Pièce G.2 - Présentation du projet, des impacts et des mesures d'accompagnement, partie 2

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POPULATION, EMPLOI, OCCUPATION DU SOL

Etude d’impact / Pièce G.2 : Analyse des impacts et présentation des mesure

6. Milieu humain 6.1.

Contexte démographique, emploi, occupation du sol

6.1.1. Rappel des enjeux Pour rappel, le périmètre « d’influence principal » retenu pour l’analyse de la population, de l’emploi et de l’occupation du sol diffère du fuseau d’étude. En effet, les communes d’Orly, Igny et Villeneuve-le-Roi, qui sont hors fuseau, ont été retenues car elles en sont très proches et comportent un nombre d’emplois et d’habitants important, et à l’inverse, les communes de Buressur-Yvette et Jouy-en-Josas, qui sont dans le fuseau, ont été écartées car la surface comprise dans le fuseau est négligeable par rapport à la surface communale. Le périmètre d’influence principale du projet à l’étude comprend donc la totalité du territoire de 25 communes, couvrant une surface d’environ 21 230 hectares, situées dans les départements Hauts-de-Seine, Yvelines, Essonne et Val-de-Marne. Les communes étudiées présentent des densités de population fortement contrastées : de manière générale, les densités de population sont plus faibles sur le plateau de Saclay, entre des zones urbaines denses de la CASQY, au nord-ouest, et de Massy-Palaiseau et ses abords (au sud-est). Des taux de croissance de la population élevés sont observés dans la communes au sud de Paris, mais également à l’ouest du plateau de Saclay (>1%/an). Ces communes comportent des pôles économiques importants, notamment l’aéroport d’Orly à l’est, les parcs technologiques d’Antony, les activités économiques à Massy, le secteur scientifique et universitaire du plateau de Saclay et le secteur Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. L’évolution de l’emploi entre 1999 et 2011 s’est faite de façon inégale sur le territoire étudié ; des croissances importantes de l’emploi sont observées à l’extrémité ouest du tronçon entre 1999 et 2011. Le nombre de personnes actives sans-emploi est plutôt faible, à l’exception de certaines communes situées à l’est de la ligne. De manière générale, le salaire horaire moyen est relativement élevé. Celui-ci va croissant d’est en ouest dans les communes concernées. La réalisation du Grand Paris Express s’inscrit dans une politique de développement des grands territoires stratégiques de l’Ile-de-France, et devrait permettre, à terme, de favoriser les créations d’emplois et d’attirer davantage d’habitants en Ile-de-France, essentiellement dans les communes qui seront desservies directement par l’infrastructure. Depuis les années 1980, le développement de l’urbanisation en Ile-de-France se fait de plus en plus en première et en deuxième couronne, selon des formes urbaines peu denses et très consommatrices d’espaces, rendues viables par la généralisation de la motorisation des habitants, le maillage progressif de réseaux radiaux de route et de RER. Au niveau du périmètre d’influence principale du projet, les communes intégrées à la communauté d’agglomération de Saint-Quentinen-Yvelines ont connu un rythme d’urbanisation plus important. Sous réserve des conditions nécessaires à une densification et à un renouvellement des constructions à proximité du réseau régional de transport en commun, le Grand Paris Express devrait se traduire par un impact positif en matière de limitation de l'étalement urbain. Dans ce contexte, les communes du périmètre d’étude situées sur le Plateau de Saclay présentent des réserves foncières

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Réseau de transport public du Grand Paris / Tronçon Aéroport d’Orly - Versailles Chantiers

particulièrement intéressantes dans une perspective de densification, même si une partie de ces espaces est protégée de l’urbanisation nouvelle (ZPNAF, Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse…).

6.1.2. Impacts et mesures en phase chantier 6.1.2.1 Modification de l’occupation du sol : consommation d’environ 50 hectares d’espaces ruraux et urbains ouverts

temporaire

L’emprise du projet sur l’occupation du sol (en surface) se décompose comme suit : l’emprise des gares nouvelles, des ouvrages annexes, du site de maintenance, ainsi que l’emprise des chantiers nécessaires à la réalisation des infrastructures du projet. Les estimations de surfaces correspondantes, lorsqu’elles relèvent des catégories « espaces ruraux » et « espaces urbains ouverts » établies à partir des postes du mode d’occupation des sols (MOS), sont présentées dans le tableau suivant. Le tronçon aérien étant constitué d’un viaduc, son emprise n’a pas été prise en compte. Estimation des surfaces en espaces ruraux et urbains ouverts concernés par les emprises des gares nouvelles / ouvrages annexes et des chantiers Emprises Gares nouvelles et ouvrages annexes Site de maintenance Chantiers

Surfaces en espaces ruraux et urbains ouverts concernés

Type d’impact

1 ha

Permanent

7 ha

Permanent

47 ha

Temporaire (phase chantier)

Une grande partie des emprises du chantier concerne des terres labourables (47% de l’emprise totale du chantier), mais également des bois ou forêts (5%), des surfaces en herbe à caractère agricole (8%), des espaces ruraux vacants (5%) et des équipements sportifs de grande surface (5%). La consommation permanente d’espaces est essentiellement liée à l’emprise du site de maintenance. En effet, de par l’enfouissement de la ligne et la construction d’un viaduc, le projet d’infrastructure permet de limiter la consommation d’espaces agricoles et naturels et de réduire au maximum leur fractionnement. Le projet s’aligne ainsi sur la Charte du Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse qui précise notamment que les nouveaux équipements d’intérêt collectif et infrastructures doivent être rares, économes en espace et réduire au maximum le fractionnement des espaces agricoles et naturels. De plus, sur la portion très limitée du territoire du Parc concerné par la Ligne 18 (communes de Magny-les-Hameaux, Châteaufort et Gif-sur-Yvette), l’implantation des extrémités du viaduc a été prévue le long de la RD 36 afin de limiter les coupures urbaines et le fractionnement des espaces agricoles et naturels. La consommation permanente d’espaces concerne des surfaces en herbe non agricoles (46% de l’emprise permanente du projet), des coupes ou clairières en forêts (15%) et des espaces ruraux vacants (7%).


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