Magazine 'Masterpieces in Miniature : Les trésors de la Rosalinde and Arthur Gilbert Collection'

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Le musée du diamant, des bijoux et de l’orfèvrerie

MASTER PIECES in Miniature

05.03.21– 15.08.21 Les trésors de la Rosalinde � Arthur Gilbert Collection

A V&A Exhibition – Touring the World


Rosalinde et Arthur Gilbert, vers 1950 © Archives Art et Design V&A


TABLE DES MATIÈRES 2

Préface 4

Un portrait de Rosalinde � Arthur Gilbert 12

Entretien avec avec gemmologue Joanna Whalley 16

Tabatières, un cadeau royal à double fond 18

À propos de DIVA 20

Activités


Hebban olla vogala nestas hagunnan *

«

Un célèbre collectionneur m’a un jour confié que c’est avec le cœur qu’il faut collectionner. Parce qu’on trouve un objet beau. Jamais par stratégie, jamais comme investissement. La beauté ne peut en effet jamais décevoir, les placements bien. — Eva Olde Monnikhof, 2021

Hanap en forme de chouette, Maître au pélican, Anvers, 1548-1549 © Collection Fondation Roi Baudouin, en prêt au DIVA, photo: Dominique Provost

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* La langue néerlandaise est profondément imprégnée d’ornithophilie. « Hebban olla vogala nestas hagunnan hinase hic anda thu, wat unbidan we nu? » est la plus ancienne phrase connue en néerlandais. Elle signifie : Tous les oiseaux sont déjà en train de nidifier, sauf toi et moi. Qu’attendons-nous ? »


Eva Olde Monnikhof Directrice DIVA

C’était aussi la devise qui a guidé la vie de Rosalinde et Arthur Gilbert. Lorsqu’on a demandé à Sir Arthur Gilbert pourquoi sa femme et lui collectionnaient, il a répondu très simplement que c’était parce qu’ils aimaient les belles choses. La combinaison du bon goût et de moyens financiers conséquents a permis aux Gilbert de constituer une collection spectaculaire. Cette collection chatoyante comporte, outre les plus belles micromosaïques, une sélection d’objets représentant des oiseaux. D’un cygne en argent à des hanaps en forme d’oiseau. C’est l’un de ces hanaps qui figurait sur ma liste d’envie lorsque le Victoria and Albert Museum, qui abrite la collection Gilbert, m’a confirmé que nous pouvions accueillir cette collection pendant un temps. Une des pièces maîtresses de notre musée, DIVA, est un hanap hibou de la main d’un maître anversois Hanap perdrix, Georg Rühl, Nuremberg, 1598-1602 © Rosalinde and Arthur Gilbert Collection, en prêt au Victoria and Albert Museum

anonyme. Ce hanap que nous prête la Fondation Roi Baudouin représente un hibou au regard opiniâtre. Sur le bord intérieur, juste en dessous de la tête du hibou, on peut lire un poème en néerlandais ancien qui dit : « quand tous les oiseaux sont couchés, ce hibou vole le mieux ». La collection Gilbert comprend un oiseau d’un autre aloi : une dame élégante. Une perdrix en or, argent et pierres précieuses, aux ailes en nacre qui regarde le monde d’un air quelque peu hautain. Ces tourtereaux se rencontrent pour la première fois dans la ville où l’amour se scelle par une bague en diamant : Anvers ! À notre très grande joie, le V&A a consenti à ce rendez-vous galant qui ne pouvait avoir lieu qu’à Anvers. Vous pouvez admirer cette alliance céleste à DIVA. Nous vous immergeons dans le monde des Gilbert et leur collection éblouissante. Comme moi, j’espère que ce printemps, vous, cher visiteur, chère visiteuse, tomberez amoureux(se) de ce couple d’oiseaux.

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«

Nous avons toujours aimé les belles choses et la collection s’est juste accrue… — Rosalinde Gilbert, 1987

UN PORTRAIT DE

Rosalinde � Arthur Gilbert Arthur Gilbert (1913-2001), né Abraham Bernstein, et Rosalinde Gilbert (1913-1995) se rencontrent à un bal au musée Madame Tussauds, à Londres. Quelques années plus tard, en 1934, ils se marient. Avec à peine 500 livres, ils fondent ensemble une maison de prêt-à-porter, Rosalinde Gilbert Ltd, qui fournit les boutiques de mode

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haut de gamme. Comme chacun s’adresse à Arthur en l’appelant « Monsieur Gilbert », il décide de changer son nom, au grand dam de son père. En 1945, l’entreprise est tellement florissante que les Gilbert, alors à peine trentenaires, peuvent se retirer en Californie et y devenir rentiers.


Le couple assemble l’une des collections privées d’arts décoratifs les plus complètes du XXe siècle. Ils tiennent absolument à la partager avec le public. Ainsi, une partie est exposée pour la première fois dans les années 70 au Los Angeles County Museum of Art. Après le décès de Rosalinde, en 1995, Arthur décide de transférer la collection ainsi que d’autres trésors personnels à Londres, sa ville natale. Avant que les objets n’arrivent au V&A en 2008, on a pu les admirer durant huit ans à la Somerset House à Londres.

Rosalinde et Arthur Gilbert jeunes © Archives Art et Design V&A

Mais aux États-Unis, ils consolident leur fortune dans l’immobilier. Leur quête d’objets exceptionnels pour meubler leur villa de Beverly Hills les transforme rapidement en collectionneurs passionnés. Les Gilbert se font conseiller par les meilleurs antiquaires et experts. Ils bénéficient de l’aubaine qu’à cette époque, le marché offre des chefs-d’œuvre exceptionnels, des pièces ayant appartenu à des familles princières ou aristocratiques ou provenant d’autres collections prestigieuses.

Une centaine d’objets de la Gilbert Collection sont présentés dans cette exposition Masterpieces in Miniature à partir de trois angles de vue – Art et illusion, Brillamment monumental ? et Parfait au format de poche – afin de pouvoir faire l’expérience de la diversité et de la qualité de la collection. L’art de l’illusion Arthur Gilbert ne se considérait pas comme un « collectionneur d’art », mais comme « un obsédé qui collectionne des micromosaïques ». Sa passion éclôt en 1969, lorsqu’il achète deux tableaux dans lesquels il pense voir des craquelures. En réalité, il s’agit de mosaïques composées des plus petits morceaux de verre coloré qu’il n’ait jamais vus. Les Gilbert deviennent des apôtres

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Vue sur le Colossée, micromosaïque, Domenico Moglia, Rome, vers 1851 © Rosalinde and Arthur Gilbert Collection, en prêt au Victoria and Albert Museum

de cette forme d’art oubliée. C’est eux qui auraient inventé le terme de « micromosaïque » afin de distinguer cette technique des mosaïques romaines traditionnelles. En quête d’exemplaires, allant de pièces de joaillerie fine à des plateaux de tables massifs, ils passent le marché des arts décoratifs au peigne fin, construisent l’une des plus grandes collections au monde et partagent les connaissances qu’ils acquièrent par le biais de publications et d’expositions.

Arthur achète également des pietre dure, des mosaïques en pierre fine, aussi bien des pièces de qualité muséales que des exemplaires moins magistraux. Il lui arrive d’acquérir plusieurs versions d’un même sujet afin de démontrer l’immense diversité et les multiples facettes de l’art de la mosaïque. Les pietre dure et les mosaïques ont vu le jour en Italie, dans le but de susciter l’illusion parfaite d’un tableau à la faveur de petits éléments en pierre ou en verre. Éclat et envergure

Le magnifique ciel italien, table en micromosaïque, Cavaliere Michelangelo Barberi, Rome, 1845 © Rosalinde and Arthur Gilbert Collection, en prêt au Victoria and Albert Museum

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Arthur acquiert sa première pièce d’argenterie en 1969, chez un antiquaire de Rodeo Drive, à Los Angeles, lorsque Rosalinde et lui aménagent leur nouvelle demeure à Beverly Hills. Attirés en premier lieu par l’apparence des objets, ils deviennent néanmoins très vite de véritables connaisseurs. Ils développent à la fois une connaissance approfondie des plus importants orfèvres et un œil averti pour la gamme de fascinantes techniques


et méthodes utilisées pour embellir l’or et l’argent. Outre l’argenterie britannique du XVIIIe et XIXe siècle, ils achètent des pièces russes, européennes, indiennes, sud-américaines et nord-américaines afin de constituer une collection d’œuvres d’art en or et en argent aussi complète que possible qui montre la façon dont les orfèvres ont répondu, partout dans le monde et tout au long de l’histoire, à l’évolution des modes, des goûts et des usages de leurs clients. Trésors de la Renaissance Les Gilbert ont rassemblé une collection inégalée de splendeurs de la Renaissance, surtout des vaisseaux dans des montures argentées ou dorées, composés

Hanap perdrix, Georg Rühl, Nuremberg, 15981602 © Rosalinde and Arthur Gilbert Collection, en prêt au Victoria and Albert Museum

de matériaux exotiques précieux comme des coquilles de nautile ou des cornes d’ibex, dont la cour princière de Salzbourg possédait l’exclusivité à l’époque. Ces objets illustrent les merveilles

La maison des Gilbert en style Tudor à Los Angeles © Archives Art et Design V&A

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Première acquisition d’argenterie d’Arthur Gilbert : Compotier avec couvercle, Paul Storr, Londres, 1820-1821 © Rosalinde and Arthur Gilbert Collection, en prêt au Victoria and Albert Museum

Coupe coquillage, Angleterre ou Flandre, vers 1585 © Rosalinde and Arthur Gilbert Collection, en prêt au Victoria and Albert Museum

de la nature et les prouesses techniques des artistes, mais aussi la culture et le prestige de leurs propriétaires. Lorsque Arthur Gilbert est fait chevalier en 2001, il choisit l’élégante perdrix comme symbole héraldique. L’art de la réception Les Gilbert sont connus comme des hôtes généreux lors de leurs fêtes fastueuses. Les tables sont alors dressées élégamment, selon les traditions d’antan, avec de l’argenterie historique de leur collection. À partir du XVIe siècle, l’utilisation de l’argenterie pour recevoir des hôtes gagne en popularité. À mesure que les réceptions et autres réunions sociales se multiplient, la quantité et la variété d’objets en argent s’accroissent, reflétant l’évolution de la richesse en Europe. Bien qu’en fonction des nécessités, des modes et des changements de

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Surtout, Thomas Pitts, Londres, 1763-1764 © Rosalinde and Arthur Gilbert Collection, en prêt au Victoria and Albert Museum

goût, on ait fait fondre beaucoup d’argenterie pour la remodeler en objets nouveaux, les Gilbert ont pu acquérir quelques rares exemplaires d’époque ayant été conservés. Parfait au format de poche Les Gilbert se passionnent pour les « objets de vertu ». Au XVIIIe siècle, ces objets incarnaient la quintessence du luxe: des portraits miniatures en émail, des tabatières, du matériel de couture et autres accessoires transformés en onéreux objets utilitaires dont la société élégante aimait faire étalage. C’est par hasard que le couple commence à collectionner des tabatières et des portraits en émail. En 1975, ils acquièrent leur première tabatière en or qui se trouve être ornée de deux portraits en émail.

Chocolatière en argent, Samuel Courtauld, Londres, 1750-1751 © Rosalinde and Arthur Gilbert Collection, en prêt au Victoria and Albert Museum

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«

Les petites boîtes en or sont vraiment sensuelles, SENSUELLES, et il faut les manipuler… — Arthur Gilbert, 1998

En à peine deux décennies, ils assemblent l’une des collections de tabatières les plus complètes des principaux centres européens d’orfèvrerie, comprenant certains des plus beaux exemplaires français et allemands connus. De nombreux contemporains d’Arthur Gilbert se souviennent de lui manipulant avec ravissement sa dernière acquisition et prenant un immense plaisir à en inspecter les moindres détails.

Cette exposition est une occasion unique d’explorer le monde de chefs-d’œuvre éblouissants de Rosalinde et Arthur Gilbert. Masterpieces in Miniature : Les trésors de la Rosalinde and Arthur Gilbert Collection. Une exposition du V&A – qui fait le tour du monde avec le soutien du Gilbert Trust for the Arts – présentée à DIVA, le musée du diamant, des bijoux et de l’orfèvrerie, à Anvers

Vous souhaitez lire davantage sur la Rosalinde and Arthur Gilbert Collection ? Sur le site internet du V&A, vous trouvez des films, la collection en ligne et l’histoire détaillée de Rosalinde et Arthur Gilbert. Scannez le QR-code pour visiter le site internet du V&A.

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Tabatière en or et cristal de roche avec papillons en émail, possiblement de Dresde, vers 1770 © Rosalinde and Arthur Gilbert Collection, en prêt au Victoria and Albert Museum

«L

es Gilbert étaient des collectionneurs fervents, passionnés, que les marchands d’art du monde entier accueillaient avec grand plaisir lors des foires d’antiquités. Moi aussi, ils m’ont fortement impressionné. Leur collection a commencé par la recherche des meilleures pièces d'argent. D’ailleurs, de nombreux marchands ont participé à leur recherche de pièces exceptionnelles pour enrichir leur collection. En leur qualité de collectionneurs, les Gilbert avaient compris que vivre avec des pièces extraordinaires, uniques, pouvait offrir une autre dimension et de nouvelles perspectives sur l’Histoire et les différentes cultures. Et insuffler du respect pour les métiers artisanaux.

Axel Vervoordt Marchand d’art et d’antiquités

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Tabatière sertie de pierres précieuses en or et chrysoprase ayant appartenue à Frédéric le Grand, Berlin, vers 1765 © Rosalinde and Arthur Gilbert Collection, en prêt au Victoria and Albert Museum

ENTRETIEN

avec gemmologue Joanna Whalley Pouvez-vous brièvement vous présenter ? Je m’appelle Joanna Whalley, je suis la conservatrice en chef du département des Métaux au Victoria and Albert Museum, et je suis de surcroît membre – et fière de l’être – de la commission d’acquisition de DIVA pour les bijoux, les accessoires et les diamants d’avant 1958. En ma qualité de gemmologue diplômée, je suis spécialisée en pierres précieuses et en bijoux. Quel est votre objet favori dans l’exposition Masterpieces in Miniature ? La sélection est éblouissante. Au fil des années, j’ai porté des regards

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convoiteurs sur divers objets favoris, mais ma préférence absolue va vers le magnifique hanap-faucon produit vers 1600 dans la ville allemande d’Ulm. L’expression remarquable et l’attitude assurée de l’oiseau sont exquises à contempler. Bien qu’on situe la fabrication de ce hanap vers le début des Lumières, il reste néanmoins solidement ancré dans le passé. Le hanap-faucon est une combinaison de différents remèdes puissants qu’on utilisait pour contrer ou même prévenir l’effet du poison. En premier lieu, il y a la noix de coco, un matériau rare et très prisé, parce que censé protéger celui ou celle qui buvait d’un récipient fait de la coque de ce fruit tropical. Le torse de l’oiseau est orné d’une pierre précieuse qu’on pense


être d’origine romaine et sur laquelle un scorpion est gravé en taille-douce. Il s’agit d’un cabochon en calcédoine ou héliotrope, soit une pierre en jaspe vert aux taches rouge sang. Les yeux du faucon sont en cornaline. On était convaincu que l’héliotrope et la cornaline protégeaient des hémorragies et des inflammations, des symptômes courants d’empoisonnement. Alors qu’une représentation de scorpion était considérée comme un puissant antidote. Les ailes du faucon sont même mobiles. Cette pièce réunit vraiment tout ! Qu’y a-t-il selon vous de si particulier à la tabatière de Frédéric le Grand ? C’est un hommage ultime à l’orfèvrerie. J’ai eu le privilège de pouvoir étudier cette tabatière en détail et à ma grande joie, cela m’a permis de beaucoup apprendre sur les compétences techniques avec laquelle elle a été fabriquée.

et les protège. Les fleurs découpées dans des pierres fines sont fixées à même la chrysoprase avec tant de savoir-faire que sous une lumière tamisée, elles scintillent encore, tandis que la chrysoprase brille de ses propres doux reflets. C’est d’une beauté à couper le souffle. Quels conseils me donneriez-vous pour le nettoyage d’une tabatière ou d’un bijou ? Répondre à cette question n’est pas aussi simple qu’il y paraît ! Tout dépend de la pièce et de la finition originale de la surface, du type de Hanap-faucon, possiblement de Samuel ou Hans Kassborer, Ulm, vers 1600 © Rosalinde and Arthur Gilbert Collection, en prêt au Victoria and Albert Museum

En tant qu’ensemble, il s’agit du travail des meilleurs tailleurs de diamants et de pierres précieuses, des meilleurs orfèvres et sertisseurs de leur époque. Les diamants sont clivés et taillés de telle sorte que leur forme parfois peu profonde est néanmoins mise en valeur de façon optimale. Les pierres sont merveilleusement bien montées dans des sertis clos qui les enserrent minutieusement, ce qui cache à la fois les petites impuretés

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sertissage et bien entendu aussi de l’état actuel de l’objet. Je dirais : en cas de doute, adressez-vous toujours à des restaurateurs spécialisés. Contrôlez en tout cas si les diamants sont bien fixés avant de nettoyer la pièce. Avec des bijoux qu’on porte beaucoup, il y a toujours le risque qu’en retirant de la saleté amassée, des pierres dont le sertissage est relâché puissent tomber. S’il s’agit de diamants au serti ouvert, c’est-à-dire dont la culasse n’est pas enchâssée, alors – et seulement alors – vous ne risquez rien de nettoyer méticuleusement les pierres à l’eau chaude avec une goutte de liquide vaisselle et une brosse douce qui peut aussi être employée à l’arrière du sertissage. Vous ne pouvez pas plonger le bijou dans le liquide, certainement pas s’il présente des renfoncements dans lesquels l’eau pourrait rester stagnante. Tamponnez-le doucement avec un chiffon qui ne peluche pas et laissez-le sécher. Faites attention que le sertissage ne s’accroche à rien. Les diamants blancs sont toujours montés dans du métal blanc pour mieux faire ressortir la couleur. Jusqu’aux années 1890, on les montait dans de l’argent. Malheureusement, l’argent s’oxyde et devient noirâtre avec le temps. Un nettoyage est alors nécessaire pour rendre les diamants bien visibles. Cette opération est d’autant plus compliquée du fait

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que jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, on montait quasi toujours les diamants en serti clos sur fond noir, afin d’en augmenter l’éclat ou sur une feuille d’argent de très haute pureté. Puisqu’un liquide de type détergent ou solvant parvient toujours à s’infiltrer dans les plus petits orifices du sertissage, il ne faut en aucun cas les utiliser. Si nécessaire, il faut utiliser un produit de nettoyage à sec, comme un chiffon pour polir l’argent. Au XVIIIe siècle, les tabatières et autres boîtes en or étaient souvent faites d’alliage d’or de différentes couleurs comme le rouge, le vert et le blanc, outre l’or jaune plus courant. Aux endroits où différents alliages se touchent se forment une cellule galvanique et, à terme, de l’oxydation. Pour ralentir ce processus, il faut toujours ranger les objets ou les exposer dans un environnement sec et dépourvu de matières salissantes. Tenez-les à l’écart de bois frais, de laine, de feutre, de caoutchouc et d’autres matières dont peuvent émaner des vapeurs nocives au fil du temps. Si le métal présente du dépôt, vous pouvez le nettoyer très précautionneusement avec un coton-tige tout au plus humidifié à l’alcool dénaturé. Évitez en le faisant le sertissage des pierres. Si vous avez besoin d’un nettoyage plus en profondeur, demandez conseil à un(e) conservateur(trice) expérimenté(e).


MASTERPIECES

MASTERPIECES in Miniature

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«L'

he rosalinde and arthur gilbert collection, now housed in the Victoria and Albert Museum,

London, is one of the most significant collections

of European decorative arts acquired privately in the

twentieth century. Built up by an indefatigable couple over a forty-year period, it comprises nearly 1,000 masterpieces – works created from precious metals, gold snuffboxes,

enamel portraits and mosaics – chosen for their virtuosity, magnificence and rarity. Masterpieces in Miniature

presents highlights from the collection and accompanies its spectacular presentation at DIVA, the museum for diamonds, jewellery and silver in Antwerp.

Treasures from the Rosalinde and Arthur Gilbert Collection

02/12/2020 02:54

Vous pouvez lire davantage sur la collection Gilbert dans Treasures from the Rosalinde and Arthur Gilbert Collection, une nouvelle publication de V&A Publishing dans laquelle figurent les joyaux de la collection. Cette publication est un beau complément à l’éblouissante présentation à DIVA. En vente à DIVA. Pour commander la publication : www.divaantwerp.be Autrice : Alice Minter Avec des contributions de Jacques Schumacher et de Joanna Whalley. Nombre de pages : 57 Prix de vente : 12 € ISBN : 9789078487197

un de mes objets favoris de la collection est la tabatière en chrysoprase. Il s’agit d’un objet fascinant, incrusté de diamants. La couleur verte de la chrysoprase a l’air quasi irréelle. Les orfèvres qui ont réalisé cette tabatière en 1765 pour le roi Frédéric le Grand, dans le but d’impressionner sa cour royale, ont produit certaines des boîtes les plus extraordinaires au monde. Chaque fois que je passe devant cette tabatière dans nos salles, je prends le temps de la contempler et je pense au talent, au savoirfaire et à la patience dont il a fallu faire preuve pour produire un tel objet. Nous espérons que faire voyager ces magnifiques objets permettra d’ouvrir notre collection au monde entier, exauçant de la sorte le principal souhait des Gilbert, à savoir ne pas collectionner pour soi, mais pour tout le monde. Jessica Eddie Assistante conservatrice de la Rosalinde and Arthur Gilbert Collection – V&A

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Tabatière de représentation de la Reine Victoria, Charles Colin & Sons, Hanau, 1837 © Rosalinde and Arthur Gilbert Collection, en prêt au Victoria and Albert Museum

TABATIÈRES un cadeau royal à double fond

Wim Nys

responsable des collections et de la recherche à DIVA

Les liens entre les familles royales de Belgique et d’Angleterre étaient particulièrement étroits au XIXe siècle. En épousant la princesse Charlotte de Galles, l’ambitieux Léopold de Saxe-Cobourg-Saalfeld espère devenir un jour prince consort d’Angleterre. Mais le décès prématuré de Charlotte en décide autrement. Finalement, il devient le premier roi des Belges. Sa sœur, Victoire, épouse le prince Édouard Auguste. Leur fille, Victoria – jusqu’en 2015 la monarque au plus long règne de l’histoire d’Angleterre – marque si profondément son époque de son sceau qu’on y réfère comme à « l’ère victorienne ».

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La presse accorde beaucoup d’attention aux voyages en Belgique de la reine Victoria. En 1852, Anvers est au programme et attire énormément d’attention publique. Lors de visites officielles et d’occasions spéciales, on échange des cadeaux dans un esprit diplomatique et comme marque de reconnaissance ou de bon souvenir. Outre la distribution d’insignes et autres décorations, les tabatières en or portant des monogrammes royaux ou des portraits en miniature sont des présents particulièrement représentatifs et précieux – certainement lorsqu’elles sont serties


de diamants. Ces tabatières ne s’offrent pas sans arrière-pensées, tant s’en faut. Elles soulignent aussi bien la position du donateur que celle du bénéficiaire. Peu après son accession au trône, la reine Victoria offre une tabatière en or aux monogrammes VR (Victoria Regina) en diamant au colonel Francis Venables-VernonHarcourt pour services rendus en tant qu’intendant des écuries de Kensington Palace. En 1993, lors d’une vente publique à Londres, Arthur Gilbert acquiert cette tabatière de facture allemande, plus précisément, de Hanau, le centre de production par excellence de tabatières en or au XIXe siècle. Des exemplaires inachevés sont assemblés par des joailliers de la cour et agrémentés de miniatures, de monogrammes ou d’inscriptions en fonction de l’occasion.

Visite de la reine Victoria à Anvers en 1852, The Illustrated London News, 21 août 1852 © Alamy Stock Photo

Le roi Léopold II, un cousin germain de la reine Victoria, instaure l’offre de tabatières comme cadeau relationnel, aussi bien dans un contexte familial que diplomatique. Les tabatières en or sont achetées à l’entreprise Weishaupt à Hanau et adaptées selon le destinataire ou l’événement par des fournisseurs de la cour, comme Auguste Dufour. En 2015, la Fondation Roi Baudouin acquiert une tabatière en or ornée d’un portrait miniature de l’archiduchesse Élisabeth Marie d’Autriche, la fille du prince héritier Rodolphe d’Autriche-Hongrie, et de sa mère, la princesse Stéphanie.

Tabatière de représentation du roi Léopold II, C.M. Weishaupt, Hanau, vers 1875-1883 © Collection Fondation Roi Baudouin, Fonds Christian Bauwens en prêt au DIVA, photo: Dominique Provost

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À PROPOS DE DIVA DIVA est le musée du diamant, des bijoux et de l’orfèvrerie à Anvers, où vous pouvez découvrir la riche histoire du diamant et de l’orfèvrerie à Anvers et tout apprendre sur le négoce, le savoir-faire et la consommation de ces produits de luxe ultimes. DIVA atelier est un atelier de bijoux et d’orfèvrerie où les spécialistes sont autant les bienvenus que les amateurs. Pour les spécialistes, nous organisons des cours de maîtres lors desquels on se penche sur des techniques spécifiques d’hier et d’aujourd’hui. Vous avez peu ou pas de connaissance du tout en matière de bijoux et d’orfèvrerie ? Durant toute l'année, nous proposons différents groupes de travail et ateliers d’été qui ne requièrent aucune connaissance préalable. Inscrivez-vous aux workshops sur notre site internet. DIVA bibliothèque Pour qui souhaite approfondir sa connaissance sur le diamant, les bijoux ou l’argenterie ou se laisser surprendre par les Collections exceptionnelles, il y a la bibliothèque du musée. Prenez place dans la salle de lecture, consultez nos revues spécialisées et nos sources d’information physiques et numériques. Veuillez vérifier notre site internet pour les heures d’ouverture et/ou suivez-nous sur le compte Instagram DIVAlibrary. Où nous trouver ? DIVA se situe en plein cœur historique d’Anvers, tout près des quais. Le musée est facilement accessible à pied, à vélo, en bateau-bus, en transport public et en voiture. DIVA est ouvert tous les jours de 10h00 à 18h00 à l’exception du mercredi. Achetez vos billets en ligne sur www.divaantwerp.be. DIVA, Suikerrui 17-19, 2000 Anvers Des questions ? Envoyez un courriel à info@divaantwerp.be ou téléphonez au +32 (0)3 360 52 52. Accessibilité DIVA est accessible aux personnes à mobilité réduite, en fauteuil roulant ou avec une déficience visuelle et/ou auditive.

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Suivez-nous DIVA.Antwerp DIVAantwerp Partagez votre expérience #DIVAantwerp Billets Achetez votre billet en ligne via www.divaantwerp.be. Votre billet d’entrée vous donne accès à la collection permanente et aux expositions temporaires dans le musée. Adultes : 12 € Tarif réduit : 7 € - 26 ans : 7 € - 12 ans : gratuit Attention : à partir du 1er septembre 2021 les tarifs changent. Consultez www.divaantwerp.be pour des actions promotionnelles et pour l’accès des détenteurs de pass.

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ous sommes immensément fiers que l’exposition Masterpieces in Miniature puisse être présentée en premier lieu au musée DIVA, à Anvers. La ville européenne par excellence vers laquelle de l’art et des produits de luxe, des bijoux et de l’argenterie convergent des quatre coins du monde depuis le XVIe siècle. Les domaines de collections des Gilbert s’inscrivent parfaitement dans ce sillage. Bien sûr que la statue de cire d’Arthur Gilbert, souvent considérée comme une excentricité de diva, ne pouvait en aucun cas manquer dans un musée qui porte le nom DIVA.

Alice Minter Conservatrice de la Rosalinde and Arthur Gilbert Collection – V&A

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ACTIVITÉS Le programme de DIVA s’adresse à tous, jeunes et moins jeunes. Consultez www.divaantwerp.be/ agenda pour plus d'informations et les nouvelles activités. Sur la page vous trouvez davantage d’informations ainsi que nos nouvelles activités, que nous ajoutons tout au long de l’année à l’agenda. Attention : en raison de la situation sanitaire et de possibles nouvelles mesures anti-coronavirus, nous vous conseillons de toujours vérifier sur notre site internet si les activités prévues ont bien lieu. Veuillez réserver vos billets sur notre billetterie en ligne. Ne rien rater ? Inscrivez-vous à notre lettre d’information mensuelle ou suivez DIVA sur Facebook ou sur Instagram.

25.10.2020 – 14.03.2021 EXPOSITION / L’ART DE LA CISELURE 30.10.2020 – 14.03.2021 EXPOSITION / THE JEWELLER’S ART. BIJOUX RÉVOLUTIONNAIRES DES ANNÉES 60 ET 70 05.03.2021 – 15.08.2021 EXPOSITION / MASTERPIECES IN MINIATURE: LES TRÉSORS DE LA ROSALINDE AND ARTHUR GILBERT COLLECTION En partenariat avec le Victoria and Albert Museum à Londres, DIVA présente l’exposition Masterpieces in Miniature: Les trésors de la Rosalinde and Arthur Gilbert Collection. Masterpieces in Miniature est un hommage à l’héritage impressionnant des collectionneurs Rosalinde et Arthur Gilbert. L’exposition vous offre l’occasion de découvrir les chefs-d’œuvre de cette collection unique et de les contempler de très près. Pour la toute première fois, on pourra voir sur le continent européen une sélection des pièces majeures de tous les sous-ensembles de la collection. Prix: inclus dans le billet d’entrée au musée

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EN CONTINU

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EXPOSITION / DIVA, A BRILLIANT STORY

VISITE GUIDÉE

La collection permanente de DIVA s’anime dans six salles qui racontent chacune une histoire. Remontez dans le temps et admirez quelque 500 ans de savoir-faire et d’artisanat que déploie la collection permanente de DIVA. Prix: inclus dans le billet d’entrée au musée 05.03.2021 – 15.08.2021 PARCOURS FAMILIAL / L’ŒIL POUR LE DÉTAIL

Vous souhaitez visiter l’exposition Masterpieces in Miniature avec un guide ? Cela est possible sous réserve des mesures anti-corona en vigueur. Pour de l’information correctement mise à jour : veuillez consulter la page https://divaantwerp.be/en/visit/ plan-your-visit. 14.03, 11.04, 09.05, 13.6, 11.07 et 08.08.2021 VISITE GUIDÉE / DIVA DELUXE DANS MASTERPIECES IN MINIATURE Prix : Billet d’entrée au musée + 2 € Début : 14 heures Les dates sont sous réserve. Veuillez consulter l’agenda sur www.divaantwerp.be pour des informations mises à jour. 25.04.2021

Explorer avec votre famille l’exposition Masterpieces in Miniature jusque dans les plus petits détails. Chaque fin limier reçoit une loupe avec laquelle vous réussirez très certainement à accomplir toutes les tâches « d’observation » que nous dissimulons dans l’exposition ! Pour enfants de 8 à 11 ans. Prix: gratis

ÉVÉNEMENT / JOURNÉE DU PATRIMOINE Lors de la Journée du Patrimoine 2021, nous mettons en lumière certains « joyaux » inattendus et moins connus de notre collection. Venez certainement aussi jeter un coup d’œil à l’atelier de DIVA. Des orfèvres y font une démonstration de l’art de leur métier. Prix: gratuit

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DIVA ATELIER 10.04.2021 – 11.04.2021 ATELIER / DESSINER DES BIJOUX Peindre des bijoux à la gouache est un artisanat précis et créatif que des maisons historiques chérissent comme un élément important de leur patrimoine. Chaque dessin de bijou est un petit chef-d’œuvre en soi. Pendant cet atelier, vous découvrirez une variété de pierres précieuses et de formes de taille et vous apprendrez différentes techniques de dessin et de peinture. Pour suivre cet atelier, aucune connaissance ou expérience préalable n’est requise. Prix: € 125 05.07.2021 – 09.07.2021 CLASSE DE MAÎTRE / SILVIA WEIDENBACH Silvia Weidenbach était la première artiste en résidence de la V&A Gilbert Collection. En combinant des ébauches numériques, des impressions 3D et des techniques d’orfèvrerie traditionnelles de l’argent, elle crée des bijoux exubérants qui requièrent de l’attention. Lors de cette classe de maître, Weidenbach emmène les participants explorer l’exposition Masterpieces in Miniature de

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manière créative et leur fait découvrir toute une gamme de matériaux et de procédés. Cette classe de maître convient à des orfèvres professionnels et à des étudiants en orfèvrerie et création de bijoux. 26.07.2021 – 30.07.2021 et 02.08.2021 – 07.08.2021 ATELIER / ORFÈVRERIE POUR DÉBUTANTS ET NIVEAU AVANCÉ Lors de cet atelier estival, les débutants acquièrent la maîtrise des techniques de base de l’orfèvrerie de l’argent. Ainsi, on y apprend à scier, limer, polir et forger et l’on rentre chez-soi avec une petite coupe en argent de sa propre facture. Une fois qu’on maîtrise les techniques de base, on peut s’en donner à cœur joie en tant qu’élève de niveau avancé et créer ses propres modèles. Au cours des ateliers d’été, les participants de niveau débutant et avancé se mêlent et chacun est suivi individuellement. Prix : 105 € par jour, les participants sont tenus de s’inscrire au moins 3 jours


23.08.2021 – 27.08.2021 ATELIER / FORGER DES CUILLÈRES Au cours de cet atelier, les participants apprennent pas à pas tout ce qu’il faut savoir pour donner forme à une cuillère et ensuite la peaufiner. Forger est une technique très ancienne et très distrayante à appliquer. Prix : 105 € par jour, les participants sont tenus de s’inscrire au moins 2 jours

DIVA TALK 20.05.2021 DIVA TALK / ALICE MINTER. MASTERPIECES IN MINIATURE: INSIGHTS FROM THE CURATOR / PERSPECTIVES DE LA COMMISSAIRE DE L’EXPOSITION Alice Minter, conservatrice de la Rosalinde and Arthur Gilbert Collection et commissaire de l’exposition Masterpieces in Miniature, anime une conférence en soirée lors de laquelle elle aborde la fascinante propension à collectionner des Gilbert et se penche sur quelques-unes des pièces les plus emblématiques de la collection.

08.07.2021 DIVA TALK / SILVIA WEIDENBACH Silvia Weidenbach est orfèvre et créatrice de bijoux. Elle combine des techniques traditionnelles et contemporaines pour produire des pièces qui ne passent pas inaperçues. En 2019, elle était la première artiste en résidence de la V&A Gilbert Collection. Lors de cette résidence, elle s’est inspirée de l’impressionnante collection et a créé une boîte en or qu’elle a appelée Visual Feast. Durant sa conférence, elle en décrira le processus de création. Début : 19h30 Prix : 5 €, 3 €

Début : 19h30 Prix : 5 €, 3 €

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DIVA CHEZ VOUS

EXPOSITION EN LIGNE / MASTERPIECES IN MINIATURE

Vous n’avez pas la possibilité de vous rendre à DIVA ? Alors DIVA vient chez vous ! Depuis l’environnement sûr de votre résidence, vous vous promenez dans l’une de nos expositions.

Peu de temps après son inauguration, le 5 mars prochain, vous pourrez aussi la visiter en ligne. Inscrivez-vous à notre lettre d’information afin d’être d’emblée informée de l’inauguration en ligne.

EXPOSITION EN LIGNE / THE JEWELLER’S ART

COLLECTION PERMANENTE EN LIGNE

Par le biais d’une visite guidée numérique et de la brochure illustrée pour les visiteurs, vous pouvez vous plonger dans l’art de joaillerie des années 60 et 70. La visite guidée numérique est également disponible en réalité virtuelle. Vous la trouvez sur www.divaantwerp.be.

Vous pouvez admirer la collection permanente de DIVA sur le site www.divaantwerp.be/collection. Vous cherchez des bijoux pour hommes ? Des esquisses, des objets décoratifs ou du design ? Sur le site internet, vous pouvez naviguer à travers les différentes catégories. Sous l’onglet « recherche » dans la barre de menu, vous trouverez des articles scientifiques.

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DIVAantwerp


COLOPHON Ce magazine est une production de DIVA, le musée du diamant, des bijoux et de l’orfèvrerie. Coordination du magazine : Suzanne de Lange Auteurs : Suzanne de Lange, Leonie Maerevoet, Wim Nys, Eva Olde Monnikhof, Joanna Whalley Traduction : Martine Bom Rédaction : An Labis, Leonie Maerevoet Conception graphique : Shtick Remerciements tout particuliers à : Jessica Eddie, Axel Vervoordt, Alice Minter, V&A Touring Exhibitions © 2021 DIVA pour cette publication, tous droits réservés Éditeur responsable : Eva Olde Monnikhof, Directeur DIVA, Gildekamersstraat 9, 2000 Anvers Numéro de dépôt légal : D/2021/14.608/6 Disclaimer : DIVA a essayé de régler tous les droits conformément à la législation afférente. Ceux qui estiment pouvoir faire valoir des droits peuvent s’adresser à l’éditeur.

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MASTERPIECES IN MINIATURE: LES TRÉSORS DE LA ROSALINDE AND ARTHUR GILBERT COLLECTION. 05.03.2021 - 15.08.2021 Une exposition du V&A – qui fait le tour du monde avec le soutien du Gilbert Trust for the Arts – présentée à DIVA, le musée du diamant, des bijoux et de l’orfèvrerie, à Anvers.

Un panier de fruits et fleurs, micromosaïque, Rome, ca. 1840-1850 © Rosalinde and Arthur Gilbert Collection, en prêt au Victoria and Albert Museum.


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