F&C

Renaître de ses cendres

RÉDACTRICE EN CHEF
Marion Savioz
JOURNALISTE
Océane Theytaz
PHOTOGRAPHE
Maël Schöpfer
JOURNALISTE
Sabrina Duc
JOURNALISTE
Marine Rebetez

Renaître de ses cendres
RÉDACTRICE EN CHEF
Marion Savioz
JOURNALISTE
Océane Theytaz
PHOTOGRAPHE
Maël Schöpfer
JOURNALISTE
Sabrina Duc
JOURNALISTE
Marine Rebetez
La renaissance. Un mot et une période historique qui ont tout de suite inspiré notre rédaction. Pour moi, c’est un mot qui représente d’abord une résurrection qui intervient lorsqu’on renaît, tel un Phoenix, après avoir sombré dans les abysses de la vie. Mais en plus de ce sens figuré, c’est une période historique magnifique à laquelle ce mot et cette représentation, correspond parfaitement. C’est donc un numéro personnel qui a pour but de vous toucher et de vous partager des bribes de notre équipe.
Aline Savioz, exploratrice sans limites
Le Sierre Blues Festival, 15 ans de Blues et d’ambitions
Patrick C Photographie, moments suspendus dans la magie de la photographie
Barryland, à la découverte des héros à quatres pattes
Voyage à travers la Renaissance
Tendances printemps/été 2024
Nadine Sterren, la créatrice qui met ses visions en mouvements
Entre strass et stress, notre participation au EGERI TOUR
Du tableau à la garde-robe, tendances intemporelles
Streestyle valaisan, Julie
Mon chemin vers une peau plus saine
La méditation et la cohérence cardiaque
Lorsque l'on évoque le nom d'Aline Savioz, c'est comme si l'on ouvrait les pages d'un livre où réalité et imagination se confondent. Elle incarne l'audace d'une artiste polyvalente, dont les voyages ne sont pas seulement des déplacements géographiques, mais des pèlerinages vers l'âme même de la création.
©Aline Savioz - extrait de video/clip « from one monster to another »
Depuis son plus jeune âge, Aline Savioz se passionne pour l’art et le dessin. Au collège, elle choisit l’option art visuel, puis décide de s’orienter vers un CFC de graphiste à l’EDHEA. C’est pendant ses études que son amour pour la photographie commencera à l’animer. Elle continue alors son art tout en apprenant l’animation 3D en autodidacte. Au début de sa carrière d’artiste, elle était beaucoup inspirée par le surréalisme.
Aujourd’hui, les artistes digitaux, qu'ils soient repérés sur les réseaux sociaux, dans les jeux vidéo ou au cinéma, lui insufflent l'inspiration qu'elle réinterprète à sa façon à travers ses deux processus de création.
Son processus créatif commence avec un sujet qui lui vient en tête de manière floue. Une observation, une expérience vécue, un voyage ou encore au cinéma, une fois l’idée en tête, elle la précise et lui fait prendre forme à partir d’un croquis qui représente les grandes lignes de sa nouvelle création, qui pourra prendre vie se matérialiser en une œuvre vivante, qu'elle soit photographique ou en trois dimensions.
Les images 3D sont des sculptures digitales générées par ordinateur qui contiennent ensuite des jeux de lumières, un travail de textures et de couleurs apportés par l’artiste Aline Savioz peut utiliser des librairies d’éléments déjà existantes mais elle peut aussi créer des éléments et des personnages elle-même. Pour la photo, elle récolte des objets afin de créer tout l’environnement des clichés. Elle prend aussi beaucoup des photos sur le vif, des rues qu’elle visite ou des portraits spontanés de personnes qu’elle rencontre.
Pour financer son dernier projet, elle a obtenu une bourse de mobilité offerte par le canton du Valais. Elle est partie au Japon pour faire un documentaire qui mélange travail artistique, visuels 3D et sons, sur le sujet de l’implémentation de la robotique et de son lien avec le vieillissement de la population. Il faut savoir que le Japon est l’un des pays qui a un grand taux de vieillissement de la population. Pour pallier cette problématique, la stratégie gouvernementale est donc de remplacer la main d’œuvre manquante et d’aider les personnes âgées à travailler plus longtemps, grâce à la robotique. Aline Savioz a séjourné là-bas pendant trois mois, une période durant laquelle elle a vécu l'une de ses expériences artistiques les plus marquantes Le pays, les laboratoires et les personnes qu’elle a pu découvrir lors de ce voyage, l’ont fascinée. Sur ce projet, elle travaille d’ailleurs en collaboration avec Adrien Kaeser, qui s’occupe de tout l’aspect son.
Depuis le début de sa carrière, elle a eu l’occasion d’organiser et participer à plusieurs expositions. A chaque nouvel événement, elle créer un concept d’art total afin que l’exposition soit une œuvre en soi et ait une atmosphère particulière. Pour cela, elle réfléchit à chaque pièce présentée et chaque photo imprimée s’accompagne de musique
Même son marketing est en adéquation avec les œuvres et l’ambiance souhaitée. Elle créé l’ensemble, afin que chaque présentation ait un sens.
Elle explore des thèmes comme la mort et la dualité entre le monde digital et le monde réel. Ses sujets viennent le plus souvent de ses pensées et des moments qu’elle a pu traverser.
Elle a aussi pu directement lier sa famille avec certains de ses projets dans le domaine médical car, ses parents sont médecins. Elle a alors apporté une approche plus visuelle et artistique dans ce monde très terre à terre. Cela lui a permis de rendre la médecine plus accessible et compréhensible. Un de ses derniers projets dans cette spécialité, est une confrontation entre la médecine classique et la médecine chinoise
Par exemple, l’exposition « introspection » est inspirée d’une phase introspective de sa vie. Mais ses sujets ne sont pas toujours aussi personnels Elle travaille aujourd’hui sur un projet de criptydes, des animaux légendaires, dont le monstre du Lochness. Cette dernière idée lui ait venue lors de son voyage en Ecosse où elle a visité de nombreux musées sur le sujet.
Par sa démarche artistique, elle veut créer un univers parallèle au nôtre, qui lui permet de se sentir mieux personnellement et espère que cela se transposera chez les visiteurs. Elle expose des sujets réels avec un spectre fantastique et imaginaire qui contribue à porter un nouveau regard sur les épreuves.
Aline Savioz veut continuer à se concentrer sur la photographie et l’animation 3D pour les mener plus loin encore, en les mélangeant davantage.
L’un des prochains projets qu’elle veut de réaliser, est la photographie sous-marine Récemment, elle put s’initier à la plongée et elle y a vu un nouvel univers dans lequel elle aimerait apporter son regard plus artistique. Elle continuera à explorer le monde et différentes thématiques à travers son travail. Elle adore découvrir des choses et espère obtenir des bourses et participer à des concours, qui lui permettrait de continuer à créer et à développer son art.
Cette année, le Sierre Blues Festival célèbre ses 15 ans, une décennie et demie d'ambition et de volonté dédiées à faire découvrir l'univers envoûtant du Blues aux habitants de Sierre. C'est à cette occasion que j'ai eu le privilège de rencontrer Silvio Caldelari, qui m'a fait le plaisir de partager des récits captivants sur l'histoire de ce festival
Blues Festival
Cette année, le Sierre Blues Festival célèbre ses 15 ans, une décennie et demie d'ambition et de volonté dédiées à faire découvrir l'univers envoûtant du Blues aux habitants de Sierre. C'est à cette occasion que j'ai eu le privilège de rencontrer Silvio Caldelari, qui m'a fait le plaisir de partager des récits captivants sur l'histoire de ce festival.
La naissance du Sierre Blues Festival puise ses racines dans le terreau même du Valais. C'est lors d'une soirée autour d'une raclette, au château de Villa, qu'est née l'idée de ce festival qui occupe désormais une place importante dans la culture sierroise Quinze années se sont écoulées depuis cette soirée mémorable, et leurs rêves les plus fous se sont réalisés : accueillir ZZ
Top et Zucchero sur scène. Cette ambition, en apparence insurmontable, démontre que le Valais n'est pas un obstacle à la concrétisation de grandes choses et de grands projets.
Et pourtant, créer un festival de cette envergure n'est pas une tâche simple. Cela demande une motivation, une ambition et une passion débordantes, des qualités que Silvio Caldelari, président du festival, incarne avec éclat. Son objectif était double lors de sa création : d'une part, faire découvrir Sierre et le Valais aux artistes et aux fans du monde entier, et d'autre part, inscrire Sierre sur la carte de la scène musicale du Blues
Cette initiative visait également à faire découvrir ce genre musical aux Sierrois. L'un de leurs objectifs initiaux était de mettre en lumière des artistes méconnus. Le Sierre Blues Festival a joué un rôle crucial en offrant une scène à de nombreux artistes suisses, leur donnant ainsi la visibilité qu'ils méritent. Cette volonté de soutenir la scène locale a permis au festival d'enrichir considérablement le paysage du blues européen au fil des années, tout en mettant spécialement en avant le talent et la diversité du blues suisse.
Ces quinze années ont été riches en apprentissages, mais également empreintes de fierté. En effet, l'équipe a réussi à propulser Sierre sur la scène du Blues, comme en témoigne le prestigieux prix "Keeping the Blues Alive" reçu à Memphis en 2023. Au fil des ans, le festival a tissé des liens étroits avec des artistes et d'autres festivals à travers le monde, créant ainsi une collaboration des plus enrichissantes.
Après avoir concrétisé leur rêve en invitant ZZ Top et Zucchero, le Sierre Blues Festival fait désormais face à un défi : attirer des performers pour les prochaines éditions. Cependant, il est crucial de prendre un moment pour saluer et célébrer cette réalisation remarquable. Il y a 15 ans à peine, ces rêves semblaient hors de portée lorsqu'ils ont été évoqués pour la première fois. Cette réussite témoigne du véritable pouvoir des Valaisans à donner vie à de grands projets au sein de leur canton lorsqu'ils soutiennent non seulement ces initiatives, mais qu'ils construisent également une communauté solide autour d'elles
C’est pourquoi, pour concrétiser de telles ambitions, il est primordial que les Valaisans soutiennent la culture et la tenue d'événements au sein de leur canton En s'appropriant ces événements, ils leur donnent vie et ouvrent la voie à la réalisation d'autres rêves tout aussi grands. C'est grâce à ce soutien essentiel que le festival pourra perdurer, en continuant de dépasser ainsi la durée de vie moyenne d'un festival de 7 ans.
En encourageant la participation locale et en faisant de ces événements des rendez-vous incontournables dans l'esprit des Sierrois, la communauté peut véritablement façonner le succès et la pérennité du festival.
Cette implication renforce le lien entre le festival et la région, créant une symbiose où les Valaisans sont non seulement spectateurs mais aussi acteurs de leur scène culturelle. Alors, soyez au rendezvous du 13 au 15 juin 2024 pour cette 15e édition.
Elle s’est beaucoup impliquée émotionnellement et a souffert avec les couples.
Ceux qui ont participé au film ont été ravi du résultat final. Ce documentaire leur a permis d’exprimer leur point de vue sur un sujet aussi sensible. D’ailleurs, l’une des femmes présente dans le film, Joëlle, a également écrit un livre, « Chroniques d’une écorchée FIV », qui a donné le nom au documentaire et permis de partager son expérience à travers ses propres mots.
De l'Innocence à la Passion
Cela a commencé dès son enfance, grâce à sa mère qui possédait un appareil photo
Patrick participait à de nombreux événements sportifs où il avait la chance de voir sa mère capturer des moments pour en garder des souvenirs. À l’époque, la photographie ne l’intéressait pas vraiment ; il prenait des photos surtout par plaisir, sans chercher la perfection. Plus tard, il a eu l'opportunité de travailler sur des bateaux de croisière et a investi
Crédit : Patrick C Photographie
dans son premier appareil photo. Il trouvait intéressant de photographier les paysages qu'il observait au cours de ses divers voyages pour en conserver un souvenir. Aujourd'hui, on peut le faire facilement grâce à nos smartphones. Il a commencé à s’intéresser à la technique de la photographie en 2009, à la sortie de l’iPhone 4. Il trouvait amusants les nouveaux outils plus avancés et prenait plaisir à tester la prise de photos et à les partager sur Instagram. Son intérêt pour la photographie s'est intensifié, et
il a fini par acheter son premier appareil photo Reflex. Au début, il prenait des photos en mode automatique, mais il est rapidement passé en mode manuel pour mieux comprendre les processus et personnaliser ses clichés. Pour Patrick, la photographie est un moyen de se remémorer les moments passés avec les autres et de revivre ces émotions à travers les images. Patrick aime particulièrement photographier les mariages pour capturer l'instant et, comme il l’a souvent fait, ressortir ces photos pour revivre les émotions ressenties au moment de la prise. Son objectif est de saisir la beauté, en créant des images intemporelles qui évoquent des émotions et racontent des histoires.
Patrick apprécie réaliser des portraits à but thérapeutique. D'un côté, il y a les souvenirs ; de l'autre, la possibilité de ressortir du studio détendu et en paix avec soi-même. Cet objectif a été récemment mis en place grâce à l'idée des séances boudoir qui mettent en avant le corps. Ces séances photos marquent souvent des moments importants dans nos vies et permettent de les immortaliser. Patrick a remarqué que les personnes participant à ces séances boudoir en ressortent plus en harmonie avec leur corps, avec une nouvelle perspective sur leurs complexes, et les acceptent tels qu'ils sont. Le but est de sortir de sa zone de confort et de favoriser le bien-être personnel, contrairement à la simple publication de photos sur les réseaux sociaux. C'est une forme de renaissance de soi et de redécouverte de son corps. Un autre type de séance photo
qu'il propose est le portrait en noir et blanc, où l'accent est mis sur le regard et les émotions exprimées par les yeux. Cet exercice nous sort également de notre zone de confort en nous faisant oublier le reste de notre corps pour nous concentrer sur les émotions que nous dégageons.
Patrick adore la créativité et est en constante recherche d'idées originales qui plaisent autant à lui qu'à ses clients.
Il cherche actuellement de nouvelles idées créatives qui lui plaisent pour développer davantage son identité photographique. Son objectif est que les personnes viennent à son studio pour l'art unique que Patrick crée à travers son propre style. Il essaie de pérenniser les mariages en se fixant un objectif de
en s'inspirant par exemple des concepts des "selfie hôtels".
N’ayant pas d’origines valaisannes, avec une mère allemande et un père portugais, Patrick est né en France. Ce n’est que plus tard qu'il a rejoint la Suisse, en s’installant à Morges. Puis, grâce aux rencontres faites au fil de sa vie, son chemin l’a conduit jusqu’à StMaurice, où il s’est senti bien accueilli par la chaleur du village. Il s’y est donc établi et y a lancé son studio de photographie.
Un des principaux défis qu'il a rencontrés au début a été d'attirer les Valaisans. La plupart de ses clients viennent d'autres régions, comme Genève, Nyon, Lausanne, Yverdon, etc. Il a remarqué que les Valaisans prennent leur temps pour s'habituer aux nouveautés et se sentir en confiance. Cependant, sa clientèle est principalement composée de personnes venant de l'extérieur du Valais, mais il constate avec plaisir que les Valaisans commencent peu à peu à venir.
photographier 25 mariages par an, afin d’avoir du temps à côté pour développer son studio. Il envisage également de trouver des décors uniques qu'il laisserait en place pendant un certain temps,
Tout le monde peut apprendre à utiliser un appareil photo Pour ceux qui veulent en faire une carrière, apprendre les bases de l'indépendance est important. Pour ceux qui le font par passion, l'essentiel est de se faire plaisir et de créer pour soi, sans se décourager des opinions extérieures.
Les animaux occupent une place spéciale dans mon cœur. Ayant toujours grandi avec un chien, l'idée d'en avoir un à nouveau était une évidence pour moi.
Lorsque j'ai enfin pu adopter mon chien actuel, cela a été une véritable renaissance.
Le vide laissé par l'absence de chien s'est instantanément comblé en voyant cette petite boule de poils courir vers moi, alors qu'elle était considérée comme timide. C’est pour cette raison que j’ai décidé de vous parler de Barryland.
Étonnamment, bien que la Fondation
Barry soit connue en Valais, peu de gens se rendent à Barryland. Pourtant, ce musée a énormément à offrir.
Fondée en janvier 2005, la Fondation
Barry s'engage pour l'élevage des célèbres chiens Saint-Bernard, perpétuant ainsi l'héritage de Barry, le chien emblématique.
Je me suis rendue à Barryland avec mon compagnon, qui n'y était jamais allé. Barryland se divise en deux parties : le musée et les chiens. Le musée retrace l’histoire fascinante de cette race, de Barry, le chien héroïque qui a sauvé de nombreuses vies, à l’histoire de l’hospice du Grand-Saint-Bernard, en passant par l’influence de ces chiens dans la publicité. Vous y trouverez de nombreuses pièces et expositions illustrant ces histoires. C’est un lieu captivant qui préserve et raconte l’histoire de ces chiens sauveteurs, accessible et intéressant pour les petits et les grands
Les véritables stars
Ce qui rend ce musée si mémorable, ce sont bien sûr les chiens eux-mêmes. Même s'ils passaient la plupart du temps à dormir, il était fascinant de les observer et de comprendre leur histoire. Les chiens semblaient paisibles. Nous avons eu la chance de voir une portée de 11 chiots d’Haïka et Zeus lors de notre visite. La fondation, qui se consacre à la préservation et à la promotion de l’élevage des Saint-Bernard, prend actuellement soin de ces chiots avec beaucoup d'attention. Vous pourrez les voir jouer et surtout dormir, ce qui ravira petits et grands
Cette sortie à deux a prouvé que ce lieu peut plaire à tous. Selon mon compagnon, « Le bâtiment dégageait un charme particulier. Le musée m’a permis d’en apprendre davantage sur l’histoire du col du Grand-SaintBernard. Les chiens étaient adorables et cela m’a rendu heureux. »
Une expérience pour tous
Ce musée plaira autant aux enfants qu’aux adultes. J’ai retrouvé une âme d’enfant en voyant ces chiots jouer et j’ai été captivée par l’histoire et les origines de cette race emblématique.
Barryland est donc bien plus qu’un simple musée : c’est un hommage vivant à une race de chiens qui a marqué l’histoire et les cœurs de nombreuses personnes. Que vous soyez passionné par les chiens ou simplement curieux de découvrir un pan de l’histoire suisse, Barryland est une visite incontournable.
V o y a g e à t r a v e r s
Ecrit par Marion Savioz | Avril 2024
Partons ensemble pour un voyage à travers la Renaissance, explorant deux de ses disciplines artistiques majeures : la peinture et la sculpture.
Le choix du terme "renaissance" n'est pas accidentel car il est le représentant d’une période historique émergeant des tumultes qui l'ont précédée.
Ce périple débute à la fin du Moyen Âge, une époque marquée par les conflits, les famines et les épidémies. L'Italie, berceau de la Renaissance, est alors fragmentée en cités-états rivales, chacune aspirant à affirmer sa suprématie. Dans ce contexte, des mécènes émergent au sein de l'aristocratie et des milieux aisés, soutenant les artistes les plus talentueux afin de magnifier leur cité-état. Les Médicis encouragent Botticelli, Ludovic Sforza soutient De Vinci, tandis que les papes font appel à Michel-Ange.
Pour la première fois, l'art s'affirme chez les particuliers, s'affranchissant ainsi de l'emprise exclusive du clergé Alors qu'au Moyen Âge, l'expression artistique était exclusivement dédiée à la religion chrétienne, la Renaissance exprime les idéaux humanistes tels que la tolérance, la liberté de pensée, la paix ou encore les récits de la mythologie antique. Le renouveau de la réflexion philosophique de cette période, apporte donc aux artistes, de nouvelles perspectives qui placent l'homme au centre de l'univers.
Les peintres et sculpteurs n'hésitent plus à représenter la beauté des corps humains sans voile et la pensée se libère de la religion pour se tourner vers la quête du bonheur, de la paix et du progrès.
Notre voyage commence au 13ème siècle, dans le monde de la sculpture, où l’héritage des sculpteurs antiques grecques est source d’inspiration. Au 15ème siècle, les sculptures profanes prennent davantage d’importance et c’est à ce moment-là que le nu réapparait. Cette nouvelle valorisation du corps humain permettra à la sculpture de retrouver ses lettres de noblesses. On représente alors beaucoup plus le mouvement et les sculpteurs affectionnent beaucoup la torsion organique. Ils tournaient alors autour de leur sujet afin de capturer toutes les spécificités du corps humain et les sculptaient dans des matériaux nobles, comme le marbre ou le bronze.
Les peintres, eux, redécouvrent la perspective et transforment les représentations planes du Moyen Âge, en représentations spatiales beaucoup plus détaillées. La toile devient une véritable fenêtre sur le monde et se plie à la complexité de la réalité. Le langage se mêle à l’art en imprégnant les toiles de métaphores, pour permettre au tableau de retranscrire une histoire L’utilisation de l’éclairement en un seul point permet alors à la toile, d’être constituée d’ombre et de lumière ce qui lui donne beaucoup plus de profondeur et de vie.
Les techniques évoluent également. En premier lieu le support en bois est remplacé par la toile. Puis la peinture à l’huile fait son apparition. Jusqu’à lors, les peintres fabriquaient leur peinture à l’aide de trois ingrédients : les pigments constitués de plantes ou pierres moulues, de l’eau et une substance visqueuse, le plus souvent de l’œuf. Cette méthode permettait à la toile de sécher rapidement mais les pigments étaient plus dilués et, une fois sur la toile, l’image était plus terne. Le peintre était aussi dans l’incapacité de modifier sa toile une fois la peinture appliquée. A la Renaissance, un changement de composition dans la peinture, permet alors de magnifier les œuvres. L’huile. Cette nouvelle méthode permet non seulement de rendre les pigments et le tableau beaucoup plus vivant, mais elle permet surtout à l’artiste de pouvoir modifier son œuvre.
Avec les progrès de la médecine et des sciences, la représentation du visage et du corps acquiert une importance significative. On juge alors l’homme et son anatomie fascinante. La représentation du visage s’inspire d’abord des pièces antiques, avec un portrait de profil et coupé au niveau du buste, puis, les portraits sont peints de face et peuvent même se prolonger jusqu’aux pieds, menant le sujet à être présenté dans son entièreté ; cette perspective permettant de capturer toute la complexité de son physique et de son psychisme Le nu s’impose ensuite naturellement dans ce sens et devient capital dans la représentation puisqu’il permet de mettre en avant le visuel athlétique au masculin et, la beauté et l’érotisme au féminin.
La renaissance représente alors une nouvelle manière de capturer un moment et apporte une nouvelle fonction à la peinture. Les toiles ne sont plus uniquement un moyen de montrer une vérité tenue par certains mais aussi un moyen de représenter la vérité afin d’en persuader le spectateur. L’existence humaine n’est plus envisagée seulement du point de vue théologique mais du point de vue de l’homme sur son devenir. Les mouvements du corps et l’utilisation des décors servent maintenant à faire comprendre les mouvements de l’âme et à raconter une histoire.
La Renaissance fut une période d’abondance permettant de grandement enrichir la scène culturelle mondiale. Elle est le témoin d’un grand changement dans la société durant lequel l’être humain n’envisage plus son existence uniquement à travers les yeux de l’église, mais à travers son propre regard, marquant ainsi une nouvelle ère et étant le témoin de la résilience humaine et de notre capacité à transcender les difficultés pour nous épanouir dans la lumière.
Pour une plongée dans l'ambiance estivale, laissez-vous emporter par une rétrospective dans l'énergie minimaliste des années 90 Découvrez les couleurs sobres et naturelles qui dominent, les matières phares comme le denim, l'imprimé léopard qui fait son grand retour, et une panoplie d'accessoires pour parfaire votre look estival.
Alors que les jours gris et froids s'estompent au fur et à mesure que les mois avancent, les nouvelles tendances de la mode prennent d'assaut nos rues. Cette saison, un vent de nostalgie souffle et nous ramène 35 ans en arrière, amenant avec lui l'énergie minimaliste des années 90.
Minimaliste ? Les années 90 ? Vraiment ? Eh bien oui, même si cette époque était empreinte d'une énergie colorée et vintage, elle arborait également un certain minimalisme dans la façon dont les vêtements étaient agencés et dans le choix des matières.
Inspirons-nous de Rachel et Monica dans Friends avec leur combo simple : un t-shirt blanc, un jean et une veste, et réinventons-le pour aujourd'hui. Optons pour un haut en coton blanc ou naturel, que l'on associe à un bas en jean, bermuda, jupe longue ou short. Et si l'envie nous prend, ajoutons un blazer oversized pour parfaire le look. La simplicité est de mise. Les pièces sont basiques, bien coupées et polyvalentes.
Cette saison, les couleurs sobres et naturelles dominent, en parfaite harmonie avec le style minimaliste des vêtements : blanc, sable, beige, bleu ciel, rose pâle, crème, noir et bleu foncé. Les structures sont plutôt amples et fluides pour garantir un confort optimal, tandis que les matières naturelles comme le lin et le coton sont privilégiées.
Le denim persiste également, créant des silhouettes décontractées mais élégantes, simples et efficaces. Pour un impact plus fort, osons le total look en associant haut et bas dans la même matière et de la même couleur, ou non.
Le denim persiste également, créant des silhouettes décontractées mais élégantes, simples et efficaces. Pour un impact plus fort, osons le total look en associant haut et bas dans la même matière et de la même couleur, ou non.
Du côté des accessoires, les grosses lunettes de soleil imposantes font leur retour, venant accentuer avec brio la simplicité des tenues estivales. Enfin, les grands sacs cabas font leur réapparition, portés sous le bras et remplis à ras-bord. Les bijoux s'accumulent et se superposent, mêlant or et argent, diamants, pierres et perles pour briller de mille feux sous les rayons du soleil.
Les 5 pièces à absolument se procurer cette saison :
1
Une chemise blanche fluide en lin, pour une silhouette chic et estivale
Une robe en léopard, pour faire le plein de confiance
2
Un jean large bleu clair délavé, pour styliser tous vos hauts
3
Un grand cabas beige, pour mettre toutes vos affaires de plage
4 5
Une grosse paire de lunette extravagante et colorée, pour se protéger avec style
Ecrit par Marine Rebetez| Avril 2024
Dans l'univers fascinant de la mode, chaque créateur a une histoire unique à raconter à travers ses créations. Pour mieux comprendre ce monde, nous avons rencontré une créatrice de vêtements talentueuse, Nadine Sterren qui partage avec nous les coulisses de son processus créatif, un voyage artistique qui commence bien avant la conception des premiers croquis.
©Brigitte Fässler
De l'inspiration à la création, découverte du processus
artistique
Pour elle, la création est une quête personnelle centrée sur un concept porteur de sens. « Mon processus créatif débute par la recherche d'un concept ou d'une histoire qui guide tout le projet. Parfois, l'inspiration vient en cours de route, souvent enrichie par mes recherches. »
La phase de recherche est essentielle. Elle passe beaucoup de temps dans les musées où les idées prennent forme pour définir les volumes, choisir les couleurs ou sélectionner les textiles.
"Chaque élément du vêtement nécessite une recherche approfondie," souligne-telle
Une fois le concept établi, elle commence la conception. "Je crée des patrons, teste les matériaux et les volumes, et j’utilise toujours un tissu de test pour ajuster les idées "
Les racines de sa passion pour la mode
La passion pour la mode, souvent ancrée dans les expériences de jeunesse, trouve chez cette créatrice des origines à la fois intimes et inspirantes. Dès son plus jeune âge, elle a été fascinée par l'art de la couture, une passion qui a pris racine lorsqu'elle observait sa grand-mère manier la machine à coudre. "Je voulais toujours utiliser la machine," se rappellet-elle avec nostalgie. Cette curiosité précoce pour les textiles s'est rapidement transformée en une véritable vocation. Durant son enfance, elle n'a pas seulement été spectatrice; elle a activement participé aux cours de couture à l’école, bien qu'elle fût la seule parmi ses amis à nourrir cet intérêt.
"J'adorais les cours de couture, même si je n'osais pas vraiment en parler parce que personne d'autre que moi ne semblait aimer ça," confie-t-elle.
L'influence de sa famille ne s'arrêtait pas là. Elle aimait également porter les vêtements de ses parents, trouvant dans cette habitude une autre forme d'expression personnelle. "J’aimais toujours porter des habits de ma maman et de mon papa, et m'habiller différemment," explique-t-elle. Dans son Valais natal, où la mode n'était pas perçue comme une priorité, son désir de se démarquer était encore plus prononcé.
Un cheminement artistique à travers la mode
Son voyage dans l'univers de la mode a débuté auprès de sa grand-mère, mais c'est à l'école de couture de Sierre qu'elle a réellement posé les fondements de son savoir-faire. Là, elle n'a pas seulement appris les techniques de couture, elle a également participé à la création d'une boutique éphémère pour l'école, ce qui a été son premier contact avec le monde professionnel de la mode.
Cependant, se sentant bridée dans sa créativité, elle a décidé de poursuivre son exploration artistique en s'inscrivant à une maturité artistique à Berne. Ce fut une période formatrice qui a précédé son admission dans deux prestigieuses écoles de mode à Bâle et Genève. Après avoir réussi les examens d'entrée pour les deux institutions, elle a choisi de s'installer à Genève à l'AED (Académie Européenne de Design), malgré la barrière linguistique et un environnement plus exigeant.
"C’était difficile car tout était en français, mais l’école de Genève offrait plus de structure et un cadre plus international, ce qui m'a beaucoup aidée à créer un concept solide et à apprendre comment mener des recherches efficaces," explique-t-elle.
Son parcours académique a été enrichi par un stage de quatre mois à Anvers durant sa deuxième année, une expérience qui a marqué un tournant dans sa compréhension de la mode à un niveau global. Diplômée en été 2022, elle a choisi de faire une pause dans sa carrière pour reprendre son souffle après les rigueurs de l'industrie, marquant un moment de réflexion nécessaire.
Depuis septembre, elle est à Paris où elle effectue un stage chez Rae Boxer, assumant le rôle d'assistante. "Ce n'est pas très créatif, mais cela m'apprend à organiser, à préparer des shootings, et à gérer les aspects logistiques de la mode, ce qui est crucial pour tout créateur," dit-elle.
Parallèlement à son stage, elle commence à développer ses propres projets, notamment des costumes pour une compagnie de danse. Elle essaie de jongler entre son travail et ses créations personnelles, cherchant un équilibre qui lui permette d’être à la fois productive et créative
Capturer l'essence du mouvement
La dernière collection de la créatrice puise son inspiration dans le majestueux décor des montagnes, dans sa région natale.
Elle explique que la structure imposante des montagnes, les nuances de leurs couleurs et la beauté brute de la nature constituent une source d'inspiration inépuisable pour elle.
Cependant, son déménagement à Paris a ouvert un nouveau chapitre d'inspirations. Elle aime observer les passants, notant les mouvements fluides et les choix vestimentaires des citadins "À Paris, j'aime me plonger dans l'observation des gens. Leur manière de se mouvoir, de porter leurs vêtements, tout cela m'inspire", dit-elle.
Les musées parisiens et les œuvres d'art qu'ils abritent contribuent également à nourrir sa créativité. Les peintures, en particulier, lui donnent des idées pour les formes et les couleurs de ses créations. Mais c'est la danse qui influence le plus profondément son travail. Le storytelling derrière chaque mouvement de danse et la fluidité des danseurs l'aident à conceptualiser des vêtements qui incarnent le mouvement.
Elle s'efforce de transcrire cette dynamique dans ses vêtements en utilisant des tissus fluides qui captent et amplifient le moindre mouvement. "J'essaie d'utiliser des tissus qui se plient et ajoutent du mouvement, ou encore d'intégrer des imprimés qui créent un effet de trompe-l'œil pour simuler le mouvement", explique-t-elle.
Cette approche donne à ses collections une vitalité qui transcende le simple vêtement pour toucher à quelque chose de plus profond et de plus vivant, reflétant ainsi sa vision unique de la mode.
Elle conclut : "Créer du mouvement dans mes vêtements est essentiel pour moi; cela fait partie intégrante de mon expression artistique."
Projection vers l’avenir
La passion pour l'apprentissage semble être le moteur qui alimente les ambitions futures de cette créatrice. Elle exprime un désir incessant de continuer à apprendre, ce qui définit non seulement sa démarche personnelle mais aussi sa vision professionnelle. "Je ne veux jamais arrêter d'apprendre Si j'ai la possibilité de travailler pour des labels de vêtements, ce serait parfait," confie-telle avec enthousiasme.
En plus de son intérêt pour le design de mode, elle est attirée par l'aspect de la direction artistique, ayant découvert une passion pour l'ensemble du processus créatif qui entoure une collection. "J'ai réalisé que j'aime beaucoup le côté direction artistique, pas seulement intéressée par les vêtements mais aussi par tout ce qui va autour," explique-t-elle.
L'impact de la conscience écologique sur la création mode
Au fil des années, le secteur de la mode a été témoin d'une transformation significative, marquée par un engagement croissant envers la durabilité. Cette évolution a profondément influencé notre créatrice, en réformant ses méthodes de création tout en suscitant chez elle un questionnement sur les motivations de sa carrière.
La confrontation avec les enjeux environnementaux l'a incitée à réfléchir sur l'essence même de son métier et sur les moyens d'allier mode et respect de l'environnement. "Je me demande parfois pourquoi je suis dans ce métier, car il est complexe de respecter à la fois l'environnement et mes valeurs éthiques," partage-t-elle, soulignant l'importance de repenser la mode pour qu'elle soit en harmonie avec les problématiques écologiques.
Pour elle, chaque vêtement est bien plus qu'un article de mode ; c'est une expression artistique qui reflète la personnalité et les émotions de celui qui le porte.
La mode est perçue par notre créatrice non seulement comme un moyen d'expression personnelle mais aussi comme une plateforme pour affirmer son engagement envers la durabilité
Privilégiant la réutilisation de vêtements existants, elle oriente ses choix de matières vers des options éco-responsables. "Travailler avec des vêtements de seconde main est essentiel pour moi; cela ne correspond pas seulement à mes principes écologiques, mais c'est aussi une démarche éthique profondément ancrée dans mon processus créatif," affirme-t-elle.
Cet engagement pour une mode durable et éthique est au cœur de sa démarche créative, illustrant comment l'industrie peut progresser vers un avenir plus responsable tout en cultivant une richesse artistique.
Une vision engagée pour une mode inclusive
Au-delà de ses ambitions professionnelles, elle porte un message de tolérance et d'ouverture d'esprit, surtout dans sa région natale du Valais. Elle encourage chacun à embrasser la diversité et à respecter l'individualité, soulignant que la mode doit être un vecteur de changement et un moyen d'expression personnelle libre et respectée.
À travers ses collections, elle tisse des liens entre l'art, les valeurs personnelles et un engagement communautaire, rappelant que chaque pièce raconte une histoire et véhicule une conviction. Sa vision pour l'avenir de la mode est de contribuer à façonner une société plus ouverte et respectueuse.
EGERI TOUR est l'un des plus grands concours de mannequins en Europe, ouvert à tous sans critères de taille et de mensuration. Cette tournée, qui traverse plus de 30 villes européennes dont Paris, offre une première expérience aux aspirants mannequins. Chaque participant bénéficie d'un shooting photo pour créer un book de qualité, visible en ligne par les professionnels. Les modèles présélectionnés suivent ensuite une formation intensive avant de défiler devant un jury.
Depuis mon enfance, la mode est ma passion, et je suis modèle photo dans une agence. Cette année, j'ai décidé de participer à un concours de mannequinat pour réaliser ce rêve. Mon objectif ultime est de défiler pour de grandes marques de luxe et de rencontrer mes idoles de la mode. Malgré les avis mitigés que j'ai entendus sur le concours, pour moi, cette expérience est personnelle et enrichissante, une opportunité de m'accepter et de partager ma passion avec d'autres.
Avant le jour J, je ressentais à la fois du stress et de l'excitation à l'idée de participer à ce concours tant attendu. Heureusement, j'étais accompagnée d'une amie qui avait également été sélectionnée Sa présence m'a donné un sentiment de confort et de confiance, surtout pour ceux qui n'ont jamais participé à des concours de mannequinat. Il peut être parfois stressant d'enchaîner rapidement les étapes du programme en raison du nombre important de participants.
Le jour J arrive et je suis très excité de la journée qui m’attend. Lorsque je me rends à l’hôtel de la Paix à Lausanne où se déroulait le concours, j’ai été tout d’abord très surpris de voir autant de monde. Plusieurs files se sont formées pour les 3 étapes à passer dans la journée. J’ai été agréablement surprise de voir des personnes de toutes morphologies, ce qui confirme bien que EGERI TOUR est ouvert et sans critères comme ils le mentionnent. De plus, cela m’a étonné de constater que je faisais partie des participantes les plus jeunes dans la vingtaine, car la plupart avaient au moins passé la trentaine. Cette diversité, que ce soit culturelle ou en termes d’âge, m’a impressionné. Sur place, le personnel était vraiment adorable, très poli et toujours disponible pour répondre à nos questions.
La journée s’est très bien passée, que ce soit pour la première étape qui consistait à défiler devant les jurys avec un entretien pour mieux nous connaître Les jurys étaient très empathiques, essayant de nous mettre à l’aise. Ensuite, est venu le tour du shooting photo où les photographes présents étaient à notre écoute, nous répétant les instructions des poses avec patience pour ceux qui n’en avaient pas l’habitude. Enfin, nous avons eu l’occasion de voir les photos et de recevoir des retours très constructifs sur nos traits du visage, accompagnés d’explications. J’ai trouvé la dame très professionnelle, ne critiquant pas ce qui n’avait pas fonctionné dans les photos, mais au contraire, aidant à mieux comprendre nos qualités et à nous mettre en valeur, pour ne pas nous décourager et avoir confiance en nous et en notre corps.
Je tiens à préciser que les photos du shooting se concentrent uniquement sur la photogénie du visage, afin de permettre à tout le monde d'être sur un pied d’égalité et de ne pas juger entre les différentes formes de corps.
Suite à cette journée, j’ai pu repartir avec des photos brutes et trois photos retouchées qui seront disponibles prochainement. De plus, ce concours nous permet d’être mis en avant sur leur site internet pour gagner en visibilité pendant un an, ce qui pourrait potentiellement nous ouvrir des portes pour des projets dans le monde de la mode.
Finalement, au cours de cette journée, j’ai eu l’occasion d’échanger avec plusieurs participants, ce qui m’a permis d’enrichir mes connaissances sur leurs parcours professionnels ainsi que sur notre passion commune pour la mode. Cette interaction m’a également permis d’élargir mon réseau et de rester en contact avec certains d’entre eux, en vue de collaborations futures ou simplement pour nous revoir autour d’un verre et discuter. Ce moment s’est clôturé dans une atmosphère très conviviale.
Pour conclure, c'est une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie pour ceux qui hésitent ou partagent cette même passion. Je ne pense pas que vous allez le regretter. Vous rencontrerez tant de nouvelles personnes et développerez ou améliorerez votre vision de votre corps, vous acceptant peu à peu. Pour ma part, j'ai hâte de recevoir les résultats et de voir quel destin me sera réservé. En tout cas, je ne regrette pas d'avoir eu le courage de tester cette expérience avec le concours EGERI TOUR.
Participer à un concours de mannequinat, ne me serait jamais venu à l’esprit si Sabrina ne me l’avait pas proposé. Il faut dire que je suis loin d’avoir le physique d’un mannequin et donc pour moi ça n’avait jamais été quelque chose que j’aurais pu envisager.
Lorsqu’elle m’en a parler et qu’elle m’a expliqué le concept d’inclusivité, je me suis dit que je n’avais rien à perdre. Cela me permettait de mettre un pied dans le monde passionnant de la mode et de le voir sous un autre angle. De plus, le fait de le faire avec une amie m’a rassurée et je me suis dit que quoiqu’il arrive nous allions passer une bonne journée.
Sur place, je me suis vite laissé envahir par le stress en voyant ce que je devais faire. Je ne m’étais pas préparée à devoir défiler devant un jury et j’ai été prise au dépourvu. L’étape des photos fut aussi déroutante car les clichés sont des photos portraits, visage neutre et position neutre également. On m’a demandé de tourner mes épaules sans tourner le reste de mon corps ou encore de baissé mon menton et de regarder l’objectif, toujours sans sourire. Autant dire que le naturel et la joie ne sont pas flagrant et le rendu, pas très flatteur. Ces deux étapes était vraiment peu naturel pour moi et j’étais très peu à l’aise.
Ce qui ne s’est pas arrangé lorsque j’ai eu un aperçu des autres participantes dans la salle d’attente. Je devais être l’une des plus « fortes » personnes dans tous l’espace. Je ne me suis pas sentie très à ma place. Heureusement que j’étais là seulement pour vivre une expérience et que je n’ai pas pris tout ça trop au sérieux parce que sinon je pense que je me serais enfuie en courant. Je pense que cela vient du fait que peu de monde ayant une morphologie de « normale » à « plus ronde » oserait s’inscrire dans un concours comme celui-ci, vu l’image du mannequinat dans notre société actuelle.
Entre chaque nouvelle étape et aux vues du nombre de participants, il y avait vraiment de longues périodes d’attentes. Sur la totalité de mon passage à l’hôtel de la Paix, j’ai dû faire dix minutes de castings photos et défilés et deux heures d’attentes sur une chaise.
L’équipe était très gentille et professionnelle et il y avait beaucoup de très beaux candidats. Beaucoup de personnes, que je juge, à titre personnel, ayant un très beau potentiel pour devenir mannequin.
Pour ma part, ce fut un moyen d’expérimenter quelque chose de nouveau et d’accéder d’une nouvelle manière à un monde qui me passionne depuis toujours, la mode. Je me suis rendu compte à quel point mannequin ne doit pas être un métier facile tant il manque de naturel et de personnalité. Ayant déjà, par exemple, fait des shootings et étant quelqu’un de très créatif aimant montrer ma personnalité et ma créativité à travers des photos ou mon style, le fait de devoir m’habiller en total look basique noir et de faire des photos avec aucune expression m’a vraiment laissé dubitative
Je comprends que les marques attendent quelque chose de neutre pour visualiser au mieux le mannequin dans leur direction artistique mais pour ma part, je ne me suis pas sentie à l’aise ni encore moins belle lorsque j’ai vu le résultat. Pour autant je ne regrette en rien cette expérience, qui m’a permis de voir un nouvel aspect du monde de la mode, de vivre quelque chose d’hors du commun et passer une bonne journée avec une amie qui partage les mêmes centres d’intérêts que moi. Je n’avais rien à perdre en y participant et je suis curieuse de voir ce que cela donnera. J’encourage qui est intéressé et curieux à s’inscrire un jour et à essayer, pour moi c’est une expérience qu’il faut vivre une fois pour s’en faire son propre avis.
D u t a b l e a u à l a g a r d er o b e ,
Ecrit par Sabrina Duc | Mai 2024
Revivez la Renaissance dans votre garde-robe, là où l'art rencontre la mode moderne en 2024.
La mode contemporaine s'inspire de la Renaissance en réintroduisant des traits distinctifs de cette époque, mais les réinterprète pour les aligner sur les tendances actuelles. Cette fusion entre hier et aujourd'hui donne naissance à une esthétique fascinante, harmonisant l'opulence historique avec les avancées de notre époque, offrant ainsi une vision renouvelée de l'esthétique intemporelle de la Renaissance.
À l'époque de la Renaissance en Europe, la mode était un véritable spectacle de luxe et de sophistication. Les hommes arboraient des pourpoints (vestes ajustées portées par les hommes pendant le Moyen Âge et la Renaissance, souvent rembourrées et ornées, qui mettaient en valeur la silhouette masculine.), des vestes ajustées richement ornées, accompagnées de chausses ajustées ou de collants en soie. Leurs chemises à manches bouffantes étaient complétées par des colliers et des poignets visibles, tandis que les chaussures à boucles ou les bottes complétaient leur tenue.
Pour les femmes, la silhouette en sablier était mise en valeur par des robes ajustées sur le haut du corps et évasées à partir de la taille, souvent fabriquées dans des tissus luxueux tels que la soie, le velours ou le satin. Les corsages étaient souvent lacés pour accentuer la taille, et les robes étaient souvent ornées de broderies, de perles ou de dentelle. Sous leurs robes, elles portaient des jupons volumineux pour créer une silhouette plus ample. Leurs coiffures étaient des œuvres d'art en elles-mêmes,
souvent ornées de bijoux, de plumes ou de tissus.
Les accessoires étaient un élément clé de la mode de la Renaissance. Hommes et femmes portaient une variété de bijoux, des colliers aux boucles d'oreilles, souvent incrustés de pierres précieuses ou de perles. Les hommes complétaient leur tenue avec des chapeaux à plumes ou des bonnets, tandis que les femmes pouvaient opter pour des coiffes élaborées telles que des hennins (coiffures coniques portées par les femmes pendant la fin du Moyen Âge et la Renaissance, souvent ornées de voiles ou de bijoux.), des bonnets ou des voiles.
La mode de la Renaissance représente l'apogée de l'opulence, de l'élégance et du raffinement. Chaque vêtement, chaque détail témoigne de l'âge d'or où l'art et la culture s'épanouissaient. C'est un héritage remarquable qui continue à inspirer et à émerveiller, même des siècles plus tard.
La mode contemporaine trouve son inspiration dans la Renaissance, où des éléments emblématiques sont réintroduits et réinterprétés pour s'aligner avec les tendances modernes. Des épaulettes dramatiques aux corsets revisités et aux jupes longues romantiques, cette fusion entre passé et présent crée une esthétique captivante, mariant l'opulence historique à l'innovation contemporaine. Ainsi, les détails extravagants, autrefois réservés à l'élite de la Renaissance, se transforment en des pièces accessibles et portables, ajoutant une touche d'audace et d'élégance à la mode contemporaine.
Les corsets, jadis symboles de féminité et de raffinement, évoluent pour s'adapter au mode de vie moderne, offrant confort et séduction dans des styles adaptés à la vie quotidienne. De même, les jupes et robes longues, omniprésentes à l'époque de la Renaissance, continuent de charmer avec des silhouettes fluides et romantiques, intégrant subtilement des coupes modernes et des matériaux innovants pour allier légèreté et confort. Ainsi, la mode contemporaine parvient à harmoniser l'opulence du passé avec la praticité et l'innovation du présent, offrant une interprétation rafraîchissante et captivante de l'esthétique intemporelle de la Renaissance.
Je trouve fascinant que le style vestimentaire de la Renaissance refasse surface, avec son élégance caractéristique. Depuis environ 2 ans, je me suis pris d'intérêt pour les corsets lors des occasions spéciales. Ils mettent en valeur la beauté féminine au quotidien en sculptant les formes avec élégance. De nos jours, les corsets sont de plus en plus portés par les femmes, même dans la vie de tous les jours. Les influenceurs de mode insistent sur leur côté confortable, démontrant qu'ils peuvent être portés en toute occasion. Enfin, je suis tentée par l'achat de longues robes, notamment en jeans, qui reviennent également en vogue pour un look décontracté.
S t r e e t s t y l e v a l a i s a n J u l i e
Ecrit par Marion Savioz | Avril 20241. Comment décrirais tu ton style ?
« Je dirai qu’il est chic, sobre et élégant. Je m’habille comme cela au quotidien »
2. Comment a-t-il évolué au fil du temps ?
« Au début je suivais la tendance, notamment en mettant des slims. Avec le temps, j’ai changé et je met maintenant des pantalons beaucoup plus large. Le haut est toujours resté près du corps »
3. Y a-t-il des choses que tu n’oses pas porter ?
« Non aucune. Si j’aime la pièce je la porte peu m’importe les regards. Je ne porte rien d’extravagant mais c’est parce que cela ne me plaît pas. »
4. Quelle relation entretiens tu avec la mode ?
« J’aime beaucoup regarder les nouvelles tendances et suivre l’évolution de la mode. Certaines choses je les adopte et d’autres non. Je regarde beaucoup d’inspiration sur les réseaux sociaux notamment pour assembler mes pièces et créer mes looks. »
5. Comment la culture ou l'endroit où tu vis influence ton style ?
« En aucune façon. Ce que pense les autres m’est égal. Si je suis bien dans ce que j’achète et porte le reste m’importe peu. La culture ou le Valais ne sont pas les seules influences, elle provienne de partout. »
6. Quelles sont tes sources d'inspiration principales en matière de mode ?
« Je n’en ai pas une précisément, pour moi c’est plus les réseaux d’une manière globale en fonction de ce que je trouve et ce que je vois. »
L'acné a longtemps été un compagnon tenace dans ma vie, une présence qui a sérieusement ébranlé ma confiance en moi. Pendant des années, j'ai testé toute une gamme de crèmes coûteuses sans succès réel, pour finalement réaliser que le véritable défi résidait dans mes hormones. Aujourd’hui, j'ai réussi à diminuer mes problèmes de peau. Ma routine skincare n'est pas le seul facteur ayant transformé ma peau, mais elle a incontestablement contribué à son amélioration.
Désormais, j'ai enfin trouvé une routine minimaliste du matin et du soir qui aide ma peau, sans pour autant vider mon compte en banque ni me prendre des heures de ma journée dans la salle de bain. C'est cette approche que je souhaite partager avec vous : non pas une routine complexe et chronophage comme celles que l'on voit souvent sur les réseaux sociaux, mais une méthode simple et accessible pour chérir sa peau et prendre soin de soi.
Pour vous accompagner dans votre quête de soins personnalisés, je vous recommande de découvrir Typology, une marque de skincare. Leur plateforme en ligne propose un outil de diagnostic de peau intuitif et rapide, vous permettant de mieux comprendre les besoins uniques de votre peau.
En fonction de ces résultats, Typology vous propose une sélection de produits soigneusement élaborés pour répondre efficacement à vos attentes et à celles de votre peau. Ce diagnostic vous offre également une meilleure compréhension de votre peau, vous permettant ainsi de choisir des produits adaptés à ses besoins spécifiques. N'hésitez pas à explorer des solutions ciblées pour traiter diverses problématiques cutanées telles que les boutons ou la sécheresse. En vous orientant vers des soins spécifiques, vous pourrez mieux répondre à vos préoccupations individuelles.
Une routine simple et accessible
Le sérum
Crème solaire
Les toniques
Crème hydratante
Au cœur d'une routine skincare efficace se trouve cette étape fondamentale. Notre peau est continuellement exposée à une multitude d'éléments tout au long de la journée, que ce soit la pollution environnante ou les résidus de maquillage. Il devient donc impératif de débarrasser notre peau de ces impuretés pour préserver sa santé et son éclat grâce au nettoyage.
Pour bien nettoyer sa peau le soir, vous pouvez opter pour une nouvelle tendance venue de Corée, le double nettoyage, permettant de nettoyer en douceur mais en profondeur votre peau. Pour cela, commencez par un nettoyant à base d’huile permettant de désincruster le maquillage et par la suite optez pour un nettoyant à base d’eau. L'essentiel est de choisir un produit qui convient à votre type de peau, car chaque type demande une approche particulière pour des résultats optimaux.
Commencez par appliquer un tonique vous permettant d’enlever les dernières impuretés de votre peau, d'apaiser et dela préparer pour la suite de votre journée. Le sérum vous permettra de choisir un produit concentré en principe actif vous permettant de régler des problèmes spécifiques de votre peau.
Le troisième pilier essentiel de votre routine est l'hydratation, même pour les peaux grasses. Il est crucial de garder à l'esprit que cette étape permet de maintenir l'équilibre hydrique de votre peau, assurant ainsi sa santé et sa vitalité.
Dans l'univers de la skincare, la crème solaire est un incontournable, même en hiver Elle joue un rôle vital pour prévenir le vieillissement prématuré de la peau et la protéger contre les dommages causés par l'exposition au soleil. Alors n’oubliez pas chaque matin d’appliquer une crème solaire efficace.
Enfin, n’hésitez pas à vous laisser tenter par une variété de produits skincare allant de l’exfoliant aux masques. Explorez également les bienfaits de la skincare coréenne, reconnue pour ses résultats spectaculaires. L'essentiel est de choisir des produits de qualité qui vous apportent du bien-être, car prendre soin de soi est toujours une priorité
En somme, la skincare ne se résume pas à une simple routine, mais à une démarche personnelle d'amour-propre et de bienveillance envers sa peau. J'ai appris, au fil de mon parcours, que la clé d'une peau éclatante réside dans la simplicité, l'attention aux besoins uniques de ma peau et l'utilisation de produits de qualité.
Que vous luttiez contre l'acné, la sécheresse, ou simplement cherchiez à préserver la jeunesse et la vitalité de votre peau, rappelez-vous que chaque étape de votre routine skincare est un moment de soin et d'affection envers vousmême.
Il y a environ un an, j'ai commencé à méditer, plongé dans une période difficile et entouré de stress quotidien. À l'origine, je n'étais pas un adepte de cette pratique, la considérant comme réservée à ceux qui manquent de résilience mentale ou qui cherchent des excuses, souvent associée à la haute société. Ma nature dynamique et impatiente ne me prédisposait pas du tout à la méditation. Cependant, lors d'un coaching en développement personnel où j'ai exprimé mes problèmes de stress et d'anxiété, l'expert m'a encouragé à essayer au moins une fois, avec la possibilité d'explorer d'autres approches si cela ne me convenait pas. C'est ainsi que, même de manière irrégulière, j'ai fini par m'y intéresser et à pratiquer.
Ma première expérience dans la méditation s'est déroulée lors d'une soirée où je me sentais particulièrement fatigué et mal à l'aise avec ma situation. J'ai cherché des ressources sur YouTube pour m'informer sur les différentes positions de méditation et sur les techniques de respiration, en regardant des vidéos explicatives étape par étape. Cette approche m'a semblé judicieuse pour débuter sans commettre d'erreurs. La première séance a été difficile, j'ai eu du mal à maintenir ma concentration et une posture adéquate. Ainsi, je recommande à ceux qui envisagent de se lancer dans la méditation de démarrer avec des sessions de 5 minutes, puis d'augmenter progressivement la durée.
Bien que je n'aie pas réussi à me concentrer pleinement dès le début, j'ai ressenti un apaisement après seulement 5 minutes de pratique. Cet instant m'a fait réaliser que la durée de la méditation importe peu. L'essentiel est de s'engager pour soi-même et de se rappeler que même quelques minutes, que ce soit 2 ou 5, sont une façon de s'offrir un moment de détente précieux.
Depuis que j'ai commencé à pratiquer la méditation, je me sens plus connectée à moi-même et surtout mieux dans mon corps. Le simple fait de méditer m'a permis d'être plus patiente et de prendre du recul face aux différentes situations que je rencontre,
en affrontant les moments difficiles avec davantage de sagesse. Je pense que la méditation m'a aidé à mieux comprendre et à explorer plus en profondeur mon être intérieur, me permettant ainsi de mieux me connaître. Le silence de la méditation me permet de me déconnecter de la vie quotidienne et de revenir à moimême, plus légère et plus centrée.
Les obstacles que je rencontre dans cette pratique sont principalement liés à la régularité. Il m'a été difficile, à un moment donné, de maintenir une pratique régulière de la méditation en raison de mon emploi du temps parfois chargé. Il arrivait que j'oublie et que cela passe au second plan. Cependant, depuis le nouvel an, j'ai décidé de méditer lorsque j'en ressens le besoin. Cela m'a permis de moins me culpabiliser lorsque je ne le fais pas et d'utiliser pleinement son potentiel lorsque j'en ai réellement besoin. Je le considère comme un médicament naturel. Depuis que j'ai adopté cette approche, cela me convient parfaitement.
Actuellement, je ressens une grande évolution dans ma pratique de la méditation, que ce soit au niveau de ma posture en réussissant à maintenir mon dos bien droit ou en explorant différentes techniques. J'ai notamment expérimenté la méditation par la respiration, ce qui m'a appris à respirer plus profondément. J'ai pu constater les bienfaits de cette respiration lorsque j'ai repris la randonnée, car je parvenais mieux à contrôler mon souffle.
Ensuite, j'ai exploré la méditation par la visualisation, qui consiste à se concentrer sur un objet ou un lieu en particulier. Personnellement, je me focalise soit sur un objet qui me touche, soit sur des endroits qui évoquent de bons souvenirs ou que j'aimerais être. J'ai également pratiqué la méditation sonore, accompagnée d'instruments acoustiques, ce qui m'a permis de me détendre profondément. Actuellement, je teste la méditation sur le corps, qui vise à être attentif aux sensations dans différentes parties de notre corps. Pour cela, je consulte également des vidéos sur YouTube. Voici quelques chaînes que je trouve intéressantes et que j'utilise dans ma pratique quotidienne : Cédric Michel, Mike Méditations, Shooting Relaxation.
Enfin, la découverte de la méditation m'a énormément aidé, que ce soit dans mon développement personnel ou dans ma santé en général. Pour ceux et celles qui hésitent encore ou qui ne connaissent pas cette pratique et pourraient avoir des préjugés comme moi, je vous conseille vivement de la tester. Vous pourriez être surpris par les résultats et les bienfaits peuvent se ressentir très rapidement.
Dans un monde où le stress et l'anxiété semblent omniprésents, la méditation s'est imposée comme une pratique essentielle pour de nombreuses personnes qui cherchent à trouver un équilibre intérieur. Ayant un TDAH avéré, malgré les bienfaits qui semblent découler de la méditation, je n’ai jamais réussi à tenir cette pratique sur du long terme car cela me demandait bien trop de concentration et je n’arrivais jamais à réellement faire le vide pour me permettre d’accéder au plein potentiel de la méditation. Désireuse de trouver une méthode plus accessible qui me permettrait d’avoir des bienfaits similaires à la méditation, j’ai décidé d’effectuer des recherches approfondies sur le sujet et sur les méthodes de gestion du stress.
En effet, les troubles de l’attention avec hyperactivité fait que ma capacité à gérer l'énergie est comparable à une batterie qui se décharge rapidement ; je suis fréquemment submergée par un flot de pensées et une hyperactivité mentale qui épuisent mes ressources et me laissent dans un état de fatigue constante. Ce contexte me rend particulièrement vulnérable au stress et à l'anxiété, exacerbant la nécessité de trouver une technique adaptée à mes spécificités neurologiques.
Au cours de mes recherches, j'ai découvert la cohérence cardiaque, une pratique qui, plutôt que de demander un effort de concentration abstrait ou un contrôle de la pensée, se concentre sur la régulation de la respiration et le suivi du rythme cardiaque.
Tout comme la méditation traditionnelle, la cohérence cardiaque a pour objectif d’entrer dans un état de pleine conscience dans l’instant présent, en observant et en se recentrant sur ses propres sensations, en l’occurrence, le rythme de sa respiration et les battements de son cœur.
Cette méthode de gestion du stress et de régulation émotionnelle repose sur des exercices de respiration qui influencent le rythme cardiaque. Elle est basée sur des recherches de l'Institut HeartMath aux États-Unis, qui étudie les interactions entre le cœur et le cerveau. Ils ont découvert que les émotions positives créent un rythme cardiaque régulier et synchronisé, appelé cohérence cardiaque.
La variabilité du rythme cardiaque (VRC) est la variation du temps entre chaque battement de cœur. Un cœur en bonne santé peut ajuster rapidement son rythme en réponse aux changements. La cohérence cardiaque vise à optimiser cette variabilité pour équilibrer le système nerveux autonome, favorisant le système parasympathique, qui aide à se reposer et à digérer.
La cohérence cardiaque utilise une respiration consciente et rythmée pour harmoniser la fréquence cardiaque, stabiliser la pression artérielle et améliorer la régulation du système nerveux autonome. La pratique typique consiste à respirer à un rythme de six cycles par minute, avec cinq secondes d'inspiration et cinq secondes d'expiration, pour activer le nerf vague et favoriser la détente.
Pour commencer une session de cohérence cardiaque, je m'installe dans un lieu calme où je peux m'asseoir confortablement sans être dérangée. Je ferme les yeux pour éliminer les distractions visuelles et place une main sur mon cœur pour ressentir physiquement le battement de ce dernier. Je respire alors profondément, en suivant le rythme régulé par une application de cohérence cardiaque, qui guide mes inspirations et expirations avec des signaux sonores doux.
Les premières fois où j'ai pratiqué la cohérence cardiaque, j'ai été étonnée par l’impact immédiat que cela a eu sur moi. Je me suis sentie très calme et apaisée. Mes pensées ralentissaient et une clarté mentale s'installait, me laissant dans un état de bien-être. Les bienfaits ne sont pas uniquement mentaux ; physiquement, je notais une diminution de mes palpitations cardiaques, souvent exacerbées par le stress, et un relâchement notable des tensions musculaires
Je m'efforce de pratiquer la cohérence cardiaque trois fois par jour. Chaque session, qui dure environ cinq à dix minutes, constitue un rituel de recentrage essentiel. Le matin, elle me prépare à entamer ma journée avec une base de tranquillité. À midi, elle me permet de faire une pause qui me recharge avant de continuer ma journée. Enfin, le soir, elle m'aide à me déconnecter des soucis de la journée et à préparer mon corps et mon esprit pour une nuit de sommeil réparatrice. Pour approfondir cette pratique, l'acquisition d'un capteur de rythme cardiaque peut être utile. Ces dispositifs montrent en temps réel les effets de la respiration sur le rythme cardiaque, ce qui peut motiver à pratiquer régulièrement.
Pour conclure, la cohérence cardiaque me permet de m'engager dans une pratique de pleine conscience qui ne nécessite pas de faire le vide dans mon esprit mais plutôt de me concentrer sur des sensations corporelles concrètes.
Cette approche est accessible et moins moi car elle offre une et des objectifs mesurables. En sy respiration avec les ba cœur, je peux effectiv niveau de stress et d'a ma concentration, et système nerveux sans pose la méditation trad
La cohérence cardiaq espace de calme, dan recharger mes batteri opprimée par mes pe lutte interne pour atte relaxation.
Cette expérience m existe des moyens efficaces de cultive intérieur, même p peuvent trouver traditionnelle difficile qui vivent avec un difficultés similaires, options comme la coh pourrait être la clé po forme de tranquillité condition, leur perme avec plus d'aisance da vie quotidienne.
Lifestyle - Développe
Ecrit par Marion Savioz | Avril 2024
La vie nous offre de nombreuses occasions de renaître avant notre dernier souffle. Ici on vous partage un parcours de résilience. Découvrez comment il est possible de raviver sa flamme intérieure pour se reconstruire et retrouver la paix intérieure.
On dit souvent que l'on naît, que l'on vit, puis que l'on meurt. Cependant, je ne partage pas cette vision. Je crois qu'au cours de notre existence, nous avons la capacité de mourir et de renaître à maintes reprises, bien avant que notre corps ne rende son dernier souffle. Personnellement, je me suis déjà sentie mourir intérieurement à plusieurs reprises, et chaque fois, j'ai dû lutter pour retrouver mon essence et renaître de mes cendres.
La première fois, ce fut à la suite d’une dépression, non-diagnostiquée, qui m’a menée à avoir des pensées très noires. Il m’a fallu quatre ans en totalité pour m’en remettre dont deux pendant lesquels j’ai été l’ombre de moi-même, me sentant morte à l’intérieur. Je vivais tel un robot, mon enveloppe me maintenant en vie mais mon âme et tout ce qui faisait ma joie de vivre n’étant plus qu’un lointain souvenir. Pour me remettre de cette dépression, il a fallu beaucoup de temps, de personnes qui m’ont soutenues, de substances qui soulageaient la douleur et une voix intérieure qui me disait de continuer malgré tout.
Sortir de ce tunnel n’a pas été facile et plus d’une fois, j’ai cru y parvenir, pour me rendre compte que le chemin était encore long. Ce qui m’a aidé à revenir à la vie, ce sont tout d’abord mes proches qui, même s’ils n’avaient aucune connaissance de la gravité de mon état, m’apportaient une force, un soutien et une raison de rester, par leur simple présence. Les moments de joie que je vivais à leur côté me permettait de rallumer les cendres de la flamme qui s’était éteinte. Mes rêves, mes objectifs et mes ambitions me permettaient aussi d’entrevoir la possibilité d’un avenir plus radieux. Finalement, la thérapie que je suivais alors, m'a offert une meilleure compréhension de moimême. Elle m'a permis de prendre conscience de mon état psychologique et m'a donné l'opportunité d'explorer les raisons qui m'y avaient conduit. Même si ma psy n’a non plus jamais su ce que je traversai, elle m’a permis sans le vouloir, de me faire avancer et sortir de cet état dépressif petit à petit.
Deuxième renouveau
J’ai alors appris à reconnaître mes forces, mes faiblesses, pardonner et accepter mes erreurs, voir et constater tout le chemin parcouru et finalement, à m’aimer dans mon intégralité. La deuxième fois que, ce fut un peu différent. Mon état psychologique était plus stable mais j’ai à nouveau senti que quelque chose n’était plus Je sentais mon âme figée, imperméable à toute forme de sentiments. J’ai dû alors faire le deuil d’une relation et de la personne que j’avais été durant celle-ci, pour devenir la personne que je suis maintenant.
Ce qui m’a beaucoup aidé à faire renaître ma flamme intérieure, c’est la connaissance de moi-même. Ce fut un processus lent que je n’ai pas encore fini d’achevé aujourd’hui. C’est principalement grâce à l’introspection, la spiritualité et l’écriture, que j’ai réussi à me retrouver. Cela m’a permis de me reconnecter à moi-même. Ce processus m’a permis de refermer des cicatrices qui dataient de ma première agonie et il m’a apporté une véritable paix intérieure qui me permet d’avoir confiance dans le fait qu’aujourd’hui ma flamme, brille plus que jamais et ne se reteindra pas de sitôt.
Les étapes d’un deuil
Renaître, c’est passer par toutes les étapes du deuil.
Le déni, pendant lequel nous n’acceptons pas la réalité de notre état, parfois même parce que l’on n’en a tout simplement pas conscience nous-même.
La colère, pendant laquelle nous sommes énervés contre nous, les autres, et on est alors bloqué dans un sentiment d’injustice permanent.
Le marchandage, pendant lequel on recherche tous les moyens possibles pour éviter ou soulager la douleur. Cela peut aller d’une sorte d’état où l’on se persuade que l’on est guéri, au fait d’utiliser n’importe quelle distraction pour se sentir mieux.
La dépression, pendant laquelle on commence à accepter la douleur et à ressentir une profonde tristesse et une sensation de vide. On perd alors tout intérêt pour la vie et on a des difficultés à fonctionner au quotidien
Finalement vient l'acceptation, pendant laquelle nous acceptons notre nouvelle réalité et nous arrivons enfin à trouver un nouvel équilibre dans celle-ci. Cela ne signifie pas que tout est terminé, mais que c’est le début de la renaissance.
Je suis persuadée que chacun individu sera mené à traverser ce processus plusieurs fois au cours de sa vie et que la grande majorité d’entre nous trouvera la force de le surmonter.
Il faut savoir que c’est un processus très long et difficile qui va solliciter beaucoup voir toute votre énergie. Il est important d’être accompagné car cela peut aussi accélérer le passage à l’étape suivante. Amis, famille ou professionnel ; se rendre compte que l’on n’est pas seul, même s’ils n’ont pas conscience de notre état, permet vraiment de se sentir soulager et de garder espoir.
Le plus gros travail se fait quand même personnellement, à l’aide de réflexion, d’introspection et de temps pour soi. Simplement s’asseoir et réfléchir c’est déjà un pas vers la guérison. Conscientiser ses émotions, la douleur, ses ressentis et mettre des mots dessus, peut vraiment nous permettre d’avancer.
Surtout, il ne faut pas oublier que la vie est belle, qu’on mérite tous de la vivre et que bien souvent, même dans les cendres d'un feu éteint, il suffit d’une braise encore ardente pour raviver la flamme
R e n a i s s a n c e c o r p o r e l l e
Ecrit par Marine Rebetez, Marion Savioz, Océane Theytaz et Sabrina Duc | Avril 2024Pour beaucoup, la question de l'apparence physique et de la conformité aux normes de beauté est un sujet important, mais pour moi, cela n'a pas toujours été le cas. Pendant longtemps, mon corps était simplement le véhicule de ma santé, une évidence que j'ai toujours priorisée. Dès mon plus jeune âge, je me suis concentrée sur le fait d'être en bonne santé plutôt que de correspondre à des idéaux esthétiques. En grandissant, loin des pressions des réseaux sociaux qui dictent souvent des normes impossibles, je n'ai jamais ressenti le poids de devoir atteindre une certaine beauté physique.
Dans cet article, je tiens à distinguer nettement mon corps de mon apparence physique. Ces deux aspects ont toujours été distincts dans ma vie, presque comme s'ils ne formaient pas un tout. Mon corps, avec sa santé et sa vitalité, est une entité séparée de mon visage et de son apparence. Aujourd'hui, j'aimerais vous partager ma relation avec mon corps
Pendant longtemps, la beauté de mon corps ne m'a pas préoccupée tant qu'il me permettait simplement de fonctionner, de bouger et de respirer. Je suis convaincue que nous devrions tous adopter cette perspective, axée sur la santé et la fonctionnalité plutôt que sur des normes de beauté inatteignables.
Comment l’IA m’imagine selon ma description physique
q p p ont émergé.
Le monde des réseaux sociaux m'a offert un miroir déformé de la réalité. Les questions ont commencé à fuser : "Pourquoi cette personne pense-t-elle que son nez est laid alors qu'il est parfaitement normal ?" ou encore "Pourquoi ce corps semble-t-il si parfait alors qu'il ne correspond pas aux normes que je vois dans la vie réelle ?" Ces interrogations, qui occupaient mes pensées à l'époque, ont peu à peu érodé mon acceptation de mon propre corps.
Ce qui m'a réellement aidée, c'est d'abord d'apprendre à m'aimer mentalement, pleinement. J'ai commencé par apprécier mon visage, à célébrer ses traits uniques et à trouver des femmes qui représentent une diversité de beauté, loin des normes conventionnelles imposées par les médias.
Cette démarche m'a permis de déconstruire progressivement les idées préconçues sur ce que devrait être un visage "parfait".
Le sport a également joué un rôle crucial dans mon cheminement vers l'acceptation de mon corps. Non pas tant pour un changement physique radicalce n'était pas mon objectif principalmais pour la connexion profonde qu'il m'a permis de créer avec mon corps Le mouvement, l'effort, la sensation de force et de vitalité m'ont aidée à reconnaître et à apprécier les capacités de mon corps, indépendamment de son apparence.
Bien que le chemin vers l'acceptation complète de mon apparence physique soit encore en cours, je peux affirmer avoir parcouru un chemin significatif. Chaque jour, je m'efforce de cultiver l'amour-propre, de valoriser la diversité des beautés qui nous entourent, et de maintenir une relation saine avec mon corps. C'est un voyage continu, parfois semé d'embûches, mais aussi parsemé de moments de découverte et de gratitude envers ce véhicule précieux qu'est mon corps.
Pendant longtemps, la beauté de mon corps ne m'a pas préoccupée tant qu'il me permettait simplement de fonctionner, de bouger et de respirer. Je suis convaincue que nous devrions tous adopter cette perspective, axée sur la santé et la fonctionnalité plutôt que sur des normes de beauté inatteignables.
Cependant, l'introduction aux réseaux sociaux, après de longues années d'évitement, a été un choc pour moi. C'est à ce moment que la comparaison a fait son entrée et que les premiers complexes ont émergé.
Refusant de voir ma confiance en moi, si longtemps restée intacte, disparaitre derrière mes complexes, j’ai décidé de changer tout ce qui était à ma portée, pour la retrouver Je me suis donc lissé les cheveux, beaucoup maquillée, changer de style vestimentaire et on m’a enfin retiré mon appareil dentaire. Grâce à tous ces artifices, le reflet du miroir a recommencé à me plaire. Petit à petit, avec la maturité, j’ai appris à retirer ces artifices et à avoir pleinement confiance en moi, au naturel.
Comment l’IA m’imagine selon ma description physique
Il est important de vouloir changer des choses si on ne les aime pas et qu’elles nous dérangent au point d’avoir des propos violents envers nous-même, en revanche, il faut être lucide sur le fait que certains changements ne sont pas possibles, peuvent prendre du temps ou encore peuvent nous être dictés par nos proches ou les réseaux sociaux. Si c’est un complexe personnel qui ébranle notre confiance, on peut essayer de le changer mais si cela vient des autres ou de la société, il ne faut pas se détester pour eux. La plupart des gens qui critiquent ouvertement les autres, n’ont pas confiance en eux et rabaisser autrui est leur seul moyen qu’ils ont trouvé pour arriver à s’accepter.
Il est important de vouloir changer des choses si on ne les aime pas et qu’elles nous dérangent au point d’avoir des propos violents envers nous-même, en revanche, il faut être lucide sur le fait que certains changements ne sont pas possibles, peuvent prendre du temps ou encore peuvent nous être dictés par nos proches ou les réseaux sociaux Si c’est un complexe personnel qui ébranle notre confiance, on peut essayer de le changer mais si cela vient des autres ou de la société, il ne faut pas se détester pour eux. La plupart des gens qui critiquent ouvertement les autres, n’ont pas confiance en eux et rabaisser autrui est leur seul moyen qu’ils ont trouvé pour arriver à s’accepter.
Grâce au sport, j’ai vu mon corps changer, se tonifier et les premiers temps, cela me rendait très fière.
Fière de voir que j’étais capable de changer un physique que j’acceptais certes mais qui ne me rendait personnellement pas fière de moi. Malheureusement, ce fut de courte durée et petit à petit, j’ai commencé à réfléchir à tout ce que je mangeais et à me juger dans le miroir. Ironiquement, je n’ai jamais été aussi en forme et pourtant je n’ai jamais autant détesté mon corps. « Je suis grosse et moche » ont été les mots les plus durs que j’ai eu à mon égard et aujourd’hui, il est difficile pour moi de me débarrasser de cette idée.
Dans ma tête maintenant, la logique qui découlait de la relation entre mon mode de vie et mon corps, n’existe plus. Maintenant ma tête voudrait que la logique de ce nouveau mode de vie sportif se reflète encore plus dans le miroir. Puisque cela n’est pas suffisamment le cas comparé aux changements effectués, je déteste ce que je vois et je n’arrive pas à conceptualiser cette nouvelle manière de vivre de manière bienveillante.
Bien sûr, je vois des changements mais cela n’est pas assez. Je ne fais que me comparer, me regarder et cela ne fait que diminuer ma confiance en moi, déjà si faible. Toute cette situation fait que j’ai aujourd’hui un rapport biaisé avec mon corps, le sport et la nourriture.
Aujourd’hui, je sais qu’il faut que j’effectue un travail pour changer ma manière de penser. Je dois vouloir faire du sport et prendre soin de mon corps pour ma santé physique tout en prenant soin de ma santé mentale. Il faut surtout que je sois tolérante et bienveillante avec moi.
Il est important de vouloir changer des choses si on ne les aime pas et qu’elles nous dérangent au point d’avoir des propos violents envers nous-même, en revanche, il faut être lucide sur le fait que certains changements ne sont pas possibles, peuvent prendre du temps ou encore peuvent nous être dictés par nos proches ou les réseaux sociaux. Si c’est un complexe personnel qui ébranle notre confiance, on peut essayer de le changer mais il ne faut pas en faire une obsession mal saine pour autant.
Durant mon enfance, je n'étais pas vraiment préoccupée par mon apparence physique, tant que je me sentais en bonne santé et que je mangeais équilibré. Cependant, l'introduction des réseaux sociaux dans ma vie, vers la fin de ma scolarité, a graduellement altéré mon état d'esprit. À l'âge de 14 ans, alors que je commençais à m'intéresser aux soins du visage, j'ai également commencé à m'épiler le corps et les sourcils. J'ai été influencée par l'idée que l'absence de poils était esthétiquement préférable, une notion renforcée par ce que je voyais sur Instagram.
Un aspect à considérer est l'impact des réseaux sociaux non seulement sur les enfants et les adolescents, mais aussi sur les parents. Pendant mon adolescence, alors que je commençais à mûrir et à développer un corps de femme, j'ai ressenti une pression non pas tant des réseaux sociaux, mais de ma propre mère. Elle avait toujours veillé à mon apparence quand j'étais enfant, et je ne le voyais pas comme quelque chose de négatif, pensant qu'elle voulait simplement prendre soin de moi. Cependant, cette pression a progressivement augmenté. Je recevais et continue à recevoir des critiques et des commentaires sur mon physique, me recommandant de faire attention à ne pas trop manger pour ne pas prendre de poids, de limiter ma consommation de matières grasses, parfois de pratiquer du sport, ou encore de me peser régulièrement. Pour ma part, je considérais cela comme normal, pensant que d'autres enfants et leurs parents étaient également dans la même optique.
Ce n'est qu'en discutant avec mes amies que j'ai pris conscience que certaines cultures avaient une conception différente de la beauté et de ses critères. Par exemple, en Asie, l'apparence physique revêt une grande importance, et c'est là que l'on trouve certains des meilleurs chirurgiens esthétiques. Ma mère a toujours aspiré à ce que je réussisse dans la vie et que je participe à des concours de beauté, mais cela ne correspondait pas du tout à mes aspirations personnelles.
Voyage vers l’acceptation de soi
Après avoir pris du recul grâce aux réflexions de mon entourage et à ma propre évolution personnelle, j'ai compris qu'il était crucial que j’adopte une perspective différente vis-à-vis de mon corps, en me détachant des attentes externes. C'est à ce moment-là que j'ai commencé à pratiquer le sport pour mon propre bien-être, ce qui m'a permis de regagner confiance en moi.
J'ai également retrouvé le plaisir de manger selon mes envies, sans me soucier excessivement de mon poids et en évitant de me peser aussi fréquemment qu'auparavant, même si cela reste parfois difficile. Progressivement, j'ai réussi à me libérer de cette obsession. Le fait de rejoindre une agence de mannequinat qui ne fixe pas des critères de mensuration trop rigides a grandement contribué à renforcer ma confiance en moi. De plus, les échanges avec d'autres femmes travaillant dans ce domaine m'ont aidé à prendre le contrôle de mon corps et à m'accepter tel que je suis.
Bien que je sois encore en cours de progression vers une acceptation totale de mon corps, j'ai remarqué une évolution à la fois physique et surtout mentale. Je me sens de plus en plus en phase avec moimême. Chaque jour, je m'efforce de m'aimer autant que possible tel que je suis, et cela est largement attribuable au soutien précieux de mon entourage, qui constitue pour moi la clé de cette réussite.
L’enfance et ses échos
Dès mon plus jeune âge, la confiance en moi a été mise à l'épreuve. Mince de nature, cette caractéristique qui pourrait sembler anodine a alimenté la jalousie parmi mes pairs. À une époque où je manquais de maturité pour relativiser ou ignorer les critiques, les remarques blessantes résonnaient avec une intensité démesurée, impactant profondément mon image de soi.
Au fil du temps, j'ai observé un pivot culturel significatif dans les normes de beauté, largement influencé par des figures publiques telles que les Kardashian et par des mouvements tels que le body positive. Les silhouettes voluptueuses, longtemps reléguées en marge des canons de beauté mainstream, ont commencé à occuper le devant de la scène, promues non seulement par des célébrités mais aussi par une vague croissante d'acceptation corporelle qui prône la diversité des formes.
Comment l’IA m’imagine selon ma description physique
Cette évolution, bien que bénéfique pour l'inclusivité, a provoqué chez moi une certaine confusion. Étant naturellement svelte et loin de ces nouveaux idéaux célébrés, je me suis sentie de plus en plus déconnectée des standards en vogue, oscillant entre la reconnaissance de mon propre corps et le désir contradictoire de me conformer à ces idéaux en ascension.
Un chemin vers la réconciliation, comment j’ai appris à m’aimer
Au fil des années, malgré les turbulences des tendances éphémères et les résonances douloureuses de critiques passées, j'ai acquis une maturité précieuse et une perspective nouvelle sur la vie et sur moi-même. J'ai appris à non seulement accepter mais aussi à célébrer ce qui me rend unique.
La confiance en moi s'est construite progressivement, une mosaïque formée au fil des expériences et des défis relevés, m'amenant à une appréciation bienveillante et réaliste de qui je suis.
Dans cette quête d'acceptation, le sport a joué un rôle ambigu. Initialement, je m'y suis engagée avec l'espoir de transformer mon corps pour qu'il corresponde mieux à ce que je pensais être idéal. Je passais des heures interminables à m'entraîner, chaque séance alimentée par le désir de remodeler chaque courbe et chaque silhouette.
Cependant, loin de m'apporter la satisfaction espérée, cette obsession pour le changement physique n'a fait qu'accroître mon insatisfaction. Peu importe les progrès réalisés, il me semblait toujours qu'il me fallait en faire plus. C'était un cycle sans fin de désirs non comblés qui, loin de me libérer, m'enchaînaient à une image toujours insaisissable de perfection.
C'est avec le temps que j'ai réalisé que le véritable travail ne concernait pas tant mon corps que mon esprit. La révolution n'était pas physique mais psychologique. J'ai commencé à comprendre que mon corps est ma demeure, non un projet à corriger. Cette prise de conscience m'a permis de revoir les raisons pour lesquelles je faisais du sport. Aujourd'hui, l'exercice pour moi est une célébration de ce que mon corps est capable de faire, non une tentative de le punir pour ce qu'il n'est pas. Je fais du sport pour me sentir en forme, pour profiter de l'énergie et de la vitalité qu'il m'apporte, et non dans le but de le transformer.
C'est avec le temps que j'ai réalisé que le véritable travail ne concernait pas tant mon corps que mon esprit. La révolution n'était pas physique mais psychologique. J'ai commencé à comprendre que mon corps est ma demeure, non un projet à corriger.
Cette prise de conscience m'a permis de revoir les raisons pour lesquelles je faisais du sport. Aujourd'hui, l'exercice pour moi est une célébration de ce que mon corps est capable de faire, non une tentative de le punir pour ce qu'il n'est pas.
Je fais du sport pour me sentir en forme, pour profiter de l'énergie et de la vitalité qu'il m'apporte, et non dans le but de le transformer
En changeant mon regard sur moimême et en apprenant à voir mon corps comme un allié plutôt qu'un ennemi à modeler, j'ai véritablement commencé à vivre en paix avec moi-même. Cette transformation de perspective a été la clé pour déverrouiller une véritable acceptation de soi et une confiance durable qui ne sont plus tributaires des fluctuations des standards de beauté externes.
Célébrer le corps comme expression de soi
Mon parcours m'a enseigné que le travail sur soi est un processus sans fin. Aujourd'hui plus que jamais, prendre soin de mon corps pour sa santé physique et nourrir mon bien-être mental sont devenus des aspects cruciaux de ma vie quotidienne.
Je m'efforce chaque jour de me traiter avec tolérance et gentillesse, car je sais que mon corps est bien plus qu'une simple enveloppe : c'est la maison où je vis.
Ce corps, me permet en réalité d’explorer le monde, exprimer mes émotions, et expérimenter toutes les joies que la vie a à offrir.
Ainsi, je comprends que la vraie beauté n'est pas une question de conformité à des idéaux éphémères mais réside dans l'authenticité et la paix intérieure que j'ai cultivées au fil des ans. Chaque jour est un rappel que mon corps n'est pas simplement un objet à améliorer mais un foyer précieux qui mérite respect et admiration pour tout ce qu'il me permet de réaliser.
A r d o r e , l a l u m i è r e à t r a v e r s
l a c i r e , m o n h i s t o i r e
Ecrit par Marine Rebetez | Avril 2024
« Les odeurs, comme les sons musicaux, sont de rares sublimateurs de l’essence de la mémoire » George Du Maurier
Depuis mon plus jeune âge, les odeurs ont toujours eu le pouvoir de me transporter ailleurs, de me faire voyager et de me replonger dans mes souvenirs sans quitter mon chez moi. Les parfums ne se contentent pas de nous rappeler des souvenirs, mais ils laissent également une empreinte durable qui peut évoquer des émotions intenses. C'est ce qu'on appelle la nostalgie olfactive, où des odeurs spécifiques nous transportent mentalement vers des moments ou des lieux passés de notre vie.
Les études en neurosciences montrent que le système olfactif, responsable des odeurs, est directement connecté aux parties du cerveau qui gèrent les émotions et la mémoire, comme le système limbique et l'hippocampe. Cela explique pourquoi les odeurs peuvent facilement déclencher des souvenirs et des réactions émotionnelles. Lorsqu'une odeur est perçue, elle active des récepteurs dans le nez qui envoient des signaux à l'ampoule olfactive du cerveau Ces signaux sont ensuite envoyés au système limbique et à l'hippocampe, créant une association entre l'odeur et un souvenir ou une émotion. Cette association est souvent très forte et peut être instantanément ressentie chaque fois que l'odeur est de nouveau rencontrée.
Pour en revenir à mon enfance, lorsque j’allais chez ma grand-maman en étant petite, elle avait toujours une bougie allumée dans le salon. Cette odeur était à la fois apaisante et sécurisante. Lorsqu’elle est décédée, j’ai commencé à acheter des bougies car elles avaient une importance significative à mes yeux et m’apportaient un sentiment de réconfort. Depuis ce jour, je n’ai jamais perdu cette habitude et chaque fois que je rentre à la maison, j’allume une bougie.
Cependant, en grandissant, j’ai commencé à réaliser à quel point les bougies du commerce pouvaient être nocives pour la santé et pour notre planète, malgré leur beauté et leur capacité à créer une ambiance chaleureuse et apaisante. C'est alors que, poussée par un désir de changement et une volonté de faire mieux, je me suis lancé le défi de réaliser mes propres bougies.
Tout a commencé avec quelques essais dans ma cuisine. La première bougie que j'ai créée était loin d'être parfaite, mais elle symbolisait, sans que je le sache, le début d’une nouvelle aventure. Ma quête m'a conduit à expérimenter différentes cires, différentes fragrances et diverses recettes. Au fil de mes recherches pour perfectionner l'art de la création de mes bougies, j'ai rapidement pris conscience de la complexité de cette fabrication qui, de prime abord, pourrait sembler simple. La création d'une bougie est jonchée de défis techniques variés, allant de la maîtrise de la combustion à l'équilibre des parfums, sans oublier la consistance de la cire
Chaque étape du processus comportait son lot de problèmes à résoudre. Après de nombreux essais, beaucoup de patience et une recherche minutieuse pour trouver des ingrédients de bonne qualité, j'ai finalement mis au point des bougies qui non seulement brûlaient de manière optimale mais dégageaient également des arômes captivants, tout en possédant une texture raffinée.
Création et philosophie de la marque Ardore
Lorsque j’ai présenté ces créations à mon entourage, leur accueil enthousiaste m’a poussé à réfléchir à un projet de plus grande envergure.
Je ne souhaitais plus uniquement créer pour mon propre plaisir, mais offrir à d'autres la joie et le confort que mes bougies pouvaient apporter. C'est ainsi que mon projet Ardore est né, porté par l'ambition de permettre aux consommateurs d’avoir des bougies artisanales conçues avec des produits naturels, sans substances cancérigène, mutagène et reprotoxique, le tout à des prix abordables. Ardore est un mot italien qui signifie ardeur, il fait en réalité référence à un grand enthousiasme et à une passion intense pour quelque chose. Il peut également être utilisé pour signifier la flamme qu’on a en nous. J’ai choisi ce nom car il représente la flamme qui m’anime lorsque je fabrique mes bougies, il s’agit également, vous l’aurez surement compris, d’un petit jeu de mot.
Par la suite, j’ai décidé d’intégrer ce projet à mes études, un bachelor en économie d’entreprise à la Team Academy. Enfin, j'ai trouvé des alliées en Ema et Aline, deux entrepreneuses partageant ma vision. Ensemble, nous formons une équipe soudée par nos valeurs communes : la transparence et la santé. Leur arrivée a non seulement enrichi le projet mais a aussi multiplié notre créativité et notre efficacité.
Développer Ardore n’a pas été sans défis. Le marché des bougies artisanales est saturé de marques promettant qualité, santé et respect de l’environnement. Il était crucial pour nous de nous distinguer. Notre réponse a été basée sur trois axes : luxe, qualité et prix abordable.
Cela a résonné avec notre clientèle cible, qui comprend principalement de jeunes adultes sensibles à leur santé, ainsi que des consommateurs plus âgés cherchant des produits élégants, sobres et de qualité. Mon but était de réellement proposer des bougies non-nocive pour la santé, élégantes à des prix accessibles à tous. Cependant, s'implanter sur le marché nécessitait plus que de bonnes intentions. Nous avons dû apprendre rapidement, nous adapter aux feedbacks des premiers utilisateurs, et affiner notre offre pour répondre aux besoins du marché. Après avoir confronté notre projet au marché, j’ai décidé d’élargir la gamme et de créer de nouvelles bougies avec de nouvelles odeurs pour permettre de répondre aux besoins de chacun.
Ardore n’est pas seulement une marque de bougies artisanales, elle représente bien plus à mes yeux. Ce projet m’a permis de sortir de ma zone de confort en rendant visible mes créations aux yeux de tous et en me lançant dans un projet entrepreneurial que je n’aurais jamais pensé être capable de réaliser. Par ce projet, j’avais réellement envie d’offrir un produit de qualité, respectueux de la santé et fabriqué entièrement à la main.
Ce défi m’a également permis de développer mes compétences apprises au sein de ma formation et de les appliquer dans un projet concret. Actuellement, nous avons pour objectif de débuter les ventes, premièrement en nous implantant dans des magasins, puis par le biais de notre site internet. Vous pouvez rester à l’affût sur notre compte Instagram : ardore ch
Chaque bougie que je fabrique est conçue avec attention, dans l'espoir d'aider les autres à créer de nouveaux souvenirs, enrichis par les parfums qu'elles dégagent. Mon aspiration est que, peut-être un jour, en allumant simplement une de mes bougies, quelqu'un puisse revivre un souvenir précieux, profondément ancré dans son cœur