Les outils
Pénétrer dans un magasin de matériel beaux-arts est excitant, mais aussi assez impressionnant. Il existe tant d’outils de dessin ! Et chacun semble correspondre à une technique et une utilisation particulière qui nécessite un apprentissage. L’effet est dissuasif, on n’ose pas essayer. En réalité, c’est en les expérimentant que vous saurez comment les utiliser. Un outil, ce n’est pas comme une clarinette : si on l’essaye, il en sort un trait. Même si on n’a pas pris de cours. Certains outils réagissent mieux sur tel support, ou conviennent mieux à un sujet particulier, mais cela dépend aussi de vos goûts, de vos envies… Je pourrais vous dire que tel feutre a tendance à baver sur tel papier, mais peut-être que, justement, le résultat vous plaira ! Alors, c’est à chacun d’essayer. L’important, c’est de trouver le matériel avec lequel on est à l’aise, qui donne le résultat qui nous plaît le plus, qui ne gâche pas notre dessin, ni le plaisir de dessiner. Aucun outil n’est magique et ne peut remplacer l’expérience et l’agilité. Mais on obtient de très bons résultats avec des instruments tout simples, qu’on a généralement sous la main. Parfois, un seul suffit et offre bien plus de possibilités qu’on ne l’imagine. Quand vous en aurez fait le tour, vous irez en choisir soigneusement un nouveau dans un magasin spécialisé ! Voici quelques outils que vous possédez sans doute déjà…
Le crayon graphite, simple crayon à papier, offre une grande variété d’intensité et d’épaisseur de trait, selon que l’on appuie plus ou moins sur sa mine.
La gamme des crayons graphites est vaste, du 9H (mine très dure et sèche) au 12B (crayon tendre, gras et foncé). En frottant les traits les plus gras, vous obtiendrez un résultat poudré.
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