

Celui du kangourou ! Il naît prématuré, après n’être resté qu’1 mois dans le ventre de sa maman. Nu, aveugle et sourd, dépourvu de pattes arrière, il se hisse avec ses bras jusqu’à la poche de sa maman. Fixé à une tétine, il n’en sortira la tête que 6 mois plus tard : ce sera sa seconde naissance !
Le bébé panda. C’est le plus petit bébé du monde par rapport à la taille de l’adulte : sa mère est 1 000 fois plus grande que lui ! Elle peut le bercer au milieu de sa grosse patte. Il est très dépendant : elle doit lui lécher le ventre pour qu’il fasse pipi ou caca. Mais il tète 14 fois par jour et va vite grandir.
Le colibri, bien sûr. Il naît dans un nid de la taille d’un dé à coudre ! Mais comme il s’est entraîné à battre des ailes dans son œuf, il peut s’envoler dès l’âge de 3 semaines pour suivre sa maman à travers la jungle. Elle lui apprend à faire plein d’acrobaties.
À la naissance, il pèse déjà 2,5 tonnes et mesure 7 mètres de long : le baleineau bleu est le plus gros bébé du monde. Tétant le lait très gras de sa maman (il peut en avaler 570 litres par jour !), il va ensuite grossir de 4,5 kilogrammes… par heure ! Ce gros paresseux reste en permanence collé contre sa maman et se laisse porter pour ne pas trop se fatiguer.
C’est le bébé qui reste le plus longtemps dans le ventre maternel : presque 2 ans !
À la naissance, il mesure 1 mètre de haut pour 100 kilogrammes et c’est un vrai empoté. Il a du mal à tenir sur ses jambes, à téter sa maman et à lever sa trompe, car elle est trop lourde pour lui. Ses premières heures sont un peu compliquées… mais il est très entouré !
Le blanchon, car il naît couvert d’une épaisse fourrure blanche. Elle le protège du froid et le camoufle sur la banquise. Tétant le lait de sa maman, il grossit vite. Il a intérêt : au bout de 15 jours, elle va l’abandonner et il jeûnera plusieurs semaines avant d’oser faire son premier plongeon !
Le bébé sanglier naît dans un « chaudron » : un trou de terre creusé sous les buissons.
Les rayures de son pelage l’aident à se dissimuler dans les fourrés. Lui aussi tète comme un goulu. Sa mère, la laie, veille sur lui et ses nombreux frères et sœurs pendant 2 ans, au sein d’un troupeau qu’on appelle « compagnie » !
L’unique petit de la biche naît au fond des forêts. Son pelage imite les taches du soleil, filtré par les feuilles du sous-bois. Choyé par sa maman, il ne la quitte pas pendant 1 an et grandit lui aussi, en sécurité, au sein d’une harde constituée de plusieurs biches et de son papa, le cerf.
Le loutron est le bébé à la fourrure la plus épaisse de la Terre. En effet, il naît en pleine mer, au large des côtes. Aveugle à la naissance, il ne sait pas nager. Les premières semaines, il reste donc sur le ventre de sa maman, qui nage sur le dos, en l’allaitant. Et pour qu’il ne tombe pas, elle le tient par la main, en serrant sa petite patte palmée : c’est trop mignon !
Pas son duvet, qui est très fin à la naissance. Laissé seul, il pourrait geler en quelques minutes. Pour ne pas toucher la glace, il se perche sur les pattes de son papa ou de sa maman, qui se relaient pour le nourrir. À l’âge de 2 mois, il rejoint une crèche : serrés les uns contre les autres, les petits, surveillés par un ou deux adultes de la colonie, se tiennent bien chaud.
Les bébés cochons, ou porcelets. Leur maman, la truie, a 6 paires de tétines sur le ventre et fait en général 12 petits. Chacun a donc la sienne, qu’il marque de son odeur. Pas question de partager ! Mais parfois, la truie fait un 13ème petit : pour qu’il survive, le fermier devra lui donner le biberon.
Les bébés hirondelles ! Becs grands ouverts, toute la journée ils réclament à manger. Leurs parents doivent les nourrir toutes les 20 minutes, en leur donnant la becquée : ils régurgitent dans leur bec une bouillie d’insectes pré-digérée. Les hirondeaux doivent vite prendre des forces pour pouvoir migrer.
Le bébé goéland. Quand il a faim, il tape la tache rouge visible sur le bec de ses parents, qui lui ramènent alors du poisson. En grandissant, les bébés oiseaux nichant sur les falaises (ou en haut des arbres) deviennent voraces et très dodus. Leur premier envol exigera beaucoup d’énergie : ils doivent se préparer !
Le bébé koala ! Après être resté quelques mois dans la poche de sa maman, ce petit marsupial s’accroche à son cou et n’en bouge plus. Sauf à l’heure du repas : il retourne alors dans sa poche pour téter le lait de sa maman. Mais pour diversifier son alimentation, elle lui donne aussi une bouillie recyclée à partir de ses excréments.
Comme elle est herbivore, c’est juste de la gelée de feuilles pré-digérée. Ouf !
Le bébé flamant ! Couvert d’un duvet gris, c’est en le buvant qu’il pourra bientôt se couvrir de belles plumes roses. Ce n’est pas du vrai lait, bien sûr. Il est fabriqué dans l’estomac de ses parents, à partir des minicrustacés dont ils se nourrissent.
On l’appelle le « lait de jabot ». Même son papa peut lui en donner !
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