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Revue de la Fédération des Détaillants en Chaussures de France Avril 2011 - numéro 7

Présenter la profession aux autorités de tutelle Mesdames, Messieurs, chers collègues, Vous savez que ma motivation, ainsi que celle de mes collègues, membres du bureau et du conseil fédéral, est constante. Toute action, tout engagement est notre mission de tous les jours. A ceux qui disent que nous ne faisons rien ou pas assez, je pense les comprendre parce que peut-être ne sont ils pas adhérents ou manquent-ils de temps pour consulter notre site internet (www.chaussure.org) ou ne lisent pas nos publications. C’est regrettable! Si tel est le cas, je leur demande de prendre quelques minutes pour nous contacter et venir nous rejoindre. Car nous avons besoin plus que jamais d’énergie, plus particulièrement de vos énergies, de vos avis et de votre engagement. Venez nous rencontrer sur les différents salons professionnels nationaux où nous sommes présents, appelez-nous ou adressez-nous, via le site internet, vos avis. Pour illustrer ces propos, comme exemple, je vais vous raconter mon dernier rendez-vous à Bercy avec le chef de cabinet de Frédéric Lefebvre, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, en charge du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme, des Services, des Professions libérales et de la Consommation. Dans le cadre de ma mission de président de la FDCF, comme il est d’usage après chaque remaniement ministériel, j’ai présenté à nouveau auprès de nos autorités de tutelle notre profession, ses caractéristiques, son rôle sociétal et social, ses innovations, et exprimé nos craintes et nos espoirs.

Notr e Ass embl ée Gén éral e aura lieu les 5/6 juin 2011 à La Palm yre (17) Plus de détails page 7

Suite page 2 Jean-Pierre FABRE, Président.

Sommaire 3 De quoi on semelle ? 5 La Fédération à votre écoute 6 Tableaux des charges sociales et indices 7 L’Assemblée Générale du 6 juin 2011 8 Évolution des ventes sur Internet Petites annonces

Notre site internet : www.chaussure.org connaît une fréquentation de plus en plus forte. Il est passé à 47 visites/jour avec une moyenne de consultation de 5 pages, soit + de 30 % de fréquentation en trois mois. La consultation des documents téléchargeables concerne en premier lieu la réglementation et les contrats de travail. Ce sont les principales requêtes faites par nos adhérents. Aussi avons-nous décidé d'enrichir cette rubrique afin qu’elle soit la plus complète possible. Il faut dire que question réglementation, le travail est sans fin ! Vous trouverez donc en bas de notre page d'accueil les dernières nouveautés dans ce domaine. N'oubliez pas de nous faire part de vos remarques et de poser vos questions dans la rubrique « foire aux questions ».

Jean-Pierre GONET, détaillant à Montpellier.

www.chaussure.org


Présenter la profession aux autorités de tutelle Suite de la première page Tout d’abord, j’ai évoqué une fiscalité sans cesse grandissante : Taxe Locale sur la Publicité Extérieure (TLPE) accompagnée de la Contribution Economique Territoriale (CET - remplaçante de la taxe professionnelle) composée de la Contribution Foncière sur les Entreprises (CFE - qui reprend une grande partie des dispositions applicables à la taxe professionnelle) et la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE qui remplace la cotisation minimale de la taxe professionnelle). Cette dernière, la CVAE, est déterminée en fonction du chiffre d'affaires réalisé et de la valeur ajoutée produite (salaires, …) au cours de l'année d'imposition, ou au cours du dernier exercice de douze mois clos. La CFE est assise sur la valeur locative des biens passibles de la taxe foncière sur les propriétés bâties (locaux commerciaux et surfaces vitrines, ...). Par conséquent, d’une part, une revalorisation de la valeur locative prend comme référence ces taxes locales et crée des charges supplémentaires. De l’autre côté, la marge commerciale s’érode de plus en plus du fait d’une concurrence agressive, déréglementée et non régulée avec les soldes flottants, le déstockage, les promotions tous azimuts et les ventes sur le Net. Nous ne pouvons subir plus longtemps une croissance des prélèvements obligatoires supérieure à l’évolution du chiffre d’affaires et à une baisse des marges. Comment peut-on créer de l’emploi non délocalisé dans ces conditions ? Comment peut-on jouer notre rôle social ? Comment peut-on créer la vie dans nos centres-villes ou nos quartiers et, en parallèle, subir des ventes anarchiques sous forme de soldes, promotions et via les sites de vente en ligne qui nous concurrencent en direct avec nos marques privilégiées ? A ces problématiques, j’ai rappelé la réglementation relative aux modalités de paiement à 45 jours fin de mois (loi dite LME 2008). L’accord dérogatoire signé en février 2009 arrive à terme au 31/12/2011. Les conséquences de cette loi vont être désastreuses pour notre profession. Les pouvoirs publics veulent, d’une part, maintenir le commerce de proximité et sa diversité, d’autre part, ils ne nous en laissent pas les moyens. *** Voilà, en quelques lignes, les graves problèmes dont j’ai fait part au chef de cabinet. Il m’a assuré de sa prise de conscience, autant sur l’aspect des modalités de paiement que des ventes en ligne sur le Net. Affaire à suivre ! Pour ne pas être que désobligeant, je lui ai fait part également des initiatives et outils que notre fédération met à disposition de ses adhérents autant pour dynamiser nos entreprises que motiver nos équipes de vente. Pour démontrer la force de la profession, une identité forte a été mise en place au travers le label « chausseur certifié» sur tout le territoire national, garant et gage de qualité des services offerts par le professionnel du « savoir chausser». Cette démarche a été lancée en 2007 et a pour but de répondre aux exigences du marché. La dynamique est lancée avec comme objectif 2011/2012 la certification de 100 points de vente. En deux mois, l’organisme « certificateur » a labellisé 11 magasins. A ce titre, nous saluons et remercions pour leur soutien le Groupement « ANWR-GARANT » et plus particulièrement son directeur opérationnel, Monsieur Francis Palombi, qui a très vite perçu l’intérêt de cette démar-

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che et incite vivement tous les adhérents du groupement à faire certifier leur(s) point(s) de vente. En devenant chausseur certifié, vous faites bénéficier à vos clients de l’assurance d’un accueil de qualité, de la compétence de l’équipe de vente formée en continue par des professionnels de la chaussure et d’une gamme étendue de produits rigoureusement sélectionnés. C’est une valeur ajoutée et une valorisation du point de vente. A propos de la qualité de nos équipes de vente, plus de 1 200 vendeurs ont participé en 2010 aux modules de formation continue mis en place en partenariat avec la commission paritaire - FCPNC - au tarif très avantageux de 20 euros par candidat et par formation. N’oublions pas : le professionnel doit avoir une parfaite connaissance du produit commercialisé et savoir conseiller le client au plus près de ses aspirations et attentes. Maintenant, la Certification de Qualification Professionnelle adaptée à notre profession a été créée sous la forme d’un contrat de professionnalisation, dans le but d’obtenir une formation qualifiante et certifiante reconnue par la branche de notre savoir-faire du métier de chausseur. Cette formation n’existait pas auparavant, seules des formations généralistes existaient. Le Certificat de Qualification Professionnel (CQP) Vendeur-Expert(e) est la première reconnaissance officielle par l’Education Nationale pour les métiers de la vente dans le domaine de l’équipement de la personne. Il s’agit d’une formation par alternance, associant formation théorique et pratique en centre et acquisition de savoir-faire en magasin. Le but de cette initiative est de valoriser notre métier, d’attirer des jeunes dans la profession en renouvelant nos équipes de ventes par un sang neuf ! *** Ne souhaitant pas uniquement revendiquer, voici en quelques mots la présentation que j’ai voulu mettre en exergue auprès de mon interlocuteur : notre volonté d’exister dans le paysage économique afin de démontrer le dynamisme de notre profession en maintenant sa part de marché, et que cette dernière n’est pas en déliquescence. Bien au contraire, nous sommes porteurs de projets et d’espoir. Nous avons les éléments pour faire face à cette offensive des grandes enseignes et surtout des sites marchands en ligne. Nous nous opposons à ces « miroirs aux alouettes ». A ces mots : pragmatisme, conseil, compétence et savoir-faire, en un mot : professionnalisme, fédérons-nous ! En conclusion, je vous dirai franchement et honnêtement que notre avenir est entre nos mains, vos mains. Nous vous avons préparé des outils, à vous de les utiliser. Mais personne ne le fera à votre place. Nous sommes dans une nouvelle ère commerciale plus agressive qui demande plus de rigueur, avec des nouveaux rapports de force et des nouvelles normes. Nous possédons le fondamental qu’il ne faut pas trop tarder à mettre en valeur : c’est le rapport humain. Jean-Pierre FABRE, Président


De quoi on semelle ? C’est quoi ça, la nostalgie ? Jules : Souvent tu me dis : « de mon temps, à l’époque ». C’est quoi ça ? Moi : De la nostalgie ! Jules : C’est quoi ça ? Moi : Une population qui est à la retraite ! Bientôt, vous les jeunes, vous vous créerez votre nostalgie. Car il faut avoir « de la bouteille » pour être nostalgiAlain Corassant que. C’est vouloir être à votre place et rester jeune. C’est difficile d’avouer que l’on a vécu et que l’on est moins reconnu. Jules : Donne-moi un exemple ? Moi : Pour toi qui es dans la chaussure, « les représentants de mon temps » c’était autre chose ; ils venaient dans notre province reculée pour nous présenter leur collection. C’étaient des « M(O)nsieur », toujours la cravate, la belle voiture, les hôtels et les restaurants. C’étaient les achats des collections plus le rêve. On les voyait tous les six mois. Pour importer les chaussures il fallait payer des taxes spéciales et être reconnu comme importateur vis-à-vis du fisc. On les sollicitait lors de notre venue à la Semaine du Cuir à Paris. Cette exposition durait une semaine et pas trois jours comme maintenant. Eh oui ! maintenant les expositions durent trois jours et dès 12 h, le troisième jour, déjà des exposants sont partis vers d’autres

expositions qui, elles aussi, durent presque trois jours... Ces Messieurs présentaient leurs collections dans des marmottes c’est le nom donné aux valises de collections. Chaque pied de chaussure était disposé dans une petite case protégée par un tissu de moleskine, tel un bijou que l’on découvrait au fur et à mesure de la présentation. Il est vrai que, maintenant, ils n’ont plus de « marmottes » mais des sacs en toile où les chaussures sont en vrac, sauf certains qui respectent leur métier en présentant leur collection dans des valises adaptées. De plus, ils avaient des Une marmotte de représentant. carnets de douanes ATA qu’il fallait viser aux douanes. Le nombre de pieds était comptabilisé et une valeur était inscrite. Ou bien les pieds étaient perforés au niveau de la semelle pour ne pas être commercialisables. Ce n’était pas non plus comme maintenant. « A l’époque » on choisissait les pointures souhaitées et non pas des cartons tout préparés avec un choix de 10 paires, 12 paires ou 14 paires. Car si l’on désirait deux 36, avant on les commandait, maintenant il faut commander 2 cartons car « un jeune penseur du marketing » a établi une grille des pointures « idéales », non pas pour mon secteur mais selon lui…

Les VRP, ces seigneurs d’antan

Un show-room.

« De mon temps » on avait un plan d’achat. On relevait les paires vendues par rapport aux paires achetées et l’on préparait sa commande par articles, hauteurs de talon et couleur, afin de passer ses commandes en calculant le montant pour ne pas dépasser le prévisionnel. On payait à date car on respectait son fournisseur, son représentant et sa parole. Tout était basé sur le respect. Le représentant vendait une marque à un détaillant dans une ville, on ne parlait pas de refus de vente, de vente séquentielle ou sectorielle, mais d’exclusivité respectée ; pour les grandes villes bien sûr, différents détaillants achetaient une marque, mais chacun ses modèles. Le journal du Détaillant - Avril 2011 - 3


Ce VRP était un Voyageur Représentant Placier qui pouvait vendre sa carte et sa clientèle à un autre VRP. Il avait une carte d’identité bleue qu’il allait chercher à la mairie chaque année contre les attestations de ses employeurs prouvant qu’il était leur VRP et une attestation de sa caisse d’affiliation d’IRPVRP attestant de sa fonction et de ses cotisations réglées. Fiscalement, il déduisait 30 % de ses impôts pour les frais de route, d’hôtel, de vêtements ; il avait un statut différent des autres. Un bureau dans les mairies groupait les VRP, les forains et les marchands des quatre saisons. Les marchands des quatre saisons n’existent plus, ils font partie de « mon époque » comme les « vitriers ». Ces VRP allaient à l’usine avec leur plan de collection, demandant des articles bien précis selon leurs clients. Une employée essayait les pieds réalisés pour voir le « chaussant » afin d’apporter des modifications pour le « chaussage » - encore un mot ancien. Maintenant un « vendeur exclusif » doté d’une voiture de société, avec des minis-frais pour ses déplacements, visite des prospects pour vendre des cartons de chaussures tout prêts… non pardon, pas de chaussures… mais d’« articles chaussants » fabriqués dans les pays de l’Est, en Asie, en Inde ou ailleurs.

Une race en voie de disparition Tous se tutoient, tous sont copains, les uns achètent des prix et les autres vendent des remises associées avec des marques. Ils se ressemblent tous avec le même look. On ne parle plus de qualité, de service, d’usure de la chaussure, de cuir et encore moins de la technique. Tu te rends compte que dans une collection on voyait des décolle-

tés de conception différente, certains avec un chaussant spécial et un usage précis. Maintenant ces vendeurs n’en connaissent plus l’existence. Jules : Mais arrête de me dire sans arrêt « de mon temps » ! Essaye d’être positif ! Moi : C’est vrai, mais tellement de choses ont changé. Les frais de route sont importants, les radars veillent. Il est impossible de stationner, tout est piéton. Les tournées (temps passé par le vendeur sur la route) sont très courtes car les chaussures étant produites dans de lointaines contrées, les commandes doivent rentrer très tôt. Jules : Si j’ai bien compris les VRP « de ton temps » étaient sympas, ils visitaient régulièrement leurs clients et respectaient aussi bien leurs clients que leurs fabricants. Les « nouveaux commerciaux » ne se déplacent qu’en expositions et en show-room. C’est au client de venir à eux. Les bons de commande sont électroniques, plus de papier, la logistique fait le reste. Leurs entreprises vendent sur Internet l’article que le détaillant n’a pas encore reçu en boutique à - 50 % ou -70 %. On ne parle plus d’exclusivité mais de ventes séquentielles. Les acteurs de cette profession ont du mal à cohabiter, car cette profession se restructure. Mais attention, protège ce commercial que tu côtoies et qui s’occupe encore de toi car bientôt il n’y en aura plus ! Le détaillant fera ses achats sur Internet, il commandera des packs prêts à l’avance, ce ne sera plus un carton du modèle X mais une déclinaison préparée à l’avance de 15 ou 20 modèles dans les coloris décidés par « le bureau de style ». Et tu achèteras un « package ».

Demain, la nostalgie… Vous cherchez tous « des chaussures de bonne qualité avec une bonne marge et en plus à la mode » : c’est ce que j’entends en permanence. On n’entend pas beaucoup parler français hors des expositions GDS, Bread and Better et Micam. On trouve ces chaussures à Sao Paulo comme à Shanghai, pour ne parler que des expositions les plus connues. Mais il y a peu de Français qui y vont car il faut acheter à plusieurs, prendre des risques financiers, des risques de livraison, faire des erreurs. Ces époques paradisiaques je les ai connues « de mon temps ». Maintenant tu doutes, mais tu es en train de connaître ces années qui deviendront plus tard tes années de nostalgie. Dans le marché européen de la chaussure c’est la France qui se porte encore le mieux.

Alain CORASSANT Expert près la cour d’Appel de Paris en Chaussures Expert EXPERTEX Membre des Experts Européens AEXA Assesseur près la Commission de Conciliation et Expertises Douanière Membre de UITIC Salon MICAM.

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Votre Fédération est à votre écoute pour vous aider à résoudre tous les problèmes que vous pourriez rencontrer

Mme Christine Bochet Desagneaux vous renseignera sur : - Les baux commerciaux - Les litiges fournisseurs - La réglementation des soldes, fins de série, liquidations, promotions, rabais, déstockage - Ouvertures dominicales - Les problèmes de concurrence (DGCCRF) Mlle Sylvie AFONSO vous renseignera sur : - Les litiges avec le personnel - Les procédures de licenciement - Les rémunérations (congés payés, journée de solidarité, jours fériés, travail du dimanche) - La formation professionSylvie Afonso. nelle (DIF) - L’application de la convention collective et de la nouvelle loi LME - La certification - Le régime de prévoyance Les dossiers les plus litigieux sont adressés à : - Maître LAPALUS concernant les problèmes du droit du travail - à Maître BOMSEL pour les problèmes du droit des affaires - à M. Alain CORASSANT (Expert près la Cour d’Appel de Paris) pour les problèmes relatifs à la gestion des stocks et aux douanes. Vous nous sollicitez régulièrement afin d’avoir des conseils en matière juridique et sociale pour des problèmes que vous rencontrez. Vous trouverez ci-dessous les questions les plus fréquentes auxquelles nous vous apportons les réponses de notre avocat Maître Hugues LAPALUS, du Cabinet Barthélémy, spécialiste du droit du travail. Pouvez-vous me confirmer que lors d’un licenciement les droits acquis par le DIF sont perdus et est-on dans l’obligation d’informer le salarié des heures acquises ? Lors d'un licenciement, le salarié dispose de la faculté de deman-

der à utiliser son DIF; la demande est obligatoirement acceptée par l'employeur sous réserve que cette demande ait été faite au plus tard à l'expiration du préavis (l'action de formation pouvant se faire en dehors de la période de préavis). Cela résulte des dispositions de l'article L6323-17 du code du travail. Si le salarié ne fait pas de demande à l'intérieur de son délai de préavis ses droits à DIF sont perdus (étant précisé qu'en ce moment se discute un projet de loi qui prévoirait le maintien des droits au profit du salarié licencié). Un salarié à temps partiel peut-il effectuer des heures supplémentaires ? La convention collective ne permet pas d'aller jusqu'au tiers de l'horaire contractuel en heures complémentaires (si l'accord de branche sur la RTT a prévu cette possibilité, le ministre a refusé d'étendre cette disposition de l'accord qui est donc inapplicable). En conséquence, il n'est pas possible pour un salarié à temps partiel de dépasser les 10 % en heures complémentaires. Si par impossible ces 10 % sont dépassés, il convient alors de rémunérer les heures en dépassement majorées de 25 %. Pouvez-vous nous décrire exactement ce qu’est le droit disciplinaire ? Le pouvoir disciplinaire, corollaire du pouvoir de direction, est le pouvoir reconnu à l’employeur de sanctionner des comportements ou des actes considérés comme fautifs de salariés placés sous sa subordination. Le droit disciplinaire s’applique dans tous les cas où s’établit une relation contractuelle régie par le droit privé, quels que soient le type de l’entreprise ou de l’établissement où s’effectue la relation de travail, son activité et sa situation (redressement ou liquidation judiciaire, etc.). Il concerne toutes les entreprises, sans condition d’effectif, quels que soient le statut et l’ancienneté du salarié, même s’il est en période d’essai. Il est soumis dans tous les cas au pouvoir disciplinaire de l’employeur. Les dispositions du code du travail relatives au droit du disciplinaire, qui donnent une définition générale des sanctions et instituent une procédure disciplinaire, déterminent les limites du pouvoir disciplinaire de l’employeur. Elles ont une fonction protectrice.

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Assemblée Générale du 6 juin 2011 Dimanche 5 juin : de 14 à 16 h, accueil des participants Après-midi libre : plage ou visite du remarquable zoo de La Palmyre Vers 19 h : apéritif puis dîner à thème suivi d’un spectacle CLUB MED Lundi 6 juin : 9h00 Assemblée générale & débat sur les sujets d’actualité Thalasso pour les accompagnants 13 h Déjeuner buffet CLUB MED puis retour TGV Aller : PARIS à 10h45 - LA ROCHELLE à 13h30 - puis 45’ de minibus Retour : Minibus à 15h00 de LA PALMYRE - LA ROCHELLE à 17h08 - PARIS à 20h20 (horaires indicatifs). Prix 295 € en couple - 185 € par personne. Pour 1 nuit, 2 repas, navette. Sans le transport TGV.

Renseignements et réservation à notre bureau à Paris.

Plus d’infos au : 01 42 06 79 30 Ordre du jour de l’A.G. - Rapport moral et financier - Débat sur : les soldes flottants à date fixe - L’échéance des 45 jours des délais de paiement en 2012 à retarder - Les respect des prix de vente conseillés sur internet - Il sera fait le point sur les différentes actions passées et à venir de la FDCF. Le Président rendra compte des rendez-vous et discussions avec les chefs de cabinets de Bercy ainsi que le Ministre du Commerce. - Questions diverses.

Le Club Med La Palmyre, près de Royan, où se déroulera l’Assemblée Générale.

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Evolution des ventes de chaussures sur Internet Alors qu’un troisième gros distributeur lance une campagne de publicité à grande échelle à la télévision, les opérations de déstockage continuent à se multiplier. Pour le premier trimestre 2011, nous avons enregistré environ 750 ventes privées sur une trentaine de sites dédiés (les plus gros étant vente-privee.com,brandalley.fr, fashionShopping.com, …). Pour comparer, les chiffres correspondant aux premiers trimestres précédents étaient de 338 en 2010, 146 en 2009, 85 en 2008, 36 en 2007, 10 en 2006. Toutes ces propositions ont créé une offre Internet impressionnante pour les consommateurs, surtout si on ajoute : • Les opérations de déstockages journalières ci-dessus avec des prix barrés • L’offre des « pure players » (Sarenza, Spartoo et maintenant Zalando) avec d’énormes moyens publicitaires, des stocks pléthoriques, une politique de rabais à tout va. • L’offre de gros détaillants qui sont partis plus ou moins tôt avec des sites qui fonctionnent plutôt bien, souvent avec un personnel dédié qui ne s’occupe que des mises à jour et des expéditions. L’investissement approche celui d’une boutique, le chiffre d’affaires aussi (Il faut noter que sur ce point, l’offre des succursalistes n’est guerre performante). • L’offre bien « léchée » mais plus modeste, souvent sur des

niches, de détaillants qui souhaitent être sur le Net avec un investissement modeste. Je constate un certain tassement : les opérations de déstockages jusqu’à l’année dernière étaient relativement courtes, entre 2 et 5 jours, et rapidement de nombreuses références étaient indiquées comme épuisées. Depuis cette année, on constate que les mêmes produits d’une marque sont proposés lors de 2 ou 3 opérations identiques dans le même mois, sur le même site ou sur des sites différents et pas toujours au même prix. Autre nouveauté : les sites organisent des mini braderies avec des fins de séries de plusieurs opérations regroupées en une et proposant cette fois des pointures disparates (comme de vraies fins de séries) et des prix vraiment bradés (60 à 80 % du prix de référence). Est-ce que le marché arrive à une certaine maturité ? On peut se poser la question et surtout constater que le ticket d’entrée pour se faire une place sur Internet est de plus en plus élevé. Si on prend les résultats Google comme critère de réussite, Sarenza-Spartoo-Zalando occupent le haut de la première page. Les gros indépendants arrivent ensuite. Les succursalistes occupent la seconde page (Eram, Bata, Desmazières,…) et les détaillants la troisième et les suivantes. Est-ce un reflet des résultats ?

Philippe DAQUAI Détaillant à Soissons

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