Chroniques de la famille SUPER positive (... ou presque)

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Frères et sœurs, l’amour vache…

Sur le papier, deux enfants c’est toujours mieux. « Un enfant unique ? Vous allez le pourrir ! » « Ça apprend le partage, la vie à plusieurs… ». À croire les futurs grands-parents, avoir un deux­ ­ ième enfant, ça se fait tout seul, non ? Tu parles… Qui n’a jamais fait tomber son frère parce qu’il avait « triché » au Monopoly, attrapé la dernière frite dans l’assiette de sa sœur pour la manger en regardant droit dans les yeux ou alors échangé des cartes Pokémon collectors contre des crottes de nez (oui bah, j’étais naïf...) ? Notre rôle dans tout ça ? Transformer des gladiateurs en puissance en vrais compagnons pour les coups durs…

Un conflit dans la fratrie ? Ce n’est pas grave ! Enfin pas forcément. Deux enfants qui se disputent, et se détestent pour la demi-journée, ça n’a rien d’inquiétant. Ce sont deux individus, avec des sensibilités et des caractères différents, c’est normal que ça clashe ! C’est aussi dans ce genre d’adversité que l’on se construit et que l’on apprend à se positionner par rapport aux autres. Et, en tant qu’adulte, c’est essentiel. OK ! Mais… Entre un « désaccord » et un combat de catch (avec slips brillants, chaises et corde à linge), il y a quand même un monde ! Si laisser des enfants gérer leurs conflits peut sembler à peu près logique, il reste des situations où il faut intervenir. Tout simplement en cas de violence verbale ou physique. Parce qu’on n’apprend rien en blessant ou en étant blessé. Trouver la limite À voir en fonction de vous et des règles de votre maison pour savoir quand intervenir, pour trouver la frontière entre le « bon » et le « mauvais » conflit. - 56 -


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