par exemple, sont une matiĂšre prĂ©cieuse pour les valoriser et les mettre en lumiĂšre », assure la directrice du Stud-Book. « La diffusion en direct par notre partenaire ClipMyHorse.TV ainsi que les reportages du championnat de chaque cheval affichĂ© sur les Ă©crans sont Ă©galement venus optimiser la visibilitĂ©. » A la suite de cette vente, Halifax du Lirot SF (Lauterbach), nĂ© au Centre Ă©questre de Pirou (50) et 3e du Championnat, a trouvĂ© preneur, ainsi quâHaloa Tonick SF (Kannan), nĂ©e chez la famille Robichon (86), qui, dĂšs le lendemain de la vente, partait direction la Hollande.
Guiot. « Si 6â000 euros semble un prix moyen pour lâacquisition dâun poulain, notamment au vu des sommes record auxquelles certains sont adjugĂ©s dans les ventes, câest en rĂ©alitĂ© au-dessus du prix moyen europĂ©en, qui se situe entre 4 et 5â000 euros.â
Cap sur 2021 Le Stud-Book, qui compte bien poursuivre cette mission dâaide Ă la commercialisation et sâaguerrir sur le sujet, entend programmer dâautres ventes. « En 2021, si la situation sanitaire le permet, nous souhaitons partir sur la mĂȘme formule, avec quatre ventes au cours de lâannĂ©e », indique Michel Guiot. « Pour lâheure, nous nâavons pas encore choisi les opĂ©rateurs de ventes avec lesquels nous allons travailler. Nous avons des rĂ©unions de travail pour en dĂ©cider, mais le choix devrait ĂȘtre fait en dĂ©but dâannĂ©e. La demande des Ă©leveurs est lĂ , elle doit ĂȘtre prise en compte. Et si certains prix de vente ont pu dĂ©cevoir, je crois quâil y a eu une vraie satisfaction de la part des professionnels de lâĂ©levage qui ont constatĂ© que nous prenions en compte ce sujet. » A voir, dĂ©sormais, comment optimiser ces moments forts de lâannĂ©e du point de vue du commerce. BĂ©rengĂšre Lacroix a quelques idĂ©es : « Il faut que nous mettions en place dâautres partenariats pour Ă©largir notre rĂ©seau dâacheteurs potentiels et Ă©tendre encore davantage notre rĂŽle de facilitateur commercial. Il nous faut aussi poursuivre ce travail dâaccompagnement des Ă©leveurs, notamment en amont des ventes, pour les former Ă mieux mettre en valeur leur production et leur travail. Cela se fera bien sĂ»r en lien avec les associations dâĂ©leveurs en rĂ©gions. Cette annĂ©e 2020, sur la thĂ©matique de la commercialisation, câest en tout cas le dĂ©but de quelque chose. Nos circuits sont un excellent support pour mettre en place ces ventes. Les Ă©leveurs nâont pas encore lâhabitude de sâadresser au Stud-Book SF comme opĂ©rateur commercial, et il nous faut encore communiquer sur le sujet. Mais, on peut dire que ce projet dâenvergure connaĂźt des dĂ©buts encourageants. Il est en bonne voie⊠»
Transformer lâessai Quel bilan tirer de ces quatre Ă©vĂ©nements inĂ©dits ? Tout dâabord, il faut saluer leur tenue, malgrĂ© un contexte sanitaire inĂ©dit lui aussi ! « Au-delĂ de la vente en elle-mĂȘme, ces Ă©vĂ©nements se veulent Ă©galement ĂȘtre une vitrine du savoir-faire de nos Ă©leveurs, de leur travail », poursuit BĂ©rengĂšre Lacroix. « Ces quatre ventes ont rĂ©uni 90 chevaux, câest bien quâil y a une demande de la part des Ă©leveurs. Notre dĂ©marche, câest aussi celle de les accompagner, de mettre Ă disposition des outils de valorisation de leur travail et de leur production, quâils ne maĂźtrisent pas toujours, Ă lâinstar de la photo et de la vidĂ©o. Aujourdâhui, il est difficile de sâen passer. » Le Stud-Book souhaite Ă©galement proposer ce service Ă moindre frais, venant en complĂ©ment dâautres ventes, Ă lâinstar de Nash ou de Fences. « Tous les chevaux sont diffĂ©rents, il y a aussi diffĂ©rents profils dâacheteurs, avec divers objectifs dâachats. Je crois quâil y a de la place pour chacun, et une forme de complĂ©mentaritĂ© de nos missions et de nos activitĂ©s. Cela permet de sâadresser finalement Ă lâensemble des Ă©leveurs, et de leur proposer plusieurs services de commercialisation, rĂ©pondant Ă ce Ă quoi ils destinent chacun de leurs chevaux. De les informer aussi sur le marchĂ©, en toute transparence. » Du cĂŽtĂ© des acheteurs, la satisfaction semble ĂȘtre Ă©galement au rendez-vous : « il nây a pas eu de gros prix, mais je crois que les gens ont eu le sentiment de trouver ce quâils cherchaient, au juste prix, et dâacheter des chevaux qui correspondent Ă leurs attentes », pointe Michel
Hermione de Rance SF
Photos Les Garennes
Halifax du Lirot SF
Ventes - 60
MagSF39.indd 60
10/01/2021 18:56:26