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le Mochi 餅
Constitué de riz, le mochi est lié aux esprits des divinités. Il se mange traditionnellement lors de fêtes et on le fabrique généralement en groupe pour ces occasions. Le Jour de l’an, par exemple, les Japonais se retrouvent souvent dans leur quartier pour piler le riz gluant (mochi-gomé), cuit à la vapeur au préalable, dans un énorme mortier. La pâte élastique ainsi obtenue permet ensuite de fabriquer les mochi, sucrés ou salés.
Version sucrée
La forme la plus connue est le daifuku, qui accompagne souvent le thé matcha. C’est une enveloppe de riz gluant avec, au centre, une pâte de haricots rouges ou blancs sucrés. Parmi les autres mochi populaires, on peut citer le dango (boulettes présentées en brochettes) ou le sakura mochi (boule de mochi de couleur rose entourée d’une feuille de cerisier salée).

daiFuku
Mochi fourré à la purée de haricots rouges.
Version salée
dango
Boulettes de mochi sucrées (voir p. 46).
Sakura mochi iSobé-maki ozoni
Mochi fourré de purée d'anko et entouré d'une feuille de cerisier (voir p. 40).
Le mochi fraîchement « tapé » peut se déguster tel quel dans une soupe, mais il est souvent consommé en isobé-maki, c’est-à-dire grillé et enroulé d’une feuille de nori puis tout simplement assaisonné de sauce soja.
Mochi grillé au soja.
Soupe du Nouvel An.
Senbeï
Mochi soufflé au feu de bois.