Petits oiseaux exotiques

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exoti q u e s à l a m a is o n

Les maladies et les soins La petite taille de nos oiseaux va de pair avec une résistance physique faible et il est très difficile de déceler à temps une infection quelconque, de l’identifier et de trouver un éventuel remède, avant le décès. Si les moyens de détecter et de guérir ne sont souvent pas à la portée de l’éleveur amateur, en revanche, un bon entretien, associé à quelques gestes préventifs, permet d’éviter la majorité des ennuis.

La quarantaine Si vous possédez déjà des oiseaux, il est très important

d’isoler les nouveaux venus dans une pièce séparée, idéalement pendant 4 à 5 semaines. La plupart des maladies se déclarent en effet rapidement, surtout après le triple stress que constituent la capture, le transport et l’arrivée dans un lieu inconnu. Lavez-vous soigneusement les mains après avoir nourri les oiseaux isolés. De même, évitez les

Des oiseaux sains, bien entretenus, ont une faible chance de développer des maladies. Ici, un Pape de Nouméa « bleu ».

allers et venues d’objets (mangeoires, abreuvoirs…) entre la quarantaine et l’endroit où vous logez vos autres animaux. Aucun des ustensiles et récipients contenant les réserves de graines ne doit quitter la pièce renfermant les nouveaux pensionnaires.

Le déparasitage u Les poux sont l'une des plaies de l’éleveur d’oiseaux. Il en existe plusieurs variétés, mais on trouve surtout les noirs et les rouges. Les premiers ne sont pas très dangereux, car ils ne piquent pas, mais ils abîment le plumage, ce qui peut être un gros souci lorsque la température est basse. Ils sont difficiles à déceler autrement qu’en tenant l’animal en mains. Leur présence est révélée par les trous qu’ils causent dans les plumes. u Le pou rouge est plus gênant, car il se nourrit du sang de ses victimes, ce qui les anémie sérieusement. Lui

Les nouveaux arrivants doivent être isolés avant de rejoindre l’endroit où vivent vos oiseaux. Ici de jeunes diamants de Gould. non plus n’est pas simple à identifier, car il ne reste pas sur l’oiseau dans la journée, mais se cache dans les recoins de la cage. On peut s’apercevoir de sa présence par le fait que les oiseaux se grattent, surtout le matin. En passant un mouchoir en papier blanc dans les interstices (tiroir, angles…), il est possible de vérifier qu’il est bien là : le mouchoir porte des traces de sang dont les poux se sont gorgés durant la nuit. u Dans tous les cas, il faut traiter avec un acaricide pour éradiquer le parasite. Pour les nouveaux arrivants à la

maison, il est pertinent d’effectuer un déparasitage préventif. u Attention également aux vers intestinaux ! Les petits astrilds viennent souvent au sol et, en particulier si ce dernier est en terre, le risque d’infestation existe. Il est alors utile de vermifuger préventivement deux fois par an. En cage, naturellement, le problème est plus rare.

De bonnes conditions u Bien des maladies surviennent sur un animal affaibli par de mauvaises conditions de maintenance. Il est donc

essentiel de respecter une hygiène stricte et une alimentation de qualité, convenablement équilibrée. u Il est important d’éviter les chocs thermiques : ne mettez pas aussitôt vos oiseaux dans une volière extérieure ou une pièce non chauffée, en sortant de l’animalerie où il fait en moyenne 18 °C. C’est une question de bon sens ! u Le stress engendré par un oiseau agressif dans la cage ou par la proximité d’un chat, voire d’enfants bruyants et remuants, est également un terrain fertile pour l’épanouissement des agents pathogènes.

Maladies


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