Portfolio edouard bergeret

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PORTFOLIO

Edouard Bergeret architecte HMONP architecture, patrimoines et territoires

Edouard Bergeret

Diplomé en architecture (hmonp)

Né le 03 04 1990

edouard.bergeret@live.fr

+33 6 22 69 21 88 - 30 rue de la réunion, 75020 Paris

Architecte urbaniste, diplômé hmonp de l’ENSA Paris-Malaquais

Spécialisation Architecte du Patrimoine en cours (promotion 2023-2025) au sein de l’ENSA Paris-Belleville

FORMATION

Diplôme de Spécialisation en Architecture (DSA) option Patrimoine, École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Belleville

Enseignements et projets sous la direction de Frédéric Masviel (ABF), Pierre-Antoine Gatier (ACMH) et Jean-Paul Midant (historien)

Habilitation à la Maitrise d’Oeuvre en mon Nom Propre, Diplôme d’architecte HMONP, École Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Malaquais

Mémoire sous la direction de Patrick Henry

Licence + Master en architecture et urbanisme, Diplôme d’État d’architecte (DEA), École Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Malaquais

Projet de fin d’études sous la direction de Marc Armengaud et Ariane Wilson : « Considérer l’interstice, l’informel aux marges du parc Georges Valbon à la Courneuve »

Échange universitaire, niveau Master 1 , Faculté de l’aménagement, Université de Montréal, Montréal, Québec, Canada

Projets sous la direction de Maxime Frappier, Irena Latek et Fannie Duguay Lefebvre

Licence, École Supérieure de Design de Troyes

RECHERCHES

Collectif Yes We Camp, participation au chantier de construction de la maison du projet du parc Foresta en bois et paille située dans le 15e arrondissement de Marseille.

Diplôme : Considérer l’interstice, l’informel aux marges du parc Georges Valbon à La Courneuve

Mémoire : Les villes en mouvement de l’Abitibi Temiscamingue, la faille de Cadillac, Québec, Canada sous la direction de Jean Attali

Article : Les paradoxes d’une architecture trop déterminée, Ponte City complice d’une société fragmentée

Exposition : Contribution à « Point - Contrepoint, trajectoires de dix architectes coréens » sous la direction de Caroline Maniaque-Benton et Inha Jung / Espace d’exposition Callot Paris 6

COMPÉTENCES

Titulaire du Permis B Français (maternelle) Anglais (confirmé)

Logiciels

Suite Adobe (Photoshop, Illustrator, Indesign)

DAO (Autocad et Archicad - Formation archicad 20 « Perfectionnement » 2017)

Cartographie (QGIS)

Sketchup / Rhinocéros Pack Office

Depuis 2020

EXPÉRIENCES

Architecte urbaniste indépendant

> Études pour la rénovation complète d’une maison de 400 m2, en pans de bois du XVIe siècle, située dans le centre-ville protégé de Troyes, Aube - Relevés et diagnostics, avant-projet sommaire.

> Études pour la rénovation d’une maison de 50 m2 située dans le centre-ville protégé de Morlaix, Finistère

- Relevé et diagnostic, avant projet sommaire

> Transformation complète d’une maison de 80m2 en pierre du XIXe siècle, Morlaix, Finistère - Relevés et diagnostics, études d’avant-projet (AVP), dépôt du permis de construire, PRO, DCE, suivi de chantier

Depuis 2020

Studio Nina Safainia - Chef de projet

> Rénovation de plusieurs appartements à Paris, réalisation des études et dépôt d’un permis de construire pour la construction d’une maison individuelle, Méréville, Essonne, AVP, dépôt du permis de construire, PRO

> Réalisation des plans et détails de la crèche Bambins en éveil à Choisy-le-Roi, phase PRO, DCE

2022- 2024

GRAAL - Chef de projet

> Inventaire et études pour la valorisation du patrimoine immobilier de la RATP en Île-de-France (visites de sites, recherches historiques, étude de faisabilité, esquisse de projet)

> Urbaniste en chef pour le ré aménagement du centre-ville de Limay (diagnostic, plan guide, CPAUPE, fiches de lots)

> Élaboration d’un plan guide de développement pour le domaine de Beauregard à la Celle-Saint-Cloud (CPAUPE, fiches de lots)

> Élaboration d’un plan de composition architectural, urbain et paysager pour la transformation de l’entrée Est de Honfleur

2020- 2022

Atelier Martel - Chef de projet

> Rénovation complète et surélévation d’un hôtel particulier, villa Victor Hugo Paris 16 - Études d’avant projet, dépôt du permis de construire, phase PRO

> Transformation d’un atelier d’artiste en logement individuel, passage Dudouy, 75011 Paris - Études d’avant projet, PRO

> Concours pour la transformation du Centre Aboukir, station électrique d’EDF, rue d’Aboukir, 75002 Paris

> Extension d’une villa à Tizzano, Corse-du-sud - Études d’avant projet, PRO, DCE

2018-2020

Atelier Georges - Chef de projet

> Assistance à maitrise d’ouvrage auprès de la Direction Départementale des Territoires de l’Yonne et de l’Agence de l’eau Seine-Normandie pour la définition de stratégies de territoire dans le cadre de l’atelier des territoires 2018 - 2019 ayant pour thème « Faire de l’eau une ressource pour l’aménagement dans le Grand Auxerrois et l’Yonne Médian »

> Assistance à maitrise d’ouvrage du « Premier Réinventer Rural : Sept communes associées, Sept sites à habiter en Loire-Atlantique » pour la Communauté de Communes de Nozay en Loire-Atlantique

> Assistance à maitrise d’ouvrage pour la revitalisation du centre-bourg de Sarre-Union en Alsace

> Projet lauréat du concours « Re-inventing Cities » sur l’actuelle porte de Montreuil avec Nexity - phase concours, diagnostics urbains et prospective

> Transformation d’un bâtiment industriel et animation d’un chantier participatif dans le cadre d’un projet d’urbanisme transitoire à Brétigny-sur-Orge pour la Sorgem et la ville de Brétigny-sur-Orge - ZAC ClauseBois Badeau - Phase AVP, PC, PRO, DCE, suivi de chantier

Agence Hubert & Roy architectes associés - Chargé de projet

> Transformation de deux halles industrielles en béton situées au coeur des anciennes papeteries de Nanterre en bureaux, équipements sportifs et espace de restauration - Maitrise d’ouvrage BNP Real Estate et Woodeum - Phase Esquisse, AVP, dépôt du permis de construire, phase PRO

Atelier Mériguet-Carrère - Stagiaire

> Restauration de mobilier d’art (dorures, peintures, boiseries)

ÉTUDE DE LA CHAPELLE DE LA SORBONNE, PARIS 5

Enseignant : Pierre-Antoine Gatier et Clotilde Breux

DSA Architecture et Patrimoine, ENSA Paris-Belleville

Mission : Relevé de la chapelle (charpentes, sols), étude historique, diagnostic sanitaire, relevé des pathologies et critique d’authenticité

Date : Février - Juin 2024

L’étude porte sur la Chapelle Sainte-Ursule de la Sorbonne conçue par l’architecte Jacques Lemercier au XVIIe siècle située dans le Ve arrondissement de Paris. Elle est, depuis 1887, classée au titre des Monuments Historiques. Elle présente aujourd’hui de nombreuses pathologies et est actuellement fermée au public.

L’intérêt de l’étude réside dans l’analyse croisée d’un édifice religieux classique (datant XVIIe siècle) avec une institution laïque d’enseignement supérieur (achevée au début du XXe siècle).

Cette enquête convoque notre compréhension du passage successif d’une architecture médiévale du savoir sacré vers sa ré-interprétation pré-révolutionnaire pour aboutir à une architecture classique de l’enseignement à destination civile, symbole de la Ve République.

La première étape de l’étude a consisté à réaliser des recherches archivistiques, dans le but de retracer et de comprendre les différentes campagnes de travaux depuis la construction de l’édifice. Dans un second temps, nous avons relevé les charpentes, les sols, les murs, les plafonds ainsi que les différentes pathologies observées.

L’enjeu pédagogique a consisté à développer une méthode d’analyse et de diagnostic pour un projet d’intervention ou de restauration sur un monument historique.

ÉTUDES POUR LA RÉNOVATION D’UNE MAISON EN PAN DE BOIS DU XVIe SIÈCLE

12 RUE JUVÉNAL DES URSINS, 10000 TROYES - en cours

Mission : Études pour la rénovation complète d’une maison de 400 m2, en pans de bois du XVIe siècle, située dans le centre-ville protégé de Troyes, Aube - Relevé et diagnostics, avant-projet sommaire.

Phase : Relevé et diagnostics, étude historique, critique d’authenticité, faisabilité, APS, APD

Date : 2024

État d’origine supposé

Reconstruction supposée du bâtiment suite à l’incendie de 1524

XVIe siècle après 1524

XIXe siècle après 1852

XIX ou XXe siècle entre 1838 et 1948

XXe siècle - Entre 1961 et 1964

Démolition du bâtiment sur l’actuelle cour

XIXe ou XXe siècle - entre 1838 et 1948

Création d’un passage au R+1 qui relie les deux maisons

XXe siècle - Avant 1948

Création de verrières dans la cour

XIXe siècle

Recherche d’une homogénéité du front bâti sur la place : Création d’une nouvelle façade à R+3

Conduit de cheminée en pierre maison sur rue

Trace de l’ancienne façade, maison sur rue

Maison sur la rue des Croisettes (actuelle rue Juvénal des Ursins) R+2 + combles
Maison sur cour R+1 + combles
Détail de la sablière, charpente maison sur cour
Détail ferrure, charpente maison sur cour

SURÉLÉVATION ET RÉNOVATION D’UN HÔTEL PARTICULIER, 8 VILLA VICTOR HUGO, 75016 PARIS

Équipe : BET Structure KAIRN, BET Fluide BETFEE

Phase : Faisabilité, APS, APD, permis de construire

Équipe Atelier Martel : Stéphane Cachat et Edouard Bergeret

Date : 2022

A8 – Descriptif des moyens mis en oeuvre pour éviter toute atteinte au patrimoine protégé (Art. R. 451-4 du code de l’urbanisme)

Les démolitions projetées ne présentent aucune co visibilité avec quelque bâtiment classé.

Les travaux projetés ne porteront en aucun cas atteinte au patrimoine protégé, de par leur nature comme leur localisation.

Démolition / projet

Démolition Projet

3

Surélévation et extension d’un Hôtel Particulier / Logement individuel Adresse du projet : 8 Villa Victor Hugo, 75016 Paris

Façade sur rue avant actuelle Façade projetée

Vue du projet

RÉNOVATION COMPLÈTE D’UNE MAISON INDIVIDUELLE DU XIXe SIÈCLE EN SITE

PATRIMONIAL REMARQUABLE, 41 RUE LONGUE, 29600 MORLAIX

Mission : Rénovation complète d’une maison de 1850 située en site patrimonial remarquable

Phase : Faisabilité APS, APD, dépôt du permis de construire, PRO, DCE, suivi de chantier

Date : 2021

RUE LONGUE Plan du RDC

ÉCO CAMPUS SEINE, RÉHABILITATION DE DEUX HALLES INDUSTRIELLES EN BÉTON

SUR LE SITE DES ANCIENNES PAPETERIES DE

Surface de la réhabilitation : 20 000 m2

Programme : Bureaux, équipements sportifs et espaces de restauration

Maitrise d’ouvrage : BNP Paribas Real Estate et Woodeum

Phases : Permis de construire, APS, APD, PRO

Date : 2017

Équipe : Laisné Roussel - Architecte, François LeclercqUrbaniste, Base - Paysagiste, Hubert & Roy - architecte de la réhabilitation

Équipe Hubert et Roy : William Gonord, Benjamin Jaclin, Antonio Esteves, Edouard Bergeret

NANTERRE

Ancien site industriel, les papeteries de Nanterre mutent. Le projet se compose de cinq nouveaux bâtiments en bois massif conçu par l’agence Laisné Roussel ainsi que deux anciennes halles en béton du début du XXe siècle conservées et transformées. L’agence Hubert & Roy est en charge de la restructuration de ces deux halles.

Elévation

Facade Nord - bâtiment Atelier

Image réalisée par Olivier Donnet

ÉCO CAMPUS SEINE, RÉHABILITATION DE DEUX HALLES INDUSTRIELLES EN BÉTON

SUR LE SITE DES ANCIENNES PAPETERIES DE NANTERRE

Surface de la réhabilitation : 20 000 m2

Programme : Bureaux, équipements sportifs et espaces de restauration

Maitrise d’ouvrage : BNP Paribas Real Estate et Woodeum

Phases : Permis de construire, APS, APD, PRO

Date : 2017

Équipe : Laisné Roussel - Architecte, François LeclercqUrbaniste, Base - Paysagiste, Hubert & Roy - architecte de la réhabilitation

Équipe Hubert et Roy : William Gonord, Benjamin Jaclin, Antonio Esteves, Edouard Bergeret

Vue des pathologies intérieures

Flambement d’un poteau métallique

Fers apparents de la structure en béton armé

Facade Nord - bâtiment Fabrique

Détail du hall d’entrée bâtiment Fabrique

PC3-2
PC3-2
PC3-2
Image réalisée par Olivier Donnet

ÉTUDES POUR LA CONSTRUCTION D’UNE MAISON INDIVIDUELLE, 91390 LE MÉRÉVILLOIS

Phase : Faisabilité APS, APD, dépôt du permis de construire

Équipe Studio Nina Safainia : Nina Safainia et Edouard Bergeret

Date : 2022

Chemin de Bossenval
RDC
R+1

Equipe : GRAAL, TAKTYK paysage, MAGEO, ALT

Maitrise d’ouvrage : Elogie Siemp et La Celle-Saint-Cloud

Date : 2022-2024

2— Hypothèses de projet

Beauregard, une stratégie d’ensemble

Mission d’urbanisme : étude diagnostic, plan guide de developpement, cahier des prescriptions architecturales, urbaines, paysagères et environnementales et élaboration des fiches de lots.

Jardin potager

La grande boucle

Luminaires 8

stationnements, mobilier urbain

Transformation de la place du jumelage pour en faire une centralité dans la ville de la Celle Saint-cloud : adoucir la présence de la voiture, mieux intégrer les stationnements...

4— Lignes directrices

2—

Étude urbaine du domaine de Beauregard — Graal, Taktyk, MAGEO, ALT
Étude urbaine du domaine de Beauregard — Graal, Taktyk, MAGEO, ALT
projet

MISSION D’URBANISTE EN CHEF

POUR LE DEVELOPPEMENT DU CENTRE-VILLE DE LIMAY

Equipe : GRAAL, Franges paysage, SOJA Architecture

Maitrise d’ouvrage : Citallios, Ville de Limay

Date : 2022-2024

Scénario 1

Mission d’urbaniste en chef pour le réaménagement du centreville de Limay : prendre en compte et valoriser le patrimoine existant, créer une polarité forte, «une place publique» aujourd’hui inexistante et élaborer une nouvelle offre de logement.

Équipe d’architectes : Bond Society, Tatiana Bilbao, Serie Architecte et Atelier Georges (urbaniste coordinateur, Architecte et paysagiste)

Maitrise d’ouvrage : Nexity, Engie immobilier

Phase : Concours

Équipe Atelier Georges : Yvan Okotnikoff, Mathieu Delorme, Lise Kerdraon, Léonard Bougault, Edouard Bergeret

Missions : diagnostic urbain et prospective

Date : 2019

Enjeux : passer d’une porte, lieu de passage à une place, lieu de destination. Telle est l’ambition pour accompagner l’évolution d’un site fragile vers une référence de résilience urbaine. Reinventing Cities nous donne ici l’occasion d’enrichir et de dépasser nos pratiques respectives pour renouveler radicalement notre manière de penser, de faire et de vivre la ville. Il s’agit ici de saisir le potentiel urbain de la porte de Montreuil afin d’augmenter les dynamiques à l’oeuvre.

Grandes intentions urbaines et programmatique
Vue du projet
Analyse du contexte de la porte de Montreuil

URBANISME

Surface : 600 m2

Maitrise d’ouvrage : Sorgem et ville de Brétigny-sur-Orge

Montant de l’opération : 300 000 € HT

Montant de l’étude : 24 000 € HT

Équipe : Mathieu Delorme, Arthur Poiret, Edouard Bergeret

Date : 2019

Mission de Maitrise d’Oeuvre : sécurisation du site, réhabilitation sommaire du bâtiment et mise aux normes (incendie et PMR), chiffrage travaux, consultation aux entreprises, suivi du chantier.

Mission d’Assistance à Maitrise d’Ouvrage : identification des associations résidentes, animation d’ateliers citoyens, rédaction du dossier de demande de subvention à la région Ile-deFrance, pilotage de chantiers collectifs (création de mobilier et fresque murale).

Le projet du bâtiment « Labo » est une démarche d’urbanisme transitoire qui s’inscrit dans l’aménagement du quartier Clause-Bois Badeau porté par la Ville de Brétigny-sur-Orge, conduit par la Sorgem et conçu par l’équipe d’urbanistes de l’atelier JAM. Le dialogue citoyen engagé en 2018 par la ville de Brétigny-Sur-Orge avec les riverains porte sur le devenir d’une ancienne usine. Il entend faire émerger une nouvelle polarité au coeur de ce quartier dans le but d’accueillir des associations locales.

À travers le projet du Labo la Ville et la Sorgem ont fait appel à l’Atelier Georges dans le but de rénover et de transformer le bâtiment pour permettre l’accueil du public (mise aux normes, curage, embellissement), d’identifier des associations locales qui peuvent utiliser le bâtiment, de développer un lieu de convivialité ouvert sur la ville, de développer une programmation locale et métropolitaine, de permettre la préfiguration des nouveaux espaces et des nouvelles activités, d’anticiper la fin de l’opération sur le site du Labo et de permettre le maintien des activités par la relocalisation des associations dans la commune de Brétigny-sur-Orge ou ses environs.

Axonométrie éclatée et programmation du site

ATELIER DES TERRITOIRES 2018 / 2019 « FAIRE DE L’EAU UNE RESSOURCE POUR L’AMÉNAGEMENT DANS

LE GRAND AUXERROIS ET L’YONNE MÉDIAN »

Coordination générale, animation d’ateliers élus, rencontres citoyennes (stand sur des marchés), diagnostics stratégiques et recherches, cartographie du territoire, rédaction de comptes rendus, mise en place du projet de territoire.

Groupement d’Assistance à Maitrise d’Ouvrage : Atelier Georges (mandataire), Magéo Morel, Michel Poirot

Terrain d’étude : Grand Auxerrois et Yonne médian, 153 communes dans l’Yonne

Maitrise d’ouvrage : Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) de l’Yonne et Agence de l’Eau Seine-Normandie (AESN)

Équipe Atelier Georges : Mathieu Delorme, Thibault Barbier, Edouard Bergeret

Date : 2018-2020

L’Atelier des Territoires mené en 2018/2019 avait pour thématique “Faire de l’eau une ressource pour l’aménagement”. Il est porté par le Ministère de la cohésion des territoires en collaboration avec l’Agence de l’Eau Seine-Normandie et la Direction Départementale des Territoires de l’Yonne.

Ce travail a réuni les élus et les techniciens du territoire du Grand Auxerrois et de l’Yonne Médian à l’occasion d’un arpentage et de trois ateliers.

De nombreux citoyens ont été rencontrés sur le terrain pour recueillir l’expertise d’usage liée à l’eau (consommée, pratiquée, subie).

L’atelier des territoires a abouti à la structuration d’un Projet d’Engagement Collectif traitant de l’eau dans toutes ces composantes et à toutes les échelles dans le territoire concerné. Cet engagement collectif propose une structuration politique et technique du territoire pour le développer et l’aménager en fonction de sa ressource en eau. Il est destiné à guider la coordination opérationnelle entre aménagement du territoire et la gestion de la ressource en eau.

Parallèlement au projet d’engagement collectif, trois natures de sol ont été identifiés dans le périmètre de l’ateliers des territoires 2018. Le découpage du territoire par nature de sol permet de percevoir des similitudes dans les problématiques que rencontrent certains élus.

> Faire avec l’engorgement ou comment mettre en relation les savoirs-faire locaux sur le sol imperméable

> Faire avec le débordement ou la reconquête écologique du sol alluvionnaire

> Faire avec le ruissellement ou penser l’aménagement à partir des rus secs sur sols poreux

« Les gens depuis leurs bateaux balancent tout et n’importe quoi dans le canal. »

« Le temps du diagnostic est terminé, il faut agir et se donner les moyens d’agir à la hauteur des responsabilités de chacun »

PREMIER RÉINVENTER

RURAL : 7 COMMUNES ASSOCIÉES, 7 SITES À HABITER DANS LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE NOZAY EN LOIRE-ATLANTIQUE

Groupement d’AMO : Acadie-Coopérative (stratégie territoriale), SLC Conseil (montages opérationnels), Métropolis Communication (relations presse), Ateliergeorges (mandataire, conception et coordination générale)

Terrain d’étude : Communauté de Communes de Nozay, 7 communes en Loire-Atlantique

Maitrise d’ouvrage : Communauté de Communes de Nozay

Équipe : Mathieu Delorme, Edouard Bergeret

Date : 2019-2020

Accompagnement de la communauté de communes et des 7 communes (Vay, Nozay, Abbaretz, Treffieux, Saffré, Puceul et La Grigonnais) dans l’élaboration de l’appel d’offres et le choix des lauréats : coordination générale, rencontres et échanges avec les élus, étude et définition des sites, rédaction de l’appel d’offres (fiches sites et réglement de consultation), animation des visites de sites.

En mars 2019, la Communauté de Communes de Nozay a lancé le premier Réinventer Rural : un projet d’habitat multi-sites et innovant. Il s’agit d’une démarche territoriale visant à proposer de nouvelles manières d’habiter sur des terrains constructibles des sept communes de la Communauté de Communes de Nozay.

Sur le modèle des Appels à Projets Urbains Innovants (Imagine Angers, Dessine-moi Toulouse, Réinventer Paris...), le premier Réinventer Rural vise à mettre en relation la collectivité et les opérateurs privés.

« Les communes font face au développement de zones pavillonnaires standardisées issues d’un modèle économique qui ne tient pas compte des défis de la transition écologique et des nouvelles façons d’habiter. Il est aujourd’hui à réinventer. Dans ce territoire de tradition mutualiste, une nouvelle offre d’habiter est possible. »

Par cet appel à projets, les communes associées entendaient : stimuler la conception d’un habitat rural plus innovant, engagé, solidaire ;

- porter une très grande attention à la programmation et à la mobilité dans une logique de confortement des bourgs ; affirmer le renouveau du vivre ensemble aux côtés d’opérateurs professionnels.

- se voir proposer des solutions innovantes par des opérateurs privés, qui n’auraient pas été identifiées par la collectivité.

Cet appel à projets sur les nouvelles formes d’habiter en milieu rural cible plusieurs acteurs : les citoyens, les architectes, les aménageurs, les promoteurs, les constructeurs et les bailleurs.

Pour accéder à l’appel d’offres complet : https://www.cc-nozay.fr

Route des Gremets, Puceul

Route des Gremets, Puceul

Route de Nozay, Puceul

Route de Nozay, Puceul

Sainte Marie, Sa ré

Sainte Marie, Sa ré

Le Rocher, Sa ré

Le Rocher, Sa ré

Les peupliers, Abbaretz

Les peupliers, Abbaretz

L’ancienne poste, Tre eux

L’ancienne poste, Tre eux

Les chaumains, Tre eux

Les

Garage Toulou, Nozay

Parcelle de la ZAC du Châtelet, Nozay

Entrée de bourg ouest, Vay

Rue de la scierie, La Grigonnais

Route des Gremets, Puceul
Route de Nozay, Puceul
Sainte Marie, Sa ré
Le Rocher, Sa ré

Les sites retenus pour le Premier Réinventer Rural

Entrée de bourg ouest, Vay

Route des Gremets, Puceul

Route de Nozay, Puceul

Sainte Marie, Sa ré

Le Rocher, Sa ré

Les peupliers, Abbaretz

L’ancienne poste, Tre eux

Garage Toulou, Nozay
Parcelle de la ZAC du Châtelet, Nozay
Rue de la scierie, La Grigonnais

CONSIDÉRER L’INTERSTICE, L’INFORMEL AUX MARGES DU PARC GEORGES VALBON

Projet de fin d’étude 2015-2016 / Mention très bien

Département d’enseignement : Ville Architecture et Territoire

Enseignant : Marc Armengaud, Ariane Wilson

Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Malaquais

Date : 2016

Mon projet de diplôme porte sur le parc de La Courneuve en Seine-Saint-Denis et sur le tissu urbain qui le borde. J’ai choisi comme levier de projet d’étudier le parc à partir de ses marges.

À travers ce travail j’ai tenté de répondre à la question : comment constituer la légitimité métropolitaine de ce parc tout en agissant à une échelle locale ?

Le parc de la Courneuve est le troisième plus grand parc d’îlede-France et est aujourd’hui menacé. Il est aujourd’hui face à des projets de réaménagement pouvant remettre en cause certains de ses principes fondamentaux. Il a la particularité d’être entièrement construit des mains de l’homme, l’altitude et le relief proviennent des remblais de l’autoroute A1.

Les différentes buttes donnent à voir le territoire, elles élèvent les grands ensembles au statut de monuments, le parc et les panoramas mettent en scène la ville, il nous donne du recul mettent sur le même pied d’égalité la tour Effeil, les Orgues de Flandre, la cité des 4000 et la fusée du musée de l’air et de l’espace. C’est-à-dire tous les monuments icônes, représentatifs du centre de Paris et de la Banlieue.

Aujourd’hui, le parc est une enclave dans le département. Coupé de son voisinage direct par de grands axes de circulations et par une multitude d’entités programmatiques.

Le milieu urbain aux abords du parc est une somme d’éléments indépendants regroupés en différentes fonctions. Chaque entité a sa propre intériorité, sa propre fonction, ses propres limites plus ou moins opaque et sa propre porosité.

Entre chacune de ces entités se trouvent des interstices. Voiries ou espaces non qualifiées par toutes les fonctions énoncées juste avant, il se passe dans ces interstices des activités informelles et temporaires repoussées en dehors de la ville établie.

Ces activités interstitielles aux marges du parc sont révélatrices d’un certain état de l’urbain et mon projet se situe à la jonction entre les programmes déjà établis et les activités informelles présentent.

Les frontières du parc sont sans cesse remises en question par des projets de grandes envergures comme le projet de Roland Castro énoncé dans mon mémoire qui entend installer une ceinture habitée autour du parc, réduisant la superficie d’espace vert et éloignant un peu plus les populations déjà présentent aux abords.

À travers 6 interventions aux marges du site, il s’agira de remettre en question les limites actuelles du parc pour en fait mieux les affirmer.

Pour accéder au projet complet : https://issuu.com/edouardbergeret/docs/r10-p10

« Tandis que les appétits s’aiguisent autour du Parc de la Courneuve, qui sera prochainement traversé et alimenté par deux réseaux du Grand Paris, ce travail tourne le dos au potentiel foncier pour réévaluer le rôle social et environnemental que joue déjà ce parc. Le constat d’enclavements multiples et absurdes débouche sur une vision renouvelée du parc depuis ses marges et leurs usages. Au fil des explorations d’Edouard, un territoire projectuel émerge, à cheval sur les quartiers riverains et les franges d’un parc qui est tout sauf central, mais qui pourrait redonner une force inédite à ses environs, par des actions simples, presque invisibles. »

Marc Armengaud

CONSIDÉRER L’INTERSTICE, L’INFORMEL AUX MARGES DU PARC GEORGES VALBON

Projet de fin d’étude 2015-2016 / Mention très bien

Département d’enseignement : Ville Architecture et Territoire

Enseignant : Marc Armengaud, Ariane Wilson

Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Malaquais

Date : 2016

CONSIDÉRER L’INTERSTICE

L’informel aux marges du parc Georges Valbon

Edouard Bergeret

Projet de Fin d’Etude

Marc Armengaud - Ariane Wilson

ENSA Paris-Malaquais 2016

Contexte institutionnel

LES VILLES EN MOUVEMENT DE L’ABITIBI TEMISCAMINGUE, LA FAILLE DE CADILLAC, QUÉBEC, CANADA

Mémoire de fin d’étude 2014-2015

Département d’enseignement : Ville Architecture et Territoire

Enseignant : Jean Attali

École Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Malaquais

Date : 2015

Le Québec est un territoire très vaste, environ trois fois la taille de la France. L’histoire et le climat de la région ont favorisé le développement des villes de pouvoir le long de la frontière États-Unienne, au sud.

Depuis le début du XXe siècle, plusieurs projets pharaoniques comme le développement des centrales Hydro Québec dans le nord et le développement de la fosse du Labrador dans l’Est, ont contribué à la création de nouvelles villes industrielles, planifiées, permettant d’accueillir la main d’œuvre. L’exploitation des richesses naturelles du pays, de quelques manières que se soit, a contribué à re questionner les limites de l’urbanisation du territoire.

Depuis que les prospecteurs ont réalisé les premiers forages le long de la faille de Cadillac, les villes qui la composent ont évolué au gré du développement des industries minières. Ainsi, la question du nord et de ses limites est indépendante de ce développement urbain-industriel. Ses limites sont sans arrêt redéfinies, repoussées mais jusqu’à quand ?

La véritable ruée vers l’or qui débute dans les années 1920 apporte avec elle une urbanisation massive et rapide de ce territoire jusqu’alors désertique.

Encore aujourd’hui, l’exploitation du sous-sol tend à redéfinir les frontières du Nord québécois.

La question de la mobilité urbaine des villes industrielles dans le nord du Québec est très importante. En quoi les villes de la faille de Cadillac constituent un système en mouvement ?

Les villes industrielles du nord répondent souvent au même schéma. Dans un premier temps les prospecteurs et géologues réalisent des forages afin de saisir la nature du sous-sol. Dès 1920, des groupes de travailleurs séjournent de manière anarchique aux abords des terrains miniers afin d’entamer le développement de ces mines. Tous, fraichement arrivés dans la région jusqu’alors désertique, s’installent dans des maisons en rondin de bois qui vont devenir progressivement de véritables villes, des pôles de pouvoir dans le grand nord.

Il est intéressant de se questionner sur la manière dont l’urbanisation et l’architecture se sont adaptées à cette croissance exceptionnelle. Comment ces villes, planifiées par les industries minières se sont développées ? Comment ont elles évoluées, repoussant toujours plus loin les limites du grand nord Québécois ?

« Here in the north of Quebec the classic concept of landscape doesn’t seem to apply, and it is not just because of the sheer scale, the implausible vastness of the territory one is traversing »

The house of light and entropy, Journey to the North, Alessandra Ponte

Mine située sur la commune de Val d’Or

Cartographie des tribus autochtone de la “Nouvelle France” réalisé par le Missionnaire Barthélémy Vimont en 1639 extraite du livre Histoire de l’Abitibi Témiscamingue d’Odette Vincent, 1995

Cartes des représentations, de l'évolution et des classifications des Nords Canadien tirée du livre Nordicité Canadienne de Louis Edmond Hamelin, Cahier du Québec, 1980.

SILO N°5, NAISSANCE D’UN ENGAGEMENT PATRIMONIAL

MONTRÉAL, QUÉBEC, CANADA

Enseignant : Pierre-Antoine Gatier

DSA Architecture et Patrimoine 2023

École Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Belleville

Date : 2023

EXTRAIT DE L’ARTICLE :

« (...) Mes intérêts se sont toujours orientés à deux échelles : une recherche de projets à l’échelle du territoire et de la ville et des projets d’architecture à petite échelle qui touchent et valorisent des savoir-faire, des matériaux et des artisans de qualité dans une démarche du « prendre soin ». Je ne savais pas comment lier ces deux opposés dans ma pratique d’architecte et le patrimoine est venu tisser des liens entre ces deux thématiques. L’étude du Silo N°5 m’a permis de comprendre cela.

Ce patrimoine-ci témoigne de logiques territoriales et industrielles fondatrices pour la ville, et les Montréalais y sont particulièrement attachés tant il est omniprésent dans les rues de la vieille ville. Une analyse approfondie révèlerait sans doutes des enjeux propres aux logiques coloniales et capitalistes, ce silo, a priori ordinaire et banal dans sa construction et matérialité, ne pourrait-il pas être observé comme une cathédrale gothique ? Il est un repère dans l’espace et agit également comme le marqueur d’un fonctionnement sociétal. Le silo n°5 est un exemple concret que le patrimoine est aussi et avant tout un enjeu de territoire et d’identité.

L’installation des premiers Amérindiens, la proximité nécessaire au fleuve Saint-Laurent, le développement du chemin de fer rendant les échanges avec l’Amérique du Nord plus facile, la création du canal Lachine pour contourner les dangereux rapides du fleuve Saint Laurent, l’accroissement de la population

de Montréal, le développement de son port et l’usage du béton : le silo numéro 5 traite de tous ces éléments et événements, il est un marqueur et un témoin de l’histoire de la ville et des flux mondiaux.

L’attachement des Montréalais à ce complexe industriel est frappant, inaccessible depuis les rues de la vieille ville car situé sur une jetée, le silo se trouve toujours dans les perspectives des rues de la cité, il en fait pleinement partie. Le silo n°5 est au cœur de la ville historique.

Le silo n°5 n’est pas seulement un objet isolé et monumental visible de très loin.

Il est - de par son rôle dans le développement économique de la ville - intégré à un grand projet de développement urbain du port qui a consisté à créer une multitude de nouvelles jetées, transformant en totalité l’aspect des berges d’origine.

L’étude de cet objet et des différentes échelles de son contexte nous informent et nous enseigne sur une histoire bien plus large que son propre sujet. L’étude du silo nous permet de cartographier et de comprendre des flux, des logiques géographiques, topographiques et territoriales très vastes. Nous comprenons ainsi qu’une architecture ne serait pas à saisir comme un objet isolé, elle ne saurait exister sans son contexte car elle est ce contexte.

L’étude de ce silo a été un tournant dans mon parcours, car il m’a permis de relier deux dimensions de l’architecture que je pensais opposées : le projet territorial et l’objet architectural. L’étude du Silo n°5 m’a également permis de regarder et d’envisager ce type d’objet industriel, brut et technique comme on regarderait un palais de la Renaissance. (...) »

Dans son ouvrage A Concrete Atlantis publié aux éditions MIT Press en 1989, Reyner Banham cite une lettre de Erich Mendelson qu’il écrit à sa femme depuis Buffalo en 1924 dans laquelle il décrit son émerveillement devant ces mégastructures de béton qu’il associe à des corps vivants, monstrueux et presque irréels :

« Montainous silos, incredibly space-conscious, but creating space. A random confusion amidst the chaos of loading and unloading of corn ships, of railways and bridges, crane monsters with live gestures, hordes of silo cells in concrete, stone and glazed brick. Then suddenly a silo with administrative buildings closed horizontal fronts against the stupendous verticals of fifty to a hundred cylinders, and all this in the sharp evening light. I took photographs like mad. Everything else so far now seemed to have been shaped interim to my silo dreams. Everything else was merely a beginning. ».

Reyner Banham, A concrete Atlantis, MIT press, 1989

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