Edition #3 APA - 2022/2023

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A P

L A S A LLE

LA SALLE

La Salle est la première saison de l’année APA. Cinq thèmes organisent cette saison : Ciel, Lumière, Sol, Frontière et Horizon. Chacun d’entre eux est le point de départ d’un travail collectif aboutissant à cinq propositions d’atelier APA, chacune étant implantée en un lieu différent du Potager du roi.

Les étudiants sont amenés à vêtir différentes casquettes pour approcher tous les aspects du projet. En effet, le déroulement de la saison balance entre deux méthodes. D’une part, le projet global de la salle est représenté à travers la maquette, les croquis, les plans et les coupes. D’autre part, une simulation d’un fragment est réalisée à l’échelle 1/1 avec soixante-dix planches de cinq mètres de long, assemblées par des cordes. Cette dernière a permis d’acquérir des compétences structurelles liées au projet et d’appréhender le lien de la salle à son environnement.

Chaque thème mène à une approche spécifique du lieu, qui nous guide vers une parcelle du potager. Celle-ci correspond au mieux à l’essence du projet et permet d’accorder architecture et paysage.

CIEL

La Salle Ciel longe les 4 murs du jardin du 3e des Onze. Au centre, une ouverture en forme d’ellipse découpe le ciel. Au contraire, dans la salle de classe, le ciel n’est pas visible. C’est faire le choix de favoriser la concentration, d’autoriser une source d’imagination indispensable dans le processus créatif. Au cours de la journée, nous faisons le tour de l’ellipse qui laisse entrer le ciel et avec lui le soleil, les nuages, les arbres qu’elle cadre. Le ciel est un invité de la salle. La structure permet de valoriser la relation que l’on a avec lui et d’inviter dans le quotidien tous les éléments du ciel qu’il contient.

FRONTIÈRE

LUMIÈRE

La conception de la salle se fonde sur la course du soleil. Par sa forme circulaire, elle est un capteur de lumière naturelle. La trajectoire du soleil ponctue la journée. Nous entrons par l’est avec le soleil levant. Le puit de lumière central laisse entrer la lumière tout au long de la journée. Nous sortons par l’ouest, au soleil couchant. Ce puit de lumière symbolise la notion d’union, il est dédié au travail en groupe. Autour de cet espace s’articulent de nombreuses salles individuelles dans lesquelles s’engage un jeu avec la lumière, par des fenêtres modulables.

Les frontières ont toujours structuré les espaces sociaux, elles organisent les passages et découpent nos espaces. L’origine latine, limes, qui signifie à la fois passage et fortification, fonde ce projet. La salle s’apparente au tracé des limites d’un territoire. Par sa forme complexe et asymétrique, elle s’adapte aux contraintes du lieu et met en valeur la parcelle de potager capturée en son sein. Les murs amovibles de cette salle, créés par six faces de verre, permettent passage et échange.

SOL

Cette salle met en valeur le sol en tant qu’épaisseur, à la fois surface praticable et masse malléable. La salle Sol se situe sur un escalier qui est un lieu de passage ; tout usager du potager peut donc traverser la salle. En passant par le bas du parking, on entre face au mur de la terrasse qui relie deux niveaux de sol. En descendant l’escalier, l’immense quantité de matière qui le constitue est mise en valeur. Le toit de la salle est un sol praticable, une colline artificielle qu’on arpente. À l’intérieur, la topographie est accidentée, les passants sillonnent en contrebas des plateformes où travaillent les étudiants, ce qui permet une coexistence entre apprentissage et passage, et entretient plus largement la relation entre usagers et visiteurs, importante dans l’identité du potager.

HORIZON

La Salle Horizon est un escalier trapézoïdal qui semble proposer la possibilité d’atteindre un horizon qui se cache derrière un mur haut de cinq mètres. En réalité, c’est un trompe-l’œil, la deuxième partie de l’escalier est impraticable. à mi-chemin de l’ascension, un palier où des entrées situées dans les garde-fous de chaque côté incitent à pénétrer dans la salle de classe. Une fois à l’intérieur, la structure redécoupe la vue selon des lignes qui rappellent l’horizon.

3 2

EXPLORATION DE TERRAIN

La saison Salle est avant tout une rencontre avec les lieux. Cette saison est introduite par de nombreux dessins d’exploration du Potager du roi qui nous permettent de nous familiariser avec celui-ci. Nous apprenons à comprendre le potager en le dessinant, à identifier le génie du lieu qui est associé à chaque endroit, à choisir ce que nous avons envie d’apprendre de chaque recoin du potager. Il a été nécessaire d’observer attentivement le paysage, de questionner les échelles des éléments, de mettre en relation toutes les choses qui nous entourent dans nos dessins. Tout ce travail de découverte et d’observation nous a permis de nous réapproprier un lieu spécifique afin d’y implanter nos salles, ces lieux accueillent et mettent en valeur les partis qui ont été pris dans la conception de chaque salle.

5

3E DES ONZE

1 Maquette

2 Maquette

3 Échelle

Le Jardin du troisième des Onze est une grande parcelle décaissée entourée de quatre murs, qui cadrent déjà le ciel. Avec un chemin longeant les murs et abrité d’un préau, le projet redécoupe le ciel par une ouverture elliptique.

7 CIEL 1 2 3
1/1

4E ET 5E DES ONZE FRONTIÈRE

L’intersection de la terrasse Sud du jardin du quatrième des Onze et du cinquième des Onze représente la pluralité des frontières, autant délimitations que lieux de passage. Les éléments de seuil déjà présents ont conditionné la salle qui a été construite pour capturer les murs, tunnels, terrasses, et portes.

1 Plan

2 Échelle 1/1

3 Maquette

9
2
1
3

JARDIN DUHAMEL DU MONCEAU

Le jardin Duhamel du Monceau, situé au fond du potager, est une parcelle dégagée où la lumière n’est perturbée par aucun obstacle. Cela permet à la Salle Lumière d’être exposée au soleil tout au long de la journée. La faible fréquentation de ce jardin en fait un lieu calme qui met en valeur la salle qui vient s’imposer dans ce paysage.

1 Échelle 1/1

2 Maquette

3 Plan de masse

LUMIÈRE 1 2 3

JARDIN LE NÔTRE HORIZON

1 Représentation 3D

2 Maquette

3 Échelle 1/1

Dans le Jardin Le Nôtre, au pied du bâtiment de la Figuerie, des hauts murs de cinq mètres bloquent la vue. Le groupe Horizon a pris le parti de s’installer ici pour créer une salle permettant de s’élever mais qui s’arrête juste avant de voir l’horizon du paysage.

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1 2 3

L’entrée principale du potager n’a pas toujours été un parking, et ne le sera peut-être pas toujours. Elle s’enherbe doucement, et évoque la poussée de la terre du potager vers la ville. En s’implantant sur la terrasse Saint-Louis, la salle reprend l’image d’un sol organique qui envahit le bitume, et met en valeur l’épaisseur du sol. Les hauts murs du parking nous placent dans l’intimité de la salle, et nous ancre dans la terre.

15 PARKING
SOL 1 1 Échelle 1/1 2 Croquis de rendu 2

Lisa Abdoula

Marine Goldtsimmer Redon

A P A 20 23
L E

MERS- LES-BAINS

La saison Voyage s’est construite autour d’une immersion dans un paysage complètement inconnu et nouveau pour l’APA. Nous sommes allés à deux reprises, durant une semaine dans les villes sœurs de Eu, Tréport, et Mers-les-Bains, en Normandie. Lors de la première semaine nous avons découvert ce territoire à pied, nous permettant de l’observer, de le comprendre, de l’analyser. Le paysage que nous avons traversé était d’une intense diversité, entre villes, vallons, bocages, falaises et l’estuaire de la Bresle.

Le voyage a été rythmé et enrichi en continu par le croquis. Il a aussi été l’occasion de nous initier à l’écologie sur le terrain, afin de comprendre le peuplement par la flore des coteaux (pâturages, forêts, lisières, espaces anthropisés…). Le parcours graphique et écologique du territoire nous a permis de relever les caractéristiques de cette vallée et de nous construire des archives pour le reste de la Saison.

2 3
02 TAPE PIECE IV Moving Piece Take a tape of the sound of the stars moving. Do not listen to the tape. Cut it and give it out to the people on the street. Or you may sell it for a moderate price. 01 TAPE PIECE Snow Piece Take a tape of the sound of the snowfalling. This should be done in the evening. Do not listen to the tape. Cut it and use it as strings to tiegifts with. Make a gift wrapper, if you wish, using the same process with a phonosheet.
WATER PIECE Steal a moon on the water with a bucket. Keep stealing until no moon is seen on the water.
TRÉPORT
03
LE
EU

Sa cage

55 sec.

5 min

Un film de Orso Blais, Aurore Alary, Rafael Puse-Haton, Chiara Payret, Kadysha Otto Mbongo.

Tercet c’est la découverte et la traversée d’un territoire à travers 3 regards. Ce film est dicté par un poème d’André du Boucher, dans lequel on trouve des similitudes avec ce territoire des trois villes sœurs.

La première séquence évoque les interactions entre barrières naturelles et artificielles, et les différentes manières d’appréhender un lieu. Elle est tournée par un regard animal, afin de traverser cet espace, en s’éloignant des déplacements proprement humains.

La deuxième séquence c’est une errance dans un espace hostile et interdit à l’homme, faisant ressentir cet étrange paradoxe d’être attiré par ce lieu ayant pourtant, un caractère oppressant et dangereux.

La dernière séquence prend le point de vue de l’eau qui monte sur le Tréport, et sa falaise. L’eau se met à gronder le poème, et prend une dimension catastrophique. Elle chamboule et engouffre le paysage.

5 01 02 03 04 05 06 07 08 09 TERCET
04 CITY PIECE Walk all over the city with an empty baby carriage. 4 Yoko Ono 05 CITY PIECE Step in all the puddles in the city.

BAGUENAUD

6 min 39 sec. Un film de Loïc Rosnarho, Elizabeth Eme Kalinina, Violette Schrœder, Taj-Eddine Tissot, Mathéo Pistien.

Un film qui souhaite raconter la Vallée de la Bresle comme un amalgame de paysages si différents mais géographiquement si proches. Le décor du scénario avance à différents endroits, à différentes vitesses et à différents moments, en étant accompagné par une explication factuelle. Ce tte multiplicité simultanée de déplacements et de points de vue fait émerger une confrontation entre ce que l’on perçoit et ce que l’on entend. L’expérience et le raconté se retrouvent mis en opposition. Ce que l’on souhaite y montrer est la mine d’informations de ce qu’abrite ce territoire qui ne pourra jamais être épuisé par les récits scientifiques qu’elle a inspirés. Et de fait, les paysages y sont variés, des pâturages verts au littoral de galets, à travers les usines et les coteaux. Les sons se font nombreux et révèlent les multiples visages de cette vallée. La narration, tant pointue que touche à tout, ne peut être à l’image des paysages qu’elle décrit et opère avec ceux-ci un dialogue où les rapports de force sont disproportionnés.

CAIRN

7 min.

Un film de Léonard Lenorman, Avril Leynaud, Marine Goldtimmer Redon, Tanguy Huet, Mandrin Pronier-Vizcarra.

Cairn invite à un voyage dicté par le fleuve et son courant, le rythme du film et la caméra ne font que suivre ce courant et explorer des éléments proches du fleuve. Au milieu de cela, certains objets, comme un bâton ou un bâteau, sont proposés comme pseudo-personnages, ils permettent au spectateur de s’ancrer dans le flux de la Bresle.

L’arrivée brutale des usines gigantesques au milieu de ce flux et d’un paysage relativement épargné par les activités humaines marque une rupture. La situation géographique de l’usine au centre de la Bresle (frontière politique depuis des siècles) renforce son caractère imposant. Utilisée par l’usine, l’eau provoque aussi l’érosion du lit du fleuve et, à plus long terme, de la vallée. C’est pourquoi le temps est important dans ce court métrage, le temps que prend l’eau pour passer d’Eu à la Manche est indiqué par le bâton et définit la timeline.

Cut a hole in a bag filled with seeds

and place the bag where

07 PAINTING

UNTIL IT BECOMES MARBLE

Cut out and hang a painting, design, a photograph, or a writing (printed or otherwise), that you like.

L et visitors cut out their favorite parts and take them.

For example, if the visitor likes red, let him take all the red parts. Ask many visitors to cut out their favorite parts until the whole thing is gone. Also, instead of cutting the parts out,

you may ask them to paint black ink over them. In case of the writing, you ask the visitor to cut out his favorite letter or word.

6 7
06 PAINTING FOR THE WIND
of any kind
there
is wind.

7 min.

Un film de Martin Flori, Vincent Godard, Coline Huloux Durand, Anouk Saillant, Maryne Paturel

Montrer que malgré l’aspect désertique et vide de certains lieux, ils portent tous pour autant des histoires et des souvenirs.

Au travers de ce film, on découvre un territoire avec ses paysages et leurs histoires. On voit la complémentarité des « Villes sœurs » qui forment comme une seule grande commune. Les décors sont agricoles, urbains, industriels, balnéaires et forestiers, calmes, froids, vides et austères.

Le spectateur suit un chemin au bord des lieux tel que le bord de la falaise, des industries, de la Bresle ou encore de la mer. Le récit se situe aussi à la limite du cliché, de la réalité, de l’étrange, au bord de la folie. L’atmosphère pesante et angoissante s’oppose alors à l’impression d’ennui et de banalité des lieux. Le suivi d’une déambulation dévoile le vécu de ces endroits et leurs histoires, par le biais des souvenirs.

PARALLÈLE

5 min 47 sec.

Un film de Benoît Le Guelinel de Lignerolles, Alexandre Tosco, Lisa Adboulaye, Gabriel Desplechin, Pénélope Courau

Parallèle, c’est la traduction du territoire de la vallée de la Bresle par l’électricité. C’est la traversée d’un paysage vivant, un paysage sonore, un paysage industriel, électrique. Un paysage balnéaire, mais un film qui ne montrera pas la mer, électricité et industrie prennent le dessus. La mer n’est plus qu’un fond sonore.

L’électricité forme le territoire, elle a façonné notre film et fait le lien avec la vie qu’a été celle des travailleurs, qui ont fait vivre les industries, qui font vivre le paysage. Leur vie rythmée et saccadée par l’automatisme industriel.

Hang

8 9 RÉMINISCENCE 09 PEA PIECE Carry a bag of peas. Leave a pea wherever you go. 10 SMELL PIECE I – II Send the smell of the moon. Send a smell to the moon.
08 KITCHEN PIECE
Throw all the leftovers you have in the
that
You may prepare special
a canvas on a wall.
kitchen
day on the canvas.
food for the piece.

11 MESS PIECE

Use things until they melt. Wipe your sticky fingers after you use them. Use things until they evaporate. Drink water after you use them.

Use things until they become dry and hard. Make a flute out of them.

12 WHISPER

PIECE

a) Whisper. Ask the wind to take it to the end of the world.

b) Whisper to the clouds. Ask them to remember it.

c) Whisper what happened that day to the reeds. Weave a pair of sandals with them and send it to a friend.

d) Whisper all your secret thoughts to a tree. Make a guitar out of it and send it to a woman.

f) Whisper your name to a stranger.

g) Whisper the first word that came to you to a person next to you.

10 11 10 13 14 15 16 17 18 11 12
Yoko Ono

NOUVEAUX PAYSAGES PARLENT NOS FILMS ?

L’objet paysage c’est faire une proposition spatiale à partir du paysage fabriqué par le film. qui nous a été donné à travailler.

Observer, interpréter pour synthétiser et matérialiser le paysage du film. Former un objet qui se déploie dans l’espace, en accordant autant d’importance au plein qu’au vide, afin de fabriquer des situations à l’intérieur et à l’extérieur de lui-même. Il a fallu choisir ses matériaux, ses formes, et son socle, en prêtant attention à l’interprétation qu’ils induisent. C’est un agencement volumétrique qui se veut simple et unitaire.

La mise en espace des objets paysage dans les salles d’exposition a posé des questions d’interrelations, de dynamique, de rythme entre les objets. L’objet paysage c’est l’aboutissement d’une saison, une production finale après avoir étudié, interprété, et s’être approprié un paysage que nous avons parcouru.

12 13 DE QUELS
13 CLOUD PIECE Imagine the clouds dripping. Dig a hole in your garden to put them in. 15 MAP PIECE Draw a map to get lost. 14 CONVERSATION PIECE Bandage any part of your body. If people ask about it, make a story and tell. If people do not ask about it, draw 16 COUNTING PIECE I Count the numbers of lights in the city every day. Make a number list and hang it on the wall.
their attention to it and tell. If people forget about it, remind them of it and keep telling. Do not talk about anything else.

Have

17 LIGHT PIECE

Carry an empty bag. Go to the top of the hill. Pour all the light you can in it. Go home when it is dark. Hang the bag in the middle of your room in place of a light bulb.

14 15
18 WATCH
you seen a horizon lately? go see a horizon. measure it from where you stand and let us know the length.

Aurore Alary

Pénélope Courau

Martin Flori

Mathéo Pistien

Mandrin Pronier-Vizcarra

A P A

LES SATE LL I TES

La saison Satellites est un moment charnière de la formation, intercalée entre les projets monolithiques que sont Voyage et Festin. Elle est constituée de sept workshops d’une semaine, proposant une initiation à plusieurs outils et méthodes d’expressions créatives. Les techniques que nous avons abordées sont la sérigraphie, la danse, la fabrication d’objets ainsi que la prise et le montage son. Ces expérimentations diverses nous ont permis de découvrir une nouvelle manière de travailler, plus autonome et dynamique.

Ponctuée de cours théoriques et d’exposition à la Maréchalerie, cette saison joue beaucoup sur la temporalité et les déplacements. En effet, les projets se déroulant entre Pantin, Cergy et Versailles, une forme de rythme s’impose à nous, nous immergeant complètement.

DANSÉRIGRAPHIE

avec Claudia Triozzi au CND de Pantin et Bérénice L efebvre à l’ENSAPC

3

7

avec Baptiste Ceriez et Jérôme Boutterin au Fablab de l’ENSAV

10

avec Luc Kheradmand (Voiski) et Nicolas Charbonnier à l’ENSAPC

11

avec Nicolas Charbonnier et Charlotte Charbonnel à l’ENSAPC

12

avec Antoine Jacobsohn et Francois-Xavier Delbouis à l’ENSP

14

avec Alice Grégoire à l’ENSP

2 3
CONNECTEURS
PAYSAGE SONORE
A ROOM IN A ROOM…
ÉCLOSION
CHIMÈRE

10.02 DANSÉRIGRAPHIE

4 5 08.02 –

Ces deux workshops intenses ont été réalisés en parallèle divisant la classe. Dû aux grèves des transports, conséquences des manifestations contre la réformes des retraites, les cours du mardi ont été annulés.

DANSE

Cette initiation au Centre National de Danse nous a appris une nouvelle façon de circuler dans l’espace, en laissant libre cours à nos mouvements. Un lâcher prise s’est opéré, nous permettant de nous détacher du regard des autres en nous laissant portés par la musique.

L e premier après-midi était dédié à la prise de vidéo dans ce bâtiment à l’architecture labyrinthique. Ses grands volumes et son imposant escalier central lui donnent un aspect monumental. Les vidéos nous ont ensuite servi de support pour créer une chorégraphie collective, à la fois libre et structurée ; l’objectif était d’occuper tout l’espace disponible.

SÉRIGRAPHIE

La sérigraphie a nécessité un travail individuel de dessin en amont. Durant les 3 jours passés à l’ENSAPC, nous avons découvert toutes les étapes de ce procédé d’impression.

Cela consiste à faire passer de l’encre au travers des mailles d’un écran pour la déposer sur le support à imprimer, textile ou papier. C’est une technique qui offre une grande variété de couleurs.

Par petits groupes, nous avons créé des motifs afin de les réutiliser lors de l’édition et la saison Festin.

Cependant, le peu de temps dont nous disposions a imposé un encadrement qui nous a fait nous sentir un peu contraints.

7 6
4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 1 2 3

CONNECTEURS

Pour cette deuxième semaine, nous avons conçu et créé un liant – ou objet connecteur – entre un objet domestique (casserole, multiprise, sèche-cheveux, etc...) et un objet choisi dans l’ENSAV. L’objectif était de proposer une sculpture in situ et de nous initier à différentes techniques de création. Après une déambulation dans l’école, nous avons été répartis en trois groupes : façonnage manuel, découpe laser et fraiseuse numérique (CNC).

LASER

8 9 3 8 25 23 22 21 20 19 18 6 2 7 24
14.02 – 17.02
CNC
5 16 14 13 10 11 12 9 1 17 4 15
MANUEL

× PAYSAGE SONORE

Ce workshop autour du paysage sonore s’est déroulé à l’ENSAPC. Équipés de micros, et répartis par groupe de cinq, nous avons retranscrit les ambiances sonores de cartes postales qui nous étaient distribuées. Nous étions libres d’utiliser des enregistrements bruts comme d’en créer par synthétiseurs.

Cette semaine a été marquée par l’intensification des mouvements sociaux. De plus en plus de secteurs se sont ralliés aux grévistes et la quasi-totalité des écoles d’arts et d’architecture étaient occupée. L’ENSAPC se joignant au mouvement, il devenait impossible de continuer les workshops comme si de rien n’était.

— Manifestation du 15 Mars

× Incinérateur d’Ivry

Nous avons donc décidé de produire des enregistrements sonores des mouvements sociaux autour de différentes thématiques. Répartis par groupes de cinq, chacun avec une approche différente, nous nous sommes rendus dans différents lieux de mobilisation. Cela nous a permis de rendre compte des événements, de manière plus ou moins neutre, sans être totalement détachés de ce qui se passait autour de nous.

10 11
× ENSA Belleville
14.03 – 17.03 08.03 – 10.03
A ROOM IN A ROOM...
× ENSAD × Le 104
MOUVEMENTS SOCIAUX
× ENSA Malaquais
× × × × ×
×

20.03 ÉCLOSION

Dû au climat social et politique, notre emploi du temps a régulièrement été impacté par les journées de mobilisation. Suite aux grèves des transports, de nombreux cours ont été annulés. Par ailleurs, les subventions accordées aux écoles d’art et d’architecture étant insuffisantes, un mouvement de mécontentement de la part des étudiants a rejoint celui de la réforme des retraites.

Étant en APA, rattachés à l’ENSAV et l’ENSAPC, nous nous sentions concernés par la lutte engagée contre le ministère de la culture. Suite a l’effervescence globale, l’ENSP s’est mobilisée deux semaines, essentiellement pour des causes internes.

12 13 LES REVENDICATIONS × OUVERTURE H24 7J/7 × REPENSER NOTATIONS ET RATTRAPAGES × CUISINE PARTAGÉE SERRES × DEMI JOURNÉE DE LIBRE × COHÉSION DÉPARTEMENTS × AG SEMESTRIELLE OUVERTE /PUBLIQUE / DIALO GUE × ÉTABLIR UNE CHARTE DE CONFIANCE × MISE EN PL ACE DE MODULES EN LIEN AVEC POTAGER × MOYENS MIS À DISPOSITION DES ÉTUDIANTS × SALLE D’EXPO PERMANENTE PUBLIQUE × COUP DE FORCE+ PROPOSITION DES MOYENS D’APPLICATION × MAQUETTE PÉDAGOGIQUE × RELATIONS POTAGER/ÉTUDIANTS/PROFS/JARDINIERS × MOYENS + FONCTIONNEMENT
× O E S I I P S T O D T D A T S L E ’ X O E M N N E U L Q E

CHIMÈRE

VOUS VOULEZ LA SANTÉ MENTALE LAISSEZ-NOUS LA VIE SOCIALE.

PAS D’ARGENT, PAS DE PLACE, PAS DE PLACE, PAS DE PROJETS, PAS DE PROJETS, PAS D’ÉCOLE.

21.03 – 31.03
MOBILISATION

Gabriel Desplechin

Coline Huloux Durand

Léonard Lenorman

Avril Leynaud

Violette Schroeder

A P A 2023

FES T IN

L E

B IELe Festin est le moment d’exposition, sous différentes formes, de l’année APA. Le Festin est une édition. Du papier sur lequel on imprime une synthèse des différents travaux menés au cours des quatre saisons. Pour ce livret, nous récoltons des récits et des images des banquets des années précédentes. En parallèle nous documentons ce qui est en train de se passer dans la conception de notre propre banquet.

NLe Festin devient du son, avec la radio Duuu. De la même manière que pour l’édition nous travaillons par groupe de saison à la communication orale performée et radiophonique de l’année APA.

Le Festin, c’est des cours d’anthropologie sur les notions de repas, d’alimentation, de cuisine. Des cours sur les rapports entre arts et festins au cours de l’Histoire, et bien d’autres choses.

Le Festin est un événement, réunissant 200 convives autour d’un repas au Potager du Roi. Des aliments et des éléments provenant du potager, des bordures du potager, des alentours du potager et des fins des marchés, transformés par nos soins. Le banquet est une réflexion autour de l’accueil, de l’hospitalité, de la monstration et de la scénographie.

N

Comment transforme-t-on les travaux d’une année en un repas ?

escargots : ail et ortie / herbe de pr ovence

Pains

Chutneys aux fruits et légumes de fin de marché

Galette bretonne au sarrasin

Pains marocains à la semoule. Accompagné de fromage frais maison aromatisé à l’huile de feuilles de figuier du potager.

MBonbons aux fleurs du jardin

Rouleaux de printemps aux fleurs

NEPain perdu imbibé de lait aromatisé aux roses et lavandes du potager.

et
citron

LIEUX COMMUNS

2020-21
2021-22

« C’est bien de faire un embrasement à la fin. Une toile s’enflamme, un feu d’artifice. C’est quelque chose de bien, non pas pour clore mais pour amener vers la soirée. »

A« Ce que j’ai bien aimé faire c’est quand on amenait les plats aux invités, de voir leurs réactions, leurs réflexions sur les plats. Ils faisaient des compliments, ils étaient un peu émerveillés, c’était agréable après autant de travail. »

« Les jours de préparation juste avant étaient hyper durs. Parce qu’il y avait le Covid quand on a fait le festin et en fait c’est comme-si on avait réussi à pousser un truc, à faire autrement. Et de réussir à faire quelque chose de commun et de collectif en pleine période de Covid a été, pour tous, une bouffée d’air frais. C’était la première fois qu’on voyait autant de monde d’un coup, depuis un an. »

« On se retrouvait à 1h du mat, au foyer, en train de faire les chutneys, avec tout le monde qui était fatigué, mais c’était quand même marrant. On avait le seum. Il y a aussi les nombreux coups de soleil qu’on s’est pris tout le long de la construction des fermes. »

N E

« La pluie s ’arrêtant au début du banquet, après une journée mouillée. Walter enfermé dans la remorque frigo, pleine de bissap ayant débordé. Les guêpes autour du bar à sirop d’orties. La procession du rangement en brouettes et cabriolet. »

C D S E T O

« La première année je me souviens qu’il y en avait 2 ou 3 qui étaient musiciens qui avaient joué de la musique et je trouvais ça bien parce que dans l’Antiquité, les banquets étaient constitués en deux temps : il y avait un temps de festin et un temps de parole qui n’étaient jamais mélangés. Et là dans ce festin il y avait les deux en même temps, c’était une façon de renouer avec ces deux aspects des banquets antiques. »

« J’ étais un gros connard vraiment j’ai gueulé sur tous mes collègues de classe car c’est moi qui m’occupais de mettre en place la grande table de 160 mètres avec des planches. »

« En soit tout le festin est une anecdote mais le plus drôle c’était vraiment quand on mourrait de faim en servant les invités et qu’on bouffait les restes derrière les grands murs du potager à même le sol. »

COMMENT IMAGINES-TU LE JOUR DU F E

Chiara, étudiante de l’APA 2022-23 :

13/04 « Déjà, j’imagine un jour très ensoleillé, il faut qu’il fasse beau parce que ce serait vraiment super qu’on puisse profiter à fond de l’extérieur, qu’on puisse exploiter le potager, notre chez nous. L’imaginaire qu’on a à partir de ce qu’on a vu et entendu dans les autres promos est que le festin est un grand jour de fête. C’est comme une retrospective de toute notre année; un super moment car on va pouvoir revoir tous nos intervenants, tous nos professeurs. Ça va être un super échange. On va aussi pouvoir montrer tout notre travail, et faire plaisir aux autres en faisant notre banquet qu’on aura mis du temps à élaborer avec des fleurs du potager. J’espère qu’on aura une bonne cohésion de promo mais ça j’en doute pas car on est assez soudé. »

20/04 « Avec les discutions qu’on a pu entreprendre cette semaine, je pense que ça va être quelque chose d’assez insolite et de surprenant. Les invités vont être un peu déroutés mais ils vont passer un bon moment. J’espère qu’on va s’amuser, à surprendre les invités et à essayer de transmettre l’APA. Pour moi dans le festin, les gens qu’on va inviter il faut qu’ils vivent une journée d’APA, qu’ils comprennent ce que c’est que d’être en APA. »

S T I N ?

11/05 « Alors la journée je pense que ça va être un peu le rush car on va devoir finir les derniers préparatifs, être certains qu’on soit bien tous prêts et coordonnés etc… et je pense aussi qu’on va être tous épuisés de faire le festin, c’est l’avant dernier jour de notre vie d’APA donc je pense qu’on va tous être au max du max et s’éclater le plus possible. Lors du festin on va faire notre repas-expo avec des aliments excitants. On va faire la fête et essayer de transmettre notre énergie à nos invités. Et bien évidemment ils vont trop aimer et ça va être vraiment super. J’imagine aussi qu’on aura notre signe de reconnaissance,un habit commun, mais il faut encore qu’on le trouve. »

18/05 « Maintenant que ça avance, on commence à s’en faire une idée plus précise. Pour moi le matin on va finir d’installer la table, la décoration et finir de préparer la nourriture, il y aura plusieurs équipes. Je pense qu’on sera avec les profs pour qu’ils nous conseillent. Je pense aussi qu’on va bien rigoler, il y aura du stress aussi. Je ne sais pas encore à quelle heure les invités vont arriver car on va faire différemment des années précédentes. Vive le banquet et les expositions en même temps ! J’ai hâte de voir la réaction de nos intervenants, de nos parents, de nos amis qui vont découvrir une expérience inédite où ils vont être immergés dans notre quotidien, ça va être sympa et marrant. C’est une grosse fête quoi ! »

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Kadysha Otto-Mbongo Loïc Rosnarho

Anouk Saillant

Taj-Eddine Tissot

Alexandre Tosco

AP A 2 02 3
J R P

Le Journal de Recherche Personnel est une saison permanente qui s’étend sur toute l’année. Saison de réflexion et de tâtonnement, le JRP est un long moment de questionnement pour chacun et chacune. Il peut prendre des formes très diverses sans se restreindre au simple journal. Nous devions donc émettre un sujet ou du moins trouver une direction qui nous soit singulière, et produire.

Produire sans réel programme imposé mais expérimenter, et ainsi cheminer au fil des différents temps de JRP. Mais c’est bien là que se trouvait la difficulté de l’exercice, le manque de cadre aura su en ébranler plus d’un. Pourtant c’est bien cet aspect indéfinissable qui nous aura poussé à aller toujours plus loin dans nos actions. De plus chacun manie ce qui lui plaît, et ne manque donc pas de motivation.

En effet, le JRP, comme son nom l’indique est une recherche personnelle, ce qui signifie qu’elle n’est pas nécessairement évidente à transmettre, chaque production sera purement singulière et tendra à refléter la réflexion de chacun et chacune.

« quelque chose qui va tendre vers une sorte de mémoire »

« ça pouvait être super »

« c’est assez génial d’apprendre à travailler sans consigne »

« c’est vachement bien qu’ils nous mettent face à ce qu’on aime »

« en gros c’est tout »

« vu que c’est très personnel c’est difficile à transmettre »

« j’avais trop d’idées »

« c’est totalement flou, j’avais juste la question »

« il y a trop de sujets qui nous intéressent pour en faire une problématique »

« le trop plein de liberté »

2 3
4 5
É phémère
Dégustation Sculpture Explosion
7 6
Spontanéité
Trace
Regard Connection
8 9
Perfection Brassage Imperfection

Déjeuner sur toile, Anouk Saillant

L’assiette est une feuille blanche ou plutôt la toile vierge, un espace pour s’exprimer, pour tracer sa créativité, pour faire vivre ses idées. Ces toiles témoignent et laissent les empreintes d’un moment d’interaction unique entre plusieurs personnes avec leur repas.

L e repas est un moment si particulier d’échange autour d’une table. Depuis l’antiquité, les artistes ont cherché à immortaliser et à capter ces épisodes qui rythment nos vies. J’ai donc désiré travailler sur cette histoire qui se peint au fur et à mesure du repas.

Tout d’abord la construction autour des sujets qui m’intriguaient a vite donné naissance au silence. Un questionnement sur, entre autre, l’univers, les abysses et le futur.

Alors s’est mis en place une sorte de quête du silence qui a débouché sur des productions audios et visuelles, utilisant le dessin comme moyen de réflexion afin d’extérioriser ce qui ne passe pas par les mots, pour enfin aboutir à une étape de cette réflexion qui n’est pas et ne sera jamais une finalité de cette quête.

Silence, Benoît de Lignerolles

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Croissance, Orso Blais

Je pars d’un médium rudimentaire. Une manière de faire émerger des images nouvelles pour moi ; c'est l’élaboration d’une forme qui en fait naitre une autre. Ici la tache noire s’étend sur tout le papier et crée un registre de dessins.

Détails, Aurore Alary

Mon JRP est une enquête graphique par les souvenirs et les photos de personnes inconnues. Il commence par un procédé de collecte, de fouille « historisque » avant de se transformer en analyse par l’interprétation dessinée et le recadrage des détails.

12 13

Mon JRP, c'est un glanage régulier de délaissés, qui deviennent ma matière première. Je fais alors des assemblages à différentes échelles, sur différents formats. Cet herbivore est une des productions qui est devenue sujet à traduction. Chacun de mes premiers assemblages enclenchaient de nouvelles productions. J'ai pensé ma démarche pendant cette succession d'expériences.

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Herbivoire, Pénélope Coureau

Orso Blais

Elizabeth Eme Kalinina

Benoît Le Guelinel de Lignerolles

Maryne Paturel

Chiara Peyret

APA 2 0 2 3

L’APA c’est complexe, il ne faut pas chercher à comprendre les choses à l’avance. On doit se laisser porter, faire confiance aux modes d’enseignements pour ne comprendre que plus tard, où nous allions, pourquoi on n’a pas tout saisi tout de suite.

L’APA, c’est quatre saisons… Non cinq.

C’est une année découpée en quatre parties, ainsi qu’une cinquième continue et individuelle. La Salle Le Voyage Les Satellites Le Festin Le Journal de Recherche Personnelle

Une saison, un projet, 5 groupes de 5 étudiant·es, une promotion de 25 étudiant·es. 6 enseignant·es coordinateur·rices, 2 de chaque école, donc une école deux écoles trois écoles. C’est important ça aussi.

L’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy, l’École Nationale Supérieure de Paysage et l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles. Nous les abrègerons respectivement avec les acronymes ENSAPC, ENSP et ENSA-V. Pas beaucoup plus élégant mais vraiment plus court.

Une année Art, Paysage, Architecture. Pour ce qu’ils ont de commun, et parfois pour identifier ce qui les distingue. La création, la conception, le projet, l’espace, le territoire, le bâti… Voilà quelques termes qui mériteraient d’être définis pour qu’on s’entende ! Un·e intervenant·e peut nous éclaircir, ses connaissances pourraient nourrir les projets : ici on appellera un·e anthropologue, là un·e spécialiste de telle période historique et là-bas on aurait bien besoin de graphistes…

C’est une année propédeutique à l’issue de laquelle le choix d’orientation est libre et éclairé. Une année qui annonce qu’on ne fera pas qu’un seul métier.

AÉtudiant·es

Aurore Alary, Gabriel Desplechin, Coline Huloux Durand, Avril Leynaud, Mathéo Pistien, Lisa Abdoulaye, Martin Flori, Tanguy Huet, Chiara Peyret, Mandrin Pronier-Vizca, Orso Blais, Pénélope Courau, Marine Goldtsimmer Redon, Benoît Le Guelinel de Lignerolles, Taj-Eddine Tissot, Elizabeth Eme Kalinina, Rafael PuseHaton, Violette Schroeder, Anouk Saillant, Alexandre Tosco, Vincent Godard, Léonard Lenorman, Kadysha Otto-Mbongo, Maryne Paturel, Loïc Rosnarho

Programmation et coordination

Manon Anne, paysagiste

Jérôme Boutterin, artiste

Charlotte Charbonnel, artiste

Christophe Cuzin, artiste

Elisabeth Lemercier, architecte Bruno Tanant, paysagiste

PÉquipe pédagogique

Loraine Baud, artiste, auteure radio

Julia Borderie, artiste

Sophie Brones, anthropologue

Baptiste Ceriez, designer Fab-lab ENSAV

Nicolas Charbonnier, responsable atelier son ENSAPC

François-Xavier Delbouis, jardinier en chef du potager du roi

Nicolas Didier, architecte–ingénieur

Clément Duroselle, architecte

Eloïse le Gallo, artiste

Vincent Gérard, réalisateur de cinéma

Coordination administrative

Perrine Vacher, directrice de la pédagogie et de la recherche ENSP

Christine Bourget, assistante pédagogique APA

Partenaires

La Maréchalerie, Centre d’Art Contemporain, Versailles

L’ahah, association artistique, Paris

Fondateurs

CY Cergy Paris Université

ENSAPC École Nationale Supérieure d’Art de Paris – Cergy

ENSP École Nationale Supérieure de Paysage de Versailles

ENSAV École Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles

Christian Giordano, régisseur d’exposition

Alice Grégoire, architecte

Antoine Jacobsohn, directeur adjoint ENSP et responsable du potager du roi

Luc Kheradmand alias «Voiski », musicien Bérénice Lefebvre, artiste

Olivier Marty, artiste, paysagiste

Clara de Masfrand, conférencière Maréchalerie

Roula Matar-Perret, historienne de l’art et de l’architecture

Simon Nicaise, artiste, auteur–radio

Atelier Pierre Pierre et Guillaume Tourscher designers graphiques

Séverine Préhembaud, monteuse cinéma

Agnès Prévost, artiste

Jacky Provost, responsable événementiel ENSP

Alejandra Riera, artiste

Maud Santini, anthropologue

Méryl Septier, paysagiste

Olivier Sévère, artiste

Rollenhagen-Tilly Linéa, historienne de l’art et de l’architecture

Xavier Tiret, ingénieur, designer

Claudia Triozzi, danseuse, chorégraphe

Fabien Vallos, philosophe, artiste, éditeur, curateur

A

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