Inforevue 3-2014 FR

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AFFAIRES EN COURT

ONE SHOT

CO OPÉ R AT I O N T R A N S F R O N TA L I È R E

Arriéré historique résorbé BRUXELLES - Dans le cadre du Projet one shot – résorption de l’arriéré de formulaires A, la commissaire générale Catherine De Bolle et le commissaire divisionnaire Peter De Buysscher, directeur CGI et CGO a.i. ont rendu une visite éclair à la section traitement de l’information de la Direction de l’information policière opérationnelle (CGOT) de la police fédérale, et notamment aux dix inspecteurs venus en renfort pour affronter une montagne de documents en attente. Ce one-shot était un projet de courte durée (trois semaines) ayant pour objectif de résorber un arriéré historique dans le traitement de formulaires A à CGOT. Un vrai travail de bénédictins puisque de 5 000 à 8 000 formulaires A s’étaient accumulés. Vu l’urgence de la situation, il avait été décidé d’y affecter temporairement dix inspecteurs ayant tout juste achevé leur formation. Cette visite surprise a représenté un signal positif pour le groupe, ainsi qu’un encouragement à poursuivre le travail dans un climat agréable, de manière positive et avec professionnalisme. Cette tâche a aussi permis à ces nouveaux inspecteurs d’acquérir de l’expertise en matière de consultation de plusieurs banques de données, une connaissance de base des messages et des signalements internationaux et de se faire une idée de la coopération policière internationale par le biais d’Interpol, d’Europol, de Schengen et des officiers de liaison.

Marc Walravens CGOT

© Jos Balcaen

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UNE PREMIÈRE FORMATION

franco-belge à Roubaix f ROUBAIX – 24 juin 2014. C’est partant d’un cas réel d’intervention qui s’est mal passée qu’une vingtaine de policiers belges et français ont abordé la problématique de la poursuite transfrontalière. Le commandant Hervé Desailly, formateur à l’école de police de Roubaix et le commissaire divisionnaire Janvier Dewinter, du Centre de coopération policière et douanière de Tournai (CCPD) ont ainsi pu analyser ce cas d’école et relever méthodiquement tous les fusibles qui n’ont pas fonctionné. Différents traités internationaux ont aussi été clarifiés au regard des lois belges et françaises. Le commissaire Bertrand Cilor, de la zone de police de Leuze/Beloeil, s’est montré très satisfait de cette journée de formation et compte bien rappeler à son personnel les bases légales de la poursuite transfrontalière : “La frontière française n’est finalement qu’à une quinzaine de minutes notre zone. Il est donc essentiel que nos policiers en interventions sachent clairement ce qui leur est permis si d’aventure une poursuite les amenait outre Quiévrain.”

© CGOT

La journée s’est clôturée par une intervention de Didier Montchamp, préfet délégué défense et sécurité de la région Nord. Ce dernier a tenu à souligner la nécessité de former les policiers, qu’ils soient belges ou français, au ‘mode d’emploi’ transfrontalier. “Cette formation procurera, à tous ceux qui la suivront, une mallette commune du travail policier en zone frontalière’ a-t-il déclaré, avant d’ajouter que “les textes légaux de chacun des deux pays doivent être clarifiés afin que le policier de terrain sache clairement ce qui lui est permis de faire et où s’arrêtent ses compétences lorsqu’il y a franchissement de la frontière”. Plusieurs formations seront encore planifiées, tant à Roubaix qu’à Jurbise, au sein de l’académie de police. Le préfet délégué a terminé sont intervention en soulignant le rôle d’appui essentiel fourni par le Centre de Coopération policière et douanière (CCPD) de Tournai, un acteur-clé dans la coopération transfrontalière. J.B

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