brochure 2011

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installation photo et design PASCAL COLRAT

FESTIVAL DE CHAILLOL 15 e EDITION MUSIQUE DE CHAMBRE, DU MONDE, IMPROVISÉE, D'AUJOURD'HUI ET D'AILLEURS

17 JUILLET>12 AOÛT 2011

Entre Alpes et Provence, Champsaur et Valgaudemar Serre-Ponçon, Durance, Buëch

Direction Michaël Dian / renseignements : 04 92 50 13 90 /

www.festivaldechaillol.com


Église de Rabou, 29 avril 2011 © Élise Guilloton


La musique est un charme : faite de rien, tenant à rien, peut-être même n’est-elle rien, du moins pour celui qui s’attend à trouver quelque chose ou à palper une chose; comme une bulle de savon irisée qui tremble et brille quelques secondes au soleil, elle crève dès qu’on la touche ; elle n’existe que dans la très douteuse et fugitive exaltation d’une minute opportune. Inconsistante, presque inexistante musique ! Lieu des pensées fondantes et crépusculaires ! Ravissante ambiguïté ! Exquis et décevant mirage d’un instant ! Comme tout ce qui est précaire, délicieux, irréversible – une bouffée de passé respiré fugitivement dans un parfum, un souvenir de notre jeunesse révolue, la musique fait de l’homme un être absurde et passionné ; l’homme tient passionnément, infiniment à ce qui ne dure qu’une seconde, ou n’arrive qu’une fois, comme si la seule ferveur de sa dilection pouvait retenir et pérenniser la divine inconsistance ; encore que renouvelable, le charme de la musique lui est précieux comme nous sont précieux l’enfance, l’innocence ou les êtres chers voués à la mort ; le charme est labile et fragile et le pressentiment de sa caducité enveloppe d’une poétique mélancolie l’état de grâce qu’il suscite. Vladimir Jankélévitch, La Musique et l’Ineffable.


VERTICALITÉ Qui voudrait se faire une idée précise de la société dans laquelle il vit devrait se pencher sur ce qu’elle produit en ses valeurs extrêmes: l’oeuvre d’art et le déchet. Figures antagonistes, ils constituent les deux traces les plus tangibles qu’on peut trouver de la vie et des types de comportement dans un groupe humain donné. Une société s’y révèle à elle-même, crûment et sans possibilité de se soustraire à ce que, par ailleurs, elle s’efforce de dissimuler pour continuer de fonctionner: la très grande disparité dans la répartition de la richesse produite. La question de la démocratisation culturelle est au coeur du projet du festival de Chaillol. Elle en constitue l’un des fondements, une clé pour comprendre la singularité d’un dispositif imaginé pour un territoire à la démographie et à la géographie particulières. Loin d’être ce gadget démagogique qu’on a beaucoup raillé, la démocratisation culturelle est une part essentielle du projet politique français. Avec la décentralisation, qui l’a rendue possible dans les territoires les plus excentrés, c’est le pays tout entier qui, en moins d’un demi-siècle s’est transformé, métamorphosant la «hideuse province» qui désespérait Malraux en un paysage culturel d’une infinie diversité et d’une grande vitalité. Une vaste littérature explore cette histoire, traversée de polémiques nombreuses et violentes. Les positions défendues sont connues, schématiquement réparties en deux conceptions irréductibles : celle, spécifiquement française, inspirée de 1789, héritage du programme du Conseil National de la Résistance, fait de la puissance publique le grand ordonnateur de la vie culturelle de la nation. L’autre, d’inspiration anglo-saxonne, rétive à toute forme d’immixtion de l’État dans les affaires culturelles, comme dans d’autres, préfère s’en remettre à la loi de l’offre et de la demande, aux opérateurs privés et aux grands mécènes pour structurer le paysage culturel.

Mais à cette opposition classique, bien repérée, est venu s’ajouter un argument particulièrement insidieux aux effets dévastateurs. Reprenant pour les renverser les arguments que Malraux avaient forgés en son temps pour exiger de la solidarité nationale les moyens de la démocratisation culturelle, ses détracteurs s’opposent aujourd’hui à celle-ci au motif qu’elle n’aurait finalement produit qu’intimidation sociale et humiliation des moins cultivés. À ce qu’ils qualifient de domination culturelle, de colonisation des esprits - on voit bien à quelles culpabilités mal digérées des arguments de ce type renvoient - ils opposent désormais l’équivalence parfaite des expressions culturelles individuelles. Une fois celle-ci décrétée, tout le monde se trouve en possession de la culture suffisante - la sienne, celle de son groupe social, de son ethnie, de son quartier - pour déchiffrer le monde. La démocratisation, projet d’un horizon partagé, construite patiemment et collectivement, devient à leurs yeux parfaitement obsolète, puisque miraculeusement accomplie. Et de renvoyer chacun à son héritage culturel, et tant pis si certains héritent d’une niche, d’autres d’un palais. Alors, élitiste ou populaire, Art ou divertissement, culture ou loisirs culturels ? Que se joue-t-il derrière ces oppositions stériles? Et surtout, comment rendre confiance à ceux qui ont renoncé à chercher quoi que ce soit dans l’Art, persuadés de ne rien y entendre, et qui concluent le plus souvent par un «ça n’est pas pour moi» définitif. Que faire de ces affirmations performatives tant de fois entendues, énoncées sur le ton de la résignation, du regret ou du ressentiment et que conforte la possibilité désormais encouragée d’un repli culturel sur les bases les plus étriquées. Jean-René Minelli est guide de haute montagne. Je ne le connais pas personnellement, mais j’ai entendu le documentaire sonore que lui ont consacré le Centre de l’Oralité Alpine et le Parc National des Écrins(1). En peu de mots et quelques silences aussi, il y raconte une passion devenue métier. Du


massif des Écrins, qui est son texte à lui, il est question d’approche, de premières fois, de dévoilement progressif... Il évoque aussi le caractère singulier d’un massif et ce qu’il a transmis aux gens du pays, parle des correspondances avec des sommets d’Amérique Latine ou d’Inde. En quelques mots, un monde s’ouvre, dans toute sa richesse, à moi, qui ne sais rien ou si peu de la montagne, des pratiques qui s’y déploient, de la culture qui s’est construite autour d’elle... Pendant toute la durée de cet entretien, je suis de cette famille, j’en comprends l’histoire. À cet instant, je saisis parfaitement ce que représente la montagne pour cet homme et pourquoi il a décidé d’y consacrer sa vie. L’intensité de sa relation avec elle, ce qu’elle lui enseigne sur sa condition d’humain, tout cela m’est familier. Les mots surtout sont parfaitement identiques et cherchent à dire la verticalité nécessaire, la fascination qu’elle produit aussi bien que le vertige éprouvé devant l’épreuve qu’elle représente, la crainte d’échouer, aussi bien que la grâce, la joie, vraie, intime et puissante, qui s’éprouve au sommet et qu’on n’achète pas. Les sommets sont nécessaires, fascinants parce qu’ils offrent un point de vue absolu sur le monde et exigent un dépassement de soi - l’occasion et le moyen d’une émancipation, diraient les philosophes - que n’offrent pas d’autres lieux moins élevés. On s’y confronte pour se mesurer et se construire de ce qu’ils nous enseignent, des manques et des limites qu’ils pointent. Les sommets sont des maîtres sans égard. Est-il raisonnable d’en vouloir à la montagne d’être si haute ? Peut-on exiger qu’elle le soit moins pour que tous puissent faire valoir leur droit légitime de gambader sans peine à son sommet ? Que gagnerait-on à ce qu’elle soit moins haute ? Que perdraiton à ce qu’elle le soit ? La montagne m’intimide-t-elle intentionnellement ? La joie de traverser un massif est-elle proportionnelle au prix du matériel qu’on a sur le dos ? Faiton un sommet pour briller en ville ou pour le

face à face auquel cela donne lieu ? Existe-til des montagnes pour les uns et des montagnes pour les autres ? Doit-on en vouloir aux guides parce qu’ils savent et nous pas ? Peut-on parler de la montagne ?... Transposer les reproches adressés aux grandes oeuvres de l’esprit ou à ceux qui en espèrent encore est assez amusant, et éclaire sur le niveau de confusion et de démagogie qu’on a atteint sur les questions de l’Art. Car si toutes les expressions artistiques individuelles sont intrinsèquement respectables, si l’on doit favoriser dès le plus jeune âge l’éclosion de la pensée créative en chacun, il faut admettre dans le même temps que tous ceux qui prennent la plume ne livrent pas tous les matins l’équivalent des Sonnets de Shakespeare, que tous les graffeurs ne sont pas Basquiat... Alors non, la démocratisation culturelle n’est pas morte, elle n’est tout simplement pas achevée, ou alors sa première phase, essentielle, celle de l’aménagement du territoire, aujourd’hui doté d’équipements performants, d’un tissu associatif et militant regardé avec envie. Mais beaucoup reste à faire pour rapprocher ceux qui ne se satisferont pas des seules productions de l’industrie culturelle de masse mais qui n’auraient pas encore trouvé la bonne porte d’entrée. Peut-être sentent-ils, avec Jankélévitch, qu’ «on peut, après tout, vivre sans le je-nesais-quoi, comme on peut vivre sans philosophie, sans musique, sans joie et sans amour. Mais pas si bien.»

Bon festival à tous. Michaël Dian.

(1) Vous pouvez écouter l’entretien de Jean-René Minelli sur le site www.pierresquiroulent.fr


AUTOUR DES CONCERTS Initiation au tango Découvrez le tango argentin à votre rythme dans le cadre d’un stage d’initiation proposé par Cathy et Fred Romero de l’académie de danse La Milonguita de Gap. Dimanche 17 juillet, Le Fayore, Chaillol 1600 - de 10h à 12h et de 14h à 16h pour les gourmands, avec piquenique possible sur place - Tarif : 25 € pour les 4h. - de 17h à 18h pour les curieux pressés, découverte - Entrée libre Inscriptions : 04 92 50 13 90. À l’issue du concert à Chaillol, dans le cadre de la soirée d’ouverture du festival, place aux danseurs pour une milonga ouverte à tous, avec en première partie, un set spécial proposé par les musiciens.

Le folklore, source de création À l’heure où le tango est parfaitement implanté sur les scènes internationales, où il a constitué un large répertoire et donné quelques-uns de ses chefs-d’œuvre, à l’heure où il a engendré, aussi, quelques représentations aux archétypes tenaces et réducteurs, le festival de Chaillol en propose deux visages neufs. Là où l’Alter Quintet d’Alfonso Pacin déploie un art pétri de civilisations traversées, la personnalité musicale protéiforme de Kay Sleking dévoile les multiples déclinaisons instrumentales et acoustiques d’un tango plus traditionnel. Ces deux approches se ressemblent et se com-

plètent. Elles puisent aux sources pour envisager de larges et multiples déploiements. Aussi supposent-elles l’aisance à circuler entre les cultures et l’exigence de n’y rien sacrifier. Faites du respect de leurs origines et de leurs dépassements, ces démarches succèdent à une période d’intense pratique du tango, à sa mondialisation et, vraisemblablement, à sa partielle sédimentation. Le Festival de Chaillol dessine par là un nécessaire chemin de l’altérité. Altérité vis-à-vis de laquelle la pensée musicale européenne, et notamment française, est demeurée longtemps ambivalente.

François Meïmoun.

Dimanche 17 juillet, 21h Chaillol, Église du Hameau de Saint-Michel Lundi 18 juillet, 21h Veynes, Église Mercredi 20 juillet, 21h La Rochette, Église

Maria José Ortiz voix

Kay Sleking

guitare et arrangements

Sander van Willigenburg

guitare

Stijn Blokker

guitarron


FLOR DE LINO

MARIA JOSE ORTIZ & GUITARRAS TANGO Loin des productions stéréotypées du Tango for Export, Flor de Lino est un bouquet de valses mélancoliques, milongas virtuoses, tangos originaux, composé avec beaucoup de simplicité et une infinie tendresse par Maria José Ortiz et Kay Sleking. Née à Buenos Aires, Maria José Ortiz a étudié le folklore argentin et latino-américain auprès des maîtres du genre, après une solide formation vocale classique. Lancée sur les scènes internationales par un Premier prix retentissant obtenu au festival Cosquin de Cordoue, en Argentine, elle est l’une des plus authentiques ambassadrices de la culture argentine en Europe. Accueilli l’an passé au côté du bandonéoniste Victor Villena, Kay Sleking est un homme orchestre du tango. Sa trajectoire et son activité, transversales et exigeantes, s’incarnent dans de nombreux ensembles. Son album Flor de Lino, réalisé en 2006 avec Guitarras Tango, son trio de guitares, et la complicité de Maria José démontre avec une égale maîtrise ses talents de soliste, d’accompagnateur et d’arrangeur.

Ensemble, ils renouent avec les origines du tango qui émerge dans les cafés de Buenos Aires au gré des terres premières et des origines lentement révélées.

www.myspace.com/guitarrastango


AUTOUR DES CONCERTS Rencontre ave Helene Tysman Mardi 19 juillet : A l’issue du concert à Chaillol, après quelques respirations et un rafraîchissement, Hélène se prêtera à vos questions.

L’interprétation créatrice Depuis quelques années, la musicologie s’est intéressée à l’histoire de l’interprétation : l’étude des dispositifs intrumentaux et des conditions de représentations, l’analyse et la comparaison d’enregistrements, constituent quelques-uns des principaux champs d’investigation. Se penchant sur l’inter -prétation musicale à proprement parler, les chercheurs oscultent le rapport au texte et ses variations d’un artiste à l’autre, qu’ils distinguent en deux catégories. D’un côté, les interprètes de la lettre même, chez qui le moi se plie, sans faille, aux exigences du compositeur ; ces musiciens s’envisagent comme lecteurs de la pensée musicale d’autrui, dans une fidélité absolue à la représentation du texte et

de son auteur. De l’autre, les interprètes iconoclastes amènent sciemment le texte à eux, développant un point de vue affirmé, un parti pris original, une lecture singulière, tel Glenn Gould abordant les dernières sonates de Beethoven. Hélène Tysman ne renonce à aucune des deux approches, conciliation qui constitue une des singularités de son art. Rien du texte n’est sacrifié, la vision donnée de l’œuvre s’avère toujours inexplorée, inédite. De plus, les qualités sonores ne sacrifient jamais l’architecture : l’instant comme la grande forme sont au même moment pensés et restitués.

F.M.

Lundi 18 juillet, 18h30 Gap, Jardins de Providence, (entrée libre) Mardi 19 juillet, 21h Chaillol, Église du Hameau de Saint-Michel

PROGRAMME Jean-Sébastien Bach Partita pour piano en sib Maj. BWV 825 Frédéric Chopin 4e Ballade en fa min. op.52 Maurice Ravel Gaspard de la Nuit François Meïmoun Sonate pour piano

(création mondiale)


© Alexandre Chevillard

HELENE TYSMAN RÉCITAL DE PIANO

À l’aube de sa carrière, la pianiste Hélène Tysman a déjà son nom attaché à l’univers de Frédéric Chopin. Finaliste - entre autres - du prestigieux Concours Chopin à Varsovie, elle vient de graver un deuxième disque consacré aux Quatre ballades du compositeur polonais. Son premier enregistrement, consacré aux Préludes et à la Deuxième Sonate a été d’emblée remarqué et salué. Hélène Tysman, présente pour la deuxième saison consécutive à Chaillol, propose un large programme où la Quatrième Ballade de Chopin est placée au confluent des répertoires passés (Première Partita de Jean-Sébastien Bach), modernes (Gaspard de la Nuit de Maurice Ravel) et actuels (création de la Sonate de François Meïmoun), dessinant ainsi l’évolution de certains des gestes suscités par le clavier, d’hier à aujourd’hui.

www.helene-tysman.com


AUTOUR DES CONCERTS À livre ouvert Rencontre littéraire avec Alicia Dujovne Ortiz (Argentine) Dans Femme couleur tango, Alicia Dujovne Ortiz retrace le parcours d’une jeune française, toulousaine, égérie du peintre Toulouse-Lautrec, qui découvre le tango dans les bordels de Buenos Aires. Jeudi 21 juillet, 18h, durée 1h, entrée libre. Auberge de l’Ocanière, Les Marrons, Saint-Michel de Chaillol

Altérité - identité L’altérité irrigue l’ensemble de la démarche musicale d’Alfonso Pacin et de ses musiciens. Bien au-delà de sa seule appellation, l’Alter Quintet part à la découverte de l’Autre, de sa culture, de ses origines. Départ incessant de l’autre vers soi, de soi pour l’autre. Quitter une terre natale pour des raisons politiques ou économiques, se confronter à une culture étrangère, a conduit nombre d’artistes du continent sud-américain à une reformulation et une reconfiguration de leur héritage culturel. Ainsi, chacun des musiciens de l’Alter Quintet est pétri de pratiques musicales mêlant l’écrit et l’oral, le proche et le lointain.

Alfonso Pacin traverse et transcende ces catégories et loin d’une vorace et égoïste appropriation, abolit l’image du savant se penchant sur des cultures oubliées. Imprégné des cultures traditionnelles sud-américaines, formé dans les institutions américaines les plus prestigieuses, il invente et nous livre une langue musicale originale et intimement nécessaire. Par cet héritage double, fait des quatre coins de la terre et situé en marge de tous les colonialismes culturels et musicaux, Alfonso Pacin donne à entendre l’un des tangos les plus authentiques et novateurs d’aujourd’hui.

F.M.

Jeudi 21 juillet, 21h Saint-Bonnet, Église Vendredi 22 juillet, 21h Saint-Léger-les-Mélèzes, Église Samedi 23 juillet, 21h Aspres-lès-Corps, Église

Alfonso Pacin violon, guitare, voix Romain Lecuyer contrebasse Jean-Luc Pino violon ténor Anne Le Corre alto Inocente Carreño violon


© Lucia Grossmann

LA DÉRIVE DU QUINTETTE

ALFONSO PACIN & L’ALTER QUINTET

En quelques années, le festival de Chaillol est devenu un lieu des musiques du monde que le tango argentin a progressivement marqué de ses empreintes en même temps qu’il s’est redéfini aux oreilles des mélomanes. Les artistes présents cet été se situent en marge de la reproduction des gestes stéréotypés du tango, et en dessinent, au contraire, des perspectives nouvelles. Alfonso Pacin est un des grands représentants actuels de ce renouveau du tango et en propose une lecture neuve et singulière. Sa musique mord dans nombre de catégories habituelles, à la fois musique traditionnelle sud-américaine, jazz et musique de chambre de tradition savante. L’Alter Quintet est, par sa forme, un groupe de musique de chambre mais l’écriture d’Alfonso Pacin, qui signe l’essentiel des pièces de l’ensemble, puise dans l’élément non écrit, totalement imprégnée de la tradition populaire latino-américaine dans laquelle l’improvisation reste très présente. Au final, l’Alter Quintet invente une musique étonnamment moderne, très expressive et pleine de saveurs, contribuant à la vitalité d’une musique traditionnelle d’aujourd’hui.

www.myspace.com/alterquintet


AUTOUR DES CONCERTS Conférence sur le jazz par Claude Carrière avec la complicité de Manuel Rocheman. Journaliste à Jazz Hot, producteur à France Musique, président de l’Académie du Jazz, pianiste..., Claude Carrière est l’un des spécialistes français du jazz. Dans cette causerie autour de l’improvisation, il sera question des origines du jazz, de l’évolution du trio piano-contrebasse-batterie des débuts à nos jours, depuis Jess Stacy, en passant par Ahmad Jamal, Oscar Peterson, Martial Solal, sans oublier l’apport de Bill Evans auquel le concert de Manuel Rocheman rend un hommage inspiré. Dimanche 24 juillet, 18h, durée 1h30, entrée libre Chaillol, Église du Hameau de Saint-Michel.

Le jazz écrit Les convergences entre les scènes classiques et les estrades du jazz ne sont pas d’aujourd’hui. L’estime réciproque que se portèrent Maurice Ravel et George Gershwin, les enregistrements de J.-S. Bach gravés par Keith Jarrett en constituent quelques traces fameuses et rappellent, s’il en est besoin, que les genres musicaux se regardent, se fréquentent et souvent s’inspirent. En interrogeant le sens et l’origine de ces chemins partagés, Manuel Rocheman fait bien plus qu’actualiser quelques influences mutuelles. Son art ne se limite pas à un usage savant et habile de la citation, mais noue un dialogue entre les différentes consciences et connaissances qu’il a du

jazz : le jazz afro-américain, celui de la danse et de la prière, qui dessine sur le papier les sons qu’il émet et transmet les cris et la révolte d’un peuple opprimé ; le jazz européen qui, au contraire, peine à oublier son lien tenace à l’écriture et tente de contraindre l’improvisé par une partition déjà réglée. Les héritages de Rachmaninov et Thelonious Monk, de Ravel et Bill Evans ne s’inscrivent jamais, pour Manuel Rocheman, en marge de cette conscience aiguisée mais sont, au contraire, à l’origine d’un des styles les plus novateurs et originaux de la scène musicale actuelle, même si la pensée musicale occidentale peine parfois à admettre qu’une oeuvre puisse s’achever au fur et à mesure de son énonciation...

F.M.

Dimanche 24 juillet, 21h Chaillol, Église du Hameau de Saint-Michel, en solo Lundi 25 juillet, 21h Tallard, Château (plein air*) en trio Mardi 26 juillet, 21h Montmaur, Château en trio

Manuel Rocheman piano

Mathias Allamane

contrebasse

Matthieu Chazarenc batterie

* En cas d’intempéries, le concert aura lieu dans le château.


© Christian Ducasse

MANUEL ROCHEMAN TRIBUTE TO BILL EVANS

Le pianiste de jazz Manuel Rocheman est accueilli cet été pour un concert en solo et deux concerts en trio, accompagné de Mathias Allamane à la contrebasse et Matthieu Chazarenc à la batterie. Musicien à la formation plurielle, unique élève de Martial Solal, il se fait remarquer au début des années 1990 et obtient le Prix du disque décerné par l’Académie du jazz. Régulièrement invité dans les meilleurs clubs de la capitale, jusqu’à la Salle Gaveau où il triomphe avec son album en hommage à Bill Evans. Manuel Rocheman compose, improvise et fait dialoguer les sources du jazz par sa connaissance approfondie des répertoires et des styles, de Rachmaninoff à Monk, de Ravel à Bill Evans. Bien loin de l’art consommé de la citation, Rocheman conjugue une conscience hautement aiguisée des mémoires musicales et un sens inouï de l’improvisation.

www.manuelrocheman.com


AUTOUR DES CONCERTS Rencontre avec les Marquises ! À l’issue des deux représentations, après quelques respirations et un rafraîchissement, les «Marquises» se prêteront à vos questions et Muriel Bloch à l’exercice attendu de la dédicace. À livre ouvert Rencontre litteraire avec Nicolas Gille et Max Alhau (France) Ces écrivains invités proposent une lecture à deux voix de leur poésie au lyrisme discret qui interroge notre rapport au monde et aux paysages. Mercredi 27 juillet, 18h, durée 1h, entrée libre Auberge de l’Ocanière, Les Marrons, Saint-Michel de Chaillol

LES MOTS ET LES SONS Mots et musiques n’aiment guère faire chemins à parts. Tout semble prétexte à les réunir : du rite religieux à l’élégie du trouvère, du livret d’opéra à la comptine pour enfants, les textes appellent les sons. La variété de ces domaines d’expressions n’a d’égale que la richesse des modes d’émission vocale mis à leur service : la voix peut être chantée ou parlée, le texte déclamé ou lu. Cependant, la méfiance récurrente suscitée par la musique s’est manifestée à plusieurs niveaux : les hommes d’église ont périodiquement craint que la musique, par l’émotion qu’elle provoque, ne pervertisse le rapport aux mots et le sentiment religieux. Les poètes français, eux-mêmes, estimaient

que leurs vers portaient en eux une musique première, inconciliable avec une musique rapportée. En marge de ce large éventail des rencontres entre littératures et musiques, Muriel Bloch et Jean-Charles Richard inventent un domaine d’expression singulier qui ne sacrifie rien, ni au texte, ni à la musique : le roman musical. À l’inverse de l’opéra où metteurs en scène et chefs d’orchestre se disputent souvent la primauté du verbe sur le son, Muriel Bloch et Jean-Charles Richard tentent la rencontre, sans appropriation, entre les deux arts. Histoire, conte ou allégorie, Le Souffle des marquises dévoile sans doute le premier volet d’une union nouvelle entre les arts.

F.M.

Mercredi 27 juillet, 21h Chaillol, Église du Hameau de Saint-Michel Jeudi 28 juillet, 21h Chorges, Salle des Fêtes

Muriel Bloch texte, récit Morgane Carnet Anna Korbinska Camille Maussion Michaela Stapleton saxophones Jean-Charles Richard création musicale, direction Olivier Balazuc mise en scène

Une coproduction Ad Libitum Le Sax – Les JMF et l’aide à la diffusion du CG 78


© Aurélie Vitoux

LE SOUFFLE DES MARQUISES UN ROMAN MUSICAL

Le Souffle des Marquises, c’est un conte devenu feuilleton radiophonique, puis trilogie romanesque pour les adolescents ; voici que le vent se lève à nouveau dans ses voiles, et qu’il se réinvente pour la scène, au service d’une trame musicale imaginée par le compositeur et arrangeur Jean-Charles Richard. L’exceptionnelle « raconteuse» qu’est Muriel Bloch y est accompagnée d’un jeune quatuor féminin de saxophones ; quatre musiciennes qui conjuguent leurs instruments, leurs talents et la multiplicité de leurs racines, de la Normandie à la Pologne, de l’Angleterre à Perpignan. On ne pouvait rêver plus belle incarnation, en musique, de toutes ces « Marquises », blanchisseuses, ouvrières ou musiciennes de fanfare, qui ont accompagné le souffle de la liberté - musicale et politique - annonciateur de notre modernité. À travers la passionnante histoire du saxophone et de son génial créateur Adolphe Sax, ce roman musical nous raconte la découverte du jazz jusqu’à l’épopée américaine. Son héroïne, Eléonore, naît à Lille en 1852 et n’a qu’une idée en tête malgré l’opposition de ses parents : devenir musicienne. De fil en aiguille, de note en note, elle passera de son Nord natal à Montmartre, puis de l’atelier des frères Sax au Nouveau Monde, guidée par l’amour d’un trompettiste noir de la Nouvelle-Orléans… Entre aventure, saga historique et destin de femme, ce récit nous plonge avec finesse au cœur de l’Histoire de la musique, et avec panache dans celle des révoltes de la fin du XIXe siècle.


AUTOUR DES CONCERTS La lutherie sous toutes ses coutures Atelier découverte et conférence animés par Marc Rosenstiel, luthier à Rabou (Hautes-Alpes), meilleur ouvrier de France. Dimanche 31 juillet (infos pratiques p. Transmettre et Conférences) Rencontre avec J. Dieudegard et L. Wagschal Samedi 30 juillet : A l’issue du concert à Chaillol, après quelques respirations et un rafraîchissement, Julien et Laurent se prêteront à vos questions. A LIVRE OUVERT (voir page Rencontres littéraires) rencontre littéraire avec Gila Lustiger (Allemagne)

L’INTÉGRALE COMME TRAJECTOIRE Entendre une intégrale ne relève guère, a priori, d’un geste évident ou naturel, notamment pour des compositeurs classiques chez qui la conscience d’un catalogue à constituer n’est pas aussi aiguisée qu’à notre époque. Une intégrale dessine pourtant une trajectoire qui n’oublie jamais de renseigner sur l’évolution d’un musicien, sur son rapport aux instruments et sur les idées musicales qu’il en extrait. Les Sonates pour piano et violon, corpus moins assimilé que celui des Sonates pour piano ou des Symphonies, dévoilent un visage moins connu de Beethoven. Essentiellement composées dans la première partie de son existence, entre 1797 et 1812, elles n’en traduisent pas moins certaines de ses trajectoires

essentielles : Beethoven s’y défait peu à peu des gestes hérités, des cadres préétablis, reconsidère le rapport au son pour l’envisager comme un matériau de la composition à part entière. Si le choix d’une formation instrumentale procède toujours d’une circonstance extérieure la commande d’un prince - Beethoven parvient à l’assumer comme geste de composition individuel. Avec Beethoven, la sonate pour piano et violon s’émancipe du style galant auquel elle est jusque-là généralement circonscrite, émancipation qui ne fut pas sans heurter les premiers auditeurs ou déconcerter les musiciens amateurs. Peu préoccupé des contraintes instrumentales, Beethoven hisse ce genre en marge des salons et dessine les nouvelles bases du violon moderne.

F.M.

© Michaël Dian

Samedi 30 juillet, 21h Chaillol, Église du Hameau de Saint-Michel Dimanche 31 juillet, 21h Montmaur, Château Mardi 2 août, 21h Tallard, Château Mercredi 3 août, 21h Montgardin, Salle des Fêtes

Julien Dieudegard violon Laurent Wagschal piano


BEETHOVEN, UNE INTÉGRALE SONATES POUR VIOLON ET PIANO

Le violoniste Julien Dieudegard et le pianiste Laurent Wagschal propose l’intégralité des Sonates pour piano et violon de Beethoven, corpus souvent peu connu du public mais qui n’en contient pas moins certaines des plus belles pages de son auteur. Formé au Conservatoire de Paris, Laurent Wagschal entame d’emblée une carrière originale dont témoigne, tel un album de voyage, une discographie riche et très variée. Défricheur de répertoires, il tisse des liens entre les œuvres, les esthétiques, les compositeurs. Les duos qu’il forme ne sont jamais occasionnels et donnent naissance à des réflexions approfondies sur le répertoire lui-même et sur l’acte de jouer de la musique à plusieurs. Julien Dieudegard, violoniste né en 1978, partage avec son confrère une naturelle disposition aux aventures musicales originales, aventures dont témoigne son engagement au sein du quatuor Béla, formation d’exception qui, à l’instar du Kronos Quartet, se dédie à la création et au répertoire du XXe siècle. Ensemble, ils interrogeront la cohésion du corpus des dix Sonates pour piano et violon et dessineront, par là, l’évolution du langage de Beethoven.

www.laurentwagschal.com www.quatuorbela.com


AUTOUR DES CONCERTS À livre ouvert Rencontre littéraire avec Monique Zetlaoui (Tunisie) Jeudi 4 août, 18h, durée 1h, entrée libre Auberge de l’Ocanière, Les Marrons, Saint-Michel de Chaillol Rencontre - dédicace avec Monique Zetlaoui Samedi 6 août, 12h, Librairie Au Coin des mots passants 15 rue Grenette, 05000, Gap. Entrée libre Rencontre avec Youssef Hbeisch et Ahmad Al Khatib A l’issue du concert à Chaillol le jeudi 4 août, après quelques respirations et un rafraîchissement, Youssef et Ahmad se prêteront à vos questions.

LES VOIES INSTRUMENTALES Youssef Hbeisch fait plus que témoigner du bouleversement provoqué par le développement de la musique instrumentale sur la scène musicale palestinienne, il y apporte une essentielle contribution. La tradition musicale palestinienne a laissé, jusqu’à récemment, régner la voix au-dessus de tout autre composante musicale et fit se limiter le rôle des instruments à quelques parties d’accompagnement. Paradoxalement, les civilisations arabes extraient des percussions d’insondables richesses là où les européens la circonscrivent, jusqu’à Varèse, à quelques usages rudimentaires de repères et d’appuis. En ce lieu où la musique parle pour la civilisation, Youssef Hbeisch développe un art au confluent des rythmes et des timbres et tente de

les réduire à une unique dimension sonore. Percussion ou voix, écriture ou transmission orale, le musicien transcende ces dualités et nous rend témoin d’une des mutations majeures de l’art musical palestinien. L’organisation quotidienne de sa carrière est elle-même à l’image des dualités transcendées : voyageur, découvreur, passeur, jamais il ne se limite aux savoirs immédiats et exige de lui-même une connaissance des cultures musicales voisines. Dans le climat tendu et conflictuel du MoyenOrient contemporain, conflit catalyseur de sousentendus culpabilisés et post-colonisateurs des français et autres européens, Youssef Hbeisch propose un modèle de réconciliation par l’exigence de relire son patrimoine au regard de ce qu’il reçoit incessamment de l’autre. F.M.

Jeudi 4 août, 21h Chaillol, Église du Hameau de Saint-Michel Vendredi 5 août, 21h Montmaur, Château Samedi 6 août, 21h Gap, Musée départemental 14h30 et 16h30 entrée libre Dimanche 7 août, 21h Bénévent, Église

Ahmad Al Khatib oud, arrangements Youssef Hbeisch percussions


© Alexandre Chevillard

SABIL - EN ROUTE

MUSIQUE D’ORIENT

La rencontre entre Youssef Hbeisch et Ahmad Al Khatib est la réunion de deux musiciens reconnus dans la sphère des musiques traditionnelles orientales. Ahmad Al Khatib commence à étudier le oud en Jordanie auprès de maîtres de l’instrument venus pour l’essentiel de Palestine. Dès les premières heures de sa pratique musicale, il s’enrichit par sa maîtrise du violoncelle. Par sa connaissance des nombreuses techniques de l’instrument, il devient rapidement un des grands virtuoses du oud et l’enseigne au Conservatoire National Palestinien Edward Saïd. Musicien palestinien, né en 1967, Youssef Hbeisch partage avec Ahmad Al Khatib une connaissance approfondie des musiques arabes et une ouverture sur l’ailleurs, de l’Inde aux contrées africaines jusqu’aux rythmes latins, qui constituent autant d’influences sur son art. Il est membre de nombreux ensembles à différents coins de la planète, de l’Oriental Music Ensemble en Palestine au Trio Joubran en France. Après avoir parcouru les festivals du monde entier, Youssef Hbeisch compose pour le cinéma et le théâtre. Musiciens de l’écriture et de la scène, de l’improvisé et du studio, ils viennent de graver Sabil, un enregistrement édité par l’Institut du Monde Arabe, qui témoigne de la diversité de leurs engagements artistiques.


LE CALENDRIER juillet Dim 17 21h Lun 18 18h30 Mar 19 Mer 20 Jeu 21 Ven 22 Sam 23 Dim 24 Lun 25 Mar 26 Mer 27 Jeu 28 Ven 29 Sam 30 Dim 31

Flor de Lino Hélène Tysman

21h

Flor de Lino

21h

Hélène Tysman

21h

Flor de Lino

21h

La Dérive du Quintette

21h

La Dérive du Quintette

21h

La Dérive du Quintette

21h

Manuel Rocheman (en solo)

21h

Manuel Rocheman (en trio)

21h

Manuel Rocheman (en trio)

21h

Le Souffle des Marquises

21h

Le Souffle des Marquises

21h

Relâche

21h

Beethoven Intégrale #1

21h

Beethoven Intégrale #2

Chaillol, Église du Hameau Gap, Jardins de Providence Veynes, Église Chaillol, Église du Hameau La Rochette, Église Saint-Bonnet, Église Saint-Léger, Église Aspres-lès-Corps, Église Chaillol, Église du Hameau Tallard, Château Montmaur, Château Chaillol, Église du Hameau Chorges, Salle des Fêtes Chaillol, Église du Hameau Montmaur, Château

août Lun 1 Mar 2 Mer 3 Jeu 4 Ven 5 Sam 6

21h

Relâche

21h

Beethoven Intégrale #3

21h

Beethoven Intégrale #4

21h

Sabil - En Route

21h

Sabil - En Route

9h00

Balade musicale

14h30 et 16h30

Dim 7 9h Lun 8 Mar 9 Mer 10 Jeu 11 Ven 12

Sabil - En Route Balade musicale

21h

Sabil - En Route

21h

Transhumantzia

21h

Transhumantzia

21h

Quatuor Ardeo

21h

Quatuor Ardeo

21h

concert de clôture

Tallard, Château Montgardin, Salle des Fêtes Chaillol, Église du Hameau Montmaur, Château Molines-en-Champsaur Gap, Musée Museum Molines-en-Champsaur Bénévent, Église Tallard, Château Chaillol, Église du Hameau Chorges, Église Laye, Église Chaillol, Église du Hameau


LE TERRITOIRE Aspres-les-corps

PARC NATIONAL DES ÉCRINS

VALGAUDEMAR

VALLÉE DU CHAMPSAUR Bénévent

Hameau de Saint-Michel

Saint-Bonnet

Saint-légEr les-mélèzes

Laye

VALLÉE DU BUËCH

LA Rochette

VALLÉE DE L’AVANCE

Montmaur

Chorges

Gap Montgardin veynes TALLARD

Points de vente

Tarifs

SUR PLACE Les soirs de concert, à partir de 20h15, ouverture des portes 30 minutes avant le début du concert. Les places ne sont pas numérotées.

PLEIN TARIF 12 € TARIF RÉDUIT 8 €

OFFICE DE TOURISME DE CHAILLOL Tous les jours, à partir du 10 juillet, de 17h à 18h30 Tel: 04 92 50 48 19

INTERNET Achetez vos billets en ligne et imprimez-les depuis le site www.festivaldechaillol.com

Covoiturage Voyagez malin, convivial et éco-responsable en partageant votre voiture avec d’autres spectateurs grâce au service proposé par le Conseil Général des Hautes-Alpes. www.05voyageurs.com Mise en relation gratuite au 04 42 214 214.

MOINS DE 12 ANS GRATUIT

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Festival de Chaillol Offre valable du 1er juillet au 30 septembre 2011

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moins de 26 ans, étudiants, chômeurs, intermittents du spectacle, handicapés et accessible à tous pour 8 billets achetés simultanément ou plus. (formule non nominative.)


MOLINES EN CHAMPSAUR par Hervé Cortot, administrateur de l’Espace culturel de Chaillol, conseiller scientifique au Parc National des Écrins.

C’est un village en marge des voies de communication. Il faut traverser le village de la Motte et remonter la Séveraissette sur quelques kilomètres pour le trouver. Il est blotti dans un écrin de forêt à 1230 m d’altitude. Un petit paradis ? Pas si sûr ! Les quelques maisons sont construites à la confluence des torrents du Peyron et de la Muande. Ces deux-là ne sont pas tranquilles : l’un dévale en cascadant, l’autre s’étale en une gravière faussement paisible. C’est pourtant ici que des hommes ont construit des moulins à eau, ce que semble attester le nom du lieu (du latin molin). Pourtant ce lieu difficile a été très peuplé à la faveur du moindre replat : au milieu du XIXe siècle on dénombrait environ 170 habitants dans ce village. Mais il faut avoir parcouru cette haute vallée pour apercevoir les vieux hameaux, ou ce qu’il en reste : le Roy, le Sellon. C’est l’histoire répétée inlassablement dans les Alpes du sud : le XIXe siècle est marqué par une occupation humaine maximale : les forêts sont réduites à leur plus simple expression et lorsque la pluie survient avec la violence méditerranéenne, la terre s’en va, engravant les maigres champs. La politique de l’état est également coercitive et fait pression sur des populations affaiblies. Dès 1874 des inondations se produisent une fois de plus et de nombreux propriétaires renoncent en vendant leurs propriétés : ils iront en ville, à Marseille ou Grenoble et parfois bien plus loin. On cite cette famille Aubert du Sellon dont 9 enfants (sur 14 !) s’en iront aux Etats-Unis. Dès les propriétaires partis, l’administration des Eaux et des Forêts replante des arbres et construit des murets: des travaux colossaux pour calmer ces bassins versants érodés. Ceux qui résistent voient leurs troupeaux exclus des périmètres et quand la nature s’en mêle c’en est trop : en 1916, en pleine guerre, lorsque tous les jeunes hommes sont sur le front c’est une avalanche au Sellon qui ravage le petit hameau, chassant les quatre femmes qui l’habitaient encore. Finalement faute d’habitants en nombre suffisant, la commune sera rattachée à celle de la Motte en 1931. Quelques habitants resteront à Molines comme Emile Escalle, violonaire célèbre dans le Champsaur et sa soeur. Aujourd’hui Molines n’est plus qu’une halte pour des randonneurs, des résidences secondaires pour les vacances et un poste de l’Office National des Forêts. C’est en effet une belle forêt variée avec de splendides mélézins, des sentiers de randonnée, une faune et une flore remarquables. Du passé il ne reste que des maisons, ou des ruines, deux carrières, l’une de marbre rose, l’autre de marbre blanc, un vieux Molines perdus dans des fourrés au-dessus de l’actuel village. Si les pierres pouvaient nous dire les batailles des hommes d’ici... Aujourd’hui encore l’attachement des hommes à ce terroir ne se dément pas : la plupart des Gaudemaroux et Champsaurins aiment venir se ressourcer içi, une manière de faire vivre un site exceptionnel, le plaisir de se rencontrer en accueillant des évènements comme le Festival de Chaillol.

Samedi 6 août, 9h Dimanche 7 août, 9h Molines-en-Champsaur (commune de la Motte-en-Champsaur)

Accés libre Alexandre Sauvaire Conception et coordination artistique avec Ahmad Al Khatib Jérôme Aussibal Hervé Cortot Mixel Etxekopar Alejandro Guzzetti Youssef Hbeisch Marc Lourdaux Nicolas Nageotte Pascal Ragoucy François Rossé Les danseurs de la Cie L’Un des Sens


© Alexandre Chevillard

BALADES MUSICALES EN CHAQUE MÉLOMANE UN PROMENEUR, EN CHAQUE PROMENEUR, UN MÉLOMANE Randonneurs, cueilleurs, parents et enfants, mélomanes avertis ou non, artistes, bénévoles du festival, équipe d’organisation… À la balade musicale, tous profitent ensemble d’un temps différent, le long d’un itinéraire savamment agencé, dans lequel s’inscrivent les sonorités des concerts passés ou à venir, le récit passionné d’un amoureux des rochers, le geste souple d’un acrobate suspendu aux étoiles de son inspiration… Cette proposition artistique, qu’imagine et coordonne le violoniste Alexandre Sauvaire depuis la première édition, se trouve à l’intersection d’exigences essentielles du festival de Chaillol : comment trouver l’accord juste entre un projet artistique, le territoire qui le reçoit, ses habitants et leur histoire. La balade musicale est ce moment privilégié d’échange, de partage qui questionne avec simplicité notre lien à la montagne. La variété des paysages traversés, la diversité des propositions artistiques, la richesse des apports scientifiques ou historiques proposés en cours de promenade, la force des lieux, révèlent progressivement l’intimité d’un territoire que les hommes ont façonné au fil des générations dans le frémissement de l’herbe et les humeurs de la terre. Rêveries solitaires ou causeries passionnantes, à chacun sa manière de profiter de ces moments inoubliables qu’accueille la nature.


AUTOUR DES CONCERTS Les sentiers de l’oreille Stage d’improvisation avec François Rossé, du 8 au 10 août. Plus de renseignements en page Transmettre Rencontre avec François Rossé et Mixel Etxekopar A l’issue du concert du mardi 9 août, après quelques respirations et un rafraîchissement, François Rossé et Mixel Etxekopar se prêteront à vos questions.

IMPROVISER POUR COMPOSER En investissant les nombreuses richesses sonores de la montagne, François Rossé et Mixel Etxekopar offrent au Festival de Chaillol un nouveau visage de l’improvisation. À l’issue d’une ère musicale au graphisme omnipotent, qui de Debussy à Boulez, exige, sur le papier, un parfait contrôle de toutes les composantes sonores, de nouvelles formes d’improvisations éclosent et investissent des scènes dévolues aux répertoires classiques. Pour Mixel Etxekopar et François Rossé l’improvisation relève d’une composition dans l’instant qui convoque la mémoire du patrimoine savant occidental tout autant que les ressources sonores premières de la nature. Mais l’improvisation ne se limite-t-elle pas, le plus souvent, à une seule res-

titution de gestes extraits de l’écrit ? L’improvisation ne serait-elle pas alors qu’une habileté à se servir du passé pour donner l’illusion d’une invention ? L’art de François Rossé, pour qui l’improvisation est, en soi, une composition, se situe en marge de ces réappropriations patrimoniales improductives. À l’instar des musiciens baroques, Rossé compose comme il improvise : les deux gestes relèvent d’une authentique invention. Les bruits de la montagne, considérés comme matériaux musicaux à part entière, nourrissent cette singulière trajectoire déployée loin du colonialisme des sons naturels dont surent se faire experts certains de ses aînés. François Rossé témoigne du dialogue de l’homme et de la nature et désigne le sonore comme lieu inaltérable de leur communion.

F.M.

Lundi 8 août, 21h Tallard, Château Mardi 9 août, 21h Chaillol, Église du Hameau de Saint-Michel

Mixel Etxekopar txistu, voix, cloches à brebis, oiseaux... François Rossé piano paléophone


TRANSHUMANTZIA

PERFORMANCE MUSICALE

Aujourd’hui encore, l’humain d’en haut, l’humain d’en bas, l’humain de gauche, l’humain de droite… Utopie ? Et si l’humain n’empoignait que l’humain, avec pour seule arme le son, doux ou virulent. Ici, le merveilleux berger voyageur porte l’héritage de sa terre… Là, un piano, pesant le poids de son urbanité, espère pourtant aussi prendre un chemin de transhumance… Mixel Etxekopar possède une connaissance intime des sons de la nature, sons qu’il reproduit depuis son enfance et qu’il considère pour eux-mêmes avant toute forme d’appropriation instrumentale. Au fil des ans et des saisons de montagne, il devient un connaisseur sans pareil de la flûte, de ses formes, de ses histoires imprégnées et mêlées comme autant d’outils de création sans cesse renouvelés. François Rossé, compositeur et pianiste, formé dans la classe prisée d’Olivier Messiaen, entrevoit l’improvisation comme un geste de retour aux racines premières, archaïques, de l’individu et de son histoire. En qualifiant sa démarche de «préhistorique», il témoigne de la passion archéologique et instinctive de Mixel Etxekopar pour les instruments du passé...


AUTOUR DES CONCERTS Rencontre avec le Quatuor ArdEo À l’issue du concert à Laye, le jeudi 11 août, après quelques respirations et un rafraîchissement, Olivia, Carole, Joëlle et Caroline se prêteront à vos questions.

LE QUATUOR À CORDES Le quatuor à cordes est le genre instrumental par excellence ; celui qui, jusqu’à aujourd’hui, continue d’intimider et sur lequel chaque compositeur réfléchit son parcours. Tel un piano joué sans pédale, à découvert, tel un orchestre entendu de l’intérieur, le quatuor laisse tout transparaître de la pensée du compositeur. La gratuité s’y trahit sans tarder. L’idée y requiert la plus haute exigence de réalisation. Depuis Haydn, le père du genre, le quatuor à cordes accueille toutes les grammaires musicales, du brésilien Villa-Lobos au tchèque Janácek, du hongrois Bartók au français Dusapin. Tels le sonnet, la pièce en quatre actes ou le portrait, le quatuor à cordes s’est constitué en modèle d’écriture, en proposant un compromis idéal entre

les moyens instrumentaux mis en oeuvre et le potentiel expressif offert. Des modes de jeu chez Ligeti à la pensée formelle héritée de la littérature chez Boulez, du traitement non idiomatique chez Cage à la forme ouverte chez Boucourechliev, le quatuor, laboratoire de toutes les expérimentations, canalise les innovations musicales les plus diverses du XXe siècle. Si le quatuor à cordes est un héritage de la période classique dans sa recherche de perfection formelle, les compositeurs d’aujourd’hui continuent d’y avoir recours, confirmant la permanence des formes musicales auxquelles a donné naissance le langage tonal.

F.M.

Mercredi 10 août, 21h Chorges, Église Jeudi 11 août, 21h Laye, Église

Olivia Hughes violon

Carole Petitdemange violon Caroline Donin alto Joëlle Martinez violoncelle


© Sumiyo Ida

QUATUOR ARDEO

MUSIQUE DE CHAMBRE

Constitué en 2001, le Quatuor Ardeo est devenu en une dizaine d’années l’une des phalanges les plus recherchées dans le domaine de la musique de chambre. Fidèle à son étymologie - je brûle, en latin - le quatuor embrase les scènes du monde entier, du Concertgebouw d’Amsterdam jusqu’au Casino de Bâle et tisse de nombreuses collaborations tant avec des solistes prestigieux qu’avec des compositeurs d’aujourd’hui, de Jonathan Harvey à Kaija Saariaho. Le quatuor Ardeo se penche sur des répertoires moins pratiqués en enregistrant les quatuors de Koechlin, compositeur français de la première moitié du XXe siècle et dont la place n’a pas, encore aujourd’hui, été mesurée. Ainsi, Ardeo conjugue cette intelligence du patrimoine et des choix à y effectuer, avec la création et la nécessité du renouvellement du répertoire. Les concerts proposés sont à l’image de cette nécessaire dualité, tant par le dessin d’une histoire du quatuor que par l’exécution d’oeuvres de Saariaho et de Kurtag, compositeur hongrois qui pratique, de son atelier de compositeur, de similaires et si fructueuses conjonctions.

www.quatuorardeo.com


AUTOUR DES CONCERTS Sieste musicale Nous invitons la musique dans la nature pour une sieste musicale proposée par le Quatuor Ardeo. Vendredi 12 août, 14h, rendez-vous devant l’Office de Tourisme de Chaillol avec votre chaise longue, natte ou couverture et votre chapeau ! Durée : 1h environ, gratuit.

LE WANDERER Parmi les dernières œuvres de Franz Schubert, le Quintette pour deux violoncelles synthétise deux élans : l’art de la miniature et la maîtrise des larges architectures. Le Quintette ne se soustrait pas à la dramaturgie narrative des grands cycles de mélodies, dramaturgie accentuée par l’ajout d’un second violoncelle. Défait de tout argument littéraire visible, l’œuvre est traversée d’une constante poésie. Sans voix chantée, et par les seuls instruments, Schubert y traduit la nudité de la voix parlée et poursuit, par là, le mythe romantique du wanderer, voyageur qui ne cesse d’identifier les mouvements de son âme à ceux de la nature. Du Voyage d’Hiver (pour voix et piano) à la Wanderer Fantaisie (pour piano seul), de la miniature essentielle à la vaste fresque, Schubert

dévoile les tourments d’un être qui sacrifie la naïve contemplation à une vision tourmentée, et souvent morbide de l’existence. Au tournant du siècle, Schubert dépasse ainsi l’imposant modèle beethovénien qu’il admire tant et dont l’héritage restait encore à transcender. Vendredi 12 août, 21h Chaillol, Église du Hameau de Saint Michel

Peu après, Berlioz, Schumann ou Liszt développeront les grandes formes narratives aux programmes épiques, celles-là même qui traversent tout le XIXe siècle et dont les conséquences courent jusqu’à la définition wagnérienne de l’opéra. Sans doute, Schubert en avait posé l’essentiel des fondations.

F.M.

Olivia Hughes violon

Carole Petitdemange violon Caroline Donin alto Joëlle Martinez violoncelle Ingrid Schoenlaub violoncelle


© Michaël Dian

FRANZ SCHUBERT

QUINTETTE À CORDES EN UT MAJ. D. 956 Du prélude et fugue à la symphonie, à chaque genre ses chefs-d’oeuvre indépassables... Schubert marque de son sceau toutes les formations de la musique de chambre, du duo piano-chant jusqu’au quatuor à cordes. Il s’inscrit dans l’univers moins usité du quintette à cordes par une oeuvre météore, sans descendance, un sommet de la musique de chambre. Schubert compose son Quintette à cordes peu avant sa disparation, alors que son inspiration donne naissance à quelques-unes des plus grandes partitions de son temps (Les dernières symphonies, la Sonate pour piano en Si bémol majeur), ultime chef-d’oeuvre que Schubert dût se satisfaire de n’entendre que dans son esprit. En marge de l’héritage mozartien et loin de louer l’alto pour doublure instrumentale, Schubert enrichit le registre grave de la formation et double le violoncelle, instrument qui ne pouvait laisser indifférent l’humeur double et complexe du musicien. Le Wanderer errant s’incarne ainsi au coeur de ce timbre enrichi aux frontières de la voix humaine.


TRANSMETTRE Cette année, les ateliers ont fait peau neuve : initiation, perfectionnement, découverte... Il y en a pour tous ! Le nombre de places étant limité, pensez à vous inscrire au plus vite !

Tango argentin Découvrez le tango argentin à votre rythme dans le cadre d’un stage d’initiation proposé par Cathy et Fred Romero de l’académie de danse La Milonguita de Gap et profitez de la milonga qui aura lieu à l’issue du concert à Chaillol, dans le cadre de la soirée d’ouverture du festival (en première partie, un set spécial proposé par les musiciens). Dimanche 17 juillet, Le Fayore, Chaillol 1600 2 possibilités : de 10h à 12h et de 14h à 16h pour les gourmands, avec possibilité de pique-nique sur place Tarif : 25€ pour les 4h ou de 17h à 18h pour les aventureux pressés, entrée libre.

Eveil musical Au festival de Chaillol, les enfants ne sont pas en reste ! Le matin, pendant une semaine, un atelier d’éveil musical animé par Grégory Barrois, musicien-intervenant dans les écoles primaires du pays sisteronnais et du pays des Deux Buëch, chef de chœur dans le sud du département, propose une initiation ludique et intelligente au monde de la musique et aux instruments: chanter mais aussi jouer et sentir l’espace sonore avec son corps, écouter et s’écouter, découvrir le monde de la musique pour éveiller la sensibilité des plus jeunes. Du 25 au 29 juillet, 2 ateliers d’une heure proposés. Au choix : - 9h30, du lundi au jeudi, École communale de Chaillol (Chef-Lieu) - 11h du lundi au jeudi, École de Musique de St Bonnet-en-Champsaur Regroupement des 2 ateliers le vendredi à St Bonnet de 10h à 11h30 avec présentation des travaux aux parents à 11h30. Public concernés: enfants à partir de 4 ans, de 5 à 12 enfants par atelier Tarif : 25€ la semaine

percussions africaines (atelier d’initiation) Conduit par Kevin Bohn, passionné par les traditions orales latino-américaines et africaines, l’atelier d’initiation aux percussions africaines propose une plongée dans les paysages rythmiques de l’ouest de ce grand continent. Au-delà du plaisir de faire sonner un doun-doun africain, c’est un peu de la riche histoire de ces peuples qui est ainsi transmise. Vendredi 29 juillet : 18/20h et Samedi 30 juillet : 10/12h - 14/16h école communale de Chaillol (Chef-Lieu) Public concernés: débutants Tarif : 25€ les 2 jours Restitution auprès des stagiaires de Chaillol au Kaly le samedi à 18h30.

Percussions samba (perfectionnement) Conduit par Kevin Bohn, leader des batucadas Takalakata et Sambalyzée (enfants et ados), cet atelier propose un perfectionnement à l’instrumentarium afro-brésilien et l’apprentissage de morceaux de samba pour ressentir l’énergie du carnaval vous remonter jusque dans le ventre ! Samedi 6 et dimanche 7 août : 10/12h - 14/16h Public concerné: débutants avec une bonne base rythmique et avancés. À l’école communale de Chaillol Chef-Lieu. Tarif : 35€ les 2 jours. Restitution auprès des stagiaires de Chaillol au Kaly le dimanche à 18h30.


Chant choraL (RÉPERTOIRE D’AMÉRIQUE LATINE) Riche de plusieurs années d’initiation au chant choral, le festival de Chaillol 2011 propose aux choristes et chanteurs du département et d’ailleurs de pousser la découverte du répertoire pour chœur vers d’autres horizons, ceux de l’Amérique latine. Témoins de ce continent et de son histoire, des pièces de Guastavino, Villa-Lobos et Cererols (17ème siècle espagnol) seront travaillées à cette occasion. Ce voyage sera orchestré par JeanLuc Keck, chef de choeur de l’ensemble vocal Acanthe à Aubagne depuis 2003. Musicien attentif, il a suivi l’enseignement de Roland Hayrabedian, dans la classe de direction de chœur du CRR de Marseille. Du dimanche 31 juillet au mardi 2 août, tous les jours de 10 à 12h et de 16 à 18h. Tarif : 35€ pour les 3 jours. École communale de Chaillol (Chef-Lieu). Public : personnes ayant déjà une pratique chorale, pas nécessairement lecteurs, et personnes ayant une pratique vocale et désirant vivre l’expérience du travail de chœur. Minimum de participants: 4 par pupitre ( soprano, alto, ténor et basse). Les partitions et fichiers midi seront envoyés dès la clôture des inscriptions. Restitution : Les stagiaires présenteront le fruit de leur travail en première partie du concert de la Chorale du Champsaur Valgaudemar, le fruit de leur travail, le mardi 2 août, à 21h, Eglise du Hameau de Saint Michel.

Les sentiers de l’oreille

stage d’improvisation avec François Rossé Partir de soi, de son espace instrumental ou vocal, engager corps et esprit le plus naturellement dans chaque instant de son donné, communiquer avec l’autre et sculpter progressivement l’espace acoustique pour, un moment donné, aller à la rencontre de répertoires existants. Voilà comment François Rossé vous invite à voyager dans l’improvisation. Ces quelques séances n’apprendront pas à “improviser”, comme on n’apprend pas à jouer du violon en trois séances, mais à essaieront de placer la boussole vers des directions intéressantes à interroger. 2 matinées : lundi 8 et mardi 9 août, 10/13h. Public : adultes, pas de niveau instrumental requis, ouvert aux chanteurs. 10 à 15 personnes. À l’école communale de Chaillol Chef-Lieu. Tarif : 25€ les 2 matinées Restitution : les stagiaires interviendront aux côtés de François et Mixel à l’issue de leur concert du mardi 9 août à l’église du hameau de St Michel de Chaillol.

Atelier de lutherie (découverte & fabrication) Cet atelier est animé par Marc Rosenstiel, luthier à Rabou, meilleur ouvrier de France, spécialisé dans les violons, altos et violoncelles. C’est à vous ! Dimanche 31 juillet, de 15h à 17h, château de Montmaur. A partir de 10 ans, de 5 à 10 participants. Tarif : 5€

INFORMATIONS PRATIQUES Renseignements et inscriptions : Roberta GIULIO 04 92 50 13 90 ou par mail: ecc.lebocage.billetterie@gmail.com Pour toute question sur les démarches de médiation du festival Elise GUILLOTON 06 44 04 07 55 ou par mail: ecc.lebocage.communication@gmail.com


CONFÉRENCES L’improvisation et Bill Evans dans le jazz

animée par Claude Carrière Journaliste, producteur à France Musique, pianiste, Claude Carrière réalise de multiples rééditions phonographiques et collabore activement à La Maison du Duke et à l’Association Grands Formats. Il a été président de l’Académie du Jazz de 1993 à 2004. Accompagné de son ami Manuel Rocheman, il nous fera découvrir l’improvisation à travers l’écoute d’exemples de thèmes et variations (comme on en trouve dans le répertoire classique), de différentes structures de thèmes : le blues de 12 mesures, la chanson de 32 mesures… Il sera ensuite question de l’évolution du trio piano-contrebasse-batterie des débuts à nos jours, depuis Jess Stacy à Bill Evans, en passant par Ahmad Jamal, Oscar Peterson, Martial Solal. Dimanche 24 juillet, 18h, Chaillol, Église du Hameau de Saint-Michel, durée 1h30, entrée libre.

La lutherie, histoire et fabrication

animée par Marc Rosenstiel, luthier à Rabou (Hautes-Alpes), Meilleur Ouvrier de France Dimanche 31 juillet, 17h30, château de Montmaur, entrée libre. Pour dîner sur place avant le concert de Sabil, le parc du château vous est proposé. Pensez à amener votre panier pique-nique.

ON AIME, ON EN PARLE... RENCONTRES ARTISTIQUES DE CHAILLOL

(ART CONTEMPORAIN & NATURE) Depuis huit ans, les Rencontres Artistique de Chaillol proposent une exposition d’art contemporain dans l’église du hameau de Saint-Michel, de la mi-juin à la mi-juillet. Pour sa 9e édition, l’événement se prolonge tout l’été par des installations artistiques sur un sentier de 2 km au départ de l’église. La thématique 2011, « Forêt(s)-paysage vertical », vous invite à porter un nouveau regard sur le paysage qui vous entoure.

Renseignements auprès de la Communauté de Communes du Champsaur, au 04 92 50 78 87. Inscriptions aux ateliers sur le sentier au 04 92 50 48 19.

LA CHORALE DU CHAMPSAUR Valgaudemar (CHANT CHORAL) La chorale du Champsaur Valgaudemar réunit les choristes des deux vallées. Placés sous la direction de Dominique Togni, ils interprètent un répertoire éclectique, alternant musique profane et sacrée, traditionnelle ou de variétés. Mardi 2 août, 21h, Eglise du hameau de St Michel. Entrée libre dans la limite des places disponibles.

SATIN ROUGE

(CINÉCLUB)

un film de Raja Amari - 2002 - 1h40 - France/Tunisie - avec Hiam Abbass, Maher Kamoun, Hend El Fahem

Lilia, la quarantaine, élève seule sa fille adolescente Salma. Femme rangée, elle mène une vie sans éclat jusqu’à ce qu’elle entre dans un cabaret spécialisé dans la danse orientale. Ce film chatoyant et grave traite de la frustration née du devoir, du poids de la tradition et propose une ouverture aux autres par la musique et la danse. Vendredi 5 août, 21h, Cinéma de St Bonnet. Tarif : 5€. Suivi d’un débat avec l’auteur tunisienne M. Zetlaoui.

NO ME QUIERAS MATAR CORAZON (DANSE CONTEMPORAINE) L’Amour. Encore ?!... Après Nosotros (2007), la compagnie l’Un des Sens (Silvia Siriczman) présente à Chaillol sa dernière création, un duo sur les variations du rythme cardiaque... Lundi 8 août, 21h00, Église du Hameau de Saint-Michel, Spectacle tout public. Tarif unique: 8 €, gratuit pour les enfants, pas de prévente, billetterie sur place 30 min. avant la représentation.


RENCONTRES LITTÉRAIRES À livre ouvert Pour la deuxième année, Dina Dian propose, en parallèle aux concerts, un éclairage littéraire sur les liens invisibles qui relient les hommes d’ici et d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui. Cet été encore, elle déplace à Chaillol le café littéraire qu’elle organise toute l’année à Marseille pour nous faire découvrir cinq auteurs de son choix, en lien avec la programmation du festival. Durée : 1h - Entrée libre. Après chaque rencontre, repartez avec un ouvrage dédicacé grâce au partenariat avec la librairie gapençaise Au Coin des mots passants, partenaire du festival de Chaillol, nouvellement installée 15 rue Grenette. Presque toutes les rencontres littéraires se déroulent à l’Auberge de l’Ocanière à Chaillol village (au-dessus de la mairie et de La Poste) à 18h où vous pouvez faire le choix de rester dîner ensuite. Réservation auprès de Monique Belin au 04 92 50 48 35.

LES AUTEURS INVITÉS Alicia Dujovne Ortiz (ARGENTINE) - Jeudi 21 juillet, 18h, Auberge l’Ocanière. Dans Femme couleur tango, Alicia Dujovne Ortiz née à Buenos Aires, romancière et journaliste, retrace le parcours d’une jeune française, toulousaine, égérie du peintre Toulouse-Lautrec, qui découvre le tango dans les bordels de Buenos Aires. Bibliographie : Dora Maar, Anita, Eva Peron et sa dernière parution Le monologue de Tèrèsa, éd. Grasset.

Nicolas Gille et Max Alhau (FRANCE) - Mercredi 27 juillet, 18h, Auberge l’Ocanière. Nicolas Gille et Max Alhau, docteurs es-lettres, proposent une lecture à deux voix de poèmes de leurs recueils, poèmes au lyrisme discret qui interrogent notre rapport au monde et aux paysages. Bibliographies : de Nicolas Gille, Dans la main de l’aube, éd. Laporte et Riverains du silence, BdB éditions, illustrations de Brigitte Dusserre-Bresson, Cristal de l’ombre, Pensées volées, illustations de Motoko Tachikawa, Au fil des signes, illustrations de J.B. Colcher. de Max Alhau, D’asile en exil, Prix G. Perros, Sous le sceau du silence, Prix A. Artaud et A la nuit montante, éd. Voix d’encre. Gila Lustiger (ALLEMAGNE) - Dimanche 31 juillet, 18h, Auberge l’Ocanière. Dans son ouvrage Un bonheur insoupçonnable, Gila Lustiger, née à Francfort (Allemagne), travaillant et vivant en France depuis 1987, traite des relations entre générations, entre un vieux monsieur et un jeune garçon. Ce roman, qui se lit comme un conte, fourmille d’anecdotes, de maximes, de mots d’enfants, de dessins naïfs… Il nous parle d’une façon grave et légère du bonheur. Bibliographie : Nous sommes et Quel bonheur ! (Poche), Un bonheur insoupçonnable, éd. Stock

Monique Zetlaoui (TUNISIE) - Jeudi 4 août, 18h, Auberge l’Ocanière. Monique Zetlaoui est née à Tunis. Elle est historienne et journaliste. Dans Exquis promeneurs (éd. Actes Sud), un livre orné d’illustrations en aquarelle, elle fait voyager les fruits et les légumes, personnages vivants se déplaçant d’un pays à l’autre, d’une rive à l’autre et d’un imaginaire à l’autre. Bibliographie : Shalom India, éd. Imago, Ainsi vont les enfants de Zarathoustra, éd. Imago Séance dédicace le samedi 6 août, 12h, Librairie Au Coin des mots passants, Gap.


Association des amis du festival PLUS QU’EN SIMPLE SPECTACTEUR, VIVEZ L’ÉVÈNEMENT DE L’INTÉRIEUR ! REJOIGNEZ L’ÉQUIPE DES BÉNÉVOLES DU FESTIVAL DE CHAILLOL. Un festival, c’est aussi une équipe de bénévoles, fédération joyeuse d’enthousiasme et de volonté qui contribue, aux côtés de l’équipe d’organisation, à la réussite de l’événement. Comme tant d’autres festivals, celui de Chaillol vit de l’engagement généreux de nombreux bénévoles qui y consacrent du temps en accompagnant sa réalisation, avant et pendant l’édition. L’association des Amis du festival de Chaillol a été créée au printemps 2009 et se compose d’hommes et de femmes de tous horizons qui donnent un peu de leur temps et de leur bonne humeur pour être des relais d’information, diffuser les outils de communication, héberger les artistes et les accompagner à leur lieu de concert, faciliter l’accueil du public, proposer des moments d’échange et de convivialité... Pour un soir ou pour toujours, quel que soit votre connaissance de l’événement, votre familiarité avec le monde de la culture, vous pouvez intégrer l’équipe des bénévoles, découvrir l’envers du décor et partager de chaleureux moments d’humanité.

Pour nous rejoindre ou en savoir plus, adressez-vous à un membre de l’équipe, sur place, ou passez un petit coup de fil au 04 92 50 13 90.

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03/06/2011

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Mouvement, nouveau numéro juillet-septembre, 196 pages

9 € en kiosque et dans plus de 150 librairies en France, Suisse et Belgique depuis le 23 juin. Abonnez-vous (4 numéros par an, de nombreux cadeaux et avantages pour 33€). Retrouvez l'actualité de la création mise à jour chaque semaine sur www.mouvement.net

toute la culture

César

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dans la poche !

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mensuel de culture citoyenne partenaire du festival de Chaillol

Agenda César

à portée de main


Mécénat culturel DEVENEZ LE PARTENAIRE D’UN ÉVÈNEMENT CULTUREL D’ENVERGURE DE VOTRE TERRITOIRE. Depuis la loi du 1er août 2003, le festival de Chaillol a engagé une démarche réfléchie avec les entreprises partenaires du pays gapençais. Sensibles à ces deux valeurs ajoutées de l’art et de la sensibilité à l’art, à ce toujours plus d’humain et de partage qu’apporte la musique, dans tous ses styles et par les meilleurs interprètes, nos mécènes s’impliquent dans sa réception au cœur d’un territoire de montagne, en apportant un soutien financier ou en nature à la réalisation du festival.

Devenir mécène Qui ? Comment ? Ce que dit la loi. > Vous êtes une entreprise Tout don effectué par une entreprise donne droit à une réduction d’impôt égale à 60 % du montant du don effectué en numéraire, en compétence ou en nature, et retenu dans la limite de 0,5 p.mille du chiffre d’affaires hors taxe. En contrepartie de votre soutien, et en fonction de son montant, vous bénéficiez d’invitations et de tarifs préférentiels pour les concerts du festival, ainsi que d’une promotion de votre entreprise sur les supports de communication du festival.

> Vous êtes un particulier Tout don effectué par un particulier donne droit à une réduction d’impôt égale à 66% des sommes versées, retenues dans la limite annuelle de 20 % du revenu imposable. En contrepartie de votre soutien, vous bénéficiez du tarif réduit sur tous les concerts du festival. Vous recevez des informations régulières sur le festival et les concerts de la saison d’hiver.

Pour toute information complémentaire sur le mécénat, contactez Roger Dian, administrateur du festival de Chaillol au 06 37 13 37 83.

Entretien avec Anne Humbert Groupe LA POSTE, Déléguée auX relations territoriales

Pourquoi avoir choisi de soutenir le festival de Chaillol ? L’Espace Culturel de Chaillol est l’une des rares structures culturelles du département, sinon la seule, à s’être adaptée à la géographie et la démographie particulières des Hautes-Alpes. Elle propose des concerts de très grande qualité dans les villages les plus reculés. Soutenir son développement nous semble essentiel. La Poste, en tant que grande entreprise de proximité et aménageur de territoire considère que l’accès à la culture doit être un nouveau service offert aux populations. Les habitants de ces villages ne se doutent souvent pas que dans leur église, on peut partager autant de richesses, d’émotion, de bonheur tout simplement. En quoi consiste le soutien de La Poste ? Depuis 2008, nous apportons un soutien logistique à la diffusion de la communication du festival et des week-ends musicaux en proposant les affiches et programmes dans les 93 points de contact de La Poste des Hautes Alpes. Par ailleurs, l’information est diffusée auprès de tous les postiers de la région PACA, quel que soit leur métier (Banque, Enseigne, Courrier, Colis) grâce à notre revue interne. Plus récemment, deux élus du Buëch m’ont fait part de leur désir de proposer une offre culturelle de qualité dans leur village. Consciente que l’accès à la culture, tout autant que l’accès aux services, contribue à maintenir les populations sur un territoire, j’ai aussitôt pensé au festival de Chaillol et au travail de Michaël. Tout s’est passé très vite et deux concerts ont pu être programmés dans les vallées de la Méouge et de l’Oule, grâce à un soutien financier de la Délégation Régionale du groupe La Poste.


aujourd’hui plus que jamais, la maison GEBELIN affirme son rôle de mécène culturel en renouvelant son soutien au festival de Chaillol. Fondée en 1864, la maison Gebelin ouvre son premier magasin à la Rue Saint Ferréol à Marseille. Elle y restera 136 ans jusqu’au déménagement récent dans le magasin actuel. C’est aujourd’hui l’une des plus anciennes entreprises françaises du commerce d’instruments de musique encore en activité. Une activité qui n’a cessé d’évoluer, de s’adapter et de progresser depuis près d’un siècle et demi. 140 ans après l’ouverture de l’atelier d’Auguste Gebelin le magasin devenu Gebelin Planète Musique propose 2000 m2 de passion et d’émotion dédiés aux seuls instruments de musique et aux musiciens avec une passion, celle des instruments de musique pour servir ceux qui la font : les musiciens. Gebelin Planète Musique 27-29 boulevard Rabatau 13008 Marseille 04 91 32 31 31 www.gebelinmusique.com

Frédéric Gebelin et toute l’équipe de GEBELIN PLANÈTE MUSIQUE accompagnent le festival de Chaillol et les stages de musique depuis leur création, dans le cadre de la loi sur le mécénat culturel. En mettant à disposition cinq pianos à queue dont un Steinway de concert et onze pianos droits à l’intention des artistes et des stagiaires, Gebelin rend possible une aventure musicale exceptionnelle, faite de passion, d’engagement et d’exigence et qui dure déjà depuis presque vingt ans.


Le festival de Chaillol est subventionné par

Il reçoit le soutien de

Les collectivités locales qui soutiennent l’édition 2011

la communauté de communes du Valgaudemar, du Haut-Champsaur, le Musée Muséum de Gap, Chaillol, Aspres-lès-Corps, Bénévent, La Rochette, Laye, Molines-en-Champsaur, Montgardin, Montmaur, Saint-Bonnet, Saint-Léger-les-Mélèzes, Veynes.

En partenariat avec

Le festival est soutenu par les entreprises mècènes


Michaël Dian direction

Flore Escande administration

Élise Guilloton communication - médiation

Brigitte Escallier production

Roberta Giulio billetterie - communication

François Meïmoun rédaction

Alexandre Sauvaire coordination artistique des balades

Olivier Reiso régie générale

Frédéric Garnier Pierrick Fortoul technique

Pascal Colrat graphisme

Alexandre Chevillard photographie

Bruno Poiré webmastering

Pascal Perrot Urbain Kliemann accord pianos

Anne Gueudré Laurent Chailloux attachés de presse

LE CONSEIL D’administration

Miguel-Angel Estrella

pianiste, ambassadeur de bonne volonté d’Argentine à l’UNESCO, président d’honneur du festival de Chaillol

Marc Lourdaux président de l’association ECC - LeBocage

Roland Hayrabedian directeur musical de Musicatreize

Claudine Mayaudon administratrice de la Maîtrise des Bouches du Rhône

Hervé Cortot conseiller scientifique du Parc National des Écrins imprimé par

CCI - Marseille

Roger Dian professeur d’économie, trésorier de l’association Espace Musique Montagne

Daniel Bohn président de l’association des Amis du festival


Église de Rabou, 29 avril 2011 © Élise Guilloton


Quinze ans, quinze portraits Retour sur QUINZE années d’action culturelle en territoire de montagne Une exposition photographique d’Adrien Perrin. Spectateurs, administrateurs, artistes, élus, bénévoles... Adrien Perrin a réalisé une série de portraits, commande de l’Espace culturel de Chaillol dans le cadre d’un projet de collecte mené en partenariat avec le Centre de l’Oralité Alpine autour du caractère du festival de Chaillol, en vue de l’édition d’un livre à paraître à l’automne. Exposition présentée dans l’Église du Hameau de St Michel, à Chaillol, et accessible les soirs de concert uniquement.

ECC LEBOCAGE productions Espace Culturel de Chaillol

production, diffusion, action et médiation culturelle en territoire de montagne

www.lebocage.org direction Michaël Dian

Retrouvez-nous sur internet: le site www.festivaldechaillol.com le blog www.festivaldechaillol.over-blog.com


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