La petite encyclo des plantes vivaces

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Sommaire

Utilisez l’achillée dans vos bouquets, car elle tient bien en vase. Elle contraste joliment avec les grandes fleurs des tournesols, dahlias et rudbeckias. Elle est précieuse également pour les bouquets secs.

CetteL’achillée

plante est la providence des jardins de vacances : l’achillée est une vivace facile qui aime les situations chaudes et ensoleillées et qui fleurit sans faillir en plein été ! Les classiques achillées au feuillage aromatique gris-vert, aux têtes plates, blanches ou jaunes, se déclinent aujourd’hui dans toute une palette de rose à rouge.

L’emplacement : le plein soleil est indispensable, en tout sol bien drainé, même sec et calcaire, où l’achillée est plus florifère et ses tiges, de meilleure tenue qu’en sol riche et frais. L’humidité stagnante est bien sûr à éviter.

La plantation : mettez les achillées en place dans les massifs au printemps (mars à mai) ou en septembre-octobre, à 40 cm de distance environ pour toutes les grandes espèces et variétés, 20 à 30 cm pour les petites espèces de rocaille. Préférez la plantation de printemps pour une bonne reprise là où les hivers sont froids et humides.

La floraison : elle commence en juin et peut se poursuivre sans discontinuer jusqu’en août-septembre si vous prenez soin de supprimer régulièrement les fleurs fanées.

L’entretien : il se limite à quelques arrosages en période sèche l’été suivant la plantation, au nettoyage des touffes entre la fin de l’automne et la fin de l’hiver. En effet, les inflorescences séchées sur pied ne manquent pas de charme durant la mauvaise saison.

Quelles espèces et variétés choisir ?

‘Coronation Gold’ et ‘Gold Plate’ sont des variétés d’Achillea filipendulina, à longue floraison jaune d’or sur des tiges de 80 à 100 cm. Parmi les variétés d’A. millefolium, ‘Cerise Queen’ offre des fleurs rose magenta vif, ‘Feuerland’, des fleurs passant du rouge vif à l’abricot puis jaune. A. ptarmica se distingue par une floraison blanche, en petits pompons doubles chez ‘Boule de Neige’.

LES PROBLÈMES À SURVEILLER

Rajeunir en divisant : si les touffes deviennent trop denses au bout de 4 à 6 ans et fleurissent moins généreusement, c’est qu’il est temps de les diviser. Vous interviendrez au printemps ou en début d’automne pour diviser les touffes en plusieurs éclats vigoureux et éliminer le centre lignifié.

A. ptarmica et ses variétés montrent une sensibilité à l’oïdium en situation chaude et sèche, car elles demandent un sol un peu plus frais que les autres achillées. Au besoin, vous pouvez couper toutes les tiges à ras, bien les arroser et vous verrez se développer de nouvelles feuilles saines.

Les bonnes associations

Pour un jeu de contrastes en situation ensoleillée, associez achillées et graminées, soleils vivaces, népétas, coréopsis, boules azurées (échinops).

Mars ordinaire, même sec et calcaire

Juin

Août Juil. Juin

Sept. Sept.

Oct.

Déc.

n La plantation n La floraison

Les ombelles séchées des plus grandes espèces font merveille dans les bouquets secs, de même qu’une seule ombelle de Allium christophii dans un vase étroit. Coupez-les par temps sec, une fois les graines formées, pour les faire sécher à l’ombre.

L’ail d’ornement

Ces vivaces bulbeuses se révèlent faciles à vivre dans les massifs si vous pouvez leur assurer soleil et sol bien drainé. Elles lancent entre printemps et début d’été leurs hampes couronnées d’inflorescences le plus souvent sphériques, dans des tons de blanc, rose à rouge ou pourpre, plus rarement jaune. Le feuillage disparaît dès la floraison.

L’emplacement : un bon ensoleillement est nécessaire à la plupart des espèces, ainsi qu’un sol ordinaire bien drainé (les bulbes redoutent l’humidité hivernale). Plantez les grandes espèces à l’abri du vent.

La plantation : mettez les bulbes en place en automne, en les enterrant d’environ deux fois leur hauteur. Groupez les petites espèces pour un bel effet de masse. Une fois en place, évitez de les déplacer. Mieux vaut les laisser se naturaliser dans les massifs.

La floraison : elle a lieu selon les espèces à partir de mars, mais le plus souvent entre mai et juillet. Les inflorescences séchées des grandes espèces prolongent le spectacle jusqu’en fin d’été.

L’entretien : à peu près aucun, ce qui en fait des plantes précieuses pour les jardins de vacances ou de week-end ! Coupez éventuellement les inflorescences fanées pour éviter les semis spontanés.

La multiplication : certaines petites espèces se ressèment spontanément. D’autres se prêtent à la division au printemps lorsqu’elles ont formé des touffes importantes.

Quelles espèces et variétés choisir ?

Parmi les plus petits, A. moly (20 à 30 cm), floraison jaune d’or en été, A. triquetrum (25 à 35 cm), floraison blanche au printemps. A. schubertii, de taille moyenne, très grandes ombelles pourprées en début d’été. Plus grands, fleurissant en juin-juillet, A. christophii, A. ‘Globemaster’, rose violacé.

Les bonnes associations

Pour des contrastes de formes réussis, mariez les ails d’ornement à des graminées basses ou moyennes, légères, à des feuillages généreux comme ceux des géraniums vivaces ou des armoises, ou aux touffes vaporeuses des gypsophiles.

15 cm à 1 m

ordinaire et bien drainé faible soleil

Janv. Fév.

Mars

Avril

Mai Juin

Juil. Août

Oct. Sept.

Nov.

Déc.

Janv. Fév.

Mars

Juil. Juin Mai Avril

Août

Sept.

Oct. Nov.

Déc.

n La plantation n La floraison

Quand les bouquets légers de l’alchémille virent au brun, mieux vaut couper à la base les tiges florales. Le feuillage n’en sera que plus beau et vous éviterez les nombreux semis spontanés.

L’alchémille

Discrète et élégante, autant qu’irremplaçable au jardin, l’alchémille est une incontournable facile à vivre ! Ses touffes basses de feuilles plissées vert frais, retenant joliment les gouttes de pluie, suffisent à la rendre indispensable en couvre-sol ou en bordure de massif, et sa floraison en fin de printemps, souvent renouvelée dans l’été, vaporeuse, vert tilleul, ajoute à son charme.

L’emplacement : l’alchémille se plaît au soleil en sol fertile et frais, mais préfère la mi-ombre là où les étés sont chauds et secs. Elle résiste cependant assez bien à la sécheresse une fois en place.

La plantation : installez l’alchémille en massif ou bordure de plate-bande au printemps ou début d’automne, en espaçant les pieds de 30 à 40 cm car ils s’étalent rapidement. En sol sec, enrichissez le trou de plantation de compost bien décomposé.

La floraison : elle a lieu essentiellement en mai-juin, en bouquets légers de minuscules fleurs jaune-vert mais l’alchémille peut refleurir en fin d’été.

L’entretien : il est minime. Quelques arrosages copieux sont bénéfiques si l’été est très sec, bien que l’alchémille puisse résister sans arrosage. En fin de saison, une fois les feuilles sèches, nettoyez les touffes en les coupant au ras du sol.

La multiplication : vous pouvez déplacer des semis spontanés apparus ici ou là, ou bien diviser les touffes étalées au printemps ou en début d’automne, en veillant à ce que chaque éclat de touffe comporte quelques feuilles et quelques belles racines.

Quelles espèces et variétés choisir ?

Alchemilla mollis est sans conteste l’espèce la plus plantée, star des massifs, mais la petite alchémille des Alpes, A. alpina, tapissante, à petites feuilles, est intéressante dans les rocailles un peu fraîches.

Les bonnes associations

L’alchémille habille joliment le pied des arbustes à fleurs, rosiers notamment, mais offre aussi un contraste charmant en premier plan devant de grandes vivaces à fleurs bleuviolet comme les delphiniums, les sauges bleues, les aconits ou les ails d’ornement… Elle accompagne en douceur les fleurs blanches de valériane, phlox ou géraniums vivaces.

15 à 50 cm

soleil ou mi-ombre

bien drainé, de préférence fertile et frais modéré

La

Évitez les longues bordures monotones de corbeilles d’or et mettez-les en valeur avec des feuillages et floraisons contrastés qui prendront le relais décoratif après la floraison printanière.

L’alysse

L’alysse, ou corbeille d’or, figure en bonne place au palmarès des vivaces faciles et frugales ! Longtemps plantée en bordure, elle gagne à trouver sa place dans la rocaille ou au sommet d’un muret, dans une potée durable. Le feuillage gris-vert assez quelconque disparaît au printemps sous une profusion de fleurs d’un jaune éclatant.

L’emplacement : le plein soleil est nécessaire à une croissance vigoureuse des alysses, dont les touffes se dégarnissent en situation ombragée. Un sol bien drainé, de préférence sableux, même sec, convient à cette plante peu exigeante.

La plantation : en mars-avril ou septembre-octobre, comme nombre de vivaces, mettez les plantes en place à 20-25 cm de distance. Préférez la plantation de printemps dans les régions aux hivers humides.

La floraison : elle a lieu en avril-mai, parfois jusqu’à début juin. Cette floraison précoce est très appréciée des abeilles.

L’entretien : il est minime car la plante ne demande aucun arrosage, si ce n’est à la plantation. En revanche, il est bénéfique de rabattre les touffes au ras du feuillage après la floraison, pour qu’elles demeurent compactes et ne se dégarnissent pas.

La multiplication : la meilleure méthode consiste à bouturer les tiges en été. Le semis est également possible.

Quelles espèces et variétés choisir ?

Alyssum saxatile (rebaptisée Aurinia saxatilis), la corbeille d’or, est le grand classique des murets et bordures. Elle se décline aussi en variétés moins courantes, telles que ‘Citrinum’, à fleurs jaune citron clair, ou ‘Goldkugel’ en bouquets ronds de fleurs jaune d’or, à port compact. A. montanum, plus petite, forme un coussin de feuillage argenté, couvert au printemps de petites fleurs jaune vif au parfum de miel.

Les bonnes associations Associez l’alysse à de petites vivaces robustes et vigoureuses (elle étouffe les plantes fragiles !) comme le gazon d’Espagne, le céraiste, les petites achillées, les aubriètes, ou à de petits bulbes de printemps comme les muscaris. ordinaire

Mars

Janv. Fév. Mai

n La plantation n La floraison Mai Avril Oct. Sept. Avril

Juin

Juil. Août Nov.

Ne supprimez pas toutes les fleurs fanées de vos ancolies, laissez se former quelques graines pour avoir la surprise de découvrir ici et là de petits plants dont certains présentent d’intéressantes hybridations !

L’ancolie

Caractérisées par leur feuillage bleu-vert finement lobé et divisé, leurs fleurs

gracieuses aux pétales prolongés en longs éperons, les ancolies ont de quoi séduire les jardiniers ! Espèces et hybrides offrent toute une palette de teintes, avec des fleurs souvent bicolores.

L’emplacement : ombre légère ou soleil en sol frais, l’ancolie se plaît en tout sol bien drainé, pas trop sec, de préférence léger et fertile. Ces vivaces supportent mal les sols lourds et humides en hiver. En revanche, elles acceptent bien le calcaire.

La plantation : comme la plupart des vivaces, les ancolies peuvent être mises en place au printemps, entre mars et mai de préférence, ou bien en septembre-octobre. Vous espacerez les plantes de 30 à 40 cm selon les variétés et les placerez plutôt vers le premier plan des plantations pour pouvoir détailler leurs fleurs gracieuses. Enrichissez les sols secs de compost bien décomposé avant la plantation. Les ancolies se font discrètes après la floraison, aussi entourez-les de plantes qui prendront le relais de l’intérêt décoratif en été.

La floraison : débutant en avril pour les plus précoces et se terminant en juin, elle n’est pas très durable, mais les fleurs portées bien au-dessus du feuillage ne manquent pas d’attirer l’œil dans un massif, ainsi qu’en bouquet.

L’entretien : après la floraison, rabattez les tiges défleuries à la base et arrosez en cas de période sèche durable. Évitez de laisser tous les fruits se former, car l’ancolie est alors plus éphémère, même si elle se ressème en abondance.

Quelles espèces et variétés choisir ?

Recherchez pour la rocaille Aquilegia alpina, aux fleurs bleues superbes, A. flabellata et ses variétés comme ‘Nana Alba’. Pour les massifs, le choix est vaste, avec de nombreux hybrides très colorés, comme ‘Black and White’, aux fleurs bicolores, bleu très sombre et blanc, ‘Ruby Port’, à fleurs doubles rouge foncé ou encore ‘Nora Barlow’, à fleurs très doubles, rouge et crème.

Les bonnes associations

Les ancolies ont un petit air « jardin de curé » qui se marie bien avec les fleurs légères des géraniums vivaces, les campanules à feuilles de pêcher et les digitales. Quant à leur feuillage, il est encore plus gracieux parmi des fougères, des hostas ou émergeant d’une bordure basse de buis.

ordinaire, bien drainé mais plutôt frais modéré mi-ombre ou soleil 30 à

Repérez les emplacements de plantation des anémones blanda pour ne pas abîmer les organes souterrains lors des travaux d’hiver.

LL’anémone

es anémones prisées des jardiniers pour leur charmante floraison sont très variées. Parmi les vivaces figurent essentiellement la petite anémone blanda, qui annonce le printemps de ses corolles blanches ou violettes et les grandes anémones du Japon, qui fleurissent en fin de saison.

L’emplacement : anémone blanda comme anémone du Japon se plaisent au soleil si le sol y est un peu frais, et également à mi-ombre.

La plantation : plantez en début d’automne les petits tubercules de l’anémone blanda, à 8-10 cm de distance ; mettez en place l’anémone du Japon au printemps ou en automne, à 40-50 cm de distance.

La floraison : elle a lieu en mars-avril pour les petites anémones blanda, à installer en premier plan des massifs ou au pied des arbustes. Quant aux anémones du Japon, elles fleurissent d’août à octobre, selon les variétés, en fleurs simples ou doubles, blanches à rose pourpré.

L’entretien : les petites bulbeuses comme les anémones blanda restent des années en place sans demander le moindre entretien, tout comme les anémones du Japon.

La multiplication : n’hésitez pas à diviser les larges touffes des anémones du Japon, au printemps de préférence, ainsi que les touffes étalées d’anémones blanda, celles-ci après la floraison printanière.

Quelles espèces et variétés choisir ?

Les petites anémones blanda se déclinent en variétés blanches à violettes, parfois doubles. Parmi les anémones du Japon, ‘September Charm’, à fleurs rose satiné, ‘Honorine Jobert’, à fleurs blanches, ‘Rubra Plena’ à fleurs doubles rose foncé presque rouge.

Les bonnes associations

Mariez la petite anémone blanda à d’autres petits bulbes à floraison précoce, tels que muscaris, scilles ou narcisses botaniques. L’anémone du Japon fait bel effet en compagnie d’autres vivaces qui s’épanouissent en fin de saison, comme les asters, les rudbeckias ou les verveines du Pérou.

10 cm à 1 m

soleil ou mi-ombre

n La plantation n La floraison

Le froid de l’hiver, surtout s’il est humide, peut nuire au feuillage des armoises. Attendez le printemps pour rabattre les parties sèches ou abîmées. Elles formeront rapidement de nouvelles pousses vigoureuses.

LeL’armoise

feuillage gris ou argenté des armoises est un précieux atout dans les massifs. Souvent finement divisé ou découpé, opulent, il compose de beaux volumes et se marie avec toutes les floraisons imaginables ! La plupart des armoises sont des vivaces, souvent persistantes, parfois à souche ligneuse… une vraie présence au jardin.

L’emplacement : soleil et sol bien drainé, même sec et caillouteux, sont les conditions idéales pour les armoises, en massif, sur un talus, en rocaille, près de la terrasse…

La plantation : mettez les armoises en place au printemps ou en début d’automne, en préférant le printemps dans les régions aux hivers froids et humides. Espacez-les de 40 cm à 1 m selon l’espèce.

La floraison : elle a lieu en été mais est généralement sans intérêt décoratif, constituée de petits bouquets jaunâtres, grisâtres ou brunâtres, qu’il est préférable de supprimer pour que la plante consacre toute son énergie au feuillage.

L’entretien : très limité. Rabattez en fin d’automne les touffes des rares espèces caduques, attendez le printemps pour nettoyer si nécessaire les touffes des persistantes.

La multiplication : les armoises herbacées peuvent être divisées au printemps ou en début d’automne, tandis que celles à souche ligneuse seront de préférence bouturées au printemps. Certaines à port étalé se marcottent spontanément.

Quelles espèces et variétés choisir ?

Artemisia ‘Powis Castle’, un buisson (1 m de hauteur) de fin feuillage argenté, lumineux et aromatique. A. absinthium ‘Lambrook Silver’, 80 cm, longues tiges aux fines feuilles gris bleuté. A. ludoviciana ‘Valerie Finnis’, 60 cm, vivace drageonnante à feuillage d’abord argenté puis gris vert. A. schmidtiana ‘Nana’, une petite forme argentée très élégante, mais sensible à l’humidité et au froid humide en hiver, très réussie en potée.

20 cm à 1 m

Le gris argenté des armoises fait merveille devant les rosiers, surtout les variétés roses, mais aussi avec les lavatères arbustives ou en contraste devant des arbustes à feuillage sombre. Associez-les aussi à des vivaces à floraison bleu-violet comme les népétas, les asters ou les sauges. bien drainé, même

Les bonnes associations

Certains asters, comme les grands hybrides novi-belgii, peuvent se révéler envahissants au jardin, émettant des pousses drageonnantes en tous sens. Pour les contenir, entourez les touffes d’une barrière rigide enterrée, ardoises ou plaques en plastique, qui empêcheront le passage des pousses superficielles.

VL’aster

éritable pluie d’étoiles du printemps à l’automne selon les espèces et variétés choisies, l’aster se décline en petites plantes de bordure comme en grandes touffes majestueuses, dans des teintes qui vont du blanc au rouge violacé en passant par le rose et du bleu au violet.

L’emplacement : pour fleurir généreusement, tous les asters demandent le plein soleil. S’ils acceptent tout sol bien drainé, c’est en sol fertile et frais que les grands asters d’automne prennent le plus d’ampleur. Enrichissez bien les sols secs et pauvres en matière organique avant la plantation.

La plantation : mettez les asters en place au printemps ou bien en début d’automne, à 30 cm de distance pour les plus petits, jusqu’à 50 cm pour les plus vigoureux. Si vous plantez en septembre des asters d’automne prêts à fleurir, surveillez les arrosages après la plantation par temps sec.

La floraison : selon les espèces et hybrides, elle commence dès le mois de mai et peut durer jusqu’en novembre pour certains asters d’automne. Tous les asters de taille moyenne à grande font également merveille en bouquets et leurs fleurs attirent les abeilles dans les massifs.

L’entretien : rabattez les touffes défleuries et sèches en fin d’automne. Profitez de ce nettoyage pour étaler un paillis de compost nutritif entre les plantes. Pensez à soutenir les tiges des grands asters avant qu’une pluie d’orage ne les couche au sol.

Nécessaire division : si les touffes deviennent très denses et moins florifères, ou si le cœur de la touffe se lignifie et se dégarnit, c’est qu’il est temps de diviser

Quelles espèces et variétés choisir ?

Aster tongolensis et ses variétés pour le printemps ; les beaux A. amellus, de taille moyenne (60 cm) pour l’été ; plus originaux en automne, A. ericoides et A. lateriflorus, aux très petites fleurs « en brouillard », parmi tant d’autres…

les asters, tous les 2 ou 3 ans pour les plus vigoureux, tous les 4 ou 5 ans pour les autres. Pour ce faire, dégagez toute la touffe au printemps ou après la floraison et divisez-la en plusieurs éclats vigoureux. Éliminez les parties les plus anciennes.

LES PROBLÈMES À SURVEILLER

L’oïdium est le problème numéro un chez les asters d’automne, quand la fin d’été est sèche. Le feuillage se couvre alors de taches poudreuses blanchâtres qui affaiblissent la plante et compromettent parfois la floraison. À titre préventif, vous planterez ces asters en sol frais et arroserez en cas de sécheresse estivale prolongée. Préférez les hybrides novae-angliae, peu sensibles à l’oïdium, aux novi-belgii, qui sont plus fragiles.

Les bonnes associations

Les asters d’été contrastent joliment avec les hampes des delphiniums ; les asters d’automne accompagnent le port souple des graminées, les grandes fleurs des soleils vivaces ou les légères anémones du Japon.

20 cm à 1,50 m

ordinaire, bien drainé, fertile et frais modéré soleil

La petite encyclo

Vous rêvez d’un jardin sublime tout en étant pérenne et facile d’entretien ? Les plantes vivaces sont vos alliées et cet ouvrage vous donne toutes les clés pour réussir leur culture : plantation, soins, multiplication et bonnes associations, découvrez ici l’essentiel des plantes vivaces réunies en 80 fiches classées de A à Z.

Ingénieur agronome de formation, spécialisée en horticulture, Valérie Garnaud travaille depuis une trentaine d’années comme journaliste horticole pour différentes revues spécialisées et elle est aussi l’auteur de nombreux ouvrages aux éditions Rustica.

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La petite encyclo des plantes vivaces by Fleurus Editions - Issuu