

Papierdevert
L’écologie qui décape en Auvergne-Rhône-Alpes
Numéro 3 - Juillet 2024
TRANSPORTS : Passons à la vitesse supérieure
Grand Angle (pages 5 à 9)
FOCUS
Interview de Pierre Janot sur le ZAN (PAGE 10)
CULTURE
Les comptes ne sont pas bons (PAGE 12)
@ecologieaura ecologieaura.fr contact@ecologieaura.fr
Groupe les Écologistes Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes 101 cours Charlemagne 69269 Lyon Cedex 2
OBSERVATOIRE DU WAUQUISME
Le lancement (PAGES 16-17)






Non à la loi de la honte !
Nos élu·es étaient présent·es dans les rues de la région pour contrer la loi Immigration inhumaine proposée par l’Assemblée nationale en janvier 2024.
Présence au salon de l’agriculture
Bénédicte Pasiecznik a représenté notre groupe au 60ème salon de l’agriculture, alimenté de discussions sur l’avenir de l’agriculture et le soutien aux agriculteurs en difficulté. (cf p. 11)
d’info ↓
8 mars : le combat continue
Le 8 mars, nos élu·es ont défendu les droits des femmes et l’égalité femmes-hommes. Notre vigilance doit être totale pour contrer les attaques du patriarcat.
Nos élu·es en visite à la ferme du Mornantais
Visite à la ferme du Mornantais (69), pionnière en bio et production locale de yaourts/fromages depuis 1970. Elle démontre qu’une autre agriculture est possible.
Plus d’info ↓
Visite du centre d’Adea Formations
À Bourg-en-Bresse, nous avons fait une visite d’Adea Formations, un centre pour les métiers du social, qui déplore la réduction du soutien régional de 60% à 40% depuis 2015.
· ÉDITO ·

Chères lectrices, chers lecteurs,
Cette année a encore été riche en actions pour le groupe des Écologistes à la Région Auvergne-RhôneAlpes. Nous vous présentons ici un bilan de nos activités et de nos combats menés pour défendre l’écologie, la justice sociale, et le vivant, et vous invitons à découvrir les moments forts de cette année.
De la visite d’un centre de formation, pour soutenir la formation professionnelle, aux visites de fermes et à notre présence sur les barrages agricoles, pour soutenir la transition de notre agriculture, en passant par notre mobilisation dans de nombreuses manifestations, cette année encore nous avons été sur le terrain, aux côtés des personnes en lutte.
En parallèle, nous avons continué notre travail dans l’hémicycle du conseil régional, en proposant toujours autant d’amendements, constamment refusés par le président de Région. L’idéologie nauséabonde et la proximité avec l’extrême droite de Laurent Wauquiez ne sont plus à prouver. Cependant, plusieurs amendements refusés précédemment font aujourd’hui l’objet de délibérations de la majorité, preuve que nos idées finissent par infuser.
Nous avons choisi d’axer ce Papier de Vert sur les transports, une des principales compétences du conseil régional. Cette année a en effet été marquée par le passage de nombreux documents majeurs : ouverture à la concurrence, feuille de route mobilité 2035, et plus récemment la signature du Contrat de Plan État-Région Mobilité. Les montants importants annoncés par Laurent Wauquiez cachent en réalité le vide sidéral de ses ambitions en la matière. La réalité, c’est qu’aucune rame de train n’a été réceptionnée depuis 2015, que notre région a l’un des plus petits budgets d’investissement ferroviaire en Europe,
et enfin qu’il est prévu de remplacer les trains par des autocars. Nous restons engagé·es pour le développement des transports en commun, car c’est bon pour la planète et bon pour le porte-monnaie des habitantes et des habitants de notre région.
Après les dernières élections législatives, Laurent Wauquiez a été élu député, ce qui signifie qu’il va quitter la présidence de la Région. Nous espérons que ce changement marquera un tournant bénéfique. Dans tous les cas, nous restons vigilant·es et déterminé·es à promouvoir des solutions écologiques et sociales qui répondent aux véritables besoins des habitantes et des habitants de notre territoire.
Nous espérons que votre plaisir à lire ce Papier de Vert sera équivalent à la fierté que nous avons ressentie à défendre nos idéaux cette année.
Bonne lecture,
Cécile Michel, co-présidente, conseillère régionale du Rhône Maxime Meyer, co-président, conseiller régional de l’Ain
Papierdevert
L’écologie qui décape en Auvergne-Rhône-Alpes
Direction de publication : Cécile Michel, Maxime Meyer
Rédaction : Véronique Vermorel, Benjamin Joyeux, Alban Perret, Diane Dromard, Luc Antoine, Pascale Bonniel-Chalier, Olivier Ruiz, Kenza Darrot et Antoine Charaux ; relecture par l’ensemble des élu·es du groupe
Graphisme : Olivier Ruiz
Impression : IML Communication, imprimerie éco responsable certifiée PEFC et IMPRIM’VERT (Saint-Martin-en-Haut, Rhône)
Tirage : 2 000 exemplaires - Edition de juillet 2024
· BRÈVES DE MANDAT ·
La Région vous uniformise !
Cette année, la Région a annoncé l’expérimentation de l’uniforme dans 5 lycées pour la rentrée 2024. Notre groupe s’y est opposé : c’est une fausse bonne idée qui masque les inégalités sociales sans les résoudre et restreint la liberté des élèves. Cette mesure réactionnaire et coûteuse se fait au détriment d’actions primordiales comme la lutte contre le harcèlement ou la rénovation des lycées.
Non au Dinoparc de Trévoux : une première victoire aux côtés de Thomas Brail !
Nos élu·es se sont mobilisé·es cette année aux côtés des collectifs pour dire non au Parc Dinopedia dont les travaux avaient déjà commencé. Décidés sans aucune concertation, ils allaient détruire une zone humide en s’affranchissant des études d’impact environnemental, des règles relatives au permis d’aménager et des autorisations d’urbanisme. Grâce aux mobilisations et à la présence de Thomas Brail, la préfète a pris la décision d’arrêter le chantier pour le moment !

Crise des centres sociaux : la Région interpellée sur l’accès à la vie sociale
Le 31 janvier, les centres sociaux d’Auvergne-RhôneAlpes se sont mobilisés pour alerter sur l’augmentation des charges, la complexité des demandes d’aide et le désengagement des acteurs publics, menaçant leur survie. Notre groupe a sollicité une aide exceptionnelle de la Région et des rencontres avec ces acteurs afin d’identifier des solutions. La Région doit assurer l’accès à ces espaces de vie sociale sur tout son territoire.
Plan régional sur le handicap : une de nos propositions adoptée !
Le plan régional sur le handicap nous a été présenté lors de l’assemblée plénière de décembre. Nous reconnaissons le caractère volontariste et globalement positif de ce plan. Un seul de nos amendements sur 9 déposés a été accepté, mais pas le moindre : la Région a adhéré à l’idée de financer des maisons de répit , lieux de soutien et d’écoute pour les aidant·es, grand·es oublié·es des politiques publiques sur le handicap.
38 ans après Tchernobyl, un bien triste anniversaire
38 ans après la catastrophe de Tchernobyl, nos élu·es étaient présent·es aux côtés des associations du Réseau « Sortir du nucléaire » pour dénoncer l’entêtement du Gouvernement à développer une technologie qui ne fonctionne pas, coûteuse et dangereuse pour nos concitoyen·nes. À l’aune de l’arrivée de nouveaux EPR dans notre région, nous nous engageons à promouvoir des alternatives sûres et durables

Fragilité des territoires de montagne : prévenir ou guérir ?
Cette année, l’éboulement en Maurienne causé par le réchauffement climatique a affecté habitant·es, commerçant·es et économie locale. Bien que des aides aient été débloquées par la Région, la fragilité des territoires de montagne nécessite de repenser notre approche. Plutôt que de créer des fonds d’aide d’urgence après chaque catastrophe, la Région doit prioriser la prévention des risques dans le territoire.
· GRAND ANGLE ·

Laurent Wauquiez ne jure que par le routier !
Axée sur le développement du transport routier, la politique de transports menée par Laurent Wauquiez est non seulement anachronique, mais représente aussi une catastrophe écologique.
Les projets d’infrastructures autoroutières, comme l’élargissement de la RN88, augmentent les émissions de gaz à effet de serre et détruisent nos paysages. C’est pourquoi nous avons demandé un moratoire sur les financements régionaux pour ces projets qui sont des gouffres financiers et environnementaux
La Région doit favoriser des modes de transport durables afin de réduire la dépendance à la voiture. Nous avons donc proposé de doubler l’offre Cars
Région d’ici 2035 et de développer le réseau ferroviaire et l’intermodalité.
Pour financer le report modal, nous avons suggéré d’étudier l’instauration d’une contribution régionale sur les poids lourds circulant sur les nouvelles routes. Cette mesure permettrait de rééquilibrer les coûts entre le rail et la route. Comme toutes nos autres propositions, elle a été rejetée par l’exécutif.
Il est impératif de réorienter la politique régionale vers des solutions durables pour répondre aux défis environnementaux actuels et garantir une meilleure qualité de vie aux habitant·es de notre région.


Renforcer la mobilité des jeunes ruraux : une responsabilité régionale délaissée
Une étude de l’Institut Terram, Chemins d’avenirs et l’Ifop 1 révèle les défis de mobilité des jeunes ruraux en France. Représentant un quart des 15-29 ans, ils passent plus de 2h30 par jour dans les transports, bien plus que leurs pairs urbains. L’insuffisance de l’offre de transports en commun oblige 69% d’entre eux à dépendre de la voiture au quotidien, contre 31 % des jeunes urbains, avec un coût moyen de 528 euros par mois. Beaucoup se déplacent en voiture sans permis, véhicule motorisé à deux roues ou en auto-stop, se mettant parfois en danger. Cette situation limite leur accès aux activités culturelles et aux opportunités d’emploi, affectant leur bien-être et leur santé mentale.
Pour répondre aux défis de mobilité des jeunes ruraux, la Région doit intervenir de manière proactive. La tarification « Illico LIBERTÉ JEUNES » est insuffisante et doit être complétée par d’autres actions comme le développement de l’offre de transports, de l’intermodalité ou d’une tarification plus abordable.
Afin d’améliorer la mobilité des jeunes ruraux, nous avons proposé plusieurs mesures qui ont systématiquement été refusées par la majorité régionale :
Réformes de la tarification pour favoriser l’accessibilité des transports en commun : tarifs uniques train/bus/autocar avec la même billettique, mise en place de tarifications solidaires, gratuité des transports scolaires, etc.
Augmentation de l’offre de transports pour soutenir la desserte des zones rurales : réouverture et maintien des lignes de proximité, augmentation de la fréquence des TER et des cars, mise en place d’horaires adaptés aux jeunes, etc.
Renforcement de l’intermodalité pour optimiser les déplacements : création de parkings relais, aménagement d’infrastructures pour vélos autour des gares, etc.
Développement d’un maillage territorial de transport interurbain : utilisation des minibus, promotion de Mov’ici auprès des jeunes, création de points de stop sécurisés, aide à l’achat de vélo électrique, sécurisation des routes par des pistes cyclables, etc.
Il est nécessaire de réduire les obstacles à la mobilité des jeunes ruraux pour améliorer leur qualité de vie et leur offrir des opportunités équivalentes à celles de leurs homologues urbains.

© Getty - Saulgranda - ici par France Bleu et France 3
L’ouverture à la concurrence du réseau TER cache l’immobilisme ferroviaire
L’exécutif affirme se conformer à l’obligation légale d’ouverture à la concurrence et la repousser au maximum à 10 ans mais ce discours cache mal l’immobilisme ferroviaire et le bilan catastrophique de la Région.
Alors que Laurent Wauquiez affiche une volonté de procéder à une transition « progressive », il ne donne pas les moyens aux services publics de fonctionner. En effet, la Région, par son bras de fer avec la SNCF, en repoussant la signature de la convention TER 2023-2033, participe à dégrader la qualité du service. La majorité a appauvri les moyens et l’ingénierie des services de la Région pourtant déjà réduits. Elle manque cruellement d’ambition et délaisse le secteur ferroviaire en n’investissant pas suffisamment dans les infrastructures et le matériel roulant. Cette dégradation du service ferroviaire s’explique par une volonté de réaliser des économies au profit du routier.
de Laurent Wauquiez
Loin d’assumer ses responsabilités, la Région rejette systématiquement la faute sur les autres : SNCF Réseau, État, syndicats, autorité environnementale, etc.
Pourtant, d’autres choix sont possibles : il faut investir massivement dans le ferroviaire afin de garantir l’équité et la cohésion territoriale. L’entretien des infrastructures est primordial pour lutter contre la bétonisation et faire du train une véritable alternative à la voiture. Pour rappel, l’Occitanie a reconduit la SNCF avec l’obligation d’améliorer son service et le nombre de voyageurs.
Enfin, l’ouverture à la concurrence ne doit pouvoir s’effectuer qu’ en protégeant les salarié·es de ses conséquences. Nous avons obtenu, en ce sens, une clause de non-régression sociale pour les agent.es de la SNCF en juin 2023.

Transports, mobilités : Laurent Wauquiez à l’arrêt
Premier budget régional, les transports devraient constituer l’axe majeur d’une politique régionale ambitieuse de décarbonation des mobilités. Or il n’en est rien avec un exécutif habitué aux renoncements.
Le dernier exemple en date concerne le projet de ligne de bus à haut niveau de service (BHNS2) entre Lyon et Trévoux. L’atout majeur de ce projet devait être le déploiement d’une flotte de bus à hydrogène sur cette future ligne alors qu’une ligne de tram-train, moins onéreuse et avec une plus grande capacité, aurait été une alternative plus intéressante.
La Région semble d’ailleurs abandonner l’idée d’une flotte de bus à hydrogène au profit de véhicules électriques alors que cela constituait l’essentiel de la communication du projet !
Et que dire du volet mobilité du contrat de plan entre l’Etat et la Région (CPER) dont les négociations ont volontairement traîné du côté de Laurent Wauquiez? Le protocole d’accord a finalement été signé en avril avec 3 ans de retard ! On y lit que la Région privilégie massivement les projets routiers et réduit drastiquement les investissements ferroviaires.

Sur les lignes fines du territoire, la Région cherche avant tout la rentabilité alors que ça n’est pas le but des TER. Ainsi par exemple, la ligne entre Thiers et Boën est toujours à l’abandon et les seuls trains qui circulent en Ardèche sont ceux de la Région Occitanie au Teil… pour leur permettre de faire demi-tour !

La Région soutient le Lyon-Turin mais délaisse le réseau TER
L’an dernier, nous nous étions rendu·es en Maurienne (Savoie) aux côtés des militant·es venu·es de France et d’Italie à l’initiative des Soulèvements de la Terre pour s’opposer au projet du Lyon-Turin
Nous continuons de nous opposer à ce projet d’un autre temps qui entraînera la destruction de nombreuses terres agricoles ainsi que d’importantes émissions de CO2 du fait des travaux.
De l’autre côté, Laurent Wauquiez s’est illustré en affirmant son soutien au projet mais en limitant son engagement financier Un engouement qui contraste avec la procrastination dont il fait preuve quand il s’agit d’investir dans le réseau des TER
Rappelez-vous, nous avions dédié notre grand angle à la thématique de l’Éducation dans notre précédent numéro du Papier de vert. C’était l’occasion de revenir sur notre Mission Lycées. L’objectif de cette mission?
Recueillir des témoignages sur l’état des lycées de la région afin de déconstruire le discours de Laurent Wauquiez qui affirmait « qu’il n’y avait plus aucun lycée en mauvais état dans la région » et dresser un état des lieux des besoins des établissements. Grâce à cette démarche participative, nous avions recueilli les contributions de 5716 personnes, dont 3990 lycéennes et lycéens mais aussi des parents d’élèves, personnels des établissements et de tous les membres de la communauté éducative. Ces réponses ont été analysées et publiées dans un rapport et nous avons porté 10 amendements pour améliorer l’état des lycées de la région lors de l’assemblée plénière de décembre.
ANNONCE :
MOBILISATION TRANSPORTS
C’est donc enthousiasmé·es par cette expérience que nous allons lancer une nouvelle mobilisation à l’automne, cette fois-ci concernant les transports, premier budget régional, avec les mêmes objectifs que pour la Mission Lycées :
→ Aller à la rencontre des citoyen·nes et recueillir leurs témoignages
→ Mieux faire connaître les compétences «transport » de la Région
→ Faire des propositions concrètes pour améliorer les transports et faire accélérer les décisions régionales
Nous vous tiendrons informé·es prochainement sur les formes que prendra cette mobilisation, alors suivez-nous sur nos réseaux sociaux pour être au courant de toutes nos actualités et abonnez-vous à notre lettre d’infos pour être invité·es à la présentation de cette mobilisation en avant-première !

ZÉRO ARTIFICIALISATION NETTE
À l’automne 2023, au salon des maires ruraux de France, Laurent Wauquiez qualifiait de « ruralicide » le dispositif « Zéro artificialisation nette » (ZAN) issu de la loi climat et résilience du 22 août 2021 et souhaitait que la Région s’en désengage.
Notre groupe s’est mobilisé pour appeler à une troisième voie rappelant la nécessité de lutter contre
FOCUS
Entretien avec
Pierre Janot
Conseiller régional de l’Isère
Que reprochez-vous à l’attitude de la Région sur le ZAN ?
Pierre Janot : « C’est le désengagement de la Région qui n’a même pas essayé de réfléchir à la mise en application du dispositif. Certes la loi est imparfaite mais l’artificialisation des sols est un réel problème. Pour rappel, en Auvergne-Rhône-Alpes, ce sont 30 187 hectares, soit 43 000 terrains de foot en espaces naturels, agricoles et forestiers qui ont été consommés en dix ans ! »

3Tribune transpartisane du groupe publiée dans Le Monde : https://www.lemonde.fr/idees/ article/2023/12/05/le-zero-artificialisation-nettezan-oblige-a-etre-innovant-pour-abandonner-lebetonnage-facile_6203996_3232.html
Quel est le problème de ce dispositif ZAN ?
PJ : « Ce que nous pointons du doigt, nous les Écologistes, c’est le manque de moyens humains et d’ingénierie donnés dans l’accompagnement des élu·es locaux pour la mise en œuvre de l’objectif ZAN. Malgré les déclarations de bonnes intentions des préfets de Région, les moyens ne sont pas à la hauteur.
On laisse les communes et intercommunalités gérer ça seules dans leurs documents d’urbanisme alors que ce serait plus intéressant au niveau régional avec le SRADDET. »
Quelles solutions faudrait-il mettre en œuvre ?
PJ : « Ce que les élu·es locaux nous disent, c’est qu’il y a un problème d’homogénéisation. L’objectif ZAN est le même sur toutes les communes or, sur le terrain, les besoins d’artificialisation sont différents d’un endroit à l’autre. Il faut donc mutualiser les besoins. Une mutualisation au niveau des intercommunalités plutôt qu’au niveau communal serait appropriée. »
FOCUS

AGRICULTURE
Nous n’avons pas attendu les manifestations de janvier pour chausser nos bottes. Depuis novembre, dans la perspective de la loi d’orientation agricole, nous avons multiplié les rencontres dans les fermes avec les parlementaires écologistes. Lors des barrages, nous sommes allé·es rencontrer les paysan·nes sur l’A7, à Saint-Quentin-Fallavier, à Clermont-Ferrand, au Puyen-Velay, à Vienne, etc. Fin février, nous étions au salon de l’agriculture. Partout, nous avons écouté, dialogué, à la fois avec des personnes non syndiquées et des représentant·es de tous les syndicats agricoles.
Vidéo de notre rencontre avec les paysan·nes sur l’A7
Non à l’accaparement de la ressource en eau !
Deux projets de méga-bassines sont à l’étude dans des communes du Puy-de-Dôme. Elles représenteront à elles deux une surface de 33 hectares (soit 46 terrains de football !) avec pour objectif de stocker jusqu’à 2,3 millions de mètres cubes d’eau en période hivernale. Cela représenterait un coût global de 25 millions d’euros dont 70% serait financé par de l’argent public. Des élu·es de notre groupe s’étaient rendu·es sur place en novembre 2023 avec un membre du collectif «Bassines Non Merci 63 ».
Alors que notre région est de plus en plus durement frappée par des épisodes de sécheresse ou d’inondation, nous refusons cet accaparement de la
Les paysan·nes revendiquent des revenus dignes et un accompagnement sur la transition. La Région gère un budget agricole important (régional et européen), cet argent public doit être intégralement tourné vers la nécessaire transition agroécologique et l’installation plutôt que le saupoudrage tous azimuts de modèles dépassés.
De plus, avec 304 lycées publics, la Région a un levier important de soutien aux revenus des paysan·nes à travers l’ approvisionnement des cantines Actuellement elle ne respecte pas la loi Egalim, cela doit changer pour valoriser des produits régionaux de qualité.
ressource en eau par quelques personnes au profit de l’agriculture intensive.
Nous avons pris part à la mobilisation co-organisée par les Soulèvements de la Terre ainsi que plusieurs associations, syndicats et formations politiques en mai dernier sur les sites de ces méga-bassines. Elle a rassemblé près de 6000 personnes déterminées à défendre l’eau comme un bien commun inaliénable.

SUR LE FRONT
FOCUS ENERGIE
Projet Rhonergia : Non merci !
La concertation préalable concernant la construction d’un nouveau barrage sur le dernier tronçon encore sauvage du Rhône, arrivera à son terme le 29 février prochain. Nos élu·es réitèrent leur ferme opposition à ce projet au travers d’une contribution détaillée, mettant en lumière ses répercussions sur la biodiversité et la vie des habitant·es de la région.

La Région abandonne l’éolien
En mars dernier, l’exécutif régional a pris la décision d’ arrêter tout financement des projets éoliens en invoquant leur manque d’esthétisme pour nos paysages. Il confirme ainsi ce que nous savions déjà: la transition énergétique est un impensé de la politique régionale.
FOCUS CULTURE
Monsieur Wauquiez, sur la culture, les comptes ne sont pas bons !
En 2022, 4,3 millions d’euros ont été retirés à la culture . En 2023, la vice-présidente a annoncé une augmentation de 1,5 million d’euros pour les festivals, occultant les glissements de nombreux festivals du FIC4 vers cette ligne. La tentative de « rééquilibrage rural » dotée de 2 millions d’euros n’a attribué, en réalité, que 990 000 € à 112 projets, rejetant plus de 150 autres. Avec un plafond de 15000 € par projet, elle manque singulièrement d’ambition . Enfin, en juin, une délibération de 710000 € pour 127 équipes artistiques indépendantes a été supprimée («reportée » nous dit-on), les mettant en difficulté pour s’engager dans des coproductions en cours d’année.


FOCUS INTERNATIONAL
Gaza, circulez, y’a rien à voir !
À la suite des attentats du Hamas le 7 octobre, Laurent Wauquiez avait promis une délibération pour la paix. Durant l’assemblée plénière de mars 2024, nous avons, avec tous les groupes de gauche et écologiste, proposé un vœu pour un cessez-le-feu à Gaza. Celui-ci a été rejeté par l’exécutif régional.
Neuf mois et des dizaines de milliers de morts plus tard, le président de Région n’a pas tenu sa promesse. De plus, une subvention de 32 000 euros pour la chambre de commerce France-Israël a été votée , ignorant le contexte international.
Il est scandaleux que notre Région continue ses relations commerciales avec Israël comme si de rien n’était. Les Écologistes restent mobilisé·es pour le respect du droit international et la paix au ProcheOrient.
Retrouvez notre contribution ici

Compétence pourtant centrale de la Région, Laurent Wauquiez arrive encore à raboter le budget dédié à la formation professionnelle !
Le prix du désengagement de l’année revient à Laurent Wauquiez et à son non-renouvellement du PIC5 pour la période 2024-2027 ! L’exécutif régional avait refusé le pilotage du précédent plan 2019 –2023, destiné à former des publics demandeurs d’emploi.
Les négociations État/Région auraient dû être menées courant 2023 pour assurer la continuité du précédent plan sans rupture, ni attente pour les nombreux
FORMATION FOCUS
centres de formation et publics concernés. Mais le 11 décembre 2023, le vice-président a eu une réponse qui n’augurait rien de bon : « tous les éléments sont sur le bureau du président Wauquiez, prêts à être étudiés. »
Sans surprise, Laurent Wauquiez a confirmé l’échec des négociations le vendredi 22 mars en catimini !
La Région, en ne participant pas aux côtés de l’État, réduit les moyens visant à faire monter en compétence des demandeurs d’emploi.
Budget formation de la Région : la mise au ban des publics sans diplômes et des demandeurs d’emplois
Depuis ce second mandat, nous constatons un gel des budgets pour les structures de l’insertion : écoles de la 2ème chance, missions locales, réseau des MIFE 6 et CIDFF7
Et même si cette année une remise à plat du financement des chantiers d’insertion a été menée, les 10 nouveaux chantiers enfin reconnus vont devoir se partager une enveloppe globale de financement qui, elle, n’a pas évolué d’un euro depuis 2021 !
5PIC
6MIFE
7CIDFF
8DAEU : Diplôme d’Accès aux Etudes Universitaires
Fin du financement du DAEU : une nouvelle mesure antisociale
Les universités de notre région ont appris, par un simple courrier en avril, la fin du financement du DAEU8 pour les demandeurs d’emploi dès la rentrée 2024. Ce diplôme permet à des personnes ayant quitté le système scolaire trop tôt d’obtenir un équivalent du bac afin de poursuivre des études supérieures.
La Région a donc purement et simplement décidé de mettre fin à son accompagnement financier et invite les universités à se rapprocher de France Travail. En cause : le refus de signer ce fameux PIC avec l’État dont les publics cibles n’intéressent pas la majorité de Laurent Wauquiez !

Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2030 : échanger et débattre pour repenser notre rapport à la montagne !
Le 17 avril 2024, nous organisions une table ronde à Grenoble intitulée « Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2030: Quel héritage en attendre pour les Alpes du Nord ? ». Associations, ancien·nes athlètes, citoyen·nes et élu·es écologistes ont échangé sur les coûts environnementaux, sociaux et économiques qui pèseraient sur les citoyen·nes en raison de ces jeux s’ils sont attribués aux Alpes françaises. En effet, iels devront rembourser la dette afférente, comme ce fut le cas lors des éditions précédentes de Grenoble et d’Albertville. Iels risquent de voir leurs impôts augmenter et leurs services publics disparaître. Les personnes présentes ont donc cherché à se saisir collectivement d’une nouvelle vision de la montagne, plus démocratique, durable, responsable et populaire.


Mobilisations contre les JOP 2030 pour sauver nos territoires montagnards
Nos élu·es se sont rendu·es à Albertville le 18 mai 2024 pour le «Raffut du Dahut » ! Cet événement festif, organisé par des collectifs opposés à la candidature des Alpes françaises aux Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2030, a réuni de nombreuses et nombreux participant·es dans une ambiance conviviale et déterminée. Ensemble, nous avons manifesté notre opposition à cet événement et alerté sur les conséquences pour les habitants·es de nos vallées et de nos montagnes.
Nos élu·es de Haute-Savoie et de Savoie, ainsi que le président du groupe écologiste au Sénat, Guillaume Gontard, étaient aux côtés des militant·es et des citoyen·nes pour soutenir cette mobilisation.
Nous avons dénoncé le coût exorbitant de 2 milliards d’euros

investis pour ces Jeux plutôt que dans la transition écologique et énergétique. Les associations écologistes ont également pointé du doigt l’opportunisme des stations qui pourraient obtenir des subventions pour continuer de financer des retenues collinaires et d’autres projets, ce qui enferme nos montagnes dans une économie qui n’est ni viable ni responsable. Les participant·es ont demandé la tenue d’un référendum sur le sujet afin de mettre fin au déni démocratique de cette candidature et d’instaurer un vrai débat.
La question environnementale demeure quant à elle centrale: y aura-t-il encore de la neige en 2030?Ce projet semble totalement à contre-courant. Tournons-nous plutôt vers l’avenir et pensons à nos montagnes tout au long de l’année !

Se souvenir de la Résistance
En ce printemps et cet été 2024, nous commémorons, partout en France et en plusieurs lieux d’AuvergneRhône-Alpes, les 80 ans de la Libération. Nos élu·es régionaux ont participé à de nombreuses cérémonies à travers toute la région. Iels étaient notamment à Thorens-Glières sur le Plateau des Glières lors du rassemblement organisé par l’association CRHA9 du 10 au 12 mai 2024 ou encore à la Commémoration des

80 ans du maquis du Mont Mouchet en Haute-Loire le 16 juin 2024.
Plus que jamais, l’héritage du Conseil national de la Résistance se rappelle à nous en ces temps incertains. Ces commémorations résonnent particulièrement avec les récentes actualités nationales et la montée de l’extrême droite en France.

Que retenir des élections législatives en Auvergne-Rhône-Alpes ?
En Auvergne-Rhône-Alpes, le Nouveau Front Populaire se hisse à la première place au premier tour de ces élections législatives. Les Républicains, à la tête de l’exécutif régional, ne finissent quant à eux qu’à la 4e place, à plus de 15 points de l’union de la gauche.
Toutefois, comme partout en France, la victoire de notre camp ne doit pas cacher l’inquiétante montée de l’extrême droite. Au-delà du contexte national, nous dénonçons le fait que cette progression puise également ses racines dans la fusion idéologique qu’opère Laurent Wauquiez avec l’extrême droite en Auvergne-Rhône-Alpes depuis son accession à la présidence du conseil régional.
Outre cette dérive, nous condamnons également l’utilisation de la Région par Laurent Wauquiez comme d’un marchepied pour satisfaire ses ambitions personnelles, lui qui rêve d’une destinée présidentielle.
Heureusement, face à cet homme politique dénué de tout sens de l’intérêt général et de boussole républicaine, les habitant·es de la Région AuvergneRhône-Alpes peuvent compter sur le groupe régional écologiste et sur ses partenaires de gauche pour défendre la démocratie, l’écologie, la solidarité et un futur désirable. Si nous n’avons pas attendu le Nouveau Front Populaire pour travailler ensemble au conseil régional, il est impératif de poursuivre et de développer cette coopération.
OBSERVATOIRE

Un observatoire des dérives de la droite wauquiézienne
Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes depuis 2016 (et encore pour quelques semaines au moment où nous publions ce bilan), Laurent Wauquiez a fait de ce territoire un laboratoire où expérimenter son programme de droite radicale et conservatrice qui flirte régulièrement avec l’extrême droite.
L’Observatoire du Wauquisme, lancé en mars 2024 par notre groupe, vise à prendre du recul sur l’actualité pour analyser plus en profondeur la manière dont Laurent Wauquiez et son équipe ont fait de la Région un instrument et un système au service
À vous de contribuer !
Le lancement de l’Observatoire du Wauquisme a rencontré un grand succès, non seulement au niveau régional, mais aussi nationalement où cette initiative a été relayée par la majorité des médias nationaux tels que Le Monde, Le Figaro, Libération ou encore France Inter.
Vous avez été plusieurs à nous envoyer des témoignages et pistes de réflexion après la publication des premiers articles. Nous vous en remercions
d’une politique résolument anti-démocratique, antiécologique et anti-progressiste. Pour nous, il s’agit de jouer notre rôle de contrôle démocratique des actions et des discours tenus par la majorité régionale et d’en informer le plus grand nombre.
Les élections législatives de cette année ont malheureusement été l’illustration de ce rapprochement idéologique entre la ligne politique de la droite au conseil régional et celle de l’extrême droite et ce n’est malheureusement pas l’élection d’un nouveau ou d’une nouvelle président·e de Région qui devrait changer cet état de fait.
Notre vidéo de lancement
grandement, cela va nous permettre d’améliorer cet Observatoire et d’en faire un outil participatif dont vous pourrez vous emparer.
Afin de recueillir vos contributions ou témoignages, vous pouvez désormais remplir le formulaire qui apparaît sur la page du site dédiée à l’Observatoire.
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DU WAUQUISME
Articles disponibles sur notre site :







Laurent Wauquiez et l’Europe : « je t’aime moi non plus ! »
Combat anti-genre : la tactique réactionnaire de Laurent Wauquiez
Lycées : un laboratoire des obsessions wauquistes
Démocratie : détruire le débat en 4 étapes
Clientélisme : subvention contre bulletin de vote
La presse parle de nous !
Retrouvez ici les divers retours presse et médias suite au lancement de l’Observatoire du Wauquisme le 20 mars 2024
Nos retours presse
· JURIDIQUE ·
Le recours juridique : un outil précieux pour l’opposition
Avec Laurent Wauquiez, l’action juridique devient un bras armé de la politique et s’avère utile pour contrer les dérives d’un président de Région qui bafoue régulièrement le droit d’information des élu·es.
Déjà, lors du précédent mandat et par la voix de Myriam Laïdouni, deux budgets ont été annulés par le tribunal administratif pour non-respect du droit d’information des élu·es. Dans bien des cas, nous sommes en effet contraint·es de saisir la CADA10 pour obtenir des documents complémentaires, pourtant nécessaires pour voter « en connaissance de cause », alors que ce droit fondamental est inscrit au CGCT11
Quand la Région confond « autorité administrative » et « pouvoirs de police »
À l’heure où nous parlons, nous sommes dans l’attente du délibéré du tribunal administratif de Lyon sur nos deux recours, respectivement portés par Myriam Laïdouni et Véronique Vermorel pour notre groupe, avec quelques bonnes chances de faire annuler des délibérations !
En effet, lundi 8 juillet 2024 se tenait l’audience sur nos recours pour excès de pouvoir concernant des délibérations où nous avons relevé de graves irrégularités.
Dès sa réélection à la tête du conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes en juillet 2021, Laurent Wauquiez a axé son début de mandat sur la sécurité en présentant en assemblée plénière une délibération intitulée « Priorité à la sécurité ». Cette dernière a permis la mise en œuvre de différents dispositifs allant des brigades de sécurité dans les lycées jusqu’à de la reconnaissance faciale, en passant par la suppression des aides facultatives régionales.
La vigilance est particulièrement de mise avec un président de Région qui a pu affirmer que certaines instances, comme le Conseil constitutionnel ou le Conseil d’Etat, imposent « un régime d’impuissance»12 à la France ; on retrouve cette même rhétorique avec l’extrême droite qui balaierait volontiers ce qui peut empêcher le politique d’avoir tous les pouvoirs.13 Or, l’État de droit, c’est précisément que la justice soit audessus du politique pour éviter toute forme de décision arbitraire, ou contraire à nos grands principes, inscrits dans notre constitution. C’est pourquoi il est important que les élu·es s’emparent parfois de cet outil pour contrôler les dérives du politique.
Puis, en mars 2022, dans la lignée de cette première délibération, une deuxième dénommée « Droits et devoirs : suppression des aides facultatives » était présentée. Avec celle-ci, Laurent Wauquiez insistait à nouveau sur une rhétorique punitive et démagogique : retirer des aides facultatives à celles et ceux qui commettent des actes inciviques.
Imprécision de la notion d’incivilité, sanction non proportionnelle à la « faute » commise, incapacité de la Région à justifier sa décision, autant de motifs qui poussent la rapporteure publique à considérer que la délibération qui modifie le règlement du Pass’Région (bouquet d’aides pour les jeunes de notre région) est à ce titre irrégulière et devrait être annulée.

VIE DU GROUPE


Cécile Michel et Maxime Meyer : nouveau binôme de coprésident·es du groupe Les Écologistes
Après près de trois ans d’engagement en tant que coprésidente de notre groupe, Fabienne Grébert, conseillère régionale de Haute-Savoie et tête de liste, a décidé de passer le relais. Nous lui exprimons notre gratitude pour son leadership inspirant et son dévouement à la cause écologiste.
Nous nous réjouissons de l’élection de Cécile Michel, conseillère régionale du Rhône, pour rejoindre
Maxime Meyer en tant que coprésidente du groupe. Cette transition reflète un fonctionnement démocratique sain où le renouvellement est encouragé et célébré.
Premier groupe d’opposition, nous assumons notre responsabilité et construisons les conditions d’une alternance en 2028 en défendant la démocratie, l’écologie, la solidarité et un futur désirable.
L’élection ne confère pas du jour au lendemain des savoirs sur l’ensemble des domaines d’intervention d’une collectivité. Pour exercer correctement leur mandat, les élu·es doivent donc se former. Cela peut avoir pour but d’approfondir des sujets dits « techniques », ou d’acquérir des compétences dans les domaines de la communication.
Le budget alloué par la Région à la formation est réparti proportionnellement entre chaque élu·e du conseil régional.
Cette année nos élu·es se sont formé·es sur plusieurs sujets comme “la politique agricole” ou encore “la restauration scolaire comme levier des transitions”.
Retrouvez la liste exhaustive des formations suivies par nos élu·es sur notre site


La règle du jeu est simple : vous avez 8 citations et devez deviner si elles proviennent de Laurent Wauquiez, d’élu·e·s d’extrême droite de la région Auvergne-Rhône-Alpes, ou les deux ! Pas de triche, les réponses se trouvent à l’envers en bas de cette page.
CITATIONS
1. « Honte à vous qui préférez faire vos bricolages sur la famille et le mariage plutôt que de défendre les entreprises ! »
2. « Nous nous réjouissons de l’abandon de tout investissement dans l’électricité produite par les éoliennes; éoliennes qui souillent nos paysages. »
3. « Contrairement aux amendements écologistes, nous ne sommes pas favorables à une gratuité totale des repas dans nos lycées, dont les familles, y compris modestes, doivent savoir participer a minima à l’effort quotidien de leurs membres sans assistanat excessif. »
4. « Quand vous vous opposez au Lyon-Turin et au nucléaire pour rouvrir des centrales à charbon, quand vous polémiquez sur les cordons bleus ou souhaitez autoriser le burkini, vous ne défendez pas la planète. Vous avez uniquement une approche idéologique et sectaire d’extrême gauche. »
5. « Les autorités administratives indépendantes, qui se multiplient, sont un problème démocratique dans notre pays. C’est dangereux que les Français votent pour des élus dépossédés de tout pouvoir par cette technocratie. »
6. « ll est courant d’écouter les citoyens faire le choix de vivre d’aides sociales plutôt que de travailler. »
7. « Où sont les fantasmes quand nous apprenons que des sites internet ne proposent rien de moins que des cartes d‘aides médicale d’Etat payantes pour permettre à des étrangers irréguliers d’accéder gratuitement à notre système de santé ? »
8. « Il aura fallu 20 ans au gouvernement pour reconnaître que l’immigration invasive avait son corollaire direct : l’insécurité. »
8. Citation de Christophe Boudot, élu régional du groupe Reconquête, à l’assemblée plénière de mars 2024.
7. Citation de Laurent Wauquiez à l’Assemblée nationale en juin 2014.
6. Citation de Michel Lucas, élu régional du groupe Rassemblement national durant l’assemblée plénière d’octobre 2021.
5. Citation de Laurent Wauquiez durant l’assemblée plénière de mars 2023.
4. Citation de Laurent Wauquiez durant l’assemblée plénière de juin 2023.
3. Citation de Benoît Auguste, élu régional du groupe Rassemblement national durant l’assemblée plénière de décembre 2021.
2. Citation de Vincent Lecaillon, élu régional du groupe Reconquête, à l’assemblée plénière de mars 2024.
1. Citation de Laurent Wauquiez à l’Assemblée nationale en 2013 sur la loi du mariage pour tous.
Réponses :