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CHINUA ACHEBE, un As de la littérature négroafricaine

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CHINUA ACHEBE

Un as de la littérature négro-africaine

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Ce qui marque la littérature négro-africaine, c’est qu’elle met en relief sa nature militante et sa révolte contre la discrimination raciale, l’assimilation, l’exploitation des noirs ainsi que l’hypocrisie des colonisateurs. Ceci peut se retrouver dans les œuvres littéraires des pilliers de la littérature négro-africaine à l’instar de CHINUA ACHEBE.

Chinua Achebe, né Albert Chinualumogu Achebe le 16 novembre 1930 à Ogidi et mort le 21 mars 2013 à Boston, est un écrivain nigérian d’expression anglaise. Romancier et poète, il débute avec Le monde s’effondre qui est, avec Le Malaise, son œuvre principale.

Albert Chinualumogu Achebe — il change son prénom au cours de ses études pour un prénom Igbo classique — est né dans l’est du Nigeria. Cinquième de six enfants, ses parents, tous deux des Igbos : Isaiah Okafo et Janet Achebe, sont de fervents chrétiens.

Bon élève, Achebe obtient une bourse et poursuit des études au Government College d’Umuahia (une ville qui figure souvent dans ses livres) de 1944 à 1947, puis à l’université d’Ibadan de 1948 à 1953, année où il obtient son diplôme de BA. Avant d’entrer à la Nigerian Broadcasting Corporation (NBC), Achebe effectue quelques voyages en Afrique et aux ÉtatsUnis et travaille quelque temps comme professeur d’anglais. Il suit une formation à la BBC, et commence à travailler à la NBC en 1954.

En 1958, il publie son premier roman, Le monde s’effondre (Things Fall Apart). Le 10 septembre 1961, lI épouse Christie Chinwé Okolie avec qui il eut quatre enfants : Chinelo, Cidi, Nwando et Ikechukwu. Il fait partie du Mbari Club, un centre d’activités culturelles composé d’écrivains, d’artistes et de musiciens africains, qu’il aide à fonder et dont il donne le nom, s’inspirant de l’art Mbari.

En 1962, il participe à une conférence controversée sur les écrivains africains au sein de l’université Makerere (Ouganda) et fonde cette même année une collection intitulée AFRICAIN chez un éditeur anglais.

À la fin des années 1960, il s’illustre dans le conflit du Biafra, pendant lequel il soutient le parti sécessionniste du colonel Odumegwu Emeka Ojukwu.

Il est nommé en 1972 rédacteur en chef du périodique Obike. En 1987, le dirigeant de l’un des principaux partis du Nord musulman lui demande d’être son adjoint. Il accepte afin de montrer à ses compatriotes qu’il est possible, venant de l’Est du pays, d’adhérer à un parti du Nord, dirigé par un mollah.

Après avoir enseigné dans de nombreuses universités anglaises, américaines et nigérianes, il est professeur au Bard College, dans l’État de New York, puis à l’université Brown1.

En 1990, un accident le cloue dans un fauteuil roulant1.

Il meurt le 21 mars 2013 dans un hôpital de Boston.

Ecrivain nigérian d’expression anglaise né en 1930 à Ogidi au Nigeria. C’est un romancier et poète africain dont son oeuvre principale est Things Fall Apart (Le Monde S’effondre). Cette oeuvre présente l’Afrique précoloniale dans laquelle régnait la vie harmonieuse, une Afrique digne et enracinée dans ses valeurs traditionnelles et culturelles dont tout ceci sera irrémédiablement chamboulée par l’arrivée des missionnaires et colons britannique et qui par la suite réussiront à métamorphoser ce peuple avec sa civilisation, poussant l’Afrique à perdre ses croyances, valeurs culturelles et traditionnelles. Le héro de cette œuvre, Okonkwo à la vue de son village Umuofia détruit par cet impérialisme, essaye de combattre ces étrangers et de conscientiser ses frères en vain. Ainsi, cette œuvre parmi tant d’autres relate un peu l’histoire de l’Afrique et des ravages fait par la colonisation. Okonkwo représente ici la volonté de certains africains à garder la dignité de l’Afrique et à combattre toute forme d’impérialisme.

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