/// une vision transversale Tout en ayant ce souci du détail, le designer doit pouvoir maitriser la complexité. C’est-à-dire avoir une vision « transversale », à la fois globale du projet, à la fois locale en maîtrisant chaque élément de ce projet.
> Différentes réalités Comme nous l’avons vu, l’action du designer consiste généralement à pondérer différentes contraintes. Il doit, pour cela, prendre en compte trois types de réalité et d’intérêts parfois contradictoires : la réalité de l’entreprise, la réalité de l’utilisateur et l’intérêt général. Pour pouvoir construire cette pondération, il devra sans cesse faire le pont entre le projet général et les intérêts particuliers.
Intérêts de l’entreprise Le contexte de l’entreprise dans lequel intervient le designer l’amène à prendre en compte, dans la conception, une somme de contraintes liées aux moyens de cette entreprise: contraintes physiques, économiques, légales. Il ne connaît pas, bien sûr, toutes les réponses possibles au vu de ces contraintes, et c’est pour cela qu’il est amené à travailler avec des ingénieurs, des marketers, des juristes etc. Ce travail en équipe existe naturellement sans la présence du designer, mais, en maîtrisant les outils de la représentation évoqués précédemment, il apporte un plus dans la médiation du projet.
Intérêts de l’utilisateur Le designer travaille toujours pour un usage. Cela l’amène naturellement à réfléchir à cet usage et à se projeter à la place de l’utilisateur pour apporter des réponses satisfaisantes. Là encore, d’autres acteurs peuvent intervenir, par exemple, des ergonomes ou des sociologues
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