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Léon Tolstoï
Patriotisme et Christianisme[1] traduction Wikisource Les festivités franco-russes qui ont eu lieu en France en octobre 1894 m’ont d’abord amusé, puis étonné, et enfin indigné, comme d’autres sans doute – des sentiments que j’ai voulu exprimer dans un bref article. Mais alors que j’étudiais davantage les causes principales de cet étrange phénomène, j’en suis venu aux réflexions que je présente ici au lecteur.
Sommaire I. Les festivités militaro-populaires franco-russes de Toulon-Paris en 1894. II. Sollicitude des journaux, ivrognerie, bizarreries d’église et délire général. III. L’épidémie psychopathique, pacifique elle, de Malevanshchina. IV. Ambiguïté inacceptable d’ambassadeur, président, empereur, Zola, etc. V. Discours officiels de paix, mais préparatifs de guerre (armées, écoles…) VI. L’hypocrisie des festivités, analogue à celle d’avant la guerre Turque. VII. « Nos cœurs ne battent pas à l’unisson avec ceux de ces messieurs. » VIII. Réponse à un agitateur en faveur de la guerre contre l’Allemagne. IX. Le diplomate et le moujik, ou le « nourri » et la « chair à canon. » X. Les travailleurs, occupés à vivre, ignorent le patriotisme des dirigeants. XI. Désintérêt universel des paysans pour les questions patriotiques. XII. Le patriotisme est un sentiment anormal provoqué artificiellement. XIII. Stupidité, immoralité, désuétude et anti-christianisme du patriotisme. XIV. La violence des gouvernements au nom de l’esclavage patriotique. XV. L’envergure moderne de la fraude du patriotisme. XVI. La véritable nature de l’opinion publique. XVII. La force indomptable de la vérité et son expression. XVIII. Le feu et la paix.