Trésors d'Afrique Magazine N°Special Mars 2025

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Patrick Mba Ndemoffo

Célébrons les vertus des femmes africaines !

Lorsque les femmes sont éduquées, les nations sont éduquées.

Le mois de la femme est l’occasion de rendre hommage aux femmes africaines qui ont toujours été des piliers de force et de résilience dans nos communautés. Leur capacité à surmonter les obstacles, à trouver des solutions innovantes aux problèmes et à créer des communautés solides est une source d’inspiration pour nous tous.

La santé, l’éducation et l’emploi sont des droits fondamentaux qui doivent être accessibles à toutes les femmes et les filles. Il est essentiel de soutenir leur développement et leur autonomisation pour créer une société plus équitable et plus juste.

Mais l’implication des femmes dans la sauvegarde du patrimoine culturel africain est également cruciale. Les femmes africaines ont toujours joué un rôle important dans la transmission des traditions et des valeurs culturelles de nos communautés. Il est donc essentiel de les soutenir dans leurs efforts pour préserver et promouvoir ce que nous avons de plus chère : notre culture.

C’est pourquoi, dans ce numéro spécial du magazine Trésors d’Afrique, nous mettons en avant l’impact de l’écriture sur l’épanouissement de la femme et son implication dans le développement. L’exemple de Djaïli Amadou Amal, qui est la tête d’affiche de cette édition, est une belle illustration de la détermination concernant l’écriture et la créativité pour les femmes africaines.

Nous espérons que ce numéro spécial vous inspirera et vous motivera à célébrer les vertus des femmes africaines et à soutenir leur développement et leur autonomisation. Car, comme le dit si justement le proverbe africain, «Lorsque les femmes sont éduquées, les nations sont éduquées».

TRESORS D’AFRIQUE

N° Spécial Mars 2025

Numéro disponible dans toutes les représentations internationales NOS REPRESENTATIONS

Bénin - Cameroun - Allemagne - Belgique - Mali - RDCNigéria - Tchad - Côte d’Ivoire - Allemagne - USA - Canada - France - Portugal-Turquie

Editeur

TRESORS D’AFRIQUE GROUP

Siège social: Kotto, Douala-Cameroun Tél.: (+237) 650 85 45 75

E-mail: tresorsdafriquemagazine@gmail.com www.tresorsdafriquemagazine.com

Directeur de publication: Patrick MBA NDEMOFFO

Direction Artistique: DIGITAL UNIVERS

Directeur de Rédaction: SOP DEFFO Lionel

Secretariat de Rédaction: Léonelle SIEWE

Equipe de Rédaction: Léonelle SIEWE, Fanie DOUANLA, Patrick NDEMOFFO, SOP DEFFO Lionel

Comité de Relecture: Christ SEYI, Martial TCHOFFO, Parfait NJ

Conseiller juridique: Olivier GUERTO

Photographie: Origins Studios, Web rcs

Maquette & Mise en page DIGITAL UNIVERS

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FESTIVAL DE MUSIQUE DE LAGOS

une célébration de la musique africaine

Le festival de musique de Lagos, l’un des plus grands festivals de musique d’Afrique, a eu lieu du 15 au 17 février 2025. Le festival a accueilli des artistes de renom tels que Wizkid, Davido et Tiwa Savage, qui ont présenté leurs dernières créations musicales.

Le festival a également été l’occasion de célébrer la diversité de la musique africaine, avec des performances de musique traditionnelle, de jazz, de rock et de hip-hop. Les organisateurs du festival ont déclaré que l’événement avait attiré plus de 50 000 spectateurs et avait généré des revenus importants pour l’économie locale.

LANCEMENT DU NOUVEAU PROGRAMME DE FORMATION POUR LES JEUNES ARTISTES

Le ministère de la Culture de la République du Sénégal a lancé un nouveau programme de formation pour les jeunes artistes. Le programme, qui est financé par l’Union européenne, vise à promouvoir le développement de la créativité et de l’innovation chez les jeunes artistes sénégalais.

Le programme comprend des ateliers de formation, des séminaires et des résidences d’artistes. Les jeunes artistes sélectionnés pour le programme auront l’occasion de travailler avec des artistes et des professionnels de l’industrie culturelle de renom.

JOURNEE MONDIALE DE LA CULTURE AFRICAINE

Célébrer la richesse et la diversité d’un continent

Le 24 janvier de chaque année, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture(UNESCO) invite les pays du monde entier à célébrer la Journée mondiale de la culture africaine. Cette journée est l’occasion de promouvoir et de célébrer la richesse et la diversité de la culture africaine, qui est l’une des plus anciennes et des plus variées au monde.

Une histoire riche

l’Afrique est le berceau de l’humanité, et son histoire remonte à des milliers d’années. Les cultures africaines sont extrêmement diverses, avec plus de 2 000 langues et plus 3 000 groupes ethniques. Chaque région, chaque pays, chaque communauté a sa propre histoire, ses propres traditions, ses propres coutumes.

Les défis de la préservation de la culture africaine

Malgré la richesse et la diversité de la culture africaine, elle est confrontée à de nombreux défis. La mondialisation, l’urbanisation, la pauvreté, les conflits armés sont

autant de facteurs qui menacent la préservation de la culture africaine.

Les jeunes Africains sont de plus en plus attirés par la culture occidentale, et ils abandonnent leurs traditions et leurs coutumes. Les langues africaines sont menacées, et de nombreuses langues sont déjà considérées comme éteintes.

La journée mondiale de la culture africaine: un appel à l’action

La journée mondiale de la culture africaine est un appel à l’action pour les gouvernements, les organisations internationales, les communautés et les individus. Il est essentiel de prendre des mesures pour préserver et promouvoir la culture africaine.

Les gouvernements doivent investir dans l’éducation, la formation et la promotion de la culture africaine. Les organisations internationales doivent apporter leur soutien financier et technique pour aider les pays africains à préserver leur patrimoine culturel.

Les communautés et les individus

doivent prendre conscience de l’importance de la culture africaine et travailler ensemble pour la préserver et la promouvoir.

La journée mondiale de la culture africaine est une occasion de célébrer la richesse et la diversité de la culture africaine. Il est essentiel de prendre des mesures pour préserver et promouvoir cette culture, qui est une partie intégrante de l’indentité africaine.

En célébrant cette journée exceptionnelle, nous pouvons contribuer à la préservation de notre culture et la promotion de la diversité culturelle dans le monde.

INAUGURATION DE LA RUE DES ÉTOILES À OUAGADOUGOU

Un hommage à 140 personnalités africaines

En février 2025, Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, a célébré l’inauguration de la **Rue des Étoiles**, un projet ambitieux porté par l’**Académie des Sotigui**. Située sur l’avenue Kwame Nkrumah, cette rue devient un hommage à **140 personnalités africaines et burkinabè** ayant marqué l’histoire dans des domaines tels que la culture, la politique, l’art, et le sport.

La **Rue des Étoiles** est une véritable galerie à ciel ouvert, dédiée à ceux qui ont façonné l’Afrique. Parmi les figures honorées, on trouve des leaders politiques comme **Thomas Sankara**, des artistes légendaires tels que **Manu Dibango** et **Oumou Sangaré**, ainsi que des intellectuels de renom comme **Amadou Hampâté Bâ**. Ces personnalités

ont eu un impact profond, non seulement au Burkina Faso mais aussi à l’échelle du continent africain, et leur héritage perdure à travers cette initiative.

Ce projet s’inscrit dans un processus de valorisation du patrimoine culturel africain. L’Académie des Sotigui, institution reconnue pour son engagement à préserver la culture africaine, a voulu à travers cette rue transmettre aux générations futures les valeurs de

résistance, de créativité et d’engagement. Chaque plaque, chaque inscription rappelle l’importance de ces personnalités et de leur influence sur la société africaine moderne.

Au-delà de son rôle de mémoire, la **Rue des Étoiles** représente également une ouverture vers l’avenir. Elle incite les jeunes générations à s’inspirer de ces modèles et à poursuivre les combats pour une Afrique unie et prospère. C’est un appel à la préservation de l’héritage culturel tout en s’engageant dans l’innovation et l’évolution des sociétés africaines.

Ce projet attire également l’attention internationale, renforçant ainsi les liens culturels entre l’Afrique et le reste du monde. La **Rue des Étoiles** devient un symbole de l’Afrique qui honore son passé tout en regardant vers l’avenir.

Opportunités d’Afrique

OPPORTUNITÉS POUR LES FEMMES AFRICAINES

des programmes pour favoriser leur émancipation économique

Femmes entrepreneurs pour l’Afrique (WE4A)

Le programme «Women Entrepreneurship for Africa» (WE4A) est une action soutenue conjointement par l’Union européenne (UE), l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OACPS) et le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) et mise en œuvre par la Fondation Tony Elumelu (TEF) et l’agence allemande de développement GIZ (programme E4D). Il est axé sur l’autonomisation des communautés mal desservies en Afrique subsaharienne, notamment les femmes, les jeunes et le secteur informel. Le programme d’accélération et de croissance sera mis en œuvre avec le soutien de SAFEEM (Association suisse pour l’entrepreneuriat dans les marchés émergents).

https://www.tonyelumelufoundation.org/fr/lespritdentreprise-des-femmes-en-afrique-2

Bourses d’études pour les femmes africaines

L’organisation «African Women’s Development Fund» (AWDF) offre des bourses d’études pour les femmes africaines qui souhaitent poursuivre des études supérieures. Les bourses sont ouvertes aux femmes de tous les pays africains. Pour plus d’informations, visitez le site web de l’AWDF https://awdf.org/fr/.

Le mois de la femme est l’occasion de mettre en avant les opportunités qui s’offrent aux femmes africaines pour favoriser leur émancipation économique. En effet, les femmes africaines sont souvent confrontées à des défis importants pour accéder à l’éducation, à l’emploi et à la propriété. Cependant, il existe des programmes et des organismes qui offrent des opportunités pour les aider à surmonter ces défis.

L’OIF a lancé le 29 janvier 2025 la 6e édition de son Fonds de solidarité « La Francophonie avec Elles ». Date limite pour candidater : le 30 mars 2025.

La 6e édition du Fonds « La Francophonie avec Elles » s’inscrit dans un contexte particulièrement important au niveau international pour l’égalité femme-homme avec la célébration du 30e anniversaire de l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing. Face aux défis persistants qui entravent l’égalité femme-homme et l’autonomisation des femmes, le Fonds contribue directement à accélérer les progrès vers les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

Initiative pour le financement en faveur des femmes en Afrique (AFAWA)

L’Initiative pour le financement en faveur des femmes en Afrique, baptisée AFAWA par acronyme anglais –pour Affirmative Finance Action for Women in Africa – est une initiative panafricaine, qui vise à combler le déficit de financement qui affecte les femmes en Afrique, estimé à 42 milliards de dollars. https://www.afdb.org/fr/themes-et-secteurs/ initiatives-et-partenariats

Avis de subventions: Subventions pour les femmes entrepreneurs dans le secteur de l’énergie (WEE)

Le Centre pour les Energies Renouvelables et l’Efficacité Energétique de la CEDEAO (CEREEC), avec l’appui du Centre International de Recherche et de Développement (CIRD), lance un appel à candidatures pour les femmes entrepreneures du secteur de l’énergie propre en Afrique de l’Ouest (WOCEWA). Cette subvention fournira un soutien financier pour intensifier le déploiement de projets avec un accent particulier sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique qui promeuvent simultanément l’égalité des sexes et améliorent l’accès à l’énergie dans l’espace

CEDEAO.

Les femmes entrepreneures sont invitées à soumettre leurs candidatures pour le développement de technologies d’énergie renouvelable et la distribution de solutions d’énergie propre en Afrique de l’Ouest. Les projets seront évalués en fonction de l’innovation conceptuelle, de l’impact sur le développement, du modèle d’affaires et de la durabilité financière.

Toutes les demandes doivent démontrer un besoin clair et une valeur ajoutée pour les subventions WOCEWA.

Sur la base de ce qui précède, le CEREEC encourage les femmes entrepreneures éligibles dans le secteur de l’énergie à soumettre des candidatures conformément aux exigences de la demande de propositions (RFP)

https://www.ecreee.org/subventions-pour-lesfemmes-entrepreneurs-dans-le-secteur-de-lenergiewee/?lang=fr

Investing in Innovation (i3) – 2025

Ce programme panafricain accompagne 5 à 7 startups de la HealthTech pour améliorer l’accès aux soins de santé en Afrique. Il propose un financement, un accompagnement et un accès au marché.

https://innovationsinafrica.com/fr/

LE PATRIMOINE CULTUREL AFRICAIN

Un trésor à préserver

La culture africaine est riche et diverse, avec plus de 2 000 langues et plus de 3 000 groupes ethniques. Le patrimoine culturel africain est un trésor qui doit être préservé et transmis aux générations futures.

Les traditions africaines sont profondément enracinées dans la vie quotidienne. Les rituels, les cérémonies et les fêtes sont des moments importants pour les communautés africaines. L’art, la musique et la danse sont également des éléments essentiels de la culture africaine.

Cependant, la culture africaine est également confrontée à des défis importants. La mondialisation et l’urbanisation ont entraîné la perte de certaines traditions et la dégradation du patrimoine culturel. Il est donc essentiel de prendre des mesures pour préserver et promouvoir la culture africaine.

Les initiatives de préservation

du patrimoine culturel

Il existe de nombreuses initiatives qui visent à préserver et promouvoir la culture africaine tels que l’organisation des festivals culturel, la mise en valeur et la vulgarisation des étoffes culturel comme, la prise de conscience des langues africaines qui sont de plus en plus enseignées et ecrites pour ne citer que ceux là. Les gouvernements, les organisations internationales et les communautés locales travaillent ensemble pour protéger les sites historiques, les monuments et les objets culturels.

Les musées et les centres culturels sont également des lieux importants pour la préservation et la promotion de la culture africaine. Ils offrent des expositions, des concerts et des ateliers qui permettent aux visiteurs de découvrir et d’apprendre sur la culture africaine.

Le patrimoine africain présente une richesse et une diversité extraordinaire, avec des écosystèmes à grande échelle, une architecture moderne, la mémoire de l’esclavage, des legs de l’ère coloniale, des paysages culturels et des sites sacrés.

L’IDENTITÉ AFRICAINE

Une question complexe

L’identité africaine est une question complexe qui a été débattue par les intellectuels et les artistes africains pendant des décennies. Qu’est-ce que signifie être africain ? Comment peuton définir l’identité africaine ?

Les réponses à ces questions sont multiples et variées. Certains estiment que l’identité africaine est liée à la culture, à la langue et à l’histoire. D’autres pensent que l’identité africaine est plus complexe et qu’elle doit prendre

en compte les expériences et les perspectives des individus.

Les artistes et les écrivains africains ont également exploré la question de l’identité africaine dans leurs œuvres. Les romans, les poèmes et les peintures africains offrent des perspectives uniques sur la question de l’identité africaine.

La culture africaine et l’identité africaine sont des questions complexes et multifacettes. Il est essentiel de préserver et

promouvoir la culture africaine, tout en explorant et en débattant la question de l’identité africaine. En faisant cela, nous pouvons mieux comprendre et apprécier la richesse et la diversité de la culture africaine.

L’identité avant tout est ce qui fait notre particularité et nous dfférencie des autres

La beauté de l’identité noire à travers l’art d’Emmanuel Taku

Ils

CHIMAMANDA NGOZI ADICHIE

Une voix pour les femmes africaines

Chimamanda Ngozi Adichie est une écrivaine nigériane qui a fait parler d’elle avec ses romans et ses essais qui explorent les thèmes de la culture, de l’identité et du féminisme en Afrique. Son livre «Nous sommes toutes des féministes» est un ouvrage qui a suscité beaucoup de débats et de réflexions sur le rôle des femmes dans la société africaine.

Le livre : Un appel à la réflexion

«Nous sommes toutes des féministes» est un livre qui explore les thèmes du féminisme, de la culture et de l’identité en Afrique. L’auteur y présente son expérience personnelle en tant que femme africaine et les défis qu’elle a rencontrés dans sa vie. Elle y explore également les thèmes de la tradition, de la culture et de la religion et leur impact sur les femmes africaines.

Le livre est un appel à la réflexion pour les femmes africaines et pour la société en général. L’auteur y encourage les femmes à prendre conscience de leur valeur et de leur importance dans la société et à revendiquer leurs droits. Elle y encourage également les hommes à prendre conscience de leur rôle dans la société et à travailler pour créer une société plus équitable et plus juste.

Le rapport au développement et à la culture africaine

Le livre de Chimamanda Ngozi Adichie est très important pour le développement et la culture africaine. Il met en avant les défis que les femmes africaines rencontrent dans leur vie quotidienne et les encourage à prendre conscience de leur valeur et de leur importance dans la société.

Le livre est également important pour la culture africaine car il met en avant la richesse et la diversité de la culture africaine. Il montre qu’elle a beaucoup à offrir au monde.

Le livre «Nous sommes toutes

des féministes» de Chimamanda Ngozi Adichie est un ouvrage très important pour le développement et la culture africaine. Il met en avant les défis que les femmes africaines rencontrent dans leur vie quotidienne et les encourage à prendre conscience de leur potentiel dans la société.

Il est important de lire ce livre pour comprendre les Challenges que les femmes africaines rencontrent dans leur vie quotidienne et pour apprécier la richesse et la diversité de la culture africaine.

Chimamanda Ngozi Adichie est une écrivaine nigériane née le 15 septembre 1977 à Enugu au Nigéria. Elle a étudié la médecine et la pharmacie à l’université du Nigéria avant de se tourner vers l’écriture.

Elle a publié son premier roman «Purple Hibiscus» en 2003 qui a été très bien accueilli par la critique. Elle a ensuite publié «Half of a Yellow Sun» en 2006 qui a remporté le prix Orange pour la fiction en 2007.

Elle a également publié «Americanah»

en 2013 qui a été très bien accueilli par la critique. Son livre «Nous sommes toutes des féministes» a été publié en 2014 et a suscité beaucoup de débats et de réflexions sur le rôle des femmes dans la société africaine.

Chimamanda Ngozi Adichie est considérée comme l’une des meilleures écrivaines africaines de sa génération. Elle a remporté de nombreux prix littéraires et a été invitée à donner des conférences dans de nombreuses universités et institutions à travers le monde.

DJAÏLI AMADOU AMAL

UNE PLUME QUI IMPOSE LE RESPECT

Par la rédaction

Doutez-vous encore que la femme soit la lumière du monde ? eh bien voici une lumière comme on n’en trouve rarement en Afrique et dans le monde en général. Il s’agit bien de la brillantissime

Camerounaise Djaili Amadou Amal qui au-delà de sa beauté naturelle transparait une plume d’élite exceptionnelle avec laquelle elle vous porte, vous emporte et vous transporte avec un style littéraire donc elle a le secret. Engagé, suffisamment structuré le style de cette écrivaine traduit son militantisme pour les causes des femmes en générale. Découvrez donc ce trésor d’Afrique qui à l’image de la grande royale inspire, critique, conforte et construit la société Africaine et mondiale.

DÉBUT DE CARRIÈRE ET INSPIRATION

Pouvez-vous nous parler de vos débuts en tant qu’écrivaine et des sources d’inspiration qui ont marqué le début de votre carrière littéraire? Y a-t-il des auteurs ou des mouvements littéraires qui ont influencé votre travail ?

Pour écrire, et j’aime à le dire, il faut beaucoup lire. J’ai aimé lire depuis l’âge de 8-9ans. J’ai toujours lu, mais c’est les réalités socioculturelles de ma région qui m’ont mené à l’écriture. A travers les livres j’ai pris conscience de ma propre condition en tant que femme et cette prise de conscience m’a, bien plus tard, conduit à l’engagement littéraire. J’ai lu beaucoup d’écrivains africains et occidentaux, mais c’est surtout les écrivains traitant des questions de la condition de la femme au Sahel qui m’ont inspiré. Mariama Bâ au premier plan avec son classique Une si longue lettre. J’ai été mariée à l’âge de 17 ans et vécu les difficultés que rencontrent les femmes dans la vaste région du Sahel. Au cœur des tumultes, l’écriture s’est imposée à moi, d’abord comme exutoire. Arrivée plus tard à Yaoundé, j’ai intégré le Cercle de la Nolica où j’ai pris part aux ateliers d’écriture à l’Université de Yaoundé1

durant deux années qui m’ont permis d’affûter davantage ma plume et publier Walaande ; l’art de partager un mari.

DISTINCTIONS INTERNATIONALES

Félicitations pour les distinctions internationales que vous avez remportées notamment le Prix Goncourt des lycéens, Choix Goncourt de la Serbie, de la Grèce, de la République Tchèque de l’Orient pour ne citer que ceux-là. Pouvezvous partager avec nous l’expérience de recevoir ces prix et leur impact sur votre carrière ?

Une reconnaissance du travail accompli dont je suis bien entendu honorée. Il y a toujours un impact quand on gagne

un prix. Mais il est toujours immédiat pour des prix aussi prestigieux de la littérature francophone. L’impact dont je me réjouis surtout est sur le plan de mon engagement militant ; celui qui justifie d’ailleurs

mon engagement littéraire. La condition de la femme au Sahel et en Afrique. Ma voix porte davantage à travers mon association Femmes du Sahel (femmesdusahel.org) et j’ai créé une bibliothèque personnelle à Douala et une autre à Maroua dont la mise en service est prévue en début d’année 2024.

THÉMATIQUES ET SUJETS DE PRÉDILECTION

Quels sont les thèmes et les sujets qui vous tiennent particulièrement à cœur dans votre écriture, et pourquoi avez-vous choisi de les explorer ?

Je suis attachée à la culture et milite en ce sens pour la préservation de nos valeurs africaines.

Comme je l’ai évoqué, je m’intéresse aux questions de la condition de la femme. Les violences faites aux femmes à travers ses composantes que sont les mariages précoces, forcés, les violences conjugales(physiques et morales), mais aussi les conséquences de la polygamie.

IDENTITÉ CULTURELLE

ET HÉRITAGE AFRICAIN

Comment votre identité culturelle camerounaise se manifeste-t-elle dans votre travail littéraire ? En quoi votre héritage africain influence-t-il vos choix artistiques ?

Je suis issue de l’ethnie peule

La romancière Djaïli Amadou Amal faite Doctor Honoris causa

et culturellement façonnée par elle. La dimension culturelle occupe évidemment une part importante dans mes récits. Amadou Hampaté Bâ m’en a à cet effet beaucoup inspiré. Je suis attachée à la culture et milite en ce sens pour la préservation de nos valeurs africaines. Les aspects de la culture qui créent de souffrances doivent être adaptés sinon abandonnés. Tout l’enjeu est là. De la capacité de nos sociétés à pouvoir opérer ces aménagements dépendent la pérennisation de nos traditions dans un monde global en perpétuelle mutation.

PROCESSUS D’ÉCRITURE

Pouvez-vous nous parler de votre processus d’écriture ? Comment abordez-vous la création d’une nouvelle œuvre, depuis la conception de l’idée jusqu’à sa réalisation finale?

Mon processus d’écriture démarre toujours par les recherches et la documentation, l’enquête sur le terrain. Cette étape dure en général deux ans avant la phase d’écriture proprement dite. J’écris principalement de nuit, de

minuit à l’aube. C’est la période qui m’est propice à la création littéraire. Le calme de la nuit m’inspire.

PUBLIC ET RÉCEPTION

Comment percevez-vous le public auquel vous vous adressez, et quelle a été la réception de votre travail, en particulier à l’échelle internationale ?

Je ne sais pas si c’est à moi de répondre à cette question, mais quoi qu’il en soit les faits sont là et vérifiable par les chiffres. Les impatientes est vendu à plus de 500 000 exemplaires en France, l’ouvrage est traduit dans une trentaine de langues à travers le monde.

DÉFIS ET OBSTACLES

La Première Dame Chantal BIYA félicite Madame Djaili Amadou Amal, entretien au Palais de l’Unité

Quels défis avez-vous rencontrés en tant qu’écrivaine, en particulier dans le contexte de la scène littéraire africaine, et comment les avez-vous surmontés ?

Mes trois premiers romans ont été publiés chez moi au Cameroun, aux éditions Proximité. Ils ont fait ma

renommée littéraire à travers déjà les distinctions internationales, avant mon entrée aux Editions Emmanuelle Collas en France avec mon troisième roman. Avec le recul, je le réalise après coup, cela était en soi un défi, car inédit. On peut résider en Afrique, écrire à partir du continent et connaître un succès à l’international.

À certains moments de ma vie, j’ai été en proie au doute et au désespoir, à la résignation et même à la tentation de l’anéantissement de soi.

Mais jamais, je n’ai renié les convictions qui m’animaient, la certitude que la femme jouit des mêmes droits que l’homme et qu’il ne saurait en être autrement.

Les droits de la femme sont ceux de l’humanité tout entière. Militer pour les droits de la femme, c’est militer pour notre avenir à tous. Ce sont ces convictions qui m’ont habitée.

Les aspects de la culture qui créent de souffrances doivent être adaptés sinon abandonnés.

Je les ai nourries par la lecture, et elles m’ont portée vers l’engagement littéraire et le militantisme féministe, auxquels je consacre désormais, et plus que jamais, ma vie.

Djaïli

ENGAGEMENT SOCIAL ET POLITIQUE

Certains écrivains considèrent leur travail comme une forme d’engagement social ou politique. Dans quelle mesure votre écriture reflète-t-elle vos convictions et votre engagement envers des causes spécifiques ?

Dans mon cas, l’écriture est un engagement au service de mon militantisme féministe. L’association Femmes du Sahel que j’ai fondée en 2012 au lendemain de la publication de mon premier roman, axée sur l’éducation et le développement de la femme, est aussi le reflet autant de mes convictions littéraires que de mon engagement militant pour la condition de la femme.

CONSEILS POUR LES

JEUNES ÉCRIVAINS

Que pouvez-vous dire des jeunes écrivains en herbe Africains et Camerounais en particulier que vous avez eu l’occasion de consommer leurs productions littéraires ? Et pour les jeunes écrivains qui aspirent à suivre vos traces, quels conseils donneriez-vous en fonction de votre propre expérience ?

De belles promesses qui en appellent à davantage d’efforts

et le souci de la générosité intellectuelle. L’écriture est processus qui requiert beaucoup de patience. Prendre le temps de maturer son texte. Celui ou celle qui aspire à écrire doit beaucoup s’intéresser aux activités culturelles et notamment prendre part aux ateliers d’écriture pour peaufiner son style. En plus de se doter d’une bonne culture générale, il faut se cultiver suffisamment sur et autour du sujet sur lequel l’on veut écrire.

LA REINE NZINGA DE L’ANGOLA

une figure emblématique de la résistance africaine contre la colonisation européenne

Née vers 1562, Nzinga a grandi dans un contexte de conflits entre son peuple et les Portugais, qui avaient envahi l’Angola depuis déjà près de dix ans ¹.

Fille du roi Mbandi Ngola Kiluanji, Nzinga a appris à lire et à écrire au contact de missionnaires et de commerçants portugais de passage. Elle a rapidement démontré ses talents de diplomate et de stratège, en négociant des traités avec les Portugais et en défendant les intérêts de son peuple ².

En 1620, Nzinga a été envoyée par son frère, le roi Ngola Mbandi, pour négocier la paix avec les Portugais à Luanda. Là, elle a rencontré le gouverneur Dom João Correia de Sousa, qui l’a accueillie avec mépris. Mais Nzinga n’a pas été intimidée, et elle a demandé à une servante de s’agenouiller pour lui servir de siège, afin qu’elle parle au Portugais d’égal à égal ².

Cette anecdote illustre parfaitement le caractère de Nzinga : courageuse, intelligente et déterminée. Elle a continué à lutter pour l’indépendance de son peuple, même après la mort de son frère en 1624. Elle a pris le pouvoir et a mené une résistance acharnée contre les

Portugais, en utilisant toutes les armes à sa disposition, y compris la diplomatie et la stratégie militaire ².

Aujourd’hui, Nzinga est considérée comme une héroïne nationale en Angola, et son héritage continue d’inspirer les générations futures. Sa lutte pour l’indépendance et la liberté est un exemple pour tous ceux qui luttent pour leurs droits et leur dignité ³.

En rendant hommage à la reine Nzinga, nous célébrons non seulement sa vie et son héritage, mais aussi la résistance et la détermination de tous ceux qui ont lutté pour la liberté et l’indépendance en Afrique.

Refs:

https://en.unesco.org/womeninafrica/njinga-mbandi/ biography

https://shs.cairn.info/revue-dix-huitieme-siecle-20121-page-253?lang=fr

Situé en Afrique de l’Ouest, le Togo est un pays qui regorge de trésors culturels et historiques. Avec une population estimée à 8,6 millions d’habitants, le Togo est un pays qui offre une grande diversité de paysages, de langues et de cultures.

L’histoire du Togo est marquée par des migrations successives de populations venues d’Afrique occidentale, notamment des Ashanti et des Dahoméens. Les Européens, notamment les Portugais, les Danois et les Allemands, ont également laissé leur empreinte sur le pays.

Le Togo a été une colonie allemande de 1884 à 1914, puis une colonie britannique et française de 1914 à 1960. Cette période de colonisation a laissé des traces profondes dans la culture et l’économie du pays.

Le Togo a accédé à l’indépendance le 27 avril 1960, avec Sylvanus Olympio comme premier président. Cependant, son assassinat en 1963 a marqué le début d’une période de dictature militaire sous la direction d’Étienne Eyadéma.

La culture togolaise

La culture togolaise est riche et diverse, avec plus de 50 ethnies différentes. Les Éwés, les Kabyès et les Ouatchis sont les groupes ethniques les plus importants. Chaque ethnie

DÉCOUVREZ LE TOGO, UN PAYS RICHE EN CULTURE ET EN HISTOIRE

a sa propre langue, ses propres traditions et ses propres coutumes.

La langue officielle du Togo est le français, mais les langues locales telles que l’éwé et le kabyè sont également très répandues. Le pays est également connu pour ses danses traditionnelles, telles que la danse des Éwés et la danse des Kabyès.

L’histoire du Togo

L’histoire du Togo est complexe et riche. Le pays a été influencé par les migrations successives de populations venues d’Afrique occidentale, notamment des Ashanti et des Dahoméens, de l’Europe telque les Portugais, les Danois et les Allemands.

Le territoire fut exploré dès 1470 par les portugais, avant d’être progressivement colonisé par l’Allemagne à partir de 1884 sous forme de protectorat sous le nom de : «Togoland». Après la Première Guerre mondiale, le Togoland fut divisé en deux mandats entre le Royaume-Uni dans l’ouest et la France dans l’est en 1916. Tandis que le mandat britannique est intégré à ce qui est aujourd’hui le Ghana en 1956, le mandat français obtient son indépendance en 1960 pour devenir le pays moderne, avec Sylvanus Olympio comme premier président.

Cependant, son assassinat en 1963 a marqué le début d’une période de dictature militaire sous la direction d’Étienne Eyadéma. Étienne Eyadéma a dirigé le pays pendant plus de 30 ans, jusqu’à sa mort en 2005.

Son régime a été marqué par des violations des droits de l’homme et une économie en déclin. Malgré ces défis, le Togo a réussi à maintenir une certaine stabilité et à développer son économie.

L’économie du Togo

L’économie du Togo est principalement basée sur l’agriculture, la pêche et l’exploitation minière. Le pays est riche en ressources naturelles, notamment en phosphate, en charbon et en or. Le Togo est également un important producteur de coton, de café et de cacao. Le pays est membre de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Un patrimoine culturel riche et diversifié

Le Togo est un pays qui compte plus de 50 ethnies différentes, chacune avec sa propre langue et ses propres traditions. Les Éwés, les Kabyès

et les Ouatchis sont les groupes ethniques les plus importants.

La culture togolaise est également marquée par l’influence de la colonisation allemande, française et britannique. Les Togolais ont adopté certaines traditions et coutumes de ces pays, tout en conservant leurs propres traditions et coutumes.

Les fêtes et les célébrations

Le Togo est un pays qui aime célébrer les fêtes et les traditions. La fête de l’indépendance, qui a lieu le 27 avril, est une des plus importantes fêtes du pays.

La fête des ignames, qui a lieu en août, est une autre fête importante qui célèbre la récolte des ignames. Les Togolais se réunissent pour danser, chanter et partager des plats traditionnels.

Lacuisine togolaise

La cuisine togolaise est une cuisine qui fait voyager les papilles et qui reflète les variétés culturelle du pays. Les plats traditionnels togolais sont souvent préparés avec des ingrédients locaux tels que les ignames, les plantains, les poissons et les viandes.

Le fufu, un plat traditionnel à base de manioc ou de maïs, est un des plats les plus populaires du pays. Le fufu est souvent servi avec des sauces épicées ou des plats de viande ou de poisson.

Sites naturels

1. Parc national de la Keran : situé dans le nord du pays, ce parc national abrite une grande variété de faune et de flore.

2. Réserve de faune de la Fazao : située dans le centre du pays, cette réserve abrite des éléphants, des lions, des léopards et des antilopes.

3. Chutes de la Kpimé : situées dans la

région des Plateaux, ces chutes d’eau sont un site touristique populaire.

4. Plages de Lomé : la capitale du Togo est connue pour ses plages de sable blanc et ses eaux cristallines.

Sites culturels

1. Musée national du Togo : situé à Lomé, ce musée présente l’histoire et la culture du Togo.

2. Palais royal de Togoville : situé dans la ville de Togoville, ce palais royal est un site historique important.

3. Église catholique de Togoville : cette église catholique est l’une des plus anciennes du Togo.

4. Marché traditionnel de Lomé : ce marché est un lieu où les visiteurs peuvent découvrir les produits locaux et la culture togolaise.

Sites historiques

1. Fort de Lomé : ce fort a été construit par les Allemands en 1884 et est maintenant un site historique. 2. Cimetière allemand de Lomé : ce cimetière est le lieu de repos de nombreux soldats allemands qui ont combattu pendant la Première Guerre mondiale. 3. Monument de l’indépendance : situé à Lomé, ce monument commémore l’indépendance du Togo en 1960. 4. Musée de la résistance : situé à Lomé, ce musée présente l’histoire de la résistance togolaise contre la colonisation.

Ces sont juste quelques-uns des nombreux sites touristiques que le Togo a à offrir. Le pays est riche en histoire, en culture et en beauté naturelle, ce qui en fait une destination touristique intéressante.

Ref:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Togo https://togotourisme.tg/unpatrimoine-historique/

L’UNIVERSITÉ DE SANKORÉ

un centre d’excellence en Afrique

L’Université de Sankoré, située à Tombouctou au Mali, est l’une des plus anciennes et des plus prestigieuses universités d’Afrique. Fondée au XIIIe siècle, elle a été un centre d’apprentissage et de culture important en Afrique de l’Ouest, attirant des étudiants et des savants de toute la région.

Les racines de l’Université de Sankoré

L’Université de Sankoré a été fondée par les érudits et les savants de la ville de Tombouctou, qui étaient connus pour leur amour de la connaissance et de la sagesse. Ces érudits ont créé un centre d’études où les étudiants pouvaient venir apprendre

les sciences, la philosophie, la médecine et la littérature.

L’apogée de l’Université de Sankoré

Au XVe siècle, l’Université de Sankoré a atteint son apogée, avec plus de 25 000 étudiants et des enseignants renommés tels que le célèbre savant Ahmed Baba. L’université a été un centre d’excellence en Afrique, attirant des étudiants et des savants de toute la région.

Les enseignements de l’Université de Sankoré

L’Université de Sankoré offrait une grande variété d’enseignements, allant des sciences et de la philosophie à la médecine et à la littérature. Les étudiants pouvaient également étudier les langues, notamment l’arabe, le berbère et le soninké.

L’influence de l’Université de Sankoré

L’Université de Sankoré a eu une influence profonde sur la culture africaine. Elle a contribué à la diffusion de la connaissance et de la sagesse en Afrique de l’Ouest. Elle a également joué un rôle important dans le développement de la culture et de la civilisation africaine.

L’Université de Sankoré a notamment contribué à la promotion de la langue arabe en Afrique de l’Ouest. Les étudiants de l’université ont appris à lire et à écrire en arabe, et ont utilisé cette langue pour étudier les sciences, la philosophie et la littérature.

L’Université de Sankoré a également joué un rôle important dans la diffusion de la connaissance islamique

en Afrique de l’Ouest. Les étudiants de l’université ont étudié les principes de l’islam, et ont utilisé cette connaissance pour comprendre le monde qui les entourait.

Enfin, l’Université de Sankoré a eu une influence profonde sur la littérature africaine. Les étudiants de l’université ont étudié les grandes œuvres de la littérature arabe et islamique, et ont utilisé cette connaissance pour créer leurs propres œuvres littéraires.

L’héritage de l’Université de Sankoré

L’Université de Sankoré a laissé un héritage durable en Afrique. Elle continue d’être une référence en ce qui concerne l’apprentissage et la culture au Mali, attirant des étudiants et des savants de toute la région.

L’Université de Sankoré est un exemple de la richesse et de la diversité de la culture africaine. Elle a contribué à la diffusion de la connaissance et de la sagesse en Afrique de l’Ouest, et a joué un rôle important dans le développement de la culture et de la civilisation africaine. Son héritage est un rappel de la capacité des Africains à créer des institutions d’apprentissage et de culture qui sont respectées dans le monde entier. Aujourd’hui, l’Université de Sankoré continue d’être un symbole de la fierté africaine et un modèle pour les générations futures. Elle nous rappelle que l’éducation et la connaissance sont les clés pour construire un avenir meilleur pour l’Afrique.

Ref: https://fr.wikipedia.org/wiki/ Sankor%C3%A9

DES FEMMES AFRICAINES

QUI

FONT RAYONNER LE MONDE ARTISTIQUE

AIDA MULUNEH : La photographe qui capture l’essence de l’Éthiopie

Aida Muluneh photographe éthiopienne, connue pour ses œuvres qui explorent les thèmes de l’identité, de la culture et de la femme africaine. Ses photographies sont caractérisées par leur utilisation de couleurs vives et de compositions complexes, qui reflètent la richesse et la diversité de la culture africaine. Elle a remporté plusieurs prix, notamment le prix de la meilleure photographe africaine en 2018, et a exposé ses œuvres dans des musées et des galeries à travers le monde. Elle est également fondatrice de l’organisation «Addis Foto Fest», qui vise à promouvoir la photographie africaine et à offrir des opportunités de formation pour les jeunes photographes africains.

La scène artistique africaine est constituée d’une vastitude de talents exceptionnels qui font rayonner le monde artistique. Dans ce numéro, nous mettons en avant 5 artistes femmes africaines qui sont des références dans leur domaine. De la peinture à la sculpture, en passant par la photographie, ces artistes nous offrent une perspective unique sur le monde africain.

NJIDEKA AKUNYILI CROSBY : peintre nigérianeaméricaine, connue pour ses œuvres qui explorent les thèmes de l’identité, de la culture et de la mémoire. Ses peintures sont caractérisées par leur utilisation de techniques traditionnelles africaines et de matériaux modernes, qui reflètent la complexité et la richesse de l’expérience africaine. Elle a remporté plusieurs prix, notamment le prix MacArthur en 2017, et a exposé ses œuvres dans des musées et des galeries à travers le monde. Elle est également impliquée dans le projet «Art pour les réfugiés», qui vise à offrir des ateliers d’art pour les réfugiés africains aux États-Unis.

JUSTINE GAGA : La peintre qui célèbre la femme africaine

Justine Gaga peintre camerounaise, connue pour ses œuvres qui célèbrent la femme africaine et explorent les thèmes de la culture, de l’identité et de la société camerounaise. Ses peintures sont caractérisées par leur utilisation de couleurs vives et de compositions complexes, qui reflètent la richesse et

la diversité de la culture africaine. Elle a remporté plusieurs prix, notamment le prix de la meilleure artiste visuelle camerounaise en 2019, et a exposé ses œuvres dans des musées et des galeries en Afrique et en Europe. Elle est également impliquée dans le projet «Art pour les enfants défavorisés», qui vise à offrir des ateliers d’art pour les enfants défavorisés de Yaoundé.

JOANA CHOUMALI : photographe et artiste visuelle ivoirienne d’origine camerounaise, connue pour ses œuvres qui explorent les thèmes de l’identité, de la culture et de la femme africaine. Ses photographies sont caractérisées par leur utilisation de couleurs vives et de compositions complexes, qui reflètent la richesse et la diversité de la culture africaine. Elle a remporté le prix de la meilleure photographe africaine en 2016 et a exposé ses œuvres dans des musées et des galeries à travers le monde. Elle est également fondatrice de l’organisation «Africa Photo Festival», qui vise à promouvoir la photographie africaine et à offrir des opportunités de formation pour les jeunes photographes africains.

KAREYCE FOTSO : chanteuse et compositrice camerounaise, connue pour ses chansons qui valorisent la culture africaine et explorent les thèmes de l’amour, de la vie et de la femme africaine. Ses chansons sont caractérisées par leur utilisation de rythmes et de mélodies traditionnels africains, et par leur représentation de femmes fortes et indépendantes. Elle a remporté plusieurs prix, notamment le prix de la meilleure chanteuse camerounaise en 2017, et a sorti plusieurs albums qui ont été acclamés par la critique et le public. Elle est également ambassadrice de l’organisation «UNICEF Cameroun», qui vise à promouvoir les droits des enfants et à améliorer leur bien-être.

Ces 5 artistes femmes africaines sont des talents exceptionnels qui font rayonner le monde artistique avec leurs œuvres prodigieuses. Elles nous offrent une perspective unique sur le monde africain et nous invitent à réfléchir sur les thèmes de l’identité, de la culture et de la mondialisation.

Cependant, ce ne sont pas les seules car nombreuses sont les femmes qui réhaussent l’image de l’Afrique à travers leurs oeuvres exeptionnelles parmis lesquelles nous avons choisis justes ces cinq pour cette édition

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