La Grand Place, Lille

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TACK Émile

La Grand Place de Lille

23/11/2020

ÉTUDE MORPHOLOGIQUE APPROFONDIE DE LA PLACE DU GÉNÉRAL DE GAULLE DE LILLE

LA GRAND PLACE DE LILLE: AU COEUR DE LA VILLE COMMENT FAIT-ELLE LE LIEN ENTRE TANT DE DIFFÉRENTES TYPOLOGIES DE QUARTIERS?

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SOMMAIRE

I/ ÉTUDE HISTORIQUE ET ÉVOLUTIVE DE LA GRAND PLACE ET SES ENVIRONS..........................................................................................................P.4 II/ STRUCTURE MORPHOLOGIQUE DU QUARTIER: POINTS FOCAUX, TRAJETS, PARCOURS.....................................................................P.15 III/ DÉTAIL DES ÉLÉMENTS DE CONNEXION: LES RUES..................P.25 IV/ LES PLACES...............................................................................................P.47 V/ ORGANISATION DES ÎLOTS................................................................P.66 VI/ ANALYSE DU CONSTRUIT ET SA CONTRIBUTION À LA DÉFINITION DE LA RUE............................................................................................P.72

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I/ ÉTUDE HISTORIQUE ET ÉVOLUTIVE DE LA GRAND PLACE ET SES ENVIRONS

Lille aurait été fondée en 640. Nous n’avons cependant que des informations sur celle-ci à partir du XIe siècle, quand le comte Baudouin V de Flandre établit la charte de dotation de la collégiale SaintPierre. Lille est alors ue ville avec des remparts et accolée à son château-fort. Sur le plan ci-dessous, nous pouvons faire état de la situation de Lille à cette époque, entourée par les marais et les rivières, c’est un point stratégique important. Dans les pages qui suivent, nous verrons son évolution depuis 1581 (date de la plus vieille carte précise trouvée) à l’aide de cartes de différentes époques. Ensuite, nous commenterons les différents changements observés d’une époque à l’autre et finalement nous résumerons l’évolution de son tissu urbain.

Superposition du cadastre actuel de Lille et d’une carte supposée de Lille au Moyen-Âge

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Carte de Guicciardini (1581) sur le périmètre étudié

Plan du bâti et des cours d’eau supposée en 1581 d’après étude du document ci-dessus sur notre périphérique d’étude

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Plan de 1708 sur le périmètre étudié

Plan du bâti et des cours d’eau supposé en 1708 après étude du document ci-dessus sur notre périphérique d’étude 6


Plan de 1857 sur le périmètre étudié

Plan du bâti et des cours d’eau supposé en 1857 après étude du document ci-dessus sur notre périphérique d’étude 7


Plan de 1930 sur le périmètre étudié

Plan du bâti et des cours d’eau supposé en 1930ww après étude du document ci-dessus sur notre périphérique d’étude 8


1581

En 1581, la ville est sillonnée par des cours d’eau et canaux qu’on a parfois enterré. Comme bâtiments notables, nous avons en (1) le Court de l’Empereur, en (2) l’église Saint-Etienne, en (3) la Maison de la Ville et en (4) l’église Saint-Maurice. Nous voyons que les îlots présents à l’ouest du périmètre d’étude correspondent déjà aux tracés des îlots actuels. On sait aussi d’après le registre de 1066 que beaucoup de rues qui existent toujours existaient déjà à cette époque. On voit aussi que notre point focal, la Grand Place est déjà présente est constitue déjà le coeur de la ville. Elle est alors reliée à la «Petite Place» au Nord et est alors plus étendue.

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1708

En 1708, on remarque que les rues se densifient et de nouveaux tracés apparaissent. Par ailleurs, le Court de l’Empereur a laissé place au (1) Palais Rihour et une place se dessine déjà à ses abords. La construction de la (2) Bourse vient scinder la Grand Place en 2, créant ainsi une deuxième place, nommée alors la «Petite Place». On observe de plus en plus le tracé des rues ressembler à ce qu’il est aujourd’hui, bien que des différences existent toujours. .

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1857

En 1857, nous avons un plan déjà plus fiable car les techniques de cartographies s’améliorent. On peut alors aisément voir les différences avec le plan de la ville d’aujourd’hui. Tout d’abord, le Palais Rihour est maintenant utilisé comme (1) Hôtel de Ville, il occupe la place de la place Rihour actuelle. Un (2) Théâtre est construit sur la «Petite Place». Un gros changement est notamment la disparition de l’église St Etienne, démolie lors du siège de Lille par les autrichiens en 1792. Elle laissera la place à de nouvelles habitations et une rue au nom équivoque: la rue des débris St-Etienne. Les rues se densifient énormément et les cours d’eau sont aménagés. Par ailleurs, les rues en rouge font leur apparition.

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1930

En 1930, on observe que les cours d’eau ont diparu, ils sont enterrés et laissent place à des rues. Ensuite, de grands axes sont tracés, notamment la rue Nationale, au Sud du périmètre étudié, percée en 1862 et la rue Faidherbe, qui relie la gare à la Place du Théâtre, en 1870, sur l’exemple des aménagements parisiens d’Haussmann. Finalement, l’Opéra est construit en 1913.

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De nos jours

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Pour finir, de nos jours, on voit que les changements majeurs sont (1) l’apparition du Nouveau Siècle, qui est un complexe de logements, bureaux et le siège de l’orchestre national de Lille, (2) la démolition d’une grand partie du Palais Rihour, créant ainsi la place Rihour d’aujourd’hui et (3), le percement et l’élargissement du Boulevard Carnot. Quelques autres rues font leur apparition.

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Carte des rues selon leurs dates d’apparition estimée

apparition avant le XVe siècle apparition entre le XVe et le XVIIe apparition entre le XVIIe et le XIXe apparition pendant le XIXe apparition pendant le XXe

Pour conclure cette partie, nous pouvons affirmer qu’une grande partie du tissu urbain de Lille est assez vieux puisque notre point focal et beaucoup de rues étaient déjà tracées lors du premier inventaire de la ville auquel nous avons accés. On remarque que la partie Ouest du périmètre, communément appellée le «Vieux Lille» est présente depuis le début. Les aménagements suivants ont peu à peu déssiné et précisé le tracé à l’Est même s’il était déjà plus ou moins présent dès le XVe siècle. En tout cas, notre point focal a, semblerait-il toujours été le coeur de la ville et sa morphologie le suggère largement comme nous verrons plus tard.


II/ STRUCTURE MORPHOLOGIQUE DU QUARTIER: POINTS FOCAUX, TRAJETS, PARCOURS II/ 1. Plan détouré

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II/ 2. Plan de type Nolli

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II/ 3. Plan positif/nĂŠgatif Blanc = Vide / Noir = Plein

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II/ 3. Plan positif/nĂŠgatif Blanc = Plein / Noir = Vide

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II/ 4. Les points focaux

On retrouve 6 points focaux sur le préimètre étudié. 1. La Grand Place, point focal principal, ou encore nommée la place du Général de Gaulle ou encore Place de la Déesse. 2. La Vieille Bourse par l’architecte Julien Destrée. 3. La Chambre de Commerce et d’Industrie par l’architecte Louis Marie Cordonnier. 4. L’Opéra de Lille par l’architecte Louis Marie Cordonnier. 5. La place Rihour. 6. Le Nouveau Siècle de Guillaume Gillet: grand ensemble immobilier de logements, commerces, bureaux, parking et aussi le siège de l’Orchestre National de Lille.

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1. La Grand Place

La Grand Place est le coeur de la ville, elle est notre point focal principal et le centre de l’étude. 2. La Vieille Bourse

La Vieille Bourse est un bâtiment structurant important, il se trouve entre les 2 places importantes de Lille, son style spécial attire l’oeil sur la place et c’est un bâtiment public où chacun peut rentrer. 3 . La Chambre de Commerce et d’Industrie

La chambre de Commerce et d’Industrie est un point focal très important, on aperçoit son beffroi depuis de lointaines parties de la ville. Sa monumentalité et sa verticalité en font un bâtiment très important du paysage lillois.

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4. L’Opéra de Lille

L’Opéra de Lille, aux côtés de la Chambre de Commerce et d’Industrie et de la Vieille Bourse est aussi un point focal important, il participe au dessin de la place du Théâtre et son style classique est assez peu présent à Lille. 5. La place Rihour

La place Rihour est un point focal de par son importance dans le parcours et la rencontre, elle est un passage obligé entre la Grand Place et la Place de la République, qui se trouve plus au Sud de la ville. L’élément principal la structurant étant ce qui reste du Palais Rihour, qui sert aujourd-hui d’office de tourisme. 6. Le Nouveau Siècle

Le Nouveau Siècle, entouré par la place Pierre Mendès France est aussi un point focal de par son architecture moderne controversée. Il apparaît un peu comme un ovni et son emplacement interroge. 21


II/ 5. Organisation du parcours selon le point focal

Il est aisé de voir que le point focal est le point où les rues convergent toutes. Sur le périmètre étudié, on voit bien par la morphologie du tissu urbain et du tracé des rues que la Grand Place est le point central et de rencontre entre tous les parcours que l’on peut imaginer sur le périmètre. Elle a toujours été le coeur de la ville et le tissu urbain l’entourant le suppose largement.

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II/ 6. Cônes de visibilité

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Il est intéressant de voir quels points de vue les rues débouchant sur la Grand Place donnent. Quelques croquis en témoignent ci-après.

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1. Vue de la Grand Place depuis la rue Esquermoise: effet d’ouverture

2. Vue de la Grand Place depuis la rue des 7 Apaches

3. Vue de la Grand Place depuis la rue Nationale

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III/ DÉTAIL DES ÉLÉMENTS DE CONNEXION: LES RUES III/ 1. Inventaire des rues

Il est maintenant temps de nous intéresser aux rues, pour cela, nous allons faire un inventaire de celles-ci et les classer selon leurs typologies.

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Noms des rues 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. 26. 27. 28. 29. 30. 31. 32. 33.

rue des Arts rue de la Clef boulevard Carnot rue Léon Trulin rue Anatole France rue Faidherbe rue des Ponts de Comines Parvis St Maurice rue Pierre Mauroy rue de la Grande Chaussée rue Basse rue Lepelletier rue du Cure St-Etienne rue des débris St-Etienne rue St Nicolas rue du Sec Arembault rue Neuve rue des Poissonceaux rue St-Etienne rue Jean-Roisin rue de Béthune rue des Fossés rue du Palais Rihour rue Nationale rue Scheppers rue de la Vieille Comédie rue des Molfonds rue des 2 épées rue des 3 Couronnes rue des 7 Agaches rue des Manneliers Place Rihour Rue Esquermoise

longueur

largeur

hauteur du bâti

ratio H/l

date de création estimée

230 150 850 140 115 290 105 140 330 140 290 150 85 100 120 160 150 50 70 100 280 200 105 1600 45 50 60 30 60 40 40 40 340

11 7 25 22 13 24 14 14 16 10 9 7 8 5 6 12 8 11 3 15 10 10 14 21 6 8 8 5 5 7 18 16 9

20 15 24 19 21 24 22 21 18 16 13 18 16 18 16 20 16 18 11 28 13 14 20 22 19 15 15 12 16 17 19 18 15

1,8 2,1 0,96 0,9 1,6 1 1,6 1,5 1,1 1,6 1,4 2,5 2 3,6 2,7 2,7 2 1,6 3,7 1,9 1,3 1,4 1,4 1 3,1 1,9 1,9 2,4 3,2 2,4 1 1,1 1,6

1145 1066 1906 1400 1750 1869 1700 1066 1066 1066 1066 1066 1066 1795 1450 1450 1535 1877 1300 1400 1603 1248 1248 1862 1800 1603 1930 1930 1066 1066 1650 1450 1066

La date de 1066 renvoie à la date de la Charte de Baudouin V de Flandre donnée à la collégiale St-Pierre, qui est le premier document connu à recenser la ville de Lille et ses alentours.

On peut classer le rue selon leur ratio d’aspect. On obtient ainsi: en VERT les rues aussi hautes que larges. On remarque que la plupart sont assez récentes. Elles regroupent les boulevards et ce que l’on pourrait qualifier d’avenues. (0,8<ratio<1,2) en JAUNE les rues un peu plus hautes que larges, elles sont majoritaires et rassemblent des voies plutôt passantes et commercantes. (1,2<ratio<2) en ORANGE les rues encore plus hautes que larges, dans lesquelles le sentiment d’étroitesse se fait sentir. (2<ratio<3) en ROUGE les rues beaucoup plus hautes que large, elles sont souvent étroites et font plus usage de passage que de rue. (ratio>3)

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Carte des rues selon leurs ratios

0,8<ratio<1,2 1,2<ratio<2 2<ratio<3 ratio>3

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La rue Faidherbe

La rue Faidherbe est rectiligne, assez large, aussi haute que large, elle fut percée sur le modèle des aménagements haussmanniens parisiens. Elle créé dans le tissu urbain lillois une réelle cassure perceptible.

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24m

24m

La rue Faidherbe a des dimensions «parfaites», 24m de large, 24m de haut sur toute sa longueur. Elle a un ratio d’aspect de 1. Il y a alors plutôt dispersion de l’espace public, car très ouverte vers le ciel. Sa largeur dénote clairement avec le tissu urbain lillois qui l’entoure.

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La rue Esquermoise

La rue Esquermoise est une des rues les plus vieilles de Lille, elle a un tracé plus organique, elle est courbe, révélant ainsi des surprises sur son parcours. Elle débouche en s’évasant sur la Grand-Place, créant un grand effet d’ouverture.

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15m

9m

Comme représentante des rues plus hautes que larges, la rue Esquermoise. Elle est très commercante et passante. Elle est large de 9 mètre et ses façades sont en moyenne de 15m de haut. Son ratio de 1,6 ne renforce pas trop l’atmosphère d’étroitesse et reste une rue plutôt ouverte bien qu’étroite, elle oscille entre clôture et dispersion de l’espace public.

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Rue Saint-Etienne

La rue St-Etienne est elle aussi une des rues les plus anciennes de Paris, exclusivement piétonne, car très étroite, elle est assez peu passante.

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12m

3m

Elle est large 3m et haute de 12m. Le sentiment d’étroitesse est bien présent et son haut ratio de 4 est là pour en témoigner. L’effet d’un canyon est bien présent. Ici l’espace public est clairement clôturé avec une très faible percée sur le ciel.

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III/ 4. Densités, Connectivité, Continuité

Longueur totale des rues dans le périmètre d’étude: 4365m Densité des rues: 156m/ha Nombre d’intersections dans le périmètre d’étude: 47 Densité d’intersection: 1,68 intersections par hectare

Les intersections

Il y a 4365m de longueur de rues sur le périmètre d’étude. Ce qui donne une densité de 156 mètres de rue par hectare. Ce qui est considérable. Pour ce qui est des intersections, il y en a 47 sur le périmètre d’étude. Ce qui donne 1,68 intersections par hectare. Ce qui équivaut donc à une intersection tout les 92m.

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III/ 5. Le tracé des rues

Intersections entre rues avec angle droit

On observe que seulement douze intersections sur 47 sont des intersections à angle droit. La trame est donc principalement irrégulière. La simple vue du plan de cadastre permet de le vérifier.

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Rues organiques (jaune) et rues planifiées (bleu)

On observe que les rues sont très majoritairement organiques, quand on se remémore l’histoire du tissu urbain, on sait pourquoi. En effet, Lille est une ville assez vieille et n’a pas été tracée pour faciliter le déplacement automobile par exemple. On obtient donc un tracé très irrégulier, mélant rues droites, rue courbes, croisements inpromptus ou invraisemblables et très peu de rigueur finalement. Bien qu’irrégulier, le tracé semble plutôt équilibré, c’est à dire que les tailles d’îlots, bien que très différents en typologie ne sont pas particulièrement de différentes tailles. Les rues courbes se croisent avec les rues courbes, les rues droites avec les rues droites. Dans le désordre apparent, on semble finalement trouver un certain ordre.

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III/ 8. Les croisements de rues et des places

Les croisements présents sur le site d’étude sont d’une grande variété. Ils peuvent néanmoins être classés selon certains types.

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On distingue 3 types de croisements différents, et un dernier qui regroupe quelques croisements remarquables.

-Les croisements dits en «T»

Ils sont au nombre de 21 dans notre zone d’étude. Ce qui représente un peu moins de la moitié des croisements. C’est le groupe qui a le plus de représentants. Ce groupe regroupe les croisements en T, où une rue vient se terminer de manière perpendiculaire ou presque dans une autre rue, et les croisements en Y, où 2 rues se rejoignent pour en former une seule. Ces croisements ne sont néanmoins jamais réguliers et on remarque la grande variété de ces croisements au sein du même groupe.

-Les croisements dits en «X»

Ils ne sont que 7 dans la zone détude, et encore, certains ont une morphologie particulière. Ce type de croisements est généralement privilégié pour les nouveaux plans d’urbanisme. Ici ce n’est clairement pas le type de croisement le plus rencontré. Ils sont généralement sur des axes plus importants et plus récents.

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-Les croisements entre rues et places

Ce type de croisement est grandement présent. Ils sont au nombre de 17. Certains sont formés de deux rues qui se croisent et se rejoignent en une place. D’autres sont seulement une rue qui débouche sur une place. Peut-on vraiment parler de croisement pour ceux-ci? Certains angles ainsi formés sont traités de la même manière qu’un croisement et il est intéressant de les comparer avec les croisements de rues. Il est aussi intéressant de voir comment la rue débouche sur la place ou encore comment la place devient rue.

-Quelques croisements particuliers

5 croisements ne rentrent pas forcément dans un groupe. Pour certains, ils appartiennent à deux groupes en même temps, voire trois. Ils couvrent souvent une grande surface et sont parfois le résultat de percements de différentes époques. Certains croisements vont ainsi former de grands espaces, parfois aménagés en place ou placette.

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Un croisement en Y

9m

11m

7m

Le croisement rue Basse / rue de la Grande Chaussée Il résulte de l’union de deux rues courbes en une, on obtient ainsi un angle aigu remarquable qui divise la rue en deux.

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Un croisement en X

20m

17m

11m

20m

Le croisement rue Nationale / rue Jean Roisin. Il est le seul dans le périphérique à constituer un croisement entre 2 rues presque à la perpendiculaire.

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Un croisement spécial 9m

7m 5m

8m

Le croisement rue St-Etienne / rue Lepelletier / rue des débris St-Etienne Ce croisement à la géométrie particulière donne lieu à la création d’une placette agréable. Les différents angles aisni créés offrent à la place un charme inattendu avec de nombreux points de vue.

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Un croisement spécial

20m

7m

13m

20m

Le croisement boulevard Carnot / rue de la Clef / rue des Bons Enfants La percée du boulverad Carnot a créé sur ce croisement un angle très aigu et une rencontre assez particulière entre ces 2 rues.

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Un croisement qui devient place

7m

15m

Le croisement rue Neuve / Place Rihour La rue venant de la place Rihour croise la rue Neuve pour déboucher sur la Grand Place. L’angle qu’elles créent en se rencontrant forme aussi l’angle de la place.

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III/ 9. Effets visuels

Un effet de percée intéressant dans la rue des débris St Etienne, avec le bâti qui surplombe le passage et vient créer une fenêtre vers la Grand Place.

Rue Lepelletier, la façade imposante de la Chambre de Commerce surgit de la courbe et nous conduit vers la droite, sur la place du Théâtre. 45


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IV/ LES PLACES IV/ 1. Nombre et typologie des places

1. La Grand Place 2. La Place du théâtre 3. Place Pierre Mendes France 4. Place Rihour 47


IV/ 2. Tailles et facteur de formes

Grand Place Surface: 8400m²

Longueur: 135m

Largeur: 65m

Facteur de forme : 2,1

Hauteur moyenne: 17m

ratio d’aspect: 0,3

La Grand Place a plusieurs noms, son nom officiel: la Place du Général de Gaulle, ou encore la Place de la Déesse, référence à la colonne commémorative inaugurée en 1845 en mémoire de l’héroïsme des lillois lors du siège de 1792. La Grand Place est plus longue que large. Elle semble être à la fois en profondeur et à la fois longitudinale. En effet, elle comporte 3 façades fortes qui appellent le regard. Elle semble aussi plutôt cloturée, même si elle est parsemée de nombreuses voies qui mènent à elle.

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La Grand Place est centripète. Elle possède en son centre une grande fontaine avec la colonne de la Déesse qui invite à la rejoindre.

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Place du Théâtre Surface: 4400m²

Longueur: 135m

Base: 60m

Facteur de forme: 0,4

Hauteur moyenne: 24m

ratio d’aspect; 0,6

La Place du Théâtre a une forme triangulaire, une des façades de cette place est nettement plus haute que l’autre, faisant ainsi barrière et invitant à se diriger vers l’autre côté. Elle s’ouvre du «Vieux-Lille» vers la rue Faidherbe en s’élargissant, et, au contraire, elle joue le rôle d’entonnoir vers le Vieux-Lille et ses rues plutôt piétonnes et pavées.

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La Place du théâtre est centrifuge. Rien n’amène vers son centre, les points focaux qui la définissent se trouvent tous en bordure de celle-ci et crééent ses façades. On les longe ou les contourne pour continuer son parcours.

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Place Pierre Mendes France Surface: 9800m²

Longueur: 131m

Largeur: 100m

Facteur de forme: 0,8

Hauteur moyenne: 19m

ratio d’aspect: 0,2

La Place Pierre Mendes France est plutôt spéciale, elle fait le tour d’un haut complexe comprenant logements, bureaux... Elle a alors une forme circulaire et gravite autour de cet énorme bâtiment qui prend beaucoup de place et de hauteur. Elle est donc plutôt radiale.

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La Place Pierre Mendes France est plutôt centrifuge. Bien qu’elle ait un point focal qui se trouve en son milieu, celui ci joue ici plutôt le rôle d’une façade continue autour de laquelle la place gravite, ainsi, les parcours s’organisent sur les bords le place, faisant d’elle une place centrifuge.

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Place Rihour Surface: 8140m²

Longueur: 90m

Largeur: 90m

Facteur de forme: 1

Hauteur moyenne: 23m

ratio d’aspect: 0,3

La Place Rihour doit son nom au Palais Rihour, dont il reste un échantillon sur la place. La Place Rihour a une forme particulière elle aussi, même si finalement elle ressemble à un carré dont on aurait décalé chaque moitié. Elle est bordée par de grands bâtiments sauf sur sa façade Nord.

54


La place Rihour est centrifuge. Elle ne possède pas de point focal en son centre et est une place plutôt passante.

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IV/ 3. Délimitation et conception architecturale des façades des places principales élévation des façades de la Grand Place à livre ouvert

dessin positif-négatif des façades de la Grand Place à livre ouvert

La Grand Place est bordée de 4 façades, trouées par des rues. On remarque facilement la grande variété de typologies et la discontinuité du bâti sur celles-ci. Que ce soit dans les matériaux, le style architectural, l’époque de construction, la hauteur du bâti... Tout diffère. C’est ce qui donne son identité à cette place. Sur le dessin positif-négatif, on voit directement que la hauteur des bâtiments diffère, ainsi que le type de couronnement ou de toiture, tantot à double pan, tantôt à la mansard, tantôt en terrasse... Il n’y a pas eu ici de règlement d’urbanisme pendant longtemps et la place hérite de sa diversité par ce manque. Ensuite, on rencontre des immeubles du XVIIe, d’autres du XVIIIe, certains encore plus récents, dans différents styles architecturaux et usant dde différents matériaux. On retrouve comme matériaux: la brique de terre cuite, l’enduit souvent blanc, la pierre, parfois ornementale, souvent ornementale, l’ardoise pour les toirues, le zinc pour le traitement de l’eau. Au sol on retrouve des pavés de granit gris et roses L’absence de rythme régulier dans les façades créé un patchwork très intéressant de jeux de niveaux horizontaux et de découpage vertical désordonné. A tout cela se rajoute un jeu de couleurs et de textures différentes. Cette place est donc caractérisée non pas par un style ou une typologie mais pas la grande variété qui la constitue.

matériaux rencontrés

palette de couleur 56


élévation des façades de la place du Théâtre à livre ouvert

dessin positif-négatif des façades de la place du Théâtre à livre ouvert

Les façades de la place du Théâtre sont formées par des bâtiments importants et non par une suite de bâtiments. En ce sens, chaque façade est unique. Pour renforcer cet effet, chaque bâtiment qui le borde est d’un style et d’une époque différents. L’Opéra, la Vieille Bourse et la Chambre de Commerce composent pour former cette place. Sur le petit côté, deux bâtiments surplombés d’une coupole faisant l’angle avec la rue Faidherbe ouvrent sur celle-ci. Sur cette place, contrairement à la Grand Place, la verticalité n’est pas renforcée par une multitude de bâtiments de différentes hauteurs mais par l’élancement du beffroi de la Chambre de Commerce. Cette place en impose clairement par ses grands bâtiments sur sa façade Nord, ils font presque office de barrière. La façade Sud, plus basse, plus ornementée, invite alors vers elle et donc vers la Grand Place. La majorité des parcours se font en effet en ce sens. On retrouve comme matériaux la pierre sur l’Opéra, la brique pour la Chambre de Commerce et la Vieille Bourse, mais travaillées de façon totalement différentes. A nouveau, l’enduit et l’ardoise sont utilisés.

matériaux rencontrés

palette de couleur 57


élévation des façades de la place Rihour à livre ouvert

dessin positif-négatif des façades de la place du Théâtre à livre ouvert

On voit clairement la différence qu’il existe entre la partie Nord de la place, qui se trouve à gauche sur l’élévation ci-dessus, et la partie Sud. En effet, la partie Nord est composée de bâtiments étroits, mitoyens et à hauteur variable. On retrouve le jeu vertical que l’on avait sur la Grand Place, avec les mêmes changements de couleur et de matériaux. En revanche, sur la partie Sud, définitivement plus moderne, nous faison face à de grands ensembles assez larges, assez hauts, faisant sensiblement la même hauteur, et avec certains bâtiment en ossature en acier. Ceux-ci détonent avec le palais Rihour qui est fait de brique et de pierre mais aussi avec les bâtiments qui se trouve sur la partie nord de la place. Finalement, cette place manque d’une identité et c’est aussi peut-être pour cela qu’elle ne fonctionne pas si bien, on y passe, mais sans plus.

matériaux rencontrés

palette de couleur 58


IV/ 5. Comment arrivent les rues sur les places

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1.

continuité de la façade gauche, ouverture façade droite.

2.

grande ouverture sur les côtés, façade faisant face lointaines.

3.

Petite percée sous une arche, façades lointaines.

60


4.

Grande ouverture sur un large espace.

5.

Effet d’évasement, d’entonnoir.

6.

2 rues perpendiculaires créent le coin de la place. 61


7.

Une rue large débouche sur un espace élargi, la rue est continue.

8.

La place se devine sur la gauche. En face, le palais Rihour.

9.

Continuité des façades sur la droite, la place s’ouvre à gauche. 62


10.

La place est dessinée par les arbres, puis arrêtée par la haute façade que l’on apercoit. 11.

D’une rue étroite, la place se devine sur la droite par la continuité des façades sur la gauche et par la présence d’arbres. 12.

La rue s’ouvre en s’évasant, sur une intersection à gauche et sur la façade d’un bâtiment en face qui se prolone dans l’axe des façades droites de la rue. On imagine déjà une place en longueur sur la droite.

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IV/ 7. Encastrement ou dégagement La Grand Place Les îlots qui entourent la Grand Place sont principalement des commerces ou des logements (en rouge). Le seul bâtiment vraiment notable est la Vieille Bourse et elle compose une façade de la place en s’alignant aux autres façades. Elle est alors encastrée.

La Place du Théâtre Ce sont les façades des bâtiments notables qui créent la place du théâtre, on peut alors affirmer qu’ils sont encastrés. L’Opéra se détache tout de même du lotcar bordé de larges voies, il semble être mis en valeur et se détache légèrement par rapport aux autres bâtiments. On purrait alors le considérer comme dégagé, bien que sa façade principal créé la façade de la place. La Place Pierre Mendes France Le bâtiment notable est celui du Nouveau Siècle, il est clairement dégagé par rapport aux autres façades qui composent les bordures de la place.

La Place Rihour Les façades de la place créent des angles et des creusements dans la place. Le bâtiment de l’office de tourisme (le palais Rihour), quant à lui est totalement dégagé des autres façacdes.

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IV/ 8. Les groupes de places

places couplées

places isolées

Nous pouvons affirmer que la Grand Place et la place du théâtre sont couplées. En effet, elles possèdent de nombreuses liaisons et on voit facilement en plan que peu de choses les séparent. Quant aux deux autres places, elles sont isolées et possèdent peu de liaisons avec les autres places.

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V/ L’ORGANISATION DES ÎLOTS

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2 1 4

3

Les îlots peuvent être classés selon leurs différentes typologies:

les maisons et immeubles mitoyens du XVIIe et XVIIIe

les immeubles «haussmanniens»

les maisons et immeubles du XIXe et XXe

beaucoup de typologies différentes rencontrées

immeubles modernes

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-les maisons et immeubles mitoyens du XVIIe et XVIIIe

125m

125m

135m hauteur moyenne: 15m

Les parcelles qui le constituent sont étroites sur la rue et longues en profondeur. Elles sont très nombreuses et de tailles assez restreintes. L’îlot étant un triangle presque équilatéral, on peut lui donner les axes de symétrie ci-contre.

Les façades du bâti suivent l’alignement sur la rue, les espaces vides se trouvent alors à l’intérieur de l’îlot. Cet îlot dispose de 11 cours et a une surface de 0,74ha. On obtient alors une densité de 15 cours par hectare. Les cours sont de petites tailles et rectangulaires. Elles sont minérales.

Les accès aux bâtiments sont extémement nombreux, égaux au nombre de parcelles présentes sur l’ilot.

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-les immeubles «haussmanniens»

130m

95m

95m

Les parcelles qui le constituent sont plus généreuses, elles sont larges et moins profondes que celles vues avant.

L’îlot étant un triangle isocèle, on peut tracer un axe de symétrie.

Les façades du bâti suivent l’alignement sur la rue, les espaces vides se trouvent alors à l’intérieur de l’îlot. Cet îlot dispose de 5 cours et a une surface de 0,45ha. On obtient alors une densité de 11 cours par hectare. Les cours sont de petites tailles et ont un haut ratio d’aspect, elles sont alors très enclavées et étroites. Elles sont minérales.

Les accès aux bâtiments sont assez peu nombreux, proportionnellement aux nombres de parcelles.

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-les maisons et immeubles du XIXe et XXe

35m

80m

80m

30m

Les parcelles qui le constituent sont variables, certaines sont très généreuses et traversantes des deux côtés de l’îlot, d’autres sont étroites sur la rue et profondes. L’îlot étant rectangulaire, il a deux axes de symétrie.

Les façades du bâti suivent l’alignement sur la rue, les espaces vides se trouvent alors à l’intérieur de l’îlot. Cet îlot dispose de 1 cours et a une surface de 0,26ha. On obtient alors une densité de 4 cours par hectare. Les cours sont de petites tailles et rectangulaires. Elles sont minérales.

Les accès aux bâtiments sont assez nombreux du côté de la rue Nationale. Les grandes parcelles font baisser le nombre d’entrée par îlot. 69


-beaucoup de typologies différentes rencontrées 65m

120m

110m

65m

Les parcelles qui le constituent sont à l’opposé les unes des autres. Certaines sont assez étroites et profondes et d’autre sont traversantes, très larges et profondes. L’îlot étant rectangulaire, il a deux axes de symétrie.

Les façades du bâti suivent l’alignement sur la rue, les espaces vides se trouvent alors à l’intérieur de l’îlot. Cet îlot dispose de 2 cours et a une surface de 0,75ha. On obtient alors une densité de 3 cours par hectare. Les cours sont de petites tailles et rectangulaires. Elles sont minérales.

Les accès aux bâtiments sont très nombreux sur les parties ou les parcelles étroites sont situées. Les grandes parcelles accueillent de l’espace public et un passage au travers est alors possible. 70


-immeubles «modernes»

80m

60m

60m

30m

Les parcelles qui le constituent sont généreuses, certaines sont traversantes. Une parcelle en particulier prend la majorité de l’îlot. L’îlot étant un trapèze isocèle, il possède un axe de symétrie.

Les façades du bâti suivent l’alignement sur la rue, les espaces vides se trouvent alors à l’intérieur de l’îlot. Cet îlot dispose de 1 cours et a une surface de 0,3ha. On obtient alors une densité de 3 cours par hectare. La cours a un ratio d’aspect fort eet est enclavée.

Les accès aux bâtiments sont assez peu nombreux, proportionnellement au nombre de parcelles sur l’îlot. 71


VI/ ANALYSE DU CONSTRUIT ET SA CONTRIBUTION À LA DÉFINITION DE LA RUE -La rue Esquemoise

dessin positif négatif de la rue et des îlots adjacents

La rue Esquermoise marque l’entrée dans le vieux Lille, elle est caractéristique de ce quartier. Elle fait le lien entre la Grand Place, qui est très ouverte, et le quartier du «Vieux Lille», qui a une atmosphère plus chaleureuse et intimiste. Qu’est ce qui caractérise vraiment ce quartier et ses rues? Comment est ce que l’ambiance qu’on y trouve se forme?

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-Le rythme du bâti

La rue Esquermoise a une forme organique courbe et s’ouvre à sa fin sur la Grand Place. Sur ce plan, on remarque que le construit, donc les façades, sont assez étroites. En plus d’être étroites, elles sont toutes d’une largeur différente. Elles ne sont pas non plus perpendiculaires à la rue, tout comme les rues qui la croisent. Cette irrégularité, aussi fou que cela puisse paraître, créé un certain rythme, un peu en accordéon. Mais le plus important dans l’identité de cette rue est la surprise qu’elle peut réserver, autant dans ses jeux de points de vue grâce à sa forme courbe que dans ses jeux de rythmes verticaux des façades, très irréguliers et récurrents.

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dessin positif/négatif des deux façades de la rue Esquermoise en livre ouvert

élévation des 2 façades de la rue Esquermoise en livre ouvert

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Le dessin positif négatif des deux façades de la rue mettent en évidence l’irrégularité des hauteurs de bâtiments et la variété de types de toits. Cette différence de hauteur des bâtiments vient encore renforcer les jeux de surprise dans la verticalité exprimés plus tôt dans l’étude. On voit clairement l’absence de rythme régulier que ce soit en hauteur mais aussi dans la largeur des bâtiments. L’élévation des deux façades nous montre l’énorme variété de traitement des façades. Les couleurs, les façons d’enduire, les dispositifs constructifs, les matériaux... Encore plus que sur la Grand Place, les rues du «Vieux Lille», dont la rue Esquermoise est la fière représentante ici, sont caractérisées par cette énorme variété. L’absence de régularité, la diversification des matériaux et des couleurs, la différence d’époque de construction des bâtiments font de cette rue un réel plaisir pour les yeux et une rue pleine de surprises.

hôtel particulier doté de cariathides

bâtiments en pierre rustique avec des linteaus en bois

L’un en face de l’autre, un bel hôtel particulier du début du XXe et des bâtiment rustiques du XVIIe ou XVIIIe, se répondant parfaitement depuis longtemps.

matériaux rencontrés

palette de couleur 75


-La rue Faidherbe

dessin positif négatif de la rue et des îlots adjacents

Le rythme du bâti La rue Faidherbe relie directement la gare et la place du Théâtre, elle est percée selon le modèle des aménagements haussmanniens à Paris. Le rythme du construit n’est pas très régulier mais les bâtiments sont pour la plupart perpendiculaires à la rue. La rue Faidherbe se veut régulière, par rapport au tissu urbain lillois qui est de base très irrégulier. On remarque que les largeurs des bâtiments sont assez proches et assez généreuses. Ainsi, on ne créé pas trop de jeux verticaux ou de changements trop fréquents et radicaux de façades. La rue Faidherbe est à la recherche de la continuité.

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dessin positif/négatif des deux façades de la rue Faidherbe en livre ouvert

élévation des 2 façades de la rue Faidherbe en livre ouvert

On remarque sur le dessin positif/négatif que tous les bâtiments de la rue ont strictement la même hauteur. Sur l’élévation, on constate que les styles de bâtiments sont les mêmes ainsi que la hauteur des étages, les fenêtres sont donc alignées, certains balcons aussi. Quelques fois, le matériau ou le type de fenêtre diffère mais les fantaisies ne sont pas vraiment de la partie. Ici nous sommes clairement dans une recherche de continuité du bâti, dans ses lignes directrices mais aussi dans ses idéologies de construction. Les jeux verticaux présentés toute à l’heure dans la rue Esquermoise laissent place ici à des jeux horizontaux sur la continuité de lignes directrices et de neutralité. Cela a un effet de monumentalité et de rigueur. Cela aide aussi à projeter le regard vers le bout de la rue, en l’occurence: la gare ou la place du Théâtre.

matériaux rencontrés

palette de couleur

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La rue Faidherbe

La rue Esquermoise

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Conclusion

La Grand Place de Lille est, comme depuis toujours et encore pour un moment sûrement le coeur de la ville.Elle fait le lien entre de nombreuses typologies différentes de quartiers et nous avons pu voir par quels moyens elle le faisait. Ce travail fut très enrichissant, et moi qui ait vécu de nombreuses années à Lille, j’ai pris plaisir à étudier ses rues, ses places et son histoire. Je comprends désormais mieux et aurait sûrement un autre regard sur Lille mais aussi sur toutes les villes que je visiterai dans le futur, avec un regard plus affuté et des connaissances en morphologie urbaine.

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