RELATIONS
Il est facile d’imputer les pires motifs aux autres, mais nous ne pouvons regarder dans le cœur des gens. La Bible ne nous conseille-t-elle pas de souvent accorder le bénéfice du doute ?
Le bénéfice du doute N
ous ne pouvons pas lire les pensées des gens. Nous ignorons quels sont leurs motifs et leurs intentions. Et pourtant, nous éprouvons souvent le besoin d’interpréter ce que nous voyons et entendons. Nous estimons devoir nous protéger contre d’éventuels dangers ou abus. Pour bon nombre d’entre nous, il est facile de faire des procès d’intention – de présumer le pire, des gens. Et il semble que souvent nous n’ayons pas tout à fait tort. La plupart des gens ne se soucient guère de nos intérêts ; on se soucie généralement de ses propres intérêts.
8
DISCERNER
En revanche, n’attendre que du bien d’autrui risque de nous faire passer pour des naïfs. Est-il préférable de toujours nous attendre au pire ? Que déclare la Bible ? Nous dit-elle de donner à notre prochain le bénéfice du doute ? À quoi mènent ces deux choix ? Prenons quelques exemples.
À présumer le pire…
Le livre de Job est l’un des livres les plus troublants de la Bible ; il est profond et suscite bien des questions. Néanmoins, c’est un récit, et il comporte des leçons qui nous sautent au nez.
Numéro 6 • 2020