Jojo 1 Guide sample

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Guide e u q i g o g a d Pé

Ni v e a u 1 + C D Audio


© 2007 - ELI s.r.l. B.P. 6 - Recanati - Italie Tél 0039 071 750701 - Télécopie 0039 071 977851 Rédaction ELI : Letizia Pigini, M. Cristina Izzo Consultant linguistique : Dominique Guillemant Conception graphique : Studio Oplà Illustrations : Giovanni Giorgi Pierfranceschi

Toute reproduction de cet ouvrage, par quelque procédé que ce soit, photocopie, photographie ou autre, est formellement interdite - même pour un usage didactique ou personnel - sans l’autorisation de la maison d’èdition ELI à l’exception des pages 63-77.

Imprimé en Italie par Tecnostampa s.r.l. - 07.83.206.0

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978-88-536-1140-6 978-88-536-1142-0 978-88-536-1144-4 978-88-536-1146-8

Jojo - Livre de l’élève 1 Jojo - Cahier d’activités + Portfolio 1 Jojo - Guide pédagogique 1 + Audio CD Jojo - Cartes illustrées 1

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Jojo - Livre de l’élève 2 Jojo - Cahier d’activités + Portfolio 2 Jojo - Guide pédagogique 2 + Audio CD Jojo - Cartes illustrées 2


Sommaire

Introduction

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Niveau 1 - Contenus

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10

Unité 0 - Tu parles déja français

page

12

Unité 1 - Salut les amis !

page

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Unité 2 - Bonne journée

page

19

Unité 3 - Devoir de français

page 23

Unité 4 - À la fête foraine

page

27

Unité 5 - Pas de pain... aujourd’hui !

page

31

Unité 6 - L’anniversaire de Nicolas

page 36

Unité 7 - Le temps passe... bien vite !

page

41

Unité 8 - Un drôle de parapluie...

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47

Unité 9 - La semaine verte

page

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Unité 10 - Un ami à Paris

page 55

Coin Civilisation

page 60

Fiches Photocopiables

page 63

Liste des Plages

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INTRODUCTION

L’initiation à une langue étrangère à l’école primaire constitue depuis plusieurs années un objectif essentiel de l’enseignement. En effet, elle répond à l’exigence de fournir à l’enfant un cadre de matières et d’activités plus vaste, qui dépasse le schéma traditionnel d’apprentissage (lire, écrire, compter). D’autre part, elle contribue à l’élargissement des connaissances de l’élève. Le contact avec un code linguistique différent du sien permet à l’enfant de développer l’organisation de sa pensée et de ses idées dans le sens d’une plus grande ouverture d’esprit. L’enseignant le guide dans la manipulation du nouveau code linguistique ; il lui apprend à jouer avec la langue pour qu’il puisse la connaître tout en lui attribuant une place géographique et humaine. Tels sont les objectifs de l’enseignement d’une langue étrangère à l’école primaire.

QUELLE LANGUE ? Mais l’enseignement d’une langue étrangère ne se réduit pas pour autant à une simple question de code linguistique ; encore faut-il savoir aborder, présenter, exploiter les processus langagiers qui la caractérisent. Connaître une langue étrangère ne signifie pas seulement l’apprendre et s’en servir comme moyen d’expression. La connaissance d’une langue étrangère est utile dès lors que l’on réfléchit sur les différences et sur les analogies qui existent entre la langue maternelle et la langue étrangère et que les différences culturelles cessent d’être un obstacle à la connaissance de l’autre, les clichés étant souvent source de craintes et de tensions entre les peuples. Dans cette optique, l’apprentissage d’une langue étrangère représente le moyen le plus sûr de vaincre les résistances et la xénophobie: apprendre une langue étrangère, c’est communiquer pour connaître et aimer.

LA MÉTHODOLOGIE Jojo est une méthode de Français Langue Étrangère qui naît de l’expérience directe et de la participation active des auteurs à l’enseignement du français à l’école primaire. Elle a été réalisée par des enseignants qui se sont trouvés confrontés à la situation d’enseignement «précoce» de la langue étrangère et elle tient donc compte des difficultés que cela implique.

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Elle s’adresse en particulier aux enseignants qui ont besoin d’être rassurés quant à la validité de leurs connaissances et qui désirent être guidés (ou accompagnés) pas à pas dans cette aventure qui se révélera passionnante et amusante pour tous. Jojo suit, en effet, une progression simple et linéaire, et offre à chaque instant des suggestions pour une personnalisation de la méthode de la part de l’enseignant, lequel la transformera en un instrument «vivant».

DESCRIPTION DE LA MÉTHODE Jojo est un ensemble pédagogique sur deux niveaux. Chaque niveau comprend : - le Livre de l’élève - le Cahier d’activités avec Portfolio - le Guide pédagogique pour l’enseignant - le CD Audio - 64 Cartes illustrées

LE LIVRE DE L’ÉLÈVE C’est un instrument qui a été conçu pour servir à la fois de livre de cours et de cahier d’activités. Les «pages actives» qu’il contient proposent des activités d’écriture, de coloriage et de dessin. Elles permettent aux élèves de prendre possession de leur outil de travail aussi bien dans le sens physique que dans le sens intellectuel du terme. Les unités didactiques suivent le processus suivant : exploration, analyse puis manipulation détaillée. Les activités sont différenciées afin d’éviter que la répétitivité des structures linguistiques et du lexique ne soit pas trop monotone. L’apprentissage se fait ainsi spontanément ; les élèves mémorisent en s’amusant et sans faire trop d’efforts. L’ouvrage est structuré en unités didactiques proposant chacune un thème-clef, traité à travers différentes situations. Détail d’une unité didactique : • 2 pages de bandes dessinées qui présentent, à partir d’une situation comique, le thème de l’unité ainsi que les principaux actes de parole et les structures linguistiques les plus importantes. • 4 pages divisées comme suit : - quelques «pages actives» où les activités et les exercices requièrent une intervention concrète de l’élève ;


introduction - un jeu ou une activité de dramatisation ou de manipulation ; - une chanson ou des comptines et des poésies. Unités didactiques particulières : L’unité zéro (compétences de langue française déjà acquises par l’élève, qualités...) • Les unités cinq et dix sont suivies d’un bilan de Révision et approfondissement. • À la fin de l’ouvrage, on trouvera une unité conclusive atypique. Intitulée Coin civilisation, elle permet d’aborder les principaux moments de fête durant l’année scolaire : ‘Noël’, ‘Carnaval’ et ‘Pâques’. Ces thèmes sont volontairement décontextualisés des autres unités didactiques pour que l’enseignant puisse les traiter en temps voulu. La planche à découper permet de réaliser quelques activités de bricolage proposées dans le volume (Paris cube et carte de vœux de Noël) et de faire d’ultérieures activités didactiques. La bande dessinée Il est important que l’enseignant aborde les pages de bandes dessinées après avoir présenté oralement le sujet à ses élèves. Ce guide pédagogique pourra fournir des indications utiles quant à la procédure à suivre. La bande dessinée peut être exploitée au début ou à la fin d’une unité didactique selon les nécessités de l’enseignant. L’objectif de la B.D est de proposer le contenu de l’unité didactique dans une situation concrète et comique, susceptible de rester dans la mémoire des apprenants et de favoriser ainsi le processus de mémorisation à travers une sorte d’«attachement affectif» à l’histoire des personnages. Au niveau linguistique, la bande dessinée fournit un modèle authentique de français «parlé». Les pages actives Les pages actives comprennent des activités et des exercices différenciés, qui sont accompagnés d’un ou de plusieurs symboles indiquant aux élèves les consignes de l’exercice. Les typologies requises concernent la présentation, la compréhension, la mémorisation, l’expansion et la consolidation de l’apprentissage. Les consignes utilisées sont les suivantes : - observe - indique - écoute - répète, réponds, parle - écris, complète, coche - compte, remets dans l’ordre - dessine, colorie - découpe - colle

- lis - chante - joue Une attention toute particulière est accordée au développement organique des compétences linguistiques de compréhension et de production orales et écrites. Le jeu La dimension ludique de l’enseignement de la langue étrangère joue un rôle fondamental dans la motivation des élèves et dans leur envie d’apprendre. «Vouloir apprendre pour pouvoir jouer» est le principe qui suscite leur intérêt et leur permet d’accéder au stade successif du «vouloir apprendre pour pouvoir communiquer». Le jeu facilite la mémorisation car l’apprentissage linguistique est indirect, autrement dit subordonné au désir de l’enfant de se concentrer sur les objectifs du jeu même. En outre, par l’intermédiaire du jeu, les règles sociales du monde des adultes se mettent en place ; le développement de l’affectivité et le désir de coopération sont stimulés. La chanson Chansons, comptines et poésies ont pour objectif de faciliter la mémorisation d’un certain lexique et de certaines structures grammaticales. C’est pour cette raison que la plupart des chansons ont été inventées par l’auteur. Elles sont donc strictement liées à l’unité didactique dans laquelle elles se trouvent et évitent ainsi la dispersion d’un trop grand répertoire de vocabulaire qui resterait inévitablement passif. La mélodie et le rythme permettent à l’enfant de fixer facilement une prononciation correcte. Nous vous donnerons d’autres indications quant à l’utilisation de cet instrument de travail, chaque fois que l’occasion s’en présentera. Tous les chants sont enregistrés sur le CD audio. Pour les enseignants qui n’auraient pas la possibilité d’utiliser un instrument d’accompagnement en classe et qui souhaiteraient faire chanter correctement et de façon autonome leurs élèves, le CD audio contient également une version instrumentale de chaque chanson. La base musicale pourrait d’ailleurs être particulièrement utile lors d’une kermesse de fin d’année !

LE CAHIER D’ACTIVITÉS Le cahier d’activités propose un grand nombre d’exercices de renforcement et d’approfondissement qui complètent parfaitement les activités présentées dans le livre. Les exercices, bien qu'ils suivent la progression et l'ordre des thèmes présentés dans la méthode, ne font

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expressément pas référence aux unités spécifiques pour faire du cahier un instrument souple et lui conférer de l'autonomie par rapport au texte. Il pourra ainsi etre utilisé comme matériel disdactique supplémentaire indépendamment de la méthode ou comme cahier de vacances. Utilisé à l’école et en classe, il permet à l’élève de consolider les connaissances acquises au cours des leçons. En outre, la section finale consacrée au PORTFOLIO, place l’élève face à une nouvelle approche par rapport à l’apprentissage : l’auto évaluation des compétences acquises. Pour chaque unité une activité de contrôle est prévue au terme de laquelle l’élève est invité à exprimer son jugement sur le degré de compétences atteint. Témoignant l’histoire de l’apprentissage personnel de la langue française de l’élève, le Portfolio devient également un instrument de communication avec la famille. Les exercices, bien qu'ils suivent la progression et l'ordre des thèmes présentés dans la méthode, ne font expressément pas référence aux unités spécifiques pour faire du cahier un instrument souple et lui conférer de l'autonomie par rapport au texte. Il pourra ainsi etre utilisé comme matériel didactique supplémentaire indépendamment de la méthode, ou comme cahier de vacances.

LE GUIDE PÉDAGOGIQUE Le guide de l’enseignant accompagne pas à pas le livre de l’élève. Il suggère des activités à proposer avant ou après l’utilisation du livre. En outre, il fournit des indications didactiques et pédagogiques relatives à chacune des phases de l’apprentissage à travers des exercices et des activités, des jeux, des chansons etc. Pour chaque unité didactique, l’enseignant trouvera une grille qui indique: - les actes de parole - les structures linguistiques - le lexique Le traitement des unités didactiques se développe selon deux moments distincts : le premier est un «Moment préparatoire à l’utilisation du cours», le second concerne l’utilisation du manuel à travers l’analyse des activités et propose un développement et une expansion de chaque thème. À la fin du volume, l’enseignant trouvera des fiches photocopiables sur lesquelles faire travailler les élèves en suivant les conseils d’utilisation fournies dans le guide pédagogique.

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LES CD AUDIO Les deux CD Audio accompagnant chacun des niveaux de la méthode proposent l’enregistrement des dialogues de toutes les bandes dessinées ainsi que de nombreuses activités d’écoute. Les modèles linguistiques sont fournis par des speakers de langue maternelle, assurant ainsi une prononciation et une diction correctes. En outre, les CD audio proposent des exercices divers : - écoute et répétition - compréhension orale - chansons et comptines Le recours au CD Audio est vivement conseillé afin de fournir aux élèves un modèle phonétique correct, surtout en ce qui concerne l’apprentissage des sons inexistants dans la langue maternelle de l’apprenant.

LES CARTES ILLUSTRÉES 2 paquets de 64 cartes illustrées (un par niveau) sont à la disposition de l'enseignant. Niveau 1 Les couleurs À l'école Les temps météorologique Les nombres Niveau 2 Le corps Les vetements (circonflesso sulla prima e) La nourriture Les cartes illustrées affichent d'un côté l'image et de l'autre le mot et l'image réduite. Lorsque c'est nécessaire, le nom de l'objet est présenté au singulier et au pluriel.

QUI EST JOJO ? Jojo est un jeune garçon de neuf ans et demi, petit pour son âge et sans talents apparents : il n’est pas beau, il n’est pas rusé et il est plutôt maladroit. Sans le savoir, il est magique (grâce à lui, la réalité se transforme parfois...), drôle et brouillon, sa sympathie naturelle le fait apprécier de ses amis et de toutes les personnes qu’il rencontre. Il est innocent, modeste, généreux et jamais agressif. Fondamentalement positif, il réussit toujours à se sortir de ses mésaventures sans jamais se décourager. Le lecteur pourra se moquer de lui mais au fond il reconnaîtra chez Jojo ses propres limites, ses défauts et son anxiété de la vie quotidienne. C’est dans ce sens que ce personnage est pour ainsi dire


introduction l’élément «cathartique» : dans le contexte de l’apprentissage d’une nouvelle langue, Jojo aide l’apprenant à dépasser ses craintes et ses doutes en lui faisant comprendre que dans cette nouvelle aventure il n’est pas seul… Jojo n’est donc pas simplement un titre, un prétexte pour donner un sens à ce manuel : Jojo est le centre humain et formatif autour duquel se développe l’enseignement de sa langue mère, le français. Même s’il est clair à tous que l’objectif primaire est l’apprentissage linguistique, nous ne devons pas perdre de vue l’importance de l’aspect narratif chez nos jeunes apprenants qui nécessitent aujourd’hui de modèles non stéréotypés et forgés par le monde des media ou des jeux vidéo. Et à la fin, découvrir qu’un garçon comme Jojo peut être apprécié même s’il est si «hors» du sens commun, signifiera que chacun peut vraiment être aimé pour ce qu’il est, spécial dans son unicité.

COMMENT ORGANISER LA CLASSE Nous analyserons les deux cas de figure des conditions d’enseignement de la langue étrangère en classe : - dans une classe réservée exclusivement aux ateliers de langue - dans la classe où se déroulent tous les enseignements • Dans le premier cas, l’espace spécifique de la classe favorise une exploitation utile et rationnelle du local. Tout d’abord, il sera nécessaire de disposer les tables de manière à ce que les élèves puissent voir l’enseignant tout en se voyant eux-mêmes. La disposition en fer à cheval est idéale pour favoriser la communication. Le bureau ou la chaise de l’enseignant devront être si possible décentrés (ou dans le prolongement de la série des tables) pour éliminer la configuration traditionnelle des salles de classe où l’enseignant «domine» les élèves. Enfin, il est nécessaire de laisser un espace libre pour des activités ludiques et motrices, et pour la dramatisation. L’enseignant pourra accrocher au mur des panneaux que les élèves auront réalisés en cours d’année sur les thèmes fondamentaux ou fréquents. Il est également utile de créer un coin lecture, dans lequel on pourrait accrocher au mur, à l’aide d’une ficelle, des bandes dessinées, des journaux, des magazines linguistiques ou de petits livres en français ; ou encore des livres, des dictionnaires et du matériel de consultation pourraient être exposés sur une étagère ou sur une table. Dans un autre secteur on pourrait accrocher des cartes géographiques : une carte de France (les

cartes routières font parfaitement l’affaire), une carte d’Europe et un planisphère. Les contours de la France devraient être mis en évidence pour que les élèves puissent la reconnaître du premier coup d’œil dans ces trois situations différentes. L’enseignant pourrait aussi accrocher un quatrième panneau intitulé À la découverte de la France, constitué de photographies, d’images de localités françaises (des dépliants des agences de voyage, par exemple). Sur un cinquième panneau, Nos souvenirs de France, chaque enfant pourrait coller des tickets de métro, des billets de train, des cartes postales, des cartes de téléphone... La documentation authentique enrichira le patrimoine de connaissance de la France. D’autres panneaux relatifs aux unités didactiques seront réalisés pendant l’année et pourront être accrochés au moment de leur création. Sur la porte de la classe, les élèves pourraient réaliser une banderole (ex : Ici, on parle français !) et éventuellement accrocher un drapeau français. La salle de classe deviendra ainsi un véritable coin de France à l’école, reconnu comme tel par tous les élèves. • Au cas où l’enseignant ne disposerait pas d’une salle réservée aux cours de français, il est impératif qu’il crée au moins un coin France où il placera un minimum de panneaux ou d’objets indiqués dans le premier cas. Les panneaux relatifs aux unités didactiques pourront être accrochés de toute manière au mur. Il serait souhaitable également de réserver un espace à des activités de dramatisation et de jeu. Le coin France, dont la fonction est de créer un dépaysement, sera très stimulant pour les enfants qui se rendront compte, petit à petit, que la culture française est authentique et bien réelle. Utilisation d’un cahier (le cahier personnel) La proposition de programmation des unités didactiques contenues dans cette méthode de langue peut être complétée et modifiée par l’enseignant. Pour ce faire, il peut être utile de proposer aux élèves d’utiliser un cahier grand format, à gros carreaux dans lequel ils pourront écrire et dessiner. À la place du cahier, ils pourront utiliser un classeur à anneaux dans lequel il est facile d’insérer des pages d’approfondissement sur des unités étudiées précédemment. Le cahier pourra également servir à l’insertion d’activités de renforcement sur des points difficiles pour les élèves. Le premier cours La première fois que l’enseignant se trouve devant des élèves comme enseignant de langue étrangère, il éprouve une certaine émotion, partagée d’ailleurs par ses élèves. Et puis, il y a les doutes et les interrogations... L’enseignant se demande si la nouvelle matière sera

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bien acceptée, s’il sera capable de la présenter correctement, s’il sera un bon modèle phonétique, s’il sera capable d’offrir aux élèves une progression tenant compte de leur rythme d’apprentissage. Et puis, par où commencer ? De leur côté, les élèves se demandent s’il ce sera facile ou difficile d’apprendre le français, s’ils arriveront un jour à parler cette langue, etc. Il existe une manière efficace de briser la glace et de supprimer la tension initiale liée aux attentes respectives: il s’agit de chercher ensemble les mots d’origine française qui sont entrés dans la langue maternelle des élèves et qui ont perdu leur connotation de terme étranger. Les enfants se rendront compte qu’ils connaissent déjà un certain nombre de mots sans le savoir. Cela contribuera à les rassurer et à leur donner confiance en eux-mêmes. Ainsi, à titre d’exemple, on peut faire référence à l’unité 0 du livre de l’élève où est proposée une liste (plus étendue dans le guide pédagogique) de mots français utilisés et reconnus dans le monde entier. La situation devient ludique si l’enseignant propose des devinettes en langue maternelle dont la réponse est le terme français connu. Une fois le mot deviné, il serait intéressant de demander aux élèves, s’ils connaissent le mot correspondant dans leur langue. Les mots ainsi trouvés pourront être écrits sur un panneau et illustrés par des dessins ou des images découpées dans des journaux. Un autre panneau pourrait être réservé aux produits français sur le marché du pays dans lequel vivent les apprenants et figurant dans des publicités : en général, il s’agit de parfums, de voitures... Les élèves s’amuseront beaucoup lors de ce premier cours et trouveront un point de départ à la fois intéressant et rassurant. En ce qui concerne les actions quotidiennes en milieu scolaire, on fera référence à l'exercice 1 page 2 du cahier d'activités. Cette activité sera reprise et élargie chaque fois que cela sera nécessaire pendant le parcours didactique. Il sera fondamental de faire mimer les actions en imitant Jojo en vue ddee l'assimilation du geste et de sa signification (TPR). Avant de passer à la programmation, nous voudrions souligner un aspect important. Les lieux et les moments consacrés à l’apprentissage de la langue française doivent être considérés dans une optique interdisciplinaire, comme s’il s’agissait d’un chapeau magique dans lequel tout peut entrer pour en sortir ensuite enrichi. En d’autre termes, il faut respecter les règles des autres matières : si l’on dessine dans la langue étrangère, il faut le faire en respectant les techniques utilisées pendant les cours d’art plastique ; de la même manière, si l’on chante une chanson française, il faudra le faire en chantant «juste» ! La langue ciblée ne doit pas être étrangère au reste du

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monde ; elle doit devenir un bagage qui accompagne l’élève aussi bien à l’école qu’en dehors de l’école.

LA COMPÉTENCE COMMUNICATIVE Jojo est une méthode communicative. Qu’est-ce que cela signifie ? Cette approche est tout d’abord le fruit d’une réaction à des méthodologies qui privilégient la COMPÉTENCE LINGUISTIQUE pour elle-même, méthodologies dans lesquelles on donne à l’apprenant un modèle grammatical et on lui demande de le reproduire parfaitement. La COMPÉTENCE COMMUNICATIVE, est par contre le développement de compétences différenciées (écouter – lire – parler – écrire – comprendre) afin de «communiquer», en renforçant au maximum les stratégies qui peuvent faciliter ce processus. Tout cela à la lumière des études psychologiques produites ces dernières années en matière de cognitivisme et d’intelligences multiples (Gardner) : il est désormais fait acquis que le processus d’apprentissage est efficace car il intéresse l’élève dans son intégrité. Cet apprentissage ne réside pas uniquement dans la dimension mentale mais dans tout le corps : ainsi la théorie d’Asher, relative au Total Physical Response, nous suggère de stimuler tous les sens de l’élève à travers des activités différenciées qui agissent de façon synergique dans le processus d’apprentissage et de mémorisation. Là réside donc l’utilité de proposer à l’intérieur de chaque unité d’apprentissage des activités ludiques, de manipulation, de dessin, de musique, de logique, de dramatisation. Il ne faut absolument pas considérer de telles activités une «perte de temps» puisque ces différentes manifestations des «intelligences» constituent les multiples canaux à travers lesquels on réalise un processus d’apprentissage réellement harmonique et efficace. Il est également important de tenir compte de la «dimension sociale», c’est-à-dire de réfléchir sur le fait que la «communication» n’existe vraiment que lorsque entre les interlocuteurs un rapport d’intérêt et de respect réciproque se réalise. Là où les rapports entre les élèves (et entre les élèves et l’enseignant) sont détendus et sereins, les activités aussi bien collectives qu’individuelles durant lesquelles chacun doit «s’exposer» car invité à s’exprimer personnellement, résultent bien meilleurs du point de vue de la qualité. En outre, en classe de français, où tous partent d’un même niveau, les élèves moins «performants» pour divers motifs, pourront eux aussi avoir une nouvelle occasion pour démontrer à eux-mêmes et aux autres leurs capacités cachées…

LES COMPÉTENCES LINGUISTIQUES On distingue généralement la COMPÉTENCE DE


introduction RÉCEPTION (écouter, lire) et la COMPÉTENCE DE PRODUCTION (parler, écrire). L’enseignement met trop souvent l’accent sur l’activité de «production» de la part des élèves (le mot et l’écriture) alors que LE DÉVELOPPEMENT DE LA COMPRÉHENSION en tant que «compétence» à apprendre est fondamental pour accélérer le PROCESSUS D’ACQUISITION de la langue. Par conséquent, nous pouvons affirmer que les COMPÉTENCES DE RÉCEPTION développent le niveau de compréhension tandis que les COMPÉTENCES DE PRODUCTION développent la compétence d’expression. Il est certain que la compréhension d’un texte n’est jamais totale. C’est pourquoi il sera important d’avertir les élèves de cet état de fait afin qu’il ne soit pas facteur d’angoisse. L’objectif principal de cette méthode vise la COMPRÉHENSION DU SENS GÉNÉRAL. Par la suite, les élèves auront l’occasion de reconnaître, dans des situations diversifiées, les structures linguistiques et les mots de vocabulaire rencontrés. LA COMPRÉHENSION GLOBALE permet l’ACQUISITION CONTINUE de la langue, même hors de l’école, notamment dans le cadre des échanges culturels internationaux de classe. L’écoute Tout d’abord : l’OREILLE de l’apprenant doit s’habituer à la «fréquence d’onde» de la LV2. Il est donc important de le mettre le plus possible en condition d’écoute. Il en va de même pour la PRONONCIATION. Dans un premier temps, l’élève devra reconnaître le son à travers des exercices de discrimination entre les sons et reconnaître les mots contenant ce son. Dans un second temps, il devra reconnaître le mot «caché» dans la phrase (même s’il ne comprend pas le reste de la phrase). L’enseignant devra fournir aux apprenants une piste qui facilite leur compréhension et sur laquelle ils puissent concentrer leur attention : les élèves pourront ainsi «deviner» le «contenu» de l’objet d’écoute. Dès lors, si l’activité le permet, ils pourront associer l’écoute à l’image. L’image met en évidence le contexte dans lequel se déroule la situation de communication faisant l’objet de l’écoute. L’activité d’écoute doit durer au maximum de 5 à 6 minutes. En effet, la capacité d’attention des apprenants est limitée et, de toute façon, inversement proportionnelle à la durée du document oral. La lecture Même si, au départ, on ne parle pas de lecture au sens propre du terme, le contact avec le code écrit, qui aura toujours lieu APRÈS les activités orales, peut être relativement précoce (il sera alors présenté globalement). Cependant, avant de passer à ce stade, les contenus doivent être connus et mémorisés. En outre, l’image qui accompagne et illustre le message

écrit se révélera particulièrement utile lors de cette phase. Dès le premier niveau, la lecture sera stimulée par des exercices de type transversal ; autrement dit, elle constituera un «stade» de transition nécessaire à la compréhension des consignes des exercices (ex : Retrouve les mots cachés, complète comme dans l’exemple...). À partir du second niveau, en revanche, la lecture constituera un exercice en soi. Enfin, rappelons l’importance de la LECTURE SILENCIEUSE, nécessaire à la COMPRÉHENSION du message écrit. L’expression orale Toutes les autres activités sont finalisées à l’acquisition de la compétence de l’expression orale. La première phase didactique que nous proposons, la phase «préparatoire» à l’utilisation du livre, est fondée essentiellement sur l’expression orale. Elle peut requérir l’intervention du groupe-classe, de petits groupes et enfin d’un seul apprenant. Elle a été conçue de manière à ce que tous les apprenants se sentent protagonistes de ces jeux oraux, en particulier, des activités de dramatisation dans lesquelles l’expression corporelle joue elle aussi un rôle fondamental. L’écriture Comme pour la lecture, l’écriture pourra être prudemment introduite dès le début sans les caractéristiques de l’ÉCRITURE CRÉATIVE, comportant par exemple le changement de parties de textes poétiques ou de chansons, la substitution de mots, la recherche de rimes, le changement de la conclusion d’une petite histoire ou d’une bande dessinée. Au départ, nous proposons des exercices de phrases à recopier ou des exercices de complétion. Cette activité est nécessaire pour l’acquisition implicite du code écrit : un élève coloriant une fiche découvre en même temps, l’orthographe des mots dont il n’avait précédemment appris que le sens et la prononciation. Il y a donc un lien étroit entre la lecture et l’écriture. Prenons un exemple. Une fois que l’élève a associé la couleur rouge au mot français «rouge » dont il connaît la prononciation [RuZ], lorsqu’il va voir la forme écrite à côté d’une tache rouge, il ne va pas lire lettre par lettre R, O, U, G, E, mais il va au contraire déduire la globalité du mot le son [RuZ]. De même, si l’élève doit compléter le mot R_ _G_ en recopiant du tableau les lettres manquantes, il ne va pas le faire passivement puisqu’il devra analyser toutes les lettres pour contrôler celles qu’il faut ajouter. Cela va constituer un premier stade de «mémorisation implicite» de la forme écrite. Une fois qu’il aura complété le mot, il lira [RuZ].

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JOJO niveau 1 - Contenus Unité

O

Tu parles déja français Chercher et reconnaître les mots français connus dans le monde

1

Salut les amis ! Se présenter Donner des informations sur son identité Identifier quelqu’un

Objectifs spécifiques d’apprentissage

Affirmer/Nier

2

Bonne journée Saluer et prendre congé Souhaiter quelque chose à quelqu’un Inviter quelqu’un à faire quelque chose Répondre à l’appel

3

Devoir de français

4

À la fête foraine

Demander quelque chose a quelqu’un

Demander et donner des informations sur la couleur d’un objet

Répondre “oui” ou “non”

Reconnaître les formes

Dire ce qu’on aime

Inviter quelqu’un à faire quelque chose

Dire ce qu’on n’aime pas

Exprimer des regrets Exprimer son enthousiasme Dire ce que l’on veut Dire la couleur qu’on aime/préfère

C’est moi Je m’appelle...

Comment ça va ?

Comment t’appelles tu ? Qui est-ce ?

On y va ? Regarde là-bas ! Vite !

Il s’appelle/Elle s’appelle...

Structures communicatives

C’est moi !

Qu’est-ce que c’est ? C’est un/une Ce sont des... S’il te plaît, prêtemoi... Oui, c’est.../ Non, ce n’est pas... J’aime

C’est... ? Oui/Non

Je n’aime pas

De quelle couleur est.../sont…? Comme... On y va ? Allons-y ! Oh non ! Pauvre Jojo ! Chic ! Bonne idée ! Je veux... J’aime... Je préfère...

Menu, biberon, taxi, crêpe, croissant, boutique, hôtel, souvenir

je, tu, il, elle s’appeler (1ère, 2ème, 3ème pers. Sing. Prés. Ind.) Noms propres français

Lexique

Bonjour Salut Bonsoir Bonne nuit Au revoir Monsieur, Madame Mademoiselle Les enfants Bonne journée Présent(e) Absent(e)

c’est/ ce sont crayon, livre, stylo, gomme, règle, feutre, trousse, colle, ciseaux, taille-crayon français, mathématiques, géographie, sciences, éducation physique et sportive, langue vivante un, une, des ta, ton, tes aimer (1ère pers. sing. prés. ind.) devoir, lire, compter, écrire, dessiner, parler, jouer

Blanc, blanche, rouge, noir, vert, verte, jaune, bleu , bleu ciel, bleu marine, orange, rose, gris, grise, marron, indigo, violet, violette, clair, foncé arc-en-ciel comme cerise, herbe, rose, nuage, chocolat, orange, soleil, violette, ciel, fumée, nuit, encre rond, carré, rectangle, triangle, ovale, étoile, sans forme Les montagnes russes, les autostamponneuses Barbe à papa, ballons

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introduction 5

Pas de pain…aujourd’hui !

6

L’anniversaire de Nicolas

9

La semaine verte

Demander et donner des informations relatives aux conditions atmosphériques

Reconnaître les jours de la semaine

Donner des ordres

Exprimer son enthousiasme

Exprimer son enthousiasme

Proposer une initiative

Demander et donner des informations sur les conditions atmosphériques en relation avec les jours de la semaine

Demander l’âge

Indiquer la quantité

Donner son âge

Exprimer des regrets

Souhaiter quelque chose à quelqu’un

Dire ce qu’on veut faire

8

Un drôle de parapluie…

Compter de 0 à 12

Exprimer son enthousiasme

7

Le temps passe… bien vite ! Demander et dire l’heure

Demander quel jour on est

1o

Un ami à Paris Téléphoner Savoir répondre au téléphone Demander comment va quelqu’un Dire comment on va Demander quelque chose à quelqu’un Exhorter quelqu’un à faire quelque chose Exprimer son enthousiasme

C’est un... Ce sont deux, trois... Oh, non ! Pas de chance aujourd’hui ! Zut ! Quel désastre ! Oui ! Volontiers ! Quelles sont belles ! Je vais acheter... Je veux voir de près.. Je voudrais voir... Je veux les acheter...

Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze Cartes, bananes, pain, argent

Quel âge as-tu ?/Tu as quel âge ? Quel âge a-t-il/elle ?

Quelle heure est-il ? Il est... heures À quelle heure?

J’ai... ans Il/ elle a ... ans

Oui, chic ! Mais c’est super ! On va... ? On va jouer... ?

Aujourd’hui c’est... Quel jour sommesnous ? Hier, c’était.... Demain, ce sera...

Viens avec moi ! Regarde !

Jaques a dit «Levezvous! Asseyez-vous !»

Oui ! C’est une idée magnifique !

Youpy ! Mais c’est super !

Mois : Janvier, février, mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre, décembre Avoir (1ère,2ème, 3ème pers. Sing. Prés. ind.) Manger/ouvrir/ souffler/chanter/dans er/faire : 3ème pers. sing. prés. ind. Forme impers. «on»

Comment ça va ? Ça va très bien, merci Tu viens chez moi ?

Bon/Joyeux anniversaire !

Anniversaire, âge, joyeux, ami, sœur, gâteau, cadeaux, bougies, surprise, cerf-volant

Quel est ton numéro de téléphone ? Allô !

Heure(s), demi(e), rendez-vous, temps, montre, réveil, horloge, pendule, sablier, horloge à quartz, petit déjeuner, école, lit Mon, ma, à être, (3ème pers. Sing. prés. Indic.) se lever, prendre, aller, déjeuner, jouer, dormir (1ère pers sing prés indic) sœur, professeur, directeur, cœur, bonheur

Beau, mauvais, froid, chaud La, le, les Soleil, nuages, brouillard, pluie neige, vent, parc, pique-nique, parapluie, bonhomme de neige, chez moi,

Les jours de la semaine : lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche Programme, emploi du temps

Mon, ton, numéro de téléphone Merci Paris, Sacré-Cœur, Arc de Triomphe, Seine, bateaux mouches, Géode, Disneyland-Paris

Faire, pleuvoir, neiger : 3ème pers sing prés indic.

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Unité o Tu parles déja français ! Il s’agit d’une unité introductive, de sensibilisation à la langue française sur la base du lexique que les élèves connaissent déjà de façon inconsciente. Sa fonction principale est de rassurer les élèves en leur montrant comment en réalité ils connaissent déjà de nombreux mots de la langue française. L’approche de la langue se fera donc dans un climat de confiance et de gratification. Les élèves se sentiront particulièrement motivés et le français ne leur semblera plus si difficile.

PREMIÈRE RENCONTRE Au cours de cette première rencontre, spécialement si l’enseignant entre en classe pour la première fois et ne connaît donc pas encore bien les élèves, il est important de faire en sorte que l’impact soit positif, en saluant avec un grand «Bonjour !» que les élèves répéteront de façon instinctive. Après une brève phase de présentation et après avoir ainsi brisé la glace, pour mettre les élèves à l’aise, l’enseignant cherchera avec eux les mots d’origine française connus au niveau international, au point d’avoir perdu toute connotation étrangère. Les élèves s’apercevront qu’ils connaissent déjà un bon nombre de mots français sans qu’ils s’en soient jamais rendus compte. La situation devient plus amusante si on leur propose des devinettes pour identifier un mot français connu pour indiquer un objet en particulier. Voilà une liste de mots communs : abat-jour, applique, bébé, béchamel, beige, biberon, bidet, bloc-notes, bordeaux, bouquet, boutique, boxe, bricolage, brioche, buffet, camion, carillon, chalet, champagne, chic, chiffon, cognac, coiffeur, collage, collant, collier, crème caramel, crêpe, cric, croissant, défilé, dépliant, dessert, dossier, double face, foulard, frappé, gabardine, gaffe, garage, gilet, grand prix, hôtel, Klaxon, manucure, maquillage, marron, marron glacé, mèches, menu, moquette, pain carré, paletot, passe-partout, pardon, parfum, parquet, pâté, pédicure, peluche, plissé, pois, pompon, purée, ragoût, réclame, restaurant, rosé, roulette, roulotte, soufflé, souvenir, tailleur, taxi, toilette, vol-au-vent, wagon-lit.

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Ces mots pourront prendre place sur une affiche en classe. Les élèves pourront découper dans des magazines qu’ils ont à leur disposition des images correspondant aux mots donnés ou les illustrer. Une autre affiche pourrait contenir au contraire des produits français utilisés dans leur pays d’origine où dont on fait la publicité dans les journaux (parfums, automobiles etc…). Les élèves s’amuseront et le trouveront un point de départ intéressant et en même temps rassurant. Bien entendu, l’enseignant pourra restreindre le champ d’action en faisant travailler les élèves avec le matériel proposé dans l’unité 0 du livre.

Activités page 3 1. Tu parles déjà français ! Il s’agit d’une activité d’écoute (Plage 3) et d’association du son à l’objet représenté. Cette activité fait le point sur ce qui a été appris au cours de la phase préparatoire, même si l’enseignant peut avoir présenté bien plus de termes que ceux pris en considération. 2. Colle les étiquettes (page 79) et répète Plus dynamique que l’activité précédente, les élèves doivent maintenant associer à l’image le code écrit, en découpant et en collant les mots à côté de l’objet correspondant, puis répéter les mots d’abord en chœur puis individuellement.

page 4 3. Observe et relie Ultérieure activité pour fixer la graphie des objets en question. Les élèves devront, en utilisant à chaque fois une couleur différente, relier le nom à l’image correspondante. 4. Écris les mots que tu connais Dans l’encadré suivant, les élèves pourront ensuite recopier tous les mots qu’ils connaissent et qui n’apparaissent pas dans cette activité.


Unité GÉRER LA CLASSE (CD Audio - Plage 2) Pour conclure la première leçon, donnez aux élèves quelque chose de nouveau en français, à montrer à la maison. Demandez-leur par exemple d’apprendre une comptine qui est en même temps un jeu agréable et un bon système pour détendre les élèves au début de chaque leçon ou lorsqu’ils sont particulièrement agités. Utilisez la Fiche Photocopiable n° 1. Ci-dessous, le texte et la partition de cette comptine. ENROULER LE FIL Enrouler le fil Dérouler le fil Et tire, tire Et tape, tape, tape

Indications concernant les mouvements qui l’accompagnent : Enrouler le fil

Faire mine d’enrouler un fil.

Dérouler le fil

Le même mouvement dans le sens inverse.

Et tire, tire

Mimer avec les deux mains en opposition, le geste de tirer avec difficulté le fil.

Et tape, tape, tape

Claquer trois fois des mains (à chaque fois que vous entendez «tape»).

0

Au début, il faut chanter très lentement et il en va de même pour les mouvements. À chaque reprise augmentez la rapidité jusqu’à ce que les élèves réussissent à soutenir ce rythme. Puis une fois le bon rythme atteint, commencez petit à petit à diminuez pour exécuter les actions comme s’il s’agissait d’une lente rengaine. Malgré sa simplicité, cette comptine présente les avantages suivants : 1 Les élèves ont l’impression d’avoir appris une longue chanson (ce qui est dû à l’aspect répétitif) 2 Le sens du texte est absolument transparent (grâce également à la gestualité). 3 Devant suivre l’enseignant qui donne le rythme, les élèves sont obligés d’être très attentifs pour pouvoir respecter les accélérations et les ralentissements que l’enseignant décidera. Il s’agit donc d’un excellent exercice d’éducation à l’écoute, à l’attention et à la coordination motrice. 4 Après l’exécution, les élèves, sont bien plus tranquilles et attentifs, ce qui se répercutera de façon positive sur le reste des activités.

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Unité 1

Salut les amis !

Structures communicatives

Structures linguistiques

Lexique

Se présenter

C’est moi Je m’appelle...

je, tu, il, elle

Donner des informations sur son identité

Comment tu t’appelles ? Qui est-ce ?

s’appeler ( 1ère , 2ème , 3ème pers. Sing. Prés. Ind.)

Identifier quelqu’un

Il s’appelle/Elle s’appelle

Noms propres français

Affirmer/Nier

C’est... ? Oui/Non

Moment préparatoire à l’utilisation du livre Étant donné que les formules élémentaires de salutations, comme Bonjour par exemple, sont directement ou indirectement connues ou, du moins, reconnaissables par tous les enfants, nous avons préféré, comme choix méthodologique, partir de la «présentation». En effet, nous estimons qu’elle constitue le moyen le plus efficace de solliciter la participation des élèves. L’enseignant est confronté à la classe pour la première fois : les élèves ont envie de découvrir quelque chose de la langue étrangère mais ils ont en même temps peur d’apprendre et de s’exprimer dans cette langue étrangère. L’enseignant se présentera à la classe, en invitant chaque élève à en faire autant et en suivant un ordre préétabli.

A Abel Adèle Adeline Adolphe Adrien(ne) Agate Agnès Aimé(e) Alain Albert Alexandra Alexandre Alexis Alfred Alice

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Aline Alphonse Amélie Anaïs André(e) Ange Angèle Angélique Anne Annette Annie Anthony Antoine Ariane Arielle Aristide

1ère Phase a Bonjour, je m’appelle... b Puis, en s’adressant à chacun des élèves : Comment tu t’appelles ? Chaque élève prononcera spontanément son propre prénom. L’enseignant le répétera à la classe en français en disant : Il/Elle s’appelle... et en traduisant, si possible, le prénom. Au cas où le prénom de l’élève n’existerait pas en français, nous proposons de le prononcer à la française, c’est à dire en mettant l’accent sur la dernière syllabe.

Armand(e) Arnaud Arnold Arthur Astrid Aude Audrey Auguste Aurélie/Aurélien B Barnabé Barthélémy Basile Béatrice Bénédicte Benjamin(e)

Benoît Bernadette Bernard Bertrand Blaise Boris Brice Brigitte Bruno C Camille Carole Caroline Catherine Cécile Cédric


Céline Chantal Charles Charlotte Christelle Christian(e) Christine Cristophe Claire Claude Claudette Clotilde Colette Corinne Cyril(e) D Damien Daniel David Delphine Denis(e) Didier Dominique E Edith Edouard Edwige Éliane Élisabeth Élise Elsa Émeric Émile Émilie Emmanuel(le) Éric Estelle Esther Étienne Eugène Éva Évelyne F Fabien(ne) Fabrice Fany Félix Ferdinand Fernande Florence Florent Florentin Florian Francis François(e) Frédéric Frédérique

G Gaétan Gaston Geneviève Georges Georgette Gérald(ine) Gérard Ghislain(e) Gilles Gisèle Grégoire Guillaume Guy H Hélène Henri(ette) Hervé Hubert Hyacinthe I Inès Ingrid Irène Isabelle J Jacqueline Jacques Jean(ne) Jeannine Jérémie Jérôme Joachim Joël(le) José Joseph Joséphine Josiane Judith Jules Julie Julien Juliette Justin(e) K Karen Karine Kévin L Laetitia Lambert Laure Laurence Laurent Léonard Lilian(e)

Lionel Loïc Loïs Louis(e) Luc Lucien(ne) Lucile Ludovic Lydie M Magali Marc Marcel(le) Margherite Marianne Marie Marielle Marilyne Marina Marlène Martin(e) Marylise Maryvonne Mathilde Mathieu Maurice Maxime Mélanie Michel(e) Mireille Monique Muriel N Nadine Natacha Nathalie Nelly Nicolas Noël (le) O Odette Odile Olivia Olivier P Pascal(e) Patrice Patricia Patrick Paul(e) Paulette Philippe Pierre Q Quentin

R Rachel Raymond Réjane Rémi René Richard Robert(e) Rodolphe Roland(e) Roger Roméo Romuald S Sabine Sandrine Sara Sébastien Serge Séverin(e) Solange Sonia Sophie Stéphane Stéphanie Sylvain(e) Sylvie T Thérèse Thibaut Thierry Thomas V Valère Valérie Vanessa Véronique Vincent Violaine Virginie W Walter Wilfried William X Xavier(ère) Y Yann Yolande Yves Yvette Yvonne Z Zoé

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1

2ème Phase L’enseignant invite les élèves, un par un, à venir vers lui et à demander à un de leurs camarades : Comment t’appelles tu ? La personne interrogée répondra : Je m’appelle..., et toi ?, question à laquelle le premier interlocuteur fera suite en disant : Je m’appelle... avant de retourner à sa place. C’est maintenant le tour de la personne interrogée précédemment de se lever et de poser la question à quelqu’un, et ainsi de suite. 3ème Phase Introduction de la troisième personne : a L’enseignant appelle un garçon et une fille à venir à côté de lui. Ensuite, en s’adressant à la classe, il s’exclame en indiquant respectivement le garçon puis la fille : Il s’appelle... Elle s’appelle... Cette même situation, répétée plusieurs fois, permettra aux élèves de percevoir la différence entre les pronoms personnels masculin et féminin de la troisième personne du singulier. b Il est maintenant possible de passer à la formulation des questions à la troisième personne. L’enseignant demande à la classe, en indiquant un élève : Comment il s’appelle ? et la classe répond : Il s’appelle... Ensuite, en indiquant une élève : Comment elle s’appelle ? et classe répondra : Elle s’appelle... La forme interrogative qui se forme avec l’inversion sujet verbe sera introduite plus tard. c Les enfants apprécient énormément lorsque l’enseignant commence sa leçon en faisant l’appel. L’enseignant appelle les élèves un par un. Chacun devra répondre : C’est moi ! Ce procédé est valable pendant les premiers mois. Ensuite, il sera possible d’introduire la forme présent/présente ou absent/absente, comme nous le suggérons dans l’unité 2. 4ème Phase Utilisation du livre de l’élève. À ce stade, les élèves connaissent tous les éléments correspondant aux actes de parole proposés. Ils peuvent donc travailler sans difficulté avec leur livre.

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UTILISATION DU LIVRE (pp. 5-6-7) SALUT LES AMIS ! La situation Du point de vue de la structure des leçons, l’ouvrage commence par une unité atypique. Elle ne se développe que sur cinq pages, afin de répondre à l’exigence de faire découvrir Jojo petit à petit et de ne pas présenter la bande dessinée de départ sur une double page. Le titre de l’unité est une forme de salutation très simple et facilement compréhensible par les élèves : Salut ! Magali et Nicolas, les deux amis inséparables de Jojo, sont en train d’aller à l’école. Jojo est joueur et quand il les aperçoit, il se cache derrière un arbre en essayant d’attirer leur attention de la voix jusqu’à ce que les deux enfants, curieux, se retournent. il sort alors de sa cachette, content de leur avoir joué un tour. Et c’est ainsi qu’il se présente au lecteur… Après avoir fait écouter une première fois le CD Audio contenant le texte de la bande dessinée (Plage 4), ou après l’avoir lu lui-même, l’enseignant invitera les élèves à relire à haute voix toute la séquence relative à la présentation de Jojo. À dire vrai, les onomatopées comme «Psss ! Psss !» ou «Coucou ! Par ici !» qui en soi n’ont pas de liens avec le contexte linguistique traité dans l’unité, sont utiles comme ouverture qui fait entrer les élèves dans le monde de Jojo et qui les fait entrer pour la première fois dans l’histoire... il sera donc important que les élèves répètent en suivant l’intonation et en imitant la voix même de Jojo. À ce moment-là, le lecteur et Jojo, ne font plus qu’un… Il procédera de la même manière avec la page suivante, quand Jojo présente ses amis (Plage 5). À la page 7 aussi les élèves connaissent oralement toutes les formes utilisées dans ces pages, à l’exception de : Voici mes amis ! qui n’est pas difficile à comprendre car le dessin qui l’accompagne est très explicite. L’enseignant pourra faire remarquer le cadre dans lequel se déroule la scène. Il est probable que certains enfants aient déjà vu la tour Eiffel en photo ou à la télévision et sachent dire dans quelle ville elle se trouve.


Activités page 8 1. Qui est-ce ? Complète. Il s’agit d’une première activité de production écrite individuelle. Les élèves doivent compléter les phrases en écrivant les noms des personnages représentés. L’exercice peut ensuite se transformer en une activité de lecture et de prononciation pour que les apprenants se familiarisent avec la langue française. 2. Comment t’appelles-tu ? Cette activité complète la précédente : les enfants se demandent l’un l’autre comment ils s’appellent et le demandent ensuite à Jojo. C’est aussi le premier moment d’interaction avec Jojo qui dans la dernière vignette demande directement au lecteur «Et toi, comment t’appelles-tu ?» et chaque élève doit écrire son propre nom. Les élèves peuvent alors passer aux activités proposées dans le Cahier d’activités aux pages 3 et 4. On réservera une attention particulière à la page 3, Présente tes amis. Chaque élève doit présenter deux de ses amis, si possible un garçon et une fille : il doit les dessiner et écrire leur nom. La dimension ludique et le caractère interdisciplinaire de cette activité favorisent un apprentissage indirect. L’enseignant devra inviter les apprenants à utiliser le bon pronom. En effet, ils devront distinguer entre la forme masculine et la forme féminine, comme cela a été fait lors de la phase préparatoire à l’utilisation du livre. Cette activité pourrait également constituer un premier moment de contrôle.

page 9 Chanson : La chanson de JOJO (Plages 6-7) Il s’agit d’une chanson entièrement consacrée à notre héros et à l’origine de son surnom. En effet «Jojo» est le diminutif de «Georges» et voilà l’occasion pour le communiquer aux élèves. Le lexique, très simple, permet une compréhension et une mémorisation immédiate. Les indications didactiques suivantes seront valables également pour toutes les chansons des autres unités. Nous ferons souvent référence à cette page. J-o-j-o Jojo Je m’appelle Jojo J-o-j-o Jojo C’est moi ! Je suis Jojo !

C’est mon prénom Je suis Jojo Toi, comment t’appelles-tu ?

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J-o-j-o Jojo Je m’appelle Jojo J-o-j-o Jojo C’est moi ! Je suis Jojo ! C’est mon prénom Je m’appelle Georges Pour les amis Jojo ! J-o-j-o Jojo Je m’appelle Jojo J-o-j-o Jojo C’est moi ! Je suis Jojo ! Démarche à suivre pour analyser la chanson. Phase A Livre fermé, faire écouter la chanson à la classe au moins trois fois puis demander aux élèves ce qu’ils en pensent (s’ils la trouvent belle, lente, joyeuse, triste....). Phase B Demander aux élèves quels sont les mots qu’ils ont reconnus et en dresser la liste au tableau. Phase C Faire écouter à nouveau la chanson et inviter les élèves à lever la main (mais sans parler) à chaque fois qu’ils entendent les mots connus. Leur faire prendre les paroles de la chanson sous les yeux et leur demander d’y souligner les mots connus avant d’effectuer une confrontation avec les mots écrits au tableau. Phase D Analyse des mots nouveaux. Aucun des mots de la chanson de cette unité ne devrait être inconnu des élèves : la forme verbale «je suis» pourrait ne pas encore résulter immédiate. Insister sur les mots qui pour une raison quelconque n’auraient pas été reconnus. Phase E Répétition phrase par phrase des paroles de la chanson, sans la mélodie. Le rythme et l’accent des mots doivent cependant être reproduits tels qu’ils se présentent dans la chanson en suivant la mélodie. Phase F Faire répéter chaque phrase avec la mélodie : l’enseignant chante les phrases une par une (ou il fait écouter le CD) et attend que les élèves répètent chaque phrase avant de passer à la suivante.

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1

Phase G Les élèves connaissent maintenant la chanson et ils sont en mesure de la chanter tous ensemble, puis individuellement avec la base.

Jeu : COLIN-MAILLARD

Les élèves observent l’image des enfants qui jouent. Avant de passer au jeu, il est souhaitable que l’enseignant entraîne les apprenants à la lecture expressive des répliques des personnages jusqu’à ce qu’ils les mémorisent. Quant au jeu, il peut être organisé de deux façons différentes: a S’il y a suffisamment de place dans la classe, les élèves formeront deux groupes de joueurs qui joueront à tour de rôle. Les joueurs forment un

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cercle. Un enfant se place au milieu du cercle, les yeux bandés, et il doit attraper un de ses camarades. Lorsqu’il y parvient, les autres lui demandent : Qui est-ce ? La réponse doit être formulée comme suit : C’est... ! S’il se trompe, les autres le corrigent : Non, cest... !. Si au contraire il devine qui est la personne qu’il a attrapée, les autres s’exclament en chœur : Bravo ! Le joueur qui a été reconnu prendra sa place au milieu du cercle. Il est préférable de laisser à chaque joueur deux chances pour deviner le nom de la personne. S’il n’y parvient pas, la classe lui donne un gage. b S’il n’y a pas suffisamment de place dans la classe, les élèves restent assis. On bande les yeux à quelqu’un. Un joueur s’approche en silence de l’élève aux yeux bandés et lui demande en déguisant sa voix : Qui est-ce ? Ensuite, le jeu se déroule comme indiqué plus haut. Au lieu de Bravo ! les enfants peuvent utiliser l’expression : C’est bien !


Unité 2 Structures communicatives

2 Bonne Journée Structures linguistiques

Saluer et prendre congé

Lexique Bonjour Salut Bonsoir Bonne nuit Au revoir Monsieur, Madame Mademoiselle Les enfants

Souhaiter quelque chose a quelqu’un

Comment ça va ?

Inviter quelqu’un à faire quelque chose

On y va ? Regarde là-bas ! Vite !

Répondre à l’appel

C’est moi !

Bonne journée

Présent(e) Absent(e)

Moment préparatoire à l’utilisation du livre Nous avons vu dans la première unité comment se présenter. Nous allons maintenant entrer dans le détail des salutations. Lorsqu’il entre en classe, il serait bon que l’enseignant s’adresse aux élèves en disant : Bonjour les enfants ! Les enfants répondront presque spontanément: Bonjour ! car c’est une forme de salutation que tout le monde connaît. Afin d’éviter le recours à la traduction dans la langue maternelle, l’enseignant se servira de dessins des Fiches Photocopiables 2 et 3, qu’il pourra montrer à la classe : • à bout de bras, • en les accrochant au tableau de feutre, • en les accrochant au tableau à l’aide de gomme adhésive réutilisable ou de ruban adhésif transparent. Une autre manière rapide de réaliser ce matériel est le découper dans des journaux ou dans les catalogues de vente par correspondance. Les sujets à trouver sont : - une demoiselle, - une dame,

-

un monsieur, un petit garçon (qui s’appellerait Pierre par exemple), une petite fille (Marie), un paysage diurne, un paysage indiquant le soir (un soleil qui se couche), un paysage nocturne (lune, étoiles, etc.).

1ère Phase L’enseignant présente aux enfants des images relatives aux moments de la journée et, en les indiquant un par un, il dit : Bonjour ! Bonsoir ! Bonne nuit ! En même temps, il peut mimer le geste de salutation approprié. Il les prononce plusieurs fois et demande aux enfants de les répéter (d’abord tous ensemble, ensuite individuellement), en leur montrant les images dans le désordre. 2ème Phase Après avoir vérifié que les enfants maîtrisent l’emploi et la prononciation de ces trois mots nouveaux, l’enseignant peut passer à la présentation des sujets humains, en suivant la même procédure que précédemment. Tout en laissant l’image du «jour» bien en vue,

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2

l’enseignant montre, une par une, les photographies des personnes et dit : Bonjour, Madame ! Bonjour, Monsieur ! Bonjour, Mademoiselle ! Bonjour, Pierre ! Bonjour, Marie ! Les enfants répètent ces formules en suivant le modèle imposé par l’enseignant. 3ème Phase L’enseignant fixe diverses combinaisons d’images au tableau de manière à créer plusieurs situations de communication ayant trait aux formes de salutation considérées. Ex : en haut, l’image du soir ; en bas, l’homme et la femme. Situation de communication : - Bonsoir, Madame ! - Bonsoir, Monsieur ! Après avoir proposé plusieurs exemples à la classe, l’enseignant invite ses élèves (collectivement ou individuellement) à faire parler les personnages. 4ème Phase Il est maintenant possible d’introduire de nouvelles formes de salutations : - Salut ! que les élèves ont déjà entendu prononcer par Jojo au début du livre ; - Au revoir ! la formule qui est utilisée pour prendre congé. 5ème Phase Dramatisation Les élèves sont désormais prêts pour le jeu de rôle. Par groupes de deux, il leur sera demandé d’interpréter les différents rôles et de saluer en respectant la consigne donnée par l’enseignant. a) Exemple : petit garçon - monsieur ; petite fille - dame... Il convient d’accrocher l’image qui indique le moment de la journée. Les deux protagonistes se tiendront d’un bout à l’autre de la classe. Ils feront semblant de marcher l’un vers l’autre, de se rencontrer et de se dire bonjour : Bonjour, Madame ! Bonjour, Monsieur ! b) Autres exemples : - deux petites filles jouant le rôle de deux dames ; - deux petits garçons jouant le rôle de deux messieurs ; - deux petits garçons qui se rencontrent au jardin public. Expansion du dialogue : Comment ça va ? Ça va bien, merci ! Ça va bien et vous/toi ? Bon, au revoir ! Dans le cas de figure de deux petits garçons qui se rencontrent au jardin public, il serait intéressant de réintroduire la structure Comment t’appelles tu ? (unité 1).

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Ex 1 : Enfant 1 : Marc Enfant 2 : Luc -

Salut ! Salut ! Comment t’appelles tu ? Je m’appelle Marc. Et toi ? Je m’appelle Luc !

Prendre congé - Au revoir, Marc ! - Au revoir, Luc ! Ex 2 : Deux adultes : une femme et un homme. Il est possible de leur donner deux noms typiquement français ou étrangers prononcés à la française. - Bonjour, Madame ! / Bonjour, Madame Dupont ! - Bonjour, Monsieur ! / Bonjour, Monsieur Bouard ! - Comment ça va ? - Ça va bien, merci. Et vous ? - Moi, ça va. Prendre congé - Bon, au revoir, Monsieur ! - Au revoir, Madame ! L’enseignant pourra enrichir ces dialogues en introduisant de nouveaux éléments ; il pourra aussi les structurer d’une autre façon, par exemple : adulte-adulte ; enfant-enfant ; adulte-enfant. Si la classe dispose de suffisamment de place, toute la classe pourrait exécuter ces activités en même temps. Les enfants pourraient jouer leur propre rôle ou celui de quelqu’un d’autre. Dans ce dernier cas, ils pourraient accrocher une étiquette sur leur chemise indiquant leur rôle (ex : Mme Dupont, dessin d’une petite fille...). Ils devraient circuler librement dans la classe et se saluer lorsqu’ils se rencontrent. Il est évident que cette activité ne se fera pas sans bruit mais elle plaira beaucoup aux enfants et leur permettra de se détendre. L’enseignant pourra lui aussi circuler parmi les rangs et contrôler ainsi les productions. Il évitera de reprendre les fautes entendues ; elles seront corrigées dans un second temps. En effet, l’activité proposée n’a pas pour but la correction grammaticale ou phonétique mais la fluidité de l’élocution. 6ème Phase Présentation de l’écrit L’enseignant préparera cinq panneaux présentant chacun une formule de salutation, écrite en gros caractères. Il pourra les accompagner éventuellement d’un dessin illustratif. Les élèves devront colorier intérieur de chaque lettre


d’une couleur différente. Ensuite, les panneaux pourront être accrochés derrière la porte. BONJOUR ! BONSOIR ! SALUT ! AU REVOIR ! BONNE NUIT ! Les élèves pourront faire les activités présentées aux pages 5, 6 et 7 du cahier d’àctivities pour renforcer l'apprentissage des salutations (activités n° 5, 6, 7, 8).

UTILISATION DU LIVRE (pp. 10-11) BONNE JOURNÉE (Plage 8) La situation Magali et Nicolas se rencontrent, comme chaque jour, pour aller ensemble à l’école. Ils se saluent et Nicolas ajoute: On y va ? formule impersonnelle utilisé fréquemment en France. L’enseignant pourra souvent la réutiliser dans différents contextes (par exemple, pour inviter les élèves à sortir de la classe; à la forme exclamative pour commencer un jeu,...). Le long du trajet les deux enfants saluent les personnes qu’ils rencontrent sur le chemin, en utilisant les structures déjà introduites. Dès que Jojo les rejoint (il est comme toujours en retard…), il poursuivent le chemin ensemble. Arrivés à l’école, la maîtresse salue les élèves et fait l’appel. Mais quand elle nomme Jojo, toujours distrait, ses camarades répondent à sa place en disant : «Absent!»

CIVILISATION La plupart des écoles primaires française ont une cour de récréation dans laquelle se forment les «rangs» pour rentrer en classe. Dans certaines écoles, des espaces délimités par des bandes blanches sont attribués à chaque classe. Au fur et à mesure qu’ils arrivent à l’école, les enfants doivent se placer dans l’espace réservé à leur classe, en rang par deux. Quand la cloche sonne, l’enseignant les conduit ainsi dans la classe.

Activités

2

page 12 1. Présent ou absent ? Activité d’écoute et d’association du son et de la graphie du prénom des enfants composant la classe de Jojo, Nicolas et Magali. Cette activité exige la compréhension de la réponse fournie par chaque enfant à l’appel, en écoutant le CD Audio (Plage 9). Les enfants sont chargés de faire une croix en face du nom des enfants appelés dans la colonne des «présents» ou des «absents». L’objectif de cet exercice de discrimination est de faire percevoir la différence phonétique existant entre le masculin et le féminin (présent/présente, absent/absente). L’enseignant pourrait suggérer aux élèves de voir comment est représentée cette différence graphiquement. Il pourrait ensuite disposer sur deux colonnes les noms masculins et les noms féminins. 2. Par la fenêtre. Il s’agit dune activité de contrôle de l’acquisition de Bonjour-bonsoir-bonne nuit. C’est aussi une activité interdisciplinaire et créative. Chaque élève créera sa propre représentation graphique des moments de la journée correspondant aux différentes formules de salutation.

page 13 3. Réponds à l’appel. Activité d’écoute et de production orale. Les enfants sont maintenant protagonistes de l’appel qui est fait dans la classe de Jojo, Nicolas et Magali. Un bref moment de concentration sur l’image leur permettra de se rendre compte des présents et des absents. En observant l’image et en écoutant le CD Audio (Plage 10), les élèves répondront à l’appel de l’enseignant de Jojo, en utilisant présent/e absent/e, en donnant ainsi une voix aux personnages nommés. Cet exercice peut être fait individuellement ou collectivement. L’objectif est la vérification de la part de l’enseignant de la discrimination effective de la prononciation du masculin et du féminin des adjectifs. 4. Écris les phrases dans les bulles. Les élèves devront compléter les bulles vides par l’expression des salutations adressées par chaque personne (Plage 11), en choisissant la formule correcte parmi celles qui ont été proposées. Cet exercice n’est pas un exercice de réécriture pure et simple : en effet, il faut effectuer un choix dans le code écrit.

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2 page 14 5. Complète les dialogues. La page présente 6 saynètes où certains personnages ont une bulle vide, que l’élève doit compléter après avoir découpé les bulles au bout du livre et les avoir collées correctement après avoil écouté le CD Audio (Plage 12).

page 15 Jeu : MOTS CACHÉS À partir de la discrimination du code écrit, les élèves doivent retrouver dans la grille les mots de la liste. La lecture peut s’effectuer dans tous les sens. Pour faciliter le déroulement de l’exercice, le sens de lecture est indiqué par une flèche à côté de chaque mot. Lorsque tous les mots auront été trouvés, il faudra écrire les lettres restantes dans leur ordre d’apparition, ce qui

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permettra de lire le message de Jojo. L’enseignant interviendra alors pour lire le message aux enfants : Bonjour, à tous les amis ! Il pourrait profiter de l’occasion pour introduire la formule beaucoup plus courante : Bonjour tout le monde ! Chanson : BONJOUR ! (Plages 13-14) En suivant les suggestions didactiques de la page 17 procéder à l’analyse de la chanson «bonjour». C’est une chanson courte et facile qui résume les formules de salutations présentées. BONJOUR ! Bonjour, Madame ! Bonjour, Monsieur ! Bonsoir, Mademoiselle ! Au revoir les amis... Nicolas et Magali !


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