Pangui et al. (Vol.11 N°S, 2013)

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Revue Africaine de Santé et de Productions Animales © 2013 E.I.S.M.V. de Dakar

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A rticle de synthese Point sur la toxoplasmose en Afrique de l’ouest et du centre L.J. PANGUI*, O.B. GBATI, A.R. KAMGA WALADJO et S.N. BAKOU AfriqueOne Ecole Inter-Etats des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar. BP : 5077 Dakar, Fann. Sénégal

*

Correspondance et tirés à part , e-mail : l.pangui@eismv.org

Résumé La toxoplasmose est une anthropozoonose cosmopolite due à Toxoplasma gondii. Elle est une maladie d’importance médicale, sanitaire et économique qui affecte de nombreuses espèces de mammifères (domestiques et sauvages) et les oiseaux. La toxoplasmose est principalement une maladie humaine et ovine dont l'hôte définitif (félidés parmi lesquels le chat) excrète et dissémine les ookystes par les fèces. En Afrique de l’Ouest et du centre, sa prévalence varie de 24 à 68% chez le chat, 10 à 55 chez les animaux domestiques dont les ovins (55%) et les porcins (39%), 18 à 78% chez les femmes. Chez ces dernières, des taux plus élevés ont été répertoriés en région humide où les ookystes excrétés dans le milieu extérieur sont capables de sporuler et conserver leur virulence sur une longue période, contrairement au milieu sec. La gravité de la toxoplasmose chez la femme enceinte et le sujet immunodéprimé montre l’importance de la prophylaxie. Les mesures hygiéno-diététiques étant indispensables pour réduire la prévalence de la toxoplasmose, une campagne de sensibilisation de la population à risque s’avère nécessaire. Les outils de diffusion répertoriés incluent l’utilisation des flyers, des médias, des centres de santé et des conférences. La toxoplasmose est l’un des modèles d’étude nécessitant une collaboration franche entre les médecins, les vétérinaires et les biologistes pour une amélioration notable de la santé de la mère et de l’enfant (RASPA, 11 (S) : 29-40).

Mots-clés : Toxoplasmose - Afrique de l’Ouest et du Centre. Abstract Assessment of toxoplasmosis in Western and Central Africa Toxoplasmosis is a cosmopolitan anthropozoonosis caused by Toxoplasma gondii. It is a disease of medical sanitary and economic concern affecting a great number of species of mammals (domestic and wild) and birds. Toxoplasmosis is primarily a human and sheep disease which definitive host (felines amongst which the cat) excretes and spreads the oocysts through the feces. In Western and Central Africa, it’s prevalence ranges between 24 and 68% for the cat, 10 and 55% for domestic animals of which 55% for sheep and 39% for pigs, 18 and 78% for women. As for the women, the higher rates were encountered in humid regions where oocysts excreted in the environment are able to sporulate and keep their virulence on a long period of time, contrary to dry places. The seriousness of toxoplasmosis for pregnant women and immunodepressed people shows the importance of the prophylaxis. Hygienic and health food measures being essential to reduce the prevalence of toxoplasmosis, an awareness campaign of the exposed population seems necessary. The different spreading tools that were listed were flyers, the media, health centers, and conferences.Toxoplasmosis is one of the study models requires that doctors, veterinarians and biologists work together for a significant improvement of mother and child health.

Key – Words: Toxoplasmosis - Western and Central Africa.

Généralités 1. Classification, Morphologie, et Biologie du parasite 1.1. Classification 1.2. Morphologie 1.3. Biologie de Toxoplasma gondii 1.3.1. Hôtes du parasite 1.3.2. Résistance du parasite 1.3.3. Cycle de vie du parasite 1.3.4. Pathogenicité et virulence des souches

2. Epidémiologie de la Toxoplasmose 2.1. Epidémiologie descriptive 2.2. Epidémiologie analytique 2.2.1. Etude de la transmission 2.2.2. Facteurs de réceptivité et de sensibilité RASPA Vol.11 N0S, 2013

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2.2.3. Risque d’entretien de la toxoplasmose en Afrique de l’Ouest et du Centre 2.2.4. Activités professionnelles à risque

3. Symptômes et lésions de la toxoplasmose chez l’homme et chez l'animal 3.1.Toxoplasmose humaine 3.2. Toxoplasmose animale

4. diagnostic de la toxoplasmose animale et humaine 4.1. Méthodes indirectes 4.2. Méthodes directes

5. Traitement et Prophylaxie

Conclusion

Généralités

1.1. Classification (Tableau I)

- Définition et importance : La toxoplasmose est une anthropozoonose cosmopolite due à Toxoplasma gondii [67]. Elle affecte de nombreuses espèces de mammifères (domestiques et sauvages) et les oiseaux [53]. La toxoplasmose est principalement une maladie humaine et ovine dont l'hôte définitif (félidés parmi lesquels le chat) excrète et dissémine les ookystes par les fèces. Les ookystes qui sporulent dans le milieu extérieur en 2 à 5 jours sont les formes infectantes et de résistance du parasite dans l’environnement, où ils peuvent survivre plusieurs mois dans un climat humide. L’importance de cette maladie est médicale, sanitaire et économique.

- Répartition géographique et Historique : La toxoplasmose est une maladie cosmopolite et représente l’une des zoonoses les plus répandues [64]. Toxoplasma gondii a été découvert en 1908 à l’Institut Pasteur de Tunis par NICOLLE et MANCEAux chez un rongeur sauvage, Ctenodactylus gundi. Le premier cas humain a été rapporté par JANKu en 1923, chez un enfant atteint de microphtalmie et d’une choriorétinite. Le caractère congénital de cette maladie fut mis en évidence en 1937, par WOLf et COWEN. Le cycle évolutif fût découvert en 1967, par HuCTCHINSON et enfin le rapprochement de ce parasite à la classe des coccidies fut démontré par fRENKEL, WORK et SIIM en 1969 [67].

1. Classification, Morphologie, et Biologie du parasite L’élevage connaît depuis une décennie, un regain d’intérêt dans divers pays africains, comme l’ont illustré les travaux de SIdIBE [48] et de RENARd [43] et comme en attestent les bases de données de la Banque mondiale en 2002 et de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (fAO) [24].

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Tableau I : Position systématique de Toxoplasma gondii [68] Règne Embranchement Classe Sous classe Ordre Famille Genre Espèce

Protozoaires Apicomplexa Sporozoea Coccidia Eucoccida Sarcocystidae Toxoplasma Toxoplasma gondii

1.2. Morphologie Les toxoplasmes peuvent coloniser n’importe quel type cellulaire, mais sont le plus souvent rencontrés au sein du système réticulo-endothélial et du névraxe. Trois formes parasitaires caractérisent Toxoplasma gondii. Il s’agit des tachyzoïtes, des kystes tissulaires à bradyzoïtes et des ookystes [35]. Les tachyzoïdes sont des mononuclées en croissance. Ils mesurent 5 à 7µm de long et 3 à 5µm de large et possèdent une extrémité effilée. Ils se multiplient activement selon un mode asexué par endocytogonie. Les bradyzoïtes sont semblables aux précédents mais présentent un métabolisme plus ralenti à l’intérieur des kystes. Chez les animaux infectés, le parasite persiste sous cette forme de kystes à bradyzoïtes dans de nombreux tissus (muscles, centres nerveux, poumons…). Les ookystes quant à eux sont issus de la reproduction sexuée du parasite qui s’effectue uniquement chez l’hôte définitif et dans le sol. Les ookystes non sporulés sont éliminées avec les matières fécales et sporulent dans le sol pour donner la forme de résistance. Le tableau II présente les principaux critères qui distinguent Toxoplasma gondii des autres membres de la famille des sarcocystidae [29]. RASPA Vol.11 N0S, 2013


Point sur la toxoplasmose en Afrique de l’Ouest et du Centre

Tableau II : Principaux critères de diagnose différentielle des Sarcocystidae Neospora caninum

Toxoplasma gondii

Famille

Sarcocystidae

Formes parasitaires Structure du kyste

Tachyzoïtes - Kystes à bradizoïtes - Ookystes • paroi plus épaisse (1-4 µm) que la largeur des bradizoïtes

• paroi plus fine (0,5 µm) que

Localisation des

Tissu nerveux (cerveau,

kystes tissulaires

moelle épinière, retine)

Nombreux tissus

• rhoptries peu nombreuses • micromèmes antérieurs

et corps denses nombreux

et corps denses rares

Le cycle de vie de Toxoplasma gondii, s’accomplit en passant par deux types d’hôtes : les hôtes intermédiaires et les hôtes définitifs. Ces derniers sont représentés essentiellement par le chat et quelques félidés sauvages des genres Felis et Lynx [24], [30]. Ils jouent un rôle déterminant dans l’épidémiologie de la toxoplasmose car ils libèrent dans leurs matières fécales, les ookystes qui sporulent dans le milieu extérieur et sont très résistants aux agents de destruction physique et chimique conventionnels. Les mammifères (marins et terrestres) et les oiseaux sont tous les hôtes intermédiaires de Toxoplasma gondii [53]. Les mammifères comestibles représentent la principale source d’infestation de l’homme tandis que la viande de volaille et les œufs sont des sources secondaires d’infestation [1], [22].

2.2. Résistance du parasite La résistance du parasite dépend de la forme de ce dernier au cours de son cycle de vie. Ainsi, il est très fragile dans sa forme tachyzoïde car rapidement, détruit par les anticorps circulants, le suc gastrique et la chaleur [67]. Par contre Toxoplasma gondii est très résistant dans sa forme kystique [11]. Le parasite développe une croissance optimale entre 35 et 37°C mais, à 22°C, sa croissance est ralentie. Les ookystes peuvent survivre entre 12 à 18°C dans le sol lorsqu’ils sont enterrés avec les fèces de chat. Les kystes sont détruits par la chaleur en 30 mn à 50°C et 10 à 15 mn à 56°C. Les kystes tissulaires sont résistants à la réfrigération [49] mais sont détruits à la congélation. En effet, chez le porc, 3 jours ont suffit pour les détruire à – 12 °C.

Muscles squelettiques et cardiaques, SNC rare

• rhoptries nombreuses

2.1. Hôtes du parasite

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• kyste tissulaire non septé

• micromèmes antérieurs

2. Biologie de Toxoplasma gondii

• paroi épaisse

la largeur des bradizoïtes

• kyste tissulaire non septé

Ultrastructure des tachyzoïtes

Sarcocystis sp.

• pas de rhoptries

Le cœur de mouton conservé à -20°C n’est plus infestant après 11 jours [11]. La cuisson et la congélation de la viande infestée sont les moyens efficaces pour réduire la transmission de la toxoplasmose.

2.3. Cycle de vie du parasite Le cycle parasitaire comporte une multiplication asexuée, qui s’effectue dans différents tissus chez les homéothermes (mammifères-dont le chat, oiseaux), appelés hôtes intermédiaires et un cycle sexué, qui s’effectue dans l’épithélium digestif des hôtes définitifs [23], [36]. Les hôtes intermédiaires de Toxoplasma gondii hébergent pendant toute leur vie, les kystes intratissulaires contenant des centaines de bradyzoïtes. Lorsque les hôtes intermédiaires servent de proies à des félidés, chats ou félidés sauvages, se produit dans leurs cellules épithéliales intestinales, après une phase de multiplication asexuée par schizogonie, une transformation des formes asexuées du toxoplasme en gamétocytes mâles et femelles (gamétogonie) suivie d’une fécondation (figure 1). La fécondation conduit à la formation d’ookystes non sporulés (non infectieux) excrétés dans les matières fécales de ces félidés 3 à 5 jours après l’infection (en cas d’ingestion de kystes) et pendant 7 à 15 jours. dans le milieu extérieur, les ookystes deviennent infectieux en 2 à 5 jours après un processus appelé sporogonie qui permet la formation des sporozoïtes. Les ookystes sporulés peuvent, à leur tour, rester quiescents pendant plusieurs années dans le sol en zone tropicale où les conditions sont favorables avant d’infecter un nouvel hôte intermédiaire ou un félidé. Chez l’hôte intermédiaire, après ingestion des ookystes, leur paroi se rompt dans l’intestin. Les sporozoïtes libérés pénètrent dans les cellules épithéliales intestinales, se transforment en tachyzoïtes qui se

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disséminent rapidement dans tous les organes par l’intermédiaire des monocytes/macrophages sanguins et lymphatiques. Après une phase aigue caractérisée par une brève parasitémie, les parasites s’enkystent dans les tissus, en particulier les muscles striés et le cerveau, sources de contamination des hôtes dont l’homme.

Après une phase de multiplication active du parasite sous forme de tachyzoïtes, les hôtes hébergeront à leur tour des kystes à bradyzoïtes quiescents traduisant la phase chronique de la toxoplasmose représenté dans la figure 1 [18], [34].

Figure 1: Cycle évolutif de Toxoplasma gondii [34] 2.4. Pathogenicité et virulence des souches T. gondii dispose d’une mosaïque antigénique. Ont été distingués, les antigènes somatiques (membranaires et cytoplasmiques) et les antigènes métaboliques. Leur mise en évidence nécessite la technique du Western Blot [39] et surtout la PCR [28]. Quatre principales protéines de surface caractérisent le parasite. Il s’agit des protéines P43, P35, P30 et P22. La P30 est la protéine majeure membranaire représentant 5% des protéines totales du parasite [67]. Cette protéine est spécifique du stade tachyzoïde et induit une réponse immunitaire rapide et constante au cours de la primo-infection et de la toxoplasmose congénitale, par production d’anticorps de type M, A, E et G [38], [41]. Elle stimule l’activité macrophagique et les clones lymphocytaires Cd4 et Cd8 [46]. Par ailleurs, Le génotype de la souche infectante demeure le principal facteur de pathogénicité chez la souris. Ainsi, il existe trois génotypes dont le génotype I très virulent, les génotypes II et III sont soit avirulents ou de virulence intermédiaire [4].

3. Epidémiologie de la Toxoplasmose 3.1. Epidémiologie descriptive des études menées en Afrique de l’Ouest et du Centre ont révélé des prévalences variables chez l’Homme

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notamment chez les femmes enceintes en consultation prénatale (Tableau III) et chez les animaux (Tableau IV). L’analyse des tableaux montre que les prévalences élevées de toxoplasmose ont surtout été enregistrées chez les femmes des régions humides où les ookystes excrétés dans le milieu extérieur sont capables de sporuler et conserver leur virulence sur une longue période, contrairement au milieu sec [21].

3.2. Epidémiologie analytique 3.2.1. Etude de la transmission - Réservoirs et animaux à l’origine des contaminations : Les félidés dont le chat domestique jouent un rôle déterminant dans l’épidémiologie de la toxoplasmose [1]. En effet, ces félidés infectés excrètent dans le milieu extérieur avec leurs fèces, des ookystes de Toxoplasma gondii, après avoir consommé de la viande crue de muridés et d’oiseaux contaminés [67].

- Population à risque : Les mammifères terrestres et aquatiques ainsi que les oiseaux sont tous hôtes intermédiaires de Toxoplasma gondii [53]. Toutefois, les taux élevés d’infestation tissulaire par les kystes et les niveaux de séropositivité élevés observés chez le mouton et le porc, démontrent RASPA Vol.11 N0S, 2013


Point sur la toxoplasmose en Afrique de l’ouest et du centre

Tableau III : Séroprévalences de la toxoplasmose chez les femmes d’Afrique de l’Ouest et du Centre Pays

Séroprévalences (%)

Auteurs

Afrique de l’Ouest Benin Cote d’Ivoire Mali Niger Nigeria Sénégal Togo

57,4% 60 - 78% 34% 18,2% 32,6 – 75,4% 22 – 60% 53,6 - 55%

[5] [3], [60] [51] [19] [16], [60] [2], [6], [15], [32], [33], [37], [43], [44], [45], [58] [50], [70]

Afrique du centre Cameroun Centrafrique Congo Gabon Sao Tomé principe

20 - 70% 49,1%. 51,8 – 60% 71,2% 75,2%

[17], [59] [55] [13], [52] [57] [14]

Tableau IV : ¨Prévalences de la toxoplasmose animale en Afrique de l’Ouest et du Centre Pays Sénégal

Côte d’ivoire

Espèces

Prévalence (%)

Auteurs

Bovins

10,25%

[20]

Ovins

38,5 – 55%

[20, 62, 63]

Caprins

33,75%

[20]

Chat

24 – 78%

[2, 6, 9, 15, 37, 43, 44, 45]

Chien

44 – 68%

[2, 6, 15, 43, 44, 45]

Ovins

40%

[47]

Ghana

Porc

39%

[7]

Nigéria

Chien

25%

[42]

Gabon

Primates

21%

[27]

leurs implications dans l’épidémiologie de la toxoplasmose [26]. Par ailleurs, le mode d’élevage extensif de ces espèces animales en Afrique de l’Ouest et du centre est favorable à l’entretien de la toxoplasmose animale et en conséquence, la toxoplasmose humaine.

- Matières virulentes et modes de contamination : Les herbivores se contaminent principalement par ingestion du fourrage, de l’eau ou d’aliment souillés par les ookystes sporulés. Les carnivores se contaminent en consommant de la viande crue ou insuffisamment cuite contenant des kystes à bradyzoïtes [54]. La forme sauvage de l’infection est entretenue par les félidés sauvages comme Felis paradis et Felis yagouaroundi, entrainant la contamination des eaux par leur déjections [10]. Les oiseaux notamment les poulets traditionnels se contaminent principalement par ingestion des ookystes lorsqu’ils picorent des vers et les grains au sol. RASPA Vol.11 N0S, 2013

L’homme se contamine principalement par voie digestive notamment : - par ingestion d’aliments (crudités…) souillés par les ookystes sporulés excrétés par des félins infectés ; - par consommation de viande crue ou peu cuits, contenant des kystes tissulaires (surtout le mouton et porc en divagation, mais aussi la chèvre, le bovin et le poulet villageois) ; - ou en portant les mains souillées à la bouche. La transmission de la mère au fœtus est possible chez les mammifères pendant la gestation.

3.2.3. Facteurs de réceptivité et de sensibilité Le mouton est le mammifère le plus affecté. L’infection se caractérise par des placentites se traduisant par les avortements. Par ailleurs, des lésions oculaires et cérébrales sont la cause d’importantes mortalités et morbidités aux conséquences économiques graves.

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Le mouton est le mammifère le plus affecté. L’infection se caractérise par des placentites se traduisant par les avortements. Par ailleurs, des lésions oculaires et cérébrales sont la cause d’importantes mortalités et morbidités aux conséquences économiques graves. L’infection du porc est aussi fréquente et grave car des épizooties de toxoplasmose porcine enregistrée ont été associées à des encéphalites et des avortements [1]. Les bovins, les équidés et les oiseaux font une toxoplasmose clinique rare. Bien que la prévalence de la toxoplasmose soit parfois élevée chez le chien, les formes cliniques sont rares. Cependant, la maladie peut se manifester chez les chiots, lorsque leurs moyens de défenses sont affaiblis par d’autres maladies [1]. Les propriétaires de chats ont parfois été plus infectés que ceux n’en possédent pas. Toutefois, des auteurs ont surtout mis en exergue, le rôle des vecteurs mécaniques comme les blattes et les mouches coprophiles dans la dissémination des ookystes fécaux du chat sur les aliments et les plans de travail [1]. L’ingestion de diverses formes parasitaires est la principale voie de contamination humaine. Chez les femmes enceintes non immunisées, son évolution peut aboutir à l’infection du fœtus en absence de traitement.

Bien que les 3 stades parasitaires puissent être concernés, le rôle des tachyzoïtes semble anecdotique car seule l’étude de SKINNER et al. [69] confirme cette possibilité d’exposition à partir de lait du chèvre non pasteurisé. Ainsi, les deux autres formes parasitaires de T. gondii représentent la quasi-totalité des mis en causes dans les infections humaines. Il s’agit principalement : - des kystes tissulaires présents dans des produits carnés de mammifères et d’oiseaux infectés ; - des ookystes parfois présent dans les denrées alimentaires (crudités…) et l’eau de boisson. Le risque d’infection humaine par Toxoplasma gondii est surtout associé au manque d’hygiène des mains, du sol, mais aussi à la consommation de crudités mal lavées, des viandes crues ou insuffisamment cuites. La gestion de l’hygiène dans les villes et au sein des familles compromet l’éradication de la toxoplasmose en Afrique de l’Ouest et du Centre. Les autres modes d’infection notamment les greffes d’organes, la transfusion sanguine et les accidents de laboratoire sont rares mais possibles. La figure 2 montre tous les modes de contamination humaine en précisant les sources plausibles.

Figure 2 : Sources et modes de l’infection humaine à toxoplasmes [31]

3.2.3. Risque d’entretien de la toxoplasmose en Afrique de l’Ouest et du Centre une enquête a été diligentée au sein de l’université Cheikh Anta diop (uCAd) de dakar afin d’évaluer les connaissances de la population féminine de sur la toxoplasmose. Il en résulte que seulement 16,7% de la population féminine de l’uCAd ont déjà entendu parler de la toxoplasmose. Parmi elles, 57,7% connaissent l’agent pathogène, 50% sont informées de la transmission

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in utero mère – enfant, et 31,8% pensent que la contamination fœtale peut être évitée. Ce faible niveau de connaissances sur la toxoplasmose explique la méconnaissance du risque d’exposition car seule 53,0% pensent être exposées (duTuZE, 2013 Communication personnelle). Ce médiocre état de connaissance sur la toxoplasmose ne diffère probablement pas dans l’ensemble des pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. RASPA Vol.11 N0S, 2013


Point sur la toxoplasmose en Afrique de l’ouest et du centre

La plus souvent anodine, la toxoplasmose peut cependant avoir des conséquences très graves sur le fœtus, quand la mère est infestée pendant sa grossesse. Malgré la prévalence élevée de la toxoplasmose au sein des populations animale/humaine et l’omniprésence des facteurs de risque de contamination, la toxoplasmose demeure une maladie négligée dans tous les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Les raisons sont nombreuses. Nous citerons : 1. l’absence de données épidémiologiques sur l’incidence de la toxoplasmose ; 2. la méconnaissance de la toxoplasmose et du risque d’infection par la population quotidiennement exposée au risque d’infestation ; 3. l’évolution insidieuse de la toxoplasmose dont la faible mortalité n’alarme pas les décideurs politiques ; 4. le manque d’hygiène dans les villes et au sein des familles ; 5. le nombre élevé de chats errants dans nos grandes villes ; 6. le mode extensif de l’élevage caractérisé par la recherche quotidienne de la nourriture sur du pâturage (ruminants dont les ovins) ou sur des dépotoirs (Porcins, chats…) qui explique les fortes prévalences observées dans ces populations animales utilisées pour l’alimentation humaine ; 7. la faible importance accordée au dépistage précoce en raison de son coût évalué à 30.000 francs CfA au Sénégal qui n’est pas accessible par la majeure partie de la population pauvre ; 8. l’absence de collaboration franche entre les acteurs notamment les médecins, les vétérinaires et les biologistes.

3.2.4. Activités professionnelles à risque La toxoplasmose ne présente pas de risque particulier pour une personne en bonne santé sauf pour les femmes non immunisées, enceintes ou souhaitant le devenir et travaillant : - en présence de félins infectés ou de leur environnement souillé (litières, locaux d'élevage…) : vétérinaires, éleveuses, jardinières, maraîchères, personnels d'animalerie, aides au domicile… ; - en contact avec des légumes souillés par des déjections de félins infectés : maraîchères, jardinières… ; - en laboratoire (cultures de toxoplasmes) ; - plus exceptionnellement, au contact de viandes ou de viscères crus contaminés : personnels d’abattoir, bouchères, charcutières, cuisinières....

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4. Symptômes et lésions de la toxoplasmose chez l’homme et chez l'animal 4.1. Toxoplasmose humaine La toxoplasmose est une infection généralement inapparente chez les sujets sains, mais, devient grave chez la femme enceinte et les sujets immunodéprimés. Elle évolue sous les formes acquise et congénitale. Les manifestations cliniques de la toxoplasmose acquise sont variables en fonction de la souche. Les signes de lymphandénopathie apyrétique ou fébrile sont le plus souvent observés. Les formes graves sont rares. Néanmoins, les personnes atteintes font de la fièvre, des éruptions maculopapuleuses associées à des lésions de lymphocytose, de pneumonie, de myocardite, des myosites et des méningo-encéphalites. Parfois, les patients concernés sont dans un état de malaise général traduisant une myalgie et/ou de l’arthralgie rarement mortelle. La forme oculaire de la toxoplasmose clinique est présente dans 80% des cas [56]. Chez l’immunodéprimé, les formes graves de toxoplasmose cérébrale sont rapidement mortelles. La forme congénitale est responsable des fœtopathies. La transmission de la mère au fœtus s’effectue en moyenne 4 à 8 semaines après la colonisation du placenta. La fréquence de transmission maternofœtale, estimée à 30% des cas, est d’autant plus élevée que l’infection survient tardivement au cours de la grossesse. Plus l’infection du fœtus est tardive, plus tard les symptômes cliniques se manifestent. La toxoplasmose peut être responsable d’avortement spontané ou d’anomalies graves chez l’enfant à naître. C’est ainsi qu’elle est souvent associée à des séquelles comme le retard neuropsychique, l’épilepsie, la surdité les convulsions et des malformations cardiaques. Par ailleurs, des lésions de choriorétinite, d’hydrocéphalie, de calcifications intracrâniennes dans les régions occipitale et pariétale sont aussi répertoriées [1]. L’absence de données épidémiologiques sur les conséquences liées à la toxoplasmose congénitale ne permet pas de déduire l’impact réel de cette affection en santé publique dans les pays d’Afrique de l’Ouest et de Centre. Mais, au vu de cette synthèse, nous pensons que des femmes enceintes ont vraisemblablement avorté ou donné naissance à des enfants prématurés ou présentant de graves séquelles neurologiques et physiques à cause de la toxoplasmose.

4.2. Toxoplasmose animale La toxoplasmose animale est semblable à celle de l’homme. Toutefois, elle est surtout observée chez le

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mouton et le porc chez qui, elle se traduit principalement par des avortements. Les agneaux et porcelets atteints souffrent d’incoordination à la naissance et des troubles oculaires. Les lésions rencontrées sont des placentites, des lésions oculaires, des foyers de lésions grisâtres sur les cotylédons.

Les méthodes indirectes sont synthétisées dans le tableau V.

monoclonal. Cependant, l'identification des parasites, s'ils sont peu nombreux, reste difficile. L’inoculation à la souris est possible avec l'avantage d’utiliser tout type de prélèvement. L’identification de T. gondii se fait avec le Western blot et la PCR [8], [28], [39]. La PCR a été utilisée pour le diagnostic étiologique des avortements chez les ovins [40]. Elle permet d’ailleurs de distinguer T. gondii des autres Sarcocystidae comme Neospora caninum [28]. Enfin, la culture cellulaire est une technique délicate, sensible aux contaminations, mais elle permet la mise en évidence rapide des parasites à partir de différents types de prélèvements.

5.2. Méthodes directes

6. Traitement et Prophylaxie

La recherche des ookystes dans les matières fécales de l’hôte définitif est effectuée par la méthode de flottation [25]. Quant aux kystes à bradyzoïtes, la mise en évidence se fait sur frottis, après une coloration au MayGrunwald-Giemsa ou par la méthode d’immunofluorescence indirecte avec un anticorps

Le but du traitement est (i) d’éliminer le parasite ou empêcher la réactivation des Kystes ; (ii) de prévenir ou traiter les complications. Ce traitement proposé en médecine humaine (Tableau VI) est aussi valable chez les animaux. Cependant, la prise en charge est exceptionnelle en médecine vétérinaire.

5. Diagnostic de la toxoplasmose animale et humaine 5.1. Méthodes indirectes

Tableau VI : Molécules utilisées pour le traitement de la toxoplasmose [21], [66] Formes cliniques

Traitement 1ère ligne

Primo-infection

Pas de traitement

Toxoplasmose cérébrale chez l’immunodéprimé

Alternatives

Commentaires

Pyriméthamine 100 mg/j, 2 jours, puis 50 mg/j + Sulfadiazine 6g /j po + acide Folique Sédatifs, antalgique. et anti convulsifs

Pyriméthamine + clindamycine 2,4g/j ou Cotrimoxazole Forte 1 cpx 3/j

Durée 6 semaines + traitement d’entretien + acide folique

Toxoplasmose grave chez l’immunocompétent

idem

idem

Durée 6 semaines

Choriorétinite

Idem + Delta cortisone 1mg/kg/j + régime

idem

La prophylaxie consiste à Rompre la chaîne épidémiologique. Elle concerne surtout l’homme et se résume au respect des mesures hygièno – diététiques comme : - se laver les mains à grande eau potable et au savon : • avant chaque repas ; • après la manipulation de la viande crue, des fruits et légumes souillés par la terre ; • après le jardinage ; • après la manipulation des animaux, des déchets et des déjections animales ; - ne pas boire une eau d’origine douteuse ; - bien cuire de la viande avant consommation ; - consommer du lait bouilli ou pasteurisé ;

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- bien laver à grande eau, les fruits et légumes consommés crus (carottes, salades, tomates …) ; - nettoyer à grande eau, les ustensiles de cuisine et les plans de travail après chaque utilisation ; - porter des gants avant de manipuler la litière de chat qui doit être mise dans les fosses d’aisance ; - lutter contre les blattes et souris au domicile. En plus de ces mesures d’hygiène, une surveillance sérologique des femmes en consultation prénatale est obligatoire. Celles qui présentent une primo-infection doivent être traitées pendant leur grossesse par une association sulfamide-pyriméthamine [1]. En raison de l’effet tératogène de la pyriméthamine, KRICK et REMINGTON [48] recommandent l’utilisation du sulfamide RASPA Vol.11 N0S, 2013


RASPA Vol.11 N0S, 2013

- simplicité de lecture ; - grande sensibilité (2 UI/ml) avec détection des anticorps produits très précocement ; - test de référence de certains centres spécialisés

Dye Test ou test de lyse des toxoplasmes (TLT) ou test de Sabin et Feldman

- Plus simple comme l’agglutination directe classique mais plus sensible ; - Réalisée sur des antigènes stables.

L’agglutination sensibilisée

- permet l’élimination des interférences classiques la détermination des IgM (le facteur rhumatoïde) ; - application simple et grande sensibilité.

- Sensibilité de réalisation ; - Bonne sensibilité et bonne spécificité ; - Utilisable sur le sérum de nombreuses espèces animales; - Grande utilité en cas d'infection très récente et tardive (recherche IgG et IgM)

Agglutination directe "classique’’

Agglutination encore appelée (MAT)

ISAGA (Immunosorbent Agglutination Assay)

- Permet le titrage des anticorps IgG et IgM.

Immunofluorescence indirecte (IFI)

- Possibilité d’éviter l'interférence des anticorps IgG et des facteurs rhumatoïdes ; - Possibilité de recherche des IgM et IgA.

ELISA inverse (par immunocapture) - Automatisation du test comme sur le système VIDAS des laboratoires BioMerieux ; - Détection et titration des IgM et IgG humains.

- Simplicité d’utilisation ; -Capacité d’automatisation ; - Objectivité dans la lecture des réactions avec la possibilité de traiter de grandes séries ; - Possibilité de rechercher et de titrer les IgG.

ELISA indirect classique

ELISA

ELFA (Enzyme Linked Fluorescent Assay)

Avantages

Technique

- manque de fiabilité ; - pas applicable chez les bovins ; - peu fréquente en pratique courante.

- Délicatesse de la lecture et de la détermination du titre d'extinction sur certains sérums. - Nécessité d’emploi d’un conjugué spécifique pour chaque espèce animale

-Technique onéreuse ; -Nécessité d’utilisation d’un conjugué spécifique pour chaque espèce animale

Inconvénients

Tableau V : Avantages et inconvénients de principaux tests indirects de la toxoplasmose [71]

Point sur la toxoplasmose en Afrique de l’ouest et du centre

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seul pendant les 3 premiers mois de grossesse. BuSSIERAS et CHERMETTE [11] proposent la spiramycine à la dose de 50-70mg/kg/j jusqu’à l’accouchement. Chez les patients immunodéprimés avec une TLCd4 < 200 /mm3, il est conseillé de leurs administrés du Cotrimoxazole. Les patients ayant reçus un organe par transplantation doivent être traités à la Sulfadoxine-Pyriméthamine à raison de 3 comprimés par semaine. Cependant, des

mutants du parasite sont résistants aux antibiotiques [65]. Pour éviter l’excrétion des ookystes par les matières fécales, il est conseillé de le nourrir son chat avec de la viande cuite ou stérilisée à la chaleur. dans les laboratoires, le personnel féminin ne devra manipuler les toxoplasmes que lorsqu’il est immunisé. En Europe, il existe un vaccin pour les animaux mais, n’est malheureusement pas utilisé chez l’homme chez qui, la prophylaxie véritable de la toxoplasmose n’est que sanitaire et médicamenteuse [12].

Tableau VII : Mesures d’hygiènes pour réduire la contamination par Toxoplasma gondii [21] Facteurs de risque

Précautions

Viandes

Cuisson suffisantes (> 65°C) ou congélation

Crudités et salades

Lavage minutieux à grande eau puis au permanganate de potassium

Mains

Lavage minutieux à l’eau au savon ordinaire avant et après manipulation d’aliments

Ustensiles de cuisine et plans de travail

Lavage minutieux à l’eau au savon ordinaire avant et après manipulation d’aliments

Réfrigérateur

Nettoyage régulier

Jardinage

Port de gants

Litières de chats

Port de gants et changement quotidiens de la litière

Conclusion La toxoplasmose est une anthropozonose cosmopolite. Sa gravité chez la femme enceinte et le sujet immunodéprimé montre l’importance de la prophylaxie. Les mesures hygiéno-diététiques étant indispensables pour réduire la prévalence de la toxoplasmose, une campagne de sensibilisation de la population à risque s’avère nécessaire. Les outils de diffusion répertoriés incluent l’utilisation des flyers, des médias, des centres de santé et des conférences. La toxoplasmose est l’un des modèles d’étude nécessitant une collaboration franche entre les médecins, les vétérinaires et les biologistes pour une amélioration notable de la santé de la mère et de l’enfant.

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