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Cairo / Egypt
Pas de chèque de 250$ si ça n’inclut pas les aînés, disent le Bloc et le NPD
LeBloc québécois et le NPD vont s’opposer au fameux chèque de 250 $ promis aux travailleurs par les libéraux de Justin Trudeau si celui-ci n’inclut pas les aînés et les retraités dans l’équation.
Les élus de la Chambre des communes débattront du projet de loi pour réaliser cette promesse annoncée en grande pompe par M. Trudeau la semaine dernière, en même temps que l’exemption de deux mois sur la TPS. Cette «Remise pour les travailleurs canadiens» ponctuelle de 250$ sera versée directement dans le compte
de travailleurs ayant tiré 150 000 $ ou moins en revenu d’emploi net en 2023. Mardi, Jagmeet Singh a tracé une ligne: pas d’appui du NPD si le chèque ne couvre pas aussi les retraités et les aînés. Le Bloc québécois en a rajouté une couche, mercredi, en invitant des porteparole d’organisations représentant des aînés et des retraités à s’exprimer devant les journalistes. «250 dollars pour quelqu’un qui fait 150 000 $, c’est une goutte dans l’océan, mais 250 dollars pour quelqu’un qui fait 22 000 $ par année, c’est beaucoup», a dénoncé Pierre Lynch, de l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées. Malgré des questions répétées, les députés et ministres libéraux n’ont pas indiqué s’ils allaient revoir leur promesse, déjà évaluée à 4,75 milliards $. L’ajout des aînés et des retraités à cette mesure coûtera quelques milliards en plus. Les libéraux ont soutenu que leur parti en a déjà fait beaucoup pour cette tranche d’âge, notamment avec le programme de soins dentaires, qui les met en priorité, ou encore la bonification du crédit d’impôt pour le soutien aux aînés. Et sans l’appui d’au moins un parti de l’opposition, le chèque de 250 $ pourrait ne jamais trouver preneur.
Troisième lien: 23 entreprises intéressées à la réalisation du projet
La ministre Guilbault a dévoilé mercredi le résultat de l’appel d’intérêt lancé par son gouvernement
La ministre Guilbault s’est réjouie que 23 entreprises aient répondu à l’appel d’intérêt à l’international de son gouvernement pour la réalisation d’un éventuel troisième lien.
«Excellente nouvelle de constater que 23 entreprises se sont montrées intéressées. Il y a 29 entités qui ont fait une demande de documents, mais sur les 29, il y a 23 entreprises qui ont déposé une proposition», s’est félicitée la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, lors d’un point de presse mercredi, au Parlement.
«Parmi les fois où on a fait des appels d’intérêt, c’est la fois où il y a le plus d’entreprises» qui ont répondu, a-t-elle indiqué. Il s’agit surtout de firmes de génie, à 65%, d’entrepreneurs, à 30%, et de gestionnaires de projet, à 5%.
L’objectif de cette première étape était simplement de «titiller le marché», a expliqué Mme Guilbault. D’ores et déjà, les discussions avec ces entreprises ont commencé. Elles se poursuivront jusqu’au début d’année 2025. La ministre fera une mise à jour à ce moment. Appel de qualification à venir Les prochaines étapes, plus formelles, seront donc le processus d’appel de qualification et d’appel de propositions. Les firmes qui ont levé la main pourront alors choisir de poursuivre le processus ou non.
Cette annonce de la ministre survient au lendemain de la clôture de l’étude du projet de loi sur Mobilité Infra Québec, qui autorisait la Caisse de dépôt et placement du Québec Infra (CDPQi) à être maître d’œuvre du
tramway, une étape importante pour le mégaprojet de la Ville de Québec. «Opération marketing» Ce qui fait dire à l’opposition officielle qu’«on ne peut jamais avec Mme Geneviève Guilbault passer 24 heures sans parler des deux choses [le tramway et le troisième lien]. C’est une vraie opération marketing», a réagi le critique en transport libéral, Monsef Derraji. «Il n’y a pas de tracé, il n’y a pas de budget, il n’y a rien.»
La ministre s’en défend. L’annonce sur le troisième lien était prévue cette semaine et la date de fin de l’étude du projet de loi était imprévisible, a-t-elle fait valoir.
LVendredi 29 novembre
Trump veut imposer des tarifs de 25%: une «bombe» pour l’économie québécoise, prévient Legault
François Legault estime que les craintes de Donald Trump au sujet de l’immigration illégale sont légitimes, en raison du laxisme du gouvernement canadien
Si Donald Trump impose des tarifs douaniers de 25% sur les produits canadiens, c’est une «bombe» pour l’économie du Québec, prévient François Legault. Il juge néanmoins les craintes du président américain désigné au sujet de l’immigration illégale tout à fait légitimes.
«Ça serait des dizaines de milliers de pertes d’emplois!», a lancé mardi le premier ministre québécois, qui prend «très au sérieux» les menaces du futur occupant de la MaisonBlanche. François Legault estime que les préoccupations de Donald Trump au sujet de l’immigration illégale sont tout de même fondées, en raison du laxisme du gouvernement fédéral. Il demande ainsi à Justin Trudeau de sécuriser sans attendre les frontières canadiennes afin de décourager le futur président de passer à l’action.
«Quand on regarde ce qui se passe du côté de la frontière canadienne au cours des dernières années, il y a eu une augmentation importante du nombre d’immigrants illégaux qui passent par le Canada pour éventuellement aller aux États-Unis», a convenu le premier ministre du Québec. Si la présence policière aux abords des lignes américaines n’est pas renforcée, les Québécois «paieront
cher» la mollesse de Justin Trudeau, soutient François Legault. Il réclame d’ailleurs une place pour le Québec à la table de négociation avec les Américains puisque les produits exportés sont différents d’une province à l’autre. Il craint que la stratégie canadienne ne nuise aux intérêts des produits québécois. «Il faut faire attention que le fédéral ne vienne pas offrir des compromis aux dépens de l’économie québécoise, par exemple en disant qu’on va protéger le pétrole [de l’Alberta], on va protéger les autos [de l’Ontario], mais on protégera pas l’aéronautique ou le bois ou l’aluminium [du Québec]», plaide le premier ministre.
Projet de budget 2025 à Lévis: une «proposition» de hausse de taxes de 3,3%
Dans son «projet de budget 2025», la direction générale de la Ville de Lévis a proposé aux élus municipaux une hausse globale des taxes municipales (taxe foncière et tarifs) de 3,3% qui tranche sensiblement avec l’augmentation record de 7,7% enregistrée en 2024.
C’est ce qu’on a pu apprendre, mercredi matin, lors d’une séance de travail disponible en ligne.
La hausse suggérée de 3,3% se divise en deux portions: 1,7% pour la taxe foncière et 1,6% pour la hausse de tarifs et taxe de secteurs desservis. L’administration lévisienne propose deux scénarios qui se ressemblent beaucoup et qui conduiraient tous les deux à un bond de 3,3%.
Notons que le dernier mot appartient aux élus municipaux, puisque le dépôt formel du budget 2025 de la Municipalité se fera le 9 décembre. Ce n’est qu’à ce moment-là que la hauteur de la hausse des taxes et des tarifs sera définitivement tranchée. L’équipe du maire
Lehouillier possède une majorité écrasante au sein du conseil municipal lévisien.
Il y a environ un an, dans le budget 2024, les Lévisiens avaient dû essuyer une hausse de taxes totale de 7,7%, soit la plus importante depuis les fusions de 2002. L’augmentation de la taxe foncière était de 6%, mais il fallait y ajouter la hausse des tarifs. Transparence ou «exercice de communication»? Cette séance de travail constitue une façon de faire inusitée pour Lévis, Dans le passé, ce genre de réunions s’est toujours fait à huis-clos.
Prenant la parole mercredi en début de séance, le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, a mis de l’avant sa volonté «d’être le plus transparent possible». D’après lui, «c’est un premier essai. Nous n’avons pas la prétention que la formule est parfaite». La proposition de budget respecte le cadre financier dont Lévis s’est
Prix à l’épicerie: l’année 2025 s’annonce «plus difficile» que 2024
a faiblesse du dollar canadien au cours des 18 derniers mois ainsi que la menace de Donald Trump d’imposer des tarifs douaniers de 25% risquent d’avoir pour effet d’augmenter les prix à l’épicerie au cours de la prochaine année.
C’est ce qu’estime le spécialiste de l’industrie alimentaire à l’université Dalhousie, Sylvain Charlebois, qui entrevoit une année 2025 parsemée de défis pour les épiciers.
dotée en juin dernier, a-t-il ajouté. Avant même le début de la séance, le parti d’opposition, Repensons Lévis, a exprimé son scepticisme en qualifiant la séance de travail «d’exercice de communication» de l’administration Lehouillier.
Projet de budget 2025 à Lévis
Scénario 1 pour la croissance du taux des revenus de taxation
Résidentiel (incluant tarifs) : 3,3% (1,7% de taxe foncière générale et 1,6% de tarifs et taxe de secteurs desservis)
Multi-logements (6+) : 4%
Commercial : 4%
Industriel : 4%
Forestier et agricole : 3%
Terrains vagues desservis : 4 fois taux de base
Revenus totaux : 8 869 000$
Grève chez Postes Canada: la médiation suspendue temporairement
«Les épiciers doivent renégocier des contrats, renchérit-il. Ils payent plus pour importer les mêmes produits, donc c’est certain que ça va affecter les prix au détail.»
«J’ai l’impression que l’année 2025 va être un petit peu plus difficile que 2024 en raison de ce qui se passe avec les Américains, mais surtout, du dollar canadien, dit-il, en entrevue à l’émission Le Québec matin. Il a faibli de 10 sous en à peu près 18 mois et ça paraît.»
La menace de tarifs douaniers de Donald Trump pourrait aussi donner lieu à une flambée des prix à l’épicerie.
JASalah EL ACHKAR
Comment gérez-vous vos problèmes, Avec l’adversité de vos voisins.
e voudrais vous raconter une histoire très importante avec une morale que vous rencontrez tous dans vos vies quotidiennes. Essayez de deviner la morale de l’histoire en la lisant et pensez aux problèmes que vous rencontrez et à leurs solutions.
Cette histoire parle d’un fermier qui avait une vieille mule, La mule tomba dans le puits qui appartenait au fermier. Le fermier entendit la mule braire ou ce que font les mules, quand elles tombent dans un puits. Après avoir évalué la situation, le fermier ‘compatit’ pour la mule, mais décida que ni la mule ni le puits ne valaient la peine d’être sauvés.
A la place, il appela ses voisins, il leur raconta ce qui s’était passé et les embrigada pour l’aider à véhiculer de la terre pour enterrer la vieille mule dans le puits et mettre un terme à son calvaire.
Au départ, la vieille mule était hystérique, mais au
fur et à mesure que le fermier et ses voisins continuaient de pelleter et de l’ensevelir, une pensée lui traversa la tête
Il lui apparut soudainement que chaque fois qu’une pelletée de terre atterrissait sur son dos, elle n’avait qu’à se secouer et se hisser par-dessus. Et c’est ce qu’elle fit, coup après coup. Secoue-toi et hisse-toi. Secoue-toi et hisse-toi Secoue-toi et hissetoi, se répétait-elle pour s’encourager. Peu importe la douleur ressentie à cause des coups ou l’atrocité de la situation, la vieille mule lutta contre la panique et continua vaille que vaille de se secouer et de se hisser.
Au bout du compte, la vieille mule toute meurtrie et épuisée sortit triomphalement du puits !
Ce qui semblait destiner à l’enterrer fut en réalité une bénédiction, tout cela à cause de la manière dont elle avait géré l’adversité.
«Dans le domaine agroalimentaire, 25%, c’est énorme, avance-t-il. On vend pour 40 milliards de produits agroalimentaires aux Américains chaque année. Si on ajoute un 25%, c’est certain que les Américains vont cesser d’acheter chez nous.»
«S’ils achètent, la plupart de ce 40 milliards de dollars là, ce sont des ingrédients de produits qu’on rachète au Canada, ajoute-t-il. On pourrait voir de l’inflation aux États-Unis, mais on pourrait aussi voir de l’inflation au Canada en retour en raison des tarifs douaniers aux États-Unis.»
Les épiciers seraient en train de «réévaluer leurs options», selon M. Charlebois. «Si les épiciers pensent que ces produitslà sont trop cher, ils vont aller ailleurs, mentionne-t-il. Pour aller ailleurs, il faut travailler et développer de nouveaux partenariats, mais c’est certain que l’option la moins chère c’est toujours aux États-Unis. Si cette option n’existe pas, si on va ailleurs et on paye plus.»
u 13e jour de la grève, le médiateur spécial nommé par le ministre fédéral du Travail, Steven MacKinnon, a suspendu temporairement la médiation entre Postes Canada et le syndicat des travailleurs et travailleuses de postes (STTP). Le ministre explique, dans une publication sur X, que les deux parties sont «trop éloignées l’une de l’autre sur des questions cruciales pour que la médiation soit fructueuse à l’heure actuelle». «Cette pause dans les activités de médiation permettra, je l’espère, aux parties de réévaluer leurs positions et de revenir à la table de négociations avec une détermination renouvelée», indique M. MacKinnon. L’employeur et le syndicat ont d’ailleurs été convoqués au bureau du minstre mercredi. «Dès que des négociations productives pourront reprendre, le médiateur spécial communiquera avec les parties», ajoute le ministre. M. MacKinnon a fermé la porte, mercredi, à un envoi forcé vers l’arbitrage similaire à celui imposé dans la négociation impliquant les débardeurs au port de Montréal. «Ce n’est pas dans les cartes, dit-il, en mêlée de presse. Je
suis extrêmement frustré du manque de progrès qui se sont fait à la table. Ces deux parties ont eu accès au meilleur service de médiation qui soit et c’est comme si les deux parties vivent dans un monde où les affaires et le modèle d’affaires de Postes Canada n’a pas évolué.»
«Pourtant, c’est évident que Postes Canada doit effectuer une transformation, continuet-il. Du même coup, la corporation doit réaliser qu’il faut qu’ils arrivent à une entente ratifiable.»
La grève nationale des employés de Postes Canada en est à son 13e jour, et les négociations sont «au point mort», selon ce qu’indiquait, mardi, Postes Canada dans un communiqué. L’employeur demande plus de flexibilité de la part de ses employés afin d’être en mesure d’offrir la livraison sept jours par semaine, un changement qu’il considère «nécessaire pour assurer son avenir». De son côté, le syndicat souhaite entre autres conserver ses acquis et que soient apportés des changements dans la méthode de calcul des heures de travail.
En 2018, une grève similaire des employés de Postes Canada s’était terminée avec une loi spéciale imposée par Ottawa.