Mon mémoire de fin d’études s’intitule « Les mailles fertiles d’un créole ».
Originaire des Antilles Françaises, plus précisément de la Guadeloupe, j’ai décidé de consacrer mon année d’écriture à une réflexion autour de l’identité, identité culturelle, et de l’histoire particulière des Antilles. Une histoire particulière, car très peu explorée et enseignée et dont la reconnaissance officielle fut tardive, parce qu’elle évoque irrémédiablement à des rapports de races, la douleur et la soumission : l’esclavage.
Les mailles fertiles d'un créole évoque l'image des tisseuses. Celles qui cousent l'illustration parfaite d'un motif à porter et ériger fièrement comme un trésor. Comment confectionner un beau motif lorsque toutes les composantes ne sont pas là ? Les mailles fertiles d’un créole présente des recherches et des fragments de réponses qui, tissés, composent un motif, une réponse.