EQUIN NORMAND 123

2021

n °1 2 3

BIM E ST RI EL GR ATUIT

Édition Internationale

Meeting DE PRINTEMPS DE L’AEC

Le Haras de la Baie

Ducs de Normandie Caen

Criterium de Vitesse Argentan

Criterium Cheval Normandie

Le Haras des Rouges

Grand national Canteleu

EQUIN NORMAND n°121 2021

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Meeting De Printemps de l’AEC – Saint-Lô

Le Haras de la Baie André-Jean et Marin Belloir

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6

S

Sommaire

Critérium de Grande Vitesse

est un magazine édité par la Société EDAS Chemin du Poirier - 14220 Hamars SARL EDAS - RCS de Caen 497 704 460 N° de gestion 2007 B 343 Capital de 5 000 €

Argentan

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Directeur de la publication Rédacteur en chef : Michel GALLET mgallet.edas@gmail.com Auteur - Photographe : Jean, Eugène BOUGIE Mobile 06 27 22 96 25 j.bougie@wanadoo.fr Charlotte MEURY - BOUGIE

Xavier Leredde Le Haras des Rouges

Réalisation graphique : Agence EDAS 14000 CAEN

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Mobile 06 2012 03 60

ISSN > 221-E Dépôt légal à parution.

Ne pas jeter sur la voie publique.

Equin Normand est une marque déposée auprès de l’INPI sous le N° national N° 4362095

Les Ducs de Normandie Caen

Toute reproduction, même partielle, des textes, photos et illustrations est interdite.

La revue Equin Normand n’est pas responsable des textes, dessins, photos, cartes de situation et illustrations, qui lui sont envoyés sous la seule responsabilité de leur auteur.

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Le Grand National Canteleu

73 Retrouvez toutes les actualités sur notre site :

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MEETING DE PRINTEMPS DE L’AEC Acte 1

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Pénélope Leprévost - Vérité Une Prince

Royales !

EQUIN NORMAND n°123 2021

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Axelle Lagoubie- Gicarla

Julien Epaillard – Cheyenne d’Auge 8 EQUIN NORMAND n°123 2021

UNE HISTOIRE DE FILLES Et pas qu'un peu. En s'emparant des 6 premières places de l'épreuve principale du jour parrainée par Sanders avec un doublé d'Axelle Lagoubie et de Camille Condé- Ferreira, les cavalières ont montré une fois de plus la parfaite égalité homme-femme dans ce sport.

Ils étaient une centaine, un nombre qui là aussi, une fois de plus montre l'attractivité du site saint-lois tout autant que la place majeure que prend l'AEC dans le paysage desorganisateurs normands. C'est la Francilienne Anastasia Popovici en "résidence" depuis quelques mois chez Alexis Gautier qui outre des compétences professionnelles déjà bien ancrées et forte des enseignements engrangés rapidement chez son mentor qui prenait le commandement avec Vanina du Luot. Vanina est une jument de 12 ans par l'Arc de Triomphe et Dollar du Murier née chez le truculent Philippe Dugué au Luot. Le même Philippe Dugué naisseur du Championnat de France des foals Jasmin du Luot en 2019.

Quelques cavaliers plus tard, Anastasia était talonnée par la talentueuse Camille Condé Ferreira qui menait Egérie du val de Geer (Toulon). La cavalière du Haras de Clarbec prendra ensuite la 6ème place avec Air Force Gem. Mais c'était sans compter sur la vélocité et l'expérience d'Axelle Lagoubie qui associée à Gicarla matraquait le chronomètre avec deux secondes de moins qu'Anastasia Popovici. La "Sylphide de la Baie" administrait une piqûre de rappel avec Chistera Mail pour prendre la 4ème place. Le top 5 était complété par Audrey Paris et la jument star maison Big Star des Forêts. Avec Lisa Doerr et Jemma Kirk parmi les 10 premières, seuls Bernard Briand-Chevalier et Elliot Deuquet représentaient la gent masculine. Tout cela sous les yeux de la DTN Sophie Dubourg.

JULIEN EPAILLARD ET UNE INDIENNE Le natif de Brix est venu à Saint-Lô avec un bonne dizaine de chevaux. En un mot pas pour faire de la figuration. Il en a fait la démonstration dans l'épreuve de vitesse à 140 courue sous les couleurs du Conseil départemental de la Manche et du laboratoire Audevard. Et pour bien faire comprendre que sa place de N°11 mondial n'est pas usurpée il fait coup double. Et quel coup double.

Mis en pression comme au bon vieux temps par Reynald Angot qui établissait un joli chrono avec Brume de Rauracie, Julien lui répondait quelques minutes plus tard avec Kosmo Van Hof Ter Boone. Ce hongre BWP de 11 ans par Arko III et une mère par le SF Pacha II exploité jusqu'en 2020 par Maelle Martin a rejoint les écuries d'Auge en janvier dernier avec déjà deux succès à 145 en Espagne.

La suite sera une succession de beaux parcours ponctués de chronos qui ne parviendront pas à détrôner le leader. Axelle Lagoubie victorieuse la veille avec Gicarla parvient à subtiliser la 2ème place à Reynald alors que Mathieu Bourdon associé à Bigouden du Tertre un moment 2ème s'accroche à la 4ème place. Ils se tiennent tous les 4 entre 67.10 et 68.54.

Sur le programme au N°66, on trouve Safari d'Auge. Il s'agit en fait de Cheyenne d'Auge, une jument de 9 ans par Guarana Champeix et Diamant de Semilly. Après un circuit de jeunes chevaux fréquenté épisodiquement, elle passe l'année 2019 en compagnie d'Hugo Paris qui la met en selle sur 1.25m. Lors de l'été 2020, Cheyenne franchit une étape avec Julien qui lui fait franchir les échelons avec régularité sans performance particulière si ce n'est une 3ème place dans une 145 à Oliva en février de cette année.

Tout cela pour fixer le niveau de la performance accomplie par le couple à l'heure du couvrefeu.

Décrire quoique ce soit de leur parcours ne rime à rien. Seule la mention de leur chrono lui donne sa valeur ajoutée : 62.81 soit plus de 4 secondes de moins que son meilleur temps avec Kosmo. Alors, il faut s'en confesser, les 9 derniers sont passés hélas dans une certaine indifférence.

Ils étaient 44 pour s'affronter sur un parcours à 1.45m avec des obstacles égaillés avec subtilité sur toute la surface dela carrière Uriel.

Galopant à souhait, sans piège particulier, le défi était assorti d'un temps accordé serré mais juste. Annoncé à 72 secondes il était porté à 73 après les 3 premiers cavaliers. Bien vu ! Car avec une seconde de plus, on aurait eu 14 barragistes. Pas un drame, mais trop pour l'objectif recherché.

En sortant de piste après son premier tour, la Championne olympique s'écriait " C'est dingue, cette jument elle vole", un cri du coeur qui traduisait tout bonnement la vérité. Avant la fille de Number One d'Iso, la Normande avait qualifié l'étalon Excalibur de la Tour Vidal qui sera forfait pour le barrage. Le money time était entamé par Pierre-Marie Friant qui avait qualifié ses deux chevaux.

Associé à Bianca Star, avec laquelle il remportait le NHS 2020, le Breton était victime de 4 points avec un chrono assez lent. Pour preuve, Ma gaux Rocuet, Bretonne aussi, réalisait un sans-faute sur Trafalgar Kervec avec 2 secondes de moins que son compatriote, chrono significatif d'une 3ème place. Benjamin Devulder avec Baccara du Talus faisait, par cette présence au barrage, honneur à son partenaire du GN et du Grand Prix, Saint-Lô Agglo. Un parcours sérieux et mesuré en perspective d'une longue saison à venir les placent au 7ème rang. Delphine Perez et Untouchable Gips avec quelques dixièmes de moins sont 6ème.

La performance du jour est sans conteste à porter au crédit - avec intérêts- de Camille Condé Ferreira. Elle jubilait, la cavalière du Haras de Clarbec à l'issue de son premier tour sans pénalité. Et elle avait raison tant elle venait de mettre en évidence ses qualités qui ne cessent de s'affirmer tout autant que celles de son hongre de 11 ans Air Force Gem. Fils de Royal Feu, il est issu de la souche noble des Paris. En concluant à la 5ème place, la Seine et Marnaise confirme la confiance que la famille Mégret place en elle.

Souhaitons-lui de suivre les pas de celle qui entrait en piste après elle.

Pour un Grand Prix disputé à l'heure de la messe il fallait bien quelqu'un pour la dire. Pas une messe basse, une grand-messe.

Formé en début d'année, le couple Leprévost- Vérité Une Prince avait déjà, voilà quelques semaines, marqué son territoire en prenant la 2ème place d'une 150 dans le Golfe Persique. En passant sous les 40 secondes, on imaginait que l'affaire était pliée. Oui ! Mais qualifié en dernière position avec Bornthis Way Chapelle, Alexis Deroubaix ne s'incline finalement que de 2 dixièmes. Auparavant Pierre-Marie Friant avait décroché la 4ème place avec Milo vh Dingenshof.

Seul regret de cette épreuve, l'élimination de Julien Epaillard avec ses trois chevaux dont 1 point de temps dépassé pour Kosmo Van Hof Ter Boone.

Classement 1- Pénélope Leprévost/Vérité Une Prince 0 et 39.58, 2- Alexis Deroubaix/Bornthis Way Chapelle 0 et 40.18, 3- Margaux Rocuet/Trafalgar Kervec 0 et 40.69, 4- Pierre-Marie Friant/Milo VH Dingenshof 0 et 41.79, 5- Camille Condé Ferreira/Air Force Gem 0 et 42.08

Pénélope Leprévost – Vérité Une Prince

Camille Condé Ferreira – Air Force Gem

Pierre-Marie Friant - Milo Vh Dingenshof

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MEETING DE PRINTEMPS DE l’AEC Acte 2

Mathieu BOURDON Règne en maître

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SPECIAL TOP 7 Eric FEVRIER......... n’est pas un 28 jours !

Cette expression totalement oubliée du langage de la rue donne un sens précis de ce qu’on dire d’une personne dotée d’une subtilité intellectuelle discrète. Elle s’appuie sur la comparaison qui fait de février un mois plus court que les autres certes mais qui tient sa place comme les autres dans le calendrier.

Depuis plus de 30 ans, le cavalier originaire de la Rochelle Normande une commune proche de Sartilly a fait ses armes à l’élevage du Valon avant de faire les belles heures du Haras d’Helby.

Aujourd’hui installé aujourd’hui au lieu-dit Roulefort – ça ne s’invente pas- à Betton près de Rennes, il se met en valeur d’une part au niveau pro1 avec Aline d’Helby mais encore davantage en ce début de saison 2021 avec son piquet de chevaux de 7 ans composé d’Edora d’Helby et Calypso du Léon Z. Et comment !

Il rafle - presque -tout Il gagne surtout les deux Grands Prix. Il s’impose dans le premier avec Edora d’Helby, une jument fille de Kouros d’Helby (NarcosII) vainqueur du GP du CSI*** de Saint-Lô. Musidora Ar Park (Papillon Rouge) née au Haras du même nom à Plougeurnau dans le Finistère est l’un des 20 produits enregistrés à ce jour de Spontanée (Muguet du Manoir) née chez Denis Brohier à St Côme du Mont. Eric Février en fut le cavalier pendant toute sa carrière.

Son second succès, Eric le bâtit avec Calypso du Leon Z. Une jument fille de Cap Kennedy et Licorne de Launay (Bayard d’Elle). Née chez Laurent Grall à Plédran près de St Brieuc à qui elle appartient, Calypso trouve sa source chez Etienne Poisson. Licorne est en effet une fille de Digitale de l’Isle. Si Licorne est née en Belgique chez Yves Van Hassel, l’essentiel des Launay et les autres produits de Digitale sont étroitement liés au Costarmoricain Yves Thouénon – First de Launay-. Calypso, montée par son propriétaire à 4 et 5 ans, foule les pistes bellifontaines en 2020 pour la petite finale des 6 ans avec Eric Février qui manifestement a su en tirer le meilleur pour, souhaitons-le encore du meilleur à venir.

Jupiter Aucune allusion à la Macronie dans le patronyme de ce mâle hollandais fils de Zambesi TN et Douglas né chez GJ Jacobs à Welsum sur les bords de la rivière Ijssel entre Apeldoorn et Deventer. Depuis l’âge de 4 ans aux écuries de Montaubert à Fougères, Jupiter a frappé fort à Saint-Lô.

S’il ne figure pas parmi les meilleurs lors du premier concours, l’on note malgré tout que dans le GP remporté par Edora d’Helby, Jupiter classé 15ème avec 8 points réalisait un chrono de 32.08 contre 32.70 à la lauréate.

Eric Février – Edora d’Helby Vainqueur de la 1ère épreuve du vendredi, Mathieu s’employa au maximum pour contrer la vitalité du duo Février/Calypso. Il dut hélas s’incliner avec un écart de plus d’une seconde.

Ulma de Cantraie Z Clément Fortin, installé chez Francis Mauger, formé chez Romain Bourdoncle et Raphael Dulin après une année passée en Bavière, ne cesse de mettre en évidence son équitation intuitive. Dans cette épreuve qui démarrait avec des parcours fautifs, Clément arrivait avec le N°13. Une chance !

Pas seulement. Parti avec beaucoup d’assurance il menait Ulma de Cantraie Z avec maîtrise pour ne plus être inquiété. Ulma de Cantraie Z est une jument par Untouchable et Caretino. Elle est née chez Philippe et Simone Poppe à qui elle appartient. Ce succès vient à point nommé pour fêter l’arrivée dans le Saint-Lois de ce couple transfuge des contrées ligériennes.

Eric Février – Calypso du Léon Z

Eric Février – Edora d’Helby

Mathieu Bourdon- Jupiter

Clément Fortin- Ulma de Cantraie Z

Prix du Conseil départemental de la Manche Marc Dilasser et Away Semilly C'est Crocus Platière monté par Simon Le Vot qui marque le premier sans faute, Doris, autre Platière aux mains de Benjamin Devulder lui apporte son soutien. Le Luxembourgeois Bettendorf qui répond au prénom "Comme il Faut" de de Victor, prend le relais avec Call me Hugo ! !! Il y restera accroché jusqu'à la prise de pouvoir de Félicie Bertrand et Doris des Forêts (Verdi), et ce pour une bonne seconde. Et ce n'est qu'en fin d'épreuve que le dynamique Marc Dilasser ôte tout espoir à l'amazone pour une autre bonne seconde avec Away Semilly (Diamant de Semilly). Entre temps, Alexis Gautier dont le retour à la compétition est remarquable sauvait sa 4ème place avec Bogoss de Kens (Gold de Bécourt) pour 1 centième aux dépens de Valentin Besnard et Bakatina de Beaufour (Ogano Sitte) un affixe, celui d'Eric Levallois, particulièrement bien représenté dans ce concours.

François-Xavier Boudant – Brazil du mezel

Prix Audevard FX Boudant et Brazil du Mezel Après le succès de Laurent Goffinet et Valkyrie Condéenne dans une 130 matinale dans laquelle, il faut le souligner Jeroen Zwartjes place ses 3 chevaux dans le top 10, ce sont les 7 ans qui sont entrés en piste. La victoire revient à Mathieu Bourdon associé à Jupiter devant Eric Février avec Calypso du Leon Z.

Camille Conde Ferreira – Electra Gem

En N°4 du premier tour et naturellement premier des 15 barragistes de ce prix Audevard à 145, le Fougerais n’avait pas la tâche facile. Auteur d’un chrono canon sur la fantastique Bigouden du Tertre, il ne pouvait pas échapper à la machine à sauter et surtout à galoper qu’est Brazil du Mezel. FX Boudant sait le piloter avec sagesse et conviction. Un dixième sépare le hongre fils d’Haloubet de Gorze de la fille de Putch des Isles. Le Normand enfonce le clou en s’emparant de la 3ème place avec le routinier Ciento.

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Marc Dilasser – Away Semilly

Thomas Rousseau – Udson de Jauzif

Alix Ragot – Aloha de Presle

Axelle Lagoubie – Télémaque d’Auzou

Alexis Gautier- Siroco de Coquerie

Grand Prix Saint-Lô Agglo

Un barrage tonique

Mathieu Bourdon restera dans les annales Les Boudon père et fils sont depuis longtemps fidèles à Saint-Lô. Ils y comptent de nombreux succès qu’il serait trop long d’énumérer. Simplement, à l’occasion de ce second concours de l’AEC, avant de remporter le Grand Prix, Mathieu se classait 2ème de l’épreuve principale du vendredi avec la même Bigouden. Ce même vendredi, il avait remporté une épreuve réservée aux 7 ans avec Jupiter et se classait hier 2ème du Grand Prix.

Sur un parcours qui serpentait sur toute la piste, on doit les premières escarmouches à Antoine Le Monze et Captain d'Ovalie qui finalement terminent 8ème. C'est dire si après lui, la chasse a été farouche. D'autant que dans les pas du Vitréen, le cavalier des écuries de Pégase Alix Ragot à peine parti était arrivé en à peine plus de 44 secondes, soit 4 de moins que le précédent. On savait à quoi s'attendre et sachant malgré tout que le tempo imprimé par le cocher d'Aloha de Presle (Diamant de Semilly) méritait qu'on y mît de la bonne volonté pour le battre. Celui-là fut, comme on l'imaginait Mathieu Bourdon associé à sa jument fétiche Bigouden du Tertre. Quelques dixièmes suffiront au Breton pour se mettre à l'abri.

Thomas Rousseau qui souhaitait ne pas repartir bredouille de Saint-Lô où il brille régulièrement tout en jetant ses forces dans la bataille, ne peut faire mieux que 3ème avec Udson de Jauzif. Bernard Briand Chevalier réussit la belle performance du jour avec la 4ème place d’Ascott des Vaux et Victor Bettendorf en complétant le top 5 confirme le bien que l’on pense de Call me Hugo, le hongre bavarois fils de Comme il Faut.

• Ce concours marquait le retour à la compétition, après plus d’un an d’absence, d’Alexis Gautier et, dans la constance, la montée en puissance de Camille Condé Ferreira cavalière du Haras de Clarbec

Le Fougerais l’emporte face aux pointures qui sur le papier semblaient difficiles à battre.

Laurent Goffinet et Atome des Etisses, sans compter Pénélope Leprévost qui successivement avec Vancouver de Lanlore, Vérité Une Prince lauréate la semaine passée et Baschung Courcelle est victime de pénalités. Comme quoi les jours se suivent et ne ressemblent pas. François-Xavier Boudant 1er et 3ème de la grosse épreuve vendredi est pénalisé d’1 point de temps dépassé avec Brazil du Mezel le lauréat, et est classé 17ème du barrage du jour avec Ciento.

Classement 1- Mathieu Bourdon/Bigouden du Tertre 0 et 43.83, 2- Alix Ragot/ Aloha de Presle 0 et 44.36, 3- Thomas Rousseau/ Udson de Jauzif 0 et 44.60, 4 Bernard Briand Chevalier/ Ascott des Vaux 0 et 44.68, 5Victor Bettendorf/ Call me Hugo 0 et 45.7 EQUIN NORMAND n°123 2021

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CCI4* L - SAUMUR

L’Allemande et Amande Julia Krajewski victorieuse avec Amande de B’néville

Rappeler

que Piaf de B'neville associé à Astier Nicolas ravissait en 2016 à Rio l'or olympique par équipe et l'argent en individuel n'est pas inutile. Aujourd'hui sur les terres de l'équitation de tradition, c'est une nouvelle fois l'affixe de l'éleveur de Benoîtville qui s'est inscrit en haut du tableau d'affichage.

La jument, Amande de B’neville (Oscar des Fontaines), 11 ans, était montée par la cavalière allemande, la même qui voilà quelques mois mettait en retraite Samourai du Thot (Milord Landais) un autre cheval né dans le Cotentin chez JF Noël à Réville, qui l’avait emmenée sur les podiums mondiaux. Si l’on ajoute à cela la 6ème place de Sarah d’Argouges (Quite Easy) née chez Jean-Luc Dufour à Cosqueville sans oublier bien entendu la saga de la famille Legoupil et la performance réalisée à Badminton en 2009 par le mythique William Fox-Pit avec Idalgo du Donjon (Qredo de Paulstra) né chez Bernard Piedagnel à Bricquebec, on ne fait que rappeler que le Cotentin avec son centre stratégique à Brix fut voilà 30 ans un vivier de chevaux et de cavaliers de complet. Il en reste manifestement des traces !

Il est heureux Jean-Baptiste Thiébot. Heureux certes mais en souhaitant des retombées commerciales positives. Il nous a parlé avec humilité d'Amande qui n'a pas concouru à 4 ans " Mes chevaux ne sortent quasiment pas à 4 ans.

Je veux les protéger. Je leur manifeste de la bienveillance. Je suis au moins assuré, enfin presque, que leur santé sera préservée et qu'ils pourront assurer une carrière dans les meilleures conditions. Aujourd'hui j'ai 17 chevaux de 4 ans à débourrer. Amande est une très belle jument. Elle a fait les 5 ans avec Arthur Le Vot. Après Fontainebleau, elle est rentrée à la maison. Puis je l'ai présentée à une marchande belge qui d'ailleurs avait aussi, je crois, vu Samourai du Thot.

C'est ensuite qu'elle est allée chez Julia".

Pourquoi avoir choisi Oscar des Fontaines (Lando x MrBlue) ? " Il me plaisait beaucoup monté par Jeroen Zwartjes. (NDLR : Oscar effectua ses 3 dernières années de compétition, monté par Pénélope Leprévost avec de nombreux succès au niveau CSI5*) Il correspondait aux courants de sang que j'associe. Mais mon objectif n'est pas spécialement de faire naître des chevaux de complet mais plutôt des chevaux de CSO. Ceci dit je suis persuadé que dans mes écuries j'en ai d'autres aptes à faire du complet. Il faut aussi que les gens se déplacent" précise le Président de Cheval Normandie qui ajoute après nous avoir dit que Perle de B'néville (Elan de la Cour) la mère d'Amande va prochainement pouliner d'un produit de Padock du Plessis ; avoir acheté à la foire de Gavray Viens du Mont (Norway de la Lande) à Maurice Viel de Rufosses. A Saumur, Viens du Mont se classe 16ème avec Luc Chateau.

Même s'il n'est pas né dans la Manche mais au Molay Littry tout près dans le Calvados chez Elisabeth et Yves Berlioz, il serait malvenu de ne pas ajouter à cette belle image du concours complet Opgun Louvo et ses multiples médailles olympiques et mondiales avec l'Allemande Sandra Auffarth.

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ARGENTAN

Critérium de Vitesse Inscrit au calendrier dans épreuves normandes

de prestige, la première édition du Critérium de vitesse remonte à 1969. Comme les Ducs de Normandie à Caen, il marque la notoriété du département de l’Orne dans la discipline du trot.

Encore davantage ces derniers temps avec Belyna Josselin, Face Time Bourbon, Delia de Pommereux, Davidson du Pont et Gu d’Héripré. Le 30 avril, Cristophe de Balore, Président du Conseil départemental honorait les éleveurs de ces « cracks ».

C’est hélas sans public et dans un respect strict des conditions sanitaires que l’édition 2021 s’est déroulée. Après trois victoires au haut niveau : Prix de Bruxelles, Prix du Plateau de Gravelle et Prix du Bois de Vincennes, des Groupes III, ce Bello Romain remporte son premier Groupe II, tout cela à l’âge de 9 ans. Il s’agissait aussi pour Ce Bello de sa 4ème victoire d’affilée. Une performance comparable à celle de l’été 2018 au cours duquel il avait remporté 6 succès consécutifs drivé essentiellement par Anthony Barrier. Elevé par Jackie Bourreau et Romain David à Chalonnes sur Loire. C’est un fils de Jam Pridem (Cocktail) lauréat du Critérium en 2002. Il est la propriété depuis ses débuts de Sylvain, Gérard Dupont, ancien élève de l’école de Graignes basé à Ombré d’Anjou, près de Segré où il est à la tête d’une écurie d’une quinzaine de chevaux. Avant les Ducs de Normandie Ce Bello Romain présentait un relevé bancaire créditeur de près de 700.000 Euros.

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de Normandie Impérial ! Ce Bello Romain

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Le peloton est aux deux cents derniers mètres. Eridan ne va pas tarder à ses perdre dans ses allures, Wild Love a été distancée, Valokaja Hindo est en pleine accélération avec Digne et Droit dans son dos. Bahia Quesnot est en embuscade avec Etonnant à ses trousses. Ce Bello Romain entame sa chevauchée victorieuse, Cicero Noa va venir décrocher une 5ème place, Billie de Montfort et Girolamo ont perdu toutes chances.

LA COURSE

Les autres faits marquants

Favori à quasi égalité avec Etonnant, Ce Bello Romain semblait au heat se complaire dans une certaine discrétion. Une discrétion et une certaine humilité qui semble aussi caractériser Sylvain-Gérard Dupont propriétaire-entraineur du hongre de 9 ans qui, jusqu'à la fin de l'année passée restait sur une carrière honnête sans crever l'écran.

Elancé rapidement dans le sillage de l'animateur Eridan qui hélas sera distancé dans les 100 derniers mètres, le futur vainqueur n'a jamais quitté les avant-postes.

Son driver toujours attentif a relevé les défis que Bahia Quesnot entre autres pouvait lui lancer. A la sortie du dernier virage, alors qu'Eridan était toujours leader, répondant dans l'instant aux sollicitations de Mathieu Mottier, Ce Bello Romain mettait le grand braquet pour l'emporter facilement et contrer les efforts de Nicolas Bazire avec Valokaja Hindo et Digne et Droit aux mains de Franck Nivard triple vainqueur de l'épreuve. Frankie l'emportait en effet deux fois avec Up and Quick qui en particulier, en 2017, brisait le record de la piste en 1.09.04. Ce Bello Romain tout en réalisant son record personnel s'est limité à 1.09.09.

Outre le retour gagnant de Fabrice Souloy avec Ampia Mede SM drivée par Franck Nivard, cette réunion voyait Jeremy Van Eeckhaute au sulky de Filou du Berger contenir in extremis le retour du démonstratif Gaby Gelormini avec Emir du Pressoir.

Avant de s’imposer dans le Critérium, Mathieu Mottier offrait un brillant succès à Howdy Partner pour la casaque du Suédois Malmqvist et ce malgré le retour explosif deLéo Abrivard et Galipette Pierji.

Photo : Pierre-Yves Le Meur

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GRAIGNES

C’est le Jeudi à 18h30 Juin : 17 Juillet : 1-8-15-22-29 EQUIN NORMAND n°123 2021

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Le galop dans la Manche

Si le trot et les sports équestres ont une notoriété bien identifiée dans le département, celle des courses de plat les courses de plat et d’obstacles le sont moins. Pourtant, qu’il s’agisse des hippodromes dédiés tels Granville et Bréhal et surtout du centre d’entrainement de Dragey sans oublier au plus haut point les acteurs. Et ils sont nombreux à se mettre en valeur à l’occasion de grands événements français et internationaux.

Ainsi sans remonter très loin la dernière décennie a été très riche.

A commencer par le phénomène Cirrus des Aigles lauréat suivi par le hold up de la casaque Quinton dans les cross de la Crystal Cup après la victoire de Polar Rochelais dans le Grand Steeple. En 2015, aux côtés de Milord Thomas vainqueur à son tour du Grand Steeple entrainé par Dominique Bressou installé à Dragey, 4 autres chevaux manchois y participaient. En 2019, Carriacou, le cheval de la Sartillaise Isabelle Pacault remportait à son tour le Grand Steeple dont il est 2ème de l’édition 2021. Les écuries de Juilley et des Ongrais des frères Trincot épaulés par l’entrainement Chemin viennent de se mettre en valeur à Pau pour la première.

Alors que l’entrainement de Patrice Quinton récidivait cette année dans le Prix du Président de la République. Enfant Roi né chez Xavier Leredde prenait la 2ème place. Otchoa Rouge né aussi à St Ebremond de Bonfossé se classe 3ème du très exigeant Anjou Loire Challenge. Dans cette belle brochette, à Pontorson, le Haras de la Baie conduit par AJ et Marin Belloir occupe une place prépondérante tout autant que celui de la Hêtraie à Cerisy la Forêt. Oublier l’élevage des Tango de Maurice Dyvrande serait faire offense à ce passionné.

Tout cela est bon signe au moment où la MFR de Vains en collaboration avec l’ancien cavalier olympique de concours complet Aurélien Kahn ouvre une formation de cavalier débourreur et de pré-entrainement.

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AUTEUIL

Le Prix du Président de la République pour Fanfaron Special devant Enfant Roi

Considéré un peu comme le pendant du Grand

national de Liverpool, la course d’Auteuil n’en a cependant pas la dureté. Il est plus court de 2.5km.

La première édition eut lieu le 14 avril 1895.

C’est l’épreuve à Auteuil qui réunit le plus grand nombre de partants. Depuis 1994, il a été limité à 20. Il s’agit d’un steeple chase, Groupe III, doté de 225.000€, pour chevaux de 5 ans et plus disputé sur la distance de 4700 mètres. En 2019, à la suite de l’incendie qui détruisit la cathédrale, la course fut renommée Prix Notre Dame de Paris et les bénéfices reversés au fond de reconstruction de l’édifice.

Un Quinton après l’autre En 2020, c’est D’jango entrainé par Patrice Quinton et monté par le jeune -17 ans- Paul Denis qui l’emportait sans être favori. Fanfaron Special était 4ème. Ce 25 avril 2021, le fils de Gentlewave monté par Félix de Giles, devient le 3ème cheval de l’histoire a réussir le doublé Prix Lutteur III et président de la République.

Il est né dans le Maine et Loire à Doué la Fontaine de l’association des époux Chevalier et Oré-Nouteau qui douze ans après Objectif Spécial (Ungaro) entrainé par Guy Chérel, renouent avec la victoire dans cette course de prestige. Fanfaron Spécial, propriété de Guy Cherel fut vendu 62.000€ aux ventes Arqana à Guy petit pour le compte du Haras d’Erable.

Photos Scoopdyga

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La course Au saut de la dernière haie d’un parcours de 4 700 mètres empruntant la Rivière des tribunes et le Rail-ditch-andfence, deux concurrents étaient encore aux prises et l’un comme l’autre restaient sur une victoire dans une des courses préparatoires à ce 122ème Prix du président de la république. Fanfaron Spécial(Gentlewave) venait de gagner le Prix Lutteur III 18 jours plus tôt, tandis que son rival Enfant Roi (Saint des Saints) avait fait sien le Prix Karcimont, 49 jours avant, en battant alors d’environ vingt longueurs « Fanfaron », qui effectuait une rentrée alors que lui avait participé au meeting de Pau. Cette fois, Enfant Roi né chez Xavier Leredde, portait quatre kilos de plus que l’autre, et non plus deux, et cet écart a contribué aux deux longueurs qui les séparent à l’arrivée.

D’jango vainqueur en 2020

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PAU Grande course de Haies

La Manche à l’honneur avec GARO DE JUILLEY

D’un côté l’usine Louis Vuitton, de l’autre le Grand Rouet vil-

lage natal de l’étalon star Baloubet du Rouet ! Au carrefour, les élevages de Juilley et des Ongrais des frères Trincot, contribuent dans le domaine des courses à donner à cette commune de 600 habitants à mi-chemin entre Avranches et Saint-James, un label « Luxe » inégalé.

Garo l’inattendu C’est en effet à la cote de 40 contre 1 que le hongre manchois monté par J. Reveley s’est imposé. Lucy de Juilley (Goldneyev) sa mère avait remporté une seule course en 20 sorties, sa dernière. C’était à Lyon à l’âge de 7 ans, montée par Ronan Richert dans la Coupe des Gentlemen-Riders. Georges Trincot, son naisseur s’est lancé dans le pur-sang voilà 30 ans. En 2004, il remportait déjà cette classique paloise avec Ilian de Juilley. Vendu aux Anglais à 3 ans, après avoir remporté 4 courses successives dont un quinté sous la conduite de Claude Weber, Garo s’est produit sur de nombreux hippodromes d’outre-manche avant de revenir gagner à Cholet en septembre 2020. Cela à la faveur de l’installation en France de ses entraineurs Sophie et Christian Leech qui l’avaient acheté 8000 livres pour nouvel acquéreur britannique.

Lise des Ongrais (10)

Les Ongrais une référence aussi C’est l’affixe de Marc, le frère de Georges. Sans entrer dans le détail des succès qu’il a engrangés en collaboration étroite avec le duo d’entraineur Chemin- Herpin, il suffit de rappeler le nom de Line des Ongrais qui fit en septembre 2018 l’objet d’un article dans l’Equipe.

Cela dans la perspective de sa participation au Prix du Cadran (Gr1) le week-end de l’Arc. Course qu’elle concluait à une très honorable 4ème place montée par Morgan Delalande.

Photo Garo à Pau : Robert Polin

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Philippe Chemin et Patrice Quinton

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Chez Isabelle Pacault aprèsToutancarmont, Carriacou écrit l’histoire de Mirande Jean-Claude Evain venu des provinces de l’Est avait créé le Haras de Mirande. Pour l’histoire il est aussi à la genèse des Rênes de la Vie, l’association dédiée à la pratique de l’équitation pour les handicapés mentaux. Son fils Arnaud, est l’homme du GFE et des ventes Fences. Sa fille Isabelle Pacault est à la tête, aux portes de Sartilly, du Haras familial de Mirande spécialisé dans l’élevage et l’entrainement du cheval de course et d’obstacle.

L’objet n’est pas de retracer la carrière de cette femme dont le dynamisme est de notoriété tout autant que les résultats qu’elle obtient.

Au cours de ces dernières années, deux chevaux labellisés Mirande ont crevé l’écran.

Toutancarmont, aujourd’hui âgé de 14 ans est un fils d’Al Namix, l’étalon de Mirande. Trois fois vainqueur du cross de Fontainebleau, on retiendra sa plus grande performance dans l’Anjou Loire Challenge en 2013 sous la casaque Papot.

Titulaire de 14 victoires en 41 courses, il a été reconverti au saut d’obstacles. Les tablettes de la FFE font état de compétion amateurà lautomne 2020 avec Catherine Bamvens sa propriétaire.

Carriacou, hongre de 9 ans donnait à Isabelle Pacault son éleveuse entraineure, propriétaire le bonheur d’être la 1ère femme lauréate d’un groupe. C’était le 5 novembre 2016 dans le Prix Maurice Gillois. Depuis, le fils de Califet s’est classé 3ème du Grand Steeple en 2017, l’a remporté en 2019, était 4ème en 2020 et 2ème cette année, cela sous la selle de James Reveley.

Photos : I. Pacault et sa fille à l’arrivée de l’Anjour Loire Challenge, Carriacou à Auteuil et Toutancarmont dans la phase finale de l’Anjou Loire Challenge de 2013

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Le HARAS DE LA BAIE

André-Jean et Marin BELLOIR Nous sommes en juin 1836, Victor Hugo séjourne quelques jours à Pontorson, passe une journée au Mont Saint-Michel, rejoint Avranches dans la soirée avant de partir pour Granville le lendemain. Ce départ lui inspire un poème qui commence ainsi : « Amis vous souvient-il ? quand nous quittions Avranches » Quitter la baie du Mont Saint Michel inondée de lumière un après- midi de mai, rejoindre Avranches puis se diriger vers Saint-Lô après avoir rencontré Andre-Jean Belloir et son fils Marin relève aussi de la poésie.

Bien sûr ! A un beaucoup plus modeste niveau, nous nous sommes efforcés de traduire au mieux l’amour que l’un et l’autre expriment pour leur baie et le cheval.

Dans cet environnement fantastique, André-Jean a donné grâce à une curiosité et la capacité à nourrir des relations, une notoriété éminente à l’affixe « Baie » dans le monde du cheval de courses. Marin, son fils marche dans ses pas.

Le Haras de la Baie, comme là-bas la mer, est au galop

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Deux « belles » histoires La saga du Haras de la Baie ne se résume bien entendu pas à ces deux histoires. Cependant, même si les grandes lignées équestres ont toutes à leur parcours des pans de vie mémorables, les péripéties de Crillon et Jemy Baie valent d’être narrées et retenues pour s’inscrire dans ce que la relation ancestrale entre l’homme et le cheval a d’épique.

CRILLON Etalon noir pangaré, fils de Saumarez né en 1996 au Haras de Reuilly à Bonneboscq (14) chez M. Powell qui avait acheté sa mère aux ventes de Newmarket. Pendant sa carrière de course il sera entraîné par Ellie Lellouche puis Joël Boisnard. A son palmarès on retient 6 victoires et des places de Groupe : 2ème des prix d’Hédouville (Gr3) Jean de Chaudenay (Gr2) et Foy (Gr2), 3ème des prix de Barbeville (Gr3) et Vicomtesse Vigier (Gr2). Chez le professionnel d’Ombré d’Anjou, il est définitivement dessellé le 11 novembre2003 après une ultime course à Machecoul. Le 1er mai précédent sur l’hippodrome de Tours il avait enregistré sa 6ème et dernière victoire.

L’année suivante, il est arrivé chez Yannick Fertillet entraineur à Nozay (44). André-Jean Belloir évoque : « Yannick m’a appelé pour me dire. J’ai reçu un étalon sain et net pour le dresser à l’obstacle. Le problème c’est qu’il ne veut absolument pas sauter. Il dérobe systématiquement. Malheureusement en dérobant, le cheval se blesse à l’épaule. Une belle entaille. Yannick en faisant le tour de ses écuries les jours qui suivent s’inquiète auprès de son personnel de voir que Crillon ne bénéficie plus de soins. En fait, le cheval était guéri sans avoir été quasiment soigné.

Il avait cicatrisé seul. Il avait un tissu exceptionnel. Et c’est dans ces conditions que nous avons acheté Crillon qui appartenait à une propriétaire parisienne Madame Shen ». André-Jean poursuit : « Au début sa production était confidentielle. Sur les 22 naissances, la moitié était de nos poulinières. Il y avait quelques proches : Les Ongrais de Marc Trincot à Juilley, Benoît Grofils et Serge Lefranc le bijoutier de Pontorson. Parmi ceux-là figurent quand même 5 vainqueurs de listed ». Et de fil en aiguille, les résultats s’accumulant, la notoriété croît. En 2016, pour que le cheval demeure en France, après Network et Kitkou. La famille Papot acquiert la moitié de Crillon qui meurt en 2019. Au total, il a 357 produits enregistrés.

Pour l’histoire, son premier produit enregistré portait le nom de Tryfecte pour Eric Delanou à Mesanger (44). C’était une femelle qui a participé à 9 courses sans en gagner une en totalisant 2100€ de gains. Cette année-là chez Marie-Pierre Ridel à Pontorson nait aussi Rubis de la Lande. Ce Rubis de la Lande fut le frère utérin de Quartz de la Lande (Jenny de la Cense) (ISO168) vainqueur du GP du CSI*** de Saint-Lô en 2015 avec RogerYves Bost.

Parmi les gens du cheval de sport : Pierre Levavasseur, Laurent Vincent, Christian Morel, JP Herpin, JP Aumont, F. Vasche, JC Bérard et récemment le pétulant Francis Mauger qui a fait naître en particulier St Régis Olivier, un hongre aujourd’hui âgé de 4 ans qui a disputé sa 1ère course le 11 avril dernier à Saumur en prenant une prometteuse 9ème place.

Mais la gloire de Crillon qui a produit de nombreux chevaux de qualité réside en une garde rapprochée, composée de Rhode Island en 2005, Jemy Baie en 2009 ainsi qu’Arc du Chatelet. Né chez G. Jouenne naisseur par ailleurs des trotteurs émérites Eveil et Carla du Chatelet, Arc se classait 2ème du Grand Cross de Waregem en 2019. Il y eut ensuite Alex de Larreyda le premier vainqueur de GR1 de François Nicolle tirait sa révérence fin 2019 après le Grand Prix d’Automne (Gr1) avec 13 victoires et 1.288.00 Euros de gains. Buveur d’Air, vainqueur de 6 groupes, suivit en 2011. Né chez Gérard Ferté dans le Cher, il remportait en 2016, pour les couleurs de son propriétaire anglais Nicky Henderson, un Groupe 1 lors du meeting d’Aintree. Depuis, les performances de Dolalr Baie, Deal Baie, Ena Baie, Flèche Rouge et aujourd’hui Hermès Baie ne font qu’ajouter à la notoriété de cet étalon emblématique.

JEMY BAIE Si l’histoire de Crillon est un peu particulière, celle de son fils Jemy Baie est rocambolesque. De petite taille, 1.58m, Jemy ne laisse pas poindre la personnalité qui sera la sienne quelques années plus tard lorsque se trouve mêlé à un groupe de ses congénaires pour le pré entrainement. Considéré comme quasiment inapte, il revient à Pontorson avant de repartir chez un autre entraineur, puis un autre et enfin de revenir au bercail, cela sans avoir vu la moindre piste de course. AJ Belloir se voit alors contraint de le vendre pour à peine plus de 500 Euros. Il est alors embarqué en même temps qu’un poney pie pour la fille de Patrice Quinton. Dans les parages de Dragey, le marchand croise Geoffrey Vibert qui cherche un petit cheval de promenade. Sans entrer davantage dans le détail de la transaction, le fils de Crillon est débarqué. AJ Belloir précise : « A chacune de ses sorties d’entrainement dans les dunes, le cheval montre de plus en plus de qualité. Il est confié à un entraineur qui le renvoie une nouvelle fois. Et c’est alors que Michel Postic le prend à l’entrainement plus sérieusement ». Jemy débute sur les haies le 20 octobre 2013 sous la selle de Benjamin Ney. Il sera arrêté. Un mois plus tard, à Maure de Bretagne, il enregistre, sur un steeple, son premier succès. L’histoire est en marche pour lui et son mentor Michel Postic qui démissionne de son emploi de technicien à la clinique d’Avranches pour se consacrer exclusivement à ses chevaux. Le 1er février 2015, première listed à Pau. Un mois plus tard, c’est le quinté dans le prix Karcimont. Sa 4ème place dans le Prix Murat (GrII) lui ouvre la porte du Grand Steeple d’Auteuil où hélas il chute monté par K.Nabet. Chute de nouveau dans la Haye Jousselin après une 3ème place dans le prix Heros. En 2016, son succès dans le Prix Troytown, sa 6ème place du Murat et la 3ème du Prix Ingré (GrIII) où il se blesse au boulet lui auraient permis de participer au Grand Steeple. Nous sommes le 30 avril. Le lendemain, Michel Postic, malade, décide de quitter ce monde.

Jemy confié à Armel Le Clerc reprend la compétition au haut niveau sans convaincre. Figurant dans le prix de Pau 2017, il est sellé pour la dernière fois le 18 mars 2017 à Auteuil dans le Prix Troytown (GrIII). Sa carrière prend fin sur une faute au saut du rail ditch.

Depuis, le petit Jemy passe une retraite paisible en compagnie d’Unmix l’autre crack de Michel Postic, dans le jardin d’André-Jean Belloir.

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Crillon Jemy Baie et Michel Postic

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Derby de La Baule 2011 – William Funnell – Kannelle de la Baie : Quelle histoire

Une histoire assez rocambolesque d’ailleurs.

Blessée à 2 ans, saillie, formée en cycle classique par Romain Bourdoncle. Blessée à 5 ans, vendue à 7 ans à Bruno Rocuet, montée par Thomas Rousseau, revendue dans un lot où figurait Le Prestige Saint- Lois. Elle effectue 3 saisons avec le Britannique Mark Amstrong. A partir de 2010, Funnel parle « Je l’ai achetée pour un ami qui a été malade.

Je l’ai prise chez moi et je termine 3ème du Derby d’Hickstead. Je gagne celui de Falsterbo.

Pour La Baule je l’ai entrainée sur le cross de Fontainebleau mais normalement elle était vendue. L’affaire ne s’est pas faite, alors je l’ai engagée ». Pour que l’histoire soit complète, Julien Epaillard terminait 2ème avec Commissario pour la 3ème fois et 7 secondes plus lent que l’Anglais. C’est dire !

Cinq siècles, d’une léproserie au Haras de la Baie Les écrits rapportent qu’à la fin du 15ème siècle, le lieu-dit de « l’Isle » entouré par la mer était occupé par un monastère qui accueillait une léproserie.

A peine 5 siècles plus tard, en 1951, les parents d’André-Jean s’y installent en tant qu’agriculteurs producteurs laitiers sur une surface d’environ 50 hectares : « Mes parents ont installé la première salle de traite de l’Ouest avec une stabulation libre.

Des alentours on venait voir le « cirque ». Tout simplement voir les vaches monter un plan incliné pour se faire traire. Cela grâce à un ingénieur du CETA qui bousculait les agriculteurs (NDLR : Les CETA – Centres d’Etudes Techniques Agricoles ont été créés au début des années 50 conjointement avec les CUMA pour la mise en commun du matériel, cela sous l’impulsion de la JAC (Jeunesse Agricole Catholique) et du syndicalisme agricole naissant par ailleurs très actif dans cette région). Il les avait emmenés visiter des fermes aux Pays Bas, en Allemagne. Mon père fut l’un des premiers à faire de l’ensilage d’herbe. Toute la production de lait était livrée à l’hôpital » André-Jean nait en 1966. Il a déjà deux sœurs âgées de 13 et 9 ans. Des ennuis de santé sérieux de la mère d’André-Jean, contraignent les Belloir à cesser la traite. Ils s’orientent alors vers les cultures légumières, les carottes en particulier, une production à valeur ajoutée.

Et les chevaux dans tout ça ? « Mon père n’aimait pas trop les chevaux. Je m’y intéressais.

Mais pas question d’en avoir à la maison. Il me disait, il y en aura quand tu pourras t’en occuper. Dès l’âge de 7/8 ans je montais au club de la Gourmette toute proche. Jusqu’à 17/18 ans je me limitais aux chevaux du centre équestre. Puis, j’ai pris des chevaux en pension avec quelques boxes. » Ce qu’André-Jean ne précise pas directement mais qui revêt une certaine importance dans son orientation vers son professionnalisme équin est sa rencontre avec Marie-Françoise Théault. La jeune prof de maths est en effet la fille de Rémy Théault éleveur des fameux « Poncel » à Bacilly, toujours bon pied bon œil à 92 ans. Sans en décliner toute la lignée bornons nous à évoquer Rivage (Uriel) étalon et Razzia (Tigre Rouge) médaille de bronze par équipe au JO de Barcelone en 1992 et au Championnat d’Europe de Gijon en 1993 avec le regretté Hubert Bourdy. A partir de là, il montera des Poncel et autres jusqu’en B1 où il se confrontera aux JF Couétil, JY Lemasle et autres. Sur le plan scolaire, le jeune Belloir obtient un BTS production végétale doublé d’un certificat de spécialisation en gestion.

En 1989, il prend les commandes de la ferme de l’Isle, épouse Marie Françoise l’année suivante et ne résiste pas à mettre en œuvre son attrait passion pour l’équin : « Progressivement j’ai mis des parcelles en herbe pour y mettre des chevaux. Les nôtres et ceux qui me confiaient des cavaliers tel le premier d’entre eux F. de Romblay puis monsieur Baldecq père. »

Au cœur des années 90, une douzaine de poulinières sont à l’élevage.

Des Poncel bien sûr et d’autres.

Gracia, issue du croisement des souches de Razzia avec Rivage sera la dernière à l’élevage. Elle aura 13 produits dont le premier Kannelle de la Baie (Allegretto), ISO 162 en 2010, lauréate du Derby de Falsterbo et 3ème de celui d’Hickstead en 2010 et de celui de la Baule avec William Funnel (Voir encadré).

Inséminateur en 2000 André-Jean a alors cessé de monter en CSO. Il se trouva alors sollicité par les trotteurs. J. Lepennetier, F. Louiche, M. Donio, l’homme de Nijinsky Blue et pris la décision de passer l’examen d’inséminateur «J’inséminais bien entendu nos juments et je proposais des prestations.».

Dans le domaine du cheval de sport André-Jean engage une collaboration avec Romain Bourdoncle « Je m’occupais de l’élevage et du débourrage, Romain prenait en charge la formation et la commercialisation. Nous étions sur la base de 40 poulinières. Au terme de 7 ou 8 ans nous avons arrêté d’un commun accord face à un manque de rentabilité. » Au cours de ces périodes et pendant 4 ans, les poulinières des Djinjian, les Ibis, furent hébergées là, Sultane y est née, ainsi qu’autant de temps les trotteurs du Gers pour M. Bragato « J’ai élevé Cleangame » rappelle notre hôte.

La rencontre avec Yannick Fertillet A la tête d’un centre d’entrainement à Nozay, Yannick Fertillet avait déjà des relations suivies avec le professionnel de la Baie « En 2005, il avait engagé l’achat d’une ferme près de chez lui. Malheureusement la Safer l’en avait empêché. Il a rapatrié son élevage chez moi et c’est dans le même temps que nous avons acheté Crillon. Nous avions l’un et l’autre un bon carnet d’adresses ce qui a bien facilité notre travail » évoque André-Jean.

Depuis cette époque le Haras de la Baie est essentiellement orienté vers les courses.

Aujourd’hui, sur une propriété de 120 hectares, les Belloir père et fils avec l’aide d’une salariée aux écuries- Stéphanie Lemoine- conduisent un effectif d’environ 15 poulinières PS et AQPS pour leur compte et un peu plus de PS et trotteuses, pour des clients ce qui induit la naissance d’environ 25 poulains qui sont vendus foals pour la plupart. Avec les yearlings au débourrage et au pré-entrainement dont Marin à la charge c’est un cheptel de 70 chevaux pour lequel l’aliment est produit et fabriqué à la ferme.

Les étalons du Haras de la Baie En 2021, trois étalons sont proposés à la monte : Tin Horse ( Sakhee), gris de 13 ans acquis lors de la dispersion de l’effectif de la Marquise de Moratalla. 2ème du Prix Morny (Gr1), 2ème du Prix JL Lagardère (Gr1) à 2 ans et vainqueur de la Poule d’Essai des poulains (Gr1) à 3 ans. Son entrée à la Baie est marquée par un nombre de 18 gagnants d’août à octobre 2020.

Nom de D’La (Lost World), bai de 15 ans, loué à JP Gallorini, frère de NoRisk at All et Nick Name.

Bolt- trotteur français, propriété de C. Gallier, 2ème du Prix de la Côte d’Azur (GRIII)

HERMES BAIE

Dimanche 23 mai 2021, à Auteuil, le fils de Crillon remporte, avec un boulevard d’avance le Prix Alain du Breil, la Grande Course de Haies des 4 ans (GR1). En s’imposant dans le prix Robert Lejeune (GR3) en septembre 2020, il commençait à attirer l’attention. Trois semaines plus tard il se classait 3ème du Prix Georges de TalhouetRoy (GR2). Sa chute dans le Prix Cambacéres (Gr1) n’entame pas sa progression qui se concrétise en 2021 avec le Prix d’Indy (GR3) et le Prix Amadou (GR2). Sa mère Ludmika a eu 13 produits dont Dress Baie et Costa Baie performants. Avec Dollar Baie et Deal Baie et surtout Jemy Baie, Hermès entre dans la liste impressionnante des grands Crillon.

Monsieur le Maire Depuis, le printemps 2020, AndréJean Belloir est maire de la ville de Pontorson associée depuis 2016 dans une commune nouvelle avec Macey et Vessey. Jusque-là maire délégué de Pontorson, Il a été élu en remplacement d’André Denot, par ailleurs Conseiller départemental et Président du Pôle Hippique de Saint-Lô.

C’est un peu le hasard de la vie qui a conduit l’enfant du pays à cette fonction : « Avant 2016, la ville passait de droite à gauche et inversement. A l’issue d’une réunion électorale, un ami me lance on irait bien. Je lui ai répondu moi jamais. Et quelques jours plus tard nous nous mettions en route pour constituer une liste. Elle était composée de gens de tous bords avec la volonté de faire bouger les choses dans l’apaisement. Nous avons été élus assez aisément et réélus en 2020. » commente avec modestie l’édile. Il poursuit : « Cette ville compte 4500 habitants. Nous avons 86 commerces dont 18 de bouche. Le tourisme est notre moteur et constitue un potentiel de développement important avec la proximité du Mont Saint- Michel, sur la route de Saint- Malo et la côte d’Emeraude. » Eu égard à ses compétences professionnelles « AJB » est le relais entre la Communauté d’’Agglomération Mont Saint Michel Normandie avec le Galop Baie le centre d’entrainement de Dragey Ronthon.

Marin BELLOIR

«Amoureux de la Baie», prend la barre

C

’est ainsi que son père définit son fils aîné âgé de 27ans. Amoureux de la baie à double titre.

De la baie du Mont-Saint- Michel où il aime se promener, observer, chasser, y vivre tout simplement et aujourd’hui du Haras de la Baie où il a pris sa place de cogérant au sein de l’EARL familial.

Pas plus intéressé que ça dans son enfance par le cheval, il acquiert un BTS production animale chez les Bretons de Dol de Bretagne. L’équitation il s’y adonne au Centre Equestre des ormes à Combourg sous la baguette du LTC Eric Marty. Un militaire de la trempe de ceux qui avaient formé son « Papy » Rémy Théault. Après des vacances chez Patrice Quinton, Marin intègre la formation qu’entame Aurélien Kahn en Anjou : « C’était en 2014, j’ai été son premier élève.

Un grand pédagogue pour les bases jeunes chevaux de course. » commente Marin (NDLR : des compliments de bon augure pour Aurélien qui en août 2021, voir article plus loin, va être le conseiller technique de la formation initiée par la MFR de Vains).

Un passage chez Macaire En 2015, va voir chez Macaire : « J’ai passé deux semaines dans l’établissement de Pompadour et 3 semaines à Royan. J’ai rencontré B. Lestrade et j’ai appris la monte Macaire. ». A l’issue de cette expérience le jeune homme ne souhaite pas s’installer mais aller à l’étranger.

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« Dans ce cas- là, mon père aurait dû réduire le nombre de poulinières. Alors nous avons fait un deal. Depuis 4 ans je passe deux mois à l’étranger, essentiellement en Irlande.

C’est là que se vendent 80% des chevaux. J’ai séjourné dans plusieurs endroits : O. Brien. A Moore. » Cavalier débourreur et de pré-entrainement son métier Si l’activité que Marin a développée au Haras de la Baie l’occupe totalement avec 1 cavalier et des prestataires occasionnels de septembre à février, outre ses deux mois à l’étranger, il participe le reste du temps aux autres activités de l’entreprise : soins, maréchal ferrant, transport, administration etc.

Pour la réalisation de son travail, Marin dispose d’un rond d’Avrincourt, d’un marcheur et d’une piste en sable de 700 mètres.

Le débourrage s’effectue à l’âge de 18 mois pendant une période d’1 mois. Les chevaux passent ensuite un an au champ avant une autre période de pré-entrainement et ensuite partir chez les entraineurs, soit en fin d’année des 2 ans. Ils débutent en course en général à 3 ans. Pour Marin tout l’intérêt et l’art de ce métier est de déceler les bons : « En général il n’y a pas de surprise. Les bons se révèlent dès le début » conclut le jeune homme dont l’envie semble inonder son être comme la mer au galop inonde la baie qu’il aime tant.

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Xavier LEREDDE

r o u g e

du sport aux courses C’est toujours ROUGE

L

ongtemps dans les pas de son père Fernand comme les Levallois, Brohier, ou encore Pignolet le furent dans ceux de Germain, Jean et Alexis, Xavier Leredde perpétue avec succès dans les courses et encore un peu dans le sport, l’expérience acquise en 4 décennies.

Vu parfois comme un artiste, il en jouit des qualités sans en souffrir des travers, Xavier fort de son ouverture d’esprit et d’une acuité intellectuelle aiguisée a su mettre en musique ses expériences diverses pour aujourd’hui, après une quinzaine d’années d’activité, être reconnu dans le monde des courses.

Sur les pistes d’Auteuil, de Fontainebleau, du Lion d’Angers et d’ailleurs avec Flèche Rouge, Otchoa Rouge, Flamme Rouge, le « Rouge » résonne avec la même tonalité qu’autrefois sur celles de La Baule, Aix la Chapelle avec Papillon Rouge, Rochet Rouge, Cincaba Rouge etc.

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N

ous sommes le jeudi 13 mai. Xavier m’a donné rendez-vous en milieu de matinée. L’objet initial de cette visite est de voir Jouable, la jument mythique âgée de 24 ans qui devait être suitée de son 18ème produit. Nos confrères de Jour de Galop, autant qu’ils aient pu recueillir de renseignements à cet égard, disent qu’il s’agit d’un record.

Autour de l’église de Saint Ebremond de Bonfossé, ces larges prairies pentues entourées de haies d’aubépine en fleurs recèlent toute cette saga du Haras des Rouges. Parmi les quelques poulinières qui chahutent un peu, bien malin parmi les 3 ou 4 bai, celui qui peut désigner Jouable. Comme à quelqu’un de 70 ans on peut dire qu’il fait 10 ans de moins, le compliment vaut pour cette jument manifestement éclatante. Hélas, plus de poulain « Il est mort voilà une dizaine de jours d’une torsion de l’intestin grêle. Un matin vers 6h30 en arrivant pour soigner, je l’ai vu allonger dans le box. Il était trop tard. Il est mort deux heures plus tard » déclare Xavier. C’était un mâle fils de Nirvana du Berlais (Martaline) qui fait la monte au Haras de la Hêtraie à Cerisy la Forêt.

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JOUABLE 24 ans – 18 poulains Jouable est une fille de Garde Royale née chez le Comte Etienne de Maupeou à Colombières (14). Rappelons que Garde Royale (Mill Reef) fut élevé par Olivier Corbière de Nonant le Pin. Après sa carrière de course, il revint au Pin en tant qu’étalon national. La souche maternelle de Saonois (Chicicastenango) lauréat du Jockey Club 2012 est issue de Garde Royale. Kapgarde, père de Milord Thomas est aussi un fils de Garde Royale.

Parmi la production de Jouable, l’on note de très bons gagnants dont trois Black Type à Auteuil : Echiquier Royal, Playing et Slow Game. Hasard de notre visite, Xavier me permettait de voir Echiquier Royal arrivé aux Rouges depuis deux jours pour y passer sa retraite. Potentiel candidat au Grand Steeple 2018 après son succès dans le Prix Congress(Gr2) en novembre 2017, le cheval de la famille Papot entrainé par D.Bressou était absent des pistes pendant deux ans avant de revenir gagner le Prix Hunorisk sur les balais en octobre 2019, cela avec douze longueurs d’avance. Malheureusement le sort en a décidé autrement et c’est dans les prés des Rouges où il est né qu’il fera respecter la loi dans les lots de yearlings.

On cause on cause mais parlons des Courses en Rouge

Otchoa Rouge et Enfant Roi : A suivre

« J’ai commencé voilà une quinzaine d’années. Je pensais avoir acquis de bonnes bases. Un jour un courtier est venu à la maison. Après avoir vu ce que j’avais il m’a dit brutalement si vous voulez en vivre, vous n’avez rien de bon. J’ai pris une claque. Alors, j’ai décidé de quasiment tout vendre et je me suis sinon reposé sur lui, j’ai suivi ses préconisations. » Xavier poursuit « Guy Petit, il s’agissait de lui, m’a accompagné aux ventes.

Fidelety a été mon premier achat. Un jour je reçois un coup de fil de M. Papot qui souhaitait acheter certains de mes poulains.

Ce fut une chance. Dans le pur-sang tout est plus facile que dans le cheval de sport qui est très compliqué. Le stud-book est mondial. Pas de guéguerre entre les stud-books nationaux, 3 en Belgique par exemple. La monte naturelle demeure un atout majeur de stabilité économique. »

Au début il y eut, Papillon Rouge, puis Pasquini Rouge lauréat dans la Crystal sous la casaque Quinton. Aujourd’hui avec Flèche Rouge et surtout Otchoa Rouge casaque Papot, l’éleveur Leredde voit son travail récompensé. Flèche sœur utérine d’Otchoa est une fille Crillon, Otchoa a pour père Diamond Boy. Tous les deux produits de la fidèle Fidelety. Otchoa vainqueur du Grand Cross de Fontainebleau est entrainé par Patrice Quinton. Ce jeudi matin 13 mai, Xavier était d’autant plus attentif que le poulain qu’il avait fait naitre participait au Grand Cross du Lion d’Angers. Il en était même le favori. Après avoir attendu en queue de peloton jusqu’au dernier kilomètre, Otchoa arrachait une très belle 3ème place.

Quelle a été la position de votre père ? « Mon père m’a toujours dit d’écouter les autres, de ne pas avoir la tête dure. Il m’a poussé même. J’ai mis en œuvre les vieilles recettes.

Ecouter les anciens comme ceux qui, à l’époque, ont compris l’intérêt du pur- sang celui qu’il faut pour produire du cheval de sport. Les de Carville, de la Motte Rouge furent de ceux-là.

Ils emmenèrent les directeurs des Haras nationaux en Irlande en Angleterre. C’est Deroyer- Dupré qui a dit à Pierre Lepelley de mettre sa grosse Olga à Red Star. Dans le pur- sang 90% sont élevés pour la vitesse, des sprinters des milers, des chevaux au galop rasant, les épaules basses. Le reste et une petite partie seulement est constituée de chevaux de terrain avec les épaules qui sortent de la terre. Ceux-là, et il y en a, peuvent améliorer la race de sport. Encore faut-il aller les chercher et ne pas se contenter d’étalons allemands ou hollandais sans beaucoup d’intérêt. Vous savez, ma plus belle carrière, je l’ai eu entre 20 et 30 ans. Je montais des Ferrari avec du PS en 1ère ou 2ème génération. Italique par exemple à JP Herpin, une qualité que je n’ai quasiment jamais retrouvée. Au Championnat de France je me souviens avoir monté Triomphateur. Fantastique ! Depuis la qualité a décliné tout autant que la formation. Je me souviens quand j’allais en vacances chez Eric Navet. Son père me donnait des conseils d’exception. Alain Navet et Luma à La Baule par exemple on n’a pas fait mieux. Pas étonnant qu’il ait fait naître Quito et qu’Eric soit devenu Champion du Monde. » On s’égare. Pas tant que ça. Xavier assume avec opiniâtreté sa vision des choses concernant l’évolution du saut d’obstacles.

Tranchée elle l’est certes, à contre-courant sans doute, utile assurément.

Avec seulement quelques poulinières de sport, Xavier Leredde ne rejette pas l’idée d’augmenter son effectif. Pour ce qui est de l’élevage des chevaux de course qu’il conduit sur une propriété d’une centaine d’hectares, on compte une bonne vingtaine de poulinières qui toutes leur appartiennent à lui et Valérie sa compagne. Une quinzaine de poulains nait chaque année. Ils sont vendus yearlings « Je conserve quelques femelles. Avec les ventes Arqana à Deauville, nous disposons d’un outil exceptionnel. Deauville fait partie de 3⁄4 meilleures places au monde. »

Quant à Enfant Roi, il fut vendu à la famille Papot. Envoyé à l’entrainement chez G. Macaire, Xavier se fit entendre dire « Je n’ai jamais vu un cheval aussi lourd venant de chez vous. ». Le cheval débuta à 3 ans et quitta Royan quelques mois plus tard. Après un certain temp chez Dominique Bressou, il fut inscrit à réclamer et vendu. Deuxième du Prix du Président de la République 2021 en portant 4kg de plus que le vainqueur Fanfaron Special, Enfant Roi a le potentiel pour les grandes échéances de la Butte Mortemart mais selon les informations dont dispose Xavier, ses propriétaires anglais vont le faire courir là-bas en vue de le faire participer au Grand national de Liverpool. A propos de poids et au détour de la conversation, Xavier nous précise que 500grammes équivalent à une foulée. Il ajoute que dans sa jeunesse, ce qui aujourd’hui semble totalement incongru, en saut d’obstacles, le poids unique était de 75 kg. Il précise « Je me souviens avoir mis 15kg de plomb dans ma selle».

Surprenant !

Enfin, il n’aurait pas été pensable d’évoquer l’orientation courses du Haras des Rouges sans penser que Xavier Leredde n’ait pas ses couleurs : « Si si, je possède mes couleurs depuis quelques années. Elles courent de temps en temps. Je vais bientôt en avoir un qui va débuter. » Fan de Johnny, Xavier l’a nommé Allumez le Feu !

Alors pour les Rouges : Je veux la fête et les rires- Je veux la foule en délire !

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La MFR de Vains et Aurélien Kahn Ensemble pour une belle aventure C'est à l'issue des JO de Londres de 2012 auxquels il participa avec Cadiz qu'Aurélien, aujourd'hui âgé de 52 ans, mit fin à sa carrière de cavalier de concours complet. Il s'installa ensuite à Morannes dans le Maine et Loire où il se spécialisa dans le débourrage et le pré-entraînement de chevaux de course. En 2014, constatant la difficulté à recruter du personnel compétent, il créa une formation ad-hoc.

En novembre dernier, il quittait l'Anjou pour la Manche.

A Dragey, il entraîne une douzaine de chevaux. Sa venue dans la baie du Mont Saint Michel est liée également à l'activité qu'il a développée depuis 7 ans. En effet, la MFR de Vains va ouvrir à la rentrée une certification de cavalier débourreur et de pré-entraînement " J'aurai en charge la partie technique. La formation se déroulera sur une dizaine de mois. Nous prévoyons accueillir une dizaine de stagiaires. Nous allons travailler en association avec Galop Baie. Ici à Dragey, la carrière en herbe va être améliorée pour y travailler dans de très bonnes conditions" nous précise l'ancien cavalier olympique.

Madame Alicia Vallauri en charge de cette nouvelle formation à la MFR qui par ailleurs conduit un Bac Pro CGEA support équin, nous donne certaines précisions : " Cette formation qualifiante et certifiée financée par la région Normandie, dans le programme "Qualif 2021", s'adresse à des jeunes qui ont terminé leur formation initiale depuis plus de 9 mois et qui, bien entendu, maîtrisent les savoirs de base tout en possédant le niveau Galop 4 en matière d'équitation.

La première phase de leur formation dite qualifiante est planifiée sur 400 heures. Elle a pour but outre une formation zootechnique de les faire travailler sur le plat pour atteindre le niveau Galop 7. La deuxième phase de 758 heures est consacrée au travail à cheval le matin et l'après-midi à de l'enseignement théorique, connaissance de la filière, anglais, citoyenneté.

Enfin, les 152 dernières heures sont réservées à un stage chez les entraineurs".

Les informations collectives et les inscriptions préalables se dérouleront les 1er et 28 juin de 14 à 15 heures.

MFR VAINS : 02 33 89 23 70 Responsable pédagogique Alicia VallauriTel : 07 67 99 57 48 - mfr.vains@mfr.asso.fr - www.mfr-vains. com

· Aurélien Kahn au Haras du Pin en 2011 avec Nash Pleasure(For Pleasure et Elodie du Bourg (Count Ivor) née chez Charles Bonte à Monsurvent (50)

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SAINT-LÔ

CRITERIUM de PRINTEMPS Chevaux de 2 et 3 ans

Décalé d’une dizaine de jours, Covid 19 oblige, le Critérium 2021, s’est déroulé malgré tout en cohésion avec le Meeting de Printemps de l’AEC, cela à huis clos. Une situation somme toute satisfaisante même si le courant commercial, cependant bien orienté, a pu en pâtir un peu.

L’après-midi du vendredi 23 a été consacré d’abord aux entraînements des étalons de 2 et 3 ans puis au championnat des femelles de 2 ans. Elles furent 20 à se présenter, comme à l’accoutumée au saut en liberté puis à l’expertise au modèle.

Le lendemain fut consacré aux sujets de 3 ans répartis selon leur taille. On en dénombra précisément 93.

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LE PALMARES Femelles de 2 ans

1- JAVA BLUE Par Cornet’s Prinz et Toscana Blou par Oldmaster de Riverland à Patrick Blouet de Baudre (50) Notes : Moyenne 16.90, Modèle 17.80, Allures en liberté 16.00, Saut en liberté 16.25

Femelles et Hongres de 3 ans Le Champion est IPSOS DE VESQUERIE avec 17.75 Section 161 et moins

1- ISAC DE VESQUERIE

Femelle par Contendro et Fleur de Vesquerie par Vagabond de la Pomme à Jérôme et Xavier Coulombier à Sartilly (50)

Notes : Moyenne 17.03, Modèle 16.80 (meilleure note), Allures en liberté 16.75, Saut en liberté 17.50 Section 162 à 164

1- IPSOS DE VESQUERIE

Hongre par Malito de Rêve et Queen de Vesquerie par J’ai l’Espoir d’Elle à Jérôme et Xavier Coulombier à Sartilly (50)

Notes : Moyenne 17.75, Modèle 16.90, Allures en liberté 17.50 (meilleure note), Saut en liberté 19.00 (meilleure note) Section 164 à 167

1- ILENA MOUCHE

Femelle par Delstar Mail et Carla Mouche par Diamant de Semilly à Julien Bellet de la Mouche (50) Notes : Moyenne 16.75, Modèle 17.30 (meilleure note), Allures en liberté 15.50, Saut en liberté 16.75

Section 168 et plus

1- IDEAL LOUVO

Hongre par Dingo Louvo et Daisy Louvo par Very Berlin du Castel à Simon Berlioz du Molay Littry (14) Notes : Moyenne 16.17, Modèle 15.70, Allures en liberté 16.25, Saut en liberté 16.75

Section – Origine Constatée

1- IGGY POP D’UTAH

Hongre par Exocet du Houssoit et Utoo d’Utah par Air Jordan à François Vasche de Sainte-Marie du Mont (50) Notes : 17.08, Modèle 16.00, Allures en liberté 17.00 (meilleure note), Saut en liberté 18.50 (meilleure note).

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FORZA - BLUE A la faveur du succès de Java Blue dans le Critérium des pouliches de 2 ans, nous sommes partis à Baudre, petite commune qui jouxte la « métropole » saint-loise.

Patrick Blouet, retraité commercial de Sanders, dont le père agriculteur en fut le maire, habite la maison familiale du 19ème aménagée avec délicatesse et entourée d’une petite dizaine d’hectares. Situons son intérêt plus vif pour l’élevage au début des années 2000.

Par ailleurs, c’est certainement, la vie est ainsi faite, par le pur des hasards et dans le même temps que Flora Zanello est entrée dans sa vie d’éleveur. Flora est l’arrière-petitefille de ces cimentiers- maçons piémontais arrivés en France dans les années 20. Une dynastie qui a fondé et aujourd’hui transmis un fleuron de l’industrie du bâtiment en Normandie.

Adolescente, Flora ne rêvait que « cheval » dans un milieu qui y était totalement étranger : « Son père Gino est venume voir et m’a dit, je vais lui acheter un poney, pouvezvous vous en occuper » évoque Patrick Blouet.

L’histoire commence avec Jumbo de la Mare, un poney toujours de ce monde à 24 ans « Je l’ai monté en amateur et je me suis intéressée à l’élevage sur les conseils de Patrick avec qui nos relations sont devenues complices et complémentaires » déclare la jeune trentenaire qui entretemps s’est dotée d’un master de maths suivi du Capes, matière qu’elle enseigne aujourd’hui dans la couronne parisienne sans oublier d’avoir choisi Chantilly pour y vivre.

Blue c’est Patrick Blouet

Et c’est Java. Cette magnifique femelle est un produit de Cornet’s Prinz et Toscana Blue par Oldmaster de Riverland « J’étais un fan de Quo Vadis (NDLR – Baron Bernard de Vains). J’ai cherché sa souche. C’est ainsi que j’ai acheté alors qu’elle avait une dizaine d’années, après sa carrière sportive avec Olivier Robert, Fiska du Ht Gilet (Digne Espoir). Toscana est son premier produit » précise Patrick qui ajoute : « Pour Java, en concertation avec Flora nous avons choisi Cornet’s Prinz, un peu à contre-courant de l’étalon qui pouvait convenir à la jument. Comme quoi. » Aujourd’hui, Toscana vient de donner naissance à un mâle par Armitages Boy.

Forza c’est Flora Zanello

On ne renie pas ses origines même si la discrétion de Flora relève plutôt du tempérament taiseux des Normands. A la 4ème génération on est assimilé. Bref, pour commencer son élevage, Flora s’est tout simplement arrêtée sur une annonce parue dans le journal Le Cheval : « C’était Ombra Mail, la soeur utérine d’Alligator Fontaine par Imago Mail. Elle était âgée de 10 ans ». Vendue à Fences, elle était partie faire carrière en Espagne. A Baudre, elle a engendré 5 Forza dont 1 femelle par Chaccato (Chacco Blue x Stakkato) Cialenga Forza. Choisi sur un coup de coeur par Flora, Chaccato monté par Guido Klatte a été exporté en Chine monté par Tongyang Liu présélectionné olympique. Au printemps 2021, Ombra a pouliné d’une femelle par Light Star 4 (Light On) monté en CSI par Justine Tebbel. La relation établie entre Patrick Blouet et Flora Zanello nous renvoie à cette réflexion de feu Guy Bideault, alors Directeur du Haras de Saint-Lô : « Le cheval et les concours d’élevage ont une vertu, celle de rassembler des hommes – et des femmes- et de les faire parler. »

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ETONNANT Leur donne la Migraine !

Le nom de sa mère Comme il l'avait fait dans le Prix de Paris, le pensionnaire de R. Westerink s'est installé tête et corde et c'est vraiment dans avec une certaine décontraction, comme tant de Français en terrasse ce jour-là, qu'il s'est imposé. Le fils de Timoko drivé par Anthony Barrier en profite même pour battre le record détenu par Amiral Sacha depuis 2017 : 1.10.4 contre 1.10.5.

Pour se rendre compte de l'évolution des courses grâce à la génétique, le matériel, la qualité des pistes et bien d'autres facteurs, Ourasi drivé par JR Goujeon l'emportait en 1987 avec une réduction kilométrique de 1.14.7.

Le podium est complété par Davidson du Pont toujours là et Ce Bello Romain, étonnant lui aussi.

Etonnant est né chez Christian Vigier et Mireille Baro à Crastes dans le Gers. Migraine, sa mère a produit Auch (Niky) un hongre de 9 ans, titulaire de 7 victoires et 406.000€ de gains, Douloureuse, sœur d’Etonnant, une jument de 6 ans, titulaire de 9 victoires et 220.000€ de gains. Enfin, au nom prédestiné Go (Cocktail Jet), un hongre de 3 ans fort de 3 succès.

Comme quoi dans le Gers on ne produit pas que du foie gras!

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Prix Henri BALLIERE (GRII) Du grand Lebourgeois en selle sur un Heros de Fleur épanoui et au bout le record de l’épreuve L’annonce du forfait de dernière minute du grandissime favori Hohneck sous la casaque de Ph. Allaire donnait d’un seul coup de l’air à la course.

Rapidement au commandement, le quadruple Etrier d’Or normand rappelons-le donnait du gaz à l’abord de la ligne droite finale. Mais comme le montre ce cliché pris à 50 m du poteau Yoyo devait s’employer un maximum pour contrer les intentions belliqueuses d’Anthony Barrier. Le vainqueur des Ducs 1 heure plus tôt avait encore faim, associé à Hopla des Louanges lauréate du Saint-Léger en 2020.

Pour les statistiques, on peut noter pour mettre en exergue le palmarès bien rempli du vainqueur que le 16 mai 2007, alors âgé de 22 ans, il remportait le Prix Ballière avec Pop Star. Il s’agissait là de sa première de 137 victoires de Groupe.

Le record qui appartenait à Best of Jets1.12.4 en 2015, devient propriété d’Heros de Fleur en 1.12.3 Heros de Fleur (Ludo de Castelle) est né chez Lucien Haize à Denneville/Portbail (50). Titulaire de 5 victoires, Heros remportait en septembre 2020, à Vincennes le Prix de Basly (GrII) monté par Eric Raffin.

Il est entrainé par Frédéric Prat et appartient en partie à se deux fils Alexis (driver) et Flavien qui vient de passer son 1000ème succès en plat aux USA.

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Prix du CALVADOS Pour des Calvadosiens Course européenne dotée de 41.000€, ouverte aux chevaux de 6 à 10 ans ayant gagné au moins 100.000€ ne pouvait que rassembler des trotteurs de qualité.

Ils étaient 14.

C’est au bout d’une ligne droite infernale que le N°1 français Eric Raffin, s’imposait avec Diamant de Larre (Magnificent Rodney). Diamant est né chez Sylvain Roger à Larre dans l’Orne. Il appartient à Marion Goetz et est entrainé par B. Goetz, les deux enfants de Pierre-Joseph, le speaker émérite tous citoyens de Merville-Franceville bien entendu dans le Calvados.

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SAINT LEGER DES TROTTEURS (GRI) Fusionnels : Christopher Corbineau et Ici C’est Paris

« Montez Corbineau. » C’est en ces termes que Philippe Allaire, monté sur le podium et par ailleurs remonté contre l’institution, intimait l’ordre à Christopher Corbineau, encore sous le choc de son succès, de gravir les quelques marches qui le conduisaient à recevoir les honneurs pour son succès dans le Saint Léger des trotteurs, son premier Groupe 1. Pour l’entraineur du Haras de Bouttemont il s’agissait du 9 ème. Là, il réussissait le doublé et un nouveau record de l’épreuve comme celui des Ducs et du Ballière pour un dixième de seconde.

Le jeune Corbineau avait encore les yeux mouillés au moment de sacrifier à la photo des balances. On l’aurait été à moins. La veille il faisait la Une de Paris Turf pour donner son sentiment avant la course dont son cheval Ici c’est Paris était favori. Plus intéressant était son état d’esprit après trois années passées au service de Philippe Allaire.

D’autant que l’ancien élève de l’école de Graignes formé chez Bernard Desmontils n’en revient encore pas après un coup de téléphone hardi d’avoir été engagé la veille pour le lendemain.

Coup d’essai coup de maître avec Georgia on My Mind Pour sa première course sous la casaque grise et bordeaux, Christopher s’impose. C’était à Vire le 9 décembre 2018 en selle sur Georgia on My Mind qui débutait. Ce sera d’ailleurs la seule victoire de cette jument fille de Bird Parker

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La Course

Une carrière débutée en 2008

Après avoir été l’auteur d’un faux départ, le futur lauréat s’est toujours tenu dans les pas de d’Isildur Paulois (13) qui menait les débats. Après une première accélération, Christopher Corbineau comprend que ses adversaires sont un ton en dessous. A l’entrée de la ligne droite, il en remet une couche pour se mettre définitivement à l’abri. Une assurance qui lui permettait de lever les bras 20 mètres avant le poteau et laisser Ici C’est Paris terminer en roue libre. Inouï Danica (16) entrainé lui aussi par Ph. Allaire, monté par Eric Raffin prend la 2ème place.

C’est en effet le 2 février de cette année là sur la piste de Vincennes, le Prix de Deaumesnil, une course montée sur 2875m pour le compte de Bernard Desmontils son maître de stage. Sa première victoire, il la décroche à Graignes le 1er mai 2013. Il montait Uros Arvor pour la casaque Marmion. Depuis, le jeune loup qui défiait parfois l’autorité, est devenu, à 29 ans, père de famille et a remporté 170 courses.

Déjà Six Groupes Le premier c’était sur ce même hippodrome de la Prairie le 13 mai 2020. Il remportait le Prix Ballière (GRII) en selle sur Guide Moi Forgan. Il récidive deux semaines plus tard dans le Prix Lavater couru à Laval pour cause de Covid. A ce palmarès et avant la saga Ici C’est Paris : Prix Marcillac GrIII, Prix Félicien Gouvreau (GrII), le jockey remporte le très convoité Prix de Londres (GrII) sur l’hippodrome d’Enghein associé à Dynamite Marceaux, une fille de Ready Cash pour les couleurs de Jonathan Groizeau.

Pour mémoire on rappelle que Christopher Corbineau monte Ici C’est Paris depuis sa qualification et que d’entrée de jeu, il remportait sa 1ère sortie.

C’était le 15 novembre 2020 à Graignes

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GRAIGNES en Mai Quatre

réunions et quatre occasions de vivre des moments importants dans la vie des courses et de l’être humain en général.

Le 1er, un duel annoncé entre Gabriel Gelormini et Yoann Lebourgeois engagés chacun et ensemble dans 6 courses Le 8, une course dédiée au speaker Pascal Guilbert récemment décédé Le 14, plusieurs courses réservées aux lads jockeys et la 5ème victoire de l’enthousiaste Jeremy Deville Le 20, au-delà des courses elles-mêmes fort intéressantes, le retour du public. En faible nombre certes mais un retour à la vie bien apprécié.

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Lebourgeois-Gelormini Avantage Yoyo

Le 1er Mai Gabriel Gelormini et Yoann Lebourgeois étaient tous les deux engagés dans les 6 premières courses. Autant dire que le duel était annoncé. Chou blanc dans la 1ère puisque Gaby était non partant et Yoann distancé. Lebourgeois gagne la 2ème devant Gelormini et l’inverse dans la suivante. Mais avantage Yoann dans la 5ème devant le Transalpin qui n’est que 3ème dans la course finale remportée par « Yoyo ».

Le 14 mai, plusieurs courses réservées aux lads-jockeys et 5ème victoire de sa carrière dont 3 en 2021 pour Jérémy Deville et Hera d’Espace. L’épreuve majeure du jour mettait aux prises 17 trotteurs d’âge dont Ciel Boreal le protégé de R. Lagadeuc.

François Lagadeuc son driver habituel engagé à Vincennes était remplacé par David Thomain. Le Manchois se faisait griller la politesse sur le poteau par Guillaume Jouve. Le locataire de la Pichonnière, chère à Jean Gabin drivait Eloanne, une jument de 7 ans qu’il entraine.

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Prix Pascal Guilbert « La Voix des Courses » Le 8 mai, la réunion revêtait un sens particulier. En effet, quelques jours auparavant, on avait appris la disparition, à 62 ans, de Pascal Guilbert. Pendant plusieurs décennies, il avait été partout en Normandie le speaker des grands événements tout autant que des courses de village. Toute la sphère professionnelle lui a rendu hommage et plus particulièrement certains drivers tels Gby Gelormini, Yoann Lebourgeois ou David Thomain de qui il était proche.

Le prix en sa mémoire a donné lieu à un beau duel final entre Yoann Lenourgeois associé à Frisson d’Amour et David Thomain au sulky d’Ella de Baffais qui prenait l’avantage sur le poteau.

Journée de la Presse La Manche Libre, la Presse de la Manche, Ouest France, Tendance Ouest et France Bleu étaient à l’honneur. Nos médias locaux qui ne manquent pas de relayer les événements de Graignes.

Réunion Premium par- dessus le marché et honneur aux amateurs pour débuter avec la victoire à l’arraché d’Hervé Jouault et Eliot de Louvet.

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BRECEY

TOURNEE DES CRAMPONS

Jérôme Coulombier et Chipie Charbonière : Des habitués !

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Nouvelle édition pour la Tournée des Crampons

qui désormais bien rodée intègre le concours de Villedieu les Poêles. La série du sud Manche est le pendant de celle du nord du département avec St Sauveur le Vicomte, Les Pieux et St Vast la Hougue.

Les deux s'appuient sur les pratrimoniales SHR (Sociétés Hippiques Rurales) socle de l’élevage du cheval de sport dans la Manche.

Jérôme Coulombier pour la récidive Lauréat de l’édition 2020, le Sartillais a déjà mis toutes les chances de son côté en s’emparant de la 1ère étape face à 7 autres barragistes.

La concurrence de Lamballe avait privé les organisateurs manchois de plusieurs cravaches locales. Qu'importe, avec 30 partants, le jeune chef de piste réussissait parfaitement son baptême du feu en pro avec 8 barragistes. Jérôme Coulombier malheureux avec Eulalie de Vesquerie et Sakann jouait son va-tout avec la routinière Chipe Charbonière Pour la fille de Padock du Plessis, la côte d'1.30m ne présentait pas de difficulté particulière. Il fallait aller vite et être le maître des horloges pour les autres. Opération réussie puisque seule Axelle Lagoubie, sur le papier effectivement la plus dangereuse, est plus rapide mais fautive avec Lilly Express DKS (Baloubet du Rouet). Elle sera 5ème.

Alexandre Dufour dont la victoire voilà une semaine dans le GP de Gréville Hague avec Velours d'Argouges (Diamant de Semilly) plaidait en sa faveur, s'octroie légitimement le premier accessit avec 21 centièmes d'écart sur le vainqueur. La 3ème place revient à JeanMarie Soupasse associé à Vedette Lande (L'Arc de Triomphe). Olivier Martin également double sans faute est 4ème en selle sur Eve Tonka Bartilly (Canturo).

Classement -1- Jérôme Coulombier/ Chipe Charbonière 0 et 34.81, 2- Alexandre Dufour/ Velours d'Argouges 0 et 35.02, 3- Jean-Marie Soupasse/Vedette Lande 37.00, 4- Olivier Martin/Eve Tonka Batilly 0 et 37.29, 5- Axelle Lagoubie/Lilly Express DKS 4 et 34.29 EQUIN NORMAND n°123 2021

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CANTELEU Grand national

Julien GONIN

surfe sur la forme de Valou du Lys

Une semaine après ses bonnes prestations de Bourg en Bresse où il officiait quasiment dans son jardin, Julien Gonin lauréat de l’édition précédente Grand national, a, associé à Valou du Lys, littéralement survolé la 4ème étape de l’édition 2021 disputée à Canteleu aux portes de Rouen.

Comme Tours un mois plus tôt, étape marathon pour cette halte à EQUI Normandie-Haras du Loup que Benjamin Grandjacques et sa compagne sont en passe de faire reconnaître comme un véritable pôle hippique comparable à ce que nos voisins belges et néerlandais proposent depuis longtemps. Une tendance qui tend à se confirmer en France. Pour être viables, ces structures privées auront pour défi permanent d’accueillir beaucoup de manifestations qui par ailleurs devront drainer un maximum de concurrents de tous les niveaux.

De tout cela la filière équine, normande en particulier, n’a qu’à se réjouir. Un bémol toutefois au regard de l’attractivité populaire et la vulgarisation de masse. Intéresser le public pour un Grand Prix à 80 partants relève d’un autre défis.

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Le GRAND PRIX Un chrono généreux Après pratiquement trois heures d’épreuve hélas ponctuées par l’accident spectaculaire mais heureusement sans gravité durable, semble-t-il, d’Alix Ragot, on s’installa pour une dernière manche forte de 23 couples.

Le temps initial de 82 secondes aurait mérité être raccourci sur un parcours au tracé particulièrement réussi mais qui n’était pas d’une exigence redoutable.

La qualification de Julien Gonin après le parcours de l’ouvreur Olivier Guillon avec Andain du Thalie ôta d’emblée l’essentiel des incertitudes quant au vainqueur. Cela, tant le cavalier Rhônealpin fut démonstratif d’aisance avec Valou du Lys qui l’avait emmené deux fois aux flots la semaine précédente chez lui lors du CSI4* de Bourg en Bresse. Valou est une jument de 12 ans par Calvaro et Galoubet A née chez Daniel Laborde. Formée par Clémence Laborde, montée avec succès par Florent Jeannin puis Nicolas Paillot, elle arrive chez Julien Gonin en été 2018. Elle n’a cessé depuis de se mettre en valeur permettant à son cavalier, entre autres, de remporter le circuit du Grand national 2020.

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Pour tenir tête à Julien Gonin, il n’y eut que la suivante du programme. Trente deux centièmes plus lente Marie Demonte avec Manchester fut hélas pénalisée de 4 points.

Dans la foulée Jérôme Hurel à qui il n’est pas utile d’expliquer les choses dans de telles circonstances tenta ce qui s’avéra l’impossible avec Vegas de la Folie. Tout ça pour une 3ème place que le Francilien complétera avec la 6ème en selle sur Byron de Telman.

Pour le premier accessit, on avait vu que le parcours initial sans faute de Laurent Goffinet et Atome des Etisses se limitait à un tour de travail. Naturellement déclassé dans ce genre d’épreuves, le cavalier du Haras de Lacke, dans le fief de celui-ci, réitéra la chose qui ne fut rien d’autre qu’un exercice d’entrainement appuyé.

Classement 1- Julien Gonin/Valou du Lys 0 et 37.63 2- Laurent Goffinet/Atome des Etisses 0 et 38.96* 3- Jérôme Hurel/ Vegas de la Folie 0 et 39.72 4- Alexander Zetterman/ Conrad 0 et 40.81 5- Ciryl Bouvard/ Brocéliande du Lac 0 et 41.12

Sara, Lara, Audrey, Anouk au barrage !

Le petit Grand Prix Victor Bettendorf devant...........Julien Gonin pour 4 Sans oublier Félicie, Marie et Margaux. Si Félicie Bercentièmes. trand, Marie Demonte et Margaux Rocuet sont des Dix au barrage sur 115 partants et beaucoup de temps habituées des grands rendez-vous et des podiums, la dépassé. Il fallait bien trier. Et le tri s’avéra de qualité présence des quatre autres cavalières au barrage d’un avec 4 costauds. Les costauds qui font les bordures dans Grand Prix 150, n’est pas coutume.

Paris- Roubaix. De Coligny d’abord et Elix du Seigneur, Sara Brionne, 20 ans fait partie de la génération de Thomas Lambert et Thalie Saint-Loise, Victor Betten- jeunes cavalières prometteuses au même titre que Jeanne dorf asphyxiant avec Atomic de la Roque et pour finir Sadran et Valentine Delaveau. Associée à Kat Fois Deux Julien Gonin à qui 4 centièmes feront défaut pour l’em- Huit Z, la Normande classée lors des étapes de Barbaste porter. Pourtant la mère de Vipper du Lavoir a pour et Tours se classe 8ème avec la fille de Kannan âgée de 10 nom ...Mac Laren du Lavoir. ans née dans le Cantal et formée par Philippe Barbot.

L’Ecurie Saint-Lô Agglo/ Equin normand 6ème

Lara Tryba a 23 ans. Cheffe d’entreprise, diplômée d’HEC, elle se cantonne généralement dans sa province d’origine l’Alsace et les pays limitrophes. Elle n’est cependant pas novice dans le circuit du Grand national.

En effet, en 2018, à Lemberg, elle se classait 3ème du GP avec Laura du Coisel (Diamant de Semilly). A Canteleu, la cavalière du Haras de Lerchenberg termine 10ème en selle sur Die Hard of Roses Z (Diamant de Semilly) formé en particulier par le Saint-Lois Yoann Lebouteiller.

Audrey Teixidor est la cavalière attitrée du Haras de Talma. Honorée en 2018, lors de la Grande Semaine de Fontainebleau elle a fait de la formation des jeunes chevaux sa spécialité. En prenant la 12ème place du Grand Prix, elle réalise là sa plus belle performance avec Baloubet de Talma ( Baloubet du Rouet)

Anouk Kort n’est que très rarement couchée sur les listes des partants en Normandie. Les périples de la BourEn prenant la 7ème place individuelle du Grand Prix et guignonne se limitent à sa région au Mans. Associé à la 6ème pour l’écurie avec Siroco de Coquerie, Alexis Caviana de Kreisker (Shouupidam des Horts) elle insGautier fait un retour remarqué au haut niveau après crit là une belle performance à son palmarès. une blessure qui l’a éloigné des pistes pendant plus d’un Qualifiée avec deux chevaux Marie Demonte termine an.

13ème et 19ème, Félicie Bertrand est 22ème avec Danemark et Margaux Rocuet indissociable de Trafalgar Kervec est 16ème EQUIN NORMAND n°123 2021

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