Le bouleau verruqueux NOM LATIN : Betula pendula FAMILLE : Bétulacées Feuillu à feuilles caduques HAUTEUR : 15 à 25 m LONGÉVITÉ : 50 à 100 ans
S
on nom donne un peu la chair de poule. Aurait-il des verrues ? Eh bien, oui ! Mais rassure-toi, elles n’ont rien de commun avec celles que l’on peut attraper sur la peau. Ce sont des glandes résineuses qui apparaissent sur les jeunes rameaux durant leur croissance.
Comment le reconnaître ?
Le sais-tu ?
L’écorce blanche et lisse du bouleau verruqueux se détache en lanières horizontales. Observe les feuilles de près : elles sont triangulaires et glabres (sans poils), avec un bord doublement denté. Les chatons jaunâtres qui pendent à l’extrémité des rameaux regroupent les fleurs mâles. Sur un même arbre, tu trouveras également les fleurs femelles (chatons verts plus petits) qui évoluent en fruits ailés.
Le bouleau et l’amanite tuemouche s’entraident. Par un phénomène complexe, le champignon achemine des minéraux et de l’eau vers les racines de l’arbre. En échange, il reçoit des éléments nutritifs. Si tu découvres une amanite tuemouche dans la forêt, observe-la sans y toucher : elle est vénéneuse !
Ausculte le bouleau Au début du printemps, certains arbres ont des montées de sève intenses. C’est le cas du bouleau. Tu pourras le constater à l’aide d’un stéthoscope. À défaut d’en avoir un, colle ton oreille sur le tronc de l’arbre et retiens ton souffle. S’il n’y a pas de bruit environnant, tu entendras peut-être la sève circuler.
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