F&C numéro 1

F&C

Rêver en grand

A propos Un magazine qui parle de culture, de mode et de lifestyle, en Valais.

Nous sommes un magazine en ligne qui sort deux fois par année, un numéro en hiver et le second en été. Chaque numéro contient : un édito, des articles culture rédigés en collaboration avec des artistes et des lieux culturels valaisans, des articles de mode, des articles lifestyle et un shooting photo.

Notre objectif est de mettre en lumière la culture valaisanne, partager nos points de vue sur nos passions ou nos expériences et populariser des sujets peu abordés dans notre canton.

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RÉDACTRICE EN CHEF

JOURNALISTE

Marion Savioz

Sabrina Duc

JOURNALISTE

JOURNALISTE

Océane Theytaz

Emmy Mbelwa

PHOTOGRAPHE

Théo Bender

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Le rêve. Il a été notre fil rouge pour construire ce premier numéro. C’est un rêve pour moi, de créer et de présenter un magazine comme celui-ci. Je me suis investie corps et âme et il est le reflet de ma personnalité. Je l’ai créé par passion, par envie de partager avec mes lecteurs des sujets qui animent mon équipe et moi-même. Le but étant de vous faire rêver et de vous transporter à travers l’univers des artistes, des lieux culturels régionaux et celui de notre équipe, tous présents, à leur manière, dans ce premier numéro. Avec l’actualité, je pense qu’il est nécessaire de rêver et de prouver que l’on peut réaliser ses rêves, même en Valais, même dans la société actuelle. J’espère que vous éprouverez autant de plaisir à lire ce magazine que nous en avons eu à le produire et qu’il vous permettra de continuer à rêver.

Marion Savioz

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Merci de vous joindre à nous pour cette aventure passionnante. Célébrons ensemble l’art de la mode et la beauté de la culture valaisanne.

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CULTURE

MODE

Peinture à l’huile et poésie visuelle : L’art de Ludovic Perrenoud

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Laura Garcia Broto : Une artiste solaire au cœur du social

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Adélia Clavien : Une artiste à l’énergie créatrice inépuisable

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Nicole Coppey : La sensibilité humaine au cœur de son enseignement

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Espace Johannis : L’art au cœur de l’économie locale

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Françoise Albelda une vie en musique au cœur des projets artistiques valaisans

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A la découverte du Musée d’art du Valais à Sion

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Laure Barras et les Concerts du cœur : Quand la culture devient accessible à tous

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Les Caves du Manoir : Un lieu musical gorgé d’histoire

31

Les tendances automne / hiver 2023 - 2024

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La magie derrière les projecteurs : Mon voyage personnel dans l’industrie du mannequinat

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Shooting photo : Rêveries féeriques

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Street style avec Laura

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F&C Magazine

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LIFESTYLE

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F&C Magazine F&C Magazine

Pole Dance : Une passion qui m’a donné confiance en moi

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Le tarot : partage de trois expériences

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Développement personnel : Prendre le temps de s’aimer soi-même

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Culture F&C Magazine

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Peinture à l’huile et poésie visuelle : L’art de Ludovic Perrenoud

Au cœur des montagnes, Ludovic Perrenoud, peintre passionné, s'inspire des vaches d'Hérens, des créatures qui incarnent la puissance tranquille. Il choisit des couleurs sobres, reflétant la robe de ces animaux, pour faire ressortir leur caractère unique. Ses toiles, qu'il s'agisse de paysages de montagne ou lac, interpellent, interrogent, et apaisent, capturant la beauté de la nature avec une maîtrise inégalée.

Si vous avez eu la chance de vous rendre à Evolène avant le 16 octobre, vous avez pu admirer une exposition de tableaux mettant en scène les vaches d'Hérens. Cette exposition représente une belle opportunité de sortir ses œuvres de l'atelier, et de les mettre en valeur grâce aux cadres authentiques disponibles à l’auberge de Lannaz. Cette auberge s'accorde parfaitement avec le thème récurrent des tableaux de l'artiste, à savoir les montagnes et les vaches d'Hérens.

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De plus, l'artiste souhaite véhiculer un message important : celui de redonner vie à la peinture figurative, un style qui a peu à peu perdu de sa popularité au cours des deux dernières décennies. Actuellement, l'art abstrait et la photographie dominent la scène artistique. Toutefois, l'artiste veut démontrer que l'art figuratif n'a pas dit son dernier mot et qu'il fait un retour en force, comme c'est le cas dans les pays d'Europe de l'Ouest et en Chine.

L'une des plus grandes satisfactions que notre peintre éprouve réside dans le fait qu'il trouve très gratifiant d'exposer un tableau et de constater que les personnes parviennent à ressentir les émotions et les sentiments qu'il souhaite transmettre.

Attiré par les beaux-arts depuis sa plus tendre enfance et influencé par des artistes tels que Hodler, Valloton, Jenny Saville, notre peintre a acquis une compréhension profonde de la peinture.

Culture

Bien qu'ayant vécu dans divers endroits en Suisse, dont Genève, Fribourg, Lausanne, et d'autres, il avait l'habitude de passer ses week-ends en Valais dès son enfance, en raison des origines valaisannes de son grand-père. Son retour aux sources s'est finalement révélé être une décision avisée, même s'il estime que les Valaisans ne sont pas toujours aussi portés vers l'art que les citadins. Malgré cette observation, il est réjouissant de constater que l'art a sa place en Valais, avec plusieurs individus passionnés et fortement engagés dans ce cadre.

Lors de ses visites dans les grandes villes, il privilégie les expositions et les musées d'art, ce qui lui permet d'observer les compositions, les techniques, les jeux de lumière… Aujourd'hui, en tant qu'artiste et peintre contemporain, il se consacre souvent à la représentation des vaches d'Hérens, un défi qu'il s'est initialement lancé. En effet, peindre une vache noire aux yeux sombres sur un fond noir peut s'avérer complexe. Il a investi du temps pour trouver la méthode permettant de faire ressortir ces détails. Actuellement, il privilégie l'usage de la lumière tout en maintenant l'aspect sombre, sans toutefois prétendre à la perfection. Pour réaliser son travail et trouver l’inspiration, il se base principalement sur des photographies prises lors de randonnées. Parfois, il peint également directement sur le lieu de la scène.

Le Valais a exercé une influence significative sur lui depuis sa jeunesse.

Culture

Dans le domaine artistique du Valais, il a grandement profité des contacts qu'il a pu établir. Selon lui, dans cette région, l'établissement de relations se réalise de manière fluide et rapide, que l'interlocuteur soit un paysan ou un acheteur de tableaux, ce qui confère à son réseau une diversité remarquable. Les Valaisans sont reconnus pour leur aptitude à créer des liens, sans aucune réticence à s'adresser les uns aux autres.

Cependant, des inconvénients existent, notamment en ce qui concerne certaines formations, en particulier dans le domaine de la peinture à l'huile, son domaine de prédilection.

Il peut parfois être ardu de trouver des opportunités de formation en Valais, ce qui exige parfois de se rendre ailleurs pour acquérir les compétences nécessaires. En somme, le Valais se révèle être un lieu propice pour trouver de l'inspiration et obtenir des informations, mais peut s'avérer moins pratique pour certaines formations artistiques.

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Lorsque je lui ai demandé quels conseils il prodiguerait aux jeunes artistes désireux de poursuivre une carrière artistique, sa réponse a été claire. Avant de plonger dans ce domaine, il recommande d'avoir une source de revenu complémentaire en cas de difficultés financières soudaines. Le monde de l'art est imprévisible, et l'avenir demeure incertain.

Pour lui, l'art devrait être davantage une passion qu'une source de revenus. Vivre uniquement de son art exige un investissement considérable, tant sur le plan financier que dans une formation et une recherche constante. De nos jours, le niveau de compétence de nombreux artistes s'est rapidement élevé, ce qui signifie qu'il est essentiel de rester au fait, de suivre une formation régulière pour rester concurrentiel et se distinguer dans ce domaine exigeant.

Le domaine artistique voit de plus en plus l'importance grandissante de l'intelligence artificielle (IA). Selon Ludovic Perrenoud, il n'éprouve aucune crainte envers l'IA. Pour lui, l'être humain conservera toujours une avance, notamment dans le domaine artistique. Il est fermement convaincu que derrière chaque œuvre d'art se profile la signature et l'émotion du créateur. Il considère qu'il est ardu pour une IA de reproduire un tableau en y insufflant une émotion et des sentiments authentiques. Toutefois, il admet que de nombreux artistes sont préoccupés par le rôle des IA et leur impact sur le monde de l'art.

Pour l'instant, ses aspirations sont en suspens, car il souhaite d'abord perfectionner certaines techniques avant de se lancer pleinement dans ce projet.

Vous pouvez découvrir ses tableaux actuellement exposés au restaurant "PlanCerisier" à Martigny, et ce jusqu'à la fin de l'automne 2023.

Cette rencontre m'a ouvert de nouveaux horizons dans le domaine des beaux-arts, en particulier dans la peinture à l'huile, que je ne connaissais pas forcément. J'ai pris plaisir à discuter avec Ludovic Perrenoud des différents aspects de sa vie d'artiste, ainsi que de son parcours, et cela m'a réjoui d'apprendre que son rêve d'autrefois est aujourd'hui devenu réalité.

Le grand rêve de Ludovic Perrenoud est de renouer avec ses racines artistiques en se consacrant aux lignes du corps humain, un aspect qu'il a souvent mis de côté ces dernières années. Son souhait est de se replonger dans le dessin ou la peinture académique axée sur le corps humain.

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Culture

Laura Garcia Broto : Une artiste solaire au coeur du social Quand on regarde les œuvres de Laura Garcia Broto, on ne peut que remarquer l’aspect social et la sensibilité des histoires qu’elle présente. La scénariste, réalisatrice et auteure, originaire de Barcelone, a réalisé de nombreux documentaires humanistes avec pour but d’interpeller les spectateurs et de leur faire réfléchir au sens de la vie. On peut citer notamment Justo, l’histoire d’un homme âgé de 92 ans, qui construit, seul, une cathédrale avec des matériaux de construction récupérés ou encore son dernier documentaire «Écorchées FIV » qui m’a profondément interpellée.

Son dernier documentaire, "Écorchées FIV," sorti cet été, suit trois couples suisses qui ont vécu la douloureuse expérience de la FIV sans parvenir à avoir un enfant, et qui tentent maintenant de se reconstruire.

Cette thématique lui est venue après avoir lu un article du Nouvelliste qui présentait deux Sierrois ayant créé un groupe de parole visant à aider les patients à surmonter cette épreuve.

Le fait que deux personnes décident d’apporter de l’amour et du soutien aux couples ayant recours à la FIV, a touché la réalisatrice jusqu’aux larmes. Toute la réflexion autour de ce film a été de présenter ce qu’il se passe lorsqu’un projet de vie tel qu’un enfant est imaginé, prévu et que malheureusement la vie arrête ce projet de manière brutale.

Culture

C’est un film qui s’est créé dans l’amitié, grâce au groupe de soutien que Laura a pu rencontrer. Il est tourné dans l’intimité des couples et bouleverse le spectateur. Il retransmet les sentiments et les émotions traversés par les conjoints qui parlent librement de leurs ressentis pendant tout le processus. Ils ont pu choisir le tournage et les sujets qui y seraient abordés et Laura a alors agi comme une plateforme de partage, de transmission, de leurs histoires et leurs expériences.

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Elle s’est beaucoup impliquée Tous les films de Laura traitent de sujets émotionnellement et a souffert avec les profonds qui interpellent. couples.

Ils proviennent d’un questionnement de la Ceux qui ont participé au film ont été ravi du société dont elle fait elle-même partie. Le résultat final. Ce documentaire leur a permis but de son art est de questionner sur ce qui d’exprimer leur point de vue sur un sujet aussi donne un sens à notre vie. sensible. D’ailleurs, l’une des femmes présente dans le film, Joëlle, a également écrit un livre, Pour notre réalisatrice, les ingrédients qui « Chroniques d’une écorchée FIV », qui a permettent de donner un sens à la vie sont : donné le nom au documentaire et permis de « L’amour et la bienveillance. Sans cela, la partager son expérience à travers ses propres vie n’a pas de sens. On a tous un sac à dos mots. et si on arrive à soulager le sac à dos des autres personnes grâce à notre amour et Le plus important pour Laura était de faire ce notre bienveillance, c’est ce qui importe, ce film pour les personnes concernées par le qui permet de donner un sens à notre vie et processus de FIV. Elles pensent souvent être à celle des autres. » seules dans ce parcours difficile alors que ce n’est pas le cas.

Laura est incroyablement inspirée lorsqu'elle se lance dans la création d'un Il faut savoir que, d’après les statistiques de la film. Cette inspiration naît de sources Confédération, 3 % des naissances ont lieu à la extérieures qui la captivent, et ensuite, elle suite d’un traitement de FIV. Il est donc s'engage pleinement dans le processus important pour la réalisatrice de faire créatif. Lorsqu'elle travaille seule, elle peut comprendre à la société que cela peut parfois s'immerger tellement profondément concerner tout le monde, que c’est un dans son travail qu'elle suppose que tout le traitement très dur et qu’il est difficile de s’en monde voit les choses de la même manière relever lorsqu’il n’aboutit pas. qu'elle. C'est pourquoi elle trouve bénéfique de faire appel à une perspective extérieure Le regard que Laura a apporté sur le sujet, n’a qui peut remettre en question son point de pas été influencé par le fait qu’elle soit elle- vue et aider à affiner le message qu'elle même maman, en revanche, elle n’aurait souhaite transmettre. jamais pu traiter de cette thématique si elle avait été concernée par cette difficulté. Elle a Laura est originaire de Barcelone et a voulu porter le regard de la société sur beaucoup voyagé. Elle a rencontré son mari l’absence d’enfant. Aujourd’hui, on parle en Inde et ils ont fini par venir s’établir en énormément de moyens de contraception et Valais. Le plus grand défi, mais aussi la comment éviter de tomber enceinte, mais on plus grande chance qu’elle rencontre en tant parle très peu des moyens nécessaires et des qu’artiste établie ici, c’est d’être loin des implications que le désir inassouvi d’un enfant grands centres de production. Il y a certes engendre. C’est un véritable projet de vie, qui moins de professionnels et d’infrastructure, mérite d’être mis en lumière pour que la société mais cela donne beaucoup de liberté. Cela soit plus informée et inclusive encore. lui permet d’être plus créative.

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Culture

Elle a créé une Sàrl, Epyc Films, avec son mari et producteur, Gaël Métroz et, même loin des centres de production, ils peuvent faire un travail de même qualité que ceux qui sont plus entourés. Le canton du Valais s’implique aussi énormément dans la vie culturelle et c’est une grande chance du point de vue de l’artiste.

Ses rêves d’artiste consistent à rester fidèle à ses valeurs, continuer ses projets de manière bienveillante et prêter sa voix pour présenter des sujets qui captivent. Ce rêve accompagne son prochain film, qui va s’appeler « Notre Nature Artificielle » et qui traitera de l’évolution de l’empathie, des grands singes jusqu’aux IA. Elle désire apporter un regard positif et bienveillant sur le monde évoluant, faire apprécier les progrès que nous sommes en train de vivre tout en arrivant à soigner la nature et notre planète.

Culture

Laura Garcia Broto se distingue par sa capacité à créer des œuvres cinématographiques profondément sociales et émotionnelles. Elle nous invite à réfléchir sur les aspects les plus sensibles de la vie humaine. Elle nous rappelle que l'amour et la bienveillance sont les éléments essentiels qui donnent un sens à notre vie et à celle des autres, et elle les transmet avec talent à travers son art.

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Adélia Clavien : Une artiste à l’énergie créatrice inépuisable En Valais, elle a pendant longtemps côtoyé les milieux artistiques mais c’est à Saint-Gall qu’elle a suivi ses premiers cours de peinture et fait ses débuts en photographie. Dans les années 2000, Adélia s’établit à Lausanne, puis à Trélex.

Curieuse et passionnée, Adélia a depuis son plus jeune âge une fascination pour les Arts.

Elle expose ses œuvres partout, elle crée sans cesse et respire la vie et la joie. Adélia Clavien est une femme qui ne s’arrête jamais et qui vit son art avec passion. Entre expositions individuelles, collectives, virtuelles, permanentes ou éphémères en Suisse et un peu partout dans le monde, elle expose et gère sa propre galerie à Sierre en parallèle de son emploi.

Adélia Clavien est originaire de Miège, née au Portugal et établie en Suisse depuis 1981.

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Elle travaille de manière autodidacte et, intensément passionnée, aime explorer les nombreuses techniques de peinture dont l’abstrait, le pop art (technique mixte de photo sur toile en mélangeant la peinture acrylique, le vitrail, le fusain, sable, résine etc) et associe ainsi dans certaines créations la photographie et la peinture – nouveau réalisme pop. Ses œuvres vous invitent à vous évader et rejoindre son univers coloré et joyeux !

Afin de consacrer plus de temps à ses activités artistiques (peinture, photographie, musique et danse) elle travaille à 60 % depuis plus de 20 ans dans le domaine de l'informatique. utodidacte, elle a plusieurs cordes à son arc, parle plusieurs langues, joue de plusieurs instruments, maîtrise les nouvelles technologies et a une facilité naturelle dans les relations humaines.

Culture

Au cours de sa carrière, Adelia Clavien a déjà participé à d'importantes expositions individuelles et collectives internationales à New York, São Paulo, Berlin, Dubai, Venise, Florence, Miami, Durham, Paris, Rome, Lisbonne, Berlin etc. et avril 2023 elle ouvre sa propre galerie, Art for You, à Sierre.

Quelques mots d’Adelia par rapport à sa technique mixte Pop Art Nouveau Réalisme (photo & peinture) et ses Abstraits : « La technique mixte « Pop Art Nouveau Réalisme » apporte une dimension supplémentaire à mes œuvres car elle la foisonne d'éléments, de textures, de détails et permet d’explorer les interactions entre les différents médiums et instruments graphiques.

Le recours à une technique mixte m’offre d’immenses possibilités d'expression et me permet une personnalisation de mon langage artistique. En peinture, on parle de technique mixte quand la matière colorée comporte au moins deux liants de nature différente ou des matériaux hétérogènes. Dans l'histoire de la technique picturale, les artistes ont souvent mélangé des matériaux pour arriver à leurs fins. Mes tableaux « technique mixte » sont des compositions contenant jusqu’à 15 photos ou davantage superposées et traitées numériquement. La photo de base et plusieurs autres photos superposées viennent apporter le côté artistique. Une fois le montage effectué, l’image numérique est imprimée sur de la toile. Cette toile est ensuite peinte avec différents médiums tels que : Acrylique, Fusain, Sable, Vitrail, Plâtre, Bitume de Judas, etc. Le tout est ensuite recouvert de résine époxy. Dans l'art contemporain les différentes formes d'expression ont souvent fusionné pour donner vie à de nouvelles inspirations créatives orientées vers la singularité. »

Culture

« La technique « Abstraits » se caractérise par des créations spontanées se positionnant en rupture avec une conception traditionnelle de l’art. Les œuvres ne représentent donc pas des sujets ou des objets du monde naturel, mais des formes et des couleurs pour ellesmêmes. L'art abstrait peut se passer de modèle et s'affranchit de la fidélité à la réalité visuelle et ainsi des créations plastiques mimétiques.

Dans mes créations abstraites j’utilise principalement de la poudre de marbre, du gesso (plâtre) pour créer des structures et de l’acrylique et autres médias. » Au début de sa carrière artistique, elle a dû elle-même rechercher des lieux d'exposition et constituer son portfolio artistique. Par la suite, avec un parcours bien étoffé, elle a alors pu solliciter des prestigieuses galeries et décrocher des contrats pour des collaborations et l'exposition de son travail. Grâce à son investissement personnel, aux médias sociaux, qui lui permettent de promouvoir son travail artistique rapidement et gratuitement, elle a su se démarquer et est devenue une artiste notoire. Ainsi, 'aujourd'hui, ce sont les galeries qui la contactent directement.

Travailler à côté de sa vie d’artiste a son importance car cela lui permet de payer les investissements liés aux expositions, couvrir les dépenses pour les matériaux (toiles, peinture, affiches, flyers, livres, etc.).

Exposer à l’international coûte cher ; les taxes de douanes, emballages spéciaux, trajets etc.

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Elle aime bien créer tout en faisant autre chose en parallèle : peindre un peu et, en attendant que cela sèche, faire de la musique, aller marcher, créer à l’ordinateur, lire et ensuite retourner à sa toile.

Dès son plus jeune âge, elle a eu une âme créative. Elle dessinait, ou encore jouait de l’accordéon dans la pension de ses parents.

Adélia est une autodidacte dans presque tout ce qu’elle fait. Dans les arts visuels, elle a commencé par la photographie, qui l’a toujours beaucoup passionnée.

Entretenir son inspiration et sa créativité avec un agenda aussi chargé n’est en rien difficile, nous confie l’artiste. Pour Adélia, le fait d’être bien dans sa vie et d’avoir un environnement agréable, lui permet de ne jamais se retrouver en panne d’inspiration. Elle est passionnée par ce qu’elle fait et les idées fusent en permanence dans sa tête. Elle pourrait être constamment en train de créer et a plein de projets en tête mais s’oblige à se freiner un peu pour accorder du temps à son couple, à ses amis et à toutes ses autres activités.

C’est en 2013 environ qu’elle a pu lier cette passion avec celle de la peinture. Tout bascule avec un grand tableau accroché dans son salon, qu’elle n’aimait pas et qu’elle a donc décidé de recouvrir. Il est alors devenu son premier grand abstrait.

C’est alors qu’elle se lance seule dans la création de toiles. Pour apprendre et maitriser, elle regarde des vidéos, teste plein de différents matériaux, de techniques différentes, de style et ose faire des mélanges. Elle visite beaucoup d’expositions pour rencontrer des artistes et leur poser des questions.

Pour elle, peindre est une manière de s’exprimer, de se relaxer et, inconsciemment, peut-être aussi une manière de gérer les soucis permanents de notre société actuelle. Adélia n’a pas à proprement dit un atelier. Elle crée chez elle, parce qu’elle n’a pas envie que cela devienne « un rendez-vous » et que la création devienne une obligation relative à un lieu et un horaire.

Elle, tout l’intéresse, mais elle a vraiment trouvé sa voie dans le pop art et l’art abstrait. Ses créations sont spontanées et sans pré-étude. Elles reflètent ce qu’elle ressent sur le moment. Le but de son art est de faire plaisir, à elle-même et à ses visiteurs.

Son travail lui permet donc de s’épanouir professionnellement et artistiquement ce qui lui apporte renommée et expansion.

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Elle met aussi à disposition de ses clients, un service de personnalisation où elle crée des tableaux pop art personnalisés sur demande.

Culture

Dans les portraits pop art, le personnage qui l’inspire le plus et qui est très présente dans ses œuvres, c’est Marilyn Monroe. Déjà dans sa chambre d’enfant, il y avait des posters de Marilyn. Par son histoire, son personnage, sa beauté, il y a quelque chose chez elle qui la touche particulièrement. C’est un souvenir de sa jeunesse qui lui rappelle des moments de vie, son heureuse adolescence, sa famille et l’insouciance.

C’est pour cette raison et aussi parce qu’elle aime les visages qui transmettent des messages, qui dégagent quelque chose, qui la touchent, qu’ils soient beaux ou pas, qu’elle peint des personnages. Concernant les portraits de personnages connus qu’elle peint, elle les choisit pour que les personnes qui aiment son art arrivent à s’identifier, revivre des moments de vie personnels qui leur rappellent peut-être des souvenirs lointains.

Pour les pop art d’animaux, ce sont les vaches valaisannes de la race d’Hérens, qui l’inspirent le plus parce qu’elle les trouve majestueuses et combatives. Leur caractéristique de lutter et de ne jamais lâcher, qu’Adélia lie assez souvent dans ses œuvres avec la devise du patois de Savièse « Pa Capona », la caractérise elle-même beaucoup. Elle ne lâche jamais, elle a de l’énergie à revendre, un plaisir dans tout ce qu’elle fait et la volonté de faire les choses convenablement.

Le Valais est le premier canton où elle s’est installée en arrivant en Suisse et elle a toujours gardé une relation avec celui-ci. C’est d’ailleurs ici, au centre de Sierre, qu’elle a ouvert sa galerie Art for You, à Sierre.

Elle y expose ses œuvres ainsi que celles d’autres artistes, afin d’amener une dynamique et une diversité artistique à la ville et à cette région qui lui tient tant à cœur.

Culture

Quel parcours artistique depuis qu’elle a repeint ce tableau en 2013. Elle qui n’avait pas le rêve d’exposer à l’international ou encore d’ouvrir un jour une galerie en Valais. Jamais elle n’aurait imaginé que son art serait autant reconnu et qu’il lui permettrait de vivre autant de belles expériences et rencontrer autant de belles personnes. Elle qui n’avait aucune autre ambition que de vivre sa vie, heureuse, elle n’a jamais pensé que cela grandirait autant.

Rien de ce qui lui arrive ne faisait partie de sa vision en 2013.

Son prochain projet serait de réaliser, à nouveau, une exposition à ciel ouvert. Cette fois-ci, non pas avec les vaches de la race d’Hérens mais avec des portraits pop art, dans un grand parc ou un parcours arboré le long duquel les grands portraits en tissu translucide puissent flotter au gré du vent et permettre au public de s’évader dans le monde de la féerie. Encore une fois, elle n’en rêve pas, elle l’imagine et sait que c’est un projet qu’elle réalisera un jour.

Adélia Clavien incarne l'essence même de la créativité inépuisable. Son art est une représentation vivante de sa passion indomptable pour l'expression artistique.

Elle voyage et fait surtout voyager ses œuvres à travers le monde, démontrant sa capacité à s'adapter et à évoluer tout en restant fidèle à elle-même. Ses toiles, si authentiques, révèlent sa polyvalence et sa créativité illimitée. Elle crée avec passion, guidée par son instinct et sa vision. Adélia ne rêve pas au sens traditionnel du terme, elle visualise, planifie et réalise en suivant sa devise, Pa Capona, de ne jamais capituler.

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Nicole Coppey : La sensibilité humaine au cœur de son œuvre artistique et de son enseignement

Artiste et pédagogue suisse, elle intègre l'art dans l'éducation et la création. Elle a fondé une école d'art musical en 1997, axée sur la formation et l'expression artistique. Poétesse et musicienne, elle explore divers domaines artistiques, de la calligraphie à la danse. La poésie demeure au cœur de sa créativité, fusionnant les mots, les sonorités, l’écriture et le mouvement dansé.

Pour aller plus loin dans la création artistique, Nicole Coppey a fondé l'École pédagogique d'Art musical "Un, Deux, Trois, Musiques..." il y a 27 ans. Après avoir travaillé au sein de plusieurs institutions, elle a constaté que sa philosophie nécessitait d’aller au-delà, ce qui l'a inspirée à ouvrir une école en accord avec sa vision de l'Art. Elle accorde une importance capitale à l'Art, le considérant comme une dimension supérieure.

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La philosophie de l'établissement reflète cette conviction selon laquelle l'Art est profondément édifiant. Au cœur de cette école, l'éducation musicale occupe une place fondamentale. Nicole Coppey est persuadée que la musique influence l'ensemble de l'être humain, que ce soit sur le plan émotionnel, intellectuel ou sensoriel. Pour cette raison, l'école a été conçue de manière à mettre en avant l'éducation musicale afin de renforcer et d’harmoniser le développement de ses élèves. Cette approche vise à stimuler les diverses intelligences et mémoires.

Les effets obtenus sont visibles, notamment par le fait que ses premiers élèves, devenus parents, reviennent à leur tour avec leurs enfants vers cette école de musique.

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Concrètement, cela peut signifier qu’après avoir lu des textes qui ont pu nous affecter, il est important de laisser émerger naturellement ce qui en résulte, tout comme le moût se forme à partir du raisin.

La transmission s'opère naturellement à travers un modèle clair à suivre, avec pour objectif constant de tendre vers l'invisible qui devient visible. C'est dans cet esprit qu’elle a également créé sa propre formation professionnelle, "Art musical et poétique, Pédagogie et Éducation musicale Nicole Coppey".

La création de l'école fait suite à un appel, à une vocation. Elle se caractérise non pas par un esprit rêveur, mais plutôt par une approche pragmatique, construite et progressive avançant en s'appuyant sur les acquis précédents.

Faire émerger le potentiel de chacun tout en favorisant le développement global de l'être humain la fascine et la nourrit d'inspiration.

Par cette démarche, elle parvient à instaurer une discipline solide pour aider chaque individu à se construire, et développer son potentiel artistique, émotionnel et rationnel.

Bien que certaines personnes aient pu l’inspirer par leur être ou leurs actions, Nicole Coppey croit principalement en la nécessité de se connaître authentiquement, au plus profond de soi-même.

L’inspiration poétique, Nicole Coppey la trouve principalement dans la nature, qu’elle perçoit en vibration, en harmonie avec son propre souffle vital. Pour elle, les arbres fruitiers par exemple symbolisent la création altruiste, en produisant des fruits pour les autres. Les arbres chargés de fruits représentent une croissance constante, une démarche intemporelle, allant des racines profondes vers le ciel, puis s'étendant horizontalement avec des branches chargées de douceurs.

Si la nature en Valais l’inspire, elle se trouve souvent en décalage avec la sensibilité locale. C'est pourquoi elle oriente la plupart de ses interventions vers l'étranger.

Nicole Coppey, qui provient d'une famille aux influences culturelles variées, n'a jamais eu le sentiment d'appartenir pleinement à cet endroit, préférant se considérer comme originaire d'un ailleurs, peut-être perché dans les nuages, se laissant porter par les doux chants des voiles. Elle poursuit son chemin là où elle ressent son appel, sans se soucier d'autre chose que d'aller aussi loin et aussi longtemps que possible.

Exprimer cette couche profondément ancrée dans le for intérieur est essentiel.

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Toute cette dynamique et cette énergie, Nicole Coppey la puise dans le calme et le silence. Elle n’hésite pas à inciter les jeunes artistes qu’elle conseille, à écouter le silence, à cultiver leur vie intérieure et à se tourner vers le suprême, vers le Divin.

Elle s'adapte aux circonstances tout en restant active. En septembre, deux de ses contes sortiront, avec des dédicaces à Paris. Elle enchaine ensuite avec une session de sa formation musicale professionnelle qu’elle donne en octobre, un vernissage d'exposition de calligrammes à Paris avec une collaboration indonésienne, et une intervention artistique dans un festival international de poésie en novembre en Afrique du Nord.

De retour chez elle, elle travaillera sur les prestations musicales de la mi-décembre, enregistrer les chorégraphies de plusieurs danses du monde avant Noël et poursuivra par l’écriture de prochains contes et la composition de nouveaux poèmes calligrammes qui seront édités au printemps pour une colloque universitaire international.

Elle est constamment en mouvement, fidèle à son engagement envers sa passion et sa créativité.

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Espace Johannis : L’art au coeur de l’économie local

Pour rédiger cet article, j'ai eu la chance de rencontrer Frédéric Favre, président de l'association en charge de la programmation à l'Espace Johannis. J'y ai découvert une personne passionnée par son travail, qui a partagé avec enthousiasme son amour pour la culture.

L'Espace Johannis offre une diversité de spectacles, allant de la musique à l'humour.

Le programme, minutieusement sélectionné par l'association, promet une expérience variée. Cet espace sert de terrain de création aux artistes pour concevoir leurs spectacles.

L'un des objectifs principaux est de promouvoir les talents locaux. L'association les soutient et met à leur disposition des professionnels de la technique, répondant ainsi à un besoin crucial en Valais. Lorsque j'ai demandé à Frédéric quels conseils il donnerait à un jeune artiste débutant, sa réponse a été simple et profonde : créer son art, sa musique et y croire sincèrement.

Culture

Il a souligné l'importance de ne pas altérer sa musique pour coller au marché, mais plutôt de suivre sa passion. Il a fait le parallèle avec le monde de l'entrepreneuriat, soulignant que ce qui fonctionne pour les entreprises peut également s'appliquer aux artistes. Ainsi, il ne faut pas négliger l'aspect marketing et le réseau.

Une anecdote singulière à propos de cet endroit nous offre une précieuse leçon.

Lors de la rencontre avec un artiste tant rêvé sur scène, l'équipe lui a offert des biscuits à son effigie, déclenchant ainsi son acceptation. Cela démontre qu'adopter une approche originale et attentionnée peut porter ses fruits dans cet univers artistique.

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L'Espace Johannis partage les mêmes défis que bien d'autres institutions culturelles. Les contraintes financières demeurent une problématique majeure dans ce domaine. Cette perception persistante selon laquelle l'art ne génère pas de revenus est encore bien enracinée en Valais. Pourtant, un lieu culturel de cette envergure au cœur d'une commune revêt une importance capitale. La culture exerce un impact positif réel, incitant les visiteurs à fréquenter davantage la commune et à investir. La culture est bel et bien une entreprise à part entière, apportant son lot d'impacts positifs sur l'économie locale. Par exemple, le rêve majeur pour l'Espace Johannis, si les contraintes financières n'étaient pas un obstacle, serait de rénover intégralement cette salle pour en faire un espace de rêve. Cela pourrait grandement bénéficier aux artistes locaux.

Si vous aspirez à découvrir cet espace culturel, marquez votre calendrier pour le premier spectacle du tiktoker Nicolas Lacroix, prévu en mars 2023.

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Françoise Albelda : Une vie en musique au cœur des projets artistiques Valaisans

Musicienne et chanteuse, Françoise Albelda a collaboré pendant de nombreuses années avec des compagnies valaisannes, notamment Teatro comico, Hugo, les héros fourbus et le hussard de minuit. Au sein de sa compagnie Eohem, elle a dirigé trois créations, dont une fusion danse-musique intitulée "Le Dit d'Igor Cierda." Depuis 2016, elle anime des ateliers de danse et de musique, et depuis 2018, elle dispense des cours d'improvisation vocale.

Depuis l'été 2019, en collaboration avec Audrey Bestenheider, elle gère "La Forge Bleue" à Sion, un espace artistique proposant des spectacles, des expositions et des événements pour enfants.

Elles ont partagé la vision de l'ancien propriétaire qui souhaitait que cet endroit soit un lieu de partage et de rencontres culturelles.

L'idée de créer "La Forge Bleue" est née de manière fortuite. Lors d'une promenade, elles ont fortuitement découvert la disponibilité de l'établissement. Après avoir rencontré les propriétaires et été charmées par l'espace, elles ont conçu l'idée de le transformer en un lieu de travail offrant des cours et des spectacles.

Ce lieu de création se distingue par sa capacité à permettre aux visiteurs de découvrir l'art de manière informelle.

L'objectif est d'inciter les gens à venir spontanément explorer cet espace artistique.

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Fortes de leur expérience avec des personnes migrantes, elles ont voulu faire de "La Forge Bleue" un espace ouvert, accessible à tous pour explorer de nouvelles cultures à travers l'art. Un autre objectif majeur est de favoriser l'autonomie. Pour ce faire, elles accueillent des artistes qui sont prêts à se produire en "pochette" car l'établissement ne bénéficie d'aucune subvention.

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Pour Françoise Albelda, la possibilité de collaborer avec des individus issus de la migration lui a offert l'occasion de rencontrer ces personnes et de s'ouvrir à des styles musicaux différents de son propre répertoire.

En tant que musicienne classique de formation, cette expérience lui a permis d'élargir ses horizons artistiques. Si l'on devait définir une mission pour elle, ce serait de "faciliter les rencontres à travers l'art". Cela constitue une véritable force motrice dans sa vie. La satisfaction qu'elle en retire nourrit son énergie au quotidien. Lorsqu'elle est sur scène, cette expérience génère des émotions qui, à leur tour, inspirent sa musique.

Son parcours musical a débuté avec une formation de type classique. L'une de ses premières sources d'inspiration significatives fut Yann Tiersen, célèbre pour sa musique mélancolique et expressive, marquée par l'utilisation de divers instruments. L'influence de Tiersen a joué un rôle majeur dans son développement artistique.

Par la suite, elle a eu la chance de rencontrer un professeur de chant qui a ouvert de nouveaux horizons pour elle. Cette rencontre a profondément élargi sa perspective musicale.

Depuis lors, elle a consacré une part significative de son temps au travail sonore, affinant ainsi son sens de l'écoute. Cette évolution lui a permis de développer sa propre expression musicale et de collaborer avec divers musiciens.

En ce qui concerne son processus de création musicale, Françoise Albelda le considère comme un mystère.

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Elle décrit cela comme une sorte de capture de mélodies qui semblent émerger d’un souvenir, et lorsqu'elle travaille sur certains projets, ces notes lui reviennent en mémoire, facilitant ainsi l'écriture de sa musique.

Cependant, elle trouve également une grande source d'inspiration en écoutant divers morceaux de styles variés. Selon elle, l'inspiration prend naissance dans l'imagination.

Comment le Valais influence le travail créatif de Françoise Albelda ? Le Valais incarne pour elle toute la puissance de la nature et de ses majestueuses montagnes, tout en rappelant l'importance de demeurer enracinée dans cet environnement..

Le paysage valaisan peut être rude, mais il reflète la résilience de la région. Née ici, elle ressent une profonde appartenance à ce territoire, bien que par moments, le désir de s'évader puisse l'effleurer.

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Elle distingue deux facettes distinctes du Valais : le Haut-Valais, d'où provient sa famille, et le Bas-Valais. D'un côté, on y trouve une harmonie avec la nature, tandis que de l'autre, une vie urbaine plus mouvementée se déploie.

De plus, leur troupe de danse inclusive a été sollicitée pour tester la sonorisation lors de la Nuit des Musées. Enfin, elle travaille sur un spectacle qui explore des récits sensuels dans le but d'évoquer et d'examiner la sensualité.

Dans le contexte artistique valaisan, Françoise Albelda relève toutefois certains défis. Comme c'est le cas pour de nombreux artistes, la question du financement et de la gestion administrative s'avère particulièrement complexe. Les procédures administratives se complexifient de plus en plus.

Le conseil qu'elle prodigue aux jeunes artistes qui aspirent à une carrière artistique est de tenter des expériences et de prendre des risques. Elle les encourage à venir à « La Forge Bleue » pour mettre leurs idées à l'épreuve et les voir prendre forme. Dans le contexte actuel, l'art demeure une nécessité en tant que moyen d'expression essentiel.

Son rêve artistique est de collaborer avec des personnes en situation de handicap au travers de leurs performances, même en dehors du Valais. En compagnie d’Audrey, elles ont déjà eu l'opportunité de présenter leur travail à Berne, et elles se sont rendues à Bruxelles pour rencontrer des professionnels travaillant avec ce public spécifique. L'un de leurs projets les plus ambitieux est de voyager avec leur troupe et de partager leur art au-delà des frontières.

En parallèle, Françoise Albelda souhaite mettre sa musique au service de formations pour accompagner des danseurs et des compagnies de théâtre.

Actuellement, elle compose de la musique pour une troupe valaisanne spécialisée dans les spectacles de marionnettes « les héros fourbus ». Ce spectacle est prévu pour le 31 octobre au Petit Théâtre de Sion.

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A la découverte du Musée d’art du Valais à Sion L'exposition temporaire qui a eu lieu jusqu'au 12 novembre 2023, en collaboration avec la Biennale Son, était une aventure sensorielle fascinante. Cette manifestation explorait la dimension sonore des œuvres d'art. Elle soulève des questions profondes sur le silence, la représentation visuelle du langage et les rapports avec la musique. Les artistes nous invitait à explorer un nouveau monde de créativité sonore.

Vue de l’exposition permanente « Regarder le paysage » : Caspar Wolf (1735-1783), Le Pont et les gorges de la Dala à Loèche, vue en aval, s. d. [vers 1774-1777], huile sur toile, 82,5 x 54,2 cm. Musée d’art du Valais, Sion.

Achat en 1950. Inv. BA 344 © Musées cantonaux du Valais, Sion. studio.vorben, Alain Amherd

L'exposition permanente « Regarder le paysage » est le fruit d'une réflexion profonde menée par la précédente directrice, Céline Eidenbenz.

Cette exposition inaugurée en 2016, repose sur l'idée que le paysage n'est pas une réalité en soi, mais une invention des artistes. Elle aborde divers aspects de la représentation du paysage, du sublime dans les Alpes à l'École de Savièse. Les visiteurs sont invités à comprendre comment les artistes perçoivent et travaillent la nature, une expérience qui se veut intime et directe.

Situé au cœur du Valais, le Musée d'art du Valais est un lieu d'exception qui offre une expérience culturelle unique, imprégnée d'histoire et d'art. Nous avons eu le privilège de rencontrer sa directrice, Laurence Schmidlin, pour explorer les collaborations novatrices et les expositions qui défient les conventions, tout en plongeant dans l'âme de ce musée qui façonne l'expérience de ses visiteurs.

Le Musée d’art du Valais accueille également des artistes en résidence, avec actuellement Laura Morier-Genoud. Les résidences durent 10 mois et sont destinées aux diplômés en arts visuels de l'EDHEA. La directrice nous confie que la maturité et l'engagement de Laura Morier-Genoud ont fait partie des raisons pour lesquelles elle a été sélectionnée. Les résidents ont alors l'opportunité d'être en contact direct avec les visiteurs, les préparant ainsi à la vie professionnelle.

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Le Musée d'art du Valais fait face à des défis uniques en tant que musée cantonal d'art en Valais. Le Valais étant moins urbanisé que Genève ou Zurich, le milieu artistique dispose de moins de relais, tels que les galeries. De plus, le bilinguisme du canton ajoute une complexité supplémentaire. Malgré ces défis, le musée s'efforce de rayonner à partir de Sion et de s'adresser à tous les publics disséminés sur ce vaste territoire.

Le Valais occupe une place privilégiée dans les œuvres exposées. La beauté des paysages valaisans a toujours fasciné les artistes, mais ces derniers intègrent désormais des préoccupations contemporaines, telles que la fonte des glaciers. Le musée joue également un rôle important dans la documentation des développements de la création artistique dans le canton, en mettant en avant les artistes locaux notamment par le biais de la collection.

La thématique du rêve peut être parfois présente dans les expositions. Cette année, une installation captivante d'Eva Frapiccini, « Dreamscape » (2023), a été présentée dans le cadre de la Biennale Son. Elle se basait sur une archive de plus de 2300 rêves recueillis par l’artiste à travers le monde.

Finalement, nous avons demandé à la directrice de partager ses rêves pour l'avenir du musée. Elle aspire à ce que cette institution continue à évoluer et à jouer un rôle toujours plus important auprès des artistes et du public.

Pour elle, le musée est « un lieu vivant, où puiser des ressources pour se comprendre et comprendre le monde ».

Vue extérieure des bâtiments des châteaux du Vidomnat et de la Majorie qui abritent le Musée d'art du Valais © Musées cantonaux du Valais, Sion. Studio Bonnardot

Le Musée d'art du Valais demeure un joyau culturel au cœur du Valais, un lieu où l'art et l'inspiration se rencontrent pour offrir une expérience inoubliable aux visiteurs.

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Laure Barras et les Concerts du coeur : Quand la culture devient accessible à tous

Laure Barras, une soprano suisse-canadienne, enflamme de nombreuses scènes internationales telles que le Lincoln Center à New York et le Théâtre des Champs-Élysées.

Bien qu'elle ait toujours nourri le rêve de chanter, les multiples déménagements durant son enfance ont longtemps retardé sa passion.

Elle hésitait, craignant de paraître présomptueuse. Ce n'est que lorsqu'elle prit son indépendance vis-à-vis de ses parents qu'elle se lança enfin au conservatoire. Une fois le pas franchi, elle se mit à travailler inlassablement et finit par réaliser le rêve qui avait bercé son enfance.

C’est dans ce but qu’en 2017 naît l'association "Les Concerts du Cœur". Son objectif : rendre la musique de qualité accessible à tous. Cette initiative se déploie dans les hôpitaux, les foyers pour personnes en situation de handicap ainsi que les maisons de retraite, proposant une diversité de concerts dans l'optique d'offrir une expérience culturelle enrichissante. En 2023, pas moins de 140 concerts seront organisés, permettant à un large public de bénéficier de cette ouverture culturelle.

Son rêve d’enfance étant satisfait. Son grand rêve actuel est que toutes les personnes aient accès à une culture de qualité, peu importe leur âge, leurs origines ou leur situation physique.

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Son rêve est d'instaurer davantage de diversité parmi le public des Concerts du Cœur, afin de rendre réellement cette culture accessible à tous. La programmation variée et les artistes sélectionnés avec soin pourraient contribuer à changer la perception de ces lieux. Les EMS pourraient ainsi devenir des espaces de partage et de musique, offrant l'opportunité à toute personne, quel que soit son profil, de découvrir cette programmation.

Cependant, "Les Concerts du Cœur" ne se .limitent pas à cela. Ils représentent également un instant privilégié d'échanges et de dialogues avec les résidents. L'association leur offre l'opportunité de ce contact humain qui peut parfois faire défaut à ces résidents. De plus, cela offre une opportunité d'emploi à des artistes valaisans qui rencontrent des difficultés à trouver un travail stable et bien rémunéré, une problématique toujours très présente après la période du Covid en Valais.

Cela permet à ces artistes d'obtenir une stabilité financière tout en apportant du bonheur à de nombreuses personnes.

C’est pour cela que l’une des plus belles expériences vécues lors des Concerts du Cœur pour elle est sans aucun doute la célébration des traditions valaisannes.

Quand retentit une musique traditionnelle, c'est un moment véritablement magique et de partage. Tout le monde se joint au chant, que ce soit le personnel ou les résidents, sans distinction.

En somme, l'histoire de Laure Barras et son dévouement à travers "Les Concerts du Cœur" nous enseignent que la musique va bien au-delà de la performance artistique.

Elle est un moyen d'ouvrir des portes, de créer des liens et d'inspirer des rêves.

L'accessibilité à la culture devrait être une réalité pour tous, indépendamment des circonstances.

Laure a toujours été très attachée au Valais.

Malgré ses nombreux déménagements, le Valais était toujours sa destination finale.

C'est là qu'elle se sent chez elle et en sécurité.

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Les Caves du Manoir : Un lieu musical gorgé d’histoire Les portes de la plus ancienne salle dédiée aux musiques actuelles de Suisse romande m'ont été généreusement ouvertes.

L'atmosphère est unique dans ce bâtiment datant du début du 18ème, avec sa toiture en bois et sa voûte en pierre. Que ce soit par amour de la salle ou par désir de découvrir un nouvel endroit empreint d'histoire, chacun pourra apprécier cette construction d'époque qui procure une atmosphère intime grâce à la proximité entre les spectateurs et les artistes.

Rénovée en 2018, cette salle bénéficie d’un matériel technique qui n'a rien à envier aux plus grandes salles, offrant ainsi aux spectateurs une expérience visuelle et sonore exceptionnelle. L'univers musical qu'elle propose va bien au-delà du rock et de l'électro. On y retrouve même de la musique classique, ainsi que du cinéma et du théâtre.

Les Caves du Manoir permettent de mettre en avant des artistes locaux. Ils ont la chance de se produire en première partie d'artistes internationaux, mais ce n'est pas tout. Ils peuvent également profiter de cette salle dotée d'une qualité technique pour s'entraîner et recevoir des retours constructifs lors de résidences de création.

Mettre en lumière les artistes valaisans revêt une grande importance pour le Comité qui gère la salle.

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Heavy Psychsound Festival - 27.05.23 - Mickaël Seppey (Crédit)

Que vous soyez un grand connaisseur de ces genres musicaux ou un Valaisan curieux de découvrir des nouveautés, l'accessibilité de cette salle est un atout majeur. Sa programmation diversifiée vous permettra de vous immerger dans un art peut-être encore inconnu pour vous, mais qui saura certainement vous séduire. Cette sélection d'artistes est minutieusement élaborée par le Comité.

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Que vous soyez un grand connaisseur de ces genres musicaux ou un Valaisan curieux de découvrir des nouveautés, l'accessibilité de cette salle est un atout majeur. Sa programmation diversifiée vous permettra de vous immerger dans un art peut-être encore inconnu pour vous, mais qui saura certainement vous séduire. Cette sélection d'artistes est minutieusement élaborée par le Comité.

L'un des principaux défis, partagé par les domaines culturels de ce genre, est la reconnaissance de cet art. Malgré tout ce qu'il apporte, il est souvent négligé et mis de côté en termes de subventions, alors qu'il représente un réel potentiel économique pour le Valais. Il dynamise la région et met en lumière des artistes passionnés par leur métier. De plus, les Caves du Manoir sont principalement dirigées par un Comité de bénévoles qui insufflent vie à ce lieu. Sans leur engagement, cette culture risquerait de disparaître, faute de reconnaissance médiatique et de soutien étatique. À Bientôt 50 ans, les Caves du Manoir ambitionnent d'accueillir davantage d'artistes en résidences internationales. Leur grand objectif est de faire de ce lieu un espace de création et de rencontres.

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LORD VICARD - MICHAEL SEPPEY

Le rêve des Caves du Manoir ne se limite pas à elles-mêmes; il s'adresse à tous. Il vise à abolir toute distinction entre les cultures, à garantir leur égalité et à les rendre accessibles à tous, sans appréhension. Cet espoir concerne non seulement les Caves du Manoir, mais l'ensemble des milieux culturels.

Cette rencontre m'a permis de découvrir un domaine culturel qui m'était méconnu, et j'ai pris un réel plaisir à l'explorer.

Malgré mon manque de familiarité avec cet univers, la facilité d'accès et la diversité de la programmation m'ont incité à découvrir cette culture.

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Les tendances automne - hiver 2023 - 2024 On peut voir une simplification des pièces et des couleurs. Exit les couleurs vives et criardes, les motifs en tout genre, le sobre fait son grand retour dans nos armoires.

Les pièces restent simples et unies avec le gris comme couleur phare de la saison.

Foncé ou clair, le gris revient en force pour nous accompagner sous les températures hivernales. A ses côtés, nous retrouvons aussi le noir bien sûr, le beige, le camel et le blanc. Toutes les couleurs intemporelles qui se retrouvent chaque hiver, sont les stars cette saison !

Il y a quand même deux couleurs qui se démarquent et qui viendront raviver nos tenues tout en sobriété, qui sont le vert bouteille (vert foncé) et le bordeaux. De quoi construire des looks sobres mais colorés en rajoutant une touche de couleur avec ce temps maussade.

Cette saison, on oublie le trendy pour revenir à des pièces et des couleurs plus intemporelles. Le style Y2K, grande trend de 2022-2023 (silhouettes inspirées des années 2000) laisse place au style old money qui nous accompagne encore cet hiver. Le style old money s’inspire des codes des familles aisées qui ont bâti leur fortune sur plusieurs générations.

La dernière grande représentante de cette tendance est Sofia Richie Grainge, qui n’est autre que la fille de Lionel Richie. Ce style se veut, chic, sobre et intemporel, de quoi permettre de s’habiller à la mode tout en étant durable.

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Pour les formes, on revient aussi à des coupes plus simples et plus élégantes. Exit les pantalons troués et les coupes originales, on adopte l’oversized et le confort. Les robes pulls font leur réapparition et se veulent maxi-longue comme les jupes, qui mettent fin au règne du « mini », très populaire, la saison dernière.

Pour les matières aussi, on revient aux fameuses mailles, laine et autre cashmere qui nous permettent de rester bien au chaud et de supporter les températures hivernales.

L’avantage c’est qu’elles sont intemporelles, utiles et durables, ce qui en fait de parfaits investissements pour plusieurs saisons.

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A contrario, si vous préférez les looks excentriques, alors il y a une tendance qui est faite pour vous cette saison : les paillettes !

Chaque saison elles font leur retour, notamment pour les fêtes, mais cette saison-ci, elles se portent au quotidien, sur n’importe quelle pièce et sous n’importe quelle couleur, de quoi émerveillez et illuminer nos quotidiens !

Au niveau des accessoires, ils reprennent trois codes de tendance pour n’en faire qu’une. Le maxi brillant et intemporel est à l’honneur.

Diamants de couleurs, perles blanches ou pierres démesurées, les accessoires se veulent voyants, brillants et chics, de quoi relever les couleurs sobres de nos tenues.

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5 pièces mode à avoir cette saison : 1. Le pull en laine ou en cashmere gris pour avoir chaud 2. La robe longue pailletée pour briller en société 3. La jupe longue plissée pour être chic 4. Les colliers en perles de mamie pour accessoiriser la tenue 5. Des maxi boucles d’oreilles brillantes pour qu’on vous voie arriver de loin

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La magie derrière les projecteurs : Mon voyage personnel dans l’industrie du mannequinat

Bienvenue dans l'univers fascinant du mannequinat, un domaine où la beauté, la mode et la créativité se rencontrent pour donner naissance à des images saisissantes. À travers les décennies, le mannequinat a évolué pour devenir bien plus qu'une simple passerelle de défilés de mode. C'est devenu une forme d'art à part entière, une industrie influente qui façonne les tendances de la mode et redéfinit les standards de beauté.

Mon voyage a commencé par hasard. Lors d'une conversation avec une amie où je mentionnais le fait que j'aimerais pouvoir tester de nouvelles choses et sortir de ma zone de confort. À noter que depuis mon enfance, j'ai toujours aimé qu'on m'habille et me maquille pour me prendre en photo. J'aimais le fait de m'habiller dans différents styles vestimentaires avec des décors divers, me sentant un peu comme dans un conte de fées.

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J'ai donc décidé de m'inscrire dans l'agence où je suis actuellement, bien que j’aie été quelque peu sceptique avant de franchir cette étape. Ayant entendu beaucoup de choses négatives sur le monde du mannequinat, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Du côté de ma famille, ils étaient aussi inquiets que j'entre dans ce domaine incertain. Pour les rassurer, et surtout pour moi, j'ai tout de même effectué des recherches et recueilli des avis concernant l'agence que j'allais rejoindre. Mais même si aujourd'hui beaucoup de choses négatives circulent autour de cette industrie, je suis toujours aussi curieuse de découvrir ce nouveau monde et d'en apprendre davantage dans le domaine de la mode.

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Suite à mon inscription, j'ai dû effectuer une séance photo pour constituer mon book et obtenir des photos professionnelles. Étant ma première expérience de shooting photo dans un studio avec un photographe professionnel, avec un créneau horaire à respecter, cela m'a stressé. L'agence, étant attentionnée, m'a proposé d'être accompagnée par une personne de confiance pour me rassurer. Cela a été très bénéfique, car je me suis sentie directement moins effrayée. Grâce à la bienveillance de l'équipe et du photographe, je me suis rapidement sentie à l'aise, et j'ai pu poser sans trop de difficulté, en étant fluide dans mes mouvements. Ce n'est qu'à la fin de la séance, lors de la remise des photos, que j'ai réalisé à quel point j'avais gagné en si peu de temps confiance en moi. J'étais très heureuse de voir ce que j'avais pu accomplir, même si ce n'est que le début.

Lors de mes séances photo ainsi que dans mes rôles d’'hôtesse d'accueil, j'ai pu observer et comprendre toute l'organisation en coulisses.

C'est un monde très structuré qui peut être stressant pour ceux qui ne sont pas habitués à être stricts dans leur planning. Cependant, cela m'a plu, car je savais exactement à quelle heure je devais me rendre sur les lieux et avec qui. Étant une personne maniaque et très organisée dans la planification de ma semaine, cela ne m'a pas dérangé. Au contraire, cela montre que le mannequinat est un métier pris très au sérieux, et que je travaille avec des professionnels qui savent ce qu'ils font. De plus, je n'ai pas encore vécu de moments où je ne me sentais pas entendue. Nous avons tous l'idée que les coulisses sont un enfer en raison du temps qui presse pour réaliser rapidement les tenues et le maquillage.

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Au contraire, j'ai ressenti que l'on prenait le temps de faire les choses correctement, et si malheureusement il faut prendre du temps supplémentaire, cela se fait sans problème. De plus, l'équipe est très à l'écoute de nos demandes et de nos préoccupations. Ils sont toujours là en cas de problèmes et veillent à être notre soutien. Pour moi, il y a un très bon suivi des mannequins.

Lors de mes différents emplois au sein de l'agence, j'ai eu l'occasion de rencontrer des personnes issues de milieux variés que je ne connaissais pas forcément en profondeur, ce qui m'a permis d'acquérir des connaissances. Par exemple, en tant qu'hôtesse d'accueil lors d'un événement pour Tamoil, j'ai pu rencontrer des hauts responsables suisses et échanger de manière bienveillante sur leur travail. Cela m'a apporté des avantages, tels que l'établissement de contacts pour élargir mon réseau professionnel. De plus, cela m'a permis de prendre conscience de certaines professions qui m'étaient peu familières et souvent entachées de stéréotypes, me permettant ainsi de mieux comprendre leur véritable nature et de déterminer si cela me plairait de travailler dans ces domaines.

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En ce qui concerne les contraintes, que ce soit liées à l'apparence ou aux attentes de l'agence, chaque établissement a son propre code. Malheureusement, je ne peux pas ignorer le fait que le regard et la pression sur l'apparence sont toujours d'actualité. Personnellement, je suis contre ce genre de pression. C'est pourquoi je me suis inscrite dans une agence où les critères d'apparence ne sont pas la priorité, mais plutôt la personnalité. Il est important de noter que de plus en plus, le monde du mannequinat s'ouvre aux différences grâce au mouvement « Body positive », qui est devenu une tendance au cours des dernières années.

L'industrie du mannequinat a la particularité de permettre de rencontrer en permanence des personnes inspirantes. En termes de développement personnel et de mes objectifs futurs, ce sont toutes ces rencontres qui m'ont poussée à remettre en question ma vision de la vie. En un an et demi, je me suis beaucoup améliorée en ce qui concerne la prise de parole, l'approche de personnes inconnues, le fait d'oser dire quand quelque chose ne va pas, et surtout en gagnant en confiance et en estime de soi.

Pour ceux et celles qui hésitent à devenir mannequins, voici un conseil : essayez.

Vous pouvez vous inscrire et venir voir comment cela fonctionne, et si vous n'aimez pas, vous pouvez annuler le contrat à tout moment. Rien ne vous oblige à continuer. Venir accompagner la première fois est important pour vous sentir à l'aise. Enfin, effectuez des recherches sur les agences proches de chez vous, et renseignez-vous grâce aux avis et aux informations disponibles pour être sûrs de votre choix.

Beaucoup voient le mauvais côté du métier de mannequin, le considérant comme un travail simple et ne nécessitant pas un grand investissement personnel. Cependant, ce n'est pas du tout le cas, car il y a énormément de travail en coulisses derrière tous ces projecteurs. On en apprend chaque jour. Pour progresser davantage, les agences proposent des cours pour approfondir certaines compétences qui sont également utiles dans le monde du travail réel.

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Streetstyle : Laura 2. Comment a-t-il évolué au fil du temps ? « Jusqu’à mes 17 ans, je n’aimais pas le shopping et mon style me laissait indifférente. Par la suite, j’ai déménagé à Lilles, ville dans laquelle il y avait une école de mode, de nombreux designers et j’ai alors commencé à m’intéresser à l’art de la mode. J’ai aussi eu des propositions de shooting photo et c’est grâce à tout cela que je m’y suis intéressée et que j’ai commencé à apprécier la mode. » 3. Quelle relation entretiens-tu avec la mode ?

Dans le cadre de notre exploration du street style local, nous prenons quelques instants pour échanger avec des personnes dont le style incarne l'originalité et l'audace au cœur de nos rues. Aujourd'hui, nos pas nous mènent à la rencontre de Laura, une femme élégante et sportive. Ses choix vestimentaires audacieux et singuliers captivent les regards et nous invitent à découvrir l'essence même du style qui se distingue et s'épanouit au cœur de notre région : 1.

Comment décrirais-tu ton style ?

« J’adore ça. C’est Yves-Saint Laurent qui disait : « les modes passent mais le style est éternel ». Je préfère le style à la mode pour cette raison, car cela reste en fonction de la personne, de sa morphologie alors qu’à la mode change et est plus éphémère. C’est le côté artistique et le côté psychologique que j’apprécie le plus, la mode permet d’avoir confiance, de se mettre en valeur et de s’apprécier soi. » 4. Y a-t-il des choses que tu n’oses pas porter ou qui sont difficiles à assumer et pourquoi ? « Aujourd’hui cela va mieux mais il y a encore certains chapeaux qui peuvent être difficiles à assumer parce qu’ils attirent tout de suite plus le regard. Cela dépend donc des jours si je me sens l’envie d’être visible ou a contrario plutôt discrète. »

« Cela dépend de mon planning, mon style oscille entre sportif et élégant si je pratique une activité physique, et chic et élégant mais confortable dans ma vie quotidienne. » 49

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Comment la culture ou l'endroit où tu vis influence ton style ? « De prime abord cela ne l’influence pas trop car je me concentre sur mes envies, mon style mais si tout d’un coup je reçois des remarques, je peux en venir à me questionner et à douter. » 6.

Quelles sont tes sources d'inspiration principales en matière de mode ? « Il y a un temps, je suivais des blogs de mode et aujourd’hui c’est plus sur Pinterest et auprès de grands défilés de designers que je m’inspire. J’achète beaucoup sur des plateformes de seconde main, donc les grandes enseignes de fast fashion ne m’influencent pas. »

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Pole Dance : Une Passion qui m'a donné confiance en mon corps Pendant longtemps, confondue avec le striptease et entachée d'une mauvaise réputation, il n'y a que depuis quelques années que la perception entourant la pole dance a commencé à évoluer. De plus en plus de personnes se lancent dans cette pratique qui marie habilement danse et acrobatie, et cette tendance prend de l'ampleur en Valais ces derniers temps.

J’ai commencé cette displine en 2021, ce qui signifie que cela fait maintenant deux ans que je m'y adonne, une à deux fois par semaine. J'ai longtemps hésité, craignant le jugement potentiel de mon entourage.

Cependant, j'ai rapidement pris conscience que je me créais moi-même cette barrière.

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En effet, deux ans après, tout mon entourage est au courant et je n’ai jamais reçu un seul jugement concernant cette pratique. Au contraire, curiosité et admiration sont les plus souvent constatées.

Cependant, à cette époque, n'ayant aucune condition physique et rencontrant quelques problèmes de confiance en moi, cela a continué à m'empêcher de sauter le pas.

J'aurais aimé que quelqu'un puisse m'insuffler le courage de me lancer sans appréhension.

Afin de surmonter au mieux ces peurs, j'ai choisi d'effectuer mon premier cours en compagnie de ma sœur. Je dois admettre que je n'ai absolument rien réussi à faire, et je pense qu'il est important de le souligner.

Comme je l'ai mentionné, je ne pratiquais plus de sport à cette époque et cela s'est fait sentir. Mais je me suis tellement amusée que cela n'avait aucune importance. Ce plaisir m'a convaincue et encouragée à y retourner.

Ce qui est formidable quand on part de zéro, c'est qu'on progresse vraiment rapidement. Chaque figure réussie me poussait à revenir et à essayer de nouvelles choses. Sans m'en rendre compte, je gagnais en niveau tout en continuant à m'amuser.

Après deux ans, je constate que les avantages de la pole dance vont bien audelà de ma seule santé physique. Bien sûr, cette discipline englobe de nombreux aspects bénéfiques.

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J'ai constaté une nette amélioration de mon gainage et un renforcement significatif de la musculature du haut et du bas de mon corps, une plus grande souplesse, un meilleur équilibre, ainsi qu'une meilleure endurance. Cependant, les bienfaits de ce sport vont au-delà de l'aspect physique.

Comme je l'ai mentionné, je rencontrais quelques difficultés avec ma confiance en moi et mon rapport à mon corps, il y a plus de deux ans. La pole dance m'a grandement aidée sur ces points. Les cours sont devenus ma Safe place. Essentiellement composés de femmes, ils sont empreints d'un esprit d'entraide, sans aucun jugement porté sur l'apparence physique. Lors de ces séances, nous ne sommes pas là pour nous juger les unes les autres sur le plan physique, mais simplement pour partager un bon moment, nous amuser et pratiquer du sport. De plus, la pole dance m'a permis de retrouver une connexion avec mon corps et de l'accepter tel qu'il est.

Comme je l'ai souligné, j'aurais aimé avoir quelqu'un qui m'encourage à me lancer à l'époque. N'ayant pas eu cette chance, j'aimerais vous offrir ces conseils si vous envisagez de vous lancer : ·Si vous appréhendez de franchir ce cap seul, envisagez d'y aller accompagné.

Vous découvrirez rapidement que vous vous ferez des amis dans l'univers de la pole, et cela ne vous effraiera plus. ·Rappelez-vous, personne ne vous jugera. Alors, donnez-vous à fond et éclatez-vous sans réserve. ·Si vous constatez un palier dans votre progression, c'est parfaitement normal.

Si vous rencontrez des difficultés, c'est également tout à fait normal.

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·Pas besoin d'avoir un niveau sportif préalable. Tout le monde est le bienvenu, peu importe d'où vous partez. ·Et surtout, soyez prêt à gagner en confiance en vous et à ne plus pouvoir vous arrêter. ·

La pole dance a réussi à transformer ma perception de moi-même. Elle dépasse la simple définition de sport pour devenir une véritable source de confiance en soi. J'espère que mon expérience saura inspirer et encourager ceux et celles qui hésitent encore à se lancer, que ce soit dans la pole dance ou dans toute autre passion qui sommeille en eux.

N'ayez aucune crainte de faire ce premier pas ; si j'ai pu le faire, chacun en est capable.

Je garde l'espoir de vous croiser un jour lors d'un cours, pour partager ensemble cette discipline qui transcende les apparences.

Lifestyle

Le tarot : Partage de trois expériences Les cartomanciens ont commencé à associer des significations symboliques aux différentes cartes de tarot et à les utiliser pour la divination et la lecture de l'avenir.

Cela a conduit à l'émergence de la tarologie, qui est la pratique de la lecture des cartes de tarot à des fins divinatoires.

La Structure du Tarot : Un jeu de tarot standard se compose de 78 cartes, qui sont réparties en deux groupes principaux : les arcanes majeurs et les arcanes mineurs.

Les Arcanes Majeurs :

Le tarot est un jeu de cartes à jouer qui a une longue histoire et est souvent associé à la divination et à la lecture de l'avenir.

Historique du Tarot : Les premières cartes de tarot ont été créées en Italie au XVe siècle. À l'origine, le tarot était un jeu de cartes similaire à un jeu de cartes à jouer classique, mais il se distinguait par l'ajout d'une série de cartes spéciales, appelées "cartes de tarot" ou "atouts". Le jeu de tarot a évolué au fil du temps et s'est répandu dans toute l'Europe.

L'utilisation du tarot à des fins divinatoires a commencé à gagner en popularité au XVIIIe siècle.

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Il s'agit de 22 cartes numérotées de 0 (Le Fou) à 21 (Le Monde). Chaque carte a des images et des symboles riches en significations, et elles représentent des concepts universels et des archétypes. Les arcanes majeurs sont généralement considérés comme les cartes les plus importantes dans une lecture de tarot.

L'utilisation du Tarot : La pratique de la tarologie implique la lecture des cartes de tarot pour obtenir des informations sur le passé, le présent et l'avenir d'une personne. Les cartomanciens interprètent les cartes en fonction de leur position dans une disposition spécifique et de la signification attribuée à chaque carte.

L'interprétation dépend de l'intuition du lecteur, de ses connaissances symboliques et de sa compréhension des archétypes.

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Océane : Un guide inattendu vers le développement personnel Mon aventure avec le tarot a débuté pendant le confinement. J'avais depuis longtemps ressenti une curiosité pour les cartes, mais je n'avais jamais pris le temps de m'y plonger.

Cependant, durant cette période, j'ai enfin trouvé le moment propice. J'ai acquis mon premier tarot sur un coup de cœur pour leurs illustrations, sans trop réfléchir.

Il est important de noter que le tarot n'a pas de base scientifique et est considéré comme une pratique ésotérique. Les opinions sur son efficacité varient largement.

Certaines personnes le considèrent comme une forme de divertissement, tandis que d'autres, le voient comme un outil sérieux pour l'exploration de soi et la recherche de conseils spirituels.

Le tarot est un jeu de cartes à jouer avec une histoire riche et une utilisation variée, allant du jeu de cartes traditionnel à la divination et à la réflexion spirituelle. Sa signification et son utilisation sont hautement subjectives et dépendent du praticien et de ses croyances personnelles.

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Lors de mon tout premier tirage, je n'avais que peu de connaissances et je n'ai pas tout saisi.

Cependant, cela ne m'a pas découragée car j'avais compris l'essentiel du message. Très rapidement, j'ai compris que la pratique du tarot était bien plus complexe que ce que j'imaginais. Pour véritablement interpréter les messages des cartes, il était essentiel d'en comprendre réellement leurs significations.

C'est ainsi que j'ai investi dans un livre, qui m'a accompagnée pendant des mois et qui continue de m'être précieux jusqu'à aujourd'hui. Il me semble primordial de souligner que le tarot est accessible à tous, sans nécessité de posséder un quelconque "don" ou autre appellation que l'on pourrait lui attribuer. Vous avez les capacités de tirer les cartes, et même si cela peut sembler compliqué au début, vous finirez par appréhender de mieux en mieux le message qu'elles cherchent à vous transmettre.

Quand j'ai commencé à tirer les cartes, je cherchais un soutien sur certains aspects de ma vie où j'étais incertaine et peu confiante.

Pour moi, les cartes ne dévoilent pas un futur certain, mais plutôt un chemin potentiel que je peux emprunter.

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Cela m'a beaucoup rassurée concernant des décisions à prendre ou certains aspects de ma vie. Je percevais que le chemin était envisageable, gagnant ainsi confiance en mes capacités à l'emprunter.

Un détail amusant concernant mon expérience avec le tarot est le lien étroit qu'entretiennent ces cartes avec ma famille, sans que je n'en aie eu connaissance au départ. Quelques mois après avoir commencé à tirer les cartes, j'en ai parlé à ma grand-mère, avec un brin de taquinerie, car la plupart des membres de ma famille ne partagent pas cette croyance. J'ai été surprise lorsqu'elle m'a révélé que les femmes de ma lignée, il y a quelques générations, pratiquaient toutes le tirage de cartes de tarot.

Revenir à cette tradition, sans connaître ce passé, a été pour moi un moyen de me sentir connectée d'une manière particulière à cet héritage féminin.

Le tarot est pour moi un véritable outil de développement personnel. Il me permet de me remettre en question sur certains aspects de ma vie et de prendre des décisions en conséquence. Il me procure ce petit regain de confiance parfois difficile à trouver dans la vie quotidienne. Que vous y croyiez ou non, cette pratique peut vous offrir cette introspection parfois délicate à entreprendre lorsqu'il s'agit de notre vie personnelle. Essayez, vous pourriez être surpris du résultat !

Sabrina : Les secrets de l’univers révélés : Mon entrée dans le monde de l’Ésotérisme

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Je suis entrée dans le monde de la tarologie il y a seulement quelques mois, grâce à une amie qui pratique le tirage de cartes.

L'hiver dernier ayant été une période difficile pour moi, j'ai donc demandé des conseils à cette amie qui ne savait pas forcément comment me conseiller. Elle m'a alors parlé de tout ce qui est lié aux cartes de Tarot, expliquant que cela l'aidait à avoir une vision plus claire et à se remettre en question. J'ai donc demandé à mon amie de me faire un tirage. J'ai été étonnée de constater que les cartes correspondaient exactement à ma situation. Même si ce tirage ne représente qu'un exemple de futur parmi tant d'autres, il m'a beaucoup aidé à reconsidérer ma problématique à sa racine et à trouver des solutions pour m'en sortir.

Depuis ce tirage, j'ai à nouveau demandé à mon amie de faire un tirage de cartes quelques mois plus tard, lors d’une période compliquée. Et cela m'a encore aidé à surmonter cette situation que je vivais. J'ai donc finalement décidé de me rendre dans des magasins où je pouvais m'en procurer, et je suis tombée sur un tirage de cartes « Tarot des Anges », qui a attiré mon attention.

Lors de mes tout premiers tirages, je me suis beaucoup renseigné sur le net pour comprendre comment cela fonctionne et quels sont les types de tirages possibles.

J'ai été étonnée de découvrir qu'il existe une grande communauté qui s'intéresse à l'ésotérisme, en particulier à la tarologie.

J'ai toujours pensé que ce domaine était très peu discuté dans le monde.

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Au quotidien, j'essaie de ne pas mentionner que je tire les cartes de tarot, car beaucoup de gens pensent premièrement que c'est lié à la sorcellerie, et que l'énergie des guides n'existe pas en dehors de Dieu. Pour beaucoup, cela peut avoir un impact sur la religion.

Cependant, cela ne m'a pas empêché de continuer à le pratiquer, et je le fais également découvrir à mes amies proches, en expliquant comment ces cartes peuvent aider en période de difficultés et être considérées comme un guide.

Depuis mon enfance, j'ai été intéressée par l'ésotérisme, en grande partie grâce à ma mère qui croyait en l'astrologie, les signes du zodiaque et qui avait appris à lire les lignes de la main. J'ai toujours trouvé fascinant comment l'univers peut nous transmettre des messages en passant par d'autres points d'énergie. C'est, je pense, l'une des raisons pour lesquelles j'ai cru en la tarologie.

La tarologie s’est avéré être un outil exceptionnel pour mon développement personnel, me permettant de reconsidérer différents aspects de ma vie, que ce soient mes objectifs futurs ou les décisions à prendre. À plusieurs moments, j'ai su rebondir dans la bonne direction et surmonter plus facilement les périodes difficiles. Cela a eu un grand impact sur moi, et cela me donne aujourd'hui le sentiment de ne pas être seul dans ma lutte, mais de savoir que je suis accompagné par mes guides.

Aujourd'hui, je tire les cartes seulement quand j'en ressens le besoin, et je vous encourage à tenter l’expérience. Pour ceux qui se trouvent dans la même situation que moi auparavant, faites le pas et vous verrez si cela peut vous guider. Prenez ce qui résonne en vous.

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Marion : Le tarot : outil d’introspection et messager de l’univers Personnellement, j’ai toujours été fascinée par l’ésotérisme et en grandissant, je m’y suis vraiment intéressée. Je crois en l’univers, en quelque chose de plus grand que nous, êtres humains, et dans les énergies que ce soit celles des lieux, des personnes ou encore des objets. En étudiant des sujets comme l’astrologie ou la lithothérapie et en vivant des situations paranormales, je suis toujours restée ouverte et consciente que cela pouvait exister. Cette année, j’ai beaucoup entendu parler du tarot et des oracles et cela m’a donné envie d’en savoir plus.

Lifestyle

Je tire mes cartes lorsque j’en ressens le besoin. Cela peut être dans un moment difficile, lorsque j’ai une question ou juste envie de réfléchir sur ma personne. Il met des mots sur des sensations que je n’arrive pas à décrire ou à comprendre. Il me permet aussi de conscientiser certaines choses que je n’ose pas avouer à moimême. Pour moi, c’est un outil puissant qui permet d’analyser sa situation tout en recevant, si on y croit, un message de l’univers.

En traversant une phase difficile et douloureuse de ma vie, j’ai décidé d’acheter mon premier tarot et de faire mes premiers tirages.

Au début, je ne savais pas bien à quoi m’attendre mais je n’étais en rien fermée à cet art divinatoire. Le premier tirage a été pour moi une révélation. Je suis restée stupéfaite face à mes cartes. Ce premier tirage m’a permis de prendre conscience de mes sentiments et prendre une décision éclairée en rapport avec ma situation. Je vois le tarot comme un vrai outil d’introspection et de développement personnel. Il me permet de réfléchir à une situation, d’analyser mes sentiments, mes émotions et mes ressentis par rapport à celle-ci afin de mieux me comprendre.

Lifestyle

Le plus souvent, je fais un tirage en croix à quatre cartes qui me permet d’analyser la représentation de ma personne lors du tirage, la problématique à laquelle je dois faire face, les évènements du passé et finalement la résultante de cette situation.

C’est un tirage complet et beaucoup plus précis que d’autres, qui me permet vraiment d’aller en profondeur dans l’analyse. Lorsque j’ai acheté mon tarot, je ne savais pas l’utiliser mais un petit livret explicatif est inclus avec et rassemble la présentation des cartes et des différents tirages possibles, ce qui en rend l’exécution simple. Par la suite, plus on tire les cartes plus cela devient facile.

Plusieurs fois, je suis restée fascinée devant mon tirage. Cela correspondait tellement à ma situation que ça paraissait presque incroyable. Dans les moments où j’en ai eu le plus besoin, le tarot m’a permis de conscientiser mes émotions, de me guider pour prendre de bonnes décisions ou encore de me donner l’espoir que des jours meilleurs arriveraient. Je recommande vraiment aux personnes qui s’intéressent aux sciences occultes, d’essayer car cela peut apporter beaucoup de réconfort et une vraie aide pour se développer personnellement.

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Le plus souvent, je fais un tirage en croix à quatre cartes qui me permet d’analyser la représentation de ma personne lors du tirage, la problématique à laquelle je dois faire face, les évènements du passé et finalement la résultante de cette situation. C’est un tirage complet et beaucoup plus précis que d’autres, qui me permet vraiment d’aller en profondeur dans l’analyse. Lorsque j’ai acheté mon tarot, je ne savais pas l’utiliser mais un petit livret explicatif est inclus avec et rassemble la présentation des cartes et des différents tirages possibles, ce qui en rend l’exécution simple.

Par la suite, plus on tire les cartes plus cela devient facile.

Plusieurs fois, je suis restée fascinée devant mon tirage. Cela correspondait tellement à ma situation que ça paraissait presque incroyable.

Dans les moments où j’en ai eu le plus besoin, le tarot m’a permis de conscientiser mes émotions, de me guider pour prendre de bonnes décisions ou encore de me donner l’espoir que des jours meilleurs arriveraient. Je recommande vraiment aux personnes qui s’intéressent aux sciences occultes, d’essayer car cela peut apporter beaucoup de réconfort et une vraie aide pour se développer personnellement.

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Développement personnel : Prendre le temps de s’aimer soi-même En ce début d’année, j’ai vécu une séparation qui fut très douloureuse.

N’ayant vécu que de longues relations amicales et amoureuses, je me suis retrouvée seule, pour la première fois, dans la vie d’une jeune adulte. J’ai alors dû prendre le temps et réapprendre à vivre avec moi-même. Au début, c’était terrifiant parce que même si j’ai toujours été indépendante et que j’ai eu la chance de savoir analyser mes sentiments et mes émotions, je devais faire face à une situation inédite. Me retrouver face à moimême et faire le bilan. Être seule m’a alors obligé à être honnête et transparente avec moi-même.

J’ai fait beaucoup d’introspection et d’analyse de chaque situation difficile, de moments douloureux, de moments de doute en me parlant à moi-même.

S’aimer soi-même, apprécier sa propre compagnie et prendre soin de soi sont devenues les grandes thématiques du développement personnel ces dernières années.

Depuis mon plus jeune âge, je n’avais qu’une seule envie, me connaître moi-même, savoir qui je suis. Même si se connaître est un très bon début, je dirai désormais que s’apprécier soi est encore plus important.

Jusqu’à présent, je n’avais jamais compris les gens qui disaient qu’il faut d’abord s’aimer soi-même avant d’aimer les autres mais cette année, j’ai eu l’occasion de progresser sur cet aspect et même si je n’ai pas fini ce long voyage, je comprends enfin tout l’enjeu de l’amour de soi.

Lifestyle

Au début, il faut faire face à ses erreurs, ses remords et les accepter. Se pardonner ses faux pas car nous ne sommes que des êtres humains qui essayons tant bien que mal d’avancer dans la vie.

Il ne faut pas s’en servir d’excuses mais il est primordial d’accepter et de se pardonner pour les choses qu’on ne peut plus changer. J’ai aussi dû faire face à mes souffrances, mes traumatismes et mes doutes pour en prendre conscience, chercher leurs origines et les guérir petit à petit.

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Il est aussi important de relever le positif, les réussites, les moments de bonheur et d’être fière du chemin parcouru. Se rendre compte et se féliciter d’en être arrivé là où on en est.

Pour moi, cela s’est principalement manifesté à travers l’écriture. C’est un outil que j’utilisais uniquement lorsque je n’allais pas bien mais j’ai alors commencé à l’utiliser pour tout. J’ai écrit sur beaucoup de thématiques personnelles, tristes mais aussi joyeuses, en suivant ou non les thèmes imposés par un défi de 30 jours d’écriture que j’avais trouvé sur internet. Écrire pour moi a toujours été un moyen de vider mon esprit, de mettre des mots sur mes sentiments et de prendre pleinement conscience de ma situation. J’ai alors pu me rendre compte de la personne que j’étais, des épreuves que j’avais traversées, des moments de joie que j’avais vécu et des remords que je pouvais avoir sur certains actes de ma vie.

S’aimer soi-même commence par-là, il faut accepter qui on est en étant honnête avec soi, se féliciter de nos réussites et se pardonner nos erreurs.

On arrive alors à apprécier sa propre compagnie, apprécier la personne que nous sommes et apprécier le fait de rester seul pour prendre du temps pour soi, faire ce que l’on veut et se faire passer en priorité. Certains considéreraient cela comme de l’égoïsme et peut-être que s’en est mais je trouve qu’il ne faut jamais se forcer à faire des choses pour les autres. Si je n’ai pas envie de sortir, je ne sors pas. Si je n’ai pas envie de voir quelqu’un, j’ai le droit de dire que je préfère rester seule. Cela permet d’apprécier davantage les moments de solitude que les moments en communauté, parce que cela signifie que nous avons vraiment choisi d’être là où nous sommes.

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Grâce à ma capacité d’introspection et d’analyse, à l’écriture et au tarot, j’ai pu apprendre à me développer personnellement et je n’ai jamais été autant en accord avec moi-même, que depuis que j’ai pris le temps de travailler sur moi et de passer du temps avec moi-même. Cette symbiose interne me permet d’être pleinement épanouie dans ma vie et m’a apporté une paix intérieure comme je n’en avais jamais connu auparavant. Bien sûr, le chemin est encore long mais je recommande à tout le monde de prendre le temps de se concentrer sur soi. Cela permet d’être bien avec soi et donc bien avec les autres.

Ma capacité à analyser mes émotions et faire de l’introspection est très développée car j’ai fait 10 ans de psychanalyse. Donc je recommande à toute personne qui en ressentirait le besoin d’aller voir un psy.

Cela aide énormément pour comprendre et traiter ses traumatismes passés et certains sont même pris en charge par l’assurance de base. Si aller voir un psy ne vous tente pas ou vous fait peur, je vous conseille de faire de l’introspection chez vous. Le meilleur moyen, pour moi en tout cas, c’est de parler à haute voix. Se demander, comment on se sent, d’où cela peut-il venir, pourquoi, et réfléchir sur tout ce qu’il vous passe par la tête.

Le but est d’être le plus honnête possible avec soi, en évitant de se mentir à soimême ou de s’empêcher de dire des choses.

Le mieux est de le faire quand on est seul pour ne pas craindre le jugement d’autrui.

Lifestyle

En deuxième outil, comme j’ai déjà pu le mentionner, je vous conseille d’écrire. Si vous parlez vous paraît trop difficile ou bizarre ou si votre tête est trop remplie, écrire permet de clarifier et de visualiser ses pensées. Cela permet de mettre des mots sur nos ressentis et cela permet d’analyser plus longuement nos émotions. Vous pouvez écrire sur ce que vous voulez, du papier, un carnet ou encore dans l’application notes de votre téléphone. Vous êtes libre de choisir le thème ou si vous avez envie d’explorer des thématiques précises, il existe aussi des listes prêtes à l’emploi sur internet. Choisissez-y les thèmes qui vous inspirent et vous correspondent et ne craignez pas de noircir les pages. Écrivez ce qui vous vient de la manière dont cela vous vient, ne faites pas attention à l’orthographe, la syntaxe ou autre, le but est de vous concentrer sur vous et non pas de gagner un concours. C’est pareil que l’introspection orale, soyez honnête et sans jugement avec vous-même et cela vous sera bénéfique. Je vous le garantis.

Pour les plus créatifs d’entre vous je peux aussi vous conseiller de dessiner ou de peindre. C’est une manière artistique et belle de faire sortir toutes vos émotions tout en déconnectant de votre esprit. Lorsque je crée, je m’inspire d’illustrations que je trouve sur Pinterest ou alors j’imagine un dessin qui illustre mon ressenti. Je choisis une œuvre qui me touche et me concentre alors sur sa réalisation. Le fait de choisir quelque chose qui me touche fait office de thérapie tandis que me concentrer sur la réalisation du dessin me permet de ne plus penser à mes difficultés et de me vider l’esprit.

C’est donc un outil qui a deux bénéfices.

Enfin, et seulement si cela correspond à vos croyances, vous pouvez faire appel à l’astrologie ou au tarot pour mieux vous comprendre, réfléchir à des situations et accepter d’être guidé par l’ésotérisme.

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Je sais que cela ne correspond pas à tout le monde mais moi, à titre personnel, j’y crois et cela m’a permis de nombreuse fois, de garder espoir, de mieux me comprendre et de prendre des décisions en fonction des messages que je reçois.

Je vous dirais qu’il n’y a pas de recette miracle et qu’il existe pleins de manières de se découvrir et s’aimer soi-même mais je vous partage celles qui ont été efficaces pour moi. Je dirai qu’il ne faut pas hésiter à tester et combiner plusieurs moyens afin de trouver ce qui est efficace pour nous.

Cela prend du temps et c’est un parcours difficile mais je peux le dire aujourd’hui cela vaut vraiment la peine de le faire.

Même si nous côtoyons des personnes toute notre vie, finalement nous naissons et mourrons avec nous-même alors autant s’aimer soi-même car personne ne le fera mieux que nous.

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Nous espérons que vous avez éprouvé autant de plaisir à nous lire que nous en avons eu à construire ce numéro.

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