Cyp1671: José van Dam meets Carlos Gardel_FR

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NOUVEAUTÉ CYPRES | DÉCEMBRE 2014

La cumparsita

josé van dam meets carlos gardel jean-philippe collard-neven | jean-louis rassinfosse

1_Caminito 2_Cuesta abajo 3_Adiós Muchachos 4_Alfonsina y el mar 5_Soledad 6_El día que me quieras 7_La cumparsita 8_En los campos en flor 9_Por una cabeza 10_Volver 11_Mi Buenos Aires querido 12_Lejana tierra mía

Le célèbre baryton-basse José van Dam revisite le tango cancíon sous l’impulsion du duo atypique Rassinfosse/CollardNeven. Des tons chauds nés de la voix du baryton belge, José van Dam meets Carlos Gardel nous souffle l’art du tango cancíon au creux de la main, telle une invitation... Forgé sur des rythmes jazz encore insoupçonnés dans l’histoire du tango (et pourtant, quelle histoire !), José van Dam meets Carlos Gardel est cette rencontre inespérée entre un maître de l’opéra et deux musiciens parmi les plus actifs et les plus en vues (tant en jazz qu’en musique contemporaine, etc.).

Et, l’invitation au voyage de ce trio ne fait que commencer ! Le « Gardel » de José van Dam rejoint le cœur des porteños de Buenos Aires, de l’intimité des ruelles portuaires inconnues et foisonnantes de mystères au dandysme populaire et extraverti des noctambules argentins. L’auditeur retrouvera ces lieux-là, ainsi que ces conventillos où Carlos Gardel grandit et chantait la souffrance et la joie du quotidien. Plus encore, il retrouvera surtout ces instants de présence qui ne se partagent qu’au gré d’un temps « inattendu », baignés de cette lueur éclatante qu’est le lunfardo (argot de Buenos Aires), cette langue, ce cœur inextinguible du tango cancíon alliant secrètement l’italien à l’espagnol. C’est dans cet univers que la voix de baryton-basse de José van Dam s’entremêle aux glissandi prodigieux de son « homologue », la contrebasse de Jean-Louis Rassinfosse, rejoignant l’indéfinissable, parce qu’éblouissant, piano de Jean-Philippe Collard-Neven. Carlito cada día canta mejor…

DDD | Durée totale : 58'41 | Livret : 32 pages Enregistré au Théâtre d’Arras, les 21, 22 et 23 décembre 2013 | Prise de son, montage et mastering : Jarek Frankowski (www.acoustic-recordings.com) Producteur exécutif : Cédric Hustinx | Assistante de production : Mélanie Defize Photos : plaque de collodion humide – ferrotype réalisée au Studio Baxton (Octobre 2014), par Silvano Magnone avec un appareil photo en bois (1895) et une lentille de cuivre | Graphisme : mpointproduction | Textes et traductions @kastafior 2014 Référence : CYP1671 | Code barre : 5412217016715 Cypres-Kastafior sprl. | 7, rue d’Alost | B-1000 Bruxelles +32 2 213 36 65 | www.cypres-records.com

_Indices biographiques_ José van Dam Né à Bruxelles, José van Dam a étudié au Conservatoire. Après ses études, il est lauréat des concours de Liège et de Toulouse. La même année, en 1961, il est engagé à l’Opéra de Paris. Il se perfectionne consécutivement au sein de la troupe du Palais Garnier et à l’Opéra de Genève. En 1967, il est invité par Lorin Maazel à l'Opéra de Berlin où il restera durant six ans. Dès 1970, sa carrière prend son essor (Covent Garden, Wiener Staatsoper, La Scala, MET, Palais Garnier, etc.). José van Dam travailla avec des chefs d’orchestre tels que von Karajan, Abbado, Solti, Plasson, Davis, Ozawa, Maazel, Dutoit, Casadesus, Cambreling, Soustrot et tant d’autres. Sa discographie est abondante et éclectique, comprenant notamment Pelleas et Mélisande, Le Fou (Landowski), le Requiem (Duruflé), des opérettes de Hahn et de nombreuses mélodies (Schubert, Schumann, Brahms, Mahler, Duparc, Fauré). Passionné par l’enseignement du chant, il a été conseiller pédagogique au Conservatoire royal de Liège. Cette image d’enseignant sera immortalisée grâce au cinéma. Le Maître de musique, prodigieusement incarné par José van Dam, fera du long-métrage de Gérard Corbiau un succès international. Pour la télévision, il a notamment © Magnone-StudioBaxton interprété Golaud à l’Opéra de Lyon et Méphisto dans Musiques au cœur d’Eve Ruggieri. José van Dam a pris part à de nombreuses productions internationales. Parmi ses rôles : Boris Godounov, Falstaff, Wozzeck, Amfortas (Parsifal), Figaro, Jochanaan (Salomé), Hans Sachs (Die Meistersinger), le Hollandais (Der Fliegende Holländer), Massimiliano (I Masnadieri) Gianni Schicchi, etc. Plus récemment José van Dam figurait à l’affiche du Metropolitan Opera de New-York où il interpréta Golaud (Pelléas et Mélisande) sous la direction de James Levine. En 2010, José van Dam fit ses adieux aux scènes d'Opéra à l'occasion d'une dernière collaboration avec la Monnaie dans le Don Quichotte de Massenet. Il reste activement présent sur scène dans des récitals et même au théâtre et est maître en résidence à La Chapelle musicale Reine Elisabeth depuis huit années.

DUO Rassinfosse/Collard-Neven En 2003, Jean-Louis Rassinfosse et Jean-Philippe Collard-Neven se produisent pour la première fois en duo. C'était au Théâtre de l'L, à Bruxelles. Ils ne se doutaient pas que ce concert, qui aurait pu rester la rencontre d'un soir, serait le début d'une aventure musicale et humaine comme il en arrive peu dans la vie d'un musicien. « L'association d'un grand jazzman avec un pianiste classique spécialisé dans le contemporain » s'avère rapidement réductrice si l'on considère les champs de toutes les aventures musicales qu'ils ont partagé par la suite, des compositions de Collard-Neven à la musique du cinéma italien en passant par les standards de jazz, Scriabin, Brahms, la chanson française et l'improvisation libre. Aujourd'hui, ils n'éprouvent plus le besoin de caractériser leur duo mais de souligner simplement qu'ils jouent ensemble de la musique qui ne porte aucun autre nom que celle que l'on joue avec le cœur. En 2005, sort leur © Magnone-StudioBaxton © Magnone-StudioBaxton premier album en chez Fuga Libera, Regency's nights, ensuite il y aura Second Move en 2007 et Braining Storm en quartet avec Fabrice Alleman et Xavier Desandre-Navarre en 2010. Au fil des ans, le duo a patiemment forgé un son unique, fusionnel qui s'est aussi enrichi grâce à de passionnantes collaborations avec, entres autres, le Quatuor Danel, le violoncelliste Fabrice Bihan, le vibraphoniste Bart Quartier et le Quatuor Debussy avec lequel ils revisitent de grandes pages de la musique pour quatuor à cordes dans une réécriture de Jean-Philippe Collard-Neven faisant se glisser l'improvisation entre les notes de Ravel, Bach ou Debussy. Ce projet fera prochainement l'objet d'une production discographique. La rencontre avec José van Dam dont ce disque fait l’objet illustre particulièrement bien leur goût pour les musiques d’origines latines et ces intersections innombrables entre les mondes classique et jazz dont ils ont fait leur terrain de jeu favori. Depuis plus de onze années, le duo a reçu un accueil d’une chaleur comparable que ce soit au Chili, au Mexique, au Canada, en France, en Allemagne ou en Tunisie. La musique du duo Rassinfosse/Collard-Neven est régulièrement diffusée sur les radios de par le monde.

Jean-Louis Rassinfosse

Jean-Philippe Collard-Neven

_José van Dam chez Cypres_ José van Dam, 30 ans à La Monnaie (Ref.: CYP8603) Le chant belge n’a pas d’Ecole. Par contre, il a ses figures, généralement belles et nobles . Suzanne Danco, la mozartienne racée des années cinquante, Clara Clairbert le rossignol mastodonte de La Monnaie , Jules Bastin le patriarche débonnaire . Aucun cependant, tout pétri de gloire qu’il soit , n’atteint la notoriété planétaire de José van Dam . Tantôt Figaro viennois , tantôt « Golaud du siè cle », tantôt discret mélodiste, tantôt vertigineux wagnérien, José van Dam est sur toutes les scènes , avec les plus grands chefs , dans les plus grandes maisons , selon la formule consacrée . Mais il est aussi belge et il faudra attendre l’anniversaire de ses vingt ans de carrière pour le voir à La Monnaie . C’est Gérard Mortier qui le fait rentrer d’exil , à l’occasion d’un Don Carlo dont nous offrons deux fragments inédits . Trente années passent , des dizaines de rô les , immortalisés par de s captations de la RTBF et de la VRT . Si Wagner tient une place importante (quelle véhémence ont ses grands monologues ), c’est en verdien qu’il explose car les pages du Cygne de Busseto le montrent sous toutes ses formes. Et l’opéra français, enfin, auquel il offrit l’une ou l’autre lettre de noblesse : la trace fugace d’un Golaud statuaire , un Méphisto en clin d’œil et la rouerie démoniaque du Diable des Contes d’Hoffman. En deux disques nous tenons un petit pan d’histoire.

José van Dam, Recital à La Monnaie (Ref.: CYP8604) Le Théâtre Royal de La Monnaie aura vu passer sur ses planches les plus fameux récitalistes du monde. Un patrimoine gigantesque dormant paisiblement dans les archives de la RTBF et de la VRT que nous exploitons aujourd’hui dans une collection de récitals, réfléchie conjointement par Cypres et par les équipes de La Monnaie, avec en tête son directeur, Peter de Caluwe. Pour l’inaugurer, nous avons évidemment choisi José van Dam qui fut à la fois la figure tutélaire de La Monnaie contemporaine et le plus grand récitaliste que la Belgique ait connu depuis Suzanne Danco. Cette collection se déclinera sur plusieurs axes, un axe contemporain autour de chanteurs en activité dont les prestations résonnent encore dans nos mémoires et un axe patrimonial, creusant à la fois du côté des trésors du chant belge et du côté des voix légendaires : Dale Duesing, Susan Chilcott, Jules Bastin, Peter Schreier, Waltraud Meier, Simon Keenlyside, Ian Bostridge, Thomas Hampson, Wolfgang, etc.