Baba yaga

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BABA YAGA



Il était une fois Un vieux et une vieille, Ils n’avaient jamais eu d’enfant.

Un jour, ils emmaillotèrent une bûche dans un berceau.


La nuit, ils la berรงaient et lui chantaient des chansons.


Quand un matin, ils entendirent un cri. Et ils trouvèrent dans le berceau, un garçon. Ils l’appelèrent Tischka.


Tischka grandit, son père lui construit une barque. Il allait pêcher chaque jour ... Sa mère lui apportait son déjeuner. Sur la rive, elle appelait : « Tischka ! voici ton déjeuner ! » Tischka ramait et pendant qu’il mangeait, sa mère rapportait le poisson à la maison.



Un jour sa mère lui dit de faire attention à Baba Yaga, qui rôde par là, c’est une sorcière. A peine eut-elle tourner les talons, que Baba-Yaga débarqua et cria : « Tischka ! Voici ton déjeuner ! »



Tischka entendit et dit : « Ce n’est pas la voix de ma mère ». Baba-Yaga entra alors dans une colère noire. Elle courut chez le forgeron, et lui fit forger une langue de métal. Pour imiter la voix de la mère de Tischka. Elle retourna sur la rive, et rappela, et là il revint sur le rivage. Baba-Yaga bondit, attrapa Tischka, et le fourra dans son sac.



Puis, elle courut dans la forĂŞt.


Jusqu’ à sa hutte. La hutte tourna sur ses pattes de poulet. Et la porte s’ouvrit.


Elle hissa le sac en haut de l’échelle.

Et cria à sa fille : Regarde ! Ce que j’ai ammené pour le dîner ! « Allez ! fais - le cuire ! Je serai vite de retour ! »


Elle sauta sur son mortier.

Et s’envola.


La fille demanda à Tischka de grimper sur la pelle à enfourner. Elle voulut le glisser dans le four. Mais Tischka se contorsionna. « Reste tranquille ! Baisse la tête ! Rentre les bras ! » « Je n’y arrive pas ! Montre moi ! ».


Et la fille de Baba-Yaga monta sur la pelle, Elle se recroquevilla. Et Tischka la poussa dans le brasier.


Tischka sauta hors de la hutte ! Grimpa dans un vieux chĂŞne. Et se cacha dans les feuilles. Baba Yaga arriva. Elle passa par la cheminĂŠe. Et mangea en fredonnant.


Quand elle fut bien rassasiée, elle alla se rouler dans l’herbe en chantant.

Ta fille fût vite enfournée. Je suis content que tu l’aies appréciée !


Rageuse ! Elle tapa du pied, et la forêt tressaillit. Elle essaya de broyer l’arbre, de le casser avec ses mâchoires.

Elle leva la tête.

Mais, elle se brisa les dents.

Elle retourna chez le forgeron, et il lui fit forger des dents de fer.


Cette fois quand elle mordit, le vieux chêne se mit à trembler.

« Prenez-moi sur vos ailes, S’il vous-plait !

Et ramenez-moi à la maison!» « Nous sommes trop fatiguées ! Il ya d’autres oies qui arrivent, elles n’ont qu’ à te prendre ! » Baba-Yaga avait presque fini de ronger le tronc. Les autres oies arrivèrent, et lui dirent : il y a un oison derrière nous. Il t’emmènera. »


L’oison arriva. « S’il te plait ! Prends-moi sur tes ailes ! Tu auras toute la nourriture que tu voudras ! L’ oison étendit ses ailes.

Et l’arbre s’ abattit.




Tischka et l’oison arrivèrent à la maison. La joie des retrouvailles fut grande. L’oison fut soigné.



© Esther Megard, 2012, achevé d’imprimer en mars 2012.





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