YGREC - Centre d'arts de l'ENSAPC

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YGREC

ensapc YGREC 82, avenue Denfert-rochereau Bâtiment lelong 75014 PARIS YGREC@ENSAPC.FR www.ensapc.fr/ygrec DE 13H À 19H DU MERCREDI AU samedi dimanche de 13h à 18h

République Française Ministère de la Culture et de la Communication


YGREC est le lieu d’exposition dont l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy se dote en 2012 et situé rue Louise-Weiss dans le 13e arrondissement de Paris. Cet espace succède à celui de la Vitrine rue Moret dans le 11e.

Aujourd’hui, l’inscription d’YGREC chez Les Grands Voisins atteste de cette volonté commune de partage et d’échange artistique dans le contexte d’un lieu ouvert à tous, habité par un projet social et politique engagé.

Plate-forme de l’ENSAPC à Paris, YGREC est un terrain de rencontres et d’expérimentations, un espace de recherches et d’interactions entre le centre et sa périphérie où pédagogie, recherche et professionnalisation se croisent et se nourrissent. Adoptant les modes de réflexions propres à celles d’un centre d’art, YGREC s’affirme comme une troisième voie possible vouée à questionner et à réinventer la pratique de l’art et sa transmission en lien avec les autres domaines et d’autres pratiques. Structure de production et de diffusion, YGREC accompagne la création émergente en favorisant la transversalité et la pluralité des formes. C’est aussi un espace de travail collaboratif qui s’adapte et se transforme au gré des projets : expositions, performances, séminaires, concerts, projections, rencontres, débats, etc.

Sa programmation annuelle s’articule autour de quatre axes :


1

l’engagement en faveur de la création émergente à travers la production d’œuvres d’artistes français et étrangers dans le cadre d’expositions collectives ou monographiques.

2

la valorisation des projets de recherche menés à l’école en lien avec ses partenaires.

3

le développement de l’action internationale par la mise en œuvre d’opérations dans le cadre des partenariats avec des écoles et des universités étrangères.

4

la valorisation des travaux des étudiants et des diplômés dans une démarche de professionnalisation.

YGREC est membre du réseau TRAM.



À l’instar de son nom, « ygrec », soit « cergy » à l’envers, la Galerie YGREC reflète une partie de l’effervescence de son école de rattachement. Elle organise expositions, performances, concerts, projections, rencontres, débats, conférences.

Lieu de diffusion, YGREC propose en moyenne cinq à dix expositions par an, alternant expositions collectives et personnelles. Laissant la part belle aux émergences et jeunes artistes. L’une de ses particularités est d’être située au cœur de Paris. Vidéo, peinture, installation, sculpture, photographie… La pluralité est au cœur des pratiques soutenues par la Galerie YGREC. Lieu de création, YGREC encourage également la production d’œuvres, d’artistes internationaux ou français. Ce qui en fait également un lieu d’exposition et diffusion de pièces et performances inédites.




Les Grands Voisins

L’hôpital Saint-Vincentde-Paul, entre Port-Royal et Denfert-Rochereau dans le 14e arrondissement de Paris était, jusqu’à son déménagement au cours de 2010 et 2011, une des plus grandes maternités de Paris. En 2012, l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris confiait l’ensemble du site à l’association Aurore, spécialisée dans l’hébergement d’urgence et l’accueil de personnes vulnérables. Le site entier est en cours d’acquisition par la Ville de Paris pour y développer un nouveau quartier, avec la création de 600 logements. Pendant cette phase transitoire, l’enjeu est d’utiliser le temps de vacance de ce site extraordinaire en proposant ou suscitant des usages audacieux et généreux.

Depuis 2015, l’association Plateau Urbain vient en appui d’Aurore sur la coordination de l’occupation des lieux et accompagne les structures hébergées dans leurs projets d’installation. L’équipe de Yes We Camp, quant à elle, est sur place avec la volonté de favoriser les rencontres entre tous les résidents du site, tout en assurant le défi d’une ouverture au public.

Aujourd’hui, un millier de personnes habite et travaille dans cet hôpital désaffecté La mixité d’occupation, entre hébergement de personnes fragiles et occupation des locaux restants par des porteurs de projets associatifs, culturels et solidaires, fait des Grands Voisins un laboratoire urbain d’ampleur inédite.


Les Grands Voisins, c’est actuellement le lieu le plus cool de Paris : un ancien hopital transformé en village de 2000 habitants dans Paris où vivent quasi en autarcie inventeurs fous, artistes, architectes, personnes en situation d’urgence, comme une espèce d’expérience géante faite dans un laboratoire urbain.

Et ça fonctionne. Depuis peu, avec la création de l’Auberge de Poche, vous pouvez même vivre en immersion totale en passant la nuit aux Grands Voisins. article paru dans : MyLittleParis, www.mylittleparis.com



Expositions  2009 Hervé Coqueret, SuperGéantPlus Répertoire pour une forme La collection du XXe siècle Historytellers Hospitalités

2010 Øystein Aasan, Double Trouble VAPAA/VARATTU Bonzo-Gonzo, L’Agence. Cyrill Verde Alex Cecchetti Les Interlocuteurs — Épisode 1: Le chemin du serpent Sound Machine Cargo culte

2011 Rocket Engine ou la métamorphose des agrégats Self Fulfilling Prophecies Mille Feuillets Die Vitrine La Convention Projection # 2 The Fat moments (la pédagogie), 5e séquence du mini-opéra pour non musiciens SevenUp Studio Romance. Hybrid Object n°3

2012 Si je dis la vérité, personne ne me croira Mille feuillets II D’échec en échec sans perdre son enthousiasme-- Soirée Silicate De l’eau pour les oiseaux et les serpents Histories from Below Lauréat de l’appel à commissaire

2013 Histories from Below La contre-visite, conférence de Jan Middelbos Revue Oscillations : présentation ONS entre art et science The Cat Inside, concert performance Mille Feuillets III Myriam El Haik, work in progress : Wall drawing Prerecorded Universe Life as Art as Attitude Prerecor ded Universe dans l’emission de radio Tapage Nocturne Concert Black Sifichi & Mathias Delplanque Amalgame NAVAJAZO Olga MEDIA MEDIUMS : Jean-Philippe Antoine « Information, enregistrement, souvenir » MEDIA MEDIUMS : JIM SHAW’S THE HID- DEN WORLD BLOMBOS TOT. ROOIBOS


2014 Tsuku Tsuku Boshi Mille feuillets IV Going Places, Doing Stuff Une tache de sang noir dans la lavande Média Médiums ANNE ZEITZ : De MaxFeed à Radio Net – Les projets radio de Max Neuhaus Salvatore Arancio, The Hidden

2015 ANARCHEOLOGIES: Hypotheses of a Lost Fragment Et après ? MILLE FEUILLETS V Here With Me

2016 Staring at you staring at me ArcHertz-Paris Mille Feuillets VI Comment penser par images I. Rencontre avec l’architecte Francesca Torzo 13* The Operator’s Codex Comment penser par images II. Rencontre avec Elsa Abderhamani et Meryll Ampe Sound of Labor Une Journée Sentimentale Prix BIC® pour l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy

2017 Exposition Haunted by Algorithms Images mobiles Le Secret Ostranénie ! Viens, mais ne pas quand je serai seule La Pensée du Tremblement L’ Anneau et le Livre (Un procès)


Viens, mais ne viens pas quand je serai seule

Commissariat : Théo Robine-Langlois avec la participation des artistes

Avec : Jeanne Bathilde, Hugo Caillaud, Odonchimeg Davaadorj, Anne Destival, Benjamin Dufrêne, Alexandre Erre, Adrien Flament, Laurène Guarneri, Jessica Guez, Margot Hefez, Théo Hillion, Clément Jandard, Laetitia L’heureux, Mélaine Loison, Angela Ly, Adrian Mabileau Ebrahimi Tajadod, Marie-Claire Manlanbien, Zoé Pautet, Jean-Daniel Pellen, Zoé Philibert, Tiffanie Pichon, Aurel Porté, Simon Restino, Noah Teichner, Margot Trutin, Paola Quilici, Zukhra Sharipova, Woosung Sohn, Constance Sorel et Antoine Vallé et des invités surprises.

Du 13 juillet au 10 septembre 2017


Nous sommes un groupe d’artistes qui a cohabité pendant 2, 3, 4, 5 ou 6 ans, dans une même structure d’éducation artistique, l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Paris-Cergy, et en est sorti principalement à l’été 2016. “Quand le rideau un jour tombera / Je veux qu’il tombe derrière moi”

“Choisis plutôt un soir de gala / Si tu veux danser avec moi”

Durant ces années d’école, nous avons habité les mêmes ateliers, parfois développé des affinités, et mené nos projets individuellement ou collectivement. Et souvent, dans un échange très régulier.

“Viens, mais ne viens pas quand je serai seule”, présente qui nous sommes, ce que nous faisons et avec qui. Ces événements accueillent et montrent tout ce qui nous semble bon, dans cet hôpital désaffecté parisien, renommé Les Grands Voisins, où coexistent travailleurs immigrés, artisans, apprenties sages-femmes, artistes, bénévoles, salariés, abonnés de la soupe populaire, éternels chilleurs et tant d’autres.

Les uns à regarder les boulots des autres, à s’influencer, à se parler d’artistes ou d’autre chose, à aller voir des expositions, des films, et parfois à s’inviter dans les projets les uns des autres. “Ma vie a brûlé sous trop de lumières / Je ne peux pas partir dans l’ombre” Maintenant que nous ne sommes plus étudiants, nous proposons cette série d’événements basée sur nos activités artistiques « Viens, mais ne viens pas quand je serai seule », à Ygrec le hors-les-murs de l’école de Cergy, installé aux Grands Voisins. Cette série se conçoit moins comme une exposition de fin d’année ou de diplômés que comme un projet émis par des artistes qui y sont volontairement impliqués, dans un souhait de cogestion. “Viens, mais ne viens pas quand je serai seule”, comme un festival d’été avec plusieurs rendezvous, dans plusieurs endroits aux Grands Voisins. Programmation multi-facettes parfois sauvage, de performances, concerts, vidéos, littératures, peintures, sculptures, stylisme, installations et danses… des interventions fixes, mobiles et éphémères.

“Tous les deux on se connait déjà / On s’est vu de près souviens-toi” “Viens, mais ne viens pas quand je serai seule ”, un mélange d’envies communes, de nécessités, d’intentions et de hasards, de vivre ensembles et pour soi. “Oui je veux mourir sur scène / Le coeur ouvert tout en couleurs” Extrait du communiqué de presse écrit par Jessica Guez, Aurélien Porté, Théo Robine-Langlois et la voix de Dalida.




Le répertoire de notre «promotion» nous a servi de base pour élaborer ce cycle de films, lectures, concerts, performances […]

programme du festival Viens, mais ne viens pas quand je serai seule. - 16 juillet

- 30 juillet

Contrapontos/ Contrariedades Jessica Guez

L’Histoire du Monde se cache derrière la fenêtre Jean-Daniel Pellen

Carbon Copy Noah Teichner

Vidéo #7 Arthur Levefer

The Remington Pampered Maï’Ito Delhomme & Noah Teichner

Live Antoine Vallé

Eric’s Tape Anne Destival & Callisto Mc Nulty

Vidéo n°3 Arthur Levefer Nature Morte Arthur Levefer

- 23 juillet Togloom #2 Odonchimeg Davaadorj

Josiane Bonino Anne Destival

Le Bonhomme des neiges Clément Jandard

La citation et la réappropriation dans la culture pop Benjamin

Ce qui est déplacé Pauline Rigal Œil de Lapin Jeanne Bathilde & Anne Destival Faux Philodendron Antoine Vallé

- 6 août Deux Cigarettes Clément Jandard T’en fais pas bébé Antoine Ronin

Grand-Chose Paola Quilici Lecture Lou-Maria Le Brusq De l’autre côté des tropiques Song Wei - 27 août Souvenirs du Doppelgänger Alexia Foubert

- 28 août Les Saisons Pauline Rigal & Baptiste Jopeck - 10 septembre WAFA Introduction WAFA Echauffement n°1 Zoé Philibert La révolte métaphysique de Jean Matta Jules Cruveiller

Lectures Marseille Antoine Vallé

Gribiche Théo Hillion & Clément Jandard

Solo n°2 Jessica Guez

- 17 septembre

Palma Ana Paula Gusmao Lina et Margot Théo Hillion Entrée libre au musée de la précarité… Zukhra Sharipova

Traversée Urbaine Arnaud Mirman Le “\vεʁ\noir Stephen Loye Mettre le ton La Verbe (Zoé Pautet, Zoé Philibert, Théo Hillion) None


Ostranénie !

Avec : Åbäke et Eve Chabanon, Bruno Botella, Gregory Buchert, Julien Creuzet, Mimosa Echard, Florian Fouché, François LancienGuilberteau, Marie Preston, Samuel Richardot, Anne-Lise Seusse, Thu Van Tran, et les adolescents d’ULIS* et de SEGPA** des collèges, de Paris, de Seine-et-Marne et de Seine-Saint-Denis. * Les Unités localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS), dispositifs pour la scolarisation des élèves en situation de handicap dans le premier et le second degrés. ** Au collège, les sections d’enseignement général et professionnel adapté (Segpa) accueillent des élèves présentant des difficultés scolaires graves et persistantes.

Du 7 juin au 9 juillet 2017

Commissariat : Anne Bonnin et Corinne Digard


Au début du XXe siècle, les formalistes russes font de l’estrangement une opération-clé de l’art et de la littérature : « Le procédé de l’art est le procédé d’ estrangement des objets, procédé qui consiste à compliquer la forme, qui accroît la difficulté et la durée de la perception, car en art le processus perceptif est une fin en soi et doit être prolongé. L’art est un moyen de revivre la réalisation de l’objet, ce qui a été réalisé n’importe pas en art. » (Victor Chklovski, L’art comme procédé, 1917) En ce qu’elle vise à soustraire ce que nous vivons, voyons, sentons au « monde de la perception automatisée », la défamiliarisation constitue « un antidote efficace à un risque qui nous guette tous: celui de tenir la réalité (nous compris) pour sûre. » Ostranénie évoque un pays où chaque entreprise constitue un estrangement, chaque geste, un commencement et une avancée. La difficulté y est naturelle et mène à la simplicité : elle nous met face à la sensation des choses qui fait de la pierre une pierre, d’une chose une chose, d’un brin d’herbe un brin d’herbe. C’est alors qu’une chose devient la même et une autre, nouvelle, multiple dans ses usages ou ses aspects. Orange Rouge emmène les artistes dans une expérience d’estrangement et les artistes à leur tour emmènent les élèves à s’estranger de leur quotidien scolaire, dans lequel ceux-ci sont, en quelque sorte, comme des nomades voyageant d’une classe à l’autre, au sein de leur collège. Mot à mot, pas à pas, heure après heure, une succession de gestes devient une chaîne d’opérations. – Anne Bonnin



L’exposition Ostranénie ! se fait l’écho des onze aventures artistiques d’Orange Rouge qui se sont déroulées en 2016.

Orange Rouge provoque la rencontre insolite entre des adolescents handicapés et des artistes contemporains à travers la réalisation d’une œuvre collective. Cette expérience unique bouscule les codes artistiques et éducatifs ; elle révèle les talents et les personnalités des adolescents. Présentée au grand public lors d’une exposition, l’œuvre collective concrétise et fait rayonner l’engagement de toutes les parties prenantes : adolescents, artistes, familles, enseignants et partenaires. Depuis 2006, près de 1800 adolescents en situation de handicap et 100 artistes contemporains ont collaboré pour créer 94 œuvres, exposées dans 7 lieux d’art contemporain. Association d’intérêt général, agréée Jeunesse et Education Populaire, Orange Rouge a reçu en 2011 le Prix Spécial du Jury de la Ville de Paris pour son action « Handicap et Créations ».


Sarah Charlesworth, Trial by Fire, 1992-93, FNAC 96085, Centre national des arts plastiques ©droits réservés / CNAP / Courtesy photo Galerie Phillipe Rizzo

Le Secret

Commissariat : Françoise Docquiert, Corinne Le Neün, Christophe Viart, Nayla Tamraz, Tatiana Nedelskaya et le collectif Polynome.

Du 5 au 28 mai 2017

Avec : Donatien Aubert, Ismail Bahri, Béatrice Balcou, Jean-Baptiste Caron, Sarah Charlesworth, Raphaël Dallaporta, Edith Dekyndt, Justine Emard, Nicolas Gourault, Gilbert Hage, Noelle Kahanu, Aurel Porté, Shooshie Sulaiman, Jeanne Susplugas, Francisco Tropa, Melvin Way.


Pensée comme une conclusion du programme Exposer la recherche en art, l’exposition Le Secret invite à lier les questions de l’exposition et celles du secret comme s’il s’agissait de mettre à vue ce qui est inconnaissable ou confidentiel, voire incompréhensible ou ce dont on ne peut rien dire. C’est donc sans pouvoir dire de quoi le secret est-il le nom que l’exposition propose de s’intéresser à ses formes comme à ses effets :

de l’identité singulière aux rêves intimes, en passant par les histoires de famille ou celles de la grande histoire et des secrets d’États, jusqu’à l’herméneutique propre au déchiffrement des œuvres.


« Lors d’un commissariat polymorphe à six paires de mains et un collectif, l’exposition propose une divagation autour du secret, ce qu’on ne peut montrer ni figurer, naviguant alors à vue entre “l’identité singulière et les rêves intimes, en passant par les histoires de famille, la grande histoire et les secrets d’États, jusqu’à l’herméneutique propre au déchiffrement des œuvres”. » Ingrid Luquet-Gad, Les cinq expos à ne pas rater cette semaine, Les Inrockuptibles, 6 Mai 2017.


Esclavage Domestique Raphaël Dallaporta Dans Esclavage Domestique, Raphaël Dallaporta s’intéresse à une composante souvent ignorée du trafic d’êtres humains: l’esclavage moderne. Les images froides et distantes de façades d’immeubles prises méthodiquement à Paris et en Ile-de-France par le photographe, viennent en contrepoint des textes écrits par Ondine Millot pour figurer ces souffrances muettes et invisibles. Les textes décrivent les faits qui se sont produits à l’adresse exacte des habitations photographiées.

Ils confrontent les lecteurs à la cruauté de ces situations de servitude et nous incitent à appréhender les réalités dérangeantes que peut cacher l’ordinaire des façades. La dénonciation entreprise par Raphaël Dallaporta de ces situations insupportables où une personne réduit l’autre à l’état de chose tire sa profondeur de la distance que conservent ses photographies et de son refus de verser dans le sensationnalisme. Grâce à cette démarche, Esclavage Domestique est un recueil de témoignages contre la banalisation des inhumanités quotidiennes.

IT IS THERE IT IS NOWHERE YOU SEE IT OFTEN ALMOST EVERY TIME IN FRONT OF YOU BUT YOU ARE ALONE WITH THAT VISION THERE IS SOMETHING THERE IS NOTHING IT COME FROM YOUR MOST PROFOUND PAST IT REMAINS IN YOUR EYES FROM THE LIQUID STATE OF YOUR EMBRYONIC EVOLUTION WHEN YOUR BODY WAS 100% LIQUID SOME CALL IT ‘MYODESOPSIES’ BUT THERE ARE OTHER WORDS OTHER EXPRESSIONS LIKE ‘FLYING DUST’ IF YOU TRY TO FIX IT IT DISAPPEARS YOU LOSE IT INSIDE YOU IT IS YOUR HISTORY IT IS THE ULTIMATE THING IN THE FIRST PLACE OF ANYTHING AROUND YOU ©Edith Dekyndt, Myodésopsies


Images Mobiles

Avec : Maxime Bersweiler, Hubert Crabières, Eom Dohyeon, Gabriel Fabry, Konstantinos Kyriakopoulos, Ayuko Nishida, Woosung Sohn Commissariat : Fannie Escoulen et Christian Genty

Du 16 mars au 23 avril 2017


L’exposition Images mobiles est une confrontation dans un accrochage d’œuvres de photographes issus de l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Paris Cergy. Il s’agit d’expérimenter sa pensée et ses photographies comme une expérience réelle, élargie à l’accrochage comme pratique artistique collective. Les artistes invités ont investi l’usage de la photographie comme un médium à part entière de leur pratique artistique. Il s’agit d’une photographie forte de ses spécificités, empreinte de la réalité mais qui, dans sa monstration, peut exister dans une relecture qui en interroge le sens.

Images mobiles envisage comment l’objet photographique, image immatérielle par essence, peut être incarnée de façon multiple, pour inventer une forme qui la fait exister face au monde. L’unicité de l’image vole en éclat. Poussée dans ses retranchements, elle a alors la possibilité d’interroger librement la photographie comme un objet plastique permettant de générer un sens et une pensée.



Plus qu’un simple accrochage de photographies, l’exposition vise à faire de l’image immatérielle une forme incarnée dans le monde. Paris Art, mois de la photo, Images Mobiles, paris-art.com

Discours du rêve Yuni Hong, Ayuko Nishida

Dans l’espace d’exposition, il y a la photographe qui parle, les danseurs, et les fragments de discours. Les gestes et les mots se combinent, se séparent, se noue des relations uniques et particulières. Ce serait comme si on était dans un rêve commun.


Haunted by Algorithms Commissariat : Jeff Guess Gwenola Wagon

Avec : A Constructed World Jean-Louis Boissier Astrid de la Chapelle Antoine Chapon et Nicolas Gourault Stéphane Degoutin et Gwenola Wagon fleuryfontaine Nicolas Giret Jeff Guess Martin Howse, Lou-Maria Le Brusq Nicolas Maigret et Maria Roszkowska Arnaud Mirman Clara Pacotte Olivier Perriquet Sébastien Rémy rybn.org Gauthier Tassart

Du 16 mars au 23 avril 2017


Haunted by Algorithms convoque une multitude d’entités non-humaines, des formes de vie organiques et artificielles qui communiquent et agissent dans le monde – animaux, végétaux, machines, robots, esprits, extra-terrestres. Comment donner forme à cette infinité de relations inter-espèces, traduire des sensoriums si différents des nôtres ? Sur fond d’une algorithmisation généralisée, une diversité de modes d’écriture va tenter d’y répondre, tissant des liens entre ces différents univers.


« Les rapports entre paranormal et technologie sublimés dans une exposition qui n’a pas fini de nous hanter. » Ingrid Luquet-Gad, « Haunted by Algorithms : expérience transmortem à la galerie Ygrec », Les Inrockuptibles, 21-02-2017.

captures d’écrans tirées du site internet: hauntedbyalgorithms.net


« La plasticité du flux algorithmique et son influence sur le design de toutes choses, matérielles ou immatérielles, organiques ou inorganiques, se révèlent selon diverses configurations hybrides, techniques et poétiques. »

Pierre Hemptinne, pointculture.be


Prix Bic pour l’ ENSAPC ©

Avec : Todor Andreevski, Hugo Caillaud, Biole et Dalle Chae Park, Temperance Cole, SarahAnaïs Desbenoit, Gabriel Fabry, Myriam Faraghi, Adrien Flament, Thibault Grougi, Julie Herry, Tomonari Kawano, Léon Lenclos, Pierre Moulin, Maud Narfin, Mickey Pujolar, Simon Restino, Samah Slim, Julia Tarissan, Eden Tinto Collins

Jury : Pierre Ardouvin, Bruno Bich, Florence & Daniel Guerlain, Sandra Hegedüs, Hervé Mikaeloff et Marie-Ange Moulonguet. Thibault Grougi, lauréat du prix Bic© pour l’ENSAPC Cergy

Du 7 décembre 2016 au 8 janvier 2017


La Société BIC inaugure le mardi 6 décembre à 19h son premier prix de création contemporaine : le prix BIC® pour l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy.

Ce prix a pour vocation d’encourager la création et de nouvelles formes artistiques en mettant en lumière un artiste émergent, étudiant à l’ENSAPC. Le prix BIC® propose à de jeunes artistes d’explorer, d’approfondir, de s’approprier et de réinventer toutes les potentialités artistiques et l'imaginaire qu’offre la marque. La société BIC a souhaité inscrire ce prix au sein de l’ENSAPC afin de soutenir un univers d’enseignement dynamique et innovant, ouvert et exigeant, ainsi qu’un symbole de mixité culturelle. Le prix, ouvert à l’ensemble des étudiants, a pour vocation de récompenser l’œuvre de l’un d’entre eux tout en leur permettant de présenter leurs travaux à un jury de professionnels du monde de l’art. La seule demande de l’appel à projet étant de recourir, de mettre en situation ou de représenter un/des produit(s) de la marque BIC®.



Une Journée Sentimentale

Avec : Todor Andreevski , Hugo Caillaud, Biole et Dalle Chae Park, Temperance Cole, SarahAnaïs Desbenoit, Gabriel Fabry, Myriam Faraghi, Adrien Flament, Thibault Grougi, Julie Herry, Tomonari Kawano, Léon Lenclos, Pierre Moulin, Maud Narfin, Mickey Pujolar, Simon Restino, Samah Slim, Julia Tarissan, Eden Tinto Collins

Jury : Pierre Ardouvin, Bruno Bich, Florence & Daniel Guerlain, Sandra Hegedüs, Hervé Mikaeloff et Marie-Ange Moulonguet.

Sur une proposition d’Angeline Ostinelli Avec : Joaquim Brissaud, Hubert Crabières, Gabriel Fabry, Nana Kogler, Konstantinos Kyriakopoulos, Camila Oliveira Fairclough, Jean-Daniel Pellen, Antoine Vallé, Alicia Zaton.

Du 15 octobre au 13 janvier 2016


Les livres d’artistes sélectionnés sont autobiographiques. Ce sont des mondes intérieurs où sont assemblés dans le désordre captures photographiques, pensées, écrits personnels.

Ce sont aussi des lieux de rapprochement entre des archives personnelles, des documents, et une pratique artistique. Ce sont des lieux de mémoire et de réflexion que l’on destine d’abord à soi ou à nos proches. Il ne s’agit pas d’avoir une approche chronologique, les temps y sont recomposés avant d’être accordés au présent de chaque lecture. Une Journée Sentimentale propose la rencontre de ces livres à travers leurs propre installation et celle de quelques pièces associées dans l’espace de la galerie.




Savoir Faire Savoir

Commissaire permanente : Corinne Digard Commissaire invitée : Anne-Lou Vicente Avec : Laëtitia Badaut-Haussmann, Mélanie Blaison, Roxane Borujerdi, Jagna Ciuchta, Rodolphe Delaunay, Louise Hervé & Chloé Maillet, Emmanuel Lagarrigue, Elodie Lecat, Guillaume Linard-Osorio, Chloé Quenum et les adolescents des ULIS (Unités localisées pour l’inclusion scolaire) de collèges de SeineSaint-Denis, de Paris et de Seine-et-Marne.

Du 18 juin au 23 juillet 2016


La négociation au sein de l’intervalle entre art et éducation qu’induit cette rencontre s’accompagne par ailleurs d’une inévitable relation dialogique entre faire et savoir, savoir-faire et faire savoir. Les différents ateliers et sorties effectués par les artistes avec les adolescents ont été des occasions de produire une vaste réserve de matière, hétérogène et fragmentaire, à partir notamment de différents modes de captation (photographique, textuel, graphique, sonore) et de collectages ayant impliqué nombre d’opérations et de gestes (découpage, collage, assemblage, graffiti, grattage, moulage, modelage, empreinte, traduction, sélection etc.) relevant moins de savoir-faire à proprement parler que d’une (ré)invention de manières de faire et de s’exprimer. Orange Rouge provoque la rencontre insolite entre des adolescents handicapés et des artistes contemporains à travers la réalisation d’une œuvre collective. Cette

expérience unique

bouscule les codes artistiques et éducatifs ; elle révèle les talents et les personnalités des adolescents. Présentée au grand public lors d’une exposition, l’œuvre collective concrétise et fait rayonner l’engagement de toutes les parties prenantes : adolescents, artistes, familles, enseignants et partenaires.

www.orangerouge.org



« Si l’art éduque, il le fait en tant qu’art et non pas en tant qu’art éducatif car, s’il est éducatif, il cesse d’être art, et un art qui se nie lui-même ne peut éduquer personne. »

Antonio Gramsci, L’organisation de l’école et de la culture, 1955

« Quel est le rapport de l’oeuvre d’art avec la communication  ? Aucun. L’oeuvre d’art n’est pas un instrument de communication. L’oeuvre d’art n’a rien à faire avec la communication. L’oeuvre d’art ne contient strictement pas la moindre information. En revanche, il y a une affinité fondamentale entre l’oeuvre d’art et l’acte de résistance. »

Gilles Deleuze, Qu’est-ce que l’acte de création ? , conférence à la Fémis, 17 mai 1987


ArcHertz

projet initié par Martina Muzi du studio Space Caviar et Federico Nicolao

Avec : Hugo Beheregaray, Mai Ito Delhomme, Norida Ho, Clement Jandard, Octave Magescas, Paola Quilici, Simon Restino, Hugo Sauger, Charli Tapp Artistes invités : Francesca Tozzi, Axelle Stiefel, Elsa Abderhamani, Méryll Ampe, Selluloid Restaurant Jeunes architectes de Paris : Atelier Georges + La Moindre des Choses, Gramme, Lucas Biberson & Guillaume Henry avec Sarah Montet, Martinez Barat Lafore Acrhitectes, Nicolas Dorval-Bory Architectes, Peaks, SHEMAA Architecte Associé, LIST

Du 6 mai au 4 juin 2016


Organisée sur tout un mois à YGREC, ArcHertz — Paris est une exposition ayant pour objectif d’activer le lieu sous le spectre de l'architecture et du son. Le projet a été initié par Martina Muzi du studio Space Caviar et Federico Nicolao dans le cadre du cours « Lire Dans Les Choses » en collaboration avec les étudiants de l’ENSAPC. Inspiré par le film 99 Dom-ino réalisé par le collectif Space Caviar en 2014, qui, à la manière d'une enquête met en lumière le modèle italien des architectures modulaires autoinitiées, par des entretiens avec leurs habitants, ArcHertz — Paris adresse l'importance du son comme médium de communication, de construction et d'imagination de la vie quotidienne – en transformant l'espace vide, “white cube”, de la galerie en un portail spatial d’architecture sonore. Alors que le son envahit notre ouïe et submerge notre capacité à écouter les aspects spécifiques de la vie quotidienne, nous interrogeons l'action d'écouter, de percevoir et d'enregistrer en tant qu'amateurs de cette dimension de l’intouchable : quels sons décrivent une partie de notre réalité ? Quels sons représentent les piliers modulaires de notre narration spatiale ? Quels sons distinguent un lieu spécifique d'un autre ? Ces questions nourrissent la production originale de pièces sonores, de performances live, d'interventions verbales, de séances d'écoute, d'un festival de musique ainsi que de projections de cinéma. L’assemblage du répertoire sonore généré tout au cours de ce mois d’exposition mettra en regard différents lieux sans jamais en révéler les structures, des personnalités sans en révéler les visages, des actions sans mettre en avant leurs outils, ou encore des quartiers sans en montrer les plans, révélant ainsi le fonctionnement propre de ces environnements spécifiques tout en mettant en lumière leurs réalités économiques, politiques et sociologiques.


« L’exposition présente pour la première fois en France un espace d’architecture et de son directement inspiré par le film 99 Dom-ino, de Space Caviar, qui n’est pas sans rappeler l’atmosphère du Mépris de Godard. » TTTMagazine


The operator THE OPERATOR ( aka. Axelle Stiefel ) est une artiste suisse née à New York en 1988, basée à Bruxelles depuis 2011. ​The Operator fait émerger un mouvement d’action vitale médié par l’usage de toutes machines nécessaires à la (re)production du son. Sa raison d’être est de permettre l’amplification de mouvements générés au niveau de son champ d'action, de l'input à l’output.


Nos partenaires

Galerie Jocelyn Wolff, Paris. Galerie Les Filles du Calvaire, Paris. Galerie Tanit, Beyrouth/Munich. Collection Antoine de Galbert, Paris. et bien d’autres.

merci


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