Sarah Stulzaft
Troisième œil
& glande pinéale
Le réservoir
aux
secrets
© 2023, Secret d’étoiles, Paris
Dépôt légal : janvier 2023
ISBN : 978-2-3824-0121-7
N° d’éditeur : R23007 www.secretdetoiles.com
son et le silence
3. Les pratiques chamaniques
Une expérience personnelle à pratiquer en toute sécurité
La nature enseignante
plantes maîtresses
contemplation
Les champignons, connecteurs de conscience.
Le son, vecteur de reliance à la matière et de guidance subtile
1I À LA RENCONTRE DE LA GLANDE PINÉALE
Si le nom de glande pinéale semble répandu et plus ou moins assimilé dans l’inconscient collectif, savez-vous la situer dans votre propre corps ? À quoi sert-elle ?
Quel impact a son bon ou mauvais fonctionnement sur l’organisme ?
OÙ SE TROUVE-T-ELLE ?
Corps calleux Thalamus Tronc cérébral
Hypothalamus
Glande pituitaire
Glande pinéale
La glande pinéale ou épiphyse est située au niveau du diencéphale, entre les deux hémisphères cérébraux, au centre du cerveau des vertébrés, plus exactement au-dessus et à l’arrière du troisième ventricule (cavité baignée de liquide céphalorachidien et où vient s’implanter le tronc cérébral) dont elle représente une sorte d’excroissance. Si l’on pouvait séparer les deux hémisphères cérébraux l’un de l’autre et observer le dessus du crâne, on pourrait apercevoir la glande pinéale comme attachée en plein milieu du cerveau, entourée de sang. Sa forme est conique, de la taille d’un petit pois (8 mm sur 5 mm) et elle pèse 0,2 g en moyenne.
COMMENT FONCTIONNE-T-ELLE ?
L’épiphyse est une glande endocrine (qui sécrète des hormones déversées dans le sang), rattachée à l’épithalamus, plexus le plus richement innervé du corps. Les deux reçoivent tout un ensemble de fibres nerveuses issues des bulbes olfactifs, des centres de la vision ainsi que des premiers ganglions cervicaux supérieurs du système végétatif orthosympathique (partie du système réflexe de notre organisme, sous contrôle de l’adrénaline) dont leur santé dépend.
La glande pinéale renferme également des cellules sensibles à la lumière, semblables à celles des yeux. Aujourd’hui, nous savons également qu’elle présente des microcristaux, mais leur rôle n’a pas été défini précisément. Grâce à la physique, nous savons toutefois que le cristal réfracte la lumière de telle sorte qu’il en
l e prof I l naturopath I que de la glande p I néale
dévoile la composition, et que les sons sont capables de stimuler les cristaux, qui génèrent alors de l’électricité ou des champs magnétiques.
À QUOI SERT-ELLE ?
| LE MARCHAND DE SABLE
La glande pinéale, sensible à la lumière, produit l’hormone nommée mélatonine (à partir de la sérotonine ou, plus précisément, de son précurseur, le tryptophane) qui influe sur les rythmes biologiques : le cycle veille/sommeil et le cycle saisonnier. Si la sécrétion de la mélatonine par la glande pinéale dépend totalement de la lumière du soleil, la glande pinéale agit surtout la nuit. En effet, cette dernière va non seulement sécréter la mélatonine dès la tombée du jour, avec un pic entre 2 heures et 5 heures du matin, mais aussi inhiber les sécrétions d’autres glandes comme l’hypothalamus et l’hypophyse qui pourraient aller dans le sens inverse (bloquer la synthèse de mélatonine).
Par ailleurs, il existe une commande cyclique lumineuse intérieure permettant à la glande pinéale d’agir dans tout type de condition, y compris sans lumière. Ainsi, si l’on place quelqu’un dans un lieu obscur, divers mécanismes se mettront en place de manière à allonger la périodicité de la glande pinéale (24 h) afin de favoriser son fonctionnement. Ainsi, si le sommeil semble stimulé par la production de mélatonine, il est également possible de réguler le cycle nycthéméral de la glande pinéale grâce à la lumière. En effet, le lever du jour soulève l’inhibition de la glande pinéale sur l’hypophyse et bloque la sécrétion de la mélatonine.
1 I À la rencontre de la glande p I néale
Les conséquences de la synthèse de mélatonine sont multiples et présentent de nombreux bienfaits pour l’organisme. En effet, la mélatonine :
• lutte contre le vieillissement cellulaire par un effet antioxydant protecteur ;
• empêche la dégénérescence tissulaire en freinant le vieillissement cellulaire ;
• déjoue la décroissance du thymus (glande endocrine située dans la partie supérieure du thorax, dont un des rôles est de protéger contre les infections) et donc maintient le système immunitaire actif (qui baisse avec l’âge et la diminution de la taille du thymus) ;
• protège l’ADN ;
• protège contre le phénomène d’oxydation lié à l’exposition à la radioactivité et aux champs magnétiques (dans une certaine limite d’exposition) ;
• encourage le sommeil et régule le cycle veille/ sommeil.
| la glande pinéale en action : l’exemple du jetlag |
Lors de déplacements à l’étranger, il demeure courant de souffrir de « jetlag » ou « syndrome du décalage horaire ».
La mélatonine joue un rôle crucial dans ce processus, car la glande pinéale, réglée sur son ancien fuseau horaire, va avoir tendance à sécréter de son hormone à l’heure habituelle du coucher. L’organisme s’en sentira déréglé, appelé en plein jour par une fatigue soudaine et l’envie de sommeil, accompagnées d’une diminution de la tension artérielle et d’une baisse de la température corporelle (consécutive à l’inhibition de l’hypothalamus par la glande pinéale). Dans cette situation, rien de tel qu’une exposition au soleil pour stimuler la glande pinéale et ainsi stopper la sécrétion de la mélatonine.
| RÉGULATION DE LA PIGMENTATION
Aussi, la glande pinéale empêche la sécrétion, la nuit, d’une autre hormone, la MSH, qui favorise la pigmentation de la peau (protection face aux rayonnements du soleil, absent la nuit).
| LA PROTECTRICE DE L’HUMEUR
Comme on l’a vu, la glande pinéale fonctionne de concert avec les cycles lumineux. Cela pourrait expliquer que, surtout à l’approche de l’automne, lorsque la durée du jour et le temps de luminosité raccourcissent, de nombreuses personnes sombrent ou rechutent dans une dépression nerveuse.
En favorisant le sommeil qui offre repos au corps physique ainsi qu’au mental, la glande pinéale permet également de réguler l’humeur.
| LA GARDIENNE DES SONGES
La fonction la plus surprenante de la glande pinéale est qu’elle libère la N,N-diméthyltryptamine, plus connue sous son nom de DMT. Autrement surnommée « molécule de l’esprit », on a rapporté que cette substance était la molécule psychédélique la plus puissante que l’on puisse expérimenter (nous en reparlerons plus loin, p. 95). Chaque nuit, nous sécrétons de petites quantités de DMT, qui est à l’origine de l’apparition de nos rêves. Au moment de notre mort, le cerveau propulse une dose massive de DMT de sorte que la conscience trouve la force motrice nécessaire pour se détacher du corps et engager son ascension spirituelle.
Ainsi, la glande pinéale participe à la fonction onirique, extrêmement utile pour la régénération de notre corps et de notre mental. En effet, en inhibant la nuit toute sécrétion de la part de l’hypothalamus et de l’hypophyse, mais aussi de la thyroïde, des surrénales ou encore des glandes sexuelles, notre corps se détache de ses obligations physiques et intellectuelles et notre conscience se déconnecte de sa réalité connue. Certaines de nos fonctions vitales ralentissent et d’autres sont littéralement court-circuitées. Avec des fonctions physiques et intellectuelles désormais au repos, notre subconscient et toute la part élevée de notre être surgissent. Peut alors apparaître le monde des rêves qui, selon la tradition amérindienne notamment, nous montre (ou tente de nous montrer) la voie à suivre, mais aussi nous donne des réponses et des éclairages profonds sur notre existence en mettant en phase notre intellect et nos consciences supérieures, notre « moi véritable ».
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LES SIGNES DE DYSFONCTIONNEMENT DE LA GLANDE PINÉALE
Si nous alimentons de mauvais gestes quotidiens (voir « les ennemis de la glande pinéale », p. 20) ou n’alimentons pas les bons gestes pour son entretien (voir les chapitres « alliés de la glande pinéale » et « décalcification de la glande pinéale »), la glande pinéale peut s’en trouver diminuée, fragilisée. Avec le temps, des signes peuvent se manifester. De façon non exhaustive et dans la limite des connaissances actuellement recueillies, en voici une liste.
| LES SIGNES DE DÉFICIENCE DE LA GLANDE PINÉALE
• Troubles du sommeil : inversion du rythme de sommeil, insomnies, etc. ;
• troubles de l’humeur : tendance à l’irritabilité, à l’agressivité et à la nervosité excessive jusqu’à la dépression ;
• drogues, dépendances, accoutumance, alimentation de mauvaises habitudes ;
• vieillissement précoce ;
• difficultés à se détendre, à l’introversion, à méditer.
| LES SIGNES D’HYPERACTIVITÉ DE LA GLANDE PINÉALE
• Somnolence sans fatigue, avec frissons et sensations de vertige ;
• priorité donnée au monde imaginaire, à une rêverie excessive et diurne, au détriment de l’activité physique et/ou intellectuelle et des aspects concrets de la vie.
EN RÉSUMÉ
Le bon fonctionnement de la glande pinéale, aussi minuscule qu’exceptionnelle, joue un rôle prépondérant dans notre bien-être. Prendre soin de cette glande bienfaisante pour l’organisme revient à prendre soin de notre corps, de notre mental, mais aussi, nous le verrons plus loin, de notre cœur et de notre esprit.
Où se trouve la glande pinéale ?
Comment fonctionne-t-elle ? Pourquoi dit-on qu’elle est le siège de notre intuition ?
Qu’est-ce que le troisième oeil ?
Depuis quelques décennies, la glande pinéale fait beaucoup parler d’elle tout en restant auréolée de mystère. Siège de multiples activités métaboliques déterminant l’heureux fonctionnement de l’organisme, elle porte également de nombreuses valeurs énergétiques et hautement symboliques. Centre de l’intuition, elle représente notre source d’inspiration tout comme notre bouton de connexion à la Source, au grand Tout.
On l’imagine, on cherche à savoir comment en prendre soin, elle émerveille autant qu’on la vénère, mais on extrapole peut-être aussi à son sujet. À travers ce livre, Sarah Stulzaft livre toutes les clés, méthodes et remèdes naturels qu’elle a pu recueillir pour lui prodiguer tous les soins qu’elle mérite et honorer, à travers elle, nos plus belles origines, celles de notre reliance à l’aspect sacré de notre humanité.
L’AUTEURE
Passionnée depuis l’enfance par la nature, la musique et l’univers du vivant, Sarah Stulzaft est praticienne holistique et formatrice en naturopathie et en relaxation/harmonisation sonore. Elle est également professeure de yoga, spécialisée en yoga du son.
Retrouvez-la sur : sarah-vitalenergy.com
