Numéro 9

Edition n°9

Juin 2013

Rendez-vous l’année prochaine

Editorial

La fin d’année est toute proche à l’ENSIM. Il ne reste désormais plus que la célèbre kermesse de l’école qui viendra clôturer cette année de cours. La kermesse sera l’occasion pour les associations de l’école de présenter rapidement leur bilan de l’année et engager un débat avec les ensimiens. Une fois, ce temps pris les activités chères à la kermesse de l’école pourront commencer.

Ce dernier Ensimien nous permettra de revenir sur les derniers événements de l’année intervenus dans l’école. Nous évoquerons d’abord, dans un entretien avec notre directeur, M. Pascal Leroux, la venue de la CTI ( Commission des Titres d’Ingénieurs) à l’ENSIM. Il reviendra donc sur les points qui ont changé au sein de l’école depuis la dernière habilitation (en 2008). - Page 2 Nous reviendrons ensuite sur un des projets phares de l’ENSIM : les Ingénieuses.

Cette opération a été mise en place en 2010 par la CDEFI (Conférence des Directeurs d’Écoles Françaises d’Ingénieurs) et est pérennisée depuis 3 ans lors de la journée de femme. Cette opération a pour but de promouvoir la présence de femmes au sein des écoles d’ingénieurs. Pour appuyer cette présentation de l’opération, nous avons recueillis différents témoignages d’Ensimiennes et d’Ensimiens qui sont, de fait, directement touchés par l’opération : Ingénieuses. - Page 3 Nous vous proposons ensuite, une interview de Yoann Foulon, concernant l’Orchestre Symphonique de l’ENSIM. Vous pourrez donc en apprendre plus sur cet incroyable formation d’Ensimiens, qui a déjà joué lors des deux derniers galas de l’école et où ils ont fait forte impression ! - Page 6 Quoi de mieux pour finir l’année qu’une petite dégustation de vins autour d’une table bien garnie avec de nombreux étudiants et enseignants de l’école ? Mickaël Tansorier, en tant que responsable de la K’Verne, vous présente donc ce qui se fait de mieux dans nos chères K’Vernes où se mêlent dégustation et convivialité. - Page 7 N’oublions pas non plus Ensim’Elec, qui a participé il y a peu à la Coupe de France de Robotique et est sorti avec les honneurs à la 9ème place. Cette performance permet à l’école d’égaler sa meilleure performance. Au sein d’une compétition relevée mais à l’ambiance folle, Ensim’Elec est parvenu à tirer son épingle du jeu et chercher une très belle place. Cette coupe a aussi permis de mettre en avant les équipes locales parvenant à placer deux équipes mancelles (Oleg - 5ème et Ensim’Elec - 9ème) et deux équipes angevines (ESEO - 4ème et l’Université d’Angers - 1ère) parmi les meilleures. En page 7.

Pour conclure, je vous souhaite à tous de très bonnes vacances. Profitez en bien et revenez en pleine forme en septembre !

David Drissi

Asso’n’sim ENSIM Rue aristote 72085 Le Mans

E-mail : journal.lensimien@gmail.com

L’ensimien Rédacteur en chef : David Drissi Mise en page : Julien Dervaux Equipe rédactionnelle : Antoine Sternberger ‐ Sylvain Van Oost - Philippe Gautier ‐ Julien Dervaux ‐ David Drissi ‐ Chloé Gradon

Interview

CTI is coming - Pascal Leroux La CTI (Commission des Titres d’Ingénieur) est un organisme indépendant, chargé par la loi française depuis 1934 d’habiliter toutes les formations d’ingénieur, de développer la qualité des formations, de promouvoir le titre et le métier d’ingénieur en France et à l’étranger. Pour ce faire, elle s’appuie sur les ESG, European Standards an Guidelines for higher education. En 2008, la CTI avait habilité les deux formations de l’ENSIM pour 6 ans.

Nous avons recueilli le témoignage de Pascal Leroux qui est en première ligne pour la commision de la CTI qui arrive.

Dans le calendrier de l’ENSIM, plusieurs AG(CTI) ont eu lieu. Qu’en estil ressorti ?

Lors de la dernière réhabilitation de l’ENSIM par la CTI, quelques recommandations ont été données. L’une d’elles concernait l’intégration des étudiants venant d’une filière littéraire et leur limitation en nombre à 20% d’une promotion. Cela a-t-il été respecté?

M.Leroux : L’école, dans son organisation, s’appuie sur 3 structures.

Un comité de direction qui se réunit toutes les 2-3 semaines et qui gère le fonctionnement de l’école. Une assemblée générale des personnels qui permet de discuter de divers sujets, en ce moment notamment ceux-ci concernent la réhabilitation par la CTI des formations.

Le conseil d’administration qui lui décide des orientations politiques de l’école, vote des budgets, etc. Donc les AG sont là pour dégager des consensus, faire avancer des sujets, faire des propositions sur lesquelles le CA pourrait être amené à prendre position.

M.Leroux : Oui. Nous avons 12 places sur l’école pour ces étudiants mais ils ne sont que 2 cette année. La préoccupation de la CTI par rapport à ces étudiants est de bien s’assurer de leur niveau scientifique et de leur

L’audit de la CTI pour la réhabilitation des formations à l’ENSIM a-t-il déjà commencé?

intégration dans l’école. Nous n’avons pas de soucis à nous faire sur ces points là.

M.Leroux : Non. Le dossier pour la réhabilitation des formations à l’ENSIM doit être déposé à la CTI pour le 15 septembre 2013. L’audit aura lieu entre novembre 2013 et février 2014.

L’audit se fera sous la forme d’une visite de l’école par une commission de la CTI, en général composée de 3 personnes, sur une journée à une journée et demie. Ils vont rencontrer tous les personnels de l’école ainsi que les étudiants, et examiner dans quel contexte se situe l’ENSIM.

En 2008 la filière informatique n’existait pas encore, et la CTI a demandé de justifier l’ouverture de cette filière.

Quels arguments avez-vous avancés pour être habilité?

M.Leroux : La CTI a habilité la formation informatique pour 5 ans, ce qui montre qu’elle nous a fait confiance par rapport à cette formation. Nous avons actuellement des promotions autour de 30 à 40 étudiants, ce qui montre qu’il y a un public étudiant sensible à cette offre. De plus, cette

formation répond à des besoins professionnels de plus en plus fort en ingénieurs informatiques. Pour résumer, on répond aussi bien aux besoins des entreprises que ceux des étudiants. Il ne faut pas oublier que cette formation a été intégrée au sein de l’école pour être en interaction avec la formation d’origine, Vibrations Acoustique Capteurs dans un continuum que l’on nomme la chaîne de traitement de l’information (on capte l’information, on la numérise, la modélise, on l’embarque et on interagit avec). C’est un souhait fort de l’école qu’il n’y ait pas de séparation entre les deux spécialités : d’où les enseignements du tronc commun, les projets impliquant plusieurs options, etc.

Concernant la future réhabilitation, avez-vous déjà quelques idées des recommandations que pourrait vous faire la CTI ?

M.Leroux : Je connais déjà les points sur lesquels on doit avancer et en particulier la démarche compétences qui est prônée par la CTI. C’est-à-dire que du recrutement à l’insertion professionnelle de nos étudiants, tout doit être argumenté par rapport à un référentiel métier-compétences. Quels métiers visons-nous : de l’ingénieur généraliste aux ingénieurs de spécialité. De ces métiers, on va décliner une liste de compétences à atteindre qui devront être travaillées dans la formation. C’est un point central de l’évolution de l’école dans sa démarche d’ingénierie pédagogique.

Après il y a l’aspect du nombre de mois passés à l’étranger par les étudiants. Nous essayons de nous diriger vers un minimum de 2 mois à l’étranger. Cependant, la CTI pourra trouver cela insuffisant : il faudra argumenter par rapport à ce souhait. On préfère y aller de manière progressive car ce n’est pas toujours simple de trouver un stage ou un semestre à l’étranger.

Entre la dernière réhabilitation et aujourd’hui, qu’avez vous apporté à cette école qui lui faisait défaut ?

3 M.Leroux : Tous les personnels de l’école ont réussi à placer l’école dans une dynamique. C’est extrêmement important. On le voit dans les différents projets de communication, l’impact sociétal, c’est-à-dire la visibilité, la reconnaissance de l’école sur son territoire, aussi bien local, régional que national. Je trouve cela très positif et crucial. On peut observer cet impact par un exemple : la mise en place de l’IRT Jules Verne qui est issu d’un projet d’investissement d’avenir en région. L’ENSIM s’est tout de suite inscrite dans la perspective de l’IRT Jules Verne pour la spécialité Vibrations Acoustique Capteurs mais aussi au niveau de la recherche au sein de

l’école. Par exemple, Charles Pezerat a obtenu une chaire de recherche dans le cadre de l’IRT. Au niveau local, la mise en place en Sarthe d’une filière autour du numérique constitue un second exemple de notre volonté d’avoir un impact sociétal : l’objectif est qu’il y ait dans les dix prochaines années plus d’emplois liés au numérique qu’à l’automobile. Dans les deux cas, nous travaillons dans le cadre de la mise en place d’instituts : l’institut Le Mans Acoustique, d’une part, et l’institut d’informatique, d’autre part.

Cela montre bien la dynamique de l’école sur son territoire. La Coupe de France de Robotique fait aussi partie de cette dynamique en appui cette

L’ENSIM au féminin

L

e projet Ingénieuses est un projet d’envergure mené par la CDEFI qui vise à promouvoir les femmes au sein des cursus des écoles d’ingénieurs. Pour plus d’informations, je vous invite à lire le tumblr qui lui est consacré : http://ingenieuses13.tumblr.com

Des chiffres clairs Aujourd’hui, les domaines techniques se développent grandement et les écoles d’ingénieurs tentent de répondre le mieux possible à la pénurie de compétences dans les sciences et technologies. Il y a donc de plus en plus d’élèves-ingénieurs formés à ces domaines. Il est intéressant de remarquer que d’une manière générale, il y a parmi ces élèves-ingénieurs assez peu de femmes. Les écoles de sciences (chimie, biologie, statistique,..) sont plus épargnés que les écoles techniques (informatique, automatisme, mécanique,...) qui ont de grandes difficultés à attirer les étudiantes.

La présence féminine est un vrai plus On pourrait penser, de prime abord,

que cela n’est pas si grave et que les femmes seraient plus une source de distraction pour tous les jeunes hommes de l’école. En fait, c’est un petit peu plus compliqué que cela.

De nombreuses études françaises et européennes ont démontré qu’une présence féminine au sein d’une promotion était bénéfique à l’école mais apportait également un vrai plus pour la formation. Cette plus value est d’ailleurs très appréciée des entreprises.

L’égalité professionnelle : une nécessité Pour les entreprises, l’égalité professionnelle et l’accession des femmes à des fonctions et responsabilités plus grandes est devenue une nécessité.

Pourtant les femmes sont confrontés à de multiples difficultés (autocensure, préjugés, sexisme,...) qui freinent l’accession des femmes à ces postes.

fois sur les étudiants de l’école. Par rapport à la CTI, les projets importants sont la réhabilitation des formations initiales mais aussi l’ouverture à l’alternance pour les deux spécialités correspondant à des demandes des entreprises et de certains élèves. Ce seront les deux projets importants présentés à la CTI pour la prochaine habilitation de l’ENSIM.

Par Sylvain Van Oost

Ingénieuses : une opération d’envergure Depuis maintenant trois ans, la CDEFI a donc commencé l’opération : Ingénieuses. Pour mener cette opération, ils ont du choisir une date et ont symboliquement choisi la journée de la femme pour la mener. L’idée est de valoriser les actions et initiatives menées au sein des écoles pour promouvoir les ingénieures.

En fait, des actions étaient déjà menées par les écoles bien avant l’arrivée des Ingénieuses, le problème, c’est que les écoles n’ont pas nécessairement les moyens de faire connaître leurs initiatives. Ingénieuses est donc une opération d’envergure nationale permettant de montrer toutes les initiatives que mettent en place les écoles avec des moyens de communication conséquents.

Le message que la CDEFI veut faire passer est que les écoles d’ingénieurs sont aujourd’hui bien conscientes de la situation et qu’elles cherchent activement des solutions pour y remédier.

Le but est bien sûr, aussi, de sensibiliser le public féminin en essayant de les aider à surpasser les difficultés évoquées précédemment (autocensure, préjugés, sexisme,...).

David Drissi

Ingénieuses

Ingénieuses : L’avis des femmes

P

projets.

Sophie Verhaeghe : La promotion est, en effet, nécessaire pour que ce statut soit mieux reconnu, et que les jeunes filles découvrent que le métier d’ingénieur leur est parfaitement accessible.

our pouvoir mieux comprendre comment nos « ingénieuses » se sentent perçues au sein de l’école, nous vous proposons quatre interviews d’étuTifaine Inguere : Cela me paraît, diantes de l’école. également, nécessaire.

Qu’est-ce qui vous a amené à vous orienter vers des études d’ingénieur ?

Diane Compagnon : Le fait d’aimer la logique et la rigueur des sciences ainsi qu’un esprit curieux de comprendre ce qui l’entoure. Et le fait de ne pas aimer les dissertations...

Mariette Troutier : C’est complètement par hasard... Je savais que je voulais travailler dans les sciences mais je n’avais pas plus d’idées que ça, et après le BAC, comme la plupart des étudiant(e)s, je ne savais pas du tout quoi faire, alors j’ai tenté ma chance en prépa qui ouvre de nombreuses portes, et il s’avère que j’ai découvert l’ENSIM donc j’ai passé mes concours et me voilà en deuxième année de cycle ingénieur.

Sophie Verhaeghe : Je voulais obtenir un niveau Master, et cela s’est imposé comme la suite logique de mes études (DUT Mesures Physiques).

Tifaine Inguere : Le parcours très complet avec un niveau d’apprentissage plus intéressant que pour un simple master. Le statut d’ingénieur permet aussi d’avoir un bien meilleur salaire, et surtout pour une femme, ce n’est pas négligeable car malheureusement les femmes sont, en moyenne, toujours moins bien payées que les hommes.

Pensez vous qu’une femme ingénieur est aujourd’hui reconnue au même titre qu’un homme ?

Diane Compagnon : Non, je ne pense pas, ne serait-ce qu’au niveau du salaire. De plus, si officiellement, son diplôme vaut autant que celui d’un homme, elle devra faire ses preuves

pour prouver qu’elle a sa place dans une équipe, alors qu’un homme sera accepté naturellement. Les vieux clichés ne s’effacent pas aisément...

Mariette Troutier : Non, je pense que cela dépend du secteur dans lequel travaille une femme ingénieure. Une femme qui travaille dans le secteur automobile sera moins bien vue (et acceptée) qu’une femme qui travaille dans des laboratoires de chimie d’après moi. Je l’ai déjà remarqué en prépa, quand on voit que les ¾ des filles vont en PC (Physique-Chimie) alors qu’un tout petit quart se retrouve en PSI (Physique-Science de l’Ingénieur). Apparemment la mécanique est pour les hommes et les produits chimiques, pour les femmes.

Sophie Verhaeghe : Malheureusement je pense que non, on privilégiera toujours un homme à ce type de poste, catégorisé comme « masculin » dans la pensée commune.

Tifaine Inguere : Grosso modo, oui je pense.

Seriez-vous prête à participer à des événements liés au Projet Ingénieuses ?

Diane Compagnon : Cela dépend lesquels...

Mariette Troutier : J’ai participé au projet 1A « Ingénieuses » l’année dernière et j’en ai gardé une bonne expérience. J’ai bien vu que de nombreuses associations sont extrêmement motivées pour le projet « Ingénieuses » et en tant que femme je trouve ça très important. Il y a souvent eu de nombreuses critiques sur les femmes et le travail, donc oui, je serais prête à participer à des événements liées au Projet Ingénieuses.

Sophie Verhaeghe : Tout dépend de la nature des événements, mais pourquoi pas !

Tifaine Inguere : Ça dépend du genre d’événement...

Par David Drissi

Estimez-vous que le projet Ingénieuses est légitime et qu’il faut promouvoir les femmes au sein des formations d’ingénieur ?

Diane Compagnon: Une meilleure information est nécessaire, à mon avis. Beaucoup de filles restent bloquées sur l’idée que les maths et les sciences sont réservées aux hommes.

Mariette Troutier : Je pense que oui. C’est même très important, les femmes sont de bons éléments dans le monde du travail, c’est bête de dire ça, mais les femmes ne pensent pas comme les hommes, elles les complètent et cela peut aboutir à de bons

L’ENSIM a participé aux ingénieuses en proposant un projet en 1ère année portant sur cet évenement.

5 Sébastien : Oui, si ce n’est même plus reconnue ! A savoir égal, les femmes disposent bien souvent de meilleurs aptitudes à la communication. Elles sont donc beaucoup plus polyvalentes qu’un homme ingénieur.

Estimez-vous que le projet Ingénieuses est légitime et qu’il faut promouvoir les femmes au sein des formations d’ingénieur ?

Ingénieuses : L’avis des hommes Il nous paraissait intéressant d’avoir les deux visions, aussi, après ces interviews d’étudiantes, nous vous proposons les interviews de deux étudiants : Mickael Tansorier et Sebastien Coutand.

Estimez-vous que la présence de femmes est nécessaire au bon fonctionnement d’une école d’ingénieurs ?

Mickael : Bien évidement. Il permet d’avoir une autre vision des choses.

Plus de différences il y a (nationalité, sexe,...) plus d’ouverture d’esprit il y aura, et cela est important pour un ingénieur.

Sébastien : « Nécessaire » ? Non !

Cependant, pour préserver un équilibre et une cohésion entre les étudiants, cela est souhaitable.

Pensez-vous que cette quasi-absence de femmes au sein du cursus ingénieur est due à un manque d’intérêt global de la gente féminine pour les sciences et la technologie ?

Mickael : Cela est peut être possible, mais je pense que c’est surtout dû à la société, où l’image que l’on donne est un femme au foyer, et les hommes

dans les hautes fonctions. Cela les arrête forcément, à moins d’avoir un bon caractère... On incite moins les femmes à aller vers de haut postes.

Je pense que la société est sexiste !

Sébastien : Cette supposition tend à se vérifier au sein de l’école. En effet, contre seulement trois femmes dans la filière informatique, on en compte une dizaine dans la filière acoustique.

Cependant, cette tendance tend à s’inverser puisque l’on voit de plus en plus de femmes intégrer les secteurs des sciences et de la technologie.

Pensez vous qu’une femme ingénieur est aujourd’hui reconnue au même titre qu’un homme ?

Mickael : Une fois ingénieur ou plutôt ingénieuse, elle se trouve à la même position qu’un homme, je pense...

Mais il faut espérer que dans les entreprise elles soient encore considéré comme tel.

Mickael : Je pense que ce projet est important, après qu’il soit mené par des étudiants, pas forcément. En effet les étudiant ne passent que 6 mois sur ce projet. Certes, cela permet d’ouvrir leur esprit mais il devrait venir de l’école ou plutôt de structure plus importante auquel on ajouterais le projet étudiant greffé dessus pour accompagner dans les activités. Car c’est dommage dans un sens que les activités des étudiant dans ce projet ne puissent pas être mises en place.

Sébastien : Il faut continuer à promouvoir les formations d’ingénieurs auprés du public féminin et ce dès le plus jeune age. Les orientations, quelles qu’elle soit, sont bien souvent déterminées durant les premières années scolaire. Il est donc important de sensibiliser les enfants à nos formations.

Seriez-vous prêt à participer à des événements liés au Projet Ingénieuses afin de promouvoir la formation auprès des jeunes femmes ?

Mickael : Je serait prêt, d’ailleurs l’école a demandé aux porteurs de ces projets d’y participer. Mais sans financement et accompagnement, cela est plus difficile.

Je me répète, le problème ne viens pas forcément d’un projet non mis en activité, mais bien d’une société qui a encore du mal à accepter qu’une femme puisse diriger des hommes.

Il faut agir sur les préjugés de la société au quotidien.

Par David Drissi

Associations

Concerto à l’ENSIM

A

ntoine a réalisé une interview de Yoann Foulou dans le but de faire découvrir l’orchestre qui fait partie du tissu associatif de l’école.

Pourrais tu me donner un petit historique de l’orchestre symphonique de l’ENSOM ?

Yoann Foulon : L’orchestre existe depuis maintenant un an et demi. Il est né d’une idée commune d’Adrien Flippot et moi : On a plein de musiciens, pourquoi ne pas monter un orchestre au nom de l’école ?

Alors on a sondé un peu tous les étudiants dans notre entourage, c’était plutôt positif puisqu’on avait déjà une dizaine de personnes plutôt motivées pour participer au projet. Le problème était surtout les disponibilités, mais en 4 répétitions on a pu être au point pour notre première représentation au Gala 2012 sous la baguette d’Adrien. Suite à cela d’autres Ensimiens qui ne s’étaient pas manifestés au départ nous ont rejoins, Adrien a laissé sa place à Justin Bacle pour la direction, et on s’est procuré de vraies partitions d’orchestre d’harmonie. Enfin, dans la continuité on a doublé l’effectif en septembre 2012 avec l’arrivée des étudiants de toute l’université, quel succès !

Pourquoi l’orchestre avoir créé cet orchestre ?

Yoann Foulon : Tout d’abord une volonté de créer quelque chose sur le long terme qui rassemble les étudiants. Au delà de l’objectif de faire des concerts, l’orchestre est avant tout un regroupement de personnes que l’on aurait sans doute jamais rencontré autrement.

Tout le monde ne s’entend pas toujours, certes, et on a toujours les petites guerres (un peu stéréotypées) entre flûtistes et trompettistes par exemple, mais au final tout le monde y trouve son compte : on se fait plaisir à jouer dans une agréable ambiance.

Une autre motivation a été d’organiser cet événement chaque semaine pour pratiquer régulièrement son instrument.

D’abord faire de la musique après les cours ça défoule ! Mais c’est presque l’unique moment dans la semaine où on trouve le temps de sortir notre instrument de sa boite et de souffler dedans : pas facile de bosser sa trompette dans un logement étudiant ! Et puis l’orchestre a été l’occasion pour certains musiciens de ressortir leur instrument après quelques années sans le pratiquer, et ça je m’en félicite...

Quel est le profil des musiciens actuel ? (y a t-il encore des place ?)

Yoann Foulon : De tous les niveaux : des débutants (2 ans d’expérience) et des expérimentés. C’était un peu la volonté de l’orchestre : permettre à tous les niveaux de se réunir. La place il y en a et il

Festival ARTEC - Ensim’ELEC

D

u 08 au 12 Mai 2013 se déroulait le festival ARTEC à la Ferté-Bernard (Sarthe). Le festival accueillait la 20ème édition de la Coupe de France de Robotique. ENSIM’ELEC a participé à cet événement. A l’issue des phases de qualification, nous nous classons 15ème (375points) sur près de 150 équipes homologuées et accédons aux phases finales. L’équipe est composé de six étudiants, deux encarants, et deux robots (Gypsy et King)

y en aura toujours, il n’y a jamais trop de monde dans un orchestre !!

On manque particulièrement de basses en général. Mais actuellement c’est d’un peu de tout que nous manquons : c’est la fin d’année et les musiciens de l’université qui nous avaient rejoins sont partis en vacances.

Faites vous beaucoup de concerts ? (+ partenariat avec d’autres orchestre ?)

Yoann Foulon : Beaucoup de concerts ? On en est à une moyenne de deux par ans. Pour le moment nous avons un rendez-vous un peu « incontournable » qui est le Gala de l’ENSIM. Sinon nous nous sommes aussi représentés cette année à l’EVE (voir photos) en première partie du Brass Band de l’Université et l’an dernier à la Kermesse de l’ENSIM. Quel programme jouez-vous le plus régulièrement ?

Yoann Foulon : Jusqu’à présent nous jouions plus particulièrement des musiques de film. Ce premier choix était de faire jouer des morceaux qui plaisent autant aux musiciens expérimentés qu’aux débutants (et au public !) mais aussi de jouer des œuvres accessibles pour les moins expérimentés.

Quels souhaits avez-vous par rapport à l’évolution de l’orchestre ?

Yoann Foulon : Mon vœu le plus cher est que ce projet qu’Adrien et moi avons lancé il y a plus d’un an ne se termine pas à mon départ de l’ENSIM. J’espère que les futures promotions pourront, comme nous, passer de bons moments autours de la musique. C’est pourquoi je suis impatient de trouver celui ou celle qui voudra bien me relayer et qui, je l’espère, rassemblera encore plus de musiciens pour permettre à cet orchestre d’évoluer.

Je souhaite que l’aventure continue : l’orchestre, c’est un formidable lieu de rencontre et d’échange qui rassemble autours d’une passion commune : la musique.

Par Antoine Phase d’homologation : Pas de problème pour nos deux robots lors de l’homologation statique. En effet, nos robots ayant déjà été homologués pour la coupe de Belgique, il en va de même pour la France. Cependant, le gros robot (Gipsy) rencontre des difficultés lors de son homologation dynamique. Les tables d’homologation sont inclinées, le robot adhère trop à la table et ne parvient pas à effectuer ses trajectoires. Après la mise en place de patins sous le châssis

7 du robot, ce dernier se comporte mieux et finit par être homologué.

Enfin homologué, nous accédons aux phases de qualification (5 matchs): Match 1 : Egalité entre ENSIM’ELEC et IGrebot (15-15) : Ici, pas de défaillances techniques de la part de nos robots, une erreur humaine (lancement du mauvais programme) est à l’origine d’un léger cafouillage.

Classement provisoire à l’issue du premier tour : 73ème Match 2 : ENSIM’ELEC gagne face à RobotKit (121-45) : Suite au premier match, il a fallu réagir. Pour leur deuxième match, Gipsy construit une pile de 4 verres et King fait le tour du gâteau.

Classement provisoire à l’issue du deuxième tour : 18ème Match 3 : ENSIM’ELEC gagne face à Arenib (85-64) : Le petit robot (King) fait son match tandis que le gros (Gipsy) est gêné par l’éclairage, ce dernier étant responsable du mouvement de balancier effectué par le robot. Ces mouvements impactent de manière considérable notre trajectoire.

Classement provisoire à l’issue du troisième tour : 14ème Match 4 : ENSIM’ELEC gagne face à Wally (81-65) : Une fois de plus, le petit robot (King) fait

le tour du gâteau tandis que le gros (Gipsy) est gêné par son adhérence à la table.

Classement provisoire à l’issue du quatrième tour : 12ème Match 5 : ENSIM’ELEC perd face à RCVA (73-221) : Un honneur pour nous d’affronter RCVA même si le match tombe plutôt mal puisqu’il est déterminant pour notre passage en phase finale. Avec un capital de 73 points, nous nous hissons à la 15ème place du classement et accédons aux phases finales.

Classement à l’issue du cinquième tour : 15ème La 15ème place obtenue lors des phases de qualification nous permet de disputer les phases finales à élimination directe.

Pour notre 8ème de finale, nous rencontrons les Space Crackers (2e à l’issue des phases de qualification).

8ème de finale : ENSIM’ELEC perd face à Space Crackers (36-48) : Nous sommes heureux d’affronter les Space Crackers en huitième de finale (nos voisins de stand durant ces quelques jours). Ils s’imposent logiquement avec une conception bien mieux réalisée que la notre. Une fois de plus, le gros robot (Gipsy) est gêné par l’éclairage qui a été modifié pour les phases finales.

Classement à l’issue de la compétition : 9ème Bilan :

: Pour finir, ces 8 mois de conception en robotique nous ont été à tous très bénéfique. Nous tenons à remercier Samuel Deslandes et Vincent Osbert pour leur encadrement presque sans faille ! Nous remercions également nos partenaires et sponsors (ENSIM, FSDIE, Jensim, Crédit Agricole, SOURIAU). Enfin, nous remercions toutes les personnes nous ayant soutenues au cours de l’année, sans oublier notre mascotte qui s’est montré particulièrement endurante pendant la coupe !

Thème de la 21ème coupe de France de robotique : Préhistobot ! [Tous à vos silex... !]

Par Sylvain Van Oost

Les plaisirs du terroir à la K’Vern La K’verne : Mais qu’est ce que c’est que ce truc ? Tiens ! J’ai justement rendez vous avec Mickaël Tansorier, membre actif de la K’fet, membre du « vieux » BDE et initiateur du projet de relancement de la K’verne. Il nous donne rendez-vous sur les bords de Sarthe en compagnie d’une bouteille de rouge, et d’un charmant saucisson … !

Alors Mickaël qu’est ce que c’est la K’verne ?

La K’verne est une association qui a pour objectif d’organiser des moments de dégustation de produits du terroir de différentes régions ou d’autres pays. Cela ce passe dans la cafétéria de l’ENSIM , on se réunit pour passer un début de soirée convivial et s’initier à la dégustation de vin autour de deux ou trois pots de Rillettes du Mans et quelques saucissons et fromages.

Jadis la K’verne existait déjà et avait un

peu disparus. Comment en as tu entendus parlé et d’où t’es venus l’idée de relancer cette association.

J’en avais entendus parlé par Kevin Cholettais (président du BDE 2011-2012) quand j’étais en première année. Puis Paul Bottois et Jérémie Derré (ancien président de la K’fet) ont commencé à vouloir relancer la chose. Il y a eu quelques petites séances officieuses entre membres de la K’fet.

On a pu constater que c’était envisageable à grande échelle et on a donc organisé la première séance cette année.

Comment ça se passe concrètement ?

L’équipe organisatrice choisit une panoplie de vin. Autrefois on allait en grande surface, mais on a récemment trouvé un petit commerce spécialisé pas trop cher.

Les participants sont encouragés à faire découvrir les produits de leur région ! Nous disposons de petits livrets d’initiation à la

dégustation de vin. Ainsi après chaque dégustation les vins sont notés par tous le monde et les meilleurs sont repris pour la prochaine édition.

Quel sont les prochains projets pour la K’verne ?

Le prochain objectif pour la K’verne est de s’émanciper. En effet il serait plus judicieux que la K’verne ait le même titre que les autres associations de l’école plutôt que de n’être qu’une extension de la K’fet.

Qui peut participer ?

Tous les étudiants ! Il y a bien sûr un tarif préferentiel pour les membres de l’association Assos’n’sim (4€ la soirée pour les membres sinon 5 €) . Comme certains enseignants ce sont montrés intéressés, nous pensons prochainement faire une soirée K’verne ouverte à tous.

Par Philippe et Chloé

Miscellanées

Sudoku

Blagounette Un policier demande à un jeune homme qui court autour d’une école: - Que faites-vous ?

- Je poursuis mes études.

Et vous? demande-til à un autre qui court encore plus vite.

- Oh, moi, je fais du rattrapage.

Cuisine étudiante - Riz Cantonais (pour 4 personnes, 30 min) Ingrédients : • • • • • •

200 g de riz 100 g de lardons (ou équivalent en jambon en tranches) 100 g de petits pois en boîte 2 oeufs 1 oignon 3 cuillères à soupe d’huile de tournesol

Préparation : 1. Cuire le riz comme indiqué sur le paquet.

2. Mettre à chauffer 1 cuillère d’huile dans une poêle et y faire revenir les oignons finement émincés, les petits pois et les lardons pendant environ 4 minutes. Il est possible à ce moment-là de rajouter un peu de jus contenu dans la boîte de petits pois pour parfumer.

3. Battre les oeufs après les avoir salés et poivrés. Faire ensuite une omelette dans la même poêle et la couper en lamelles.

4. Mettre à nouveau une cuillère d’huile à chauffer et faire revenir le tout (riz, oignons, petits pois, lardons, lamelles d’omelette), sans cesser de remuer pendant environ 3 minutes. Saler et poivrer.

5. Voilà, le plat est bien chaud, prêt à être dégusté... alors bon appétit !

Tous les journaux de Lensimien sont disponibles au format numérique à ces adresses : issuu.com/lensimien issuu.com/ensimien