PRO-94-Charenton-Schuman-Oasiis-SuiviExploitation

m

Lycée Robert Schuman à Charenton­Le­Pont

Maître d’ouvrage

Mandataire

Suivi environnemental en exploitation

AMO Qualité Environnementale

Sommaire Phase

Suivi

Indice

Date

Résumé des modifications

Réalisé par

SCT

01

27/10/2011

Version initiale

Version du

27/10/2011

A FICHE D’IDENTITE DE L’OPERATION

.......................................................................................................

3 B PLANS SCHEMATIQUES DE REPERAGE

.................................................................................................

6 C CARACTERISTIQUES ENVIRONNEMENTALES

......................................................................................

16

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A

FICHE D’IDENTITE DE L’OPERATION

INTERVENANTS Région IDF Maitre d’ouvrage

NOM

MAIL

TEL

jean­pierre.billault@ildefrance.fr

01 53 85 64 58

M. ALZIN, Technicien chargé de l’établissement

dominique.alzin@iledefrance.fr

01.53.85 .66.72

M.LACOUR, Responsable du service Energie

francois.lacour@ile de france.fr

M. BILLAULT, Ingénieur chargé de l’établissement

01.53.85.58.89

Mme LAURET­GREMILLET, Responsable du Service Qualité Environnementale des Lycées

agnes.lauret­gremillet@iledefrance.fr

Mme RENIE

Renie@sadev94.fr

01.43.98.93.90

M. CORBET

Sebastien.corbet@oasiis.fr

01.49.56.06.00

M. LEGENDRE

creteil.qc@qualiconsult.fr

01.49.56.06.00

M. LOPES

manuel.lopes@laposte.net

01.43.53.34.44

Epicuria

M. BURON

Jm.buron@epicuria­architectes.fr

01.44.85.51.50

Maitrise

(Architecte)

Mme VIGUIER

i.viguier@epicuria­architectes.fr

d’Oeuvre

CET Ingénierie

M. RENA

f.rena@villerenne.fr

01.46.85.86.16

Mme BRINDEL­BETH

sbrindelb@aol.com

06.80.40.23.24

M. LAOUISSETTE

a.louissette@orange.fr

01.42.43.66.37

M. VINAZZA, Responsable de chantier

m.vinazza@urbaine.fayat.com

M. SANZ, Conducteur de travaux

p.sanz@darras.fayat.com

M. BONHOURE, Responsable du service après­vente

l.bonhoure@urbaine.fayat.com

Sadev 94

01.53.85.63.41

Mandataire OASIIS AMO QE Qualiconsult Bureau de contrôle Proviseur Lycée

Gestionnaire Agent tech.

01.44.85.51.91

(BET tech.)

SLH (BET QE) SEREB CONCEPT (Economiste)

Urbaine de travaux Entreprise Générale

01.69.12.69.15 06.89.98.30.11 06.89.98.30.11

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Nombre d’élèves

Capacité maximale

600 élèves

Effectif actuel

564 élèves (2010)

Nombre d’adultes

Administration

Total : ………

Agents d’entretien Enseignants

Filières d’enseignement

Générales

Bac S Bac ES Bac L

Professionnelles

Bac STG

 Bac STG Communication et Gestion des ressources humaines 

Bac STG Comptabilité et finance d'entreprises



Bac STG mercatique (marketing)

Bac Pro

 Bac pro commerce  Coût travaux

Objectif (Marché MOE)

Bac pro comptabilité

28 190 000 € TTC

Etude (Avenant APD) Final (DGD) SHON (déclaration PC) Total : 8 136 m² SHON

29 800 000 € TTC

Lycée (enseignement, demi­pension, lieux de vie, etc…. ) Internat élèves Logements de fonction Autres(à préciser)

Surface au sol

Emprise bâtie

8 136 m² SHON

Total parcelle: ………

Emprise non bâtie

12 502 m² SHOB

Dates

PC (arrêté d’approbation)

15/03/2007

Livraison

Septembre 2009

1° Bilan QE

Novembre 2011

2° Bilan QE

Août 2012

Classement sécurité incendie Autre

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B

PLANS SCHEMATIQUES DE REPERAGE

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C

CARACTERISTIQUES ENVIRONNEMENTALES

C.1

Gestion documentaire

Liste des documents nécessaires au suivi en exploitation DATE ET AUTEUR

DOCUMENT

LOCALISATION

PROGRAMME

Programme

RIF

Dossier concours

fonctionnel et technique

2005

Programme

OASIIS

RIF

environnemental

16/06/2005

Sadev 94

Recommandations

RIF / Service énergie

chauffage ventilation

Version du 16/02/01

Notice environnementale

OASIIS

RIF

04/2008

Sadev 94

CET

Epicuria

(DCC)

PROJET Dossier marché

Calcul RT

Epicuria

04/2008 DOE (Dossier des Ouvrages EPICURIA + URBAINE Exécutés) 25/03/2010

RIF

EXPLOITATIO N

Carnet d’entretien/maintenance

SLH Environnement

Sadev 94

04/2010

Epicuria

Dossier technique de fin d’opération

Carnet usager

OASIIS 04/12/2009

Bilan de fin de chantier

SLH Environnement

Autre

03/2010

+ Lycée (gestionnaire)

 L’intégralité du dossier technique d’exploitation a été remis à l’établissement (M LOPES)

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C.2 livraison

Objectifs programme (DCC), projet (dossier marché) et

C.2.1

Gestion de l’énergie(efficacité énergétique, confort hygrothermique, qualité de l’air)

Objectif de consommation usages réglementaires



Programme

Projet

Livraison

Objectif

Calcul MOE

Calcul entreprise

C <= Créf ­ 15%

C = Créf ­ 18,09%

C=Cref­20,7%

Motif des évolutions

Le sytème constrcutif a évolué avec le passage en Ubat<= Ubat réf ­20% (note de calcul RT 2000 CET Ubat=Ubat,ref­23,24% isolation intérieure avec DCE) (Objectif Programme) (note de calcul ATPS DOE) traitement des ponts Gain sur Ceclréf> 30% Gain sur Eclrèf = 34% (note thermiques qui s’est revelé plus performant que l’isostion (HQE) de calcul OASIIS) Gain sur Ceclréf: 34,23% extérieure

partielle Consommation totale (note de calcul OASIIS) initialement prévue comprise entre 80 et 100kWhep/m²shon.an.

La consommation réelle du bâtiment sur les postes chauffage + ECS dépasse l’objectif applicable à toutes les consommations règlementaires(Consommation totale comprise entre 80 et 100kWhep/m²shon.an).

Cette valeur de consommation n’est pas en adéquation avec le projet et les sytèmes mis en place (régulation optimisée + ECS Solaire notamment).

Le constat est fait d’une exploitation non satisfaisante par le titulaire du contrat :

 manque de réactivité et de présence sur site, même lors des sollicitations répétées du lycée titulaire du contrat

 difficulté technique à faire respecter les clauses du contrat (malgré clauses « type »)  rupture du contrat et relance actuelle par l’établissement en vue d’un nouveau titulaire La marge de progrès est estimée par le service énergie de la région à ­20% des consommations actuelles et ­6 000€/an (viser 80kWhEp/m² SHON) La consommation électrique à elle seule (RT + Process) atteint une valeur de 159,5 KWhEP/m² , ce qui n’est pas en adéquation avec les sytèmes mis en œuvre et les performances affichées par l’équipe de conception et de réalisation du bâtiment.

Ces consommations sont mêmes suypérieures à celles des lycées standards des années 2000.

De gros problèmes sont donc à décèler et à régler, les pistes déjà évoquées sont :

 problème potentiel de gestion en inoccupation (peu d’écart de consommation saisonnier)  problème de lisibilité des points GTC à analyser et améliorer: o

comptages : difficulté d’analyse par poste

o

programmation : difficulté de visualisation du fonctionnement paramétré (coupures….)

 Hypothèse d’une exigence RIF via contrat de mandat sur l’accompagnement à la livraison pour prise en main de ce type d’installation.

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

Energies renouvelables

Programme

Projet

Livraison

Objectif

Prescriptions MOE

Mise en oeuvre entreprise

Utiliser des énergies Panneaux

solaires renouvelables locales thermiques pour l'ECS (couverture 65% des besoins ECS + chauffage), avec complément gaz.

Panneaux

solaires thermiques Dietrisol PRO 2.5 pour l'ECS des logements et de la cuisine.

Panneaux

solaires photovoltaïques (200m², soit 140 panneaux) : gain annuel prévisible de 29 047 kWh/an. [p.5 de la notice HQE®; additif lot CVC]

Modules photovoltaïques: 130 modules TENESOL TE 2000­200. Gain annuel prévisible: 23680kWh/an.

Motif des évolutions

Evolution des installations d’énergies renouvelables à la baisse en accord des parties intéréssées.

[DOE Lot11 c6o10]

[DOE Lot11 c5 o8]

La production PV relevée est d’environ 28 381 KWh d’énergie finale/an soit presque la même valeur que celle calculée en conception.

Néanmoins, à la vue des consommations énergétiques exorbitantes réelles du lycée, sa part de couverture des consommation reste dérisoire (environ 5%).



Modes de ventilation et objectifs

Programme

Projet

Livraison

Objectif

Prescriptions MOE

Mise en oeuvre entreprise

Assurer

une Air neuf du puits canadien Air neuf du puits canadien distribution saine de pris dans la cour pour éviter pris dans la cour pour éviter l'air neuf le contact avec les voiries. le contact avec les voiries. [plans] [plans] En été, l'air du puits La ventilation est coupée en canadien est directement période d'inoccupation des envoyé dans la doubles salles après temporisation. peau pour rafraichissement.

Motif des évolutions

Réalisation conforme à la conception, en adéquation avec les objectifs du programme

Elle est remise en route avant l'arrivée des premiers occupants.

La programmation

du fontionnement est réalisée pour chaque centrale d'air. [p.109 de la notice HQE]

L'échangeur air/sol est constitué de deux collecteurs d'air en béton. Pour la maintenance, les collecteurs sont accessibles par le parking/entrée logements pour le premier et une En été, l'air du puits galerie technique pour le canadien est directement second. [plans] envoyé dans la doubles Les débits de ventilations peau pour rafraichissement. soufflage/extraction sont Et la ventilation nocturne définis par type de ventilation joue également un rôles de et par type de local. [DOE rafraichissement passif. [p. Lot 10 CVC c5o7] 75 de la notice HQE] Ventilation DF avec filtre sur L'échangeur air/sol est l'air neuf. constitué de deux collecteurs d'air en béton. Pour la

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maintenance, les collecteurs sont accessibles par le parking pour le premier et une galerie technique pour le second. [p.75 de la notice HQE] Ventilation double flux avec échangeur pour les grandes salles (CDI, restauration...) et les étages de bâtiments B et C [charte de chantier à faibles nuisances]



Mise en œuvre de rafraichissement passif

Programme

Projet

Livraison

Objectif

Prescriptions MOE

Mise en oeuvre entreprise

Améliorer l'aptitude de l'enveloppe

du bâtiment à réduire par des moyens passifs les besoins

de rafraîchissement

En été, l'air du puits canadien est directement envoyé dans les salles de classe, permettant le rafraichissement comme le prouve l'étude thermique dynamique de la maîtrise d'oeuvre.

Le puits canadien est relié Réalisation conforme à la aux salles de classe. conception, en adéquation [DOE

Lot19: avec les objectifs du programme plandesreseaux]

Parois vitrées : double vitrage à lame d'air de 16 mm et couche peu émisive sur une surface d'un des vitrages ;

Motif des évolutions

Parois vitrées: double vitrage à lame d'argon avec une couche à faible émissivité.

[DOE Lot05: Performance Vitrage]

DOE

Pour les façades exposées au soleil : cette couche sera en face 2 et seulement 40% de la chaleur solaire pourra pénétrer dans les locaux.

Pour les façades peu ou pas exposées, la couche est en face 3 et le niveau d'éclairement de ces vitrages est légèrement supérieur. [p.110 de la notice HQE]

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C.2.2

Gestion de l’eau

 Consommation eau potable Programme

Projet

Livraison

Objectifs

Calcul MOE

Calcul entreprise

Optimiser

les Additif lot plomberie: consommations d'eau renforcement des exigences potable liées aux robinetteries pour Limiter le recours à réaliser les économies annoncées. l'eau potable

Motif des évolutions

Systèmes hydroéconomes Réalisation conforme à la mis en place [DOE lot 11 conception, en adéquation c2o22] avec les objectifs du Temporisation (sauf dans les programme

logements et dans la loge) Estimation des économies Débit pré­réglé dues à l'utilisation des équipements économes en Aérateur eau : ­ 10m3 par personne et par Estimation des économies an en logement, soit 150m3 dues à l'utilisation des par an, équipements économes en ­ 0,8m3 par personne et par eau : an en enseignement, soit ­ 10m3 par personne et par 650m3 par an. an en logement, soit 150m3 par an, [p.12 de la notice HQE] ­ 0,8m3 par personne et par Gain annoncé: 35% an en enseignement, soit La bâche à eau est instalée 650m3 par an. pour récupérer l'eau pluviale alimente les WC donnant sur Gain annoncé: 35% le cour et sert pour Récupération des eaux l'arrosage/nettoyage. Il s'agit pluviales au niveau RDC Bas d'une

opération du bâtiment A: bassin expérimentale. [chap.1 de la d'orage (V>60m3) et bâche à charte de chantier à faibles eau (V>63m3). nuisances]. Cette solution [DOE Lot19 4­Plans des fait l'objet d'un cahier de réseaux] présentation à la DDASS ; le gain d'eau potable est évalué [Plans DOE Epicuria ­ Plan à 1,2 m3 par jour pour les RDC Bas ­ E02] WC, soit 250 m3 par an.

Arrosages et nettoyages extérieurs à l'eau de pluie préalablement récupérée (60m3 de stockage) ; les gains sont estimés à 500 m3 par an pour l'arrosage et le nettoyage. [p.13 de la notice HQE] La réalisation du bassin de stockage ainsi que la bâche à eau, installée sous le bâtiment A, concernent le lot Gros oeuvre.

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La consommation d’eau estimée était d’environ 1 485 m3/an. Or les relevés démontrent une consommation de l’ordre de 2 700 m3/an soit presque le double.

Cette consommation n’est pas normale, elle dépasse même les ratios des lycées ne disposant pas de dispositifs hydro­économes et de récupération des eaux de pluies…. 

Un Suivi régulier de l’eau récupérée est à mettre en place via la maintenance ou un comptage GTC avec également l’estimation de l’eau économisée par la récupération des eaux pluviales.

 Valorisation des eaux pluviales sur le site Programme

Projet

Livraison

Objectif

Prescriptions MOE

Mise en oeuvre entreprise

Coeff d’imperméabilisation compris entre 20% et 40%

Le

coefficient d'imperméabilisations du terrain s'élève à 0,37 ­[p.12 de la notice HQE ]

Le

coefficient Réalisation conforme à la d'imperméabilisations du conception, en adéquation terrain s'élève à 0,37 avec les objectifs du Une fois déduites les programme.

Une fois déduites les Coéficients des surfaces de toitures permettant de récupérer les eaux pluviales destinées à l'alimentation des sanitaires, le Coefficient d'imperméabilisation estimé descend à 22%. En tenant compte de l'envoi du ruissellement de la cour vers la bâche, le coéfficient d'imperméabilisation descend alors à 15 %.

Motif des évolutions

Coéficients des surfaces de toitures permettant de récupérer les eaux pluviales destinées à l'alimentation des sanitaires, le Coefficient d'imperméabilisation estimé descend à 22%. En tenant compte de l'envoi du ruissellement de la cour vers la bâche, le coéfficient d'imperméabilisation descend alors à 15 %.

 Cf. ci­avant : Un Suivi régulier de l’eau récupérée est à mettre en place via la maintenance ou un comptage GTC avec également l’estimation de l’eau économisée par la récupération des eaux pluviales.

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C.2.3

Gestion des déchets d’activité

 Surfaces locaux programmés, réalisés Programme

Projet

Livraison

Objectif

Prescriptions MOE

Mise en oeuvre entreprise

Faciliter la gestion des Des locaux d'entretien seront Des locaux d'entretien sont déchets implantés à chaque étage et implantés à chaque étage contiendront des chariots dans les bâtiments B (4m² pour le transmort des pour chaque étage) et C déchets triés (6m² en RdC (3m² pour chaque étage). du Bât. C ; 4m² aux 1er et En RDC haut, le local 2ème étages du Bât. B ; 5m² entretien du bâtiment C a à chaque étages du Bât. C). une sperficie de 6m² et des Un local de stockage de locaux produits d'entretien 14m² est prévu en rez­de­ (13m²) et matériel d'entretien chaussée près de la cuisine.

(13m²) sont implantés le long Trajet court : Classes et locaux (sauf déchets de cuisine stockés proche de la cuisine) ­> monte charge ­> l lieu de collecte sélective sur le quai des carrières. ­ [p. 26 de la notice HQE]

Motif des évolutions

Dimensionnement

des locaux adapté par l’entreprise tout en répondant aux objectifs du programme.

de la circulation.

Un local déchets de 14m² et implanté près de la cuisine, au RDC. Un local terminal de 24m² est implanté en RDC du bâtiment C, donnant sur le quai des carrières pour enlèvement.

Monte­charge au niveau de l'aire de livraison (2 appareils élévateurs).

[Plans DOE Epicuria]

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 Volumes estimés + Mode de collecte locale Extrait de la notice HQE® DCE de SLH Environnement : « Les déchets pour le lycée sont estimés à partir des données de l’Ademe (kg/élève.an), à savoir : Type de

Quantité en Densité

Volume

Quantité annuelle

Filière

déchet

kg/élève/an

l/jour

totale en t/an

optimale

t/m3

Filière

Papiers /

25.00

0.70

142

18

Recyclage

Valorisation

Cartons

thermique

Déchets

20.08

0.60

133

14

Compostage

Compostage Valorisation

organiques Divers

20.00

0.20

398

14

Valorisation

thermique Mise en

Plastiques

7.60

0.10

303

5

thermique Recyclage

décharge Valorisation thermique

Ou Ou Mise en Valorisation Métaux Verre Textiles

6.80 5.00 1.00

1.00 0.50 0.17

27 40 23

5 4 0,8

décharge

thermique Recyclage Recyclage Valorisation

Valorisation

thermique

thermique

ou recyclage Ou Mise en

pâte à

décharge

papier Ces déchets sont collectés par la collectivité.

Les déchets organiques, divers et textiles sont récupérés dans des bacs à couvercle vert. Ils sont collectés, tous les jours sauf le dimanche et le premier mai.

La collecte débute à 17h30 et se termine entre 22h00 et 23h00.

Ils sont déversés et incinérés avec récupération d'énergie au centre d'Ivry­Paris 13.

L'énergie récupérée sert à la production électrique et de chauffage urbain.

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Le verre est collecté dans des bacs à couvercle bleu.

Les bacs utilisés ne doivent pas être plus grands : le verre est trop lourd.

La collecte municipale a lieu un jeudi matin sur deux.

Le verre est déversé sur un quai de transfert à Villeneuve­Le­Roi, à partir duquel il est acheminé à la verrerie Saint­Gobain où il est traité.

Le bac destiné à recevoir les journaux­magazines et les emballages ménagers en plastiques, carton et métal a un couvercle marron. La collecte a lieu tous les jeudi matins Les journaux­magazines et les emballages sont évacués vers le centre de tri d'Ivry­sur­Seine, où après un tri manuel, les matériaux rejoignent la filière appropriée pour être traités. Les refus de tri sont incinérés avec les ordures ménagères.

Les déchets toxiques ne doivent en aucun cas être déposés dans un conteneur du fait de leur caractère polluant. Pour les particuliers, la Ville a mis en place un système de collecte. Le lycée doit gérer par divers dispositifs l’évacuation de ces déchets vers des filières de traitement.

Les encombrants peuvent rejoindre le centre du Syctom d'Arcueil. Après une récupération des fractions valorisables (produits blancs électroménager, bois...), ils sont enfouis en CET de classe 2 (Centre d'Enfouissement Technique que destinés à recevoir les déchets municipaux et assimilés)

Déchets verts

Evaluation moyenne

Prestataires de

Filière

des Lycée d’Ile de

collecte

optimale

France utilisée en

préférentiels de la

référence en T /an 10,5

Région Traitement sur

Filière

Compostage

place DEEE

Recyclage *

Reprise par les fabricants

VEOLIA – NICLLIN

Encombrants

Recyclage

­ SITA Lampes Toners en cartouches

Recyclage Recyclage

Piles Déchets de laboratoire

Reprise par les fabricants

Corps gras venant des bacs à graisse Huiles alimentaires •

0,47

SITA –TRIADIS­

Recyclage Traitement

8

CHIMIREC EAV ­ SANITRA

spécifique Traitement

ECOGRAS ­

spécifique Traitement

0,5

COISPLET Les déchets électriques et électroniques font l’objet d’une filière.

Les fabricants ont l’obligation de les récupérer

spécifique

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Des locaux d’entretien sont implantés à chaque étage. Ils pourront contenir des chariots permettant le transport des déchets triés (6 m² en RDC du bâtiment C, 4 m² au 1° et 2° étages du bâtiment B et 5 m² à chaque étage du bâtiment C). Le personnel d’entretien ira porter les déchets collectés dans les classes dans les bacs rangés dans le local qui est implanté Quai des Carrières en utilisant l’ascenseur destiné au circuit sale.

Un local de stockage des déchets de restauration est prévu en rez­de­ chaussée de 14 m², à proximité de la cuisine. Le trajet des déchets de ce local à la collecte collective est court.

Elle se fera par la desserte prévue le long du Quai des Carrières. Il suffit de sortir par l’aire de livraison et d’utiliser le monte­charge destiné aux liaisons sales.

Nous proposons d’aider l’établissement à mettre en place des procédures de tri des papiers : - mise en place dans chaque classe d’un bac pour collecter le papier à récupérer (bac de stockage du papier à plat; - poubelle à 2 compartiments dans les classes ; - bocal à pilles dans le hall ; - poubelle à cannetes dans la cour.

Des panneaux d’affichage sont à prévoir. La visite du Centre de tri d’Ivry est une visite pédagogique qui serait fort utile.

Les logements ont un local déchet spécifique de 9 m². Les bacs seront sortis par le personnel du lycée sur le trottoir au moment de la collecte. 3 bacs suffisent (un bleu, un vert et un marron).

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A chaque étage les déchets du lycée sont apportés jusqu’à l’ascenseur pour être stockés sur le quai.

Les déchets cuisine transitent aussi par l’ascenseur « sale ».

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C.2.4

Confort visuel

 Eclairage naturel confortable

Programme

Projet

Livraison

Objectifs

Prescriptions MOE

Mise en oeuvre entreprise

Disposer d'accès à la "Toutes les salles de classe "Toutes les salles de classe lumière du jour dans et bureaux ont accès à la et bureaux ont accès à la les locaux à occupation lumière du jour. lumière du jour. prolongée Disposer d'accès à des vues sur l'extérieur à l'horizontale du regard (depuis les postes de travail)

Eclairage des salles de classe : 66% naturel et façades vitrées à 52% ; elles bénéficient d'un second jour côté couloir. [notice HQE]

Le CDI et la salle de restauration ont accès à la lumière du jour.

Sols clairs. Un bilan des FLJ a été dressé (hors salle polyvalente) :83,2% de la surface des pièces : FLJ>2,5% ; [Chap.6 de la réponse à l'analyse de l'AMO HQE, mai 2007] ­ Les simulations des FLJ pour chaque type de salle ont été évaluées. [p. 14 à 24 de la notice HQE]

"Tous les bureaux ont accès à une vue sur l'extérieur.

Motif des évolutions

Réalisation conforme à la conception, en adéquation avec les objectifs du programme.

Les salles de réunion (hors salles de travail) ont accès directement à la lumière du jour. La plupart des salles de travail du CDI bénéficient d'un second jour et/ou de puits de lumière. Les 2 salles de travail des professeurs ont soit un accès direct soit par second jour à la lumière du jour.

Disposer

d'un Le CDI bénéficie du même éclairement naturel apport que dans les salles minimal dans les zones de classe via les façades d'occupation vitrées, avec en plus des Disposer de lumière du puits de lumière côté nord jour dans les sur les box de travail et des circulations zones de rayonnage Eviter l'éblouissement éclairées en second jour le long des voies de circulation. direct ou indirect ­ [notice HQE]" Espaces intérieurs de Oui, vue sur l'extérieur détente (foyer, ...): 100% ont depuis toutes les salles de accès à la lumière du jour. classe et bureaux.

[Epicuria : Plans DOE]"

Toutes les salles de classes bénéficient de vues sur l'extérieur.

[Epicuria : Plans DOE]"

Sols clairs. Un bilan des FLJ a été dressé (hors salle polyvalente) :83,2% de la surface des pièces : Les façades tournées vers FLJ>2,5% ; Les simulations l'extérieur de la parcelle ont des FLJ pour chaque type de une double peau vitrée salle ont été évaluées. accueillant les circulations, "Les circulations donnant sur qui disposeront donc de la la cour disposent de lumière lumière du jour. Il en va de du jour. Les circulations même du hall d'accueil. donnant sur l'extérieur [notice HQE] bénéficient également de "Stores extérieurs avec lumière du jour à travers une roulements

encastrés double peau vitrée derrières panneaux de béton (bâtiments B et C). ; ouverture des fenêtre ou Le hall d'accueil dispose de impostes sera impossible. lumière du jour.

Lamelles de protection du [Epicuria : Plans DOE]" soleil d'été pour les sas vitrés ; elles sont conçues "Des stores extérieurs, des comme des tablettes à brise soleil et des volets ­ Version du Page 28 sur 58

lumière sur leur face de coulissants sont prévus en dessus (face blanche). façade. Les lamelles de [p.110 de la notice HQE]" protection seront conçues comme des étagères à lumière sur leur face supérieure (béton blanc poli) [Lot5 DOE CHARENTON FICH PROD STORES EXTERIEURS ATES] [Epicuria : Plans DOE] [DOE CHARENTON FICH PROD BRISE SOLEIL EN TERRE CUITE TERREAL]"

 Eclairage artificiel confortable Programme

Projet

Livraison

Objectif

Prescriptions MOE

Mise en oeuvre entreprise

Disposer d'un niveau d'éclairement optimal selon les activités prévues

Niveaux

d'éclairement détaillés dans tableau [p.47 à 49 du lot n°12 du CCTP].

Ils sont de 400 lux à la mise en service (f encrassement de 1.3) pour les salles banales, de langues, , de sciences, les bureaux…

"L'éclairage des bureaux et Réalisation conforme à la des salles de classes est de conception, en adéquation 400 lux. avec les objectifs du 400 lux seront assurés pour programme.

Assurer une bonne uniformité

de l'éclairage de fonds pour des locaux de plus de 20m² U ≥ 0,8 Eviter l'éblouissement dû à l'éclairage artificiel et rechercher un équilibre

des luminances

de l'environnement lumineux intérieur Assurer une qualité agréable de la lumière émise Maîtrise de l'ambiance visuelle par les usagers

Motif des évolutions

les tableaux des salles de classe.

[Urbaine:

MESURES ECLAIRAGE CHARENTON LE PONT]"

Une

étude

sur "Le coefficient d'uniformité l'éblouissement a été est supérieur à 0,8 pour réalisée pour les locaux. l'ensemble des salles de Les points suivants ont été classe, bureaux, salles de intégrés au CCTP: Tc ≥ travail, de repos, CDI et 3000 K et IRC≥ 80 pour des circulations. activités courantes et Tc ≥ [Urbaine:

MESURES 5000 K et IRC≥ 90 pour les ECLAIRAGE CHARENTON activités nécessitant une LE PONT]" distinction fine des couleurs.

"Dans les salles "Interrupteurs, va et vient et informatiques, l'éclairage est poussoirs : ils sont lumineux. de 200 lux sur les postes [p.54 du lot n°12, électricité, pour éviter l'éblouissement. du CCTP] [Urbaine:

MESURES Variateurs de lumière dans ECLAIRAGE CHARENTON les salles : technique (de 200 LE PONT] à 400 lux), polyvalente (100 à 400 lux), de travail (200 à 400 lux).

Des étagères à lumière Le principe est un double renvoie la lumière du jour circuit avec deux vers les plafonds limitant l'inconfort

dû

à interrupteurs." l'éblouissement direct.

[Epicuria: Plans DOE]" "Luminaire salle de classe Thorn Specline Alpha: Température de couleur = 4000°K

­ Version du Page 29 sur 58

IRC>80 [Données constructeurs]" "Interrupteurs va­et­vient et boutons poussoirs lumineux.

Variateur de lumière dans la salle polyvalente.

[DOE Lot 12/Courants forts/Petit appareillage et Plans CFO du DOE Lot 12]"

C.2.5

Confort acoustique

 Optimisation des dispositions architecturales pour protéger le bâtiment des nuisances acoustiques Programme

Projet

Livraison

Objectif

Prescriptions MOE

Mise en oeuvre entreprise

Optimiser le zonage "Zonage : enseignement horizontal et vertical général au nord ; des locaux du bâtiment enseignement technique au sud ; CDI ; préau éloigné des salles d'enseignement ; salle Optimiser les choix polyvalente ; logements. Pas architecturaux

et de pièces de vie le long des techniques par rapport infrastructures bruyantes ; aux

nuisances ces espaces tampons sont acoustiques destinés à la circulation aux extérieures

du locaux techniques et aux bâtiment sanitaires. ­ [plans] Optimiser la forme et le "Les circulations sont volume des locaux vis­ placées du côté extérieur de à­vis de la qualité la parcelle. Les salles de acoustique interne classe ne sont ainsi pas directement orientées vers les voies ferrées et les routes. ­ [Plan d'architectes] ­ La double peau des bâtiments permet une protection au bruit ; elle doit satisfaire

l'exigence suivante :

Motif des évolutions

"Zonage :

Réalisation conforme à la enseignement général au conception, en adéquation nord,

enseignement avec les objectifs du programme. technique au sud CDI préau éloigné des salles d'enseignement salle polyvalente logements Pas de pièces de vie le long des

infrastructures bruyantes: ces espaces tampons sont destinés à la circulation aux locaux techniques et aux sanitaires.

[Epicuria plans DOE]"

"Les circulations sont placées du côté extérieur de la parcelle. Les salles de classe ne sont ainsi pas directement orientées vers les voies ferrées et les ­ 42 dB le long des voies routes. ferrées, [Epicuria plans DOE] ­ 38 dB sur le quai des La double peau des carrières. [p.60du lot 05 bâtiments permet une menuiseries, du CCTP]" protection au bruit ; elle Les grandes salles auront un satisfait l'exigence suivante : plafond correcteur. ­ [p. 108 ­ 42 dB le long des voies de la notice HQE] ferrées ­> le test acoustique a mesuré 48dB dans la salle de classe 1a016 R+2 ­ 38 dB sur le quai des carrières ­> le test acoustique a mesuré 54dB

­ Version du Page 30 sur 58

dans la salle de classe 1f051 R+3 [334­090914­Urbaine­CR essais acoustique n1 p.6]" "Faux plafonds acoustiques avec alphaw>0.9 dans les grandes salles.

[Lot15: fiche technique du FP Optima + plans] "



Création d'une qualité d'ambiance acoustique adaptée aux différents locaux

Programme

Projet

Livraison

Objectif

Prescriptions MOE

Mise en oeuvre entreprise

Isolement au bruit aérien des locaux sensibles vis­à­vis des autres

locaux Isolement au bruit aérien des locaux sensibles vis­à­vis des autres

locaux Isolement au bruit aérien des locaux sensibles vis­à­vis des autres locaux

"Les objectifs sont donnés "L'étude acoustique fournit p.11 de la notice acoustique des résultats satisfaisants.

PRO (norme).

Salle de classe/circulation: Les bureaux du proviseur et 45dB du proviseur adjoint sont Salle de classe/salle de isolés dans un souci de classe: 45dB confidentialité à hauteur de DnT,A = 45dB en [334­090914­Urbaine­CR mitoyenneté et 40dB avec la essais acoustique n2 p.5]"

Motif des évolutions

Réalisation conforme à la conception, en adéquation avec les objectifs du programme.

circulation."

"La double peau des "Double peau mise en place bâtiments permet une protection au bruit ; elle sur les façades extérieures.

Isolement des locaux satisfait l'exigence suivante : sensibles vis­à­vis de Isolements de façades : 42 ­ 42 dB le long des voies l'espace extérieur dB le long des voies, 38 dB ferrées ­> le test acoustique Isolement des pour les façades adjacentes, a mesuré 48dB dans la salle locaux sensibles vis­à­ 35 dB pour celles qui de classe 1a016 R+2 forment l'angle entre le quai vis de l'espace des

carrières

et

la

rue

de ­ 38 dB sur le quai des extérieur Isolement des l'Embarcadère,

9

dB

de carrières ­> le test locaux sensibles vis­à­ moins

pour

chaque

façade acoustique a mesuré 54dB vis de l'espace côté cour (sans aller en deçà dans la salle de classe 1f051 extérieur de 30 dB). ­ [Chap.3.1 de la R+3 Niveau de bruit de notice acoustique] ­ salle de classe C202: 41dB choc transmis dans les Indice d'affaiblissement de la locaux

sensibles [334­090914­Urbaine­CR Niveau de toiture de 42dB au moins. essais acoustique n1 et n2 bruit de choc transmis [p.17]" p.6]" dans les locaux Objectifs fixés p.11 de la "Le niveau de bruits de sensibles notice acoustique : chocs transmis entre deux Niveau de respectivement 60 et 58 dB salles de classes voisines bruit de choc transmis pour les salles du lycée et (une cloison en commun) a dans les locaux les logements. été mesuré à 41dB, au sensibles "Les bruits émis par niveau R+3 du bâtiment C. Bruits d'équipements certaines

installations Entre deux étages (salles de dans les locaux (ascenseurs, ventilation, classes

avec sensibles TGBT, éclairage…) ont été plafond/plancher

en Maîtrise

de calcués dans les locaux de commun), il a été mesuré à l'acoustique interne réception. Des objectifs ont 43dB. des

locaux été fixés : dans les bureaux ils sont de 38dB pour un [334­090914­Urbaine­CR Bruits essais acoustique n2 p.6]" d'équipements dans fonctionnement permanent ­ Version du Page 31 sur 58

les locaux sensibles Bruits d'équipements dans les locaux sensibles

et de 43 pour un fonctionnement intermittent ; idem pour les salles de cours. Les niveaux NR sont tous inférieurs ou égaux à 35, sauf cuisines et locaux techniques groupe froid (80) et local ventilation chauffage (60).

"Le rapport de mesures acoustiques fournit les résultats suivants, pour des équipements à vitesse nominale : Salle des professeurs: 29dB Salle à manger: 29dB CDI: 25dB

[notice acoustique en ph. Salle de classe R+3: 22dB PRO, p.12]" [334­090914­Urbaine­CR "Les objectifs de durées de essais acoustique n2 p.7]" réverbération sont donnés "Le rapport de mesures dans la notice acoustique acoustiques fournit les p.12. résultats suivants, les p.27, On trouve Tr < 0.7 mesures ayant été (salle de restaurant, salle effectuées dans des locaux polyvalente). Pour le CDI, non meublés: Tr<=0.5s Salles de classe, CDI, salle Pour le hall (vol = 1380 m3), des professeurs: Tr=0,6 les temps de réverbération Salle à manger: Tr=0,8 sont < 0,7 entre 250 et 4000 L'aménagement des locaux Hz." (meubles) permettra de réduire ces valeurs de réverbération.

[334­090914­Urbaine­CR essais acoustique n2 p.7]"

­ Version du Page 32 sur 58

C.3

Spécificités techniques de l’opération

­ Version du Page 33 sur 58

Le projet de reconstruction du lycée de Charenton­le­Pont, a été mené dans une démarche Haute Qualité Environnementale (HQE®).

Dans ce cadre, diverses dispositions ont été prises afin de garantir un bâtiment performant d’un point de vue environnemental, mais aussi envers le confort et la santé des usagers.

La démarche HQE® a pour objectif, sur un projet de bâtiment, de concilier la recherche d’une meilleure qualité de vie et la préservation de l’environnement. C’est une démarche totalement volontaire.

L'association HQE® a établi un « référentiel », qui permet de structurer la description de l’environnement pour un bâtiment, ceci afin de guider au mieux le cheminement du projet selon ses prétentions environnementales.

Les thématiques à prendre en compte sont déclinés en « 14 cibles » présentées ci­dessous : Maîtriser les impacts du bâtiment sur l’environnement extérieur

Créer un environnement intérieur satisfaisant

Éco construction

Confort

C 1 : Relation du bâtiment avec son environnement immédiat ;

C 8 : Confort hygrothermique ;

Éco gestion

Santé

C 4 : Gestion de l’énergie ;

C 12 : Qualité sanitaire des espaces ;

C 5 : Gestion de l’eau ;

C 13 : Qualité sanitaire de l’air ;

C 6 : Gestion des déchets d’activité ;

C 14 : Qualité sanitaire de l’eau.

C 9 : Confort acoustique ; C 2 : Choix intégré des produits, systèmes et C 10 : Confort visuel ; procédés de construction; C 11 : Confort olfactif ; C 3 : Chantier à faible impact environnemental ;

C 7 : Maintenance – pérennité des performances environnementales ;

­ Version du Page 34 sur 58

C.3.1

Gestion de l’eau

Les enjeux d’une bonne gestion de l’eau sont à la fois environnementaux (préservation des écosystèmes, de la ressource en eau et des ressources naturelles,…), humains (économies de fonctionnement, préservation de la santé, …) et économiques (réduction des consommations et des dépenses associées, …).

Les usagers ont ici un rôle éco citoyen à jouer, afin de préserver la ressource en eau et d’éviter son gaspillage.

La gestion de l’eau au sein du bâtiment passe par :



la réduction des consommations,



la récupération des eaux pluviales avec réutilisation de l’eau de pluie pour des besoins internes (sanitaires) et externes (arrosage des espaces verts),



la qualité de l’eau potable à l’intérieur du bâtiment et le traitement des eaux usées.

De nombreux équipements permettent aujourd’hui de réduire sensiblement les consommations d’eau potable au sein des bâtiments. Dans le cas du lycée Robert­Schuman, la combinaison des divers systèmes hydro­économes mis en place permet de réduire au total plus de 50% les consommations d’eau par rapport à des systèmes classiques.

Des détendeurs de pression* ont été mis en place sur le réseau d’alimentation en eau afin de réduire la pression au point de puisage et se prémunir des fuites.

Les robinetteries des sanitaires sont temporisées.

Les pommeaux de douches sont à micro gouttelettes :le jet d'eau est transformé en microgouttelettes délivrées par un jet d’eau puissant qui permet de limiter la consommation d'eau tout en gardant le confort d'un pommeau de douche classique.

Concernant les logements, les chasses d’eau des sanitaires sont équipées d’une double cuve 3l/6l et les robinetteries de mousseur : cet appareil mélange l'eau à l'air. L’eau semble ainsi plus légère et aérée.

Installé sur les lavabos et éviers, un mousseur réduit la consommation d'eau d’environ 50 % sans aucune perte de confort. *Détendeur de pression : appareil qui réduit la pression de l’eau qui le traverse, permettant d’obtenir à sa sortie une valeur réglée et constante. Installé à l’entrée du réseau d’eau il protège l’installation des problèmes dus à un excès de pression : bruits dans les canalisations, usures prématurées des appareils électroménagers et des robinetteries,…

Les eaux de pluie peuvent être utilisées de diverses façons au sein des bâtiments (nettoyage de parkings, arrosage des espaces verts, sanitaires…). Dans le cas du lycée Charenton, une bâche à eau d’un volume de 63 m3 de stockage est installée dans le but de récupérer l'eau pluviale pour alimenter les WC donnant sur la cour et servir à l'arrosage et au nettoyage. Le gain d'eau potable est évalué à 1,2 m3 par jour pour les WC, soit 250 m3/an, et à 500m3/an pour l’arrosage/nettoyage.

Cas d’eaux pluviales trop importantes L’eau pluviale récoltée sur les toitures est stockée en priorité dans la cuve de 63 m 3 afin de la réutiliser ultérieurement. Une fois la bâche de stockage pleine, le surplus d’eau pluviale est évacué du site vers une cuve de rétention, ou bassin d’orage, de 76,3 m3. ­ Version du Page 35 sur 58

L’eau de la cuve de rétention est évacuée progressivement dans le réseau communal via un limiteur de débit, qui permet de limiter le débit de fuite* et donc de soulager les réseaux communaux.Par ailleurs, les toitures végétalisées présentes sur le bâtiment et sur les logements (voir figures ci­dessous) permettent une réduction du débit de fuite* grâce à l’évapotranspiration des plantes.

Le branchement direct sur le réseau communal permet d’évacuer le trop plein sans mélange avec les eaux pluviales du site. La succession des deux cuves garantit l’absence de risque de pollution du stockage. *Débit de fuite :débit de rejet des eaux pluviales, exprimé en l/s/ha, évacuées de la parcelle vers l’espace public.

Eaux de ruissellement Les eaux de ruissellement de toiture du lycée et des logements descendent par des gouttières vers des réseaux qui aboutissent dans la cuve de stockage, puis par un trop plein dans le bassin de rétention. L’eau de la cour centrale est également envoyée dans le bassin de rétention via des filtres à panier.

Les rejets d’eau sont traités. Un séparateur à hydrocarbures filtre les eaux de ruissellement des parkings, accès et aires de livraison.

L’appareil sera vidangé au moins une fois par an s’il n’y a pas de pollution accidentelle. En cas de pollution accidentelle les huiles seront évacuées par écrémage.

Toitures végétalisées et surfaces de récupération des eaux pluviales

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SÉPARATEURS À HYDROCARBURES Un séparateur à hydrocarbures est un appareil destiné à piéger gravitairement les hydrocarbures en suspension dans les eaux usées. Les eaux chargées de boues et d’hydrocarbures pénètrent d’abord dans le débourbeur (1) au fond duquel se déposent les matières solides comme les boues.

Dans la partie séparateur ou déshuileur (2), les liquides de densité inférieure à celle de l'eau (huiles, solvants,…) remontent en surface.

Un système d'évacuation avec flotteur situé en partie basse permet d'obturer l'appareil automatiquement quand le niveau de rétention d'hydrocarbures est atteint. Ce système d'obturation (obligatoire) évite les rejets accidentels.

Les eaux résiduaires (3) peuvent enfin être rejetées dans le réseau d’égout.

Schéma de principe d’un séparateur à hydrocarbures

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RÉCUPÉRATION DES EAUX PLUVIALES Les eaux récoltées sur les toitures sont acheminées par les canalisations vers un filtre permettant de bloquer tous les corps solides compris dans l’eau de pluie avant son stockage et son usage.

Un dispositif de trop-plein permet d’évacuer l’eau en cas de surabondance. Des clapets anti-retours ont été mis en place pour éviter toute remontée par le réseau général de la ville.

La distribution est assurée par deux pompes simples montées en parallèle. La mise en route des pompes se fait par demande de tirage. Ces pompes sont dimensionnées pour que la pression de service soit d’au moins 0,3 bars au point d’usage le plus défavorisé.

Un réservoir tampon permet de limiter le nombre de démarrages des pompes et assurer le maintien en pression de l’eau dans le réseau.

En cas de pénurie de stock, le remplissage de la citerne se fait en eau de ville en respectant les règles sanitaires de « séparation des réseaux ». Deux détecteurs de niveau d’eau permettent de gérer le remplissage du réservoir, soit par la bâche à eau, soit par l’alimentation en eau de ville. L’appoint arrive directement dans la bâche par une surverse qui n’aura jamais de contact avec l’eau de pluie.

Une signalétique spécifique permet de repérer les canalisations et les robinets du puisage accueillant l’eau non potable.

Schéma de principe de fonctionnement

­ Version du Page 38 sur 58

C.3.2

Gestion de l’énergie et confort thermique

Les enjeux d’une bonne gestion de l’énergie sont aujourd’hui environnementaux (lutte contre le réchauffement climatique, amélioration de la qualité de l’air,…), économiques (coûts de fonctionnement, dépendance énergétique,….) et humains (confort hygrothermiques, impacts sur la santé des polluants,…).

La gestion de l’énergie au sein du bâtiment passe par :



la réduction des consommations énergétiques, autant pour le chauffage que pour la climatisation, enjeu fortement lié au comportement des utilisateurs



l’efficacité énergétique, avec recours à des systèmes et matériels à haute performance énergétique,



le recours aux énergies renouvelables

Concernant le confort thermique, sa définition est très subjective. Elle varie d’un individu à l’autre. Il existe néanmoins une zone de confort hygrothermique reconnue à l’intérieur de laquelle les usagers du bâtiment peuvent évoluer de manière optimale.

Ainsi une température de consigne a été définie à l’intérieur du bâtiment. Diverses solutions ont été prises afin de respecter cette température et garantir le confort des usagers.

Zone de confor t hygr other mi que

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Façades et Baies vitrées Le rayonnement solaire représente une source de chaleur gratuite permettant de réduire les consommations de chauffage en hiver. La reconstruction du lycée a été conçue dans cette optique, en intégrant de larges baies vitrées permettant la récupération des apports solaires d’une part, et contribuant d’autre part au confort visuel à l’intérieur du bâtiment. Ainsi les surfaces vitrées représentent 52 % de la façade pour les salles de classe et le CDI. Le facteur solaire* des baies vitrées doit être élevé en hiver pour qu’un bâtiment puisse bénéficier des apports solaires et bas en été pour éviter les surchauffes. Les choix du facteur solaire des vitrages est donc un compromis entre confort d’été et confort d’hiver. Ainsi, pour l’ensemble des vitrages exposés au soleil, un facteur solaire de 42% a été retenu. Ce facteur solaire est diminué à l’aide des protections solaires.

Tous les vitrages sont doubles, dotés d’une couche à faibleémissivité*.

*Facteur solaire : le facteur solaire d’un vitrage est la proportion d’énergie solaire qui rentre à l’intérieur d’un bâtiment comparé avec l’énergie reçue sur la paroi vitrée. *Emissivité : caractéristique de surface des corps. Plus l’émissivité est faible, plus le transfert de chaleur par rayonnement est faible. L’émissivité normale du verre est de 0,89. L’émissivité des verres faiblement émissifs est de 0,1.

VITRAGES À FAIBLE ÉMISSIVITÉ SUR LES DOUBLES VITRAGES Une couche faiblement émissive appliquée sur la face intérieure de la vitre intérieure du double vitrage laisse pénétrer une plus grande quantité de rayonnement solaire qu’un vitrage standard et réfléchit la chaleur vers l’intérieur de la pièce, ce qui est avantageux durant la saison de chauffe. Ce type de vitrage est utilisé sur les façades du lycée peu ou pas exposées au soleil.

Pour les façades exposées au soleil, le revêtement est appliqué sur la face intérieure de la vitre extérieure et bloque ainsi le rayonnement solaire tout en réfléchissant la chaleur vers l’extérieur, ce qui est avantageux pour lutter contre les surchauffes d’été.

­ Version du Page 40 sur 58

Double peau Par ailleurs, les façades Sud du bâtiment C et Nord­est du bâtiment B sont constituées d’une double peau vitrée, composée d’un simple vitrage extérieur et d’un double vitrage intérieur. Il s’agit de façades comportant deux parois distantes l’une de l’autre et offrant ainsi un espace d’air entre elles. Ces façades double peau font office d’espaces tampons acoustique et thermique : ils ont pour rôle d’atténuer les variations du climat extérieur afin de réguler la température intérieure des locaux. Ainsi, en été, ils permettent d’éviter les surchauffes et limitent le recours à la climatisation. En hiver, l’air compris entre les deux parois vitrées sera chauffé et la façade jouera le rôle d’isolant thermique, limitant le refroidissement du bâtiment.

Double peau Réglementation thermique Afin de limiter les surchauffes estivales et déperditions d’hiver, la réglementation thermique demande une isolation minimale à respecter. Les menuiseries et vitrages ont été choisis, entre autres, selon leurs caractéristiques thermiques.

Dans le cadre du lycée, l’isolation des parois opaques et vitrages a été augmentée de plus de 15 % par rapport à cette réglementation, permettant des économies d’énergie, un niveau de confort supérieur, et évitant les sensations de paroi froide en hiver et de paroi chaude en été.

EFFET DE PAROI FROIDE L’effet de paroi froide est un phénomène d’échanges thermiques par rayonnement entre un corps chaud et les parois avoisinantes plus froides. Les surfaces froides provoquent une sensation d’inconfort pour un individu placé à proximité immédiate des parois.

Schéma de la température résultante

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Protections solaires Afin de protéger le bâtiment des surchauffes, mais aussi les usagers de l’éblouissement, différents types de protections solaires ont été mis en place :



Brise soleil lamellaires



Casquettes horizontales



Stores extérieurs avec roulements encastrés et commande électrique



Persiennes coulissantes

Protections solaires En cas de vent fort, les stores sont automatiquement relevés par le système de commande centralisé mis en place.

Choix des équipements L’ensemble des équipements techniques a été choisi et dimensionné de manière à garantir un confort thermique adéquat aux usagers tout en assurant une bonne efficacité énergétique du bâtiment.

Rafraichissement/ climatisation Les choix de conception ont conduit à l’absence de système de rafraichissementactif au sein du lycée.

L’inertie des locaux, la possibilité de créer des ventilations traversantes, les protections solaires, la ventilation nocturne et le recours aux énergies renouvelables (puits canadien, voir paragraphe « Recours aux énergies renouvelables ») permettent de tempérer l’air au sein du bâtiment.

En cas de forte chaleur estivale, il est recommandé de maintenir les fenêtres fermées et d’abaisser les protections solaires mobiles, l’air étant rafraichi par le puits canadien.

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Rafraichissement des locaux par le puits canadien

Chauffage Le chauffage des bâtiments provient de chaudières à gaz à condensation. L’eau chaude alimentée par la chaufferie gaz va parcourir et chauffer les radiateurs en acier de l’ensemble des locaux à l’exception du hall et du restaurant.

Le chauffage du hall et du restaurant se fait par plancher chauffant.

PLANCHER CHAUFFANT La distribution par rayonnement au sol (plancher chauffant) est 40 à 50 % plus efficace qu’un chauffage par convection. Par ailleurs, ce système limite l’assèchement de l’air et procure une plus grande sensation de confort aux utilisateurs.

Ventilation Les locaux techniques ou de service sont équipés de ventilation simple flux.

Les logements sont ventilés par ventilation mécanique hygroréglable avec prises d’air acoustiques et possibilité, en période chaude, de ventilation traversante par actionnement manuel d’ouvrants.

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Concernant les autres locaux, le bâtiment a été équipé d’un système de ventilation double flux à récupérateur de chaleur. Ce système permet de récupérer la chaleur de l’air vicié extrait du bâtiment pour l’utiliser pour réchauffer l’air neuf filtré venant de l’extérieur. L’air, avant introduction dans les locaux, est tempéré par échange avec de l’air venant du puits canadien (voir paragraphe « Recours aux énergies renouvelables »).

DOUBLE FLUX À RÉCUPÉRATEUR DE CHALEUR Le bâtiment a été équipé d’un système de ventilation double flux à récupérateur de chaleur, permettant de limiter les pertes de chaleur dues à la ventilation en récupérant la chaleur de l’air vicié extrait du bâtiment et en l’utilisant pour réchauffer l’air neuf filtré venant de l’extérieur.

Un ventilateur pulse l’air neuf préchauffé dans les pièces principales (pièces « propres ») par le biais de bouches d’insufflation. Cet équipement permet ainsi de réaliser des économies de chauffage importantesen récupérant au minimum 78 % de l’énergie contenue dans l’air vicié extrait.

La sensation de froid pour les utilisateurs du bâtiment est ainsi supprimée.

Double flux à récupérateur Un système de régulation de la ventilation et du chauffage permet le contrôle des débits de renouvellement d’air afin de limiter les vitesses d’air terminales, et la mise en surpression des locaux pour éviter les entrées parasites d’air extérieur. Des sondes d’ambiance sont mises en place, les locaux ne sont ainsi pas inutilement chauffés.

Par ailleurs, un système sur horloge de programmation du chauffage permet d’assurer son redémarrage avant les périodes d’occupation et sa coupure ou sa réduction de fonctionnement en cas d’inoccupation. Le chauffage peut ainsi être interrompu en période nocturne sans nuire au confort des usagers en matinée.

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Recours aux énergies renouvelables Plusieurs types d’énergie renouvelables ont été intégrés au projet.

Puits canadien et échangeur rotatif Le puits canadien est un échangeur thermique air/sol. Il représente un système de climatisation naturelle : son principe se base sur le fait que la température du sol à environ 2 m de profondeur est plus basse que la température extérieure en été, et plus élevée en hiver.

Durant l’été, le puits canadien mis en place fonctionne en rafraichissant l’air soufflé dans les salles de classe. En hiver, l’échangeur rotatif installé permet de chauffer l’air neuf soufflé au sein des locaux.

On distingue donc deux modes de fonctionnement :



été : l’air venant de l’extérieur (provenant de la cour) passe dans le sol par le puits canadien puis l’échangeur avant d’être envoyé directement dans les salles de classe. L’air permettra de rafraîchir les salles.



hiver : la chaleur de l’air extrait des pièces est récupérée pour réchauffer l’air provenant de l’extérieuret l’air extrait est envoyé dans la double peau.

PUITS CANADIEN

Implantation du puits canadien et Collecteur Le puits canadien est constitué de 2 collecteurs d’air en béton (plenum) entre lesquels est disposé le faisceau de tuyaux. Les collecteurs mesurent 3m de haut et 10m de large (face tuyaux), pour permettre de disposer 48 tuyaux de 25 cm de diamètre. Un des collecteurs est situé en entrée, au niveau de la collecte de l’air extérieur, l’autre en sortie, au niveau du local abritant les ventilateurs.

Afin d’assurer la maintenance, les collecteurs sont accessibles depuis le parking pour le premier et depuis une galerie technique pour le second. Le débit total du puits canadien est de 20000 m 3/h ce qui fait un débit de 417 m3/h par tuyaux et donc une vitesse de circulation de l’air de 3,7 m/s. ­ Version du Page 45 sur 58

Panneaux solaires photovoltaïques Des panneaux solaires photovoltaïques* sont intégrés en toiture, sur une superficie totale de 200 m², correspondant à 140 panneaux. Ils produisent annuellement 29MWh*/an, évitant ainsi chaque année l’émission de 2,61 T de CO2.

L’électricité produite par les capteurs photovoltaïques n’est pas directement utilisée pour le lycée mais injectée sur le réseau électrique national et rachetée par EDF. Panneaux solaires photovoltaïques

Quelques chiffres

Production des panneaux photovoltaïques : 29 MWh/an CO2 évité : 2,61 T CO2/an SO2 évité : 11,62 kg/an Oxydes d’azote évités : 4,94 kg/an Quantité de déchets nucléaires radioactifs forts ou moyens évitée : 1,45 kg Quantité de déchets nucléaires radioactifs forts ou très forts évitée : 0,29 kg

Eau Chaude Sanitaire solaire Des capteurs solaires thermiques sont également intégrés en toiture, sur une superficie de 50,2 m². Ils assurent une partie de la production d’ECS (Eau Chaude Sanitaire) des logements. Ils produisent ainsi annuellement 34 MWh et permettent d’éviter annuellement 6,9 tonnes de CO2.

Quelques chiffres Production des panneaux thermiques : 34 MWh/an CO2 évité : 6,9 T CO2/an Oxydes d’azote évités : 5,73 kg/an

*Energie solaire photovoltaïque : énergie récupérée et transformée directement en électricité à partir de la lumière du soleil par des panneaux photovoltaïques. *MWh : 1 MWh (MégaWatt heure) équivaut à 1000 kWh (kiloWatt heure), un kWh correspond à la consommation d'un appareil électrique de mille Watts pendant une heure.

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Localisation des panneaux solaires

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C.3.3

Confort acoustique

Le confort acoustique influe fortement sur le comportement des usagers, notamment sur leur concentration.

Les impacts de l’inconfort acoustique sont à la fois environnementaux (interférence avec la communication, mauvaise compréhension,…), humain (stress sur l’organisme,…) et sociaux (modification des performances et du comportement social,….).

Les enjeux du confort acoustique sont d’autant plus importants que le projet concerne un lycée, ils portent sur :



le confort des utilisateurs vis­à­vis des bruits générés à l’intérieur du bâtiment : conversations, déplacements,…



le confort des utilisateurs vis­à­vis des bruits provenant de l’extérieur : transport, équipement, activités,…



le respect du voisinage par rapport aux bruits émis vers le voisinage par le bâtiment, en raison des activités qui s’y déroulent et des équipements qui y fonctionnent.

Dispositions architecturales contre les nuisances acoustiques extérieures

Le site est fortement contraint par le niveau de bruit extérieur. On peut en effet noter la présence de l’autoroute A4 et de la voie ferrée à proximité immédiate du bâtiment.

Dans ce contexte, des dispositions appropriées ont été prises afin de protéger la cour et l’intérieur du bâtiment de ces nuisances. Le projet a été conçu de façon à ce que les façades constituent un rempart contre le bruit.

Les façades des espaces de bureaux ont reçu un traitement acoustique. Le niveau d’affaiblissement acoustique* des façades varie de 35 à 42 dB(A) en fonction de leur exposition aux bruits extérieurs, comme le montre la figure ci­contre.

D’autre part, la double peau mise en place a avant tout une fonction acoustique : elle permet de protéger du bruit les usagers.

Niveau d’affaiblissement acoustique des façades (dB)

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Ces dispositions ont conduit, dans la cour, à un niveau de bruit résiduel* variant de 40 à 65 dB suivant le zonage ci­dessous :

Niveau de bruit résiduel (dB) La zone la plus bruyante se trouve donc au niveau de la cuisine et des salles de restauration, la zone de récréation étant au calme.

*Affaiblissement acoustique : le niveau d’affaiblissement acoustique d’une façade est la capacité de la façade à empêcher la transmission des sons aériens provenant de l’extérieur. *Bruit résiduel : Bruit total existant dans une situation donnée pendant un intervalle de temps donné. Il est composé de l’ensemble des bruits émis par toutes les sources proches et éloignées, excepté les bruits particuliers du lycée.

Aménagements acoustiques intérieurs A l’intérieur du bâtiment, les nuisances acoustiques dans un local peuvent provenir du local lui­même, des activités dans les locaux adjacents ou encore des éléments techniques du bâtiment. Ici aussi, toutes les dispositions techniques et architecturales ont été prises afin que le niveau d’ambiance et les bruits en provenance de sources extérieures au local considéré ne perturbent pas l’attention et la réflexion souhaitables dans les salles de classe, les bureaux et les autres espaces de travail.

La disposition des locaux entre eux et par rapport à l’extérieur a fait l’objet d’une étude de zonage acoustique (préau éloigné des salles d’enseignement, absence de pièces de vie le long des infrastructures bruyantes…).

Les revêtements de sol permettent l’absorption d’une partie des bruits d’impact*tels les bruits de pas, de déplacements d’objets.

Quelques chiffres

Exemple de niveaux de bruit : Seuil de douleur : 140 dB Concert pop : 100 dB Conversation normale : 60 dB

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La présence de dalles de plaques de plâtre perforées au niveau du plafond du hall, et de panneaux de bois acoustiques dans les CDI, la salle polyvalente et la salle à manger assurent une bonne absorption du son et diminuent ainsi la durée de réverbération*.

Dalles perforées au plafond, Panneaux de bois acoustiques La conception des plafonds (plénum, faux­plafond et double épaisseur de laine de verre) assure un indice d’affaiblissement acoustique* d’au moins 42 dB. Par un souci de confidentialité, les bureaux du proviseur et du proviseur adjoint ont été isolés de manière plus importante.

Des dispositions ont également été prises pour limiter le bruit ambiant dû aux équipements techniques, pour le confort acoustique intérieur et extérieur au bâtiment. *Bruit d’impact : bruits solidiens transmis par une paroi soumise à un choc. Ils peuvent provenir soit des bruits de pas, soit de déplacement de meubles ou de chutes d'objets. *Durée de réverbération : la durée de réverbérationcorrespond au temps nécessaire à l’énergie acoustique du local considéré de décroître de 60dB. *Indice d’affaiblissement acoustique : valeur, mesurée en laboratoire, exprimant la performance acoustique en transmission d'un produit ou d'un système constructif. Cette mesure permet de comparer la performance des différents matériaux, produits ou systèmes constructifs.

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Echelle du bruit

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C.3.4

Confort visuel

Les enjeux d’un bon éclairage intérieur sont à la fois environnementaux (surplus de l’utilisation de l’éclairage artificiel et donc consommation électrique si mauvaise gestion de l’éclairage naturel,…) et humain (aggravation d’une myopie ou fatigue visuelle due à l’inconfort visuel,…).

A l’intérieur du bâtiment, le confort visuel dépend :

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de la disponibilité en éclairage naturel, dépendant elle­même du climat, de l’orientation des bâtiments, de la géométrie des locaux, du positionnement des vitrages, des couleurs des revêtements intérieurs,…



de la qualité de l’éclairage artificiel : type et puissance des sources de lumière artificielle, modulation de l’éclairage, indice de rendu des couleurs,…

Eclairement naturel à l’intérieur du bâtiment Le lycée de Charenton a été conçu dans le but de garantir un confort visuel optimal. Ainsi, tous les locaux ont accès à la lumière du jour et les surfaces vitrées offrent une vue sur l’extérieur pour la totalité des salles de classe et bureaux.

Des puits de lumière et des seconds jours* viennent par ailleurs ajouter de la lumière naturelle à certains espaces (CDI…), comme l’illustrent les images ci­contre.

Puits de lumière, éclairage naturel Afin de capter un maximum de lumière naturelle à l’intérieur des locaux, les vitrages extérieurs mais aussi ceux des cloisons séparatives des bureaux ont été choisis avec des facteurs de transmission lumineuse* élevés (70%).

Des couleurs claires ont été choisies pour les revêtements intérieurs des locaux afin de garantir un fort coefficient de réflexion lumineuse*. *Second jour :une pièce avec accès à la lumière en second jour est une pièce dont la fenêtre donne sur un local qui possède une fenêtre donnant sur l’extérieur. *Facteur de transmission lumineuse : le facteur de transmission lumineuse des vitrages est le pourcentage de lumière naturelle qui traverse le vitrage. *Facteur de réflexion lumineuse : fraction de lumière incidente réfléchie par les parois.

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FACTEUR DE TRANSMISSION ET DE RÉFLEXION LUMINEUSE

TL = transmission lumineuse RL = réflexion lumineuse Le facteur de transmission lumineuse est le pourcentage de lumière qui traverse le vitrage. Le facteur de réflexion lumineuse est le pourcentage de lumière réfléchie par le vitrage ou la paroi.

Des parois intérieures de couleur claire permettent donc de récupérer un maximum de lumière réfléchie.

Eclairement artificiel Des simulations d’éclairement naturel dans les locaux ont été réalisées lors de la conception du projet. Les résultats de ces études ont permis de sélectionner des lampes dont les caractéristiques assurent un niveau d’éclairement artificiel confortable, avec une bonne uniformité, et adaptées à la ressource naturelle existante.

Les luminaires mis en œuvre dans le bâtiment sont à haute efficacité énergétique, de type lampes fluorescentes pour la majorité.

Dans un souci d’économie d’énergie également, des détecteurs de présence ont été installés dans les sanitaires, permettant l’extinction automatique des lampes en cas d’inoccupation.

En extérieur, des sondes crépusculaires ont été mises en place afin d’éviter l’éclairage artificiel en journée.

Un système d’horloge permet de programmer l’extinction de l’éclairage des circulations, des halls, des sanitaires, du réfectoire et de l’éclairage extérieur la nuit et le week­end.

LAMPES FLUORESCENTES Les lampes fluorescentes ont deux avantages par rapport aux lampes à incandescence couramment utilisées : leur efficacité lumineuse est environ 4 fois plus élevée et leur durée de vie peut être 10 fois plus longue.

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C.3.5

Qualité sanitaire de l’air

Alors que les usagers passent une grande partie de leur temps en milieu cloisonné, la qualité de l’air intérieur devient un enjeu primordial pour leur santé. Un air pollué se reflète principalement chez l’homme par des gênes respiratoires, toux, maux de gorges, maux de tête, irritation des yeux, allergies, asthmes, sensations d’inconfort liées aux mauvaises odeurs,…

Une mauvaise qualité de l’air impacte également sur le bâtiment lui­même (dépôts de polluants extérieurs entraînant des salissures intempestives des façades, usure prématurée des équipements…)

D’une manière générale, la pollution de la qualité sanitaire de l’air d’un bâtiment provient :



de l’extérieur du bâtiment : établissements industriels à proximité, trafic routier, agents allergènes, mais aussi rejets provenant des activités du bâtiment, comme le RIE de l’existant ou le parking,



de l’intérieur du bâtiment : installations de chauffage, sanitaires, dégagements nocifs des revêtements de sol ou muraux, moisissures, poussières,…

Un choix de matériaux sains pour les usagers Dans un bâtiment, les revêtements intérieurs, peinture, sols ou moquettes par exemple peuvent être sources de pollution et d’inconfort pour les usagers. Certains matériaux émettent des substances nocives pour la santé. D’autres, comme certaines moquettes, sont de véritables pièges pour les bactéries.

Dans le cas du lycée de Charenton, les revêtements intérieurs et leurs produits de finition ont été sélectionnés en privilégiant leur caractère peu polluant.

Ainsi, l’utilisation de moquette a été proscrite. Les revêtements muraux, peintures et colles choisis ne dégagent qu’un minimum de Composés Organiques Volatils (COV)*, de formaldéhydes et ne nécessitent aucun produit d’entretien toxique.

Les produits sont dépourvus de pigments à base de sels ou d'oxydes de métaux lourds (Pb, Cd, Ni...), de benzène et d'éthylène glycol.

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Les peintures employées sont labellisées NF environnement.La marque NF environnement garantie :

pouvoirmasquant…)



La limitation des impacts surl’environnement au cours de la fabrication des produits



La teneur réduite en solvants et l’absence de certaines substances dangereuses



Des performances spécifiques(durée de séchage,

L’aluminium utilisé contient 85 % de recyclé.

Le bois utilisé notamment pour les escaliers est un bois labellisé FSC.C'est­à­dire qu’il est issu de forêtsgérées durablement. Cette labellisationrepose sur 10 grands principes quedoivent respecter de façon systématiqueles producteurs.Parmi ces principes, on peut citer laplanification des plantations et le suivi del’état de la forêt.

Dans le cadre de la démarche environnementale, il est préférable d’utiliser des produits d’entretien bénéficiant d’écolabels officiels (marque NF Environnement ou tout autre éco label européen officiel).

*COV : les COV sont des substances constituées d’hydrocarbures et de leurs dérivés chimiques. Ils émettent des vapeurs à température ambiante dont les effets sur la santé comprennent entre autres des irritations des muqueuses, des risques cancer ou encore des risques toxiques pour la reproduction. Les dangers sur l’environnement concernent la formation d’ozone stratosphérique et de pluies acides.

Réduction des effets des sources externes de pollution Afin de garantir un air intérieur sain, les sources de pollution extérieures doivent être maîtrisées. Les voies routières et les évacuations d’air vicié du bâtiment (évacuations d’air des sanitaires,…) ont été prises en compte dans la conception du bâtiment.

L’approvisionnement en air assurépar une ventilation double flux permet d’insufflerde l’air neuf dans les espaces équipés tout en extrayant l’air vicié à l’extérieur du bâtiment. Les grilles d’entrée d’air neuf et de sortie d’air vicié sont positionnées de telle sorte que l’air vicié ne pénètre à nouveau dans le bâtiment.

De même, la prise d’air neuf du puits canadienest située dans la cour pour éviter le contact avec les voiries.

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C.3.6

En résumé…

Le lycée a été conçu de façon à offrir aux usagers un confort optimal tout en assurant une bonne efficacité énergétique du bâtiment. Des systèmes performants présentés ci­dessous ont ainsi été mis en place et permettent :



aux utilisateurs d’évoluer dans les meilleures conditions,



d’effectuer des économies de ressources et d’énergie.

Puits canadien

Double peau

Définition : système de climatisation naturelle basé sur le principe que la température du sol à environ 2 m de profondeur est, en été, plus basse que la température extérieure, et plus élevée en hiver.

Définition : façades comportant deux parois vitrées séparées par un espace d’air ventilé.

Localisation : façade Sud du bâtiment C, façade Nord­est du bâtiment B.

Principe : l’air provenant de la cour circule dans le sol avant d’être soufflé dans les salles.

Intérêt : protection acoustique (des bruits extérieurs) et thermique (en atténuant les variations des températures extérieures) tout en assurant un éclairement naturel adéquat.

Intérêt : Rafraichissement de l’air soufflé dans les salles l’été, réchauffe l’air de la double peau de façade en hiver.

Plancher chauffant Détecteurs de présence (sanitaires)

Principe :Distribution du chauffage par rayonnement au sol.

Extinction automatique des lampes en cas d’inoccupation.

Localisation : Hall, restaurant.

Intérêt : Limite l’assèchement de l’air, est 40 à 50% plus efficace qu’un chauffage par convection

Panneaux solaires photovoltaïques Principe : Transformation de la lumière du soleil en électricité Surface exploitée : 200m²

Eau chaude sanitaire solaire (logements)

Production des panneaux PV : 29 MWh/an CO2 évité : 2,61 T CO2/an SO2 évité : 11,62 kg/an

Principe : Utilisation de l’énergie du soleil pour produire de l’eau chaude Surfaces de panneaux solaires thermiques : 50.2 m² Production des panneaux thermiques : 34 MWh/an CO2 évité : 6,9 T CO2/an Oxydes d’azote évités : 5,73 kg/an

Oxydes d’azote évités : 4,94 kg/an Quantité de déchets nucléaires radioactifs forts ou moyens évitée : 1,45 kg Quantité de déchets nucléaires radioactifs forts ou très forts évitée : 0,29 kg

Toitures végétalisées

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L’électricité produite par les panneaux solaires photovoltaïques n’est pas directement utilisée pour le lycée mais injectée sur le réseau électrique national et rachetée par EDF. Le compteur mis en place affiche la quantité d’énergie produite par ces panneaux.

Les protections solaires Des protections solaires (stores, brise­soleil…) ont été mises en place afin de protéger les usagers des surchauffes et de l’éblouissement.

Par contre, en règle générale, les protections mobiles ne devront pas être abaissées en hiver : en effet, les larges baies vitrées du lycée (52% de la façade pour les salles de classe et le CDI) permettent de récupérer passivement la chaleur issue du rayonnement solaire, les couvrir annulerait ce bénéfice gratuit et gage de confort.

Les stores sont à commande électrique et, en cas de vent fort, ils sont automatiquement relevés par le système de commande centralisé mis en place.

Protections solaires

L’ouverture des fenêtres Toutes les dispositions ont été prises pour que les fenêtres puissent être maintenues fermées. L’ouverture des fenêtres peut en effet entrainer :



Une détérioration de la qualité de l’air : contrairement à l’air soufflé par les équipements mis en place, l’air entrant dans les locaux via les fenêtres n’est pas filtré.

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Une détérioration du confort acoustique : l’environnement extérieur au lycée est particulièrement bruyant et l’ouverture des fenêtres conduit à une exposition directe aux bruits extérieurs ; la conception architecturale a pris en compte les nuisances acoustiques existantes pour les limiter au maximum.



Un dérèglement de la régulation : les locaux présentent des sondes d’ambiance pour réguler en fonction de la température le système de renouvellement de l’air, une ouverture des fenêtres peut nuire à la justesse des informations collectées par la sonde.

La lumière La lumière du jour est à préférer à la lumière artificielle. Concernant les circulations, le hall, les sanitaires et le réfectoire, les systèmes mis en place permettent une commande d’éclairage centralisée qui rend impossible l’allumage de l’éclairage en dehors des périodes d’occupation. Néanmoins, ce dispositif ne dispense pas d’éteindre les lumières en période occupée. Les détecteurs de présence installés dans les sanitaires permettent l’extinction automatique des lampes en cas d’inoccupation.

La qualité de l’air D’autre part, pour maintenir une qualité de l’air optimal au sein des locaux, les revêtements muraux, peintures et colles choisis ne dégagent qu’un minimum de Composés Organiques Volatils (COV), de formaldéhydes etne nécessitent aucun produit d’entretien toxique. ­ Version du Page 57 sur 58

Le bois utilisé notamment pour les escaliers est un bois labellisé FSC.C'est­à­dire qu’il est issu de forêtsgérées durablement. Cette labellisationrepose sur 10 grands principes quedoivent respecter de façon systématiqueles producteurs.Parmi ces principes, on peut citer laplanification des plantations et le suivi del’état de la forêt.

Utilisation réfléchie de l’eau Les enjeux d’une bonne utilisation de l’eau sont à la fois environnementaux (préservation des écosystèmes, de la ressource en eau et des ressources naturelles,…), humains (économies de fonctionnement, préservation de la santé,…) et économiques (réduction des consommations et des dépenses associées,…).

Les usagers ont ici un rôle éco citoyen à jouer, afin de préserver la ressource en eau et d’éviter son gaspillage.

Des appareils économes en eau ont été mis en place afin de réduire les consommations d’eau potable au sein du lycée. Néanmoins, leur bon usage dépend beaucoup du comportement des utilisateurs.

Des robinetteries poussoirs temporisées ont été installées dans les sanitaires. Elles évitent les gaspillages inutiles en s’arrêtant automatiquement et offrent un temps d’écoulement de l’eau défini.

Concernantles logements, les chasses d’eau des sanitaires sont équipées d’une double cuve 3l/6l et les robinetteries de mousseur : cet appareil mélange l'eau à l'air. L’eau semble ainsi plus légère et aérée.

Installé sur les lavabos et éviers, un mousseur réduit la consommation d'eau d’environ 50 % sans aucune perte de confort.

Les eaux de pluie peuvent être utilisées de diverses façons au sein des bâtiments (nettoyage de parkings, arrosage des espaces verts, sanitaires…). Dans le cas du lycée Robert­Schuman, une bâche à eau d’un volume de 63 m3 de stockage est installée dans le but de récupérer l'eau pluviale pour alimenter les WC donnant sur la cour et servir à l'arrosage et au nettoyage. Le gain d'eau potable est évalué à 1,2 m3 par jour pour les WC, soit 250 m3/an, et à 500m3/an pour l’arrosage/nettoyage.

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