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LES BESOINS EN AÉRATION DE L’HABITAT
La pollution de l’air intérieur
Sans être une « pollution » directe, une forte humidité dans un habitat peut être source de maladies respiratoires, dues à l’exposition par inhalation à des moisissures dont le développement est alors favorisé sur les parois des murs.
Certains gaz peuvent aussi être problématiques, comme le monoxyde de carbone qui est très dangereux lorsqu’il est inhalé en quantité. Sa présence est souvent due à une combustion incomplète (chauffages d’appoint au pétrole, cuisson au gaz…). Le risque d’intoxication est important, il y a d’ailleurs plusieurs morts tous les ans en France, et un détecteur de monoxyde de carbone est vivement conseillé si vous disposez d’un appareil pouvant en produire.
La concentration en CO2 peut aussi être problématique et causer des maux de tête et nausées. En respirant, les animaux (et les humains) aspirent de l’oxygène puis rejettent du dioxyde de carbone (CO2). Sans ventiler une pièce habitée, le taux d’oxygène diminuerait jusqu’à manquer en quantité suffisante. Il est donc nécessaire d’en apporter en aérant régulièrement.
Nous avons privilégié des meubles en bois brut d’occasion, couvert les murs d’enduits en terre (colorés grâce à des pigments naturels récupérés) et utilisé une peinture à la

Attention Aux Cov
De nombreux autres polluants peuvent s’accumuler dans l’habitat, comme la classe des composés organiques volatils (COV) dont certains sont classés cancérogène, mutagène et reprotoxique (CMR) et font encore l’objet d’une réglementation trop permissive. L’un d’eux par exemple, le formaldéhyde (cancérogène avéré), se retrouve très fréquemment dans le mobilier (bois aggloméré, colles, vernis, peintures…). Il est important de réduire ces polluants dans son environnement par le choix d’un mobilier et de produits les plus sains possible.
farine pour peindre l’ossature en bois côté serre (farine de blé T55 avec huile de lin, eau, pigments et savon noir).
Les sources de problèmes sanitaires liés à la qualité de l’intérieur pourraient encore longuement s’allonger tant les produits chimiques ont une présence beaucoup trop importante dans notre environnement et que des nouvelles molécules sont sans cesse intégrées dans notre quotidien sans que l’on n’en connaisse encore toutes les conséquences.