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ET POUR LES LGBTQIA+15 ?
Chaque expérience en consultation est individuelle. Cependant, il y a quand même des expériences et des trajectoires communes qui nous en disent long sur ces questions. Les personnes LGBTQIA+ risquent plus fréquemment d’avoir des symptômes de détresse psychologique. Non pas à cause de leur identité, mais souvent à cause du manque d’acceptation et des discriminations que ces personnes subissent au quotidien. Ce qui est d’autant plus malheureux que ces mêmes personnes sont plus susceptibles de ne pas recevoir de soins à cause de ces mêmes discriminations. C’est une double peine.
Le conseil le plus courant est de chercher des psys « gay-friendly » ou « trans-friendly ». Mais qu’est-ce que c’est ? Au-delà de l’identité de genre ou de l’orientation sexuelle de votre psy, qu’il ou elle soit LGBTQIA-friendly signifie respecter les points suivants :
• Ne pas considérer votre appartenance à la communauté LGBTQIA+ comme une maladie.
• Ne pas considérer que tous vos soucis et difficultés sont forcément liés au fait que vous êtes LGBTQIA+.
• Aller au-delà de la tolérance dans une acceptation inconditionnelle de la diversité des genres, des sexualités, des pratiques.
• Être au fait des enjeux sociétaux et savoir ce qu’ils représentent au quotidien (ex. vos droits, les procédures administratives et médicales, les risques de santé, etc.).
• Connaître votre réalité historique, sociologique et culturelle.
• Ne pas vous pousser à trouver une explication à votre identité LGBTQIA+. Ne pas vous faire ressentir que vous dépensez trop de temps en consultation à l’éduquer, car après tout, le temps est compté (et rémunéré !).
• C’est légitime d’attendre tout cela des psys qui vont vous accompagner.