EQUIN NORMAND 137

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CABOURG

Cabourg Classic 3*

DEAUVILLE

Longines CSIO3*

LA BAULE CSIO5* Rolex

AIX LA CHAPELLE

CHIO5* -Grand Slam Rolex

NOTRE DAME D’ESTREES

Grand national

MONTFORT SUR MEU

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Charlotte MEURY - BOUGIE

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ISSN > 221-E

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Billot – Grangier

maîtres chez eux

Derrière Mathieu Billot vainqueur du Grand Prix, Christophe Grangier 2ème, ce sont Tony Hanquinquant pour les 7 ans, Edward Levy, Alexis Deroubaix, les dames Leprévost et Marie Hécart, enfin Victor Bettendorf. Ce dernier avec 4 succès, qui se sont appropriés la quasi- totalité des épreuves face à une concurrence étrangère de niveau relatif. Un point commun entre tous : Ils sont installés dans le département du Calvados. Victor Bettendorf, Luxembourgeois certes, a depuis plusieurs années établit ses quartiers familiaux au Haras de la Roque.

Le Grand Prix CSI* est pour une très jeune cavalière française, Charlotte Slosse, Varoise de 19 ans. Le Belge Van Paescchen, sauve l’honneur étranger en s’adjugeant deux épreuves intermédiaires.

Successeur de l’ancestral Pro1, le «CABOURG CLASSIC» organisé par Grand Prix Group a définitivement, on le souhaite, pris sa place au coeur de l’hippodrome. Pendant 4 jours, professionnels et amateurs ont animé, sans interruption, les deux pistes.

!

Un lot de favoris hors-jeu, le barrage à 13 s’avérait très ouvert. Première des doubles sans faute, Alexandra Ledermann toujours aussi efficace et élégante avec Requiem de Talma, fut suivie par plusieurs couples qui ne parvinrent pas à faire monter la fièvre. C’est du lot final qu’émergea ce qui restera le souvenir de cette édition. Mathieu Billot détrônait l’Ebroicienne d’une seconde. Dans la foulée, l’Anglais William Funnell associé à Billy Marmite raviva le feu sans pouvoir évincer le Deauvillais. Damien de Chambord hélas fautif avec Diams Brimbelles Z, restera dans les statistiques avec le meilleur temps. Presque deux secondes de moins que le vainqueur quand même ! Nicolas Layec sans le laisser paraitre, fautif oui mais à seulement quelques centièmes de Billot avec Bulgari d’Engandou.

Christophe Grangier clôturait la séance avec son étalon à forte personnalité. Le garçon n’est pas du genre démonstratif. Son équitation subtile élégante et sa fantaisie faisaient leur effet. Catch Boom Bang - Oldenburg(Cornet’s Prinz),3 ème du GP du CSI3* de Compiègne deux semaines plus tôt, le couple était attendu.

En affichant un chrono final de seulement 29 centièmes supérieur au cavalier de Quel Filou, le cavalier de Saint André d’Hébertot s’en voudra sans doute de ne pas avoir été assez téméraire sur la dernière ligne puisqu’il ne concédait qu’un centième au saut de l’avant dernier, le vertical Cabourg Classic.

Mathieu Billot de son côté savourait particulièrement cette victoire avec Quel Filou 13. Celui-ci arrêté plusieurs mois après les championnats du monde, avait repris la compétition en se classant 3ème du GN d’Auvers cela sans disputer le barrage. Avant Cabourg, alors que Mathieu avait été lui au repos plusieurs semaines à cause de problèmes d’adducteurs, le gris de 17 ans avait simplement sauté deux épreuves à 135 lors du CSI4* de Bourg en Bresse. Preuve que le cheval olympique avait retrouvé ses moyens puisque la semaine suivante il remportait le Grand Prix du CSI3* de Lons le Saulnier.

Classement du Grand Prix

1- Mathieu Billot (FTA)/ Quel Filou

13- 0 et 42.47

2-Christophe Grangier (FRA)/ Catch Boom Bang- 0 et 42.76

3-William Funnell (GBR)/Billy Marmite – 0 et 43.06

4-Alexandra Ledermann (FRA)/Requiem de Talma- 0 et 43.56

5- Amy Ingliss (GBR)/Pepper d’Or3 et 49.35

Exit Levy, Bettendorf, Van Paesschen, Leprévost

Prix de la Région Normandie

Grand Prix des 7 ans

Tony Hanquinquant-Calvadosien

Victorieux

de la première épreuve, 3ème de la 2ème, Tony confirmait, avec ce succès, la domination de la fille d'Hermantico (Comme Il Faut). Lacomonique, jument hollandaise, sous la selle de Tony depuis l'été 2022, s'est faite remarquer en début de saison en remportant l'épreuve des 7 ans du CSI de Royan.

Par ailleurs, il avait engagé Go Fast Rumel, une jument par Aktion Pur z et Gloria Cot Chat, femelle aussi fille de Contendro

Le Calvadosien devance Marie Demonte avec Give Me One Reason DK (By Ceira d’Ick) à l’Ecurie du Herrin dont le siège est à Bernesq aussi dans le Calvados. Les 3ème et 4èmes places reviennent à Pénélope Leprévost, installée à Lécaude près de Lisieux, associée respectivement à Vanquis Z et Gjos de Beaufour, ce dernier né chez et appartenant à Eric Levallois de Beaufour Druval (14).

VictorBettendorf- presque......Calvadosien

Victor Bettendorf, on l'a dit est du Haras de la Roque à la Roque Baignard. Edward Levy anime le Haras de Lécaude. Alexis Deroubaix est le cavalier du Haras du Plessis au Mesnil Mauger « home » d’Anick et André Chenu. Tous du Calvados !

Le Luxembourgeois remportait là sa 4ème victoire du week end et la 3ème en selle sur Stroudwood Eldarado, un hongre de 15 ans AES par Navardo. Levy montait Vitot du Château (Toulon) et Deroubaix Castel du Plessis (Orient Express*HDC)

Pour l’anecdote, le Canadien Tim Wilks associé à Diamanthella VG Z (Diamant de Semilly) et la jeune Charlotte Slosse avec L.B Zornell II (Zirocco Blue) sont 4èmes ex aequo.

Ecole des Courses Hippiques

Valentin Testard vainqueur de la course « Ecole » parrainée par Groupama « Saint-Jean de Daye /Carentan »

Les courses disputées sur les hippodromes proches du lieu où sont implantées les écoles de lads-jockeys revêt un intérêt particulier outre le fait de pouvoir inscrire à son palmarès une première victoire bien que seulement honorifique. Elle ouvre cependant l’accès à la finale nationale sur l’’hippodrome prestigieux de Vincennes.

En ce 15 juin à l’occasion d’une nocturne, ce sont 9 élèves de différentes classes de l’école de Graignes qui se confrontèrent sur la distance de 2700m.

La victoire est revenue à Valentin Testard au sulky de Here We Go propriété de Julien Dubois.

LA BAULE

La Suède domine

Le Brésil et la Belgique souverains

Le Brésil aux tirs au but

Avec le Brésil comme avec l'Allemagne, la métaphore footballistique est facile. C'est au terme d'un barrage à 3 qui opposait la Belgique, la Suède et la "Seleçao" que le pays du "Roi Pessoa", double sans faute avec Major Tom, s'imposait.

Avant, rappelons-le, devant des tribunes pleines, dix équipes de 4 couples, s’étaient opposées tout au long de deux manches. Un peu trop long. Huit aurait suffi. Mais les Japonais, entrainés par le très expérimenté Rob Ehrens étaient venus en quête de leur qualification aux JO. Au-delà de leur résultat, nous eûmes, nous Normands, le plaisir de voir le vétéran Saxo de la Cour (Dollar dela Pierre) né chez les Couétil à Moyon Villages dans la Manche.

A froid, il est surprenant, même s'il s'agissait d'une équipe jeune adossée au routinier Houtzager, les Néerlandais terminent bons derniers en sauvant malgré tout l'honneur puisque Lars Kersten en selle sur Emmerton et Kars Bonhof avec Hernandez TN bouclent chacun un 2ème tour sans faute. Tout autant surprenant, alors que leurs compatriotes l'emportaient dans la Coupe du CSIO3* de Bratislava, les Irlandais étaient 9èmes. Les Nippons précédaient les Germains eux aussi décevants. A commencer par le couple Nieberg/ Ben 431 lauréat du Gp d'Aix la Chapelle. Décevant et déçu luimême le nouvel "Oiseau rare" de la sélection d'Otto Becker, Richard Vogel auteur d'un premier tour pénalisé d'1 point de temps dépassé tant le vainqueur du GP de Stuttgart s'était attaché à maitriser la puissance de sa "Porsche" United Touch S qui s'éparpillait dans le bac à sable lors de la seconde manche avec 12 points.

Les Suisses, à égalité de points : 12, avec la Grande Bretagne et la France sont 6èmes pénalisés par un temps global sur les deux manches de 215.88 contre 213.45 aux Britanniques et 209.39 aux nôtres. A noter : toutes équipes confondues ce sont les 4 tricolores qui furent les plus rapides.

Les Français : les plus rapides ; ça ne suffit pas !

A propos de nos compatriotes, sans entrer dans le détail et sans porter de jugement sur leurs performances individuelles, Simon Delestre, Grégory Cottard et Kevin Staut, ceci malgré le second tour sans faute du premier nommé, ne furent pas à la hauteur attendue. C’est ainsi, et cela ne remet pas en cause l’avenir. En revanche, l’engagement de Julien Epaillard avec Dubai du Cèdre pouvait sinon inquiéter, du moins interroger. Son succès dans une 155 à Rome était encourageant mais il fallait que la fille de Baloubet du Rouet confirme. Après un premier tour convaincant, le deuxième fut d’une dimension qui, une fois de plus, met en évidence les qualités intrinsèques du Manchois à se muer en pilote au sens littéral du terme. Là, comme s’il avait été dans le cockpit d’une formule 1, Julien sut à quel endroit précis actionner le « DRS » de Dubai pour réaliser, comme les autres doubles sans faute : Ben Maher, Wilm Wermeir et Rodrigo Pessoa, un parcours mémorable. Mémorable eu égard à cette remarque d’Eric Navet précisément à son sujet lors d’un concours à Brécey alors que le jeune cherbourgeois était âgé de 15 ans à peine : « Il ira loin ce p’tit jeune» !

Les Suédois piégés

Auréolés de récentes médailles mondiales, les Scandinaves auraient pu l’emporter si Von Eckermann qui pouvait se permettre 3 points de dépassement de temps pour son second tour, n’avait pas commis de faute, les mettant ainsi à égalité avec les Belges auteurs de 3 parcours sans faute comme les Brésiliens. Pedro Paulo Lacerda leur entraineur était, pour la circonstance, secondé par Philippe Guerdat, convalescent certes mais diablement enthousiaste.

Classement

1- BRESIL 8 points et 31.15 au barrage avec Maelon Modolo Zanotelli et Grand Slam VDL

2- BELGIQUE 8 points et 31.88 au barrage avec Wilm Vermeir et Iq Van het Steentje

3- SUEDE 8 points et 30.52 et 4 pts avec Henrik Von Eckermann et Iliana

U

ne institution

Un cavalier irlandais vainqueur deux chevaux nés dans la Manche sur le podium

Si Hambourg et Hickstead sont les références en la matière en ce qui concerne la difficulté et constituent le coeur de l'évènement, La Baule, mais aussi Dinard, font partie de l'histoire populaire et glamour de ces deux villes françaises, comme le sont en Suède, Falsterbo et Eindhoven aux Pays Bas.

Mais le derby de La Baule fréquenté à une époque par une bonne vingtaine de couples, ne l’était cette année que par 11 concurrents. Le nombre le plus faible depuis longtemps. Plusieurs raisons à cela. Les derbys, même ceux les plus célèbres ne font plus recette auprès de l’élite. Pour des raisons économiques, ces épreuves n’ont pas d’intérêt. A Hambourg par exemple, on est loin des succès de Ludger Beerbaum avec le polyvalent Champion du Lys. Nous étions à Hickstead, au milieu des années 90 avec au départ Hervé Godignon avec La Belletière et Prince d’Incoville ainsi que Jacques Friant associé à, naturellement, Omnibus III. Outre cette situation, la dotation de l’épreuve de La Baule, 65.000€, n’est pas incitative.

Souvent remportés par des cavaliers français ; Patrice Delaveau, Michel Hécart, Alexandra Ledermann etc.. le derby baulois sourit aux cavaliers de la verte Erin rompus à l’exercice du «Point to Point» dont il ont le secret.

Après Denis Lynch en 2022, c’est son compatriote Shane Breen qui s’est imposé. Il est Irlandais certes mais installé depuis très longtemps en Angleterre et plus précisément à Hickstead où il a épousé Chloé Bunn, la fille de Douglas Bunn, le fondateur du «All England Jumping Course» .

Shane Breen et Scarteen : de l’Irlandais façonné à l’Autrichienne

Agé de 48 ans, Shane est né dans le comté de Tipperary. Il est membre de la société de chasse à courre de Scarteen, une petite ville du centre du pays dans le comté de Limerick. Voilà l’origine du nom du vainqueur né chez Shane. Elevé à Hickstead jusqu’à l’âge de 5 ans, le fils de Cardento et d’une mère par Chellano Z, inscrit au stud book irlandais, est confié à l’Autrichienne Marianne Schindele. Elle en était co-propriétaire jusqu’à ce qu’il revienne chez Shane. Installée à Villach, Marianne âgée de 37 ans qui participa au Championnat d’Europe jeunes cavaliers en 2007 à Auvers explique : « Je travaille dans les écuries de ma tante. Je forme principalement des jeunes chevaux. Nous avons avec Shane une amitié de 20 ans. Il me confie régulièrement des jeunes. J’ai actuellement deux 5 ans. Scarteen a toujours été un cheval très volontaire et franc. Il a montré beaucoup de qualités. Il a remporté tout de suite sa première compétition de 7 ans. Depuis, nous avons vu qu’il fallait le faire progresser doucement. Je suis vraiment très heureuse», conclut la Carinthienne qui par ailleurs terminait, le même week end que La Baule, avec l’équipe nationale autrichienne, 2ème de la Coupe des Nations du CSIO3* de Brastislava en selle sur Acoustik Solo du Baloubet (Baloubet du Rouet) (1) un hongre de 18 ans. Shane Breen l’avait monté une grande partie de sa carrière avec en particulier une 5ème et une 7ème place dans le derby d’Hickstead et celui de Falsterbo.

L’an dernier Shane remportait le Derby d’Hickstead avec Can Y Makan, un étalon holsteiner né en 2006 par Canturo et une mère par Fier de Lui (SF) (Rantzau) né chez chez Raymond Gauquelin à Braffais dans la Manche.

1- Acoustik participa au CSI3* de Saint-Lô en 2015 sous la selle de Marion Hugues

Derby des Pays de Loire

Caprice de Guinfard et Bel Canto de Boguin : des Manchois sur le podium

Lauréat de l'épreuve d'ouverture de l'édition 2023 du CSIO de France avec Caprice de Guinfard, le Bressan Julien Gonin essuyait les plâtres du Derby. Avec un parcours sans faute dans un temps rapide, même avec seulement 10 autres concurrents à s'élancer, la compétition pris immédiatement de la vigueur.

Le hongre de 11 ans, fils de Mylord Carthago est né chez Jean-Pierre Adam à Surtainville dans la Hague. Propriété de Pierre Jean Jolly et Julien Gonin, il fut formé par le premier jusqu’à l’âge de 7 ans. Depuis, il ne cesse d’engranger les podiums sur 145 et 150 et pour l’occasion la 2ème place.

La suite fut, hélas, un peu terne si ce n'est pour conclure, la prestation de Romain Duguet avec l’autre Manchois Bel Canto de Boguin. On s’en réjouit d’autant plus que le Suisse est installé en Normandie. Ils montent sur la 3ème marche du podium.

Hongre de 12 ans par Grenat de Grez, il est né chez Jocelyn Guillemette à Beuvrigny près de Saint-Lô. Propriété d’Emmanuel Vincent qui le forma à 4 ans à 6 ans, il passe sous la selle de Romain Duguet avec qui, depuis, il cumule les places d’honneur sur 145 et 150.

Nicola Philippaerts

Ambassadeur de longue date avec son frère jumeau Olivier d’un habilleur suédois, c’est lui Nicola qui, ce n’était pas utile, compte tenu de la météo paradisiaque qui régnait sur le stade François André, ajuste un costume bien taillé à 3 cavaliers suédois. Un comble.

Fils de Ludo, né à Genk en Flandres le 30 juillet 1993, Nicola possède un palmarès global moins étoffé que son frère. C’est lui, cependant qui, avec l’équipe des Diables Rouges, décrochait la médaille de bronze aux Championnats d’Europe de 2021. Avant, et c’est ce qui restera son meilleur souvenir, avant.......La Baule, sa victoire dans le GP5* de Falsterbo en 2012 alors qu’il n’était âgé que de 18 ans. A son palmarès s’inscrivent aussi la finale de la Coupe des Nations de Barcelone en 2018 et la 3ème place en 2021. Des Jeux Olympiques de Rio en 2016, il ne se souviendra que d’avoir été disqualifié pour usage abusif de la cravache et des éperons.

Bref ! Son succès de La Baule face à 13 autres barragistes restera un grand moment de sport. D’autant plus beau que dès le parcours initial, il avait montré de grandes dispositions. Des dispositions que la piste merveilleusement construite par Grégory Bodo et ses assesseurs, comme toutes les autres du concours d’ailleurs, permettait de mettre en œuvre.

avec Hargne & Motivation devant 3 Suédois

11 avant lui- 2 après

Avec 4 cavaliers qualifiés dont deux français – Grégory Cottard et Nicolas Delmotte- après le passage des 8 premiers sur 50 partants, sans craindre, on put un moment imaginer en avoir une vingtaine pour la gagne. Comme souvent les choses se décantèrent.

Comme elles se décantèrent au barrage qui allait se gagner autour de 36 secondes après le passage du jeune suisse Schmitz en 35.77, lui fautif.

Avec la révélation bauloise 2023, le Suédois Marcus Westergren et sa jument Fellaini de Liebri Z sans faute en 36.87, le pronostic était juste et déjà l’intime conviction qu’un Scandinave pouvait s’imposer et justifier leur domination.

Henrik Von Eckermann, lauréat lunaire de la 150 la veille avec Glamour Girl, abaissa le temps de son compatriote de 3 dixièmes, associé à Iliana (1). La montée en puissance de cette fille de Cardento, comme Katanga celle de Nicola Philippaerts et Scarteen , le vainqueur du derby, assure au compagnon de Janika Sprunger, elle aussi au barrage, une cavalerie qui fait déjà de lui, un favori pour l’or olympique à Versailles.

1- Iliana possède un peu de sang français. Destiny sa mère est par Gentleman, lequel a pour père Boreas dont la mère Rudith (SF) est par Ecusson (SF) et sa grand-mère maternelle se nomme : Normande !!

Rien n’aurait sans doute pu empêcher le Belge de gagner puisque son parcours terminé, avec 41 centièmes de moins que le N°1 mondial, il explosait de joie. Mais n’était-ce pas un peu téméraire. En effet, dans ses pas s’élança Grégory Whatelet avec Ace of Hearts. Quatre points de son compatriote, ne calmèrent pas le stress qui envahit alors le bord de piste. Car, Jens Fredricsson n’est pas un tendre. Champion du monde par équipe avec son hongre Markan Cosmopolit bourré de sang français par Almé et Cor de la Bryère, il se mit à broyer la piste avec des ambitions parfaitement affichées. Il lui manque 36 centièmes.

Du côté français, le bilan se mesura en reflet de la Coupe des Nations. Grégory Cottard est 6ème avec Bibici, Nicolas Delmotte 8ème avec Ilex VP, Kevin Staut 12ème avec Dialou Blue PS. Mention spéciale pour Marlon Modolo Zanotelli 14ème avec la Manchoise née chez Raphael Dulin, Déesse de Coquerie qui débutait à ce très haut niveau.

Classement

1- Nicola Philippaerts (BEL)/ Katanga V/H

Dingeshof 0 et 36.06

2- Jens Fredricsson (SWE)/Markan Cosmopolit 0 et 36.38

3- Henrik Von Eckermann (SWE)/Iliana 0 et 36.47

4- Marcus Westergren (SWE)/ Fellaini de Liebri

Z 0 et 36.87

5- Rodrigo Pessoa (BRA)/ Major Tom 0 et 37.23

OUT AND ABOUT From LA BAULE

Véronique Gauthier

Elle était celle par qui les angles s’arrondissent dans des salles de presse où parfois l’effervescence monte. Dirigeante de l’agence Consulis qu’elle avait créée après une quinzaine d’années au service des Haras nationaux, Véronique officiait depuis autant de temps au CSIO de France à La Baule auCSI5*de Dinard et ailleurs. Elle s’est éteinte à l’automne dernier, terrassée par la maladie à l’âge de 52 ans.

Marlon Modolo Zanotelli et Déesse de Coquerie, barragiste du Grand Prix, née chez Raphael Dulin à Subligny dans la Manche.

Henrik Von Eckermann et Julien Epaillard – N°1 et N°2 Mondial

Ben Maher Champion olympique de Tokyo avec Explosion avec son nouveau coach Ulrich Kirchoff Champion Olympique à Atlanta avec Jus de Pomme

Grégory Cottard et Cocaine du Val

2ème du Prix Saur derrière Henrik Von Eckermann. Cocaine née chez de Folleville à St Sauveur le Vicomte

Ce côté années 30 un peu suranné mais tellement chic, ressuscité à la reconnaissance. La tournante des plus anciens du saut d’obstacles : Marcus Fuchs, Lars Nieberg, Eric Navet, Frédéric Cottier, soutenus par Nelson Pessoa suscita un vif intérêt auprès du public.

Surprenant ! Les refus successifs de Valou du Lys et Catchar Mail

La Canadienne Beth Underhill, lauréate du GP en 2022, était venue défendre son titre. C’est avec l’allégresse de ses postérieurs que Nikka vd Bisschop, sa jument de 10 ans se qualifia pour le barrage du Prix Saur

Instantané saisissant de Confidence d’Ass

montée par Edward Levy sur le chapeau de gendarme dans le derby

14 Juillet - Feu d’artifice

Le ciel bas et lourd, sans faire offense à Charles Baudelaire, ne pesait pas comme un couvercle. Bien au contraire, tant la ferveur du public dans des tribunes envahies comme les pourtours était débordante. Pas de spleen !

Qui plus est, en ce jour de fête nationale, comme un feu d’artifice, les courses étaient au nom des fleurs. Les deux épreuves principales de la soirée : le prix Race and Care dédié à la cause du bien être animal et le Prix Equin normand, partenaire média des Estivales de Cabourg étaient fleuris de Muscaris et de pivoines.

Et, pour lancer le bouquet, c’est le pétulant Gaby Gelormini, héros de l’Elitloppet qui mettait le feu en bondissant sur le poteau fort de son « body language » pour remporter le prix des Anthyllides.

Côté « Body language », Davis Thomain n’était pas en reste pour tenter de décrocher le Prix Equin normand avec le favori Keno Pettevinière. Hélas, le récent « Champion des Champions » ne parvenait pas à faire plier Etienne Dubois bien assis dans le sulky de Kappa qui, finalement, à la cote de 20 contre 1, s’imposait d’un nez après examen de la photo finish. Normal quand on s’appelle Kappa (en rappel au célèbre photojournaliste du débarquement à Omaha beach – Frank Capa). Le lauréat était récompensé par Michel Gallet, directeur et rédacteur en chef du magazine Equin normand).

Le prix Race and Care était l’affaire de Benjamin Rochard en selle sur Force Vive, la bien nommée et la plus riche du lot

Hippodromes Bas-Normands

Animations d’été

Animations Musicale

- 30 Juillet – Granville

- 6 Août – Sainte Marie du Mont

- 12 Août - Argentan

Spectacle Equestre

- 30 Juillet - Domfront

- 6 Août - Bréhal

RACE and CARE

- 30 Juillet – Carentan

- 7 Août - Granville

Baptême de Sulky

- 27 Juillet – Graignes

- 30 Juillet - Domfront

- 31 Juillet – Bréhal

- 1er Août – Avranches

- 6 Août – Sainte-Marie du Mont

- 7 Août - Granville

HIPPOKID’S

- 30 Juillet – Domfront

- 6 Août- Sainte Marie du Mont

Montfort sur Meu c’est Sainte-Mère- Eglise revisité. Le Grand national y est dans son élément, dans ce qui a fait sa genèse. On y retrouve précisément l’ambiance populaire et festive de l’épreuve manchoise avec ce que fut l’épreuve inaugurale en 2008.

« Les Equisports- Montfort » c’est une armée de bénévoles, dont beaucoup de jeunes, tous enthousiastes. Pour deux organisations annuelles, ils glanent une pluie de partenaires. Les institutionnels certes mais tous ceux, petits et grands qui animent l’économie locale. Y être allé une fois, c’est avoir l’envie d’y revenir souvent. Absent pendant quelques années, le Grand national y a retrouvé sa place. C’est tant mieux !

Nicolas LAYEC confirme Bruno SELVA surprend

Cavalier attitré des écuries de Bruno Rocuet, Nicolas Layec ne se fait pas remarquer par son extravagance. Loin de là. D’une discrétion quasi monacale avec la délicatesse qui s’attache à cette façon d’être, il donne à ses performances un supplément d’âme dont émerge la facilité.

Mais que c’est ballot ! Vainqueur du Grand Prix avec Coolcream Berence, par ailleurs 8ème avec le toujours en progression Du Valon, il laisse filer la surprime du Grand national, n’étant pas inscrit dans une écurie.

Ceci au profit du Parisien Bruno Selva. Non pas que les qualités du Parisien soient à mettre en doute mais c’est que, tout simplement, bien que fidèle du NHS et des CSI de Saint-Lô par exemple ; nous ne l’avions pas encore vu à si belle fête.

Associé à son cheval maison Vif de la Fontaine, au mérite de l’audace calculée d’enlever une ample foulée sur le dernier obstacle, il prenait la 2ème place. Et, vu les éléments cités ci-dessus, il enlevait cette étape pour l’écurie du Haras de la Fontaine. Bien vu !

Coolcream Berence

Jument de 11 ans par Kannan et Otcream Berence par le Tot de Semilly née chez Jean-Claude Bérard à Gavray dans la Manche.

Montée jusqu’au milieu de l’année des 5 ans par Adrien Bérard, elle arrivait dans les écuries de Bruno Rocuet. Sellée par Valentin Besnard, puis par Margaux Rocuet elle n’émergea qu’au printemps de l’an dernier avec un succès à 145 à Saint-Tropez suivie de plusieurs autres classements sur la même hauteur au même endroit.

Nicolas s’était montré en sa compagnie à la Tournée des Grêlons d’Auvers et au GN de Tours- Pernay. Coolcream Berence est la mère de l’étalon Ipso Facto Bérence (UtrilloVD Heffinck) approuvé SF qui, à 5 ans, poursuit sa formation dans le cycle classique SHF sous la selle de Baptiste Ybert.

Vif de la Fontaine

Hongre de 14 ans par Dollar du Murier et Hotesse Fontaine par Apache d’Adriers avec pour 2ème mère maternelle Oie Sauvageonne par Diaran AA. Avant ce succès breton, Vif de la Fontaine a, à son palmarès outre de bons classements dont la 9ème place du GN de Tours -Pernay, une 4ème place au GN de Lorient en 2017, la 5ème place du GP du CSI3* de Saint-Lô en 2018, un Grand Prix CSI2* à Bonheiden et une 2ème place dans une 145 à Lier en 2019.

Classement :

1- Nicolas Layec/ Coolcream Berence 0 et 39.21

2- Bruno Selva/Vif de la Fontaine 0 et 39.33

3- Christophe Le Garrec/ Uriel d’Amaury 0 et 39.75

4- Allan Pacha/ Dragibus d’Ick 0 et 39.89

5- Axelle Lagoubie/ Denfer de la Folie 0 et 40.19

Les Equisports Montfort se sont mobilisés pour récolter 1700€ au profit de l’association « Haroz » - les Héros en Breton qui vient en aide aux enfants malades hospitalisés.

Benjamin DEVULDER Le Saint-Lois « Coqueluche »

Pasétonnant que le cavalier saint-lois soit aussi adulé en pays breton. Sa saga brétilienne commence en 2018. Montfort accueille une étape du Grand national. Quelques bons classements et une 7ème place dans le Grand Prix suscitent d’emblée des relations empruntes de sincérité et de fantaisie avec l’équipe des « Equisports ».

Depuis, et dès l’année suivante « Benji » met le feu au stade équestre. Il remportait le Grand prix avec Baccara du Talus ainsi qu’une 140 avec le fils de Calvaro. Meilleur cavalier du concours.

Après, hélas, l’année blanche de 2020, retour en Ille et Vilaine pour le cavalier manchois mais chti d’origine, rappelons-le. Avec la victoire du Top 7 avec Eskimo Platière, une 5ème place dans une 140 avec Doris Platière et la 6ème dans le GP 150 avec Baccara du Talus, il confirmait sa notoriété.

L’an dernier : 2 victoires avec Vert de Gris, une 2ème place dans une 140 avec Eskimo et une 3ème avec Doris Platière sans compter la 7ème place dans le Grand Prix 150. Meilleur cavalier du concours.

des Montfortais

2023 - Et de Trois

Cette année et le retour du Grand national sous la bannière de l’écurie parrainée par la communauté « Saint-Lô Agglo » qu’il valorise hautement en Bretagne avec ses succès réguliers outre à Montfort mais aussi à Pontivy, Erquy et Lamballe, Benjamin Devulder décroche sa 3ème étoile de meilleur cavalier du concours.

Une distinction acquise grâce aux classements de Gaia de Lure, Vert de Gris, Baccara du Talus, Callisto de l’Extase, Doris Platière et la victoire d’Eskimo Platière dans le petit Grand Prix. Barragiste dans le Grand Prix, parti pour être largement le plus rapide, il ne parvenait hélas pas à conduire Doris Platière sans commettre deux fautes. Le panache encore une fois, était récompensé par les honneurs que les jeunes bénévoles montfortais lui réservaient lors de la remise des prix.

Les échanges chaleureux qu’il avait avec le Président ne faisaient qu’ajouter à l’image que Benjamin Devulder mais aussi Alexis Gautier, son coéquipier, donnent de l’écurie « Saint-Lô Agglo/ Equin normand » mais aussi de leur nouveau partenaire commun, le magasin « PADD Saint-Lô ».

Jérôme HUREL et Fantasio Floreval Z

lamboyants

Après la victoire de l'équipe de France dans la Coupe des Nations, Cédric Hurel fait coup double en remportant le Grand Prix. Il efface ainsi d'un trait de plume la contre- performance du fils de Florian de la Vie au Championnat de France et son abandon dans le GP de La Baule. Sans compter de nombreuses places de podium, c’est après le GP du CSIO3* de Jerez de la Frontera et celui de Macon en 2022, celui de Deauville que Cédric inscrit à son palmarès avec Fantasio.

Le couple francilien était le 16ème à partir parmi les 17 qui sur 60 partants s’étaient qualifiés pour le barrage.

Avant lui, outre plusieurs de ses compatriotes, un Irlandais et un Portugais en selle sur des chevaux dont on peut imaginer le meilleur dans l’avenir, avaient réalisé des parcours propres à faire flotter leur drapeau. Cédric Hurel et Fantasio une belle qui ne cesse de s’embellir.

Cédric est le cadet des 4 enfants Hurel. Il est précédé par Jérôme, Christophe et Vincent. Tous sont nés et ont fait leur écolage chez leurs parents fondateurs du Haras de Malvoisine dans la vallée de Chevreuse.

Parti voilà plus de 20 ans des écuries familiales, il a travaillé pour plusieurs professionnels avant de s’établir aux écuries Nessi à Gambais aux confins nord de la forêt de Rambouillet. Pour mémoire, cavalier du Haras du Plessis, il monta P’tit Pol et le fameux Un Ricard.

Fantasio est né en 2010 chez Mme Evelyne Plater au Haras de Floreval à Bruyères le Chatel (91). Son père Florian de la Vie est un étalon BWP, sa mère, Une Dame du Seigneur, Belge aussi, est une fille de Clinton. Dans la souche maternelle on trouve Aramis de la Cense né chez J. Mistelli à Moon sur Elle (50).

Débuté à 4 ans par Cédric Hurel, il est à 5 ans monté par Florence Plater puis Corentin Gauthier, Edouard Neyrolles et pour finir Mathieu Vinois, cela jusqu’au printemps 2019 et toujours au niveau amateur. Voilà presque 4 ans jour pour jour que Cédric, son nouveau propriétaire participe au concours d’Evreux. Leurs premiers succès sont enregistrés à deux jours d’intervalle en octobre 2020 à Tours Pernay sur une 135 et un GP 140. Deux mois plus tard, au Mans, Cédric et Fantasio se classent 2èmes de la finale du GN sur 150. L’histoire est en marche.

Classement

1- Cédric Hurel/ Fantasio Floreval Z 0 et 42.24

2- Duarte Seabra/ Dourados 0 et 43.45

3- Diarmuid Howley/ Uriga VA 0 et 45.69

4- Hugo Breul/ Utahmano Alu 0 et 46.47

5- Nicolas Layec/ Bulgari d'Engandou 0 et 46.58

On frisa la correctionnelle

Ils étaient 60. Après 7 couples on avait 6 barragistes. Ouf pour Cédric Longis dont le travail a été apprécié et en particulier le second tour eu égard à la délicatesse technique qu'il exigeait.

Après ce coup de chaud, il faisait vraiment très chaud ; c'est ce qui, sans doute, incita le public à se rendre à la plage plutôt que de venir s'asseoir en tribune ; le rythme des qualifications reprit un rythme normal pour atteindre 17. Trop ? Non pour le spectacle oui peut-être pour les 3 derniers, ceux qui précisément abandonnèrent et repartent chacun avec 33.34€.

Un qui aurait bien voulu en être et pour qui, eu égard à ses dernières performances et sa Coupe des nations, ce premier tour semblait devoir être une formalité. Hélas non ! Mathieu Billot, c'est bien sûr de lui qu'il s'agit, dut faire face à une incartade de Quel Filou. L'abandon s'imposa.

Cédric Hurel qui le suivait dut, il nous le confirma avant le barrage, reprendre vertement Fantasio sur le N°1. Il s'était déconcentré dans les foulées précédentes.

Après Faustine Laferrerie, elle tonique et entreprenante avec Acatitla LS, qui prenait le leadership, de ceux : Breul, Delmotte, Layec dont on connait l'allant et qui, finalement, occupent les places finales très honorables dans le Top10, on aurait imaginé davantage de prise de risque essentiellement sur le dernier oxer.

Un Irlandais et un Portugais à l'abordage

A vrai dire, c'est en regardant l'écran qu'il fallut se rendre à l'évidence que Diarmid Howley occupait la 1ère place. Rien de tonitruant n'avait transpiré pendant son parcours. Il était associé à une jument holsteiner de 9 ans, fille d'Uriko, montée alternativement par lui et Mathilda Karlsson. La Sri Lankaise d'origine, autrefois Suédoise par adoption est cavalière chez l'éleveur de renom Manfred Von Allwörden, naisseur de cette prometteuse Uriga VA.

Juste avant le futur vainqueur c’était au tour du Portugais Duarte Seabra de s’élancer. Cinquante Troisième au classement mondial. Il montait et montait bien Dourados, un hongre de 10 ans fils de Diarado qui lui aussi dès 9 ans s’est attaqué à des hauteurs de 150 telle la Coupe des nations de Deauville en 2022 et qui, voilà deux semaines, s’était frotté aux cracks lors du GP Rolex de La Baule. Il détrôna l’irlandais.

Cédric Hurel met tout le monde d’accord. Que dire ? Rien, absolument rien, puisque sauts et foulées furent en harmonie avec un rythme soutenu sans hésitation de Fantasio. Il ne fallait rien d’autre pour devancer de plus d’une seconde le Lusitanien.

La France, avec un Normand Mathieu BILLOT pour conclure

Jusque-là, les dirigeants de la FFE avaient un peu délaissé cette série de Coupe des Nations mise sur pied par la Fédération Européenne.

Cette Coupe divisée en plusieurs zones, rassemble tous les pays européens. Avant la finale polonaise, Deauville accueillait l’une des deux demi-finales.

A l’issue des deux manches, trois équipes : la France, la Belgique et la Suède étaient à égalité. Il y avait donc barrage. A ce jeu, Mathieu Billot excelle. Avec son vétéran Quel Filou si performant après ses succès de Cabourg et Lons le Saulnier, il réglait leur compte à ses deux adversaires et comme en Italie en début de saison, la Marseillaise retentissait.

Grand Slam ROLEX

1-Marcus EHNING

2-Daniel DEUSSER

3-Philipp WEISHAUPT

Et nous et nous ??

Les Allemands l’ont depuis qu’il fait partie de leur univers appelé le «Tschio » ; leur façon de s’approprier le CHIO qui demeure un sigle français Concours Hippique International d’Obstacles. Bientôt 100 ans. C’est en effet en 1924 qu’un certain Lotz, Allemand bien entendu associé au cheval dénommé Olnad remportait le premier Grand Prix disputé sur qui allait devenir le stade de la Soers. Depuis, toutes les nations ou presque qui comptent dans l’équitation mondiale ont inscrit le nom de leurs représentants au palmarès prestigieux de l’épreuve. Nous Français, une seule fois. C’était en 1971, Marcel Rozier et le Normand Sans Souci.

Pourquoi, alors que nos cavaliers, nos chevaux gagnent ailleurs, sont médaillés olympiques, ne parvenons-nous pas à trancher le nœud gordien. Au cours du passé récent, nous avons été deux fois proches de la victoire. En 2006 avec le déterminé Hervé Godignon et le bien nommé Obelix. Puis, en 2007, le tout autant motivé Roger-Yves Bost avec Ideal de la Loge.

On ne peut pas imaginer que les Français, qualifiés pour le Grand Prix n’aient pas eus pendant toutes ces années, la volonté farouche de s’imposer. Ils savent le faire à Calgary, Genève etc.

Ceci étant, cette édition aura, si ce n’est encore davantage, mis en exergue la domination germanique avec tout simplement le podium.

Pour mémoire, à propos des chevaux, outre Sans Souci, c’est en 1985 que Mickael Rüping, Allemand, remportait le GP avec Silbersee, un étalon SF gris né chez Jacques Hamel à Ozeville, une bourgade de la communauté de Montebourg, ville jumelée avec Aix la Chapelle. Et c’est en 2018 qu’après Küchengirl en 2006 et avant Stargold cette année, Marcus Ehning s’imposa avec l’autre SF Prêt à Tout.

Marcus EHNING L’élégante insolence

Poussé par des jeunes loups tels Vogel, Wargers, alors qu’à 49 ans, le sablier de sa carrière s’égrène Marcus Ehning a imposé, pour la 3ème fois la marque de son art. Un art qui se sublime à ce point, seulement dans les grandes occasions.

L’Allemand n’est pas très volubile. A pied, ses mouvements répétitifs d’épaules accompagnés des mêmes sur le visage traduisent l’impatience qu’il a d’être à cheval. C’est en effet à cheval que Marcus semble retrouver le calme, la concentration et une parfaite harmonie avec sa monture. Une harmonie qui participe de l’élégance d’un ballet auquel sont convoqués par ceux qui, au choix y ajoutent Ravel, Stravinsky ou encore Prokofiev.

Et comme ce garçon n’est pas démonstratif, il suffit de remarquer qu’à l’issue du premier tour du Grand Prix qu’il déroula sans faute, il leva le poing. Signe que pour franchir cette étape, il avait fallu effectuer un travail précis. En franchissant l’oxer de la seconde manche, il répéta et amplifia le geste. Signe qu’une bonne partie de l’ouvrage était faite mais que le plus dur restait à faire. Il fallait puiser dans ces forces combinées que seuls les grands savent mettre en musique.

A l’arrivée, le Grand Prix gagné, Marcus marque un temps d’arrêt avant de manifester sa joie, cependant avec modération. Il faut encore un peu de temps avant qu’il n’explose en levant les bras au ciel et diton pleurer. De ses 3 victoires, celle-ci aura été la plus belle et certainement la plus difficile à décrocher.

Planter le décor du Grand Prix d’Aix la Chapelle n’est pas inutile tant l’enjeu est de taille.

Le tracé est l’œuvre de Frank Rothenberger pour qui Aix est une chasse gardée. Pour cette édition 2023, en rappelant que le Grand est doté d’1.5 Million d’Euros, il avait à gérer un plateau de cavaliers et chevaux plus hétérogène qu’à l’accoutumée. Ils étaient 40 dont 18 allaient participer à une seconde manche et donc un parcours différent et de nouveaux obstacles. Puis, pour les double sans faute, un barrage lui, selon un tracé de la seconde manche raccourci avec un nouvel obstacle pour finir.

Ouvreur le bizuth français Olivier Perreau, conjugua honneur et bonheur, d’ouvrir la liste des sans faute avec GL Events Dorai d’Aiguilly. Ce furent ensuite les 8, 9 et 10èmes qui s’y invitèrent, puis le surprenant mexicain Eugenio Garcia Perez avec le performant Contago (Cornet Obolensky). Et on enchaina avec cette expression souvent utilisée chez les Allemands : « La crème de la crème » : Ehing, Nieberg, Weishauptn Guerdat, Fredricsson,le vainqueur de La Baule Nicola Phlippaerts et enfin Ben Maher. Rien que ça. Le tri était fait sachant qu’à ces 12 s’ajoutèrent 6 couples victimes de pénalité.

Finale à 5

Olivier Perreau abandonna sur un vertical sur bidet et Simon Delestre compensa ses 4 points avec un superbe sans faute avec Dexter Fontenis Z. Ils seront 7èmes. Nicola Phlippaerts écopa d’1 point de temps dépassé. Cela rappelle étrangement son papa à la finale du Championnat d’Europe 2003 à Donaueschingen.

Des cinq, le Mexicain fut le premier. Il fauta. Rodrigo Pessoa le revenant jamais totalement parti et son époustouflant Major Tom en fit autant. Philipp Weishaupt, le besogneux de Beerbaum aussi, avec l’étonnant Zineday âgé de seulement 9 ans. Là le chrono intervint. Il afficha 43.36.

Les trois avaient un dilemme à résoudre : vitesse et respect. Daniel Deusser avait lui aussi préservé Killer Queen les jours précédents. En fin stratège, le vainqueur de 2021 opta pour un compromis. Compromis réussi en 45.73 qui mit Marcus devant cette nouvelle difficulté. C’est froid, installé dans son élément que le « Centaure » entama sa danse qui allait devenir victorieuse avec Stargold. Pas un écart, dans une locomotion réglée au millimètre, des mains posées. Bref ! Flashé avec 39 centièmes de moins que son compatriote, son nom était inscrit sur le mur des vainqueurs.

Jessica Von Bredow- Werndl mate les Anglaises

Les Français dans une bonne dynamique

Le dressage appartient aux Allemands aux Néerlandais, plus récemment aux Anglais et désormais aussi aux Danois. Et, comme, nous l’avons écrit dans les pages précédentes à propos du Grand Prix. Et nous et nous ?

Le dressage français n’a inscrit qu’une seule fois son nom au palmarès avec Margit Otto- Crépin. Ceci ne signifie pas loin de là que la discipline n’a pas eu ses lettres de noblesse avec en particulier Dominique d’Esmé. Depuis le début des années 2000, il n’y a guère, il n’y a seulement, soyons clair, que Karen Tebar, aujourd’hui rentrée dans le giron familial de la firme Stihl dont elle est dirigeante, à avoir porté la discipline au haut niveau.

Mais voilà, dans la perspective des JO de Paris, il est indispensable de faire bonne figure, essentiellement par équipe. Jean Morel, dont on connait d’une part l’expérience dans ce domaine et, d’autre part, sa manière de ne pas faire les choses à moitié tout en n’y allant par quatre chemins pour accomplir sa mission, la direction du GN depuis 2008 le prouve, a été nommé, en début d’année, sélectionneur, manager du dressage français.

Avec les talents dont il disposait, il a, petit à petit, donné confiance aux cavaliers tout en les ramenant à la réalité de leurs compétences dont, culturellement, ils avaient, peut-être, une appréciation erronée.

Ainsi, avant Aix, l’équipe de France remportait la Coupe des Nations de Rotterdam. A Aix, sans entrer dans le détail, tous, ont dépassé leur record personnel.

Pour ce qui est de l’excellence vécue à Aix, tous, autant les Charlotte : Dujardin et Fry que la Nanna : Danoise, Skodborg Merald, ses dauphines n’ont pu approcher la dominatrice allemande Jessica Von Bredow-Werndl et sa fantastique Dalera BB. Seul couple à avoir dépassé 80% en Coupe des Nations et 90% dans la reprise en musique.

BANZAI DU LOIR au pinacle

Les Français en demi-teinte

C’est en 2007 que le concours complet a conquis ses lettres de noblesse dans les prairies aixoises.

Si la France n’a jamais figuré tant au plan individuel que par équipes, en revanche, cette année, après Opgun Louvo et Viamant du Matz, c’est Banzai du Loir qui l’a emporté. Il était monté par la Britannique, Championne du monde, Yasmin Ingham

Dans cette discipline, le dressage revêt une importance croissante. C’est déjà, à l’issue de cet atelier que la Britannique prenait la tête du classement provisoire. Vingtième du saut d’obstacles avec 2 points de pénalité, elle passait à la 3ème place. Elle était devancée par son compatriote Tom Mc Ewen associé à JL Dublin et toujours en embuscade le ténor allemand Mickael Jung avec Chipmunk FRH.

La grande absente de cette édition était Julia Krajewski dont la jument manchoise Amande B’néville est blessée.

Pénalisé de 32 points au cross Mc Ewenn dégringolait à la 26ème place alors que Jung avec 2.80 pts contre 1.60 pour la jeune anglaise devait se contenter de la 2ème marche.

Côté français, le mieux placé avant le cross, 7ème, Girez Le Coz et Aisprit de la Loge était éliminé pour ne pas avoir sauté le directionnel C de l’obstacle avant l’entrée dans le stade.

Benjamin Massié, se révèle être le meilleur tricolore en 13ème position. En selle sur Edition Fonroy, il avait remporté l’épreuve de CSO.

• Banzai du Loir est SF, hongre de 12 ans par Nouma d’Auzay et Livarot né chez Pierre Gouyé à Lavernat (72)

Christoph Wahler vainqueur du cross Gireg Le Coz à l’arrivée, Benjamin Massié Tim Price- Tamra Smith

Baptême du feu pour le Normand Maxime Maricourt

Né voilà 35 ans à Béthune dans le Pas de Calais, Maxime est, très jeune, arrivé en Normandie où ses parents géraient, à Saint Pierre sur Dives, une brasserie. Chez les Maricourt, la passion du cheval date de longtemps. Le père de Maxime avait élevé des chevaux de sport dont l’un d’eux, il nous l’a confi à Aix, y avait participé avec Nelson Pessoa. Après une initiation normale à l’équitation, Maxime s’est très vite tourné vers l’attelage. D’abord, et pendant plusieurs années avec de nombreux titres nationaux, et participations à divers championnats d’Europe et du monde à 1 poney, puis 4 poneys, 2 chevaux et, depuis trois ans, 4 chevaux.

C’est, dans cette discipline reine, qu’il avait été sélectionné pour participer avec l’équipe de France, à l’édition 2023 d’Aix la Chapelle

D’Ouville la Bien Tournée à Aix la Chapelle

Depuis 2014, Maxime Maricourt et son épouse Laetitia, par ailleurs parents de 2 enfants, se sont installés à Ouville la Bien Tournée, près de St Pierre sur Dives dans le Calvados. Laetitia est cavalière de CSO et meneuse avec de belles références nationales à son actif. Sous le nom des Ecuries d’Ulys, ils conduisent un centre équestre, une écurie de propriétaires et pratiquent le débourrage monté ou attelé. L’attelage de haut niveau, coûteux, est cependant pour eux, une belle carte de visite.

Aix la Chapelle constitue pour tout cavalier, qu’il soit de CSO, de dressage, de voltige, de complet ou d’attelage, le rêve par excellence. Maxime en était cette année avec Benjamin Alliaud et Anthony Horde.

Vous avez participé à de nombreux championnats, que retenez-vous d’Aix la Chapelle ?

« On en prend plein les yeux en arrivant, le site est gigantesque. Pour l’organisation rien à dire. Un dîner d’accueil, des « pass » pour 10 personnes qui peuvent prendre tous leurs repas gracieusement. C’est énorme ». Il poursuit : « Au plan sportif, c’est formidable, tout se déroule comme prévu. Le terrain de dressage et maniabilité, c’est comme un terrain de foot. Le marathon est superbe. Des obstacles magnifiques et du public qui court d’obstacle en obstacle pour nous encourager ».

Vos chevaux

« Je dispose de 6 chevaux KWPN. Quatre depuis les 2/3 ans que je pratique et 2 nouveaux depuis l’hiver dernier. Avec Jacques Loue, ma femme et moi en sommes propriétaires ».

Vous avez été éliminé du marathon

« Je passais parmi les premiers. Sur le parcours de liaison entre le 7ème et le dernier obstacle, un juge m’a arrêté. Il a constaté un peu de mousse rose à la commissure des lèvres de l’un des chevaux. Je pense qu’il a pris un coup de balance dans une manœuvre d’obstacle. Bref ! J’ai été éliminé alors que d’autres par la suite n’ont eu qu’un cheval d’éliminé. J’ai parlé à Boyd Exell qui a été contrôlé 4 fois. J’ai pu malgré tout, pour prendre de l’expérience, participer à la maniabilité avec un cheval de remplacement. Comme j’étais au début, ils ont voulu, je pense, marquer le coup pour faire écho aux autres. Dans le contexte du bien être animal, ils sont vigilants ».

Troisième du Championnat de France qui s’est déroulé en juin à Saumur, Maxime va participer à un CAI3* à Beekbergen fin juillet et fin août au Championnat d’Europe, toujours aux Pays Bas mais dans l’extrême nord à Exloo.

OUT and ABOUT From AACHEN

Avec un double sans faute dans la Coupe des Nations, Steve Guerdat, associé au Manchois Venard de Cerisy, était le principal artisan du succès de son pays.

Après avoir salué le public à la sortie du Grand Prix, Ludger Beerbaum, à la surprise générale annonça sa fin de carrière.

Venu à Aix pour remporter trois GP Grand Slam Rolex de suite, après Genève et Bois le Duc, l’Américain Mc Lain Ward abandonnait et, le lendemain, faisait part de la mise à la retraite sportive de sa jument HH Azur surnommée « Queen Annie ».

Jana Warger et Richard Vogel, les deux nouvelles coqueluches de l’équitation allemande, se partageaient, non sans s’être bien battues les épreuves principales du vendredi et du samedi. La première, en selle sur Dorette, mettait deux secondes dans la vue du second associé à Cepano Baloubet dans le Prix de la Région Rhénanie du Nord -Westphalie.

Le lendemain, le vainqueur de Stuttgart prenait sa revanche dans le winning round du Prix Allainz toujours avec le fils de Chaman alors que sa compatriote montait Chacco’s Lady 2, une fille de Chacco Blue. L’écart était de 3 secondes et demi.

Le Brésilien Yuri Mansur s’adjugeait le Prix d’Europe, première grosse épreuve du concours parrainé par Turkish Airlines. Il montait Miss Blue- Saint Blue Fram, une fille de Chacco Blue. L’homme à la veste jaune devançait le Suisse Edward Schmitz et Gamin van’tNasstveldhof de 16 centièmes.

Malheureux dans la Coupe des Nations avec une chute sur le dernier obstacle de la seconde manche, le Normand d’adoption Marc Dilasser se rassurait en prenant la 3èmùe place du Prix Allianz avec Arioto du Gèvres. Le dimanche il accrochait de nouveau une 3ème place dans la 150 qui précédait le GP avec Abricot Ennemelle.

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La Manche

Un plan « Cheval » pour tous Bilan plan cheval 2019-2021

1.2 M€ par an consacré à la filière équine

Les nouvelles actions à l’initiative du Département

Créationd’unpôleagricultureetéquinbaséàlaMaisonduDépartement,interlocuteur

des professionnels de la filière et des associations équestres.

Lancement du dispositif « Culture Cheval » : près de 1000 écoliers par an apprennent à monter à cheval dans les centres équestres manchois et découvrent des sites emblématiques du territoire et la diversité des métiers de ce secteur.

Aide aux petits investissements des exploitations agricoles de la filière équine : plus de 20 projets par an soutenus (aménagements de prairies ou de paddocks, acquisition de détecteur de poulinage, de barres d’échographie...).

Aide à l’investissement des associations organisatrices de compétitions équestres : plus de 6 projets par an accompagnés (installation d’une sonorisation, d’un arrosage de carrière, achat d’un parc d’obstacles..).

Les actions phares des partenaires

Le Jumping International 4* (Saint-Lô Cheval organisation), le « New Tour » by Cheval Normandie, les crinières solidaires (Comité Départemental d’équitation),

la section équine du Groupement de Défense Sanitaire Manche.

Le Pôle hippique de Saint-Lô, une optimisation des équipements avec l’aménagement d’une carrière de travail avec arrosage par le sol, l’éclairage du hall du Pôle, l’agrandissement de la carrière Uriel, la construction de boxes au centre équestre

En 2019, le Département de la Manche mettait en œuvre un plan cheval pour une durée de 3 ans. Au cours de cette période, plus de 3.6 Millions d’Euros y ont été consacrés. L’avenir de la filière équine a été fortement conforté.

Sur la base du projet de mandature 2022-2028, du plan cheval 2019-2021 et des enjeux à renforcer, une trame de plan d’actions a été élaborée sur la période 2023-2027.

En octobre prochain, l’ensemble des acteurs locaux de la filière équine sera convié à une séance plénière à Saint-Lô afin de finaliser le plan cheval « Manche ».

Une nouvelle feuille de route à l’horizon 2027

Pour une filière de demain entre accessibilité et attractivité

Le projet de mandature 2022-2028 traduit la volonté du conseil départemental de poursuivre l’accompagnement de la filière équine, pour une filière de demain entre accessibilité et attractivité.

Plus concrètement, le Département veut consolider les défis suivants :

• Rendre le cheval accessible à tous les Manchois, dès leur plus jeune âge, en « démocratisant » les pratiques sportives équestres et les interactions avec le milieu équin.

• Améliorer l’accès des publics fragiles à l’équitation adaptée et aux thérapies liées au cheval

• Amplifier la démarche déjà initiée pour faire de la filière un vecteur d’attractivité : renforcement des pôles de compétences, valorisation de « la richesse cheval » dans les séjours découvertes à destination des candidats à l’installation...

• Préserver l’excellence manchoise, en sauvegardant les races territoriales, en soutenant les événements et les circuits d’élevage (sélection, valorisation, commerce).

A l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024, le conseil départemental souhaite faire du sport un véritable vecteur de cohésion territoriale, un programme d’animations à destination du grand public, des scolaires et des personnes en situation de handicap a débuté des 2022. L’équitation, en tant que sport identitaire de la Manche, y tiendra une place privilégiée.

CARENTAN les Marais

dans le berceau du trotteur............pas que !

La remise du prix Agrial/Yearly - Maurice de Folleville au vainqueur, une fois n’est pas coutume, était honorée de la présence de Monsieur Ludovic Spiers, Directeur Général du Groupe venu en voisin, avec, à ses côtés, Messieurs Dutertre et Fauny respectivement technico- commercial équin et directeur du magasin « La Maison » de Carentan

C’est en effet au manoir du Bel Enault, aux portes de la ville, vers Saint-Côme du Mont, qu’au milieu du 19ème siècle, Pierre-Etienne Joseph Lafosse au travers de sa jument Elisa, fut le créateur de la race Trotteur. De là, au 20ème siècle, découla la production du demisang anglo-normand puis, après la seconde guerre mondiale, celle du selle-français (1).

C’est dire si les réunions de course sur l’hippodrome Maurice de Folleville qui fut lui aussi l’un des artisans du développement de la race, revêtent un caractère patrimonial et mémoriel important. Successeur, à la présidence de la société de courses de Serge Demeautis décédé, Alain Duval veut, en recrutant et en portant le nombre de bénévoles à une centaine, donner aux trois rendez-vous annuels, dont celui du 15 août est le plus important, une audience plus large. Première étape réussie. Quelle chance ! Ce samedi 15 juillet avec un vent certes vif mais qui nettoyant le ciel des scories pluvieuses du matin tout en diffusant une chaleur douce ne pouvait empêcher de dire comme près de 1000 personnes présentes :

« Que ne sommes-nous pas dans un beau pays ».

(1) Source : Le Cheval en Normandie

1665/1965- Alain Talon Editions OREP 2014

Avec 9 courses au programme, le Prix Agrial/ Yearly – Maurice de Folleville en constituait l’épreuve majeure.

15 chevaux d’âge se confrontaient sur la distance de 2850m. Ils avaient glané entre 100 et 230.000€. Hommage de Tillard entrainé par le local F. Harel et drivé par le calvadosien voisin F. Lagadeuc allait contester le leadership de Hunting avec Y. Lebourgeois au sulky. Hélas, à 100m du but il se perdit dans ses allures et dû laisser filer le protégé de S. Raimond.

Victor LAUDET avec Etadam

Vainqueur

d’une épreuve 135 et de la 145 du samedi avec Damzelle de Brèche,Victor Laudet , jusque-là peu connu, s’est emparé du Grand Prix aux couleurs de la Région Normandie, 7ème étape du Grand national associé avec Etadam de Brèche. Un nom qui ouvre naturellement la porte à en avoir : des Etats d’Ame !

Le vainqueur du Grand Prix est l'exemple même de ce que produit le Grand national. Lui, c'est avec Etadam du Brèche, un cheval qui lui appartient, membre de l'écurie STH Hipavia qu'il partage avec Alexis Deroubaix, qu'il s'est imposé. A l'exception de François- Xavier Boudant et Mathieu Billot qui ont fréquenté ou fréquentent régulièrement les concours d'importance, les 7 autres barragistes sont les chevilles ouvrières de la filière sport. Ils viennent du Centre, d'Ile de France, de Bretagne, de Normandie ou d'ailleurs. Ils présentent peu ou prou, tous, le même profil. Cavalier de jeunes chevaux, écurie de propriétaires avec un piquet de chevaux de 9/10 ans voire plus vieux qu'ils forment pour les commercialiser ou apporter à des propriétaires le plaisir de goûter l'ivresse de la victoire.

La vulgarisation du sport business qui privilégie l’organisation de CSI combinés 3,2 et 1 étoile avec des martingales financières d’engagement de 5000 euros pour les uns à 1000 euros pour les autres, prive, chaque année, un peu plus, le corpus de ces cavaliers professionnels d’épreuves formatrices et rémunératrices. La Normandie, région leader en matière d’élevage en est peu pourvue. L’opportunisme d’un promoteur a su saisir les ambitions locales de course aux étoiles. Aujourd’hui, la multiplication d’épreuves de ce type dans les contrées européennes géographiquement favorisées, ne permet que de présenter, chez nous, des plateaux de cavaliers étrangers de niveau modeste. La notoriété et le succès sportif des concours n’étant sauvée que grâce à la présence des meilleurs cavaliers français. Ne faudra-t-il pas, dans ces conditions, que face aux enjeux environnementaux, à propos desquels on culpabilise le citoyen lambda de ne pas s’y plier assez vite, le sport équestre s’interroge sur les limites de la consommation hédoniste. Cela sans altérer la performance économique, sachant que les moyens de communication numérique élargissent sans limite, les zones d’échange.

C’est donc en selle sur Etadam du Brèche avec son savoir- faire, sa volonté de bien le faire, tout cela fondu dans une expérience acquise ici et là au cours d'une petite vingtaine d'années que Victor Laudet a gagné. Lauréat samedi de la 145 avec Damzelle du Brèche, il décroche là, sans doute la plus belle victoire de sa jeune carrière. Etadam du Brèche (Ustinov et Nabab de Rêve) est une jument de 9 ans qui fut 3ème du Championnat des 6 ans. Damzelle du Brèche (Dalton Van het Lindenhof et Quidam de Revel). Ils sont nés à l'élevage du Brèche à Marcillat en Combraille dans l'Allier.

10 Barragistes

Victor était opposé à 9 autres concurrents qui s’étaient qualifiés parmi les 51 partants. Avant lui, associée à un Denfer de la Folie qui selon les pronostics de Romain Bourdoncle arrive au niveau requis, Axelle Lagoubie entama la course aux doubles sans faute et surtout au meilleur temps. Il fut admis que le vainqueur serait, autour de 3 secondes, plus rapide. Tel fut le cas pour Max Thirouin qui manifestement à l’arrivée savoura le retour en grande forme d’Utopie de Villelongue. Deux secondes avaient déjà sauté.

Deux normandes dans le Top 5 Eden Leprevost- Blin Lebreton est 4ème avec Golden Cygano Jap , Axelle Lagoubie est 5ème avec Denfer de la Folie

On ne traina pas. Dans l'aspiration de son prédécesseur tel un Mark Cavendish, mais sans se mélanger entre 11 et 12 dents, dans ce cas, une foulée de plus ou de moins, car, c'est dans un sprint que Victor Laudet se lança, tant Etadam fit preuve d'une rapidité époustouflante au sol.

Une seconde de moins pour le cavalier de Tivernon (45). Le compte était bon. Tellement bon que pour les autres, à l'exception d'Eden Blin Leprevost-Blin Lebreton 4ème avec Golden Cygano Jap, Jean Le Monze particulièrement dynamique avec Captain d'Ovalie, 3ème et l'autre Brétilien, Jean de Vitré, Gaetan Poidvin de Maen Roch, 6ème avec Canito du Mio ; les autres donc, furent fautifs.

Victor LAUDET

Gagne à être connu

C’est à Epernay qu’il est né voilà 31 ans. Titulaire d’un Bac Pro CGEA, et cavalier bien formé, il fait ses premières armes chez JP Dutertre à l’élevage de Brèche en Champagnes Ardennes. Ce sera ensuite pour Victor un périple éducatif de 15 ans qui va le conduire de chez O. Jouanneteau, au Canada pour travailler chez Yann Candelé. Après une saison chez FX Boudant et 2 chez Eric Février, il fait une chez H Francart avec de clore cette tranche de vie aux Ecuries d’Ecaussines en Belgique.

Voilà 5 ans, qu’avec sa compagne Mélanie Gastaldi, il créé les écuries VetM et rachète les installations d’Yves Lemaire à Tivernon dans le Loiret.

Leur activité est partagée entre la valorisation et le commerce de chevaux avec à côté une écurie qui accueille une dizaine de propriétaires : « Nous ne participons pas au circuit SHF. Nous travaillons les chevaux sur les préparatoires et autres épreuves. Les concours SHF sont le mardi, le mercredi et le jeudi. Pendant ce temps, nous ne travaillons pas les vieux chevaux et quand nous sommes partis 4 jours en concours, les jeunes ne le sont pas. Logistiquement ce n’est pas possible ».

C’est également dans cette démarche de rationalisation que Victor a réduit son effectif, passant de 45 à une trentaine de chevaux et ce avec 3 personnes au lieu de 5.

Engager

En osmose totale avec sa jument, il aurait, après cette victoire, aimé participer au concours de Dinard « Hélas je n’ai pas les moyens de payer 1000€ supplémentaires ».

Les étapes du Grand national de Villers-Vicomte et Compiègne vont, heureusement, lui permettre d’exercer son art en adéquation avec son modèle économique.

une écurie dans le GN : une bonne affaire !

Dans ce palmarès, on ne peut s’empêcher d’observer, voire de regretter que Max Thirouin, 2ème, Jean Le Monze 3ème et Eden Leprevost- Blin Lebreton 4ème, ne sont pas engagés dans une écurie. Ils perdent qui plus est cette année alors que les fonds de la finale abandonnée, ont été répartis dans les étapes, des primes spéciales variant de 4500 à 1500€, sans compter, pour les meilleures écuries, la dotation du classement final

A Montfort sur Meu, c’est Nicolas Layec, vainqueur du Grand Prix qui n’avait pas pu prétendre à ces 4500€ de prime Grand national. Dommage, alors que l’engagement annuel d’une écurie, relativement facile à faire financer par des sponsors ne coûte que 2000€.

Le Petit Grand Prix

Nicolas Layec et Echo du Galopin

Si les deux épreuves principales du vendredi et du samedi sont déterminantes pour le Grand Prix final, l’épreuve à 140 avec barrage du dimanche matin est souvent révélatrice de talents ou confirme la progression de certains couples. Celle de Notre Dame a confirmé le pur talent et la constance de Nicolas Layec quelque soit le défi à relever. Victorieux du Gp des 7 ans samedi avec Gigi, il s’impose là avec le routinier Echo du Galopin. Il devance Alexandre Dufour lui aussi associé à cheval d’expérience, maison qui plus est, Velours d’Argouges.

L’IFCE est toujours à vos côtés

Les chevaux : certains les côtoient au quotidien, travaillent avec eux, travaillent pour eux. D’autres les font rentrer dans leur famille, par amour, par passion. Mais tous, l’IFCE les accompagne, dans leurs démarches, dans leurs projets, dans leur évolution...

Un film de marque pour mettre en valeur nos missions

Depuis sa création en 2010, l’IFCE porte une attention particulière à l’accompagnement de tous les acteurs de la filière équine, du passionné des chevaux jusqu’aux professionnels de la filière. Nos actions restent parfois invisibles pour un grand nombre d’entre eux.

Afin d’accroître notre visibilité et notre notoriété, nous avons réalisé un film de marque. Véritable court métrage, il est destiné à mettre en valeur nos différentes missions à travers une illustration majeure :

• Connaissances, recherche et développement, grâce à « équipédia » qui vous donne accès à des informations techniques relatives à l’ensemble du monde du cheval.

• Formation, sur nos sites et en territoire, nous proposons un large choix de formations diplômantes et qualifiantes pour vous aider à construire votre projet professionnel.

• De valorisation du patrimoine équestre, en tant qu’héritier d’un patrimoine unique Haras nationaux et Cadre noir, l’IFCE le cultive et le transmet.

• Accompagnement de filière, en développant en permanence de nouveaux référentiels, produits et services qui répondent aux besoins croissants de la filière, par exemple « équi-ressources », dédié à l’orientation et l’accès à l’emploi.

• D’identification et traçabilité, à travers les démarches permettant de tendre vers une exhaustivité du système d’information relatif aux équidés (SIRE), fichier central référençant les données relatives aux équidés présents sur le territoire français.

• De soutien au sport de haut niveau, à travers nos relations avec la Fédération française d’équitation et la Société hippique française pour faciliter la détection et l’accompagnement des athlètes, chevaux comme cavaliers.

A chaque étape de votre parcours, l’IFCE à vos côtés

Actuellement nous nous adressons majoritairement à des connaisseurs de la filière. Notre souhait est de sensibiliser un public plus large sur notre rôle fondamental. Nous sommes au service des professionnels du monde équin, mais surtout de toute personne en lien avec les chevaux, à tous les moments de leur vie.

De l’identification du poulain jusqu’à la performance sportive, en passant par la recherche et les connaissances, l’accompagnement des acteurs de la filière, la formation professionnelle, et enfin la transmission de notre patrimoine équestre, l’IFCE est toujours à vos côtés.

Au-delà du film de marque, un projet de cohésion

Pour la réalisation de ce film, les agents de l’IFCE ont été mobilisés. En effet, afin de rester dans des valeurs humaines et conviviales, le casting a été réalisé en interne pour créer une cohésion. Ce film retrace l’histoire d’une famille qui décide d’accueillir des équidés : une jument réformée de centre équestre avec un potentiel de reproduction, un âne pour lui tenir compagnie puis le poulain né chez un éleveur. Au fil du temps l’avenir professionnel du fils de la famille se précise. Puis c’est la destinée du poulain que l’on suit, jusqu’à la première consécration du couple cavalier-cheval.

Au quotidien, des agents de l’IFCE sont à leurs côtés.

Découvrir le film de marque de l’IFCE : https://youtu.be/o0sKxd0fwkw

L’Ecurie du Grand national

Un premier semestre dynamique

Dixième de la finale de l’édition 2022 disputée à Saint-Lô, cela sur 87 écuries engagées, l’écurie Saint-Lô Agglo / Equin normand, rappelons-le la plus ancienne du circuit avec les mêmes cavaliers a entamé sa 16ème saison avec le même enthousiasme.

A mi- saison, Alexis Gautier, Benjamin Devulder et Ramatou Ouedraogo ont participé à 4 étapes sur 7 disputées, sans compter le Championnat de France.

Alexis Gautier, dont le piquet n’a pas, en ce moment, la même importance que celui de son coéquipier, n’a pas hésité à participer à la 1ère étape du Grand national à Jardy, après s’être classé 8ème du GP du CSI3* de Royan avec son élève Diarzel Duverie. C’est ensuite à celle d’Auvers qu’il s’est présenté avec son vétéran Siroco de Coquerie et Dairzel Duverie que le cavalier de Saint Samson de Bonfossé s’attache à former avec rigueur. Après une 6ème place dans le GP CSI2* du Mans, il a participé à toutes les épreuves des deux concours de printemps de l’AEC à Saint-Lô. Ce furent ensuite les CSI3* de Canteleu et Compiègne avant celui de Cabourg et une 11ème place dans le Grand Prix pour Dairzel Duverie.

Fin Juin, le couple Gautier/ Dairzel décrochait pour l’écurie la 8ème place du Grand Prix de l’étape du Grand national de Montfort sur Meu avant de se diriger vers celle de Notre Dame d’Estrées dans le Calvados.

Benjamin Devulder qui conduit en parallèle, une écurie de jeunes chevaux, a débuté sa saison à Auvers avec un cumul de victoires avec Cali de Claids et Vert de Gris. Avec Doris Platière, malheureusement légèrement blessée pour le Grand Prix, il avait enchaîné les belles places parmi le top 5 dans les 140 précédentes. Il se classait par ailleurs 4ème du réputé Petit Grand Prix avec Eskimo Platière. Ce furent ensuite de la même manière une succession de victoires et de places d’honneur avec Vert de Gris, Glycine de St Martin, Eskimo Platière et Doris Platière lors des deux concours de l’AEC.

Début mai, il atomisait le concours national de Polytechnique et HEC à Palaiseau en remportant la majorité des belles épreuves dont le GP avec Eskimo Platière. Ce fut ensuite le CSI3* de Compiègne et un succès pour Vert de Gris. Cela avant d’aller, à Lamballe, comme à Palaiseau, tout rafler dont le Grand Prix avec Doris Platière. Le CSI3* de Cabourg ne restera pas dans les annales avec malgré tout deux classements pour Vert de Gris et Eskimo.

Alors, fin juin, ce fut l’étape du Grand national à Montfort sur Meu. Inutile d’énumérer tous ses classements qui se résument pour la 3ème fois avec le titre de meilleur cavalier du concours. A Notre Dame d’Estrées, le cavalier de Pont Hébert victime d’une petite faute dans le Grand Prix se classe malgré tout 6ème pour l’écurie. Avant, il s’était classé 2ème de la 145 du vendredi avec Eskimo Platière et surtout 3ème du Grand Prix des 7 ans avec la très prometteuse Géode Platière.

Ramatou Ouedraogo, la jeune cavalière du team, basée dans les Alpes Maritimes, membre de l’équipe de France s’est concentrée sur les Grands Prix internationaux réservés à cette tranche d’âge. Fin avril, sous le label de l’écurie, elle participa au Championnat de Pro1 et quelques semaines plus tard décrocha la médaille d’argent dans le Championnat jeunes cavaliers avec Excalibur de la Tour Vidal, l’étalon du GFE.

GENETS

Le cadre divin que constitue la baie du Mont Saint Michel rend les commentaires inutiles.

Sur ce qui peut être considéré comme le plus bel hippodrome du monde, une fois de plus et grâce à des conditions météo devenues optimales en fin de matinée, le public avait rempli les tribunes naturelles. Devant un tel spectacle, la qualité du siège importe peu.

La série de 8 courses débuta tambour battant avec le premier succès de Thomas Levesque au sulky de Kryseis dont il venait de se voir confier l’entrainement. Il récidiva en signant la 10ème victoire d’Hello Daxel.

Alexandre Bodin s’adjugea le Grand Prix de Genêts et son 54ème bouquet avec Fute Burois pour l’entrainement de F. Terry.

Enfin, à tout seigneur tout honneur. Après son X..ème poteau en tête, cette fois avec Illinois, JeanClaude Hallais, l’enfant du pays qui quittait la présidence de la société de courses se voyait remettre un poster de l’une de ses victoires. Il est remplacé par Guy Leroy, éleveur et ancien driver amateur.

Photos avec la courtoisie de Freddy Grippeau

Le « Hasard » fait bien les choses pour David Thomain

Le17 juillet, le reste de l’Europe, les Amériques et la Chine, même, suffoquaient. La Normandie et plus particulièrement l’hippodrome Robert Auvray, bénéficiaient d’une douceur estivale qui doit nous faire prendre conscience de notre chance de vivre ici. Une chance que le public et beaucoup de touristes avaient saisie pour venir assister à un spectacle par ailleurs gratuit. De mémoire on n’avait jamais vu une telle ferveur. Tout cela ce n’est pas par hasard. Le travail en profondeur mené par la Fédération régionale et tous les hippodromes bas normands paie.

Et trait d’humour s’il fallait, ce n’est pas non plus par « Hasard » que le team Thomain, dont on connait la rigueur au travail, s’est imposé dans le quinté qui clôtura cette si belle réunion avec Hasard d’Erable.

La course

Haras d’Erable était favori. Il s’est imposé de bout en bout en imprimant un rythme soutenu. Le fils d’Up and Quick, élevé par le Haras d’Erable à qui il appartient remportait son 3ème succès d’affilée après Rânes et Vincennes.

3 courses pour les frères Thomain

Si Hasard s’adjugeait 3 courses de suite, à Vire, Clément l’entraineur et David le driver repartait à Carentan avec eux aussi 3 succès. En sus du Quinté, l’une avec Intello d’Erable, l’autre avec Helia de Baffais.

Prix de la Région NORMANDIE

Pierre Levesque s’était déclaré confiant avec Indes Galantes, favori à la cote de 2.6 contre 1. Il avait raison, le professionnel du Plain Cotentin. C’est au terme d’un sprint final déterminant qu’il devançait Ines Pierji et Alexandre Abrivard

Prix du département du CALVADOS

Ils étaient 15 chevaux de 4 ans à s’être rangés derrière les ailes de l’autostart pour en découdre sur la distance de 2700 m. C’est finalement, très facilement que Johnny Mix drivé par Eric Raffin l’emportait.