Magasine du studbook selle français 39

Page 62

par exemple, sont une matiĂšre prĂ©cieuse pour les valoriser et les mettre en lumiĂšre », assure la directrice du Stud-Book. « La diffusion en direct par notre partenaire ClipMyHorse.TV ainsi que les reportages du championnat de chaque cheval affichĂ© sur les Ă©crans sont Ă©galement venus optimiser la visibilitĂ©. » A la suite de cette vente, Halifax du Lirot SF (Lauterbach), nĂ© au Centre Ă©questre de Pirou (50) et 3e du Championnat, a trouvĂ© preneur, ainsi qu’Haloa Tonick SF (Kannan), nĂ©e chez la famille Robichon (86), qui, dĂšs le lendemain de la vente, partait direction la Hollande.

Guiot. « Si 6 000 euros semble un prix moyen pour l’acquisition d’un poulain, notamment au vu des sommes record auxquelles certains sont adjugĂ©s dans les ventes, c’est en rĂ©alitĂ© au-dessus du prix moyen europĂ©en, qui se situe entre 4 et 5 000 euros.”

Cap sur 2021 Le Stud-Book, qui compte bien poursuivre cette mission d’aide Ă  la commercialisation et s’aguerrir sur le sujet, entend programmer d’autres ventes. « En 2021, si la situation sanitaire le permet, nous souhaitons partir sur la mĂȘme formule, avec quatre ventes au cours de l’annĂ©e », indique Michel Guiot. « Pour l’heure, nous n’avons pas encore choisi les opĂ©rateurs de ventes avec lesquels nous allons travailler. Nous avons des rĂ©unions de travail pour en dĂ©cider, mais le choix devrait ĂȘtre fait en dĂ©but d’annĂ©e. La demande des Ă©leveurs est lĂ , elle doit ĂȘtre prise en compte. Et si certains prix de vente ont pu dĂ©cevoir, je crois qu’il y a eu une vraie satisfaction de la part des professionnels de l’élevage qui ont constatĂ© que nous prenions en compte ce sujet. » A voir, dĂ©sormais, comment optimiser ces moments forts de l’annĂ©e du point de vue du commerce. BĂ©rengĂšre Lacroix a quelques idĂ©es : « Il faut que nous mettions en place d’autres partenariats pour Ă©largir notre rĂ©seau d’acheteurs potentiels et Ă©tendre encore davantage notre rĂŽle de facilitateur commercial. Il nous faut aussi poursuivre ce travail d’accompagnement des Ă©leveurs, notamment en amont des ventes, pour les former Ă  mieux mettre en valeur leur production et leur travail. Cela se fera bien sĂ»r en lien avec les associations d’éleveurs en rĂ©gions. Cette annĂ©e 2020, sur la thĂ©matique de la commercialisation, c’est en tout cas le dĂ©but de quelque chose. Nos circuits sont un excellent support pour mettre en place ces ventes. Les Ă©leveurs n’ont pas encore l’habitude de s’adresser au Stud-Book SF comme opĂ©rateur commercial, et il nous faut encore communiquer sur le sujet. Mais, on peut dire que ce projet d’envergure connaĂźt des dĂ©buts encourageants. Il est en bonne voie
 »

Transformer l’essai Quel bilan tirer de ces quatre Ă©vĂ©nements inĂ©dits ? Tout d’abord, il faut saluer leur tenue, malgrĂ© un contexte sanitaire inĂ©dit lui aussi ! « Au-delĂ  de la vente en elle-mĂȘme, ces Ă©vĂ©nements se veulent Ă©galement ĂȘtre une vitrine du savoir-faire de nos Ă©leveurs, de leur travail », poursuit BĂ©rengĂšre Lacroix. « Ces quatre ventes ont rĂ©uni 90 chevaux, c’est bien qu’il y a une demande de la part des Ă©leveurs. Notre dĂ©marche, c’est aussi celle de les accompagner, de mettre Ă  disposition des outils de valorisation de leur travail et de leur production, qu’ils ne maĂźtrisent pas toujours, Ă  l’instar de la photo et de la vidĂ©o. Aujourd’hui, il est difficile de s’en passer. » Le Stud-Book souhaite Ă©galement proposer ce service Ă  moindre frais, venant en complĂ©ment d’autres ventes, Ă  l’instar de Nash ou de Fences. « Tous les chevaux sont diffĂ©rents, il y a aussi diffĂ©rents profils d’acheteurs, avec divers objectifs d’achats. Je crois qu’il y a de la place pour chacun, et une forme de complĂ©mentaritĂ© de nos missions et de nos activitĂ©s. Cela permet de s’adresser finalement Ă  l’ensemble des Ă©leveurs, et de leur proposer plusieurs services de commercialisation, rĂ©pondant Ă  ce Ă  quoi ils destinent chacun de leurs chevaux. De les informer aussi sur le marchĂ©, en toute transparence. » Du cĂŽtĂ© des acheteurs, la satisfaction semble ĂȘtre Ă©galement au rendez-vous : « il n’y a pas eu de gros prix, mais je crois que les gens ont eu le sentiment de trouver ce qu’ils cherchaient, au juste prix, et d’acheter des chevaux qui correspondent Ă  leurs attentes », pointe Michel

Hermione de Rance SF

Photos Les Garennes

Halifax du Lirot SF

Ventes - 60

MagSF39.indd 60

10/01/2021 18:56:26


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.
Magasine du studbook selle français 39 by Eperon Eperon - Issuu