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De architectura

Amancio Williams (1913 – 1989) est la figure principale de l'architecture moderne en Argentine.

Fasciné par Le Corbusier qu'il considère comme "son grand maître" ; ils entretiennent une correspondance et s'occupe de la construction de la Casa Curutchet à Mar del Plata de 1948 à 1954.

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Amancio Williams développe le projet pour le parc de la Villette sur la fin de sa carrière, il réalise une réunion des grands projets qu'il a développés tout au long de sa vie. On retrouve deux figures principales : son modèle de salle pour spectacles plastique et sonore ainsi que le système de toiture modulaire.

L'idée pour le parc de la villette était de réaliser un parc "habité", qui accueille un certain nombre d'infrastructures. Pour répondre à cette demande A. Williams, propose de placer les pavillons d’activités sur le périmètre du parc afin de libérer le centre pour les espaces plantés. Au bord du canal de l’Ourcq, une passerelle surélevée permet une vision panoramique sur les environs. A l’Est de l’entrée du parc, sur la place de la Fontaine aux Lions, A. Williams place son prototype de salle de spectacle qui dans ce cadre-ci deviennent les salles d’auditorium de la future cité de la musique.

La coupe de ce bâtiment, conçu comme des ailes de papillons, permet à chaque file de spectateurs de recevoir une quantité sonore équivalente en jouant sur les différentes proportions entre sons direct et indirect. Ceux proches de la scène recevront une grande quantité d’ondes sonore directe et peu d’indirect, et inversement pour ceux du fond. La grande particularité qu’il a voulu introduire dans ce théâtre est de profiter des caractéristiques qu’offre le plan circulaire pour faire en sorte que le volume entier devienne la scène. En effet les installations qui sont placées dans l’espace pourront être vues par tous les spectateurs. Il nomme ces lieux : “Salle pour spectacles plastique et sonore dans l’espace”. De l’extérieur le volume se présente comme une masse pleine, ceinturée par le couloir d’accès à la salle. La puissance du volume est contrastée par la délicatesse avec lequel il vient toucher le sol, le tracé de la course du soleil dessine une ombre courbe qui accentue l’effet de gyroscope.

Les activités formant le contour du parc sont regroupées sous différents pavillons. Les toits surélevés qui couvrent les pavillons marquent leur présence dans le projet. Ils reprennent une recherche déjà lancée sur les coques en béton armé et utilisées pour d'autres concours comme notamment celui pour trois hôpitaux à Corrientes. Sous ces grands toits toutes sortes d'activités prennent place : jardins, espaces couverts, restaurants, spectacle en plein air...

Cette toiture est composée de l’assemblage de modules carrée reposant chacun sur un pilier central. Entre le pilier et la coque en béton se trouve une bague métallique, créant un éclat lumineux lorsqu’elle se trouve frappée par le soleil ; de cette manière le point d'appui disparaît et la coque se libère. L’assemblage de ces coquilles ondulées laisse voir une toiture suspendue, un nuage abstrait dans le ciel parisien.

JULIE ZIVIC

Le Paris Haussmann réinventé grâce à l’intelligence artificielle

Alors que l’utilisation de l’intelligence artificielle est de plus en plus débattue dans les milieux artistiques, il s’avère que grâce à l’utilisation d’intelligences artificielles comme midjouney ou GTPA13, Vincent Callebaut, spécialiste des villes verte, peut proposer un projet du Paris Haussmann revisité par l’intelligence artificielle. Cette proposition s’inscrit dans « Paris Smart City 2050 » qui a pour but d’anticiper la dégradation écologique et ramener la nature dans la ville. Le projet met le ton sur le dessin d’ilots de fraicheur urbain en réintégrant la nature, la biodiversité et l’agriculture en permaculture au cœur de Paris. Ces bâtiments ou bien comme Vincent Callebaut les nomment ces Archibiotic mêlent architecture, Bio comme le biomorphisme, le bionique, le bio mimétisme et la TIC (Technologie de l’information etde la communication). Ces bâtiments intelligents devraient intégrer les énergies renouvelables grâce à des bases de la biomasse afin de produire leurs propres énergies et également de recycler leurs propres déchets.

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