L’usage de structures juridiques destinées à abriter des avoirs résultant de délits, de la corruption ou de la fraude fiscale est l’un des traits récurrents de la criminalité financière et économique internationale. Une manière très simple – et efficace – de contrer ce problème consisterait à obliger les personnes morales à identifier et à publier la liste de leurs ayants droit économiques, c’est-à-dire les personnes physiques qui les contrôlent réellement. Cette fiche d’information illustre l’importance du problème et décrit le contexte international, marqué actuellement par une pression croissante en faveur d’une transparence accrue des structures juridiques. Elle présente également plusieurs affaires où des auteurs d’agissements douteux se sont cachés derrière des sociétés suisses.