1701 electromagazine

Page 1

La revue du professionnel des installations électriques en Suisse romande

CEM Compatibilité électromagnétique – pourquoi s‘en soucier ? p. 6 – 7

Mesurage de courants court-circuit Quels sont les buts de ces mesurages ? p. 10 – 1 1

Fiches Évolution des normes pour fiches et prises et leur influence en fabrication p. 30 – 33

Lumière La planification anticipée de l‘installation contribue à un éclairage qui satisfait à toutes les exigences

mars 2017 www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017 | 1


FORMATION CONTINUE CERTIFICAT D’ÉLECTRICIEN CHEF DE CHANTIER Formation complète

Durée des études : Lieu des cours : Délai d’inscription :

250 périodes / 3 semestres ceff ARTISANAT, Moutier formation tournante pouvant être débutée à n’importe quel moment

Module 2 – Installations à courant fort Durée des études : Lieu des cours : Délai d’inscription : Début des cours :

30 périodes ceff ARTISANAT, Moutier 30.03.2017 26.04.2017

2 | www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017


­ÉDITORIAL MENTIONS LÉGALES

electromagazine Rue des Sablons 48 2000 Neuchâtel +41 79 238 32 59 office@electromagazine.ch www.electromagazine.ch Éditrice Regula Stäuble Rédaction Yvette Allimann Mise en page/graphisme Anita Liechti

Chère lectrice, cher lecteur Les adolescents des années 1970 qui se respectaient maquillaient leurs cyclomoteurs. Puis ces boguets « chindés » perturbaient fréquemment la réception radio des voisins. Le phénomène est dû à l’installation d’une bougie d’allumage « améliorée », ce qui modifie l’éclateur et provoque l’émission d’ondes électromagnétiques. Aujourd’hui, nous continuons de baigner en permanence dans un océan d’ondes électromagnétiques, en partie à cause de la communication sans fil avec des appareils les plus divers. Il se peut toutefois que les manifestations ne soient plus aussi flagrantes qu’autrefois. Pourtant, les influences sur les appareils sont bien réelles et la présence d’ondes électromagnétiques faussant les signaux en entrave le fonctionnement. À l’époque du domicile intelligent et de l’automatisation des bâtiments, l’électricien doit donc se familiariser davantage avec ce thème. Électromagazine tentera dans une série d’articles dédiés de mettre en évidence les principaux points sensibles.

Édition numérique

/electromagazine.ch

Regula Stäuble

www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017 | 3


UN NOUVEAU REGARD SUR LE MONDE DE L’INTÉRIM

WWW.PEMSA.COM FREE CALL 0800 811 011

4 | www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017

LA SÉCURITÉ DU FIXE LA LIBERTÉ DU TEMPORAIRE


SOMMAIRE Savoir faire 6

Compatibilité électromagnétique dans les installations électriques

10 Mesure des courants de court-circuit 12

Concept et réalisation d‘un projet KNX

16

Espaces de lumière

18

Pointe de courant à l’allumage dans les lampes LED

28 Travaux sur des installations DC 30 Travail technique de normalisation en Suisse 34 Bêtisier 36 La NIBT dans la pratique

6

Introduction à la thématique de la compatibilité électromagnétique dans les installations électriques

Reportages 32 Visite du lieu de production des prises WAROB

Divers 9 14

Bornes de blindage multi-écran Module KNX/USB pour Home-Panel 7“ Logiciel de programmation Experte 4.5

15

Disjoncteur électronique CBMC

18

Les nouveaux Variateurs Maîtres de FINDER

19

Caméra maxSMART HD IP

20 Mini-dispositifs de soulèvement de ReelTech Ampoule LED à filament « Sense » de NOSER

16

La lumière dans l’architecture d’intérieur

32

Visite du lieu de production des prises WAROB

23 Concours 24 Révision partielle des prescriptions suisses de protection incendie Luminaire à LED étanche OLIVIA 25 L‘ÉVENT ELECTROPLAST 26 Journée de l‘industrie Swissmem 38 Formation

www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017 | 5


Compatibilité électromagnétique dans les installations électriques. Définitions Une perturbation est un phénomène susceptible de dégrader les performances et/ou le fonctionnement d’un dispositif (courant, tension, champ électromagnétique). Trois gammes de fréquences font l‘objet de normes : 50 Hz - 2 kHz:

on étudie les perturbations conduites basses fréquences (BF)

150 kHz - 30 MHz:

on étudie les perturbations conduites hautes fréquences (HF)

30 MHz - 2 GHz:

on étudie les perturbations rayonnées (HF)

Pour bien identifier une perturbation électromagnétique, il convient de connaître sa source, sa puissance, sa durée, son spectre de fréquence et enfin la nature des grandeurs engendrées. Une fois la perturbation électromagnétique identifiée, il reste à définir son mode de propagation.

Une perturbation électromagnétique met en œuvre 3 éléments : -- une source: Elle génère la perturbation ; -- une victime: Elle reçoit la perturbation -- un mode de couplage: Le vecteur de propagation, qui transmet la perturbation de la source à la victime.

Quelles sont les différentes sources possibles ? Il existe de nombreuses sources éventuelles de perturbations. Nous pouvons les classer ainsi: -- Sources naturelles (foudre, rayonnements solaires, ...) -- Sources électrostatiques: elles apparaissent lors de la friction de matériaux entre eux (une personne, un ballon de baudruche, ...) -- Sources liées à l‘activité humaine -- Sources volontaires (émetteurs radio ou de télévision, antennes relais, radars, ...) -- Sources involontaires (lignes haute tension, moteurs, ...)

6 | www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017

Le couplage est un phénomène physique permettant la propagation d‘une perturbation de la source à la victime. On distingue plusieurs modes de couplage : -- conductif: la perturbation se propage sur les câbles de liaison (pour l‘alimentation ou l‘échange d‘information) Mode Commun

Les tensions de mode commun se développent entre les fils de liaison et la référence de potentiel: masses des appareils, fil de protection équipotentielle PE. Mode différentiel

Le courant de mode différentiel se boucle sur les 2 fils de liaison, il circule en sens opposé sur chacun des fils. -- rayonné: Les perturbations électromagnétiques rayonnées sont portées par un champ électrique E généré par une différence de potentiel et/ou d’un champ magnétique H produit par la circulation d’un courant I dans un conducteur. Les perturbations rayonnées se propagent principalement dans le milieu isolant.


Les effets Le principal effet observé dans un câble est son échauffement dû aux pertes Joules. En effet, tout conducteur (mis à part les supraconducteurs où les phénomènes mis en jeu sont en partie de nature différente) se comporte comme une résistance qui est donnée par le rapport de la tension efficace à ses bornes sur le courant efficace qui le traverse. Cette approche est vérifiée au premier ordre si on considère que les phénomènes électrocinétiques (seules les grandeurs électriques E et J sont considérées). Prenons en compte les effets magnétiques, la présence de densité de courant électrique engendre nécessairement un champ magnétique et donc une énergie magnétique. Dans ce cas, le conducteur se comporte aussi comme une inductance. De même, si nous considérons les phénomènes électrostatiques, pour cela nous devons introduire un plan de référence où le potentiel électrique est considéré constant et différent du potentiel du conducteur. Dans ces conditions, un champ électrique s’établit entre le plan de référence et le conducteur. Par conséquent, ce phénomène laisse apparaître un effet capacitif. Les conducteurs se comportent donc comme des circuits R, L, C. Toutefois en basse tension et pour les fréquences industrielles, l’effet capacitif peut être négligé. Par contre, lorsque la fréquence augmente plusieurs autres phénomènes apparaissent comme l’effet de peau et la propagation. Lorsqu’au moins deux conducteurs sont présents dans un câble, soit la majorité des cas rencontrés en pratique, les effets de couplage inductif et capacitif apparaissent. Outre ces deux phénomènes, il existe aussi l’effet de proximité qui traduit l’apparition de pertes par effet Joule dans le conducteur qui dépend des courants dans les conducteurs juxtaposés. Par conséquent, les phénomènes résistifs, inductifs et capacitifs dépendent non seulement du conducteur lui-même mais aussi à l’influence de l’autre conducteur.

L’effet de peau Tout courant se déplaçant dans un conducteur génère un champ magnétique autour de ce dernier. Quand un courant continu traverse un conducteur, la différence de potentiel est uniforme et les charges se déplacent dans le conducteur de manière isotrope, ce qui donne un champ magnétique constant (H). Par contre, lorsqu‘un courant alternatif circule, les charges oscillent et le champ magnétique varie, ce qui induit une boucle de courant électrique inverse. Sur la figure de droite, on peut observer que la direction de rotation est toujours inverse à celle de la variation de courant dans le conducteur. Ainsi, la somme du courant alternatif avec celui de la boucle est toujours plus faible au centre du conducteur alors que ces deux courants s’additionnent en périphérie.

Cela signifie que le courant ne circule pas uniformément dans toute la section du conducteur. Tout se passe comme si la section utile du câble était plus petite. La résistance augmente donc, ce qui conduit à des pertes par effet Joule plus importantes.

Le phénomène de propagation Ce qu’il faut retenir de ce phénomène, c’est que si la longueur du conducteur est proche ou supérieure à la longueur d’onde de la grandeur électrique qui le sollicite, la propagation d’onde doit être prise en compte. L’impédance d’un conducteur est donc principalement fonction de son inductance linéïque, proportionnelle à la longueur du câble. Cette inductance devient prépondérante au-delà de 1 kHz pour un câble standard. Cela veut dire que, pour un conducteur de quelques mètres seulement, l’impédance de ce câble vaut : -- en continu ou à 50/60 Hz quelques milliohms -- vers 1 MHz quelques ohms -- en haute fréquence « HF » (100 MHz...) plusieurs centaines d’ohms Si la longueur d’un conducteur est supérieur à 1/30 de la longueur d’onde du signal véhiculé, l’impédance du câble devient « Infinie ».

Les normes Les Normes définissent la compatibilité électromagnétique « CEM » comme « l’aptitude d’un dispositif, d’un appareil ou d’un système à fonctionner dans son environnement électromagnétique de façon satisfaisante et sans produire lui-même des perturbations électromagnétiques intolérables pour tout ce qui se trouve dans cet environnement ». Les normes qui découlent des exigences essentielles de la directive européenne CEM sont uniquement destinées à vérifier l‘aptitude des dispositifs et installations à assurer correctement la ou les fonctions pour lesquelles ils sont prévus dans un environnement où sont présentes des perturbations électromagnétiques typiques. Une norme internationale comme la CEI 60364 « Installation électrique dans les bâtiments » décrit largement les règles à respecter pour assurer la sécurité et précise les caractéristiques fonctionnelles pour tous les types d’installation électrique.

Conception d’une installation électrique compatible « CEM » La conception, la réalisation, la modification ou la maintenance d’un équipement commencent toujours par une étude qui amène à définir : ✓ les caractéristiques des matériels et constituants capables de remplir la fonction désirée, ✓ les règles de conception mécaniques et électriques permettant d’assurer la fonction désirée. Il est donc recommandé de prendre en compte dès la phase avantprojet, la compatibilité électromagnétique, qui générera une économie immédiate de quelques pourcents (3 à 5%) sur le coût global de l’installation.

www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017 | 7


Le respect de ces règles permet de réduire significativement les contraintes et les coûts dus aux problèmes de « CEM » les plus courants.

Exemple – Quelques règles fondamentales de câblage – CEI 60-364 L’une des règles fondamentales dans le câblage d’une installation électrique, c’est bien entendu le respect des distances entre les différentes classes de signaux:

Plus la longueur des câbles est grande, plus la distance de séparation devra l’être. Le conducteur «Aller» doit toujours cheminer le plus près possible du conducteur «Retour». L’utilisation de câbles multipolaires permet de respecter cette règle. La détermination des matériels est un élément prépondérant dans l’étude d’une installation électrique certifiée « CEM ». Un bon raccordement du blindage aux deux extrémités permet une grande efficacité «CEM». Plus la longueur du câble est importante, plus il est nécessaire de multiplier les raccordements à la masse. La maintenance « CEM » doit obligatoirement faire partie intégrante du projet global et doit également reposer sur quelques règles fondamentales :

Pour résumer Pour résumer, nous avons vu que les effets CEM doivent être considérés dès le début d’un projet, permettant ainsi d’optimiser les différents coûts d’une installation électrique et son fonctionnement à long terme.

Références : Compatibilité électromagnétique – Manuel didactique, IEC 60-364.

Texte rédigé par Michael Margot - C.E.O ENERGYENCE SA contact@energyence.ch www.energyence.com

Pour rappel, il suffit d’une simple dégradation de liaison électrique (corrosion, oubli d’une reprise de blindage, goulotte déboulonnée) pour dégrader très sérieusement le comportement « CEM » d’une installation électrique.

8 | www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017


Nouvelle conception pour bornes de blindage multi-écran

PFSZ-M|MSKL et PFKZ-A-M|MSKL et PFKZ-B-M|MSKL Après l’introduction réussie des bornes de blindage multi-écran « MSKL « à l’automne 2016, notre portefeuille de produits dans ce segment continue de croître. Nous sommes fiers de poursuivre l’ajout le MSKL pour les types de montage sur barre omnibus et clipsable sur bordure métallique. La décharge de traction intégrée selon la norme DIN EN 62444 se fait par la gaine de câble et non par le blindage de câble sensible. En raison de la très grande étendue de serrage (3-12mm & 8-18mm), il faut moins d’exécutions différentes. Aussi, la construction sera-t-elle de largeur et de hauteur faibles, même si elle est entièrement équipée. Le montage du PFSZ-M|MSKL se fait par clipsage sur barre omnibus 10x3 mm. Il suffit de glisser le PFKZ-M|MSKL sur le bord métallique. Les griffes assurent une fixation solide, même en cas de vibrations. icotek (swiss) AG Hauptstrasse 22 9422 Staad +41 71 858 23 23 www.icotek.ch info@icotek.ch

CIM – HIGHTECH DANS UN RELAIS MULTIFONCTIONS

Télérupteur – Minuterie cage d’escalier – Relais temporisés • Relais temporisé universelle • Commutation au passage par zéro • Plages de temporisation 50 ms…60 h

• Alimentation 24…240 V U • Fonctions de télérupteur et de minuterie cage d’escalier • Contact inverseur 16 A • Pour les boutons avec lampe à effluves ou LED • Courants d’appel jusqu‘à 800 A – CIM14 • Indication de position par LED

Des sorties à semi-conducteurs sont également disponibles en versions 1.2 A, 250 V AC (CIM12) et 4 A, 24 V DC (CIM13)

Type

CIM1

CIM14

CIM2

CIM3

N° Eldas

528 737 482

528 730 682

528 730 082

528 730 382

COMAT AG | Bernstrasse 4 | CH-3076 Worb | Phone +41 (0)31 838 55 77 | www.comat.ch | info@comat.ch

www.electromagazine.ch | NuméroFollow 01/2017 us! | 9


Mesure des courants de court-circuit 1/3 Ce troisième volet, consacré aux contrôles des installations électriques, sera traité lui-même en trois parties distinctes. Il s’agit de la mesure de la résistance de boucle, appelée aussi mesure du courant de court-circuit ou plus simplement encore mesure de l‘Icc.

Mesure du courant de court-circuit

But 1: protection des personnes

Le but de cette mesure est triple. Le premier est de s‘assurer que la protection est garantie si aucune des deux autres méthodes reconnues ne le sont – abaissement de la tension de contact à 50 volts au maximum ou abaissement du courant de contact à une valeur maximale de 0,5 mA. Le second est de vérifier que l‘isolation des conducteurs utilisés ne chauffe pas trop en cas de court-circuit. Le troisième but est le contrôle que le coupe-surintensité est construit pour pouvoir couper le courant de court-circuit même s‘il est très important.

Une tension de défaut avec une valeur égale ou supérieure à 80 volts est dangereuse, une personne qui toucherait l‘appareil risquerait d‘avoir un courant interdisant l‘auto-libération et également un risque de fibrillation cardiaque. Il est donc nécessaire de limiter le temps de mise hors service de l‘installation. En admettant une résistance basse du corps humain – cas le plus défavorable – de 1 000 ohms et une tension de 115 volts, le courant de contact est de 115 mA. Le graphique ci-dessous met en évidence que la coupure dans ce cas doit avoir lieu dans les 400 ms si l‘on veut éviter tout risque mortel de fibrillation cardiaque (zone rouge).

Rôle du conducteur de protection Lors d‘un court-circuit, il n‘est pas rare que le courant passe principalement par un conducteur polaire et par le conducteur de protection relié à la carcasse conductrice de l‘appareil. Sans conducteur de protection, l‘appareil serait mis durablement au 230 V, ce qui présenterait un gros danger d‘électrocution pour toute personne entrant en contact simultanément avec l‘appareil et n‘importe quel élément mis au potentiel de la terre (conduites métalliques, appareils raccordés au PE, structures conductrices reliées à la liaison équipotentielle de protection comme par exemple un mur en béton). En raccordant le conducteur de protection à l‘appareil, on divise en gros la tension par deux. En réalité, dans un système TN, le conducteur de protection et de terre sont raccordés au neutre au point d‘introduction dans le bâtiment. Cela a pour effet de diminuer la tension de défaut. Il est également admis dans certaines conditions de diminuer la section du conducteur PE par rapport aux conducteurs actifs. Cela tend à faire augmenter la tension de défaut. D‘autres facteurs, tels que la section ou la longueur de la canalisation traversée par le courant de court-circuit, modifient cette tension de défaut. En général elle se situe entre 80 et 115 volts.

10 | www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017

Tous les circuits terminaux jusqu‘à et y compris 32 A doivent être coupés dans les 0,4 seconde. Les autres circuits doivent l‘être en 5 secondes au maximum. exemples de circuits

temps de coupure max.

circuit lumière 13 A (terminal)

0,4 s

circuit d‘une PAC 16 A (terminal)

0,4 s

circuit entre un tableau principal et un tableau secondaire 20 A (non terminal)

5s

four boulanger (terminal) 40 A

5s

But 2: protection des canalisations Si le conducteur cuivre ou aluminium ne risque rien lorsqu‘il monte à plus de 150 °C, il n‘en est pas de même pour l‘isolation. Lors d‘un courtcircuit, le courant augmente à une valeur idéalement très élevée et crée une augmentation de la température du conducteur qui par contact chauffe son isolant. La montée en température n‘est pas immédiate et dans un temps court les échanges thermiques entre les canalisations et l‘air ambiant sont négligeables. Il n‘est donc pas nécessaire de prendre les modes de pose en considération lors de cette mesure. Chaque


isolant a une température limite d‘emploi pour un usage permanent (par exemple 70 °C pour une isolation en PVC), une température à ne pas dépasser durablement (80 °C durant 1 heure au maximum) et une température limite absolue à ne pas dépasser (150 °C pour des câbles TT ou 160 °C pour des fils T), sous peine de ne pas pouvoir garantir la qualité de l‘isolation durant les 20 à 50 ans que devraient fonctionner l‘installation. Il n‘est toutefois pas question, contrairement à ce que l‘on entend trop souvent, que l‘isolation prenne feu si on devait légèrement dépasser ces valeurs limites. Pour savoir combien de temps il faut à une canalisation pour atteindre sa température limite selon le courant de court-circuit qui la traverse il faut utiliser la formule suivante :

t=

(

k*A ______ lKmin

)2

t [s]

temps pour atteindre la température limite

k [As0.5/mm2]

coefficient selon la nature de l‘isolation, du mode de pose et de la température initiale du conducteur

A [mm2]

section du (plus petit) conducteur

IKmin [A]

courant de courant-circuit le plus petit

Grand écran, petit format … Stations intérieures vidéo VTC42 Un grand écran vidéo mais dans un format interrupteur compact – les stations intérieures vidéo de la série VTC42 allient les deux. Prévus pour boîtier encastré gr. I+I et dotés d’un écran couleur 3.5“ (9 cm), les interphones offrent encore plus de confort dans un petit volume. Un modèle plus élégant en aluminium est disponible – bien entendu en de nombreux coloris.

Note: cette formule n‘est applicable que pour des temps très courts Cette formule est valable pour tous les courants de court-circuit, toutefois, dans un contrôle, seule la valeur du plus petit courant de courtcircuit est intéressante, car c‘est elle qui provoque la coupure avec le plus long temps de réaction. Avec la NIBT, on assure la sécurité aussi dans les cas les plus défavorables. Malgré cela, le plus souvent, les mesures se font à l‘extrémité des installations fixes et non des câbles mobiles branchés en aval.

But 3: pouvoir de coupure Cette mesure appelée souvent mesure du IKmax se fait directement aux bornes en aval du coupe-surintensité. Une fois la mesure faite, on s‘assure que le courant de court-circuit présumé est plus petit que le pouvoir de coupure du disjoncteur ou des fusibles. En pratique, il est très rare que dans de petites installations (moins de 250 A) ce courant soit trop élevé. Une certaine habitude des installations permet à certains contrôleurs de s‘abstenir de cette mesure dans ce genre de situation, car les pouvoirs de coupure des disjoncteurs – souvent 10 ou 16 kA maintenant – ou des fusibles – de 50 à 150 kA – sont très largement supérieurs aux courants de court-circuit au bout de la ligne du distributeur. Par contre, dans une grosse installation, par exemple avec livraison de l‘énergie directement en HT, ces mesures sont indispensables. Dans les prochains numéros, nous verrons comment doit se pratiquer cette mesure, comment interpréter les résultats, comment mettre en conformité une installation qui ne le serait pas et finalement nous analyserons la conformité des canalisations faites en 1,5 mm2 alors que la ligne est protégée par un coupe-surintensité de 16 A Sources: Infos: 2075 NIBT 2015: 4.1.1; 4.3; 4.4; 5.2.3.1; 5.2.3.1.1.15; 6.1.3.6

Texte rédigé par Denis Schneider CPMB, Colombier Illustration et photo: Denis Schneider

www.kochag.ch

www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017 | 11


Concept et réalisation d‘un projet KNX Le Standard EIB KNX n’est plus à mettre en avant, car depuis maintenant plus de 20 ans (ETS1 en 1995) il s’est imposé dans le monde de l’automation du bâtiment et ne connait quasiment plus de limite. Il permet la commande et la gestion des différents éléments du bâtiment, stores, lumière, chauffage, climatisation, contrôle d’accès, alarme et j’en passe. La gestion d’un projet KNX est clairement décrite dans le standard et doit être respectée afin de le mener au mieux, ces étapes sont souvent gérées par les bureaux d’études ou les entreprises qui s’occupent de la réalisation en collaboration avec des intégrateurs KNX certifiés qui doivent bien connaitre le matériel avec leurs options de paramétrages correspondant aux vœux des clients.

Dans les petites réalisations, les particuliers ou les entreprises sans formation au domaine négligent ces étapes et minimisent la phase de préparation. Cela engendre une gestion de projet chaotique et laborieuse qui amène à un résultat sur investissement qui ne répond pas aux attentes des clients. Ceci provoque dans biens des cas des insatisfactions de la part des clients qui estiment que le fonctionnement n’est pas conforme à leurs attentes. L’électricien qui réalise une installation avec le standard KNX doit respecter plusieurs règles: Afin que tous les participants puissent communiquer de manière fiable, ils doivent 1. utiliser le câble certifié selon la norme 2. respecter les distances maximales 3. respecter le nombre de participants sur le bus. 4. La topologie en bus consiste à surtout ne pas former une boucle. Le débit étant toutefois assez lent (64 kbits/s), on a des longueurs correspondant aux dimensions des bâtiments avec les 1000m de câble à disposition.

5. Dans une installation, il faudra bien indiquer quelle adresse de participant on utilise pour quel matériel. Chaque interrupteur (capteur) ou actionneur (commande store ou lumière) est un participant qui a une adresse de participant, celle-ci est utilisée pour programmer ensuite les adresses de groupes.

12 | www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017

6. L’utilisation d’un système demande à passer un peu de temps à l’étude des contraintes et du concept. À ce propos, il existe des sites Internet où le concept est bien expliqué (comme par exemple le site http://sitelec.org/electrotech/bus_eib.htm).

!

Ne jamais partir dans un projet sans acceptation du cahier des charges. Il faut donc un cahier des charges avec la description des besoins du client. Cela nécessitera souvent de sous-traiter la réalisation à un intégrateur KNX qui aura validé la faisabilité du projet.

Dépannage - Solutions Le Standard EIB KNX permet une mise en place simple de tous les participants (capteurs et actionneurs). Le branchement est abordable pour l’électricien, mais le paramétrage et la configuration demandent des connaissances approfondies afin d’utiliser au mieux et de manière​ efficace le logiciel d’integration ETS. Durant ces vingt ou trente dernières années, les professions ont subi de profonds changements. On forme aujourd’hui des automaticiens, des médiamaticiens, des télématiciens et dans la formation supérieure, on voit arriver des spécialistes électriciens en automatisation du bâtiment qui doivent avoir des connaissances en réseau informatique, en programmation informatique, et bien sûr en KNX pour intégrer les participants. Depuis cinq ans, les fabricants ont mis sur le marché du matériel propriétaire qui utilise le standard KNX. Legrand a été le premier à mettre en place un système qui ne nécessite plus l’utilisation du logiciel d’intégration. On peut paramétrer certaines options simplement à l’aide de jumper. Depuis un an, ABB propose une intégration qui se paramètre de manière interractive avec un logiciel intuitif où l’on peut créer simplement les adresses de groupe ou des scénarios avec comme communication une passserelle WIFI sur le bus KNX et une gestion depuis une tablette ou un portable. Nous avons deux choix qui se présentent : • Une installation propriétaire avec des options limitées et un contrôle épendant du fournisseur • Une installation Open KNX que l’on va devoir paramétrer à l’aide du logiciel d’integration ETSx Quel choix faut-il faire ? Pour un bâtiment industriel ou un établissement public, le choix est d’avoir une installation extensible et paramétrable à volonté. On prendra donc une solution avec intégration dans ETS qui


offre toutes les possibilités. Pour un particulier désireux de faire un investissement raisonnable pour une configuration optimale, on optera en revanche pour une solution propriétaire. Aussi, la dépendance vis-à-vis d‘un intégrateur sera-t-elle moindre pour le dépannage.

Pour l‘appartement en haut, il faut mettre en place de grosses platines afin de commander les différents groupes. En rajoutant des stores, on ferait exploser le nombre de tubes et de poussoirs / interrupteurs.

Une solution KNX nous permet une réalisation optimale. Une solution propriétaire permettrait avec un coût raisonnable de réaliser une solution avec tout le confort. On pourrait mettre en place des commandes scènes qui actionneraient par exemple le salon cuisine en mode Déjeuner ou en mode cinéma ou en mode bonne nuit (lumière éteinte, stores baissés). Pour débuter en KNX, je vous propose de choisir tout le matériel nécessaire et de définir un cahier des charges pour un appartement comme celui-ci. Pour de grands ouvrages, il faut commencer par une certification et collaborer avec un intégrateur. En ce qui concerne le dépannage, il faut clairement identifier le type de matériel. Lorsque c’est un système open, donc non propriétaire, le client doit contacter son intégrateur pour la reprogrammation du participant, ce qui implique la facturation au client de la configuration. Attention, dans certains cas, le changement peut être problématique (version non compatible, passerelle DALI qui demande une reconfiguration). Dans le cas d’un système propriétaire, il faut avoir la description du projet.

Texte rédigé par Fabrice Perroud Ing. HES, fabrice.perrou@bluewin.ch

Les nouveaux variateurs maîtres FINDER alertent avant de déclencher

Type 15.10

Type 15.11

Type 15.10, Variateur Maître: - 4 fonctions disponibles - Jusqu’à 15 poussoirs lumineux - Contrôle de jusqu‘à 32 Variateurs Esclaves - 0...10 V - liaison avec les Esclaves ou avec la charge 0...10 V - Vitesse de variation de l’intensité lumineuse réglable de 1 à 10s Type 15.11, Variateur Esclave: - Allumage et extinction “Soft” - Procédé de variation en phase montante ou en phase descendante - Utilisable pour diférentes charges de lampes (max. 400 W)

FINDER (Schweiz) AG Industriestrasse 1a 8157 Dielsdorf Tel. +41/44 885 30 10 Fax +41/44 885 30 20 finder.ch@finder-relais.ch www.finder-relais.ch


Une solution de remplacement astucieuse :

Module KNX/USB pour Home-Panel 7“ Depuis février 2017, le Touch-Panel KNX 7“, bénéficie d’une solution de remplacement basée sur ETS grâce au module KNX/USB. Ce dernier comprend une connexion KNX et l’application ETS du Touch-Panel KNX 7“, et peut aisément être raccordé au port USB du Home-Panel 7“, celui-ci pouvant alors bénéficier des mêmes fonctionnalités que le Touch-Panel KNX 7“ déjà connu.

Visualisation intelligente :

Logiciel de programmation Experte 4.5 Grâce au nouveau logiciel de programmation Experte version 4.5 pour visualiser des bâtiments, la solution de visualisation KNX normative et éprouvée s’enrichit de fonctions supplémentaires. Compatible avec toutes les versions de matériel courantes du HomeServer et du FacilityServer Feller, elle permet désormais d’accéder à un niveau supérieur en matière de commande des bâtiments, tout en améliorant encore la sécurité de fonctionnement. Profitez de cette mise à jour complète à prix identique en optant pour la nouvelle solution logicielle d’avenir. Le nouveau logiciel Experte version 4.5 sera également accompagné de nouvelles applis HomeServer pour iOS et Android. Feller AG Bergstrasse 70 8810 Horgen Tél. +41 44 728 77 77 www.feller.ch

14 | www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017

Feller est ainsi en mesure de proposer une solution de remplacement simple et orientée vers l’avenir à prix total plus avantageux. Et encore un autre avantage : le Home-Panel 7“ s’adapte en outre parfaitement dans le même boîtier d’encastrement que le TouchPanel KNX 7“ et constitue donc également une solution de rechange optimale.


11e JOURNÉE DE L’INDUSTRIE SWISSMEM Mardi 20 juin 2017 SwissTech Convention Center, Lausanne

Esprit d’entreprise – Réseaux – Innovation

Les facteurs de succès d’une industrie performante La Journée de l’industrie 2017 présente des entreprises innovantes de l’industrie suisse des machines, des équipements électriques et des métaux et fait toute la lumière sur les chances et les limites des coopérations entre les entreprises, les (hautes) écoles spécialisées et les instituts de recherche. Nos intervenants: Guy Parmelin Conseiller fédéral et chef du DDPS Hans Hess Président de Swissmem Steve Bolze Président et CEO de GE Power Martin Vetterli Professeur et président de l’EPFL Guerrino De Luca Président du conseil d’administration de Logitech Et encore d’autres personnalités de l’industrie MEM. La participation à la Journée de l’industrie est gratuite.

Inscription et informations supplémentaires sur: www.journeeindustrie.ch

024_1701_INS_Industrietag_FR_210x146_L02.indd 1

02.03.17 11:35

Protection compacte et réglable individuellement, destinée à toutes les applications Le nouveau disjoncteur électronique CBMC est parfaitement adapté à vos exigences. Il allie un design compact et un paramétrage individuel. Cela vous permet de paramétrer les courants en toute simplicité et flexibilité, d‘économiser de la place et de protéger toutes les applications à l‘aide d‘un seul appareil en toute sécurité. Protégez en toute sécurité quatre canaux contre les surcharges et les courants de court-circuit à l‘aide des nouveaux disjoncteurs multicanaux. Leur forme compacte permet d‘installer les appareils dans les installations déjà existantes, sans nouvelle planification de l‘armoire électrique. Réglez les différents circuits de courant sans outil d‘une simple pression sur les touches à LED. Grâce au verrouillage électronique intégré, les valeurs réglées sont protégées de manière fiable contre toute modification indésirable. Les disjoncteurs compacts CBMC existent dans deux variantes : 1-4 A et 1-10 A. La variante 1-4 A offre une protection optimale pour les câbles et les capteurs ainsi que pour les courants électriques NEC de classe 2, grâce à un fusible de sortie interne supplémentaire adapté. Commandez vos disjoncteurs pour appareils préconfigurés. Les appareils sont ainsi parfaitement adaptés à votre installation et peuvent être installés et raccordés directement. Phoenix Contact AG Zürcherstrasse 22 8317 Tagelswangen Tél. +41 52 354 55 55 www.phoenixcontact.ch

Nouveau disjoncteur électronique multi-canaux CBMC

www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017 | 15


Espaces de lumière La question de la lumière est essentielle dans l’architecture d’intérieur – elle donne une identité aux couleurs ou modifie leur apparence, elle révèle la structure des objets, des matériaux et de l‘espace. Depuis toujours, les hommes se sont servi des effets de la lumière pour personnaliser leur environnement. L‘architecte d’intérieur ou l’éclairagiste peut recourir à deux types de lumières pour sa conception: la lumière naturelle et la lumière artificielle. Dans la mesure du possible, il est préférable de se servir de la lumière naturelle. Elle est la source lumineuse de référence indispensable au bien-être de toute vie. Le système visuel des hommes est le plus réceptif aux longueurs d’ondes de la lumière naturelle émises par le soleil. C’est la raison pour laquelle, l’éfficacité lumineuse de la lumière naturelle est supérieure aux sources d’éclairage artificiels et ces dernières auront la fonction de compléter la lumière naturelle. Il faut donc que la lumière naturelle puisse pénétrer au maximum l’espace architectural, par exemple en élargissant une baie existante, plutôt qu’en perçant de nouvelles ouvertures dans un mur ou un plafond. Pour un éclairage avec des sources lumineuses artificielles, nous recommandons de privilégier le choix de la lumière indirecte, en particulier à travers les LED, pour donner une sensation de clarté de l’ambiance aussi proche que possible de celle de la lumière naturelle.

Dans le projet de l’Hôtel et Résidences de Rougemont, le thème des puits de lumières, intégrés avec l’éclairage artificiel, a permis d’offrir une réponse optimale en terme de perception de l’espace, aux hauteurs limités des volumes.

Étant donné le fait que l’éclairage artificiel dépend d’une installation électrique qui ne se modifie sans difficulté une fois qu’elle terminée, il est évident que sa planification doit se faire avec le plus grand soin possible. Cela vaut aussi et surtout pour les rénovations - il est difficile d’intégrer correctement un système d’éclairage une fois les travaux terminés. Quand les installations électriques ne sont pas planifiées en fonction de l’aménagement, le résultat sera fortement conditionné. Une étroite collaboration entre architecte, éclairagiste, installateur électricien et utilisateur de l’immeuble est indispensable. Dans un bâtiment, chaque pièce a des besoins en éclairage et en ambiance différents. Description Couloirs

Intensité d‘éclairage (E)

Couleur de lumière

50-100 lux

2500 - 3000 K

Éclairage de base

100-300 lux

2700 - 3000 K

Tâche visuelle normale (p.e. lire)

300-500 lux

3500 K

Tâche visuelle difficile

500-2000 lux

Voilà un exemple de diversification des sources d’éclairage dans une chambre de l’Hotel de Rougemont. On a proposé un éclairage indirecte (LED intégrées aux plafond) combiné avec une illumination d’atmosphère (lampes de chevet), une illumination de tâche (lampes de lecture) et une illumination d’accent (bandeau LED sous le lit).

5300 - 6500 K

Un salon par exemple, devra idéalement comporter plusieurs intensités et différents niveaux d’éclairage selon l’ambiance recherchée : de la lumière vive pour les tâches journalières à la lumière la plus discrète pour les moments d’intimité. A cela on ajoute des éclairages d’accent sous forme de spots orientables encaissés pour mettre en relief des points focales et encore des lampes de tâche qui s’accordent au style d‘aménagement proposé et qui contribuent à l’harmonie générale. Enfin, des sources lumineuses qui sont en même temps des pièces d’art et de design, des lampes sculptures pour ajouter au concept d’éclairage une touche finale avec une connotation fortement esthétique.

16 | www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017

Dans ce chalet de vacances à Chateau d’Œx, il s’agissait de compléter une rénovation; les installations électriques et les revêtements sur parois, sols et plafond étaient déjà en place. Le choix des sources de lumière a dû s’adapter à la situation. Un système sur câbles à basse tension, avec des éléments suspendus a permis de trouver une réponse esthétique et fonctionnelle à l’éclairage de l’ambiance, qui a été complété par une sélection de luminaires très soignée.


La lumière, utilisée comme outil d‘agencement L’utilisation de plusieurs niveaux d’éclairage et la diversification des sources, de leur intensités et de leur caractéristiques, permet de créer plusieurs ambiances, la lumière peut ainsi être adaptée au moment et à la fonction de l’espace. La lumière et l’ombre sculptent, cachent ou dévoilent l’espace, comme des «matières», des éléments architecturaux, au même titre que le mur et l’espace. La lumière nous permet de corriger au niveau visuel la hauteur des pièces, lorsqu‘aucune autre intervention n‘est envisageable.

Créer et modifier des espaces Si l’augmentation des sources de lumière naturelle n’est pas possible, une pièce trop sombre peut être mise en valeur en jouant avec les couleurs ; un plafond blanc avec éclairage indirecte, par exemple, « repousse » les murs, éclaircit la pièce et améliore la perception de l’espace. Au contraire dans une salle avec beaucoup de lumière naturelle, un plafond foncé et une lumière indirecte créent une ambiance plus chaude et discrète. Éclairer les murs, vers le bas, permet de mettre le plafond dans l‘obscurité et, de cette façon, de le rapprocher visuellement du sol. Pour augmenter la largeur d’un couloir, nous conseillons d’éclairer uniquement les murs, laissant le sol et le plafond dans l’obscurité.

Le plafond foncé avec une illumination indirecte produisent une atmosphère agréable et chaleureuse dans cette salle de restaurant avec beaucoup de lumière naturelle. De grands disques avec texture en feuille d’or ajoutent une touche précieuse et créent une atmosphère d’élégance.

La sensation de clarté peut aussi être obtenue à travers le contraste clarté-obscurité.

Les possibilité sont illimitées L’éclairage permet d’influencer les émotions et les états d’esprit. Il dirige de manière naturelle le regard ou engendre un intérêt particulier vers des pièces artistiques ou de décor bien placées et bien illuminées. Aujourd’hui, il y a une grande variété de luminaires et de possibilités disponibles : savoir maitriser la lumière peut faire la différence en termes de transformation d’un espace et représente la vraie valeur ajoutée d’un projet d’architecture d’intérieur bien réussi. Éclairer les murs d’un couloir augmente sa largeur visuellement.

Texte rédigé par: Claudia Proto Architecte +D Plusdesign 1660 Château d’Oex Photos: 1 Remo Neuhaus 2 Giovanna Frisardi 3 +D Plusdesign 4 Giovanna Frisardi 5 +D Plusdesign 6 +D Plusdesign

Le concept d’éclairage du SPA de l’Hotel de Rougemont joue avec la pénombre, plutôt qu’avec la lumière et ainsi crée une ambiance presque mystique. L’intensité de l’éclairage est réglée par des capteurs qui s‘adaptent en fonction de l’éclairage naturel qui rentre de la baie vitrée.

www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017 | 17


Pointe de courant à l’allumage dans les lampes LED Les composants électroniques des LED (comme des autres sources électroniques) comportent quelques condensateurs qui, au moment de l’allumage, se chargent et créent une pointe de courant. Lorsqu’on enclenche plusieurs lampes LED en même temps, ces condensateurs sont mis en parallèle. La capacité globale augmente (Ctot = C1 + C2 +….+Cn ) ce qui induit un important courant de charge. Si l’enclenchement se fait à un moment où la tension est proche de sa valeur de crête, le courant instantané peut atteindre quelque dizaines d’ampères alors que si l’enclenchement a lieu proche du passage à «0», le courant ne sera que de quelques ampères. Ces pics de courant peuvent faire lâcher les disjoncteurs de canalisation ou les DDR même si leurs durées ne dépassent en général pas 300 ms. On peut éviter ce problème en installant des disjoncteurs triphasés au lieu de monophasés, ou encore mieux des commutateurs dits « à zéro de tension » qui n‘enclenchent qu’à un passage à zéro de la tension.

Le tableau ci-dessous montre la variation du nombre de lampes en fonction du nombre du type de disjoncteur. Type de Disjoncteur disjoncteur monophasé

Disj. triphasé Exemple (par phase) Disj. Mono

Exemple Disj. Tri

B 25 A

156 %

125 %

78 lampes

3 x 62 lampes

B 20 A

125 %

100 %

62 lampes

3 x 50 lampes

B 16 A

100 %

80 %

50 lampes

3 x 40 lampes

B 13 A

81 %

65 %

40 lampes

3 x 32 lampes

C 25 A

260 %

208 %

130 lampes

3 x 104 lampes

C 20 A

208 %

166 %

104 lampes

3 x 83 lampes

C 16 A

170 %

136 %

85 lampes

3x 68 lampes

C 13 A

137 %

110 %

68 lampes

3x 55 lampes

C 10 A

104 %

83 %

52 lampes

3 x 41 lampes

En général les fabricants indiquent un nombre maximum de lampes à mettre en aval d’un disjoncteur. Par défaut il s’agit d’un disjoncteur monophasé 16 A caractéristique B.

Note: ce problème n’existe pas avec des commandes DALI (sauf à la première mise en service), car les dispositifs de commande sont raccordés en permanence à l’alimentation.

Ce nombre peut être augmenté si l’intensité assignée du disjoncteur dépasse 16 A. On peut aussi augmenter d’environ 70 % le nombre de lampes si on installe une caractéristique C à la place B. A contrario, si on installe un disjoncteur triphasé, le nombre de lampes par phase diminue de 20 %.

Sources: Cours d’éclairagisme pour brevet Documentation Regent

Texte rédigé par Denis Schneider CPMB, Colombier

En sécurité dans les escaliers

Les nouveaux Variateurs Maîtres de FINDER vous avertissent avant de commuter. Les variateurs maîtres de type 15.10 de FINDER sont équipés d‘une fonction d‘avertissement. Grâce à ce nouveau modèle, il est désormais par exemple possible de faire en sorte que la lumière de la cage d‘escalier, ou du couloir, diminue dans un premier temps de 50 %, et ce durant 10 s, avant de s‘éteindre complètement et progressivement en l‘espace de 30 s. Cette fonction d‘avertissement répondant à la norme DIN 18015-2 diminue considérablement le risque de chute, particulièrement dans les cages d‘escalier, en évitant que les individus se retrouvent soudainement dans le noir absolu. Avec le variateur maître 15.10, FINDER a rassemblé dans un boîtier compact l‘ensemble des fonctions nécessaires à un système d‘automation de bâtiment moderne. Elles assurent notamment la gradation parfaite de tous les types de lampes courants, avec ou sans fonction de mémoire, ainsi que le paramétrage libre des lumières de cage d‘escalier avec possibilité d‘un avertissement par diminution de la luminosité. Le variateur de type 15.10, conçu pour le montage sur rail DIN, est contrôlé via 15 touches lumineuses. En outre, jusqu‘à 32 variateurs esclaves peuvent lui être reliés via un simple signal analogique 0-10 V, ou alternativement un ballast avec entrée 0-10 V. La solution de FINDER permet donc que chaque variateur esclave assure la gradation ou la commutation de charges ou de types de lampe différents, selon les processus de variation «découpage de début de phase» ou «découpage de fin de phase».

18 | www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017

FINDER commercialise par ailleurs les nouveaux variateurs esclaves 15.11, compatibles avec les variateurs maîtres 15.10. Leur commande se fait via le maître désigné ou via le signal analogique du système d‘automatisation de bâtiment primaire. Ces petits appareils offrent de multiples possibilités d‘installation, car ils couvrent une large gamme de marques de lampes de types variés. Ils sont notamment compatibles avec les LED graduables ou les lampes à économie d‘énergie graduables jusqu‘à 100 W, avec les lampes halogènes, les transformateurs électriques ou électromécaniques ainsi que les variateurs de puissance jusqu‘à 400 W.

Finder (Schweiz) AG 8157 Dielsdorf Tél. 044 885 30 10 www.finder-relais.ch


F46

REEL TECH -Lifte

Ce pro de la surveillance assure votre sécurité!

Leuchten

Caméra maxSMART HD IP La caméra sans fil HD IP avec détecteur de mouvements, mode de vigilance nocturne, haut-parleur, surveillance en temps réel, notification push et bien plus encore.

Diffi cile à joindre? Les mini-dispositifs de soulèvement Reeltech mettent les luminaires domestiques et de bureau à hauteur de travail

Sans entretien Ne nécessitent aucun contrôle régulier

Est-ce son familier? Vous conduisez en vacances et souhaitez avoir son domicile sous contrôle de toute façon. Surtout dans maisons d’habitations et logements au rez-de-chaussées caméras de surveillance font maintenant beaucoup de sens et créent un sentiment de sécurité. Cette caméra HD sans fil du MAX HAURI AG apporte le remède parfait: Vous avez accès directement ou via WIFI à la caméra par tablette et smartphone. La possibilité de prendre des photos mémorisées sur la carte de mémoire en option assure que vous ne ratez rien, même si votre connexion Internet devait venir à vous faire défaut. Grâce à la grande zone de surveillance, la caméra maxSMART HD IP «voit» presque dans tous les coins. La caméra pivote à l’horizontale à 350° et à la verticale à 100°. De nuit, les 12 LED infrarouge assurent discrètement la visibilité nécessaire dans toutes les directions jusqu’à 10 mètres. Si quelqu’un entre dans le champ visuel de la caméra, cela vous sera immédiatement signalé. Vous pouvez au choix visualiser les photos ou vous charger vous-même du contrôle de la caméra via appli. Le haut-parleur et le microphone intégrés autorisent même une communication directe. Détendez-vous, que ce soit à la maison, au bureau ou dans vos locaux commerciaux: cette caméra de surveillance réseau vous tient parfaitement au courant. Accès permanent et de partout dans le monde. Pour plus d’informations, voir : www.maxsmart.ch.

Sécurité maximale Le nettoyage et la maintenance des luminaires hors tension Particullèrement compact Les dimensions rédultes et la charge minimale Convient aux commandes d’éclairage Versions multicontact pour exigences complexes par ex. les commandes DALI ou le courant de secours Mini Type Standard et Multicontact • Poids de levage 2-5 / 2-6 kg • Abaissement 15 / 7 m • Corde de suspension simple/double • Hauteur de levage à réglage continu • Télécommandable • Multicontact: 4 contacts auxiliaires 6 A 230 V Télécommande radio RCU • 999 lifts programmable • 433.92 MHz, jusqu’à 100 m portée • Couplage mixte possible

Plus d’informations sur notre lift luminaires version mini-type

MAX HAURI AG 9220 Bischofszell Tél. +41 71 424 25 25 www.maxhauri.ch

Représentation pour la Suisse: Demelectric SA • Steinhaldenstrasse 26 • 8954 Geroldswil téléphone +41 43 455 44 00 • fax +41 43 455 44 11 info@demelectric.ch • www.demelectric.ch

Achat auprès des grossistes. Demandez notre documentation.


Difficile à atteindre ? ReelTech conçoit et produit désormais aussi des mini-dispositifs de soulèvement très compacts permettant de placer confortablement les lampes domestiques et de bureau à hauteur de travail.

Discret et toujours adapté

Manipulation conviviale

La forme ronde des petits mini-dispositifs de soulèvement de 161 x 172 mm a été spécialement conçue pour les exigences esthétiques élevées dans les habitations et bureaux. Des modèles avec guide-câble simple ou double et un poids de levage de 2 à 6 kg sont disponibles en fonction du type de lampe. Pour les lampes avec variateur, la version à contacts multiples avec contacts d‘aide supplémentaires peut être utilisée.

Les mini-dispositifs de soulèvement ReelTech amènent les lampes à la hauteur de travail souhaitée à l‘aide d‘une télécommande. Quand le dispositif de soulèvement reçoit le signal de descendre, son système électromécanique est déverrouillé et il descend à la hauteur enregistrée sur le système de câbles. La maintenance de la lampe se fait alors sans danger et hors tension. Demelectric AG Steinhaldenstrasse 26 8954 Geroldswil Tél. +41 43 455 44 00 www.demelectric.ch

LED Produits les plus recents et plus populaires Avec l’ampoule LED à filament « Sense » de NOSER (angl. pour perception/sens/raison), vous n‘avez plus à vous soucier du réglage du programmateur. La nouvelle ampoule LED à filament 2 en 1 exclusive de NOSERLIGHT détecte elle-même quand elle doit s’allumer ou s’éteindre, sans aucune difficulté d’utilisation. L’ampoule LED à filament « Sense » ressemble à une LED à filament usuel avec un éclairage blanc chaud et peut facilement être utilisée dans des lampes avec un culot E27. L’ampoule LED à filament « Sense » de NOSER peut distinguer automatiquement le jour et de la nuit et fonctionne de manière totalement indépendante, en s’allumant dans l’obscurité et en s’éteignant avec la lumière du jour. Avec un éclairage LED blanc chaud de 500 lm, l’ampoule LED à filament « Sense » de NOSER correspond à une ampoule standard de 40-60 Watt, mais avec une consommation de seulement 4 W, elle économise plus de 80 % d’énergie par rapport aux lampes classiques.

Aperçu des caractéristiques -- Grâce à une technique de microcapteur complètement autonome, aucun programmateur nécessaire -- Extrêmement pratique : Ampoule LED à filament de forte intensité pour de nombreux champs d’application -- Très grande efficacité énergétique et haute rentabilité, sans entretien.

Noserlight AG 8909 Zwillikon Tél. +41 44 701 81 81 www.noserlight.ch

20 | www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017


Cours

Réagir sur-le-champ!

Invitation de la maison René Koch SA

Boîtes pour béton avec cache améliorées en fonction des besoins! Le lancement sur le marché des nouvelles boîtes pour béton avec cache par HSB remonte à l’an passé. Bien que ces produits aient remporté rapidement un vif succès auprès des acheteurs, une adaptation en fonction des besoins se révéla bientôt incontournable. Ceci en raison du contact direct entre les vis et les tubes, un inconvénient rendant difficile le travail avec des tubes de certaines dimensions. HSB a réagi sans délai et livre désormais des boîtes optimisées quant au positionnement des passe-câbles et des points de fixation.

Public cible Dessinateur-électricien, monteur-électricien, installateur-électricien, télématicien, chef de projets. Contenu du cours Point fort : Vous apprendrez à connaître et à programmer nos interphones-portier (vidéo). Depuis 20 ans que notre système TC:Bus existe, il a fait ses preuves. Les fonctions sont plus extensibles et les possibilités énormes. Dans notre cours vous allez apprendre à programmer ainsi que planifier une installation interphone-portier (vidéo). Date Lieu du cours

■ Jeudi, 22 juin 2017 Hôtel La Dent-du-Midi Avenue du Simplon 1 1890 St-Maurice VS

Date Lieu du cours

■ Vendredi, 23 juin 2017 La Rouvraie 2022 Bellevue-sur-Bevaix NE

www.hsb-weibel.ch

Durée

09.30 – 15.30 H

Questions

021 906 6767 Leeser Heini 022 364 6540 Schaffner Nicolas

Inscriptions

Par fax: 044 782 6001 Par mail: info@kochag.ch

Nouveau!

Nouveau!

Les cours, le repas de midi ainsi que les boissons durant les pauses sont offerts par notre entreprise. Inscription par (Nom / Prénom) Participant 1 Participant 2 Participant 3 Entreprise Rue / Numéro NPA / Ville E-Mail Téléphone Date / Signature

Coupleur type 13 Swiss Edition E-No 683 010 759

Prise mâle Swiss Edition E-No 672 020 759

www.warob.ch

sehen hören sprechen voir entendre parler

www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017 | 21


Nous félicitons le gagnant de notre dernier concours!

Participez à notre concours ci-contre

Gilles Besson de Lucens a trouvé la bonne réponse à la question de notre dernier concours et son bulltetin de participation a été tiré au sort. Il est le gagnant de l‘escabeau à échelon sponsorisé par la société Plica. Monsieur Besson a commencé sa carrière professionnelle par un apprentissage d‘installateur-électricien. En 1989, il reprend les rênes de l’entreprise familiale fondée en 1963. Aujourd’hui celle-ci compte une dizaine de collaboratrices et collaborateurs.

22 | www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017


Concours

Un haut-parleur portable et des écouteurs d‘une valeur de 250.- à gagner Participez au concours et gagnez un haut-parleur portable ainsi que des écouteurs d‘une valeur de CHF 250.00 ! Trouvez la bonne réponse à la question suivante : Est-ce qu‘il faut protéger les tableaux électriques contre la poussière ? a) Non, seules les appareils et les lignes électriques doivent être protégés des poussières

Communiquez-nous votre solution jusqu‘au 10 mai 2017 -- en remplissant le formulaire de concours sous le lien www.electromagazine.ch/concours -- en envoyant un SMS au tarif normal au numéro 079 238 32 59 -- ou en envoyant le bulletin de participation ci-dessous par courrier à l‘adresse : Electromagazine, Rue des Sablons 48, 2000 Neuchâtel Le recours à la voie juridique est exclu et aucune correspondance ne sera échangée. Le prix ne peut être ni échangé, ni converti en espèces.

b) Il faut protéger l‘installation en utilisant des armoires IP 5X ou même IP 6X quand il s‘agit d‘un environnement très poussiéreux c) Il n‘y a aucune norme qui décrit exactement dans quelles conditions il faut protéger des tableaux électriques contre la poussière

Bulletin de participation à envoyer complètement rempli jusqu‘au 10.05.2017 à l‘adresse : Electromagazine Rue des Sablons 48 2000 Neuchâtel

Prénom, nom:

................................................................

Rue: ................................................................ NPA Lieu:

................................................................

Réponse:

a)

b)

c)

CECONET AG

Hintermättlistrasse 1 5506 Mägenwil Tél. +41 62 887 27 37 www.ceconet.ch

www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017 | 23


Révision partielle des prescriptions suisses de protection incendie L’AIET mandate l’AEAI pour adapter certains points des prescriptions en vigueur dans toute la Suisse Les nouvelles prescriptions de protection incendie, en vigueur depuis le 1er janvier 2015, ont été soumises l’année passée à une révision partielle, conduite par l’Association des établissements cantonaux d‘assurance incendie (AEAI). Cette révision permet de faciliter la concordance entre la législation sur les produits de construction et les prescriptions de protection incendie. Grâce à la mention de l’euroclasse, des produits ayant fait leurs preuves par le passé dans la protection incendie peuvent ainsi à nouveau être utilisés depuis le 1er janvier 2017.

protection incendie AEAI». Les adaptations sont en vigueur depuis le 1er janvier 2017. La révision partielle engendre des modifications dans seize directives, dans neuf notes explicatives et dans trois aides de travail. Les documents modifiés sont mis à disposition à la consultation et au téléchargement sur www.praever.ch. Les parties révisées peuvent être commandées auprès de l’AEAI. Informations complémentaires Protection incendie AEAI 3001 Berne René Stüdle Tél. +41 31 320 22 36 Courriel : rene.stuedle@vkfzip.ch

Le 22 septembre 2016, l’Autorité intercantonale des entraves techniques au commerce (AIET) a approuvé à l’unanimité les modifications proposées dans le cadre de la révision partielle «Prescriptions de

Une qualité lumineuse hors pair parfaitement protégée : le luminaire à LED étanche OLIVIA Exploitations agricoles, zones artisanales, sites de production, couverts, parkings, caves, industrie, etc… Beaucoup de bâtiments abritent des espaces dans lesquels les éclairages doivent résister à des conditions difficiles. Le fabricant ESYLUX a développé le luminaire étanche à LED OLIVIA économe en énergie et facile à installer.

Etanche, solide et économe Grâce à son indice de protection IP65, ce luminaire est protégé contre l‘intrusion des poussières et de l‘eau et résiste à des températures comprises entre -20 et +45 °C. Il est disponible en deux longueurs de boîtier (1265 mm ou 1565 mm) et, au choix, avec deux ballasts différents (commutation 230 V ou régulation DALI). Pour faciliter l‘installation de plusieurs luminaires en série dans une même pièce, ESYLUX a conçu ce luminaire avec des borniers d‘entrée et de sortie étanches prémontés aux deux extrémités du boîtier. Le câblage est lui aussi facilité par l‘espace intérieur spacieux

24 | www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017

et le fait que le diffuseur puisse être retiré facilement à l‘aide de clips, sans outil spécifique.

Facteur de scintillement minimum pour un éclairage qui réduit la fatigue En termes de qualité d‘éclairage, le facteur de scintillement du modèle OLIVIA est de 0 %, ce qui constitue le meilleur niveau possible. La valeur d’éblouissement direct UGR est de seulement 22, soit une valeur conforme aux normes qui réglementent l‘usage des luminaires dans l‘industrie et l‘artisanat. Ce luminaire à LED étanche dispose d’une température de couleur blanc neutre de 4000 Kelvin, d’un indice de rendu des couleurs (CRI) de 84 et d‘une valeur de 83 sur l‘échelle de qualité des couleurs (CQS). Il est également équipé de LED intégrées dont la durée de vie est de 50’000 h (LM80B50) et leur rendement lumineux global est d‘environ 100 lm/W. www.esylux.ch


sD troplast SA spécialement pour vou Un Salon genevois créé par Elec Alors pr ofitez9e n.

L’EVENT ':è7 – « connecté avec l’avenir » Notre salon est devenu un rendez9vous incontournable à äenève pour les proffesionnels de la brancheé Tous nos partenaires et fabricants actifs sur le marché romand exerçant dans les domaines de la distribution d’énergie ainsi que des techniques de gestion des bâtiments et des installations seront sur place pour vous présenter leurs dernières nouveautés et répondre à toutes vos demandesé L’âvent est l’occasion pour vous d’échanger avec nos fournisseurs et de rester connecté aux dernières tendancesé ?insi6 vous offrirez à vos clients la solution la plus adéquate et le meilleur des servicesé

Deux conférences seront dispensées par nos fournisseurs : 8

Le mercredi 5 avril de èèh à èèhW5 BPR6 5Réglement Produits de Bonstruction0 Les répercussionss pour les installateurs

8

Le jeudi 6 avril de 9h à è'h "nstallation de sécurité ?â?"9N"NT .wbS 9Prescription de protecion incendie ?â?" 5Perfolux0 9Signalisation et éclairage de sécurité voie dMévacuation 5Nettermann0 9Système de maintien de fonction 5Nettermann0 9"solation6 maintien de fonction des câbles 5xätwyler0

èèème édition Notre salon compte cette année sa bbème éditioné ?vec ses /ww visiteurs durant ces deux jours6 lMéquipe dMâlectroplast est toujours à la rercherche de nouveautés afin de vous offrir un salon de qualité dans un environnement agréable et convivialé Bette année un espace nommé (Place du village( sera mis en place au coeur du saloné Propice aux échanges6 vous pourrez ici prendre le temps de partager votre savoir9faire avec les différents interlocuteurs et poser vos questionsé

L5application mobile d5Electroplast et son Webhsop Suivez toutes les dernières informations liées à LMâVâNT et bien plus encore6 en direct6 sur notre application mobile (âlectroplast( et notre webshopé Téléchargez notre application sans plus attendre 8 âlectroplast 5disponible dans votre ?pple Store et Play Store0 â9shop 8 webshopéelectroplastéch

Notre partenariat avec Pour notre bbème édition6 on a voulu vous faire plaisiré Vous n’avez jamais eu l’occasion d’essayer une berline entièrement électrique z Ne vous inquiétez pasé Notre partenaire TâSL? sera sur place pour vous faire découvrir et essayer leurs derniers modèlesé

"nformations utiles 8 ?dresse 8 çôtel Ramada âncore äenève9La Praille Route des Jeunes b. 9 b../ Barouge 5Parking 9 .ème sous9sol6 Bentre commercial La Praille0 çeures dMouveture du salon 8 9Mercredi S avril 8 de bwh à b/h 9Jeudi 4 avril 8 de Th à b4h Pré9"nscription en ligne sur notre webshop 8 shopéelectroplastéch ?ccès possible également le jour9même sur placeé Bontact 8 âlectroplast S? 9 Bhemin des Léchères ê p Bç 9b.b/ Meyrin . Télé 8 w.. /y. SS S4 p mktqepgsaéch âlectroplast S? 9 Route des Jeunes bwS p Bç 9 b../ Barouge Télé 8 w.. jê. wb 4w

www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017 | 25


11e Journée de l‘industrie Swissmem, le 20 juin 2017, à partir de 13h30 au STCC à l‘EPFL, Lausanne

L‘innovation – la clé du succès pour l‘industrie suisse La 11e Journée de l‘industrie Swissmem aura lieu le 20 juin 2017. Des représentants de renom de l‘industrie, dont Steve Bolze, président et CEO de GE Power, donneront une conférence sur l‘innovation et dévoileront la recette de leur succès. Nous aurons aussi l‘honneur d‘accueillir Guerrino De Luca, président du conseil d‘administration de Logitech, Martin Vetterli, président de l‘EPFL, Hans Hess, président de Swissmem, Guy Parmelin, conseiller fédéral et chef du DDPS, ainsi que trois représentants de PME suisses ayant réussi au niveau international.

General Electric (GE) est la plus grande entreprise industrielle au monde et a, depuis sa fondation par Thomas Alva Edison, le gène de l‘innovation en elle. Tout comme pour GE, l‘innovation est pour les entreprises de l‘industrie suisse des machines, des équipements électriques et des métaux (industrie MEM), la clé pour rester compétitives à long terme. Les coûts élevés de site, de production et salariaux contraignent la branche MEM très axée sur l‘exportation à se démarquer de la concurrence étrangère par des produits et des processus innovants. Les conditions pour cela sont bonnes. La Suisse compte de nombreuses entreprises industrielles qui ont réussi au niveau international - parmi elles beaucoup de PME. Elle dispose d‘excellents spécialistes à tous les niveaux, ainsi que d‘universités et d‘instituts de recherche de première classe. Cette combinaison permet à la Suisse d‘être depuis des années à la pointe des pays les plus innovants au monde. L‘innovation est aussi le thème de la Journée de l‘industrie Swissmem 2017. La plus grande manifestation de l‘industrie MEM suisse aura lieu pour la 11e fois le mardi 20 juin 2017, à partir de 13h30, au Swiss Tech Convention Center à l‘EPFL à Lausanne. Toute la lumière y sera faite sur les facteurs de succès pour l‘innovation dans l‘industrie au travers de conférences et de discussions. La manifestation se penchera aussi sur la question de savoir comment la collaboration avec les hautes écoles et les instituts de recherche se répercute sur la force d‘innovation des entreprises industrielles.

26 | www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017

En plus de Steve Bolze (président et CEO de GE Power), Guerrino De Luca (président du conseil d‘administration de Logitech) nous exposera l‘histoire de son entreprise qui a toujours su trouver la voie du succès grâce à l‘innovation. Les représentants des nombreuses PME suisses qui ont réussi au niveau international sont Aude Pugin (CFO d’APCO Technologies), Pierre-Yves Bonvin (CEO de Steiger Participations) et Olivier Haegeli (Deputy CEO de Willemin-Macodel). Ils débattront sur les chances et les défis de la collaboration avec les hautes écoles et les instituts de recherche. Lors de cette journée, d‘autres personnes de renom donneront une conférence telles que Hans Hess (président Swissmem), Martin Vetterli (président EPFL), ainsi que Guy Parmelin, conseiller fédéral et chef du département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS). Le site www.journeeindustrie.ch vous donne des informations détaillées sur la Journée de l‘industrie Swissmem et vous permet de vous inscrire en ligne. La manifestation est gratuite.


Vivre la fascination de l’électricité

SmartHomeMobile La salle de classe mobile « SmartHomeMobile » fait une tournée dans toute la Suisse et rend visite sur demande à des écoles et à des salons professionnels et des métiers. De l’électrotechnique et des appareils domestiques intelligents y sont présentés sur une surface de 90 m2.

® Patrick Trösch

On y montre par exemple comment la technique de sécurité peut être (dé)activée par une empreinte digitale ou comment l’arrosage des plantes peut être commandé avec une appli du Smartphone. Sur le toit, la propre installation photovoltaïque produit de l’électricité qui sera utilisée directement dans le SmartHomeMobile. Smart Home présente l’état actuel de la technique de bâtiment avec la production autonome d’énergie, le stockage intermédiaire et une consommation réglée. Ce n’est pas de la sciencefiction, au contraire, c’est de la technique moderne. Ce que chaque électricien, chaque contemporain respectueux de l’environnement et chaque concitoyen responsable désire dans un immeuble. En complément, quatre modules d’enseignement ayant trait à l’électricité, l’efficacité énergétique et l’habitat intelligent sont à disposition des classes d’écoles afin que les élèves puissent approfondir ce qu’ils ont appris. Les jeunes découvrent la fascination de l’électricité et de l’énergie tout en expérimentant et discutant.

www.enerbricks.com

Réservations, informations et téléchargement des modules sous www.usie.ch/shm

UNE FONCTION + UNE TÉLÉCOMMANDE + UNE BRIQUE DE COMMANDE + UNE BRIQUE DE PUISSANCE = UNE SOLUTION SUR MESURE

www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017 | 27


Travaux sur des installations DC Le courant continu présente plusieurs avantages par rapport au courant alternatif, notamment l‘efficacité énergetique augmentée. Les technologies d‘exploitement et de transport du courant continu se sont améliorées, il est donc très probable que l‘installateur électricien rencontrera davantage d‘installations DC dans les années à venir. Dans l‘article suivant, nous décrivons les risques qu‘il peut rencontrer en manoeuvrant avec des batteries DC.

Les dangers des batteries

À garder à l’esprit !

Les principaux dangers sont :

-- De plus en plus souvent quand on parle de tension continue, on est dans le domaine de la basse tension (installation ASI, photovoltaïque, etc..). S’il n’y a pratiquement pas de risque de crispation musculaire, celui de fibrillation cardiaque, pouvant entraîner la mort, est important pour des tensions DC de plus de 120 V.

-- les explosions*, -- les brûlures par acide sulfurique (électrolyte), -- les décharges électriques. * De l’hydrogène et de l’oxygène sont produits par électrolyse lors de la charge des batteries. L’hydrogène forme avec l’air un mélange explosible (gaz tonnant). L’émission de ces gaz est la plus importante en fin de charge et surtout en cas de surcharge. Même après l’arrêt de l’équipement de charge, des gaz peuvent encore être émis pendant une heure.

On peut diviser les batteries en différentes catégories avec des risques spécifiques à chaque modèle : Utilisation

Tension

Technologie

Danger

Batteries de démarrage, groupes électrogènes 12 / 24 V DC de secours, véhicules

Plomb

Alimentation de circuits 24 à 110 V DC de sécurité

Plomb ou nickel-cadmium le plus souvent

Arc électrique, gaz détonant, acide

Installation ASi

200 à 800 V DC

Généralement plomb

Batteries de traction dans des véhicules électriques

60 à 1000 V DC

Lithium ou nickel-hydrure métallique

28 | www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017

Électrocution, arc électrique, risque d’incendie

-- En cas d’électrocution avec des batteries, la tension ne peut souvent pas être coupée. -- Un courant de choc en DC engendre plus souvent des brûlures internes ou un effet électrolytique qu’un courant de choc AC. -- Les batteries peuvent générer des courants de court-circuit de plusieurs kA même avec des tensions très faibles. Par exemple une batterie 24 OPZS 3000 (pour du solaire) peut avoir un courant de court-circuit de 19,2 kA alors que la tension n’est que de 2 V. Le risque de brûlure et d’incendie est donc très important en cas de fausse manipulation. -- Les batteries à électrolyte liquide (par exemple batterie au plomb pour voiture) peuvent dégager des gaz explosifs. Ces mêmes batteries contiennent de l’acide qui est un autre risque de brûlure que celles dues à un arc électriques. -- Les batteries au lithium sont très sensibles aux températures élevées et aux surcharges. Elles peuvent ainsi être à la source d’un incendie (très difficile à éteindre).


La prévention de base Il est possible d’éviter la formation d’un mélange explosible grâce à des mesures de ventilation (effet de dilution) : -- Ventiler efficacement la zone concernée, manipuler les câbles du chargeur uniquement hors tension (risque d'étincelles) ;

LUXOMAT ®

B.E.G. IS

Est-ce que l’éclairage est éteint?

-- Prévenir le risque de court-circuit (câbles détériorés, montres, bracelets, etc.) ; -- Ouvrir les couvercles des batteries durant la charge (risque d'accumulation de gaz explosible) ; -- Nettoyer et sécher les surfaces des batteries durant la charge (risque de courant de fuite et de dommage suite à la corrosion) ; -- Éviter le risque de production d'étincelle à proximité (soudage, brasage, meulage, etc.) au moins 1 mètre autour de la batterie ; -- Utiliser des moyens de transport appropriés (risques de doigts / main pincés, orteils écrasés en cas de chute, lésion dorsale en cas de mauvaise position de transport) ; -- Utiliser des lunettes de protection et des gants résistants aux acides lors de travaux de contrôle ou de maintenance (projection d'acide sulfurique).

Prévention chez les électriciens Les installations avec des batteries sont souvent des installations à courant fort et il faut respecter la NIBT et les directives de l’ESTI. Dans les installations réalisées en mode de protection TN, comme par exemple dans des installations ASI, un des pôles (le négatif) de la batterie est mis à la terre. Un risque d’électrocution existe donc si une personne sur un emplacement non isolé ou en contact avec une partie mise à terre touche un élément raccordé au pôle positif de la batterie. Le risque d’arc électrique étant très important, il est impératif de porter des EPI en rapport au courant de court-circuit. Pour le connaître, le praticien se référera à la documentation du fabricant. Lors de travaux sur des batteries au plomb (ou toutes batteries à électrolyte liquide), il faut impérativement se protéger des acides en portant des gants résistants aux acides et des lunettes de protection. En aucun cas, on ne peut bricoler des chargeurs pour des batteries lithium ni utiliser des chargeurs prévus pour d’autres types de batterie. Sources : info 4048 Electrosuisse SUVA Cours « préventions des accidents »

Texte rédigé par Denis Schneider CPMB, Colombier

Capteur de lumière du jour intégré Toutes les variantes de montage, aussi disponibles comme insert pour les combinaisons Eclairage d’orientation nocturne Zone de détection de 120°, portée ø 8 m Compatible avec Feller STANDARDdue

Description

E-No

IS UP EDI, Interrupteur de lumière intelligent, EDIZIOdue, blanc IS AP EDI, Interrupteur de lumière intelligent, EDIZIOdue, blanc IS C EDI, Interrupteur de lumière intelligent, EDIZIOdue, blanc IS UP STA, Interrupteur de lumière intelligent, Standard, blanc IS AP STA, Interrupteur de lumière intelligent, Standard, blanc IS C STA, Interrupteur de lumière intelligent, Standard, blanc

545 941 005 545 971 005 545 951 005 545 941 004 545 971 004 545 951 004

Swisslux SA Industriestrasse 8 CH-8618 Oetwil am See Tél: +41 43 844 80 80 Fax: +41 43 844 80 81 Hotline technique: +41 43 844 80 77

www.swisslux.ch


Une prise est une prise est une prise

Rendre les produits toujours plus performants est l‘objectif déclaré de quiconque souhaite accroître la sécurité via des prescriptions normatives. Leur sécurité et leur facilité d‘emploi doivent être constamment améliorées. Les produits électriques en particulier ont connu au fil du temps des développements constants visant à accroître leur sûreté.

La normalisation en Suisse Le travail technique de normalisation en Suisse est assumé par des Comités Techniques (TK) et des Sous-Comités (UK). Ces comités rassemblent des fournisseurs, mais aussi des experts du secteur et de la normalisation qui coopèrent afin de proposer aux utilisateurs des produits toujours plus sécurisés et plus pratiques. Le comité appelé comité UK 23B se consacre entre autres choses aux normes relatives aux prises mâles et femelles utilisées dans les ménages. Bernardo Rieder d‘Electrosuisse est membre de ce comité et assure de manière désintéressée, en tant que responsable de l‘Institution de contrôle, la promotion des critères de sécurité et d‘auditabilité, mais aussi le développement de solutions liées.

Première norme La première norme suisse régulant l‘utilisation des prises mâles et femelles de type 12 a vu le jour en 1937, et celle consacrée au type 11 en 1952. Les fiches normatives des prises de type 13 ont été publiées en 1953. En 1979, les prises 3 phases de type 15 de courant nominal de 10 A ont été ajoutées à la norme SEV 1011:1959 et la variante 16 A, c‘est-à-dire les types 31, 23 et 25, seulement en 1997. La construction et la disposition du type 12 présentent certains avantages comparés à celles des systèmes de prises d‘autres pays :

30 | www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017

en raison de leur caractère compact, il est possible de réaliser une grande variété de combinaisons qui serait limitée par la taille d‘autres systèmes. La broche de terre assure un contact de terre fiable. Le système suisse propose davantage de sécurité fonctionnelle et de confort, et ceci se reflète dans le fait que la prise internationale Bernardo Rieder est responsable de l’Institution de contrôle chez Electrosuisse et membre du Comité Technique UK23 qui est fabriquée selon s’intéresse au développement des futurs systèmes de prises la norme IEC 0906-1, comme les prises suisses, et ne se distingue de ces dernières que par une légère différence de géométrie.


Prises mâles et femelles comme unité fonctionnelle La normalisation part du principe que les prises mâles et femelles forment une unité fonctionnelle, et ce car une modification d‘un côté influence toujours la sécurité fonctionnelle de l‘autre pendant. Chaque essai de modification ne peut être réalisé que si les modèles de prises mâles révisés fonctionnent également dans les innombrables prises femelles déjà installées. En partant d‘une durée de vie théorique d‘une prise de plus de 40 ans, il faut s‘attendre à ce que plusieurs générations de produits soient en fonction, et doivent donc être opérées en sécurité simultanément. Une nouvelle prise mâle ne doit pas présenter de risque fonctionnel en cas d‘utilisation avec des modèles de prises femelles plus anciens.

La prise mâle à deux pôles T11 sans isolation ne peut plus être fabriquée depuis le 31.12.2012 et ne doit plus être commercialisée depuis le 31.12.2016.

Lorsque l‘on avait par exemple eu l‘idée de pourvoir les broches de certaines prises mâles d‘une d‘isolation partielle, on a constaté pendant la phase de développement qu‘il existait sur le marché des prises femelles conformes aux normes et opérationnelles pour lesquelles cette isolation partielle aurait empêché le contact. D‘autres types de construction présentaient un risque de contact non sécurisé, qui aurait entraîné un échauffement et donc un danger de feux couvants. La commission a alors tâtonné à l‘échelle du dixième de millimètre, jusqu‘à définir une longueur à respecter pour l‘isolation des broches de prises.

Une nouvelle génération de prises à venir Le projet auquel le UK23 se consacre actuellement concerne l‘élaboration de directives visant à protéger les prises d‘éventuelles projections d‘eau. Les prises femelles actuelles en version IP 55 assurent une sécurité uniquement quand leur couvercle reste fermé. Dès qu‘elles sont utilisées, elles n‘offrent plus de protection contre les projections d‘eau, peu importe la prise mâle utilisée.

La prise mâle à trois pôles T12 ne doit également plus être commercialisée sans isolation conformément à la norme SEV 1011:1998 depuis le 31.12.2013.

Le comité UK teste actuellement des prototypes afin de répondre à des questions telles que : « Quels risques présentent les combinaisons « nouvelle prise mâle - ancienne prise femelle » et « ancienne prise mâle - nouvelle prise femelle » ? » ou encore : « à quoi doit ressembler un système, afin de répondre à toutes les exigences, mais aussi exclure toutes combinaisons dangereuses ? ». Les procédés récents d‘impression 3D sont d‘une grande aide dans cette phase de test. Une première ébauche de norme pour un système de prise avec protection IP, même lorsque la prise mâle est enfichée, devrait voir le jour d‘ici la fin de l‘année. Aucune autre modification majeure de la conception des prises mâles et femelles n‘est attendue dans un futur proche. Les réflexions actuelles partent d‘un postulat selon lequel la prise mâle doit être considérée comme point de référence et qu‘elle doit être adaptée à la prise femelle aux nouvelles exigences.

Les prises T12 conforment selon SEV 1011:1998 disposent de broches de fiche partiellement isolées et sont commercialisées depuis 2009. Même quand les trois broches sont de la même longueur, le contact de protection s’enfiche en priorité, car les obturations pour les conducteurs neutres et externes sont encastrées plus profondément dans la prise femelle.

Texte rédigé en collaboration avec Bernardo Rieder Directeur des laboratoires de test, electrosuisse

www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017 | 31


WAROB - l’avenir de la tradition

Les deux moitiés de la prise Warob sont moulées par injection en un seul passage. Un procédé dirige l’extraction et assure le tri automatique des parties inférieures et supérieures.

À l‘origine, un déménagement en Suisse alémanique... Si la marque Warob est toujours fabriquée actuellement, c’est avant tout une question de hasard. En 2015, les propriétaires initiaux de l’entreprise ont atteint et même dépassé l’âge de la retraite et souhaitait s’offrir un repos bien mérité. Comme aucune succession ne semblait se présenter à l’horizon, il avait été décidé de mettre un terme aux opérations de la société basée à Courrendlin le 31 décembre 2015 et les mesures nécessaires avaient déjà été adoptées. Mais par une heureuse coïncidence, ces informations sont parvenues en septembre 2015 aux oreilles de la direction de PWF Kunststofftechnik située à Laupersdorf. Dans de brefs délais, M. Müller et Eschmann de Warob ont été contactés et la poursuite de l’activité de la société par PWF a été conclue en un tour de main. En novembre 2015, les premiers outils ont été déménagés de Courrendlin à Laupersdorf et seulement un mois plus tard, en décembre 2015, les premières pièces Warob fabriquées par PWF sortaient des moules à injection. Pour les produits les plus vendus, il n’y a même eu a aucun moment d’interruption de livraison, une petite prouesse qui prouve que ce qu’on peut réaliser avec de la motivation et de la bonne volonté.

L’enfant chéri de la fratrie Warob, la prise mâle Swiss Edition avec E-No. 672 020 759 a désormais son complément : le coupleur type 13 Swiss Edition E-No. 683 010 759.

L’entreprise PWF Kunststofftechnik a été fondée en 1994 et produit grâce à 20 machines de moulage à injection avec 25 jusqu‘à 650 t de force de serrage plus de 30 millions de pièces plastiques par an. Elle emploie 35 collaborateurs, dont 7 à des postes administratifs. La société a fait ses débuts exclusivement en tant que sous-traitant et fabricant et s’est ensuite construit une gamme de produits avec les reprises de sociétés comme Eduard Fischer GmbH et enfin Warob SA. Des produits comme les manchons ou les boîtes de dérivation de Fixer ou encore les prises de Warob sont les plus appréciés des installateursélectriciens et sont distribués par les grossistes en matériels électriques.

32 | www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017

Un bras robotique doté de ventouses sort les pièces moulées par injection de la machine et les place sur le tapis roulant en faisant le tri par type. Dans les même processus, les broches d’injection sont déviées et recyclées.


Des pièces de plastique pour tous les secteurs.. En plus de ces pièces électriques comme les prises, les boîtes et dérivations et les manchons de connexion, PWF Kunststofftechnik produit des pièces plastiques pour différents secteurs : des pièces de connexion pour l’industrie des meubles, en passant par des bacs à marc pour machines à café, jusqu’aux boîtes plastiques pour l’industrie ou encore aux roues dentées avec propriétés autolubrifiantes. Sa gamme de produits est très étendue et distribuée dans le cadre d’une fabrication à façon par commande directe.

...et des prises En reprenant la palette de produits de la société Warob, PWF Kunststofftechnik s’est positionné en tant que fournisseur de prises. Les exigences croissantes de ces produits ont conduit à une réduction du nombre des fournisseurs proposant des prises produites en Suisse à seulement quelques fabricants performants, dont Warob. Le renfort de la norme SEV 1011, qui exige depuis 2009 des broches semi-isolées, a également contribué au recul du nombre de fabricants.

Le processus de production

Patrick Trösch, installateur-électricien devenu un professionnel du marketing, fait confiance à la marque WAROB. Il connaît bien les contraintes en termes de produits électriques, notamment celles qui se présentent aux utilisateurs.

Le technicien place à l’aide d’une grue des moules d’injection en métal pesant parfois des tonnes dans la machine de moulage à injection. L’outil se compose toujours au minimum de deux pièces, car il doit pouvoir être fermé ou ouvert. Une fois fermées, des cavités restent libres, dans lesquelles le plastique liquide peut être injecté à une pression allant jusqu’à 2500 bar. La pression avec laquelle les parties d’outil sont comprimées l’une contre l’autre est aussi élevée, chez PWF les plus grandes machines exercent une force de serrage de jusqu’à 650 t. Un temps de refroidissement suit ce processus d’injection. Ce refroidissement est opéré de manière hydraulique ou à huile. Une fois le plastique solidifié, l’outil s’ouvre, la pièce est éjectée et le processus est reproduit. Les cycles d’injection peuvent durer de quelques secondes à plusieurs minutes, selon la taille et l’épaisseur des parois des pièces. Aussi, en fonction des produits, les opérateurs des machines doivent parfois intervenir manuellement dans le processus de production. Ces travaux sont d’un côté, répétitifs, mais aussi d’une autre part, très complexes, si bien qu’ils ne peuvent pas être accomplis par machine.

Processus d’injection

Extraction de la pièce

Un outil est toujours composé d’au moins deux pièces. L’outil se ferme grâce à une pression de plusieurs tonnes, du plastique liquide à 240 °C est injecté et rempli les cavités de l’outil. Pendant le temps de refroidissement, le plastique se solidifie, puis l’outil s’ouvre et la pièce est expulsée.

Grâce au service de montage interne à l’entreprise, il lui est possible d’assembler sur place différents composants pour former une pièce, ce qui constitue un avantage supplémentaire pour le client. PWF Kunststofftechnik s’engage à une fabrication 100 % suisse et ne cesse de développer son parc de machine et son savoir-faire afin que l’entreprise reste compétitive dans le futur. PWF Kunststofftechnik 4712 Laupersdorf Tél. : +41 (0)62 386 90 10 Courriel : info@pwf.swiss www.pwf.swiss

Photos: Dieter Bossard

La prise mâle Warob de type 12 se compose de 12 parties : boîtier, broches, soulagement de traction - qui sont assemblées à la main. Rien que l’injection de l’isolation partielle des broches est un défi en soi. La prise est un objet de notre quotidien sous-estimé à tort.

www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017 | 33


Bêtisier

À cet endroit, nous discutons des défauts d‘installation rencontrés fréquemment par les contrôleurs-électriciens. Nous montrons les défauts que l‘on peut éviter ou éliminer d‘emblée.

1

Câble déconnecté. Lors d‘une intervention l‘électricien a découvert une installation dont le câble pendait librement et sans aucune protection. Ce genre d‘installation est très dangereuse. C‘est même une des principale cause d‘accident dus à l‘électricité et ceci même si à l‘autre extrémité le câble est déconnecté (par exemple au tableau de distribution). En effet il n‘est pas rare que lors qu‘on cherche à réutiliser ce genre de câble ou de fils, on réalimente des câbles déconnectés dont on ne sais pas où ils vont. Trop souvent on n‘a pas la chance de trouver immédiatement le bon câble et on met sous tension un autre câble qui peut être touché par une personne ou qui touche des parties conductrices mettant en danger toute personne à proximité. Lorsqu‘on met hors service une installation ou que l‘on se trouve face à une installation précédemment mise hors service, il faut soit démonter complètement la ligne et pas juste déconnecter les fils, soit mettre l‘extrémité du câble dans une boîte de dérivation IP 2X à l‘abri de tout contact involontaire. Situation et image fournies par Vincenzo Cassela Apprenti installateur-électricien Texte rédigé par Denis Schneider EPSIC Lausanne

2

Dépoussiérer plus souvent ? Voilà une armoire que le contrôleur-électricien a rencontrée dans une menuiserie.

Son installation est couverte de poussière de bois. Ceci présente deux risques : -- Un risque d‘incendie : Lors d‘un court-circuit, les poussières pourraient s‘enflammer ou lors d’un arc électrique, si l‘on manipule les HPC alors que l’installation est en charge ou lors d’une surchauffe due par exemple à un mauvais serrage ; -- Un risque d‘explosion : Souvent ce risque est négligé, toutefois les poussières combustibles ( bois, farine, etc..) présentent gros un risque d‘explosion. Il suffirait d’ouvrir le tableau pour les mettre en suspension et selon leur concentration, s’il y a un arc électrique à ce moment-là, elles vont s’enflammer et créer une explosion (dilatation de l’air). La NIBT prescrit la protection contre la poussière IP 5X, là où des poussières combustibles sont présentes en grande quantité. Pour mettre en conformité cette installation, il faut soit rendre ce tableau étanche IP 5X ou alors l’installer dans une armoire IP 5X ou mieux encore, le déplacer dans une zone sans poussière. Situation et image fournies par Christoph Clerc, Contrôleur-électricien Texte rédigé par Denis Schneider

34 | www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017


3

Armoire de toilette dangereuse ! Lors d‘un passage chez un client, l‘électricien à eu un un petit coup au coeur en découvrant l‘armoire de toilette.

Elle cumule deux dangers , celui d‘incendie et celui d‘électrocution. Le diffuseur de lumière a visiblement eu beaucoup trop chaud. Que se serait-il passé si de la poussière ou du papier avait été posé sur ce diffuseur ? Il est déformé et ne rempli plus sa fonction. Pour remédier à cela, la meilleure des solutions consiste à faire changer l‘armoire de toilette au complet, surtout à cause de la présence du second défaut. Une autre solution consiste à remplacer le diffuseur abîmé par un neuf. Mais cela ne sert à rien si on ne change pas la puissance des ampoules. On apprendra au client comment il peut connaître la puissance maximum des sources de lumière à utiliser (il y a toujours une étiquette l‘indiquant). On lui fera aussi prendre conscience qu‘il ne faut rien entreposer sur le luminaire, car cela bouche les trous d‘aération empêchant la chaleur de s‘évacuer et engendre une augmentation de la température dangereuse. Le risque d‘électrocution dû à la prise posée à l‘aplomb de la baignoire est évident. La vétusté apparente de l‘installation nous laisse imaginer qu‘il n‘y a aucun DDR en amont de la prise. Dans cette salle de bain, il est très facile d‘utiliser des appareils électriques, par exemple un sèche-cheveux, en étant dans sa baignoire. Au moindre défaut c‘est la mort comme cela arrive encore trop souvent. La distance entre le bord de la baignoire ou un bac de douche et une prise doit être au minimum de 60 cm. À l‘époque de l‘installation c‘était même certainement 70 cm au minimum ! Pour améliorer le problème de la prise, il y a plusieurs solutions : On doit impérativement supprimer la prise existante (juste la déconnecter n‘est pas suffisant ; trop de client reconnectent la semaine suivante) et… -- soit changer l‘armoire de toilette comme indiqué plus haut. Dans ce cas il faudra choisir un modèle avec obligatoirement une protection par DDR 30 mA de la prise. Cette dernière sera sur le côté gauche de cette armoire. -- soit poser une nouvelle prise à plus de 60 cm, c‘est-à-dire sur le côté gauche intérieur ou extérieur de l‘armoire de toilette. Comme il ne s‘agit pas de remplacer une prise existante cassée, mais bien d‘en poser une nouvelle, la pose d‘un DDR au tableau ou, si pas possible, d‘une prise « sidos » est indispensable. Situation et image fournies par Yannick Silva Pereira Apprenti installateur-électricien Texte rédigé par Denis Schneider EPSIC Lausanne

www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017 | 35


La NIBT dans la pratique Les ensembles d'appareillages à la menuiserie Dans un projet de menuiserie, le planificateur-électricien a prévu d'installer un ensemble d'appareillages dans l’atelier. Cette partie de la menuiserie est un local à risque d’incendie. Nous pensons que l'emplacement choisi est mauvais pour ce type d’appareillage. La NIBT 4.2.2.3.3 dit en effet que les dispositifs de coupure de protection, de commande et de coupure sont à installer en dehors des locaux d’exploitation à risque d’incendie. Quelle est donc l'interprétation de la NIBT 2015 ? La NIBT stipule au paragraphe 4.2.2.3.3 : « Les dispositifs de protection, de commande et de coupure doivent être disposés en dehors des locaux d’exploitation présentant un risque d’incendie, excepté les dispositifs munis d’une enveloppe convenant à ce type d’endroit certifiée au moins IP 4X ou, en présence de dépôts de poussière IP 5X, ou, en présence de dépôts de poussières conductrices IP 6X, sauf si le paragraphe 4.2.2.3.11 s’applique. » On voit que la distribution coûtera cher rien qu’à cause de la nature de la construction. L’installation à l’extérieur de la menuiserie est à coup sûr la variante la plus avantageuse, pour plusieurs raisons :

-- Le coût ; -- L’accessibilité ; -- La durée de vie ; -- La propreté de l’appareillage ; -- La pose/l’entrée des lignes électriques.

L'utilisation d’ensembles d’appareillages E30 Plusieurs fabricants proposent des ensembles d’appareillages définis « E30 » beaucoup plus coûteux que les ensembles d’appareillages « normaux ». La question est donc de savoir où l’utilisation de telles armoires est impérative. Existe-il des bases légales quant à l’installation d’ensembles d’appareillages E30 ? Les NIBT 4.2.2.2 et 4.2.2.4 contiennent des informations comment monter les ensembles d’appareillages quand il est impossible d’exclure tout effet thermique. Dans ces paragraphes, les NIBT distinguent la disposition des ensembles d’appareillages par rapport au risque d’incendie d’une part et par rapport aux chemins de fuite d’autre part. La première exigence, à savoir la disposition par rapport au risque d’incendie, s’applique chaque fois que l’ensemble d’appareillages sera monté sur ou dans des matériaux combustibles. Dans ce cas, la norme exige une séparation incombustible et calorifuge des parties d’immeuble combustibles. En présence de distributions secondaires encastrées dans des constructions en bois ou à l'intérieur de cloisons creuses, notamment, la boîte d’encastrement doit être certifiée ignifugée ou difficilement inflammable. Quelques fabricants fournissent l’information « testé au filament chauffant », par exemple à 850 °C. En admettant qu’un ensemble d’appareillages soit monté dans un chemin de fuite défini, il est possible d’utiliser un modèle équivalent d’un fabricant, pour autant que les informations E30 soient conformes au produit. Une autre variante selon la NIBT consiste bien entendu à placer l’ensemble d’appareillages dans une niche en matériau incombustible et munie d’une porte répondant aux exigences EI30.

36 | www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017


Les luminaires sans conducteur de protection hors portée de main Un contrôle périodique chez un client avait fait contester l’absence de liaison au conducteur de protection des luminaires. Ces luminaires avec FI sont montés à 3.5 m de hauteur dans un atelier. Les installations datent de 1992 et il manque bel et bien le conducteur de protection dans le conduit. Une fois en possession de l'offre pour remédier aux défauts, le client demande pourquoi cette absence n’avait fait l’objet d’aucune contestation lors des contrôles précédents ou si d’aventure les prescriptions auraient changé. Avant d’entreprendre l’adaptation assez coûteuse de l’installation (Les luminaires devront également être remplacés.), il faut répondre à la question de savoir si cette rénovation est impérative. Ce type de question se pose de manière récurrente pour les installations d’un certain âge. Le principe de base qui s’applique veut que les nouvelles installations électriques se fassent selon les normes en vigueur, mais leur adaptation à la suite d’un changement de norme n’est pas obligatoire, sauf quand il s’agit d’un changement législatif concernant l’environnement portant par exemple sur les transformateurs contenant des PCB, les condensateurs ou les rayonnements non ionisants. Nous arrivons à peine à le croire aujourd’hui, mais la première apparition de l’exigence de relier tous les corps au conducteur de protection remonte à la NIBT 2000. La formulation stipulait précédemment que la « mise au neutre » n’était exigible que pour les matériels d’exploitation à portée de main. Celle-ci est limitée à une hauteur de 2.5 m. Il se peut que l'installateur se soit servi à l’époque de cette dérogation. Pour autant que cette partie d’installation, à savoir l’éclairage, ne présente aucun

défaut de sécurité (mauvaise isolation, absence de caches, etc.), il semble possible de la conserver en l’état. Du point de vue technique je ne manquerais cependant pas d’informer le client des risques. En sa qualité de propriétaire d’exploitation il répond de la protection de la santé et de la sécurité du travail de ses collaborateurs. Qu’en est-il si un collaborateur se fait électriser et tombe de 3 m de hauteur en changeant une ampoule ?

Des transformateurs pour les circuits électriques TBTS ou TBTP Lors d’un contrôle final, nous avons critiqué les transformateurs des éclairages à basse tension. Nous ne sommes pas sûrs que les appareils utilisés soient homologués et répondent à toutes les exigences quant aux circuits électriques TBTS. Et quels seraient les changements des transformateurs s’ils étaient utilisés en TBTP ? Le conseiller de sécurité, en particulier, affronte fréquemment le défi de vérifier l’étiquetage des matériels d’exploitation. Que signifient les sigles imprimés et les appareils sont-ils conformes aux exigences en vigueur ? La NIBT 4.1.4.3 exige un transformateur de sécurité selon EN 61558-2-6 pour les circuits électriques TBTS et TBTP. Les inscriptions requises sont visibles sur le schéma ci-dessous. Vous avez toutefois la possibilité d’utiliser d’autres sources de courant qu’un transformateur. Les NIBT autorisent :

- Les moteur-générateurs équipés d'enroulements à séparation équivalente ; - Les générateurs entraînés par un moteur thermique ; - Les batteries ; - Certains dispositifs électroniques construits conformément aux normes applicables en la matière et faisant l’objet de mesures empêchant la tension de monter au-delà de 50 VAC, même en cas de défaut interne.

Extrait du livre « NIN Konkret » publié par electrosuisse

www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017 | 37


FORMATION FORMATION CONTINUE DATE

SUJET

05.04.2017 10 séances

Normes électriques NIBT

ifage

Petit Lancy

http://bit.ly/ifage_01

11.04.2017

Autorisation de raccorder art. 15 - Cours de répétition.

Electrosuisse

Rossens

http://bit.ly/elsu_oibt15

26.04.2017 30 périodes

Electricien chef de chantier - Module 2: Installations à courant fort

CEFF

Moutier

http://bit.ly/ceff-5

27./28.04.2017

Employés de maintenance

Electrosuisse

Rossens

http://bit.ly/elma30

02.05.2017 3 séances

Installations photovoltaïques, module 1

ifage

Petit Lancy

http://bit.ly/ifage_fo

02.05.2017

NIBT 2015 dans la pratique

Electrocontrol

Yverdon-les-Bains

http://bit.ly/ecc-nibt

03.05.2017

Mesures pratiques selon NIBT

Electrocontrol

Yverdon-les-Bains

http://bit.ly/ecc-mesure

04.05.2017

Formation pour travaux sans autorisation

Effitec

Yverdon-les-Bains

http://bit.ly/oibt-effitec

05.05.2017

Installation photovoltaïque un jour

Electrocontrol

Yverdon-les-Bains

http://bit.ly/ecc-photo2

05.05.2017

Installation photovoltaïque demi-journée

Electrocontrol

Yverdon-les-Bains

http://bit.ly/ecc-photo1

06.06.2017 7 séances

Autorisation de raccorder. Préparation à l’examen pour l’obtention de l’autorisation selon art 15 de l’OIBT

Electrosuisse

Rossens

http://bit.ly/elsu-oibt15

08.05.2017

PREMIERS SECOURS BLS (Basic Life Support) SRC, Cours de BASE

cifer

Penthalaz

http://bit.ly/cifer-cal

10.05.2017 6 séances

Cours de préparation à l’obtention de « l‘autorisation d’installer limitée » Electrocontrol selon art. 15 de l’OIBT

Yverdon-les-Bains

http://bit.ly/ecc-oibt15

09.05.2017

PREMIERS SECOURS BLS (Basic Life Support) SRC, Cours de BASE

cifer

Penthalaz

http://bit.ly/cifer-cal

09.05.2017 6 séances

Séminaire pour électricien d‘exploitation - Préparation à l’examen pour l’obtention de l’autorisation selon art. 13 de l’OIBT

Electrosuisse

Rossens

http://bit.ly/elsu-oibt-13

09.05.2017 6 séances

Cours de préparation à l’obtention de « l‘autorisation d’installer limitée » Electrocontrol selon art. 13 de l’OIBT

Yverdon-les-Bains

http://bit.ly/ecc-oibt13

11.05.2017 40 périodes

Travaux de maintenance et réparation sans autorisation selon l‘art. 14 OIBT

CEFF

Moutier

http://bit.ly/ceff-6

15.05.2017

Premiers secours Refresher BLS (Basic Life Support) SRC, cours de recyclage

cifer

Penthalaz

http://bit.ly/cifer-cal

19.05.2017

Maintenance et contrôle des appareils raccordés par fiches - instruction Electrosuisse de base

Rossens

http://bit.ly/elma27

31.05/01.06.2017

Cours Swissolar - Installations photovoltaïques

fe3

Lausanne

http://bit.ly/fe3solar

01.06.2017 5 séances

Travaux de maintenance et de réparation sans autorisation selon l’art. 14 OIBT

Electrocontrol

Yverdon-les-Bains

http://bit.ly/ecc-maint

20.06.2017

Technique de réseaux – Module 1 | Installation et localisation des erreurs aux réseaux passifs et accès à large bande

USIE

Crissier

http://bit.ly/usie_1

Electrosuisse

Rossens

http://bit.ly/elma32

Koch

St-Maurice

http://bit.ly/kochag1

20.06.2017

Maintenance et contrôle des appareils raccordés par fiches - cours pour spécialistes en électrotechnique

INSTITUT

LIEU

Lien

22.06.2017

Interphones-portier (vidéo) Koch

27.06.2017

Cours « Examen en blanc » pour l’obtention de « l‘autorisation d’installer Electrocontrol limitée » selon art. 13 de l’OIBT

Yverdon-les-Bains

http://bit.ly/elco-1

29.06.2017

Cours « Examen en blanc » pour l’obtention de l « Autorisation d’installer limitée » selon art. 15 de l’OIBT

Electrocontrol

Yverdon-les-Bains

http://bit.ly/elco10

16.08.2017 30 périodes

Electricien chef de chantier - Module 3: Normes / Règles de sécurité / Sécurité au travail

CEFF

Moutier

http://bit.ly/ceff-7

38 | www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017


28.08.2017

Autorisation de raccorder. Préparation à l’examen pour l’obtention de

Electrosuisse

Rossens

http://bit.ly/elsu-oibt15

29.08.2017 68 périodes

BF Conseiller en sécurité électrique - Module Normes (NOR)

CEFF

Moutier

http://bit.ly/ceff-2

29.08.2017 168 périodes

Brevet fédéral de Conseiller en sécurité électrique - 2ème partie (Examen USIE)

CEFF

Moutier

http://bit.ly/ceff-1

29.08.2017 6 séances

Cours de préparation à l’obtention de « l‘autorisation d’installer limitée » Electrocontrol selon art. 13 de l’OIBT

Yverdon-les-Bains

http://bit.ly/ecc-oibt13

30.08.2017 6 séances

Cours de préparation à l’obtention de « l‘autorisation d’installer limitée » Electrocontrol selon art. 15 de l’OIBT

Yverdon-les-Bains

http://bit.ly/ecc-oibt15

01.09.2017 5 séances

Passage de « instruit » à « compétent », selon OICF et ESTI 407.0909

Cifer

Penthalaz

http://bit.ly/cifer_011

04./05.09.2017

Ensembles d’appareillage

Electrosuisse

Le Mont-sur-Lausanne

http://bit.ly/elsu-appa

05.09.2017 3 séances

Installations photovoltaïques, module 2

ifage

Petit Lancy

http://bit.ly/ifage_02

07.09.2017 52 périodes

BF Conseiller en sécurité électrique - Module Contrôle de sécurité (SIK)

CEFF

Moutier

http://bit.ly/ceff-3

08.09.2017

Electricien chef de chantier - Technique de mesures pratique

CEFF

Moutier

http://bit.ly/ceff-8

08.09.2017 5 séances

Travaux de maintenance et de réparation sans autorisation selon l’art. 14 OIBT

Electrocontrol

Yverdon-les-Bains

http://bit.ly/ecc-maint

14.09.2017 5 séances

Formation pour la préparation aux examens ESTI d’autorisation d’installer des systèmes photovoltaïques (OIBT art. 14)

Effitec

Yverdon-les-Bains

http://bit.ly/oibt14-effitec

15.09.2017

Electricien d‘exploitation art. 13 - cours de répétition

Electrosuisse

Rossens

http://bit.ly/elsu-oibt13

28.09.2017

Cours Swissolar - Installations photovoltaïques

fe3

Yverdon-les-Bains

http://bit.ly/fe3solar1

03.10.2017 7 séances

Autorisation pour installations spéciales selon art. 14 - photovoltaïque

Electrosuisse

Rossens

http://bit.ly/elsu-photo

12./13.10.2017

Employés de maintenance

Electrosuisse

Rossens

http://bit.ly/elma30

24.10.2017 30 périodes

Electricien chef de chantier - Module 4: Connaissance des schémas et des appareils / Connaissances des plans

CEFF

Moutier

http://bit.ly/ceff-9

24.10.2017

Maintenance et contrôle des appareils raccordés par fiches - instruction Electrosuisse de base

Rossens

http://bit.ly/elma27

26.10.2017 48 périodes

BF Conseiller en sécurité électrique - Module Technique de mesure (MET) CEFF

Moutier

http://bit.ly/ceff-4

CENTRE DE COMPÉTENCES EN GÉNIE ÉLECTRIQUE Séminaire en entreprise :

„Le point sur les rencontres avec les installations existantes“

Organisation :

Centre de Compétences en Génie Électrique

Orateur:

Denis Schneider

www.electromagazine.ch | Numéro 01/2017 | 39


LEDVANCE.CH

La technologie la plus moderne, un design classique Un réflecteur LED tout en verre et des lampes classiques au style élégant présentant une intensité lumineuse plus élevée et une plus longue durée de vie

La lumière est personnelle La nouvelle gamme de lampes LED tout en verre d’OSRAM Cela s’est révélé être ma meilleure option : des lampes LED tout en verre préFür mich der dimensions, beste Weg zudeinnovativem Licht sentant les mêmes formes culots et matériaux qu’une lampe halogène ou à incandescence classique, le tout avec tous les avantages de la technologie LED la plus moderne.


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.