Car & Bus Magazine - mai 2017

MAGAZINE FBAA I NO. 731 I MAI 2017

Réception de printemps La FBAA est préparée pour l’année 2020 SectEUr

ENTREPRENARIAT

Busworld

BON DéMARRAGE POUR LE BUS-BUREAU

Les exploitants commandent leurs premiers e-bus

test Temsa Maraton

Des solutions intelligentes pour la ville.

Les autobus urbains de MAN sont plus économiques et plus écologiques. À Bruxelles, Madrid ou Munich, partout dans le monde, les villes font face aux mêmes défis. Le trafic routier s’intensifie.

Et avec lui, les charges qui pèsent sur les personnes et l’environnement s’accroissent. Propulsion au gaz naturel, hybride ou au diesel respectueux de l’environnement : notre vaste gamme de produits propose des solutions intelligentes pour les villes. En effet, les autobus urbains de MAN réduisent durablement la consommation énergétique, la pollution et les émissions de bruits. Ils contribuent ainsi à rendre les villes de la planète plus calmes et plus propres.

Un coup d’oeil sur le contenu

ENTREPRENARIAT SECTEUR

Réception de printemps: 8 entrepreneurs gagnent des prix

Les exploitants commandent leurs premiers E-bus

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38 SECTEUR

Bon démarrage pour le bus-bureau

28 BUSWORLD

Test Temsa Maraton

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DESTINATIONS

Parcs à thème en Belgique

RédactiON: FBAA - Dobbelenberg, Av. de la Métrologie 8 BE-1130 Bruxelles T 02 245 35 70 - F 02 245 20 50 E-mail: magazine@fbaa.be

www.fbaa.be MAGAZINE BIMESTRIEL pour le transport en commun et le tourisme en groupe par la route Organe officiel de la Fédération Belge des exploitants d’Autobus et d’Autocar (F.B.A.A.)

Rédacteur en chef: Kim TAYLOR Coordination: Jean-Pierre SCHOUKENS jps@busworld.org secrétariat: Annelies VERSLYPE Collaborateurs: Nick Claeskens, David DUPUIS, Jos HAAS, Daniël STEEVENS, Geert VAN LIERDE

Publicité: Informations et tarifs sur simple demande: FBAA - T 02 245 35 70 E-mail: magazine@fbaa.be Rédaction et abonnements: 6 numéros par an. - Souscription d’un abonnement à tout moment de l’année. 50 euros en Belgique - 70 euros à l’étranger.

Prix TVA, frais d’envoi compris.

Les articles publiés n’engagent que la responsabilité de leur auteur. Les annonceurs sont seuls responsables de leurs textes. Éditeur responsable: Patrick WESTELINCK - FBAA Dobbelenberg, Av. de la Métrologie 8, BE-1130 Bruxelles Prépress et réalisation: Ally graph-x - www.ally.be

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Le recyclage ? Chez nous, ça roule !

Nous demandons à un collecteur agréé de reprendre nos huiles usagées.

Les huiles usagées sont des déchets dangereux. C’est pourquoi il existe des règles strictes pour leur stockage, leur transport et leur traitement. Ce n’est que si vos huiles usagées sont collectées selon les procédures prescrites par l’OWD, BE ou l’OVAM qu’elles seront recyclées dans le respect de l’environnement. Faites appel à un collecteur agréé pour reprendre vos huiles usagées. Et tout roulera bien dans votre entreprise de transport.

ASTUCE : de petites quantités d’huiles usagées peuvent donner droit à des compensations forfaitaires.

Découvrez tous les détails sur www.valorlub.be

D’ABORD LUBRIFIER, PUIS RECYCLER

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EDITORIAL

Pris de vitesse ?

30 km/h aux abords des écoles, 50 km/h en ville et désormais également 70 km/h sur les routes régionales, à tout le moins en Flandre. En tant que professionnels du transport collectif et en tant que citoyens, nous pouvons certainement (apprendre à) nous en accommoder. Ralentir un peu dans la vie, ce n’est d’ailleurs pas si mal. Tout va en effet tellement vite, surtout lorsque l’on prend un peu d’âge.

Mais parlons un petit peu d’autres vitesses. La vitesse de l’évolution technologique, la vitesse de la réglementation, la vitesse de l’ambition politique,… opposées à la vitesse de la réalité. C’est à ce moment-là que le manque de synchronisation et de coordination devient frappant.

Les moteurs diesel ont évolué à une telle vitesse! Il y a à peine un peu plus de vingt ans entre l’Euro 1 et l’Euro 6. Les dernières phases de cette évolution ont même chaque fois moins de cinq ans.

Quant aux zones de basse émission, elles poussent comme des champignons! Anvers s’est empressée de vouloir purifier son air (ou l’air portuaire) et ça marche. Enfin, les caméras, les courriers et les amendes font parfaitement leur effet. Et donc, d’autres villes et communes veulent lui emboîter rapidement le pas. Sans aucune limitation de vitesse, et donc sans la moindre gestion coordonnée. Bien entendu, on ne peut pas attendre vingt ans, et les véhicules répondant à la norme Euro 1 doivent disparaître rapidement.

Bruxelles, qui n’est donc plus la première à prendre des mesures, veut que les choses aillent plus vite encore.

Mais est-il possible d’aller encore plus vite? Certainement, parce que le moteur électrique est tout de même LA solution idéale aux problèmes du CO2, du NoX et des particules fines, qui sont cloués au pilori! Et cela dans des environnements où aucune limitation de vitesse n’est imposée aux ports, à l’industrie,… Non, parce qu’eux, on ne les voit pas circuler et on ne peut donc pas mesurer leur vitesse.

D’un point de vue politique, montrer à l’électeur la voie vers le zéro, que ce soit en termes d’émissions, de tolérance,… est certainement à la mode. Bref, c’est la voie vers une ‘zero impact society’. Nous en avons tous entendu parler.

Et oui, en tant que citoyen, nous comprenons pleinement ces initiatives. Laissons les ‘Trumpistes’ jouer les climatosceptiques.

La politique communale ne veut pas être en reste. La voiture doit sortir de la ville. L’entrée en vigueur des plans de mobilité doit être accélérée. Les parkings sont sacrifiés. Les

gens n’ont qu’à venir à pied. À l’instar de ces 70 bambins qui sont venus à Gand pour visiter l’opéra. L’administration communale n’a pas voulu les entendre. Ils n’avaient qu’à se garer en dehors de la ville avec leur autocar et parcourir tous deux kilomètres à pied. Le directeur n’était pas enthousiaste à l’idée de devoir emprunter le chemin qui longe la Lys, et qui n’est même pas balisé, avec ces chérubins. Il a donc annulé.

On en oublierait presque un autre objectif important des pouvoirs publics. La vitesse zéro de la mobilité. Il suffit pour cela d’imposer des mesures (trop) rapides au transport collectif, comme on veut le faire avec la voiture individuelle.

Ces autobus et ces autocars ne doivent tout de même pas penser qu’ils peuvent être différents. Ils roulent en effet aussi sur nos routes. Du moins lorsqu’ils ne sont pas à l’arrêt, tout comme la voiture. Non! Ces exploitants n’ont qu’à acheter des véhicules électriques, éviter de pénétrer dans les villes, ne plus trouver de parking et contribuer au système de péage routier. Et de préférence avec leurs 7.000 véhicules simultanément.

La réalité économique, financière et contractuelle imposant une durée de vie de quinze ans à ces véhicules constitue un problème de vitesse que l’on ne voit pas rouler. Et comme l’illusion écologique est également imprégnée dans le transport collectif, LA réponse à l’infarctus de la mobilité, n’est pas davantage mesurable. Il suffit de le demander au Bureau du Plan. Ses modèles ne sont pas assez rapides pour cela.

C’est simple, disent les responsables politiques. Le pollueur paye, le ‘causeur de file’ paye! Mais ce faisant, ils oublient que le passager ne s’attend vraiment pas à une augmentation du prix de son ticket de bus ou de son trajet en autocar.

Les passagers sont donc pris de vitesse…

Heureusement, il y a aussi une note positive en matière de vitesse. Le ministre François Bellot a annoncé à l’occasion de la Réception de printemps que notre demande de porter la vitesse maximale à 100 km/ sur autoroute, comme c’est le cas dans tous les autres pays européens, serait prochainement rencontrée. C’est l’un des nombreux messages clairs reçus lors de notre 31e Réception de printemps et du 3e symposium de la FBAA, que nous évoquons largement dans cette édition. Ne la lisez cependant pas trop vite!

Prenez votre temps…

Patrick Westelinck Administrateur délégué FBAA

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Inspiration d’excursions A chaque édition, Car&Bus magazine opère une sélection parmi la grande offre d’excursions à venir de Riebedebie (Flandre et Bruxelles) et 365.be (Wallonie et Bruxelles). Voici encore une dizaine de nouveautés dans toute la Belgique.

Genk (Limbourg)

Izegem (Flandre Occidentale)

Des rêves de l’univers 1

La naissance de votre chaussure…

S’étendant sur 57 km², le parc naturel Kattevennen à Genk est l’une des entrées du Part National des Hoge Kempen au Limbourg. Au beau milieu de ce domaine convivial, vous trouverez le Cosmodrome, d’où vous pouvez explorer l’univers et ses étoiles, planètes et autres phénomènes mystérieux. Sa salle full dome, soit un cinéma doté d’un système de projection de pointe à 360°, est à ne manquer sous aucun prétexte. www.kattevennen.be

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Le magnifique bâtiment de style art-déco d’Éperon d’Or, une ancienne fabrique de chaussures, symbolise le succès de l’industrie de la chaussure des années 1930 à Izegem. On y apprend tout sur les matières premières, l’artisanat et la mécanisation. Bon à savoir: la toute nouvelle ‘boîte de chaussures en or’, située au dernier étage du bâtiment Éperon d’Or, abrite un centre d’information touristique de la région de la Vallée de la Lys. www.eperondor.be et toerisme.izegem.be

Maredsous novembre-décembre 2017

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Au marché de Noël en rail-bike 6

Bruxelles

Au terme d’une promenade en rail-bike sur le vieux chemin de fer dans la magnifique vallée de Molignée, vous arrivez à l’abbaye néo-gothique de Maredsous, où vous pouvez déguster de la bière et du fromage et visiter le marché de Noël. Suivez le tour guidé du Monastère bénédictin et faites du patinage à la patinoire. Retournez par les mêmes routes forestières et les rail-bikes. Le marché de Noël de Maredsous est organisé le dernier week-end de novembre et chaque week-end du mois de décembre. www.draisine.be

E29

Bruxelles / Octobre 2017 - août 2018

Ecoutez le singe en vous

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L’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique programme une exposition en automne consacrée aux primates et composée de60 spécimens empaillés, de photos et de vidéos. Découvrez la vie dans la jungle, la vie sociale des singes, leurs moyens de transport, de communication et de survie en groupe ou en solitaire. Apprenez leurs méthodes de communication sociale, la vie simultanée de l’homme et des primates et les mesures qui sont nécessaires pour sauver certaines espèces de singes de l’extinction.

Visites guidées: www.naturalsciences.be/fr/museum/visits-and-activities

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Waterloo / Décembre 2017-août 2018

Napoléon est de retour!

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Le musée Wellington au centre de Waterloo proposeune exposition exceptionnelle dédiée à Napoléon. Découvrez sa vie, son histoire et l’influence de ses décisions par l’entremise d’uniformes.

02/357.28.66 www.museewellington.be

Mons N5

DESTIN A TIONS

Baal (Limbourg)

Dans la peau de Sven Nys le temps d’une journée 3 Récemment, le Sven Nys Cycling Center a ouvert ses portes. Dans ce centre interactif, vous découvrez tout ceque vous avez toujours voulu savoir sur le cyclo-cross. De la caravane des coureurs aux moindres détails de la course. Vous pouvez même vous prendre en photo le visage couvert de boue et essayez de rouler en vélo dans un bac à sable. Terminez la visite au bar Velo offrant une vue panoramique sur la région! www.svennyscyclingcenter.be groupes: info@svennyscyclingcenter.be

Gaasbeek (Brabant flamand) / Dès juillet

Où est ton épée?

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Grâce à son histoire moyenâgeuse, le château de Gaasbeek est l’endroit idéal pour tout apprendre sur les chevaliers et découvrir comment ils inspirent de nombreux artistes. La commissaire Joanna De Vos (voir photo) a monté l’exposition internationale ‘L’artiste/chevalier’, à visiter du 11 juillet au 5 novembre dans le château. www.kasteelvangaasbeek.be

Bruges / Dès octobre 2017

Les maîtres oubliés

E313

Bruxelles / Décembre 2017 - janvier2018

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Vivez le rêve américain en voiture 9

Liège

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E42 E25

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Autoworld traverse l’Atlantique pour sa grande exposition de fin d’année. L’expo ‘American Dream Cars’ présente une variante du rêve américain à l’aide de voitures mythiques des années d’or et de ‘supercars’ actuelles. Cette exposition replonge ses visiteurs dans les années d’or de l’industrie automobile américaine. Comme lors de chaque grande exposition de fin d’année, les 40 voitures seront mise en scène dans un décor magnifique et magique. www.autoworld.be

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Du 13 octobre 2017 au 21 janvier 2018, le Groeningemuseum met l’accent sur le monde des peintres de la deuxième moitié du 16ième siècle. Ambrosius Benson, Lancelot Blondeel, Pieter Pourbus et la famille Claeissens jouent un second rôle par rapport à leurs prédécesseurs, les primitifs flamands et leurs contemporains d’Anvers. www.visitbruges.be/pieterpourbus - visites guidées: toerisme.reserveringen@brugge.be

Liège / Octobre 2017-janvier 2018 Bruxelles / Juin 2017-septembre 2018

De l’art nouveau à Magritte

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En partant de l’Art Nouveau aux sommets du design belge et Magritte: des rétrospectives rassemblant un siècle d’art belge. Dans l’exposition Magritte à l’Atomium, le symbole de la Belgique par excellence, plusieurs travaux sont présentés et servent de décor ou sont étudiés en détail. L’exposition ‘Panorama’ tenue à l’ADAM (à 100 m de l’Atomium) met en avant, pour sa part, les différents visages du design belge du siècle dernier.

‘Panorama’ du 23 juin 2017 au 7 janvier 2018/Magritte du 21 septembre 2017 au 10 septembre 2018 www.atomium.be/belgique

Vivez la mer et l’Indonésie 11 La mer a joué un rôle essentiel tout au long de l’histoire de l’Indonésie, un archipel de plus de 17.000 îles. C’est à grâce à elle que les premiers immigrés austronésiens et leur culture ont voyagé et que les grands royaumes (comme le Srivijaya et les Majapahit) ont connu la prospérité. Aujourd’hui, la mer est au centre de questions géopolitiques et elle joue un rôle aussi bien dans la prospérité que dans les catastrophes naturelles.

La Boverie Liège - www.laboverie.com

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ENTREPRENDRE

Multiobus commande deux e-bus chez Ebusco

Dès l’automne, vous pourrez voir circuler le bus standard Ebusco 2.1 dans la région de Tirlemont.

Acquérir de l’expérience sur les services réguliers Multiobus à Tirlemont vient de commander deux bus standard de 12 mètres à moteur entièrement électrique chez Ebusco. Les deux véhicules seront assemblés sur la base des bus de De Lijn (transports public en Flandre) et seront affectés à des services réguliers et scolaires après Busworld.

“Nous voulons adhérer à la mobilité électrique et y acquérir de l’expérience avant que De Lijn ne décide d’utiliser de tels bus standard pour des services réguliers”, explique Olivier Van Mullem. “Nous avons plusieurs contrats de longue durée pour des écoles, des centres de personnes handicapées et des autorités locales à Tirlemont et à Hoegaarden, dont les services sont tout à fait comparables à des services de transport public que nous effectuons pour De Lijn. C’est pourquoi nous consentons un investissement de deux bus standard Ebusco 2.1 dotés d’une batterie de 311 kwH et présentant une autonomie journalière de 250 km. Il s’agit de bus réguliers classiques à emmarchement bas et accessibles aux usagers en fauteuil roulant. Leur configuration se calque surle modèle des bus de De Lijn pour que nous puissions les tester sur des services réguliers ou aux heures pointes.”

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Évaluation de l’utilisation L’un des deux bus sera présenté lors de Busworld à Courtrai avant d’être positionné à Tirlemont. “La gare des bus devra subir des travaux d’infrastructure vu que nous devons les charger à 125 Ampères. Un tel bus électrique représente un surcoût considérable, d’autant plus parce qu’on ne peut l’utiliser que 50.000 à 60.000 km par an, au lieu de 100.000 km par an pour un bus régulier. Nous voulons évaluer la possibilité de le faire rouler 250 km par jour dans notre ville. Les bus représentent surtout une plus-value pour les autorités publiques en raison de leur caractère respectueux de l’environnement. Par ailleurs, nous étudions aussi les différentes possibilités de subvention du projet ainsi que la location temporaire à des transporteurs d’autres régions pour qu’eux aussi puissent tester le bus.”

Tous les aspects du véhicule sont évalués.

ECW rebaptisé en Busworld Awards En octobre, Busworld attribuera des prix aux produits et aux services de ses exposants, ceci pour la 28ième fois. Le comité organisateur a décidé d’abandonner le terme ECW afin de clarifier la communication du concours et des prix.

un ordinateur, vous savez que cela peut parfois réserver des problèmes techniques, surtout en raison d’un manque de normalisation. La journée de test constitue donc le moment idéal pour essayer différentes possibilités.

Les prix restent les mêmes

Comment la délibération du jury s’organisera-t-elle?

Les deux principaux prix récompensent les véhicules, le Grand Award Bus et le Grand Award Coach. Toutefois, plusieurs autres distinctions (Labels) mettent en valeur les principaux aspects des bus et des autocars comme la sécurité, le confort et l’écologie.

Pour les exposants qui proposent des pièces détachées, des accessoires et des services, nous prévoyons des récompenses en matière d’innovation sous la forme de l’Innovation Label. De la sorte, les visiteurs de Busworld seront immédiatement au courant des nouveautés à découvrir lors de leur visite du salon.

Qui sont les membres du jury de véhicules?

Il s’agit d’une équipe d’experts internationaux qui, en collaboration avec les opérateurs de bus et d’autocars belges et avec les membres des fédérations, jugeront les véhicules participants et d’autres produits.

Le dr. Patrick Botto, spécialiste français de la sécurité, est un juré habituel international qui siège au comité depuis des années. Pendant sa carrière, il s’est spécialisé dans les différents aspects de la sécurité des véhicules routiers et surtout dans la prévention d’accidents. Sous sa direction avisée, le jury passera à la loupe des aspects de sécurité des différents véhicules. Les entrepreneurs proposeront des tests de conduite et des contrôles de confort du chauffeur, du passager et du (guide) accompagnateur.

Une accompagnatrice et quelques entrepreneurs analyseront les conditions du (guide) accompagnateur des autocars en mettant l’accentsur la dimension multimédia cette année.

Si vous avez déjà essayé de passer un DVD ou de brancher

Les tests des véhicules auront lieu le samedi avant le salon, soit le 14 octobre 2017. Tous les véhicules participants seront soumis à des tests dans la région de Courtrai, sur des routes publiques.

Lors de cette même journée, les spécialistes thématiques délibéreront et évaluerontles véhicules à l’arrêt. L’équipe du design les passera de nouveau en revue lors du salon, afin de découvrir des innovations en termes de design des véhicules non inscrits au concours.

Il est possible d’inscrire vos véhicules jusqu’à fin juin. Pour les pièces, les accessoires et les services, l’enregistrement est ouvert jusqu’à fin juillet.

Les groupes de jury et leurs présidents: Test de conduite de bus: Johan Liagre, Mandelcar, chauffeur Test de conduite d’autocar: Pieter-Jan D’Eigens, Clicking Émissions: Stien Van Hevele, VDAB (Forem flamand) Écologie & entretien: Pierre Pauwels, ingénieur Confort du chauffeur: Tom Eelbode, De Meibloem Confort du passager: Veerle De Boeck, FBAA Confort du (guide) accompagnateur: Bert Desmet, Coach Partners Sécurité: Patrick Botto, spécialiste en matière de sécurité Design: Jean-Pierre Geelen, Yellow Window

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Veerle revient un peu à la maison…

Une habituée du secteur succède à Yves Mannaerts Veerle De Boeck a succédé, le 2 janvier, à Yves Mannaerts au poste de coordinateur-Autocar de la FBAA. Pour Veerle, c’était un peu un retour au bercail.

Elle occupait en effet un bureau dans les bâtiments de la FBAA quand elle était secrétaire générale de l’ABTO, l’association des tour-opérateurs belges.

Après un bref interlude de quelques années chez Synergie 4, une organisation de coordination qui veille sur différentes composantes des groupes RH, elle revient à ses racines.

Mais en fait, elle n’était jamais tout à fait partie. Durant ce intermède, elle a continué à travailler en qualité de consultante indépendante dans le secteur des voyages.

Veerle est licenciée en droit de la K.U. Leuven et titulaire d’un post-graduat en économie d’entreprise à la VUB. Originaire de Dworp, dans le Brabant flamand, elle habite aujourd’hui avec son conjoint et leurs deux enfants dans la charmante bourgade de Lettelingen, qui fait partie de la commune d’Enghien.

Lors de son entrée en fonction, tout le monde s’accordait à dire qu’une lourde tâche l’attendait et qu’il faudrait un certain temps pour égaler l’énorme expertise accumulée par Yves Mannaerts. Quelques mois plus tard, nous lui avons demander ses premières impressions dans la filière autocariste.

“J’ai pu rencontrer bon nombre d’entrepreneurs ces derniers mois. J’ai donc une meilleure vue des nombreux dossiers relatifs au secteur des autocars. Et il n’en manque pas!”

Simplification administrative Pendant les rencontres avec les entrepreneurs, il s’est vite avéré que les charges administratives posent problème.

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Ces derniers mois, un véritable tsunami de nouvelles règles s’est abattu sur eux. Il suffit par exemple de penser aux règles relatives aux salaires minimum, au formulaire A1, aux vignettes environnementales et aux zones à faible émission.

Beaucoup d’entrepreneurs ne s’y retrouvent plus.

“Tout commence par l’écoute” Veerle De Boeck

Les autorités sont libres de réglementer, mais les entrepreneurs doivent encore avoir suffisamment de marge pour faire ce qui est bon pour l’économie, c’est-à-dire entreprendre et créer des emplois. Les réglementations européennes sont souvent perçues comme un joug. Lors de l’élaboration de nouvelles règles, une attention beaucoup plus importante devrait être accordée à la numérisation et à la simplification administratives. Nos entrepreneurs doivent traduire des documents, les conserver et les remettre à toute une série d’instances officielles, etc. Les formalités administratives sont perçues comme des tracasseries, d’autant plus quand un entrepreneur est parfaitement en règle.

SECTE U R

Dossiers à la loupe Dans le cadre des ‘European Road Initiatives’ de la Commission européenne, de nouvelles règles sont élaborées à propos des temps de repos et de conduite, de la formation continue (code 95), de l’accès au marché et du détachement. En l’occurrence aussi, nous devons veiller à ce que les charges administratives n’augmentent pas. Au contraire, elles doivent diminuer. La réforme de la TVA et la révision de la directive sur l’eurovignette constituent d’autres dossiers importants. Sur ces points, nous devons surtout veiller à la reconnaissance du secteur autocariste comme une forme durable de transport collectif de personnes.

“Sur le plan législatif, l’année 2017 s’annonce chargée, tant au niveau européen que belge”

Pour Veerle De Boeck, une attention bien plus importante doit être accordée à la numérisation des tâchesadministratives.

Le projet définitif devrait arriver au parlement d’ici l’été pour ensuite entrer en vigueur le 1er juillet 2018. La FBAA sera impliquée de près dans la définition des nouvelles conditions de voyage et des directives à élaborer avec le SPF Économie.

Zones environnementales (à faible émission)

Voyages à forfait

Les zones à faible émission ont fait l’actualité en ce début d’année avec l’instauration de la toute première zone LEZ (Low Emission Zone) à Anvers. La Flandre s’est déjà dotée d’une loi-cadre dans ce domaine. À Bruxelles, un groupe de travail piloté par un bureau d’étude a vu le jour; la FBAA traite avec lui des problèmes spécifiques à notre secteur. Veerle De Boeck: “La durée de vie plus longue de nos véhicules n’est pas prise en compte. En tant que moyen de transport le plus écologique et le plus collectif, nous devrions recevoir un coup de pouce des autorités. Les zones à faible émission poussent comme des champignons partout en Europe. Nous devons suivre cette évolution de très près.”

La directive européenne vise une harmonisation maximale.

Cela signifie que les États membres ont très peu de liberté pour s’en écarter ou ajouter des règles. Une chose est sûre, cette directive n’aidera pas la Commission européenne à remporter un prix de beauté. La Belgique était d’ailleurs un des pays à voter contre. L’exclusion des voyages d’un jour et des services simples constitue un point positif pour le secteur des autocars.

Lorsque nous lui demandons quelle est son premier bilan après quelques mois, Veerle répond: “La FBAA était pour moi un trésor caché. Ce que je retiens surtout, c’est le dynamisme que je perçois partout. N’oublions pas non plus le cas BUSFAN, qui est unique dans le secteur des voyages et affiche de très beaux résultats. Je crois beaucoup en la collaboration. Avec l’équipe de la FBAA, nous essayons de maximiser la plus-value que peut représenter une adhésion.”

Veerle De Boeck

Si nous demandons quels sont les dossiers belges actuellement en suspens, 2 dossiers sont principalement mis en avant:

Un Lion’s Coach rayonnant À l’occasion du 70ième anniversaire de Kazou, le mouvement de jeunesse des Mutualités chrétiennes, Jacobs Transport, de Genk, a réservé un habillage particulier à sa dernière acquisition, un MAN Lion’s Coach. L’autocar de 13,8 m de long a été pelliculé de tous côtés de scènes de vacances ensoleillées. Avec cette surprise, Francis Paulussen, à la tête de l’entreprise, entend célébrer les nombreuses et belles années de collaboration avec Kazou. Benjamin Vandervoort, secrétaire général de Kazou, était bien sûr ravi de ce beau cadeau d’anniversaire.

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SECTE U R

C’est loin d’être la fin de l’Euro 6 Harry Hondius: “La mobilité électrique est en vogue et, comme pour tout ce qui est en vogue, toute objectivité se perd”

Symposium FBAA: transition vers la mobilité électrique Une transition vers la mobilité électrique dans le transport collectif de personnes en Belgique est possible, mais pas évidente pour l’instant pour tous les acteurs impliqués. Telle est la conclusion du symposium de la FBAA qui a précédé la 31ème Réception de Printemps.

Objectifs et défis financiers ne peuvent être dissociés. Les modèles d’adjudication dans le secteur du transport public doivent se métamorphoser et les entrepreneurs doivent pouvoir continuer à employer les véhicules existants durant la phase de transition. Mais il ressort de l’exposé d’Harry Hondius que la fin est loin d’être venue pour l’Euro 6.

Les objectifs climatiques et la tendance à un transport public respectueux de l’environnement et durable mettent le diesel sous pression. “Nous devons prendre le temps de la réflexion et, comme nos membres, nous pencher sur le ‘total cost of ownership’, c’est-à-dire les coûts d’exploitation, quand nous opérons la transition vers des autobus à propulsion électrique”, a annoncé Patrick Westelinck en guise d’introduction au symposium de la FBAA sur la mobilité électrique.

Drs. ir. Harry Hondius a ouvert le bal en posant un regard critique sur les différentes propulsions et a expliqué quels

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étaient les différents types de véhicules hybrides. Il a notamment avancé qu’il n’y avait pas eu suffisamment de marketing et de communication sur le caractère respectueux de l’environnement du moteur Euro 6, même en circulation urbaine.

Un carburant fossile comme solution de repli “Des recherches menées en Allemagne montrent qu’en cycle urbain, il n’y a pas de différence en termes d’émissions de CO2 entre un autobus diesel Euro 6 et un autobus électrique si le calcul tient compte de la production de l’électricité nécessaire. Un autobus hybridepeut économiser jusqu’à 20% de carburant à condition que le personnel soit suffisamment formé à la conduite et à l’entretien de ce type de

S Y M POSI U M

véhicules. La génération actuelle d’autobus électriques n’est pas encore aussi fiable que l’autobus diesel. Si la transition doit s’opérer à partir de 2025, des batteries suffisamment puissantes doivent voir le jour et le rechargement plug-in est recommandé. Reste à savoir si la rentabilité peut être au rendez-vous, et à quel prix de l’électricité. L’électrification ne fournit qu’une économie de 3% à laquelle on peut ajouter 5% avec un concept ‘mild hybrid’ de 48 volts. C’est donc loin d’être la fin du moteur diesel Euro 6, qui est toujours indispensable en tant que solution de repli”, précise drs. ir.

Harry Hondius.

“La mobilité électrique est en vogue et, comme pour tout ce qui est en vogue, toute objectivité se perd. Les autorités veulent de l’électricité verte, même si elle provient d’une centrale au charbon de 600 MW située à 30 km. Zéro émission, ce n’est possible que sur une île avec une production autonome d’énergie éolienne et solaire et un stockage d’électricité propre. Tout dépend de votre alimentation en électricité. La Belgique fut autrefois un pays dominé par le tram. Réélectrifier le transport public, cela coûte une fortune.

Quand l’argent joue un rôle, l’hybride est possible, mais il ne faut pas oublier le gaz (GNC) et le diesel. Par exemple, 1.675 autobus hybrides ont circulé à New York entre 2004 et 2010. Mais l’autobus diesel classique y a fait son grand retour parce que les coûts d’exploitation étaient trop élevés.”

“Les véhicules électriques bouleverseront les principes de base de la gestion de société.”

Carlo Mol

Épine dorsale du transport public “Les autobus forment l’épine dorsale du réseau de transport public, mais ils ne sont pas considérés comme tels”, poursuit Pauline Bruge (UITP) qui coordonne le projet du

“Les bus forment la base des transports publics.”

Pauline Bruge (UITP)

Zero Emission Urban Bus System dans une dizaine de villes européennes. “Dans le monde, l’autobus représente 83% des déplacements domicile-travail. Nous devons le remettre à la mode et cela passe par la mobilité électrique. 79% des autobus européens roulent au diesel. 45% ont tout au plus un moteur Euro 3; l’impact positif sur l’environnement de leur passage au niveau Euro 6 est énorme à condition qu’ils puissent rouler dans des conditions optimales, sur site propre, et qu’ils puissent influer sur les feux de circulation.”

Carlo Mol, de l’Institut flamand pour la Recherche technologique (Vlaamse Instelling voor Technologisch Onderzoek), a précisé que la conduite électrique change l’essence même de l’exploitation. Miser sur de l’énergie renouvelable produite par le soleil et le vent, c’est se confronter à une disponibilité fluctuante du courant électrique. Des autobus électriques équipés de batteries peuvent, en combinaison avec un rechargement via le réseau électrique, compenser de telles fluctuations. Sven Huysmans a ensuite présenté le projet Zero Emission Bus auquel la FBAA participe.

Pour conclure, Patrick Westelinck a affirmé que les moteurs Euro 6 resteraient à court terme un très bon produit, mais qu’il convient de sauter le pas vers des véhicules hybrides.

Un trajet de transition bien étayé et porté par tous les partenaires impliqués, dont les pouvoirs publics et les fournisseurs d’énergie, est néanmoins nécessaire pour une migration réussie vers la mobilité électrique. Il a également souligné l’ouverture des deux sociétés de transport public, De Lijn et la SRWT/TEC, pour engager cette transition dans le cadre d’un bon dialogue.

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SECTE U R

Passage progressif à zéro émission

Accord administratif et gestion des risques, deux aspects fondamentaux Les projets de migration vers un transport en autobus à zéro émission n’ont de chances d’aboutir que s’ils font l’objet d’une discussion approfondie au préalable et sont fondus en un accord administratif. Il importe de permettre une transition progressive aux transporteurs. Sur la base d’expériences vécues aux Pays-Bas, il convient d’accepter qu’il s’agisse d’un processus d’apprentissage impliquant aussi une gestion des risques. produit dans la région. Le projet contribue ainsi également au développement économique local.”

L’accord administratif a pour mission de fixer les ambitions, d’unifier les initiatives, de partager les connaissances et les expériences. De même, il envoie un signal clair au marché.

Plusieurs ‘city deals’ ont en outre été conclus. Les villes néerlandaises de ’s Hertogenbosch, Arnhem, Utrecht et Amsterdam s’y engagent conjointement à mettre en œuvre les conditions d’une transition accélérée. “Un processus de dialogue formalisé intervient sur le marché et nous permet de donner forme à la transition. Nous discutons ainsi avec les autorités, les gestionnaires de voirie, les transporteurs

Mark van Kerkhoven est convaincu que la réalisation d’un projet se fait en équipe.

Mark van Kerkhoven, du bureau d’étude APPM, a expliqué quelle était l’approche adoptée aux Pays-Bas pour passer d’un système classique de transport en autobus à un autre, plus durable. Point de divergence important avec la Belgique: les administrations provinciales et communales octroient des concessions pour une durée de 8+2 ans, voire davantage quand la société de transport innove. “Le point de départ est l’accord administratif qui stipule que le transport régional assuré par les autobus doit être totalement à zéro émission – ou le plus possible – d’ici 2030, sans toucher au niveau de service actuel. Au plus tard en 2025, tous les nouveaux autobus mis en circulation devront être à zéro émission et utiliser 100% d’énergie renouvelable ou de carburant

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Pour Maarten Post, la transition vers l’électromobilité ne se réalise pas sans risques.

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et les fournisseurs d’énergie. La transition est une histoire à écrire ensemble et dont il faut vérifier l’impact sur la structure de concession. Vous devez accepter qu’il s’agisse d’un processus d’apprentissage qui ne se réalise pas du jour au lendemain. Une variante belge d’un tel accord administratif est indispensable au bon déroulement de la transition. Tout le monde y voit clair et vous savez où vous voulez aller. Sans accord administratif, ça ne marche pas!”

“Les concessions durent 8+2 ans, voire davantage quand la société d’autobus innove” Mark van Kerkhoven

Critères de sélection pour l’AO à Eindhoven

5,0% Positionnement sur le marché 49,0% Réseau et horaires 15,0% Contact clientèle 8,5% Confort du matériel roulant 11,5% Transition vers zéro émission 11,0% Qualité opérationnelle

Une collaboration nécessaire “La collaboration entre toutes les parties prenantes est indispensable”, a précisé Maarten Post (Province du Brabant septentrional). “Rendez-vous compte qu’il s’agit d’un projet pilote et que vous devez aussi en gérer les risques. Sachez aussi que le marché évolue plus rapidement que nous ne l’avions prévu. Au départ, nous pensions à trois petits projets pilotes jusqu’en 2018. Entre-temps, Hermes a entamé à Eindhoven une exploitation à part entière d’un réseau urbain de 43 autobus électriques. D’ici 2024, quelque 150 autobus EEV récents seront mis de côté, ce qui nous permettra de rouler dès lors à zéro émission dans toute la région.”

“Nous avons appris que la transition doit s’effectuer progressivement et que les transporteurs doivent avoir la possibilité de commencer avec des autobus EEV disponibles.

Compte tenu du délai d’amortissement des véhicules coûteux (jusqu’à deux fois le prix d’un autobus diesel classique), il faut envisager des concessions de 15 ans au lieu de 8+2 ans. Une collaboration doit s’installer d’emblée entre les autorités, les gestionnaires de voirie et les entreprises d’utilité publique. Nous avons laissé le transporteur aux commandes,

mais celui-ci s’est dès lors retrouvé confronté de manière inattendue à la construction soumise à autorisation d’un grand local de transformateur dans un dépôt classé comme ensemble architectural.”

La transition comporte plusieurs défis, d’après Maarten Post. Les missions de transport qui quittent la concession et rejoignent une autre province ou un autre pays peuvent poser problème quand le concessionnaire y dispose d’une autre infrastructure de rechargement. De la même manière, il faut se demander comment des PME locales peuvent participer à ce nouveau système écologique.

“Sachez qu’avec l’accord, vous faites courir de nombreux risques au marché et au transporteur”, conclut Maarten Post. “Si le constructeur ou le transporteur s’est fortement trompé dans ses calculs et que le contrat n’est pas assez rentable, il devra s’asseoir autour de la table et chercher une solution. La transition implique de prendre des risques, pour les pouvoirs publics qui octroient la concession également.

Sans cela, elle ne peut jamais se réaliser.”

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Georges Hilbert (Sales-Lentz)

L’exploitation d’un réseau électrique est complexe “Après avoir remporté l’appel d’offres pour le transport en autobus à Differdange, le défi était de taille pour tout boucler dans les temps. L’exploitation d’un réseau d’autobus électriques est très complexe, car vous devez vous concerter avec de nombreux partenaires et demander des permis de bâtir”, explique Georges Hilbert.

Le groupe de transport luxembourgeois Sales-Lentz, notamment actif dans le transport urbain et régional au GrandDuché de Luxembourg, a lancé deux projets impliquant des autobus à propulsion électrique: la ligne 226 entre Luxembourg-Ville et Belle Étoile et le réseau urbain à Differdange.

La ligne 226 est une ligne d’autobus de 20 km qui relie Luxembourg-Ville à une série de zones pour PME et de villages près de Bertrange. “Parce que les autobus circulent 17 heures par jour, nous avons choisi un modèle Volvo hybride diesel/électrique qui est rechargé de jour à un point de rechargement rapide situé au terminus, et de nuit à un point de rechargement normal”, poursuit Georges Hilbert.

“L’électromobilité nécessite un planning stricte” Georges Hilbert

“Pour le moment, nous roulons à l’électricité pendant 35% du trajet et 57% du temps de parcours. Un deuxième point de rechargement sera prochainement opérationnel, avec un pourcentage plus élevé à la clé. La technologie hybride électrique permet de changer automatiquement de mode de propulsion en fonction de la zone dans laquelle nous roulons.” À Differdange, Sales-Lentz a été sélectionné pour l’exploitation du réseau urbain avec des autobus 100% électriques.

“Il s’agit d’un contrat de 10 ans pour quatre lignes qui représentent chaque jour quelque 220 km en service bihoraire.

Puisqu’il s’agit de courtes lignes de quelque 8-9 km et d’un temps de parcours maximal de 23 minutes, nous avons porté notre choix sur un système de rechargement rapide avec une petite batterie et une autonomie de 25 km. Au préalable, nous avons discuté longuement du type de véhicule et du système de rechargement le plus optimal. Differdange étant une région à forte expansion et à la population croissante, nous ferons circuler quatre autobus Volvo de 12 mètres d’une capacité de 85 personnes. Le projet commencera sous peu,

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mais il ne s’est pas apparenté à une sinécure. Le système est très complexe à instaurer parce que vous devez nouer un dialogue avec les autorités locales, les gestionnaires de voirie et les fournisseurs d’énergie, sans compter la nécessité de demander des permis de construction et d’exploitation.

De multiples plans entrent dès lors en jeu et il faut aussi suivre les entrepreneurs et les chantiers de construction, de manière à tout pouvoir boucler.”

SRWT-TEC

S Y M POSI U M

Ne pas acheter des autobus, mais des concepts de transport “Nous n’achetons pas d’autobus, mais des concepts de transport. Nous ne nous lançons pas dans des expérimentations, mais nous optons pour de la technologie éprouvée et nous rédigeons un cahier des charges fonctionnel intégrant des objectifs”, confirment Christophe Martin et Ludovic Mahieu de la SRWT-TEC. L’attention croissante portée à l’environnement, à la pollution sonore, à l’énergie et à la durabilité a conduit à une réorientation stratégique et au développement d’une ‘vision 2022’ à la SRWT-TEC. “Puisque nous n’avons pas de stations au gaz dans nos dépôts et qu’il y a encore moins de centrales au biogaz en Wallonie, nous portons notre choix sur des véhicules hybrides diesel/électriques. Ceux-ci doivent au minimum consommer un tiers de carburant en moins, ne provoquer aucune émission dans les centres-villes et pouvoir utiliser des systèmes de rechargement rapide au besoin”, affirme Christophe Mahieu.

“Nous n’achetons plus d’autobus en tant que tels, mais nous portons notre dévolu sur des systèmes de transport”, intervient Ludovic Mahieu. “Notre objectif est de transporter les usagers dans des conditions optimales. Au sein d’un groupe de travail interne qui rassemble des techniciens et des responsables d’exploitation, de sécurité et de satisfaction client, nous définissons les critères et nous les traduisons en un cahier des charges fonctionnel avec des objectifs concrets en fonction notamment du client, du chauffeur et des techniciens. Pour le projet à Namur, nous avons conclu un contrat avec Volvo pour la livraison de 11 véhicules hybrides, y compris le système de rechargement. Le contrat 2017-2019 pour la livraison de 298 véhicules hybrides par Volvo et Solaris est du même acabit”, conclut-il.

Christophe Martin - SRWT-TEC: “La ‘Vision 2020’ est le résultat d’une plus grande préoccupation environnementale.”

Ludovic Mahieu - SRWT-TEC: “L’optimalisation des conditions de transport de nos clients est notre objectif.”

De Lijn Intégrer l’innovation des exploitants privés “Nous devons observer les exploitants privés et nous inspirer de la façon dont ils veulent innover”, déclare Roger Kesteloot, directeur général de la société De Lijn.

Le contrat de gestion entre les pouvoirs publics flamands et De Lijn stipule qu’à partir du 1er janvier 2019, l’attention sera exclusivement portée à la propulsion alternative. “Nous optons pour des véhicules hybrides diesel/électriques, électriques ou à l’hydrogène. Le gaz n’est pas à l’ordre du jour pour une double raison: nous faisons le choix d’une propulsion électrique et surtout, le gaz est un combustible fossile qui nécessité de prévoir un approvisionnement distinct ainsi que d’autres stations-service. D’ici 2025, l’objectif est de rouler à l’électricité dans les villes, mais la façon d’y parvenir n’est pas encore claire”, précise Roger Kesteloot, qui se demandait

Roger Kesteloot - De Lijn.

également dans quelle mesure des innovations apportées par des exploitants privés pouvaient entrer dans l’équation.

“En plus de nos projets d’innovation à base d’induction à Bruges et de cellules à combustible hydrogène à Anvers, nous voulons, avec quelques centres-villes flamands, expérimenter la traction entièrement électrique et la charge conductive. Pour ce faire, nous lancerons un appel d’offres pour une dizaine de véhicules.”

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DESTIN A TIONS

Grand choix de fromages Savez-vous qu’on ne dénombre pas moins de 500 variétés de fromages en Wallonie!

La Wallonie gourmande!

Nos bières quant à elles, sont également mises à l’honneur, et pas seulement les célèbres trappistes ou bières d’abbaye qui font déjà notre réputation, mais aussi celles produites dans des brasseries artisanales par de jeunes brasseurs créatifs qui réinventent de nouveaux goûts et parfums. Ce n’est pas pour rien que l’UNESCO a inscrit la culture de la bière belge dans la liste du patrimoine culturel et immatériel de l’humanité!

En 2017, la Wallonie est plus gourmande que jamais!

La Wallonie est par nature gourmande! Gourmande par la typicité, la diversité ou encore la qualité de ses produits de bouche.

Gourmande également par le savoir-faire de ses producteurs, sans oublier l’accueil chaleureux de ses artisans créateurs de saveurs, fiers de faire découvrir leur identité au travers de traditions culinaires ou de recettes réinventées.

Après la visite de lieux de tourisme mémoriel en 2014 et 2015, après avoir enfourché sa bicyclette sur les voies vertes en 2016, 2017 est une invitation à déguster pleinement la Wallonie gourmande.

Au travers d’une palette de saveurs, venez goûter les produits et les spécialités du terroir qui font de la Wallonie une destination gourmande d’excellence.

Profitez de votre découverte du patrimoine, de vos visites de musées et d’attractions touristiques en Wallonie pour partir à la rencontre d’artisans et producteurs du terroir.

N’oubliez pas le chocolat!

Sans oublier nos vignerons wallons, de véritables passionnés remplis de motivation, bien décidés à promouvoir leur breuvage auprès des amateurs belges et pas uniquement! Un secteur qui connait une véritable effervescence.

Publireportage

Quant à notre chocolat, sous forme de bâtons ou de pralines, il est apprécié bien au-delà de nos frontières. Ici aussi on dénombre de plus en plus d’artisans et de confiseurs qui regorgent d’imagination.

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Mais la Wallonie gourmande ce sont aussi des distilleries d’eaux de vie ou de whisky, des mielleries, des confitureries, …, sans oublier nos artisans pâtissiers ou charcutiers.

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Des routes thématiques savoureuses Parcourez la Wallonie le long de routes savoureuses sans manquer les incontournables touristiques des régions traversées.

En 2017, partez à la découverte de nos grandes routes thématiques: vins, bières et fromages.

Ces routes, qui traversent la Wallonie de part et d’autre, vous invitent à la rencontre de producteurs qui vous accueillent et vous présentent leurs activités. De quoi programmer vos escapades gourmandes...

Des itinéraires gourmands Découvrez une toute nouvelle brochure regroupant une large sélection d’itinéraires gourmands d’une journée avec des étapes chez des producteurs dont la passion du travail et la chaleur humaine se dégagent de leurs activités.

En famille, en couple ou entre amis, vous dégusterez des produits diversifiés et de qualité, typiques de notre territoire. Et croyez-nous, vous ne repartirez pas chez vous sans vous être arrêtés dans une boutique de spécialités régionales!

Des événements festifs et savoureux Que ce soient des balades gourmandes pour partir à la découverte de richesses culturelles et rencontrer des producteurs régionaux, des marchés de produits de terroir, des ateliers culinaires ou encore des fêtes et des tables gourmandes mettant à l’honneur des spécialités locales, la Wallonie ne manque pas d’idées pour réunir ses visiteurs et ses artisans du terroir.

Des événements exceptionnels seront organisés comme une Journée des brasseries ouvertes en Wallonie. L’occasion de partir à la découverte de notre patrimoine brassicole et d’admirer le savoir-faire des brasseurs qui ne manqueront pas de dévoiler quelques secrets de fabrication de nombreuses bières moins connues mais tout autant appréciées aussi bien de visiteurs belges qu’étrangers.

Des repas insolites et conviviaux seront concoctés par des chefs wallons prestigieux dans des lieux touristiques inattendus. D’avril à octobre, des rendez-vous immanquables pour les gourmands les plus curieux.

En 2017, soyez aussi gourmand que la Wallonie!

Retrouvez toutes les informations sur la Wallonie gourmande en un seul clic!

Les routes et itinéraires thématiques, le calendrier des manifestations et événements gourmands mis à jour tout le long de l’année, ainsi que toutes nos autres suggestions pour préparer un délicieux séjour en Wallonie.

Téléchargez également gratuitement notre brochure La Wallonie gourmande. www.lawalloniegourmande.be www.lawalloniegourmande.fr

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FBAA: objectif 2020 en pleine forme Notre fédération est-elle en bonne forme et dispose-t-elle des outils nécessaires?

Quelle direction suivre avant 2020?

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Albert Hoc et Dirk Hellemans, respectivement président et vice-président du conseil d’administration de la FBAA, ont apporté une réponse à ces questions aux membres lors de notre Réception de printemps (la 31ième édition). Le ministre fédéral de la Mobilité François Bellot a conclu cet après-midi intéressant.

La 31ième Réception de printemps, de nouveau organisée au bâtiment Proximus, s’est déroulée de manière parfaitement huilée d’entrée de jeu. Après l’impressionnat symposium consacré aux tractions alternatives le matin, la journée a connu un deuxième apogée sous la forme de la réunion annuelle des membres et de la fédération.

Après la projection d’une vidéo retraçant les grands moments de 2016, la fédération a rendu hommage à son directeur sortant Yves Mannaerts pour ses quarante années de bons et loyaux services. La FBAA et surtout l’autocar l’auront marqué à vie. Ensuite, c’était aux président et vice-président des services réguliers (Luc Jullet, Pierre Denis), des services réguliers spécialisés (Redgy Deschacht, Patrick Deblire) et au comité d’autocars (Erik Goethals, Yannik Balcaen) de présenter une analyse du secteur et d’expliquer le chemin à suivre pour affronter les problèmes présents et à venir et défendre les enjeux du secteur.

L’année 2020 semble loin et proche à la fois. C’est pourquoi, l’année dernière, le conseil d’administration a décidé de se retirer pendant quelques jours afin de préparer le futur.

Muni des résultats de l’enquête lancée fin 2014 et d’une vision claire sur les influences sur notre secteur, le conseil d’administration a défini la stratégie pour les années à venir.

Les influences sur notre secteur sont nombreuses et très variées. À titre d’exemples, citons notamment les changements politiques, la pression économique permanente, la lenteur de la législation sociale, les problèmes routiers,

l’innovation, les subsides versés en continu aux secteurs ferroviaire et aérien, la globalisation, le Brexit, des tendances comme des Smart cities, l’écologie et la technologie, etc. À en croire le président Albert Hoc, aucun grand changement ne devrait se produire à court terme. Bien que les membres apprécient la fonctionnement et la prise de décision démocratiques de la fédération, le conseil d’administration a identifié cinq domaines requérant des prises d’initiatives et des adaptations.

En plus d’accorder plus d’attention au fonctionnement provincial, il fut décidé de mettre en place un conseil consultatif.

Sa mission consistera à préparer des dossiers opérationnels et à soumettre des propositions au conseil d’administration, responsable des décisions définitives.

Erik Goethals et Yannik Balcaen ont passé au crible le secteur autocariste.

Redgy Deschacht et Patrick Deblire ont expliqué la voie à suivre par les services réguliers spécialisés.

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Partenaires Sans partenaires, il n’y aurait pas de fédération. Au niveau international, la FBAA collabore avec l’IRU tandis qu’au niveau national, elle travaille en lien avec l’Unizo (Union flamande d’entrepreneurs indépendants) et l’UCM. Récemment, la fédération a lancé une collaboration avec les deux associations belges de promotion desattractions et du tourisme. En plus, nous gardons un lien avec Busworld et avec la BAAV, surtout dans le cadre de l’innovation du secteur d’autocars.

La troisième initiative du projet 2020 consiste à améliorer la communication. La fédération continuera de communiquer avec les membres principalement sur support papier, mais elle adoptera différents canaux digitaux, par exemple en organisant des webinars, en utilisant des réseaux sociaux, etc.

De par cette nouvelle stratégie de communication, la FBAA veut gagner en notoriété. Car on aime que ce que l’on connaît.

reception de printemps

Pour le ministre Bellot, les autocars peuvent rouler plus vite Le ministre fédéral de la Mobilité François Bellot n’est absolument pas opposé à l’augmentation de la vitesse maximale de 90 à 100 km/h pour les autocars sur les autoroutes belges.

Il ne s’oppose pas non plus à cette autre revendication de longue date des autocaristes belges de pouvoir dépasser par temps de pluie.

L’expérience nous apprend, a déclaré le ministre, qu’une augmentation de la vitesse ne conduit pas à plus d’accidents.

Le risque d’accidents diminue également si les autocars peuvent dépasser et ne doivent pas rester derrière des camions quand il pleut. Le ministre Bellot est en pleine concertation avec les régions, la police et les parquets pour inscrire ces revendications de la FBAA au code de la route belge. Le ministre s’attend à ce que ce soit chose faite dans les prochains mois. De plus, la volonté du ministre est de parvenir, grâce à ces adaptations, à une plus grande harmonisation avec nos voisins. En France, en Allemagne et aux Pays-Bas, la norme est déjà de 100 km/h. “Nos réglementations freinent aujourd’hui notre compétitivité par rapport à l’étranger. Nous devons nous aligner sur les règles européennes et éviter d’encore y ajouter une couche au niveau belge”, a déclaré le ministre.

Le ministre Bellot est également convaincu que toute forme de transport collectif mérite d’être davantage mise en avant.

Ces dernières années, la mobilité dans notre pays a augmenté

Selon le ministre Bellot, les transports collectifs méritent plus de publicité.

de 20%. Les autorités doivent intervenir pour éviter la crise et développer une stratégie sur trente ans. Le transport collectif – le ministre a notamment fait référence au busbureau – doit y jouer un grand rôle et, avec une offre encore améliorée, nous extirper de notre chère voiture. Autrement, nous n’en sortirons pas.

Personnel Notre secteur emploie presque 12.000 personnes confrontées au quotidien à des défis de taille. Il y a notamment le vieillissement - la moyenne d’âge du secteur augmente d’un an tous les deux ans - le déséquilibre entre les flux entrant et sortant d’employés ainsi que le mépris de notre profession. C’est pourquoi la fédération prendra des mesures pour

promouvoir les professions de chauffeur, de mécanicien, d’organisateur, etc. et pour favoriser le recrutement de nouvelles forces vives. Les formations restent un élément essentiel. Le Fonds Social continuera à assurer la formation de base alors que la FCBO continuera à développer des modules et à prendre en charge la formation permanente des 11.000 chauffeurs.

Dirk Hellemans et Albert Hoc ont abordé le cap que suivra la fédération jusqu’en 2020.

Luc Jullet et Pierre Denis ont confronté leurs collègues aux challenges des services réguliers.

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reception de printemps

Les prix FBAA 2017 Keolis België - Mario Thysebaert & Gino Tours - Hanne Deschacht

Voyages Léonard - Jean-François Defour

ITA Autocars - Jonas Van Hove

Diederik Reizen - Debbie Hinssen & Jumbo Tourisme - Florian Vanderhoudelingen

Autobus F. Gohy et Cie - François Gohy & Fun Cars - Pascal Van de Voorde

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reception de printemps

Keolis/Gino Tours Pour la deuxième fois, la FBAA a attribué le ‘Prix du climat de travail’ pour récompenser des entrepreneurs ayant une initiative intéressante pour l’amélioration du climat de travail. Cette année, ce ‘prix du climat de travail’ est attribué à Keolis Belgique/Gino Tours. Mario Thysebaert & Hanne Deschacht ont représenté Keolis et ont répondu à plusieurs questions à Car & Bus magazine.

Quels efforts Keolis consent-il pour améliorer le climat de travail?

Mario Thysebaert & Hanne Deschacht: “Tout d’abord, nous essayons d’optimaliser le climat de travail par le biais de petits détails quotidiens, comme écouter le personnel, voir ce qui l’intéresse et ce que nous pouvons améliorer.”

Quelle est l’importance du climat de travail? Est-ce que le climat connaît un impact sur la rotation du personnel?

“Le climat de travail est évidemment important. Un employé qui ne se sent pas bien au travail présentera un degré de performance inférieur. En plus, dans le climat actuel de manques de chauffeurs, nous voulons tout faire pour garder nos bons employés.”

Est-ce que la direction de la société est devenue plus disponible pour les employés?

“Sans doute, bien que les chauffeurs gardent une certaine pudeur pour passer au bureau.”

Avez-vous une page Facebook interne?

“Non, mais c’est l’une des choses que nous souhaitons mettre en place cette année.”

Y a-t-il beaucoup d’attention pour les ressources humaines?

“La gestion du personnel bénéfice d’une attention de plus en plus grande en général. Ces dernières années, le département des ressources humaines a connu une forte croissance, surtout dans le but d’améliorer la gestion du personnel.”

Comment les nouveaux chauffeurs et/ou d’autres employés sont-ils accueillis?

“Pour chaque nouveau chauffeur, il y a un parrain/marraine qui les guide au sein de la société. En plus, ils reçoivent une brochure d’accueil et de sécurité pour répondre au grand nombre de questions typiques qu’ils peuvent se poser à leurs débuts.”

Organisez-vous des moments de discussion avec le personnel? Est-ce que les employés peuvent vous contacter pour signaler par exemple des manquements?

“Excepté les réunions obligatoires du CPPT et du conseil d’entreprise, nous organisons régulièrement des moments de discussion afin d’être au courant des événements. Pendant ces réunions, nous discutons de questions pratiques de certains groupes de chauffeurs, comme par exemple l’introduction du Cover pour les chauffeurs belbus (système de réservation d’un service spécifique de De Lijn).”

Keolis organise-t-il d’autres activités dans le cadre de l’amélioration du climat de travail?

“Deux fois par an, nous essayons d’organiser une session informelle où les chauffeurs peuvent apprendre à se connaître.

Il y a par exemple un déjeuner de Nouvel An en janvier où tous les employés sont invités. En été, nous organisons un barbecue où les partenaires sont invités aussi et où les collègues peuvent améliorer les rapports entre eux .”

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Voyages Léonard Les médias digitaux sont de plus en plus importants pour la communication d’une entreprise et son site web en est la base. Jean-François Defour nous explique les points forts de son site.

Quel pourcentage de vos ventes réalisez-vous aujourd’hui grâce à votre site web?

“Notre site web génère 4% de notre chiffre d’affaires. Il se veut d’abord informatif. Nous préférons encourager le client à se déplacer dans une de nos agences (web to shop).”

Que postez-vous d’autre sur votre site web?

“En dehors des voyages et infos pratiques, nous utilisons aussi notre site web pour communiquer les événements, actualités, jobs, presse. Nous avons le projet d’ajouter un blog pour amener des contenus inspirants et indirectement commerciaux (content marketing).”

Avez-vous engagé un collaborateur spécifique pour gérer le site web et pour y poster du contenu?

“Le développement est confié à une entreprise extérieure.

La gestion au quotidien des contenus, menus,... est assurée par le service marketing des Voyages Léonard via un CMS très souple.”

Depuis combien de temps utilisez-vous déjà Internet à des fins promotionnelles?

Jean-François Defour: “Voyages Léonard utilise le web depuis plus de 15 ans. Dans les trois dernières années, notre site web a subi un important lifting pour répondre aux exigences des nouveaux supports mobiles et aux nouvelles attentes de nos clients. Aujourd’hui, notre site est en perpétuelle évolution.”

Comment votre site web se démarque-t-il des autres?

“Nous avons 3 casquettes: tour-opérateur, agence de voyages et organisateur de voyages pour groupes. Notre homepage épouse ces 3 dimensions en présentant 3 versions selon ces 3 activités. La prioritaire est celle du touropérateur qui apparaît par défaut. Nous nous positionnons en effet prioritairement comme tour-opérateur autocariste sur notre site web. Notre site offre du contenu ‘voyages’ ou ‘infos pratiques’, que nous voulons parfois complémentaires à nos brochures. Les homepages proposent des outils de recherche (voyages thématiques, dates, destination ou infos pratiques) pour accompagner le visiteur.”

Quels voyages proposez-vous sur Internet? Lesquels sont les plus faciles à vendre sur le web?

“Nous vendons essentiellement des voyages d’un jour, des concerts et des courts séjours. Le budget moyen est de 150 euros.”

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Les points forts de ce site • • • • • • •

un design attractif une navigation claire un positionnement unique dès la page d’accueil une recherche multicritères des informations complètes et à jour un site web très orienté ‘client’ le caractère ‘responsive’ du site qui adapte le contenu en fonction de l’appareil utilisé (par exemple, sur un smartphone, le visiteur ne voit que les infos essentielles).

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ITA Autocars En 2016, la campagne BUSFAN a doublé le trafic vers les sites web des autocaristes. Cette année, le prix BUSFAN est attribué à ITA Autocars en raison de son approche proactive vis-à-vis de BUSFAN et de l’analyse de l’importance du site web BUSFAN pour son propre site. Cette analyse a montré que la plupart des visiteurs du site web ITA Autocars provenaient du site BUSFAN! Car & Bus Magazine a décidé de poser quelques questions à Jonas Van Hove d’ITA Autocars.

et le lien BUSFAN en bas de notre site et aussi une bannière BUSFAN très visible sur notre page d’autocars.

Quelle est selon vous la raison de l’attribution du prix?

Quels efforts avez-vous réalisés?

Jonas Van Hove: “Je suis convaincu que ce secteur a besoin d’une campagne d’image, tout comme celle de BUSFAN. Ce n’était que mi-2016 que j’ai remarqué le professionnalisme de cette campagne. Elle est assortie d’un beau site web et fait suffisamment de publicités sur les réseaux sociaux bien connus. Pour le renouvèlement de notre propre site web, qui à son tour devait être novateur, il nous semblait intéressant de participer de manière proactive aux voyages proposés sur le site BUSFAN. Nous analysons tout notre site à l’aide de Google Analytics, ce qui a montré que les clients arrivent effectivement chez nous au départ du site BUSFAN. Par exemple, les visiteurs des pages consacrées à nos déplacements pour les concerts de Clouseau ou le Schlagerfestival provenaient de ce canal.

Il m’a semblé intéressant de partager ces résultats avec les responsables du projet. Le feed-back leur permettra de suivre et d’évaluer le concept.

Il va de soi que nous voulons supporter le concept BUSFAN sur notre propre site. C’est pourquoi nous avons mis le logo

Nous sommes fiers de pouvoir arborer cette récompense sur toutes nos communications cette année et nous sommes ouverts à utiliser un badge digital à son effigie”.

Ces efforts valent-ils la peine? Avez-vous remarqué une plus grande demande de la part des clients?

“Sans aucun doute, bien qu’on ne puisse pas attendre de chaque visiteur arrivant via BUSFAN passe réservation. Si tous les clients ont pu découvrir notre société et notre programmation, je suis concaincu que certains auront aussi réservé un produit. L’avantage est nettement plus élevé que la présence d’un seul lien générant du trafic sur notre site. Ces internautes ont pu découvrir nos véhicules. En somme, ce sont des visiteurs supplémentaires dont le résultat effectif est difficile à mesurer, mais je suis sûr qu’un grand nombre d’entre eux peuvent êtredes clients présentant une valeur ajoutée pour la société”.

BUSFAN peut-il contribuer à faire évoluer le secteur?

“Notre société soutient de toute façon ce concept. Grâce à son professionnalisme, la campagne peut aider à revaloriser l’image de notre secteur auprès des consommateurs. Le concept bénéficie donc de tout mon soutien. C’était déjà le cas hier, ça l’est aujourd’hui et le sera encore demain”.

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Diederik Reizen et Jumbo Tourisme Depuis quand vous servez-vous des médias sociaux?

Florian: “Nous utilisons Facebook depuis 2007. Si je peux considérer les blogs comme des médias sociaux, je peux dire que je m’en sers depuis début des années 2000.”

Debbie: “Nos premières activités en médias sociaux datent de 2012, du moment où nous avons élargi notre offre en ‘voyages guidés’. Les médias sociaux connaissent un fort effet multiplicateur, dans le sens où de l’intérêt pour les activités sur ces canaux sociaux mèneront à de l’intérêt pour le site web, la brochure de voyage etc.”

Quel en est l’impact sur votre chiffre d’affaires? En résumé, quelle est l’importance des médias sociaux pour vous et votre entreprise?

Florian: “Ils ont sûrement un impact sur nos chiffres. Nous sélectionnons les voyages publiés sur les médias sociaux en fonction de la tranche d’âge la plus active sur ce type de médias. Nos city-trips connaissent beaucoup de succès auprès de ces followers, les réservations de certains trajets ne se font que grâce à Facebook. Ces deux dernières années, nous constatons une belle évolution grâce au support des médias sociaux.

Concernant l’image de notre société, nous partageons l’actualité (nouveaux véhicules, nouveaux produits, anniversaires, évènements marquants…) et les clients ont l’impression de faire partie de la structure et de la famille Jumbo. Par exemple, un client qui veut voir le véhicule de son voyage est invité à le découvrir sur nos pages, ce qui permet de leur faire part de l’image et de l’esprit Jumbo.”

Debbie: “Bien qu’il ne soit pas évident de mesurer l’impact sur le chiffre d’affaire, nous connaissons une croissance annuelle en nombre de réservations de plus ou moins 10%.”

Pourquoi une présence sur les médias sociaux est-elle nécessaire pour votre entreprise? Comment vous positionnez-vous?

Florian: “Aujourd’hui, la vie virtuelle consiste à savoir ce qui se passe ailleurs, ce qui est devenu tout à fait possible grâce aux médias sociaux et ce dont nous sommes tous les acteurs et les spectateurs. C’est une réalité à laquelle nous devons nous adapter” Debbie: “Les médias sociaux sont un outil de marketing essentiel, tout comme toute autre expression de communication et de marketing. Vu que les images parlent plus que les mots, nous nous concentrons sur la notoriété de notre société. En créant une large diffusion de nos produits, nous espérons créer une plus grande reconnaissance de notre société parmi les consommateurs.”

Augmenterez-vous encore vos efforts en la matière?

Florian: “Ah oui! Avec un ami, je travaille d’ailleurs à la mise au point d’une application relative à notre secteur qui sera lancée dans les semaines à venir.”

Debbie: “Il va de soi que nous suivrons et appliquerons tout nouvel outil de marketing, ne pas avancer est reculer et les médias sociaux ont connu un impact énorme dans le monde du marketing. L’internet est en mutation constante et il est essentiel pour une société de s’y adapter.”

Avez-vous désigné quelqu’un au sein de l’entreprise pour assurer la coordination du contenu ou est-ce que tout le monde est autorisé à poster des communications?

Florian: “Oui, quelqu’un en est responsable. Concernant les posts, chaque membre de notre équipe peut diffuser des infos sur son voyage ou son expérience via sa page personnelle, infos que nous repartageons si elles sont utiles ou pertinentes.”

Debbie: “Une bonne collaboration entre les bureaux, les chauffeurs et les guides est essentielle. Vu que la plupart des photos se font à l’endroit de la destination, nos chauffeurs nous procurent la plupart du matériel. Nous avons désigné un collègue spécifique pour collecter et publier

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reception de printemps

les infos du bureau et des chauffeurs. La même personne s’occupe des réactions des clients et également du suivi d’éventuelles plaintes.”

Que postez-vous sur les médias sociaux? Est-ce que le contenu est connu d’avance?

Florian: “Oui et non.

OUI: Nous diffusons: - les voyages sélectionnés pour les réseaux sociaux - comme expliqué plus tôt, les événements importants sur la société (nouveau véhicule, anniversaire)

- les photos, souvenirs et expériences des voyages effectués, bien souvent même en direct NON: ce n’est pas déterminé d’avance pour des événements vécus à l’instant. Nous partageons nos émotions du moment même, ce qui connaît un retour très positif sur la base du nombre de likes qui en résultent.”

Debbie: “Ma devise est de rester professionnel et de s’assurer de l’utilité et du professionnalisme du contenu. Nous ne publierons par exemple pas de selfies.”

Fun Cars et Autobus Gohy

Le prix de l’Engagement était une première cette année. Il souligne l’engagement des entrepreneurs pour la société.

Cette année, il y avait deux gagnants dans cette catégorie.

des séquelles car chaque minute est importante. Depuis lors, la salle s’est équipée d’un appareil.

De là m’est venue l’idée...

Pascal Van de Voorde de Fun Cars a obtenu le titre de ‘Chevalier du Cœur’ de la ligue cardiologique belge à la suite de ses investissements pour l’achat de défibrillateurs installés dans ses trois autocars de tourisme. Autobus F. Gohy et Cie a participé à une étude pour améliorer la sécurité routière en déterminant les facteurs qui influencent le risque de somnolence au volant.

Il faut compter 1.500€ par appareil portable. Il est possible de conclure un contrat avec entretien. Et il faut prévoir une formation pour les chauffeurs, ce qu’on a fait bien entendu.

Me voilà à nouveau récompensé par la FBAA avec l’attribution du Prix de l’Engagement. Ce n’est pas un jeu de mots, mais je dois vous avouer que cela me touche au cœur et que j’espère que mes collègues investiront également dans la prévention”.

Fun Cars

Gohy

Van de Voorde: “J’ai pris l’initiative d’installer un premier défibrillateur à bord de notre autocar de 62 places il y a deux ans déjà, au moment même où j’ai été témoin d’un accident cardiaque lorsqu’un sportif s’est effondré en faisant du spinning dans une salle de sport réputée à Bruxelles. Heureusement, il y avait un médecin dans la salle qui a assuré les premiers massages cardiaques. Stupéfaction générale lorsqu’on apprit ensuite l’absence de défibrillateur dans la salle. La réanimation a sauvé la victime, mais elle en a gardé

Autobus Gohy a participé à une étude pilote de l’Université Liège sur l’identification des facteurs favorisant l’hypovigilance par somnolence. Autobus Gohy: “On a été directement séduit par cet outil, car il décèle la somnolence qui ne se détecte pas nécessairement. Grâce à cette étude, on pourra détecter et surtout soigner. Dix chauffeurs volontaires, aussi bien en service régulier qu’en occasionnel, ont participé à l’étude. Le projet a duré deux mois. Pour le moment, nous attendons les résultats qui doivent arriver prochainement.”

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Le Maraton surprend Impress ion de c onduit e

Temsa porte ses standards à un niveau inédit

En lançant le Maraton, Temsa commercialise un nouveau fleuron sur le marché. Ce robuste autocar haut de gamme innove à tous les égards et entend apporter une réponse de luxe mais abordable au sein du segment onéreux de qualité supérieure. Soit dit en passant: il n’a plus rien à voir avec le Maraton que Temsa proposait en 1984 sur un châssis Mitsubishi. De même, il ne succède pas non plus au Diamond ni au Safari, comme cela a parfois été suggéré.

Car & Bus magazine a conduit le tout premier exemplaire sur le sol belge. Au cours des prochains mois, ce Maraton de 12,365 mètres effectuera des démonstrations.

Conclusion finale de notre test: ce n’est pas seulement son prix mais également le véhicule dans son ensemble qui surprend.

Le Maraton connaît un succès éclatant en Europe depuis sa présentation en avantpremière à Busworld 2015. Ce n’est qu’à la fin de l’année dernière que le premier Maraton a fait son entrée en Europe, plus particulièrement en Italie. En Belgique, il n’était même pas encore disponible jusqu’à présent en raison de son grand succès commercial en Turquie, son pays d’origine.

L’importateur DV Bus&Coach BVBA espère enregistrer ses premières commandes suite à la présence de ce premier exemplaire sur les routes belges. Au terme de notre parcours d’essai en cycle mixte sur les routes de Flandre orientale, Richard Blockuys, notre pilote d’essai d’un jour, est resssorti entièrement convaincu du potentiel de cette star turque.

Doux/robuste Il présente, en tout cas, un look robuste. Il dispose d’un éclairage imposant à l’arrière et d’un avant épuré muni de lampes Led qui

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forment deux petites flèches. Son design est également rafraîchissant. Temsa a déjà produit du travail moins convaincant. La commande de la porte centrale placée sur la porte avant constitue une nouveauté. Le petit escalier qui se déploie automatiquement lors de l’ouverture de la porte centrale et qui facilite énormément la montée à bord constitue aussi une valeur ajoutée.

L’habitacle du Maraton dégage également une sensation de luxe et de qualité supérieure grâce à ses excellents sièges Inova Optima dotés d’une finition en cuir sur les côtés et en bois au niveau des accoudoirs. La banquette arrière n’est pas continue comme nous y sommes habitués, ce Maraton est donc un modèle quatre étoiles. Les compartiments à bagages sont spacieux, ont une belle finition et un éclairage sympa le soir et la nuit. Les unités de service sont réalisées avec style et offrent une commande individuelle des haut-parleurs et de l’aération. Le niveau sonore dans le véhicule est négligeable. La porte pliante des toilettes est un véritable atout. Il n’est plus nécessaire de se plier en quatre pour atteindre le petit coin.

Temsa présente cet autocar haut de gamme avec un sol plat et un double essieu. Les initiés présument qu’il ne faudra plus attendre longtemps avant que la version à trois essieux ne soit disponible. La hauteur sous plafond atteint deux mètres.

Temsa a clairement accordé plus d’attention au design.

Spécifications • • • •

• • •

moteur DAF MX 11 435 CV hauteur: 3,9 mètres poids: 19 tonnes boîte de vitesses AS Astronic (boîte manuelle disponible) réservoir de diesel: 583 litres AdBlue: 50 litres pneus: Michelin 295/80 x 22,5 Coach

L’autocar possède une capacité de cinquante voyageurs.

Son moteur, le DAF MX 11 bien connu de 435 CV, suffit amplement tout en étant peu vorace. Nous avons consommé 35,38 litres lors de notre essai 162 km, soit 21,38 litres au 100 km.

Le chauffeur est choyé Le chauffeur dispose à côté de lui mais aussi au dessus de lui de suffisamment d’espace de rangement avec deux ‘bacs d’avion’. Le tableau de bord simple mais pur est numérique et facile à lire pendant le parcours. Le tachygraphe

Le marchepied de la porte centrale et la porte pliante des toilettes sont de formidables atouts.

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La soute à bagages est très spacieuse.

est extrêmement facile d’accès. Le système HMI Zenec offre au chauffeur une foule d’informations et est simple à commander avec son écran tactile. Tout coule de source. Un élément ennuyant est cependant la petite voix réprobatrice qui s’exprime quand vous dépassez d’un seul kilomètre la vitesse indiquée si la navigation est activée. Le Maraton possède en outre deux frigos à bord et un coin café.

Le volant multifonctions de marque DAF avec commande ACC/limiteur de vitesse, volume audio-vidéo est très maniable. Le bouton de démarrage sur le tableau de bord fait également figure de nouveauté. Vivement recommandé!

Nous avons conduit une version automatique, mais ce véhicule existe aussi couplé à uneboîte manuelle. La boîte de vitesses utilisant la même commande que le ralentisseur (donc juste en dessous du volant) peut être utilisée depuis le volant. Les freins sont correctement dosés.

Le chauffeur dispose, en outre, d’une caméra de recul et d’une caméra à l’avant, d’un gps et du bluetooth. Et ce n’est pas tout: nous n’avons vu nulle part ailleurs un compartiment couchette (lisez salon) aussi spacieux que dans le Maraton.

Le chauffeur peut pratiquement y faire du fitness. Ce véhicule

Le tableau de bord est clair tout en étant confortable.

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L’habitacle est d’une qualité irréprochable.

dispose également de série des équipements de sécurité tels que AEBS, LDWS, EASA, ESC, ACC et d’un système d’extinction d’incendie (Fogmaker).

Signalons quand même un petit point négatif constaté sur notre véhicule d’essai: l’absence d’un cinquième rétroviseur qui permet de visualiser clairement le coin du côté du chauffeur. Il est disponible en option, nous a-t-on répliqué. Il n’est pas possible de placer un bac à skis sur ce Maraton. Le véhicule en comporte cependant déjà un à l’intérieur. Cela ne suffit probablement pas pour les skis de cinquante skieurs, mais la soute spacieuse de 12 m³ offre une alternative.

Le Maraton propose beaucoup d’éléments de série à l’exception de la connectique telle qu’un portUSB-bluetooth, iPod/iPhone, HDMI (ordinateur portable/tablette) qui sont en option. Le Maraton ne peut pas être équipé d’un élévateur de fauteuil roulant.

Le Maraton doit passer à l’entretien tous les 80.000 km ou une fois par an. En plus des célèbres points de maintenance Vantieghem à Zwevegem et Auto Electro Andries à SaintNicolas, vous pouvez également vous rendre dans tous les garages DAF avec ce Maraton.

En conclusion, ce Maraton surprend à tous les égards. Et vu son prix oscillant entre 245.000 et 250.000 euros, il peut faire un véritable tabac.

A CT U A LITE INTERN A TION A LE

ESPAGNE

Fusion parmi les organisations de transport par autobus Les deux grandes organisations espagnoles de transport par autobus, Asintra et Fenebus, rassemblent leurs activités sous le nom de Confebus. Le but est de poursuivre le développement du transport de personnes et de souligner l’importance du transport par autobus comme pilier de la mobilité en Espagne.

Volvo passe le cap de 3.000 autobus hybrides Volvo Bus and Truck a passé le cap magique des 3.000 autobus hybrides vendus. Volvo a présenté son premier autobus hybride en 2010 et a ensuite vu ses ventes progresser régulièrement. Depuis lors, des autobus hybrides et électriques de Volvo circulent dans 22 pays sur quatre continents.

EUROPE FRANCE

Des autocars particuliers pour des candidats à la présidentielle Iveco Bus a proposé aux trois principaux candidats à la présidentielle française un Magelys spécial pour la durée de la campagne électorale. Ce Magelys est ‘tout confort’ et arbore évidemment les couleurs des trois partis. Par cette action, Iveco Bus entend attirer l’attention sur le produit issu des usines de fabrication d’autobus à Annonay (Ardèche).

Commander des billets de train et de bus avec votre téléphone La plate-forme en ligne américaine ‘Wanderu’ a franchi l’Atlantique. Elle vient de lancerune appli sous iOS et Android qui vous permet de commander des billets de train et de bus pour toute l’Europe à l’aide de votre smartphone. Wanderu offre des solutions de transport vers plus de 1.000 villes européennes. Elle fait également office de planificateur de voyage et propose à l’utilisateur les liaisons les plus avantageuses.

Adaptation en vue de la directive européenne sur la formation des chauffeurs La commissaire européenne Violeta Bulc ambitionne de rationaliser les formations de chauffeurs en Europe. D’après elle, une nouvelle approche s’impose pour diminuer de moitié le nombre de morts sur les routes d’ici 2020. La proposition qu’elle a présentée à cet effet porte sur l’adaptation de la directive 2003/59/CE – Code 95. Il est question de reconnaissance de formations entre États membres de l’Union européenne, d’adaptation de la formation aux besoins des chauffeurs, d’imprécisions et d’incertitude juridique lors de l’interprétation de dispenses, de la fixation d’un âge minimum pour l’aptitude professionnelle, de la formation et du recyclage des chauffeurs, et de la directive sur le permis de conduire.

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Comics Station, un parc à thème intérieur consacré aux personnages de la bande dessinée belge.

Photo Comics Station

Les nouveautés dans les parcs à thème en Belgique

Plus vite, plus haut et plus impressionnant Si vous vous apprêtez à vous rendre dans un parc d’attractions en 2017, vous ne manquerez pas de poussées d’adrénaline. Les parcs à thème inaugurent des montagnes russes impressionnantes et des ‘salles de spectacle volantes’ qui sont à chaque fois une première européenne ou mondiale. Car&Bus Magazine fait le tour des dernières nouveautés, qu’elles soient à une journée de distance ou le long d’un circuit de plusieurs jours.

Bellewaerde Bellewaerde dévoile une première européenne, le Dawson Duel, dont le nom renvoie à Dawson City, la région canadienne du Yukon et la ruée vers l’or du Klondike. Dans ce ‘duelling alpine coaster’, deux équipes se baladent jusqu’à 25 mètres de haut entre les cimes d’arbres pour ensuite redescendre à toute vitesse en traîneau. Sur les deux pistes, vingt traîneaux biplaces sont disponibles. Impossible de freiner pendant la descente, car ils ne sont pas équipés d’un frein manuel.

Durant le parcours, vous frôlez trois fois la tête des visiteurs qui se trouvent sur le sentier et vous croisez deux hélices ou tire-bouchons descendants. www.bellewaerde.be Deux équipes prêtes à en découdre dans le Dawson Duel, à Bellewaerde.

Photo Bellewaerde

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DESTIN A TIONS

Comics Station Comics Station, un parc à thème autour des personnages de la bande dessinée belge, ouvrira ses portes à l’arrière de la gare centrale d’Anvers, avec le plus haut toboggan intérieur en première mondiale.

Le Comics Twist se compose de trois toboggans spectaculaires, dont un couvert d’une hauteur de 22,5 mètres. www.comicsstation.be

Plopsa Coo La Banana Battle à Bobbejaanland, la garantie de se mouiller.

Photo Bobbejaanland

Bobbejaanland Bobbejaanland a inauguré il y a deux ans The Forbidden Caves, une expérience totale autour du mystérieux volcan Mount Mara, ce qui signifie ‘montagne du diable’ en sanskrit. Muni de lunettes de réalité virtuelle, vous pénétrez dans le volcan et découvrez les effets de l’activité volcanique sur le climat jusqu’au moment où les esprits en colère se font entendre.

Il ne vous reste plus qu’à enfourcher un quad et à déguerpir à travers la jungle en feu. Entre le 8 juillet et le 27 août, Bobbejaanland sort des cartons le tout nouveau spectacle Wicked Wheels: cascades de voitures captivantes, glisses extraordinaires, drifts fous et effets spéciaux sensationnels sont au programme. www.bobbejaanland.be

À Plopsa Coo, au pied de la cascade, vous profitez d’une vingtaine d’attractions pour toute la famille. Le Mega Mindy Flyer vous fait planer entre les nuages et avec le grand huit Vicky The Ride, vous atteignez une vitesse vertigineuse. Ne manquez pas non plus le Dino Splash, une attraction palpitante.

Embarqué dans un bateau, vous glisserez dans différents toboggans le long d’une gigantesque montagne rocheuse et volcanique. Attention, les dinosaures vous guettent! www.plopsacoo.be

Lutin Plop est de la partie dans les Fontaines Dansantes à Plopsa Coo. Photo Plopsa

Boudewijn Seapark Le Boudewijn Seapark de Bruges ne prévoit pas de nouvelles attractions, mais attend avec impatience la naissance de deux bébés pélicans début avril et de deux petites otaries à l’été. Le spectacle des dauphins, le théâtre des otaries et la présentation des phoques restent des valeurs sûres. Parmi les attractions extérieures populaires, citons le grand huit Orca Ride, le bateau pirate Sancta Maria, les gigantesques plaines de jeux et Bobo’s AquaSplash, le grand parc aquatique peu profond avec huit toboggans et le Splash Emmer.

Les spectacles de dauphins restent une valeur sûre du Boudewijn Seapark.

www.boudewijnseapark.be

Photo Boudewijn Seapark

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DESTIN A TIONS

Plopsaland / Plopsaqua De Panne Plopsaland De Panne accueille ses visiteurs dans une toute nouvelle zone thématique qui s’articule autour d’Heidi, le célèbre personnage du Studio 100. Plongez dans l’ambiance d’un petit village de montagne suisse. Filez à 70 km/h sur les rails de la montagne russe en bois Heidi The Ride ou lancez-vous dans une chevauchée sauvage sur le carrousel des animaux. Plus de 50 attractions thématiques inspirées des personnages du Studio 100 sont disséminées à travers le parc. Envolez-vous et atteignez en deux secondes une vitesse de 90 km/h sur Anubis The Ride, fendez les flots comme un vrai pirate sur le SuperSplash ou escaladez comme un fier Viking les roches de la Grande Vague. Plus loin, vous pouvez pénétrer dans Mayaland, faire une petite balade en bateau à travers la Forêt de Plop ou profiter de spectacles live dans le Plopsa Theater. Avec Maya l’abeille, Bumba, Samson et tous leurs amis, profitez pleinement des plaisirs aquatiques à Plopsaqua De Panne.

Dans le sillage de Vic le Viking, parcourez Plopsaland De Panne à bord d’un drakkar.

Photo Plopsa

www.plopsalanddepanne.be www.plopsaqua.be

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Le Pulsar de Walibi, proclamé meilleure nouvelle attraction du monde.

Plopsa Indoor Hasselt

Walibi

Plopsa Indoor Hasselt compte 25 attractions à la fois spectaculaires et sûres. Préparez-vous à un périple mouvementé avec Pat Le Pirate qui vous emmène sur la Mer en furie, frôlez des rochers et plongez dans de sombres grottes dans le Wickie Coaster et explorez le génial Arbre à Jeux du Lutin Plop. Les tout petits grimpent, glissent, rampent et tournoient dans le Jardin de Bumba, sautent sur le dos des Grenouilles et voguent parmi les fleurs avec les Canards.

Maya l’abeille vous accueille dans la zone thématique du Monde de Maya, où vous vous baladez entre des fleurs géantes et où vous vous émerveillez d’une nature à couper le souffle. Par beau temps, vous prenez la direction de la large zone extérieure, où vous poursuivez les truands sur les Vélos Volants de Mega Mindy et où vous suivez tout un parcours à travers l’auto-école.

Après une quarantaine d’années, la grande roue, qui comptait parmi les deux plus anciennes attractions du parc, fait place à une nouvelle attraction qui ne sera opérationnelle qu’à partir de 2018. En 2016, les connaisseurs ont élu Walibi Belgium ‘Meilleur parc d’attractions’ et ‘Parc le plus sensationnel’ de Belgique. Le splashcoaster Pulsar a quant à lui reçu le prix de ‘Meilleure nouvelle attraction du monde’. Durant 70 secondes, le temps de trois propulsions impressionnantes tantôt en arrière tantôt en avant, vous avez l’impression de voler, le tout à une vitesse vertigineuse. Le Vampire et la Dalton Terror restent des incontournables, tout comme Psyké Underground pour celles et ceux qui n’ont pas froid aux yeux. Walibi Belgium, c’est bien sûr aussi le train fou de Calamity Mine, l’aventure sur la Radja River et l’étourdissant Loup-garou.

www.plopsaindoorhasselt.be

www.walibi.be

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Photo Walibi

SECTE U R

Ouibus et FlixBus desservent gares et aéroports

Bruges mise sur les lignes de bus internationales Pour rendre Bruges plus accessible aux touristes, l’administration de la ville compte sur une offre plus large de liaisons de bus directes avec les aéroports de Francfort, Cologne, Paris Charles de Gaulle et Orly, ainsi qu’avec la gare TGV de Lille-Europe.

Après de précédentes initiatives avec Flibco (aéroport de Charleroi), Eurolines et FlixBus à Londres, Amsterdam, Düsseldorf et Dortmund, un service autonome Bruges-Lille vient s’ajouter en collaboration avec Ouibus/Keolis. “Il nous manque, depuis de nombreuses années déjà, une bonne liaison directe avec Lille, et plus particulièrement avec la gare TGV de Lille-Europe où s’arrête l’Eurostar”, déclare le responsable du tourisme Dieter Dewulf.

“Nous étions depuis longtemps à la recherche d’un partenaire pour ce trajet, car un voyage en train dure entre une heure et demie et deux heures. Les attaques terroristes à Bruxelles ont donné un coup d’accélérateur au projet parce que nous ressentions que les touristes britanniques étaient très réticents à transiter par Bruxelles. La Grande-Bretagne est non seulement le premier marché d’origine pour le tourisme de séjour, mais les Britanniques représentent aussi 25% du tourisme en général. La plupart des Britanniques voyagent en Eurostar, via Lille-Europe. Mais c’est aussi une ligne de bus intéressante pour les Brugeois. Ils accèdent maintenant très facilement à Lille, où ils peuvent prendre l’Eurostar et le TGV pour rallier diverses villes françaises et ce, à des tarifs plus avantageux qu’en prenant le train à Bruxelles. Même en y ajoutant un ticket de bus qui varie entre 5 et 12 euros, la solution reste avantageuse.”

Paris Charles de Gaulle et Orly. Et puisque FlixBus prévoit notamment des haltes à Eindhoven, Maastricht, Aix-la-Chapelle, Cologne, Bonn, Düsseldorf, Francfort, Wurtzbourg, Nuremberg, Brno, Ostrava, Katowice, Tourcoing, Rennes et Lorient, ces villes deviennent, elles aussi, faciles d’accès. www.visitbruges.be/services-d-autocars-internationaux

Le panneau de l’arrêt de bus à l’arrière de la gare de Bruges peut être complété avec Ouigo et Eurolines, qui desservent Bruges depuis un certain temps déjà.

La fréquence de la ligne de bus entre Bruges et Lille concorde avec les horaires de l’Eurostar. Deux bus font l’aller-retour six fois par jour. Ils partent une vingtaine de minutes après l’arrivée de l’Eurostar à Lille et ils y arrivent environ une heure avant le départ de l’Eurostar.

Départs tous les jours à destination de Cologne, Francfort et Paris L’offre FlixBus sur Bruges sera aussi sensiblement étendue ce printemps. Des trajets quotidiens vers Prague et Cracovie commenceront début avril. Fin juin s’ajouteront des liaisons quotidiennes avec Paris et Brest. Bruges sera dès lors directement reliée aux aéroports de Cologne, Francfort,

Pour l’instant, Flibco est la seule compagnie à desservir Bruges tous les jours. Quand d’autres lignes de bus seront en service, il faudra peut-être envisager d’installer des bancs et des abris protégeant les voyageurs des intempéries.

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SECTE U R

Les joueurs du REM ont été agréablement surpris.

Un tout nouveau véhicule pour le Royal Excel de Mouscron L’équipe wallonne de Mouscron choisit un Van Hool EX16M Le Royal Excel de Mouscron croit dur comme fer en l’avenir. Le club wallon a demandé à son partenaire fixe qui assure ses transports, Demuynck & Vansteelandt, de lui fournir un véhicule flambant neuf au look ultramoderne pour ses joueurs. A présent, l’équipe et le staff voyagent en Van Hool EX16M.

Content du résultat? Emmanuel Vansteelandt: “Nous sommes très satisfaits de notre choix. Nous visions la sobriété, la classe élégante, et trouvons que la finition du modèle est une véritable réussite. L’autocar a beaucoup d’une limousine de luxe: carrosserie gris foncé (presque noire), vitres teintées noires, logo VIP sur les côtés. L’écusson du club

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de football Royal Excel Mouscron ressort ainsi davantage sans pour autant recourir à des couleurs trop criardes. A l’intérieur, les tables sont disposées de telle sorte que les joueurs puissent faire une petite partie de cartes. Malgré cela, l’autocar compte quand même 50 places assises, en raison de sa longueur.”

SECTE U R

Sécurité

Profitons déjà un peu, à l’avance, d’une future partie de carte.

L’autocar dispose de prises USB et du wifi. L’entraîneur et/ ou son équipe peuvent ainsi visionner et analyser le match via leur ordinateur portable sur les 3 écrans disponibles. De plus, l’autocar est aussi muni d’un élévateur. Et de tous les dispositifs de sécurité imaginables. Les sièges sont équipés d’un système de fixation rapide, ce qui permet d’ôter les tables et les sièges rapidement pour créer des places pour des personnes à mobilité réduite. A pleine capacité, l’autocar dispose de 54 places. Il peut doncégalement opérer comme un véhicule standard. Mais cet EX16 n’est cependant pas le premier véhicule conçu par Van Hool pour des joueurs. Au Royaume Uni, plusieurs autocars de clubs conçus par Van Hool circulent également, et il en va de même pour le véhicule du Standard de Liège.

Confiance et vision à long terme

Ca r a c t é r is t iqu e s spé c ifiqu e s

VAN HOOL EX16M • • • • • • • •

moteur: Paccar MX 11 Euro 6 (435 cv) longueur: 13,2 m Advanced Electronic Brake System (AEBS) Lane Departure Warning System (LDWS) Electronic Stability Control (ESC) Détecteurs d’incendie Elévateur Compartiment moteur Fogmaker

Comment se déroule la collaboration avec Mouscron? Emmanuel Vansteelandt: “Notre collaboration avec le Royal Excel Mouscron débuta aux alentours des années 80. Nous avons toujours bien travaillé ensemble. Jamais, nous ne les avons abandonnés, même pas dans les moments les plus durs. Et ils nous en sont encore reconnaissants”.

De son côté, Mouscron est aussi particulièrement satisfait de son nouveau véhicule pour joueurs. Gautier Facon, sales & marketing manager du Royal Excel: “Dans le processus de professionnalisation d’un club, l’autocar des joueurs joue un rôle très important au niveau de l’image. Cet autocar contribue à la renommée du club. Les joueurs sont eux aussi agréablement surpris. Le véhicule ne sert pas uniquement pour l’équipe première. Et pendant la semaine, il peut être loué.”

A pleine capacité, l’autocar peut accueillir 54 passagers.

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SECTE U R

Tous les employés sont favorable à du ‘Temps de travail au lieu de temps de trajet’.

Bon démarrage pour le bus-bureau Colruyt Group a prolongé son contrat avec Mandel Car La signature du contrat de deux ans entre Mandel Car et Colruyt Group marque un tournant dans l’histoire du projet de bus-bureau ‘Office on Wheels’. Du stade de projet pilote, il devient à présent un concept appelé à s’inscrire dans la durée.

Un deuxième contrat de bus-bureau vient d’être signé entre Staf Cars et IY (anciennement Ernst&Young). Selon diverses études, rien qu’en Flandre, 136 sociétés se situent dans des zones industrielles difficiles d’accès qui auraient tout intérêt à mettre en place un service de bus-bureau. Ce dernier présente donc une vraie raison d’être.

Même avant la fin du projet pilote, la prolongation du contrat entre les deux parties (Mandel Car et Colruyt Group) était

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bien claire. Mark D’Eigens de Mandel Car: “Pendant la période d’essai, les signaux positifs étaient nombreux. Ce contrat répond à nos objectifs. Même s’il ne s’agit pas d’un contrat énorme, nous nous réjouissons de notre participation au lancement de ce nouveau concept. Nous progressons sans aide externe, même si nous aimerions bénéficier d’une aide fiscale”. Mandel Car a signé un contrat de deux ans avec une option pour deux années supplémentaires.

IY

Besoin d’un bon wifi

Sur ces entrefaites, Staf Cars à Lommel (Limbourg) a également signé un contrat de deux ans avec IY. Staf Cars affectera le même type d’autocar VDL pour transporter 22 employés entre Bertem et le siège de son client à Liège.

René Dierickx de Staf Cars: “Aujourd’hui, nous effectuons le trajet en bus VIP en attendant l’adaptation du bus VDL, prévue fin de ce mois-ci. Il sera aménagé sur la base du projet ‘Office On Wheels’ et comptera 22 sièges. Chaque siège sera orienté dans le sens de la marche et disposera d’une table distincte”.

“Nous avons pris notre décision sur la base de l’enthousiasme du personnel et de critères de durabilité” Michiel Binnard, Colruyt Group

Pour Colruyt Group, l’enthousiasme du personnel a été essentiel à la prise de décision, mais la possibilité d’exploiter le temps de trajet en temps de travail a également joué un rôle positif. Michel Binnard, coordinateur de mobilité chez Colruyt Group: “Un sondage a révélé que 96% des utilisateurs voulaient continuer à utiliser le bus après la fin du projet. En plus de l’enthousiasme du personnel, nous tenons aussi compte de la durabilité. En co-voyageant, les employés ont économisé 32,2 tonnes de CO2”. Colruyt étudie comment utiliser le bus en journée.

Un bus-bureau représente une diminution de 20 voitures dans les embouteillages.

A part l’aménagement d’un bus-bureau, la connectivité joue un rôle essentiel. Au début, il y avait quelques petites adaptations, mais pour le reste il n’y avait pas de problèmes spécifiques.

Francis Van Eynde explique: “Le grand défi d’une connexion Internet réside à disposer d’une bande passante assez puissante pour permettre à chaque passager de bénéficier d’un bon débit. C’est la principale différence par rapport au wifi à usage récréatif proposé dans un autocar”.

Législation complexe La réalité est bien encore plus compliquée. Les événements récents en Europe ont fort limité les possibilités légales de connexions Internet partagées. Le volet législatif et réglementaire actuel connaît une grande complexité, ce qui incite les grands opérateurs de bus, forts de plusieurs centaines de véhicules, à sous-traiter le service d’Internet à bord à une société externe. De ce fait, ils se libèrent de toute responsabilité légale.

Il est donc primordial que le client soit à 100% sûr du respect des conditions en matière de wifi dans un bus-bureau. Le cas échéant, les conséquences peuvent s’avérer importantes vu la multitude des conditions. Francis Van Eynde résume les critères:

Conditions d’un système wifi dans un bus - un minimum de 4 modems fonctionnant simultanément - possibilité de capacité adaptable - 4 antennes distinctes sur le toit du véhicule - un minimum de 4 cartes SIM - présence d’un système back-end permettant de tracer les adresses MAC - enregistrement des données GPS avec possibilité de transfert vers un serveur externe - le système doit répondre aux critères pour un bon fonctionnement pendant le trajet (le transfert entre les antennes doit se faire via un système GPS) - un débit acceptable pour le nombre d’utilisateurs en fonction des voyageurs - 100 mb/heure/utilisateur - possibilité de créer plusieurs connexions VPN avec différentes sociétés - présence d’un firewall filtrant la connectivité à Internet sur contenu adultes, gambling, violence extrême, mises à jour (Apple, Windows, Mac, Linux, Android…)

- des tests préalables de la réception d’Internet et des bonnes configurations sur le trajet afin d’assurer la qualité - être d’accord de respecter toute obligation présente et future de notifications aux autorités et à l’IBPT - surveillance de chaque client individuel en créant différents SSID avec sécurité séparée.

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DESTIN A TIONS

Gare de Liège-Guillemins. © FTPL JM. Léonard

Liège, cité ardente La province dispose de toute une kyrielle d’atouts touristiques La ville de Liège et, par extension, la province de Liège disposent de nombreux atouts pour ravir les visiteurs de tous horizons. Le nom du réceptif – Ardenne Incoming – ne laisse toutefois planer aucun doute sur la multiplicité des régions impliquées. L’union fait la force! Instinctivement, nous pensons à la route tracée obstinément par la Principauté de Liège il y a tant de siècles. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts de la Meuse.

Gaufres de Liège.

Publireportage

© FTPL – P. Fagnoul

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Une gare futuriste Ces dernières années ont bouleversé l’apparence de la ‘Cité ardente’. Le plus bel exemple de cette transformation est la gare de Liège-Guillemins, une création aux allures futuristes du célèbre architecte espagnol Santiago Calatrava. La Cathédrale St-Paul, l’Opéra Royal de Wallonie et le Théâtre de Liège, pour ne citer qu’eux, font également figure d’incontournables.

La province de Liège est bien sûr à l’honneur, mais comme partie intégrante des Ardennes historiques qui s’étendent jusqu’au Grand-Duché de Luxembourg et englobent toute une portion du nord de la France. À court terme, la province de Liège devrait également se profiler comme le Cœur de l’Europe, aux côtés de la province flamande du Limbourg, de la province néerlandaise du Limbourg méridional et de la région allemande entre Aix-la-Chapelle, Düren et Juliers.

Boulets, gaufres, salade...

Une abondance de folklore

Diverses spécialités culinaires se partagent la vedette et marquent durablement les esprits. À commencer par les fameuses gaufres de Liège, les boulets à la liégeoise et la salade liégeoise. Pour se rincer le gosier, rien de tel qu’un café liégeois... à moins de craquer pour un péket, une boisson typiquement liégeoise produite à partir de baies de genévrier. Sans oublier la bière, dont tout un assortiment de bières régionales. Le label de Liège BeerLovers’ City est très répandu parmi les établissements horeca de la ville. Autant dire que Liège se retrouve pleinement dans le thème 2017 du tourisme wallon: ‘La Wallonie gourmande’.

L’ancien Théâtre Royal accueille maintenant le Musée Tchantchès, du nom du tout premier citoyen de la ville. Il s’agit d’un musée aux accents folkloriques, avec son théâtre de marionnettes encore actif. Le folklore est peut-être encore davantage présent au Musée de la Vie wallonne, dans l’ancien cloître des Frères Mineurs.

Chacun dans leur domaine, le Musée des Arts modernes et contemporains (qui expose des œuvres de Monet, Chagall, Picasso, Gauguin, etc.) et le relativement récent Musée du Grand Curtius (pour un certain nombre d’arts appliqués) valent également le détour. Pour les amateurs d’archéologie, une visite à l’Archéoforum s’impose. Et il reste à évoquer l’Aquarium…

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BeerLovers’ City Mais les charmes de Liège se déploient aussi en dehors des bâtiments et musées. La ville est surtout un endroit où il fait bon déambuler pour profiter du cœur historique ou des quartiers typiques. Les adeptes du shopping ne manqueront pas d’y trouver leur compte et la ville est régulièrement en fête (calendrier des événements disponible sur www.liege. be/tourisme/rendez-vous-annuels). Même en semaine, l’ambiance est souvent très joyeuse, tant le moral des Liégeois est à l’épreuve de la misère du monde. La culture, avec un grand ou un petit ‘c’, y trouve par ailleurs un terrain fertile.

Joyaux touristiques L’arrière-pays liégeois compte plusieurs joyaux à découvrir, dont les charbonnages de Blegny (patrimoine mondial de l’Unesco!), les grottes de Remouchamps, le circuit de SpaFrancorchamps, la cristallerie du Val-St-Lambert, l’abbaye (+ musée) de Stavelot et une série de châteaux (Jehay, Modave, Franchimont, Reinhardstein...).

Quant aux cantons de l’Est, avec Eupen et sa Marktplatz (photo), avec Malmedy (et son Malmundarium, une plongée dans l’histoire), ils participent sans aucun doute au charme et à la diversité de la province. On peut d’ailleurs en dire autant de l’excellente bière d’orge de la Brasserie de Bellevaux et du jambon fumé artisanal à Amel.

Le raffinement gastronomique marque ainsi toute la province de son empreinte. Saviez-vous qu’un formidable whisky single malt est par ailleurs distillé en Hesbaye?

Liège, cité de la bière.

Musée de la Vie wallonne.

© FTLB - P. Willems

© FTPL - P. Fagnoul

Marktplatz d’Eupen.

Formules prêtes à l’emploi La vision d’Ardenne Incoming dépassant largement les frontières de la province, la valeur ajoutée est énorme et l’offre n’en devient que plus attractive. Toutes ces curiosités combinées ont été traduites en formules prêtes à l’emploi.

• Une excursion d’un jour a ainsi été constituée autour du thème ‘Folklore, gaufres et patrimoine’ (à partir de 45 € pp), avec notamment au programme le château de Jehay, le Musée de la Vie wallonne et une généreuse dégustation de diversproduits régionaux solides et liquides.

• Au rayon des visites sur plusieurs jours, citons avant tout ‘La Province de Liège… surprenante!’ (2 jours/1 nuit – à partir de 159 € pp) avec, le premier jour, un circuit dans Liège, une visite de l’Opéra Royal de Wallonie (photo), le Grand Curtius et la célèbre Brasserie C. Le deuxième jour, l’abbaye de Stavelot, le circuit de Spa-Francorchamps, le Malmundarium et un crochet par Eupen.

• Le programme ‘Bières et patrimoine’ (3 jours/2 nuits – à partir de 229 € pp) inclut les beaux jardins d’Annevoie, la superbe ville de Dinant (avec croisière) et le château médiéval de Bouillon, plus tout un chapelet de jolis villages wallons tels que Crupet, Falaën, Sosoye, Rochehaut et Bouvignes-sur-Meuse.

Les dégustations de bière et de fromage dans les abbayes d’Orval et de Maredsous, ainsi qu’à la brasserie du Bocq, sont autant d’autres points d’orgue.

Voyages sur mesure Pour chacune des formules ci-dessus, une équipe de guides-accompagnateurs multilingues est mise à disposition. Tous les voyages de groupe peuvent bien sûr faire l’objet d’une discussion préalable. Le service offert aux groupes est complet et personnalisé, ce qui signifie qu’il est tout à fait possible d’obtenir un voyage sur mesure.

Les différentes possibilités (avec mention des prix et des hôtels) se trouvent sur www.liegetourisme.be/fr/ decouvrir/incoming.html. Cette offre est régulièrement renouvelée. De nouvelles formules sont attendues pour le courant de ce printemps.

Salle Opéra à Liège. © Jacques Croisier

Info et réservations: Céline Lennertz et Corinne Grenier, Tél. 04-237 95 25 ou 04-237 95 36, incoming@liegetourisme.be.

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SECTE U R

L’innovation porte ses fruits Le projet du VICA se termine sur un bilan positif Steve Jobs, le fondateur iconique d’Apple, le savait déjà il y a septante ans: l’innovation marque la différence entre un meneur et un suiveur. Les autocaristes participant au projet du Vica (Vlaams innovatiecentrum voor de autocar - Centre flamand d’innovation pour l’autocar) ne le démentiront pas.

Le secteur de l’autocar avait une image vieillotte, mais le Vica a provoqué un changement de cap. C’est ce que l’on a pu constater lors de l’événement de clôture. Le Vica a généré pas moins de 40 idées novatrices, dont la plus marquante est certainement le bureau-bus qui circule entre Gand et le siège principal de Colruyt à Hal. Jan Deman, coordinateur du projet, est très satisfait du résultat obtenu. Plus de 60 autocaristes ont participé à cette initiative, ce qui n’est pas négligeable étant donné que le Vica s’adressait exclusivement au secteur du transport occasionnel. Jan Deman: “Le projet a certainement entraîné un revirement. Globalement, nous avons réussi pour la première fois à inciter le secteur à agir. Cela ne signifie pas pour autant que le fossé entre les entreprises qui tiennent compte de l’avenir et celles qui ont moins conscience du fait que quelque chose doit changer, est déjà totalement comblé.

Les petites entreprises qui ont une force de frappe trop faible pour participer à cette évolution peuvent parfaitement s’associer pour commercialiser leurs services, par exemple via des plates-formes de réservation. Car pour tirer parti de cette tendance, il faut développer suffisamment de volume”.

Le projet a fait en sorte qu’aujourd’hui, le nombre d’autocaristes intéressés par l’innovation a augmenté de 69%. Parmi les participants, plus personne ne niera le lien existant entre la croissance escomptée et l’innovation. D’ailleurs, tous les participants voient l’avenir avec optimisme.

Des projets Un panel d’entreprises participantes a retenu six projets parmi les quarante idées novatrices présentées. Ces derniers verront dès lors concrètement le jour.

1) Collaboration avec le secteur du camping (Vacansoleil) Cette expérience a certainement du potentiel et Vacansoleil est ouvert à de plus amples collaborations.

2) L’application Scrapbook L’intérêt pour cette application, qui propose des textes et des photos personnelles d’un voyage, n’est pas débordant. Cette innovation est pourtant une forme de fidélisation de la clientèle. Elle intéresse d’ailleurs fortement TicTacPhoto, un fournisseur d’album photos.

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3) Le bureau-bus ‘Office on wheels’ C’est le projet qui a reçu le plus d’écho, également dans les médias. La clé de son succès: le temps de trajet devient du temps de travail. Plus de détails à ce sujet par ailleurs dans ce magazine.

4) Bus Aktiv Cette innovation concerne l’implémentation de systèmes modernes d’info-divertissement dans les autobus et les autocars. Lancé par Vlaio, ce projet ambitionne d’accroître l’attrait du transport collectif par rapport au transport individuel.

5) Plate-forme de réservation Ce concept concerne une plate-forme automatisée de demandes et d’offres sur laquelle le client peut consulter en ligne une offre de transport et réserver des voyages.

Des études de faisabilité sont en cours.

6) Projet de commerce en ligne Le projet de commerce en ligne est une spin-off de la plate-forme de réservation. Une demande a été introduite auprès des pouvoirs publics pour le financement du suivi du projet.

Une boîte à outils Le Vica a également conçu une boîte à outils dédiée à l’innovation, destinée prioritairement à l’enseignement, et plus spécifiquement aux orientations tourisme et récréation.

Mais les entreprises actives dans ces secteurs peuvent certainement l’utiliser aussi. Cette boîte à outils permet de réfléchir de manière ludique à l’innovation, et encadre le recours à celle-ci. Il s’agit en quelque sorte d’un jeu de société comprenant différentes étapes. L’équipe aide lors du démarrage du trajet.

Plus d’infos sur www.vica-project.be

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