Architecte HMONP et ingénieur climatique, énergétique et environnement, je souhaite mettre mon temps, mon énergie et mes connaissances au service d’une architecture sociale, solidaire et résiliente.
Dans ma pratique, je milite pour l’inclusion de tou·te·s dans l’acte de construire. Je souhaite promouvoir le « faire ensemble », c’est-à-dire l’intégration des usagers dans la transformation de leurs lieux de vie. Je suis convaincu qu’en adoptant cette approche, il est possible de faire évoluer la société vers un monde plus social et plus écologique. J’ai donc le plaisir de vous présenter mon book qui résume mes expériences et mes motivations.
Au cours de ma formation, je me suis interrogé sur les différentes expériences architecturales favorisant le partage, la rencontre et l’intégration. Ainsi, mon mémoire de recherche vise à questionner la portée sociologique et anthropologique de la colocation mixte et solidaire (modèle d’habitat pensé pour l’intégration des réfugiés dans la société). Mon projet de fin d’étude, quant à lui, tente de proposer une démarche innovante de co-conception et co-construction avec les Wazemmois (Lille), en jouant sur les différentes temporalités d’un projet architectural et urbain.
Mes expériences professionnelles m’ont également permis de renforcer ces réflexions. Lors d’un service civique au sein d’un collectif d’architectes, j’ai découvert et maîtrisé les outils de la participation citoyenne, allant de la concertation à la construction. Par la suite, j’ai eu l’opportunité de travailler dans une association œuvrant pour l’amélioration des conditions d’accueil, d’hébergement et de logement des personnes les plus précaires. Chaque projet était guidé par la volonté d’inclure les bénéficiaires et de les faire participer activement à l’amélioration de leurs conditions de vie. Plus récemment, dans le cadre de ma formation HMONP, j’ai intégré l’agence d’architecture Studaré, située à la croisée de la maîtrise d’œuvre et de l’action sociale. J’ai participé à la réalisation de projets destinés aux publics les plus fragiles, comme des pensions de famille. En parallèle, j’ai mené un travail de recherche qui a questionné l’intégration des usagers des dispositifs d’aide et d’action sociales dans le projet architectural.
Fort de ces engagements et expériences, je suis aujourd’hui à la recherche d’une structure qui corresponde à mes aspirations et à ma vision d’une architecture engagée, centrée sur l’humain et tournée vers le progrès social.
L’ARCHITECTURE SOLIDAIRE
Mise en situation professionnelle HMONP - Studaré -Paris, 2024-
Studaré
Studaré est une agence d’architecture à la croisée de la maîtrise d’oeuvre et de l’action sociale. Les projets pris en charge par le studio présentent systématiquement un engagement social fort. Les maîtres d’ouvrage que studaré accompagne partagent les missions d’accompagnement des publics les plus fragiles, d’inclusion sociale par l’accueil inconditionnel ou de l’accès au logement pour tous et toutes.
L’agence cherche pour chaque projet à créer des espaces où l’activité humaine s’épanouit, et où l’architecture assure le bien-être de chacun.e.
Projets
- Responsable du projet «Assise» : concertation et co-construction de mobiliers urbains inclusifs avec un public fragilisé
- Co-responsable du projet «Maison des retraitées» : Réhabilitation énergétique d’un patrimoine HBM en site occupé. Mission complète, 1M €.
- Participation au projet «La Halte Fontenaysienne» : Lieu d’accueil pour les familles en précarité d’hébergement Mission complète, 425 000 €.
- Participation au projet «Océanite» : Réhabilitation lourde d’un hôtel bourgeois du XIXe siècle en pension de famille pour 24 personnes, avec création d’ERP. Mission complète, 2M €.
Zoom
En parallèle de mon travail en agence, j’ai mené un travail d’analyse et de recherche dans le cadre de mon mémoire HMONP. Cet écrit s’attache à apporter des éléments de réponse à la question suivante : Comment intégrer les usagers des dispositifs d’aide et d’action sociales dans le projet architectural ? Ce questionnement est né de mes années d’expérience, au cours desquelles j’ai côtoyé divers dispositifs sociaux destinés aux personnes les plus précaires. Ces expériences m’ont permis d’identifier de nombreux dysfonctionnements dans la conception des espaces dédiés à ces publics. Ainsi, ce mémoire interroge le métier d’architecte, en particulier son rôle et son positionnement face à l’intégration des usagers dans le processus de projet.
ASSISE, MOBILIERS URBAINS INCLUSIFS
Projet de concertation citoyenne autour du mobilier urbain
Partenaire : La Cloche, Des Cris des Villes, Fondation Abbé Pierre. Lieux : Ecole des Amandiers (Paris 20), Centre Miribel (Paris 11), La Vingtième Chaise (Paris 20).
Crédits : Studaré
LA HALTE FONTENAYSIENNE, MAISON DES FAMILLES
Plan RDC
Cuisine collective (ERP)
Type de bâtiment : Lieu d’accueil pour familles précarisée avec hébergements Travaux : Réhabilitation d’une maison de ville
Budget : 425 000 euros TTC
Mission complète
Crédits : Studaré
OCÉANITE, RÉHABILITATION D’UN HÔTEL BOURGEOIS
Plan RDC
Type de bâtiment : Pension de famille + ERP
Travaux : Réhabilitation lourde et construction d’une extension
Budget : 2M euros TTC
Mission complète
Crédits : Studaré
S’OCCUPER DES DÉ LAISSÉ .E.S
Chef de projet - Unity Cube -Toulouse, 2023-
Unity Cube
Unity Cube est une association loi 1901 basée à Toulouse et à Paris.
Elle a pour objectif de lutter contre le mal logement et contre la vacance immobilière.
Unity Cube soutient et accompagne l’intégration de tou.te.s dans la société, notamment à travers l’acte de co-construire les lieux de vie avec les plus précaires.
Enfin l’association milite pour l’application pleine et entière d’exigences environnementales ambitieuses.
Projets
- Rénovation d’un centre d’accueil de nuit pour sans abris (Mission complète, 300 000 €)
- Conception et réalisation de chalets isolés à destination de sans abris (Mission complète, 100 000 €)
- Humanisation d’un centre d’hébergement d’urgence pour femmes (Mission complète, 250 000 €)
- Montage de projet pour la création d’un pôle social toulousain entre 4 associations à vocation sociale et définition de la programmation architecturale (Mission AMO)
- Aménagement des nouveaux locaux de l’association Grisélidis (Mission complète, 50 000 €)
- Montage de projet pour la création de 10 logements adaptés pour personnes ayant des troubles psychiatriques (Mission AMO)
Zoom
L’enjeu du projet Velane est l’amélioration des conditions d’accueil du centre d’hébergement d’urgence pour femmes à Toulouse. Cela consistait donc à améliorer l’accessibilité PMR, convertir des chambres collectives en chambres médicalisées et investir les combles pour créer des studios indépendants. Par ailleurs, le jardin en coeur d’ilôt a été co-conceptualisé et co-construit avec les usagères du site. Les ateliers et les chantiers participatifs ont permis de réaliser un enduit terre, du mobiliers de jardin, un graff et un aménagement paysager.
RÉNOVATION DU CENTRE D’ACCUEIL POUR SANS ABRIS
Type de bâtiment : Centre d’accueil de nuit pour sans abris
Travaux : Mise en sécurité, réhabilitation énergétique et humanisation
Budget : 300 000 euros TTC
Mission complète
CHALETS ISOLÉS POUR GRANDS PRÉCAIRES
Missions : PC dérogatoire sur terrain inconstructible, DCE, DET, AOR Travaux réalisés par des entreprises d’insertion + chantier participatif avec les bénéficiaires.
Budget : 100 000 euros TTC
Type de bâtiment : ERP type L et N / Logement 3ème famille B
Travaux : Humanisation et mise en accessibilité d’un CHU pour femmes
Budget : 250 000 euros TTC
Mission complète + Organisation et animation co-conception / co-réalisation
Résidences architecturales en milieu rural avec le Collectif 3/3 -Nouvelle Aquitaine, 2022 -
Le collectif Trois Tiers
Le Collectif Trois Tiers, fondé en 2016, réunit des professionnels du territoire (urbanistes, paysagistes, architectes…) tous animés par la conviction qu’il est possible de redynamiser les territoires en s’appuyant sur ses habitants et ses ressources locales. En créant des espaces de rencontre le collectif révéle et accorde les possibles au service de projets collectifs.
A propos...
Co-porté par différentes structures de l’économie sociale et solidaire et par le Collectif Trois-Tiers, le programme «Entreprendre la ruralité» a pour objectif de révéler, mettre en action et appuyer les différentes initiatives entrepreneuriales portées par des habitants de milieu rural. Ce dernier se décline en deux temps :
-Temps 1 : La concertation - Porté par le Collectif 3/3
Résidences architecturales pour récolter les besoins d’un territoire, et cibler des porteurs de projets
-Temps 2 : Le montage de projet - Porté par Atis
Aide juridique, économique et financière pour accompagner les porteurs de projet dans le montage de leur projet.
Dans cet objectif, le collectif a organisé dans quatre territoires du Sud-Ouest de la France (Périgord-Limousin, Haute-Gironde, Vallée du Lot et Hautes Landes) des résidences mêlant ateliers de concertations citoyennes et chantiers participatifs.
Dans ce programme, j’ai eu pour mission : - Organisation et animation des chantiers participatifs : Co-conception + Animation du chantier. Ces derniers ont permis de «faire ensemble» et de préfigurer, dans les lieux vacants ou inutilisés, les envies collectives révélées grâce aux concertations habitantes.
- Animation des réunions de concertation (élus, professionnels de la construction et habitants).
RÉSIDENCE À SAINT-CIERS-SUR GIRONDE
Construction d’une agora citoyenne à Saint-Ciers-sur-Gironde
Aménagement d’un café associatif à Morcenx-la-Nouvelle
SOUS LE TOIT DE RAVINALA
Projet humanitaire - Non réalisé-Madagascar, 2021 -
Partenaires
Projet co-porté par Toursime sans frontières et l’association de femmes d’Abodimanga - Madagascar
A propos...
TSF a lancé en janvier 2021 un appel à projets pour la construction d’une halle communautaire à Abodimanga. Avec une dizaine de camarades de ma promotion, nous avons imaginé un lieu favorisant le partage et la rencontre, rassemblant une multiplicité d’usages. Le projet est centré autour d’un espace de halle abritée, support de spectacles et du marché de produits locaux, mais aussi des repas des touristes et de moments de détente.
Nous avons saisi l’opportunité du projet pour nous questionner sur notre rôle et notre légitimité dans l’acte de construire à Madagascar. Afin d’éviter une architecture interventionniste, nous avons voulu nous servir de la construction comme support d’apprentissage et de pédagogie. Ainsi, nous avons choisi pour le système constructif l’utilisation de bambou et de terre crue. Ces matériaux naturels et biosourcés, présents en quantité sur l’île, sont pour l’heure sous exploités par manque de connaissance. La construction de la halle sert alors au développement de ces filières au sein du village, et donne à voir des techniques de construction nouvelles et traditionnelles. Le chantier, prévu à l’origine pour mai 2022, aurait été l’occasion d’organiser une grande école à ciel ouvert, mêlant architectes, habitants et étudiants du lycée professionnel du village.
Malheureusement, le COVID, la sécheresse de l’île durant l’été 2022 et le changement de l’équipe municipale dans le village ont rendu la réalisation de la halle très complexe. Après un an et demi d’échange, de travail, et de réflexion, nous avons donc été contraint d’abandonner le projet. Toutefois, nous avons pu avancer le projet jusqu’à la phase PRO. Ainsi l’association de femmes d’Abodimanga pourra poursuivre le projet dès que les conditions seront réunies.
LA RUE EN-CHANTIER
Projet de Fin d’Etude - Lille, 2021 -
A propos...
“Dégage, on ne veux pas de projets ici ! » Voici un exemple de réaction habitante, lorsque j’évoque ma volonté de réaliser mon projet de fin d’étude dans la rue Jules Guesde, à Lille. Bien loin de me démotiver, ces échanges ont au contraire confirmé mon désir de m’intéresser à cette rue, et d’intégrer à part entière l’acteur principal de Wazemmes, c’est à dire le citoyen, pour «faire ensemble». Loin de proposer un projet complètement fini, je propose une initialisation, une structuration, et un scénario de développement possible. C’est donc une réponse phasée dans le temps et dans l’espace, pour coller au plus près des réalités foncières et sociales du quartier.
Mon intervention joue sur les différentes temporalités du projet architectural et urbain. Elle s’initie à l’échelle du logement, se transmet à la maison, transforme l’îlot et enfin se diffuse dans le quartier. Par cette méthologie, les habitants dits «précaires» des maisons de ville “1930” du quartier de Wazemmes sont acteurs de la transformation. Le processus de transformation urbaine est alors ajustable et modifiable au fur et à mesure pour coller au plus près des besoins et de leurs évolutions.
La première étape, possible dès aujourd’hui, vise à mobiliser et fédérer les habitants autour d’un projet commun. Pour cela, je propose l’occupation temporaire du 89 rue Jules Guesde au profit de l’association IRIS, association d’insertion implantée dans le quartier depuis des années. Cette occupation sera alors l’occasion de proposer des formations liées au métier de la construction. Des ateliers de prototypage et de construction sont donc mis à disposition des habitants. Une fois implanté dans le contexte local, il devient envisageable et possible de co-réhabiliter ensemble les maisons vieillissantes. Cette phase donne à voir, grâce à un chantier école, des solutions pour améliorer les conditions de vie habitantes. Enfin, et à plus long terme, j’imagine la rénovation complète de l’îlot. La réponse formulée dans cette troisième partie propose un avenir à l’îlot lillois, non plus pensé de manière individuelle, où chaque maison forme une entité, mais plutôt de façon collective.
Îlot Iena-Guesde
REQUALIFIER L’HABITAT
La maison «1930»
Fonctionnement thermique été
Réhabilitation maison «1930»
Fonctionnement thermique hiver
ACCORDER LE COLLECTIF
Programme mixte
Utilisation différenciée de la double épaisseur
Terrasse partagée
Terrasse privée Jardin d’hiver
Circulation
Iena-Guesde En 2027
Îlot
ESPACES COMMUNS
Workshop collaboratif avec Horizome - Strasbourg, 2017 -
A propos...
Horizome est une association implantée dans le quartier prioritaire Hautepierre à Strasbourg. Elle porte un projet social, artistique, culturel et environnemental. Son objectif principal est d’inverser les regards sur le quartier : «Hautepierre comme centralité pour observer et interroger les transformations d’usages et les différentes appropriations habitantes de la ville.»
Le workshop a eu pour objectif de favoriser les appropriations habitantes des espaces communs au sein du quartier Hautepierre.
Le postulat :
Les espaces intermédiaires du quartier, tel que les halls d’immeubles ou les cages d’escaliers sont les premiers lieux de convivialité, de vie en collectivité et de sociabilisation. Pourtant, ces lieux ni publics ni privés, ne sont aménagés et vécus que pour le passage et la desserte.
Objectifs du workshop :
Imaginer un processus d’embellissement des lieux grâce à l’implication et la synergie des occupants, des artistes et des professionnels du territoire.
Moyens :
Pour provoquer la participation et créer une dynamique, nous avons mis en place différentes méthodes d’activation : porte-à-porte, salon improvisé, promenade collective. Chaque habitant a eu l’occasion de partager ce qu’il / elle souhaiterait voir changer dans la quartier ; du parvis au local à vélos, de l’éclairage à la propreté.
Suite à ces échanges, des propositions d’aménagement ont été réalisées. Après discussion et ajustement, ces dernières ont été réalisées avec l’aide des habitants, d’artistes, et de toutes les mains volontaires.
Le processus de réalisation ainsi que le résultat, à la fois artistique et fonctionnel, ont permis la rencontre entre les habitants, l’échange et le partage.
Crédit photos : Horizome
LES CHARRETTES
Projets de fin d’étude
Généralités
Pour l’école d’architecture de l’INSA Strasbourg, les soutenances des projets de fin d’études, fin septembre, sont avant tout un rythme pédagogique inédit dans la formation car elles sont précédées de la fameuse charrette qui se déroule sur le mois de septembre.
Durant quatre semaines, l’ensemble de l’école se met au service des étudiants diplômables. Tous les étudiants de première, deuxième, troisième et quatrième année se répartissent pour former des équipes de 5 à 7 personnes, qui travailleront à la mise au point des documents nécessaires à la soutenance du projet. Le département d’architecture de l’école se transforme ainsi en une ruche foisonnante.
A propos...
Telle une agence d’architecture, la contribution des collaborateurs au sein des «charrettes» évolue en fonction des années d’expériences : les premières années nous commençons par la confection des maquettes, les années suivantes nous participons à la conception, jusqu’à être responsable du rendu et de la conception. J’ai eu la chance de participer aux charrettes :
- 2020 : Ré-enchanter la zone industrielle de St-Etienne
Projet de Corentin Girard
Participation à la conception et responsable rendu
- 2017 : Reconnecter le port d’Hambourg à sa ville.
Projet de Louis Laulaneux
Participation à la conception et au rendu
- 2016 : Nouveaux usages à Rotterdam
Projet d’Estelle Roussel
Prix EDF
Responsable maquette
- 2015 : Centre de réinsertion professionnelle à Budapest
Projet de Marina Fedorovsky
Prix EDF
Participation à la réalisation des maquettes de rendu
PFE
Corentin Girard - Le nouveau quartier du Furan
(RE)VÉG ÉTALISER LA VILLE
Conception paysagère en gestion différenciée - A Place to Bee -Bordeaux, 2022-
A Place to Be
A Place to Bee est une entreprise d’apiculture et de paysage, spécialisée dans la gestion différenciée des espaces verts.
Sa raison d’être : s’appuyer sur les techniques agricoles traditionnelles et adapter le mode de gestion à chaque espace considéré en prenant en compte sa vocation, sa fréquentation et sa situation. La gestion différenciée des espaces verts et naturels s’inscrit dans les principes du développement durable. Celle-ci permet de répondre aux enjeux d’aujourd’hui sur le plan social et sociétal, écologique et économique.
Projets
- Centre hospitalier de Lormont, Lormont (5 hectares)
- Domaine privé de Benquet, Mont-de-Marsan (20 hectares)
- Siège social de Domofrance, Bordeaux (12 hectares)
- Centre commercial Le Grand Moun, Mont de Marsan (5 hectares)
Zoom
Le centre hospitalier de Lormont a fait appel à A Place to Bee pour re-végétaliser ses espaces extérieurs de 5 hectares.
Le projet considère le site comme un ensemble d’espaces individuels interconnectés et non comme un tout. Ainsi, en fonction de l’usage déjà existant des différents lieux, plusieurs zones ont été aménagées et/ou requalifiées : espace de rencontre et de détente, friche sauvage, prairie fleurie, forêt de puit carbone, espace de déambulation et de promenade, zone nourricière et productrice...
En tant que chef de projet, j’ai eu la charge de repenser la conception paysagère et végétale du site, d’établir les devis et les appels d’offre, de rédiger un plan de gestion du site et de collaborer avec l’entreprise adaptée Ho Travail pour l’éxecution des travaux.
QUELQUES OUTILS DE LA GESTION DIFFÉRENCIÉE
Haie boccagère
Haie de Benjes
Prairie fleurie
Crédit photos : Plante&cité
INTO TO THE WILD
Projet étudiant - Strasbourg, 2018 -
A propos...
Comment imaginer le renouveau de la cité Rotterdam ? Avec la transition écologique et l’agriculture urbaine !
Ce projet tente d’explorer cette question sous l’angle de l’hétérotopie. En d’autres termes il s’agit d’imaginer une utopie (hors de l’espace et hors du temps) qui offre une véritable symbiose entre nature et vie citadine car les deux ne sont pas incompatibles !
L’objectif est de penser la nature et le paysage comme outil pour le «vivre ensembe». Grâce aux jardins suspendus, aux jardins partagés et aux parcs communaux, chaque habitant participe à l’hétérotopie. Ces espaces de nature, partagés entre voisins, initient le lien social et provoquent les rencontres.
Ce dispositif est complété par la création d’espaces communs au pied de chaque immeuble. Dans ces espaces, les habitants peuvent y échanger, partager et faire ensemble des activités conviviales et communes.
Ainsi,, les anciens espaces stériles de la cité sont repensés pour permettrent une intimité aux lieux et favoriser leurs appropriations citoyennes. Ces interventions développent les activités communes tout à la fois dans la verticalité de la cité (jardins suspendus) que dans l’horizontalité (places communes).
Les jardins suspendus
ingénierie environnementAle
PIERRES ET BOIS(TE)
Projet étudiant - Réhabilitation - Lorentzen, 2019 -
A propos...
Le projet se situe à Lorentzen, un petit village d’environ 250 habitants en Alsace Bossue. De part sa situation géographique, ses espaces naturels et son patrimoine, Lorentzen a de nombreux atouts qu’il convient de mettre en valeur. Notre projet vise à revaloriser son château.
Nous prenons le parti d’une réhabilitation à faible impact environnemental, véritable défi étant donné les contraintes architecturales et thermiques de ce bâti ancien. Pour ce faire, plusieurs choix forts ont été pris :
- Une programmation adaptée. Cette dernière a été déterminée au regard des potentialités architecturales et géographiques du chateau ET des ses contraintes thermiques et lumineuses : 1 cave de dégustation, 3 éco-gîtes ruraux, un restaurant servant un repas par jour et 1 salle de cinéma.
- Une isolation pertinente. Le mur d’enceinte faisant 1m50 d’épaisseur, il nous paraissait peu pertinent d’ajouter à cela 25 centimètres d’isolant. Ne pas rajouter une isolation classique permet égalemment de garder le charme des pierres apparentes.
Afin de répondre aux exigences thermiques actuelles, nous avons mis en place un système de «boîtes dans la boîte». L’objectif est de limiter au strict minimum les volumes chauffés et isolés. A la vue du potentiel touristique de la région, les gîtes ruraux et le cinéma n’ouvrent leurs portes qu’à partir de la mi-saison. Ainsi, ces derniers n’ont pas la nécessité d’être chauffé et/ou isolé.
- Les matériaux biosourcés, locaux et perspirants (bois, isolation en chanvre).
Ainsi, nos interventions simples et discrètes permettent d’avoir un impact environnemental le plus bas possible.
Détail constructif : une structure type MOB
Espaces isolés Espaces chauffés
DE LA PAILLE !
Projet étudiant- Neuf -Ostwald, 2018-
A propos...
Cet atelier est centré sur la spécificité de l’INSA : l’intégration d’une forte interdisciplinarité dans la démarche de développement du projet. Les étudiants des départements climatique et énergétique font partie intégrante de la conception architecturale et agissent en tant qu’experts dans leur domaine de compétence. Ces partenariats visent à préfigurer le processus professionnel.
Le programme du projet prévoit la construction d’une école et d’un ensemble de logements, du T2 au T5, sur les bords du Gérig, à Ostwald. L’objectif est de concilier exigences thermiques et energétiques à une architecture cohérente et intégrée à son environnement.
Pour le projet, nous avons choisi un matériau biosourcé, écologique et économique : la paille ! Les concepts architecturaux répondent aux contraintes que cela engendre (structure, épaisseur, thermique, ouvertures, humidité, règlementation incendie...).
Le volume est donc compact et simple, mais son organisation et ses ouvertutures offrent une vraie qualité architecturale.
Pour éviter les surchauffes estivales, nous utilisons par ailleurs des mur intermédiaires en argile, et des planchers avec forte inertie (mélange d’argile et de bois). Nous profitons de l’emplacement des escaliers pour mettre en place un système de ventilation type «atrium». Enfin les toits végétalisés et les filtres naturels (végétations caduques au rez-de-chaussée) participent à limiter les surchauffes.