Journal Officiel du District Flandre de Football - Page 1 - "L'Officiel Flandre" N°449 du 27 / 04 / 2015
« Je dédie ma Légion d’Honneur à tous les bénévoles et les gamins des clubs » Cette profession de foi prononcée alors que Martine Aubry lui remettait la Légion d’Honneur témoigne à elle seule de ce que fut la vie de Marcel : un homme au service des hommes. **Marcel personnifiait à lui seul l’engagement des bénévoles, cette armée de fourmis sans ****laquelle le visage de notre société ne serait pas le même. Il était devenu président d’un club de quartier par hasard. Sa vie de chef d’entreprise *occupait déjà une grande partie de son temps. Qu’importe! Il en trouva encore pour **prendre ce club en main et le faire passer de 145 à 550 licenciés. Il aimait ***passionnément son « sacerdoce », revendiquant à contre-courant l’appellation ****« club de quartier ». Le sourire des enfants, majoritairement issus de la diversité, *****était son moteur. Les regarder prendre du plaisir sur la pelouse du stade Ballet ***********************était sa récompense: il les aimait tellement ses petits fivois. Véritable homme-orchestre, reconnu de tous, Marcel *était un fédérateur dans l’âme. Ses prises de parole, *toujours enflammées, ne laissaient jamais insensible. *Que ce soit dans le monde sportif, au milieu des *institutionnels ou devant le monde politique, son intégrité et sa neutralité ont toujours séduit et convaincu ses interlocuteurs. Son dernier engagement sportif l’avait amené au sommet des instances du football départemental et régional. Elu à **l’unanimité au sein des comités du district Flandre et la ****Ligue, Marcel y apporta toute son expérience et sa *******vision humaniste du football. L’opération « Le ***********Noël des déshérités » l’intéressa tout *************naturellement. Il y incarnat (trop *************brièvement malheureusement) les plus **************nobles valeurs de notre sport. *Nous n’entendrons plus son légendaire rappel aux véritables priorités qui commençaient toujours par un amical « Hé ! Les gars ! Faut pas oublier…… ». *On n’oubliera pas Marcel. Promis. ***« Faut*pas perdre un seul bénévole ! » ****nous as-tu toujours martelé. ****Nous venons de perdre le meilleur ****d’entre eux. Et on n’a rien pu faire…