Diego MORALES_Mémoire d'Architecture Master 1

UNE RECHERCHE ARCHITECTURALE «EN ŒUVRE» L’ARCHITECTURE STÉRÉOTOMIQUE ET TECTONIQUE à partir de l’œuvre d’Alberto Campo Baeza

Master 1

Les pensées du projet L’architecture comme discipline

Diego MORALES BOLOGNESI Enseignant: Dominique CHAPUIS Mai, 2015

UNE RECHERCHE ARCHITECTURALE «EN ŒUVRE» L’ARCHITECTURE STÉRÉOTOMIQUE ET TECTONIQUE à partir de l’œuvre d’Alberto Campo Baeza

Master 1

Les pensées du projet L’architecture comme Discipline

Diego MORALES BOLOGNESI Enseignant: Dominique CHAPUIS Mai, 2015

Résumé

C

E

e mémoire a pour objectif démontrer comment les concepts du stéréotomique et du tectonique peuvent-ils contribuer à la conception de l’idée d’un projet. Deux concepts qui viennent dès débuts de l’humanité et qui montrent le coté le plus essentiel de l’architecture.

On fera le constat à partir de l’œuvre bâtis de l’architecte espagnol Alberto Campo Baeza, caractérisé pour avoir une architecture essentiel et par sa obsession pour ces concepts.

sta memoria tiene por objetivo demostrar como los conceptos de lo estereotómico y de lo tectónico pueden contribuir a la concepción de la idea de un proyecto. Dos conceptos que vienen de los inicios de la humanidad y que muestran el lado más esencial de la arquitectura.

Haremos la constatación a partir de la obra construida del arquitecto español Alberto Campo Baeza, caracterizado por tener una arquitectura esencial y por su obsesión por estos conceptos.

D’abord, on montrera une synthèse de la pensé de l’architecte. Ensuite, on définira qu’estce que c’est stéréotomique et tectonique, les caractéristiques de ces architectures et comment elles se comportent par rapport au contexte. Enfin, on analysera dix projets de Campo Baeza que l’on classifiera en trois types différentes en partant d’une figure.

Comenzaremos mostrando una síntesis del pensamiento del arquitecto. Luego definiremos que es estereotómico y tectónico, las características de estas arquitecturas y como estas se comportan en relación al contexto. Por último, analizaremos diez proyectos de Campo Baeza que clasificaremos en tres tipos diferentes partiendo de una figura.

Sommaire

Introduction

3

La Pensé d’Alberto Campo Baeza

5

Stéréotomique et Tectonique

9

L’architecture stéréotomique L’architecture tectonique Analyse des Projets Bâtis La caisse Maison Turégano Maison García Marcos La caisse générale de Grenade Maison Moliner L’enceinte Maison Gaspar Maison Guerrero Bureaux du conseil de Castilla y León Le plan horizontal Maison De Blas Entre cathédrales Maison de l’Infinie

12 14 17 28

32

46

Conclusion

61

Annexes

63

Bibliographie

71

1

Introduction

S

téréotomique et Tectonique, deux concepts qui ont existé de débuts de la humanité et qui montrent le côté essentiel de l’architecture.

Dès Gottfried Semper qui propose de les nommer comme ça, en passant pour Kenneth Frampton qui les revendique dans ses écrits, et maintenant c’est Alberto Campo Baeza qui les utilise comme une obsession dans ses œuvres dès il y a plus de vingt ans. Architectes comme Mies Van der Rohe, Le Corbusier ou Jorn Utzon, les ont utilisés dans leurs projets comme des pièces fondamentales.

Ce mémoire veut démontrer, en partant de l’analyse de l’œuvre bâti de Campo Baeza, comment les deux concepts peuvent-ils contribuer à concevoir une idée assez forte capable de concrétiser une architecture soutenu et justifié et qui mit en valeur le site duquel elle part.

D’abord, on commencera pour faire une synthèse de la pensé de l’architecte espagnol.

Puis, on fera une description du stéréotomique et du tectonique, ses principales caractéristiques architecturales et comment elles se rapportent au contexte. Enfin, on analysera dix projets que l’on classifiera en trois types différents: la caisse, l’enceinte et le plan horizontal. Trois figures que l’architecte utilise de manière constante. Pour faire l’analyse, on fera des plans, des coupes et des axonométries de chaque projet à partir des informations compilés de livres écrits par l’architecte, de revus, et de son site internet.

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La Pensé d’Alberto Campo Baeza

© Alberto Campo Baeza

5

Alberto Campo Baeza

© www.campobaeza.com

A

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rchitecte espagnol né en 1946 à Valladolid. Il obtient son diplôme à Madrid en 1971. Il devient professeur de projets à l’École d’Architecture de Madrid dès 1986. Il a été professeur aussi à Zurich, Dublin, Naples, Copenhague, Lausanne et aux États-Unis. Il est admirateur de Mies van der Rohe, Le Corbusier, Kahn, Oiza, de la Sota et Utzon.

l’architecture, mais aussi pour savoir qu’est-ce que il faut faire, l’idée d’un projet. Cette architecture c’est celle qui l’intéresse. Ça veut dire, du Stéréotomique et du Tectonique. Ce sont deux concepts qu’il utilise par cœur dans ses œuvres dont il affirme que l’on aidé à produire son architecture. Des sujets qu’il considère «appris et pas inventés» par lui, et qui ont été toujours là.

Si l’on peut décrire l’architecture de Campo Baeza, on dira qui est essentiel et précis. Avec des formes très simples mais avec une force étonnante. Il conjugue la lumière et la gravité, qui pour lui construisent le temps et l’espace, d’une manière précis dans leurs œuvres. Il considère la lumière comme «le matériaux le plus beau, riche et luxueux que les architectes peuvent utiliser».

Elle est toujours présente dans ses œuvres parce que, comme il répète, «architectura sine luce nulla architectura est».

Le Panthéon d’Hadrien à Rome c’est une des œuvres qui le touche le plus. Avec son architecture atemporel, pierreuse, massive, ça veut dire stéréotomique, qui n’est que lié avec l’extérieur à travers de l’oculus sommital qui se trouve dans la grande coupole.

Il insiste qu’il faut avoir toujours une idée claire dans un projet et qu’il puisse se traduire exactement dans la réalité. Si l’on arrive à faire ça, on aura fait une architecture de qualité. Mais, quelles sont ses idées qu’il matérialise formidablement? D’où elles viennent?

La réponse vient des origines de l’architecture, quand l’homme habitait dans des grottes ou des cabanes assez simples. Cette architecture essentielle lui a enrichi pour comprendre mieux

Si simple est son architecture qu’il donne à ses projets des noms. «Hortus Conclusus» pour la maison Gaspar où «Impluvium de Luz» pour la caisse générale de Grenade. Des noms qui sont plutôt les idées matérialisés.

C’est un architecte controversé et radical. Il n’a pas voiture, ni portable, ni télé. Il utilise toujours le bus ou métro, ou il marche à pied. Il a écrit plusieurs livres. Il considère que pour avoir des sociétés et villes soutenables il faut absolument «socialiser les sols, fermer les usines de voitures, et construire une ville nouvelle». Il a fait autour d’une trentaine des projets réalisés dans sa vie. Toutefois, il se considère un homme heureux. Maintenant, il habite à Madrid où il a son agence d’architecture.

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Š Alberto Campo Baeza

Stéréotomique et Tectonique

© Alberto Campo Baeza

9

Stéréotomique et tectonique

D

ès les débuts de l’humanité, quand l’homme avait besoin de se réfugier du climat et des animaux, la première réaction qu’il adopte serait celle-ci de trouver un refuge naturel, c’est à dire, une grotte. Dedans la grotte, il trouve qu’il fallait une espace aménagé pour lui. Donc, il aménagera l’espace pour obtenir des plans horizontaux que lui permettront manger et dormir.

Puis, pour obtenir la lumière, il fera des creux dans les murs en pierre pour laisser les rayons solaires entrer dans le refuge. Enfin, la première maison est déjà faite, et l’architecture est née. Mais, comment on peut affirmer ça s’il n’existe pas la construction d’une structure au moins ? La réponse c’est que la grotte même, une structure en pierre continue, était toujours là et qui, avec la soustraction de matière, formait une espace architecturale stéréotomique, qui désormais était éclairé par la lumière qui entrait par les creux ou fenêtres.

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Puis, quand l’homme a décidé de se déplacer à cause du temps favorable pour habiter dehors, il construira une cabane en bois. Il empile les troncs qu’il trouve sur le site pour faire la structure, puis il additionne la toiture et les murs pour fermer l’espace. Donc, l’architecture tectonique est née.

L’architecture stéréotomique appartient à la grotte, et la tectonique appartient à la cabane.

Ce sont des architectures opposés. La première utilise la soustraction pour s’ouvrir à l’extérieur et la seconde utilise l’addition pour se fermer.

D’ailleurs, ces deux architectures sont absolument liées à la structure, ou plutôt, à la «structure de la structure» comme Campo Baeza affirme. Il n’existe pas une architecture sans une structure. La structure est en charge d’établir l’espace.

Ce sont des termes proposés par l’architecte allemand Gottfried Semper dans le XIXe siècle.

Il considère les deux architectures comme des catégories: «la stéréotomie du travail sur terre» et «la tectonique de la structure». Plus tard, Kenneth Frampton continuera le développement de ces sujets. Il publie en 1990 en «Architectural Design» un texte titré «Rappel à l’ordre, the case for the Tectonic». En 2002, il écrira «Labor work and Architecture», dans lequel il ajoutera un chapitre concernant les sujets traités.

Maintenant, c’est Campo Baeza qui utilise les concepts du stéréotomique et du tectonique comme des utiles indispensables pour concrétiser ses idées grâce à leur qualité de s’adapter à n’importe quel projet à réaliser. Ce sont des sujets qui l’obsède beaucoup et qui sont une constante dans ses œuvres. Il considère qu’ils sont très importants pour comprendre qu’est-ce que l’on fait et comment l’on fait. D’ailleurs, il affirme l’importance de ces deux sujets pour analyser l’architecture. Enfin, il s’agit de deux termes architecturaux, et pas abstraits, qui l’ont servi pour construire son architecture.

Abri de la Madelaine, Dordogne, France Š Wikipedia

Marc-Antoine Laugier, Hutte primitive

Gottfried Semper , Hutte primitive

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L’architecture stéréotomique

Mausolée Royal, Machu Picchu, Cuzco, Perú © Martin Chambi

L

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a stéréotomie vient des mots grecs Les matériaux plus communes qui la compose «stereos» et «tomia» qui signifient solide et sont principalement la pierre, l’adobe, la brique et couper. C’est l’architecture de la masse, pierreuse et le béton armé. Ils sont considérés des matériaux lourde. Elle est plutôt lié à la terre dans laquelle elle permanents. est toujours assise et qui naît d’elle. C’est matière brute. On dit, c’est l’architecture de la grotte.

Par rapport au contexte, c’est l’architecture qui s’éloigne du paysage, qui le laisse dehors, qui le Si l’on parle de la structure, elle a un système regarde. À travers de ses ouvertures, elle encadre le continu à cause de sa condition d’unité. Ça veut paysage comme un tableau sur un mur. Elle utilise dire, que toutes ses murs, toiture et sol conforment les patios pour éclairer l’intérieur. Elle est capable un seul élément structurel. Toute la force de la de se clôturer à tel point que la seul relation avec gravité est transmis à travers de la masse qui la l’extérieur soit un creux qui laisse la lumière entrer compose. Cette masse comprend des murs, des et regarder le ciel. Cette dernière situation lui voûtes, des arcs et des coupoles. Toute fonction à donne la condition d’une architecture qui peut la compression. être situé dans n’importe quel site. À l’intérieur, la lumière joue le rôle principal. La lumière qui se Par rapport à la lumière qui la touche, on dit filtre crée une qualité dramatique à l’espace, elle que c’est la architecture de l’obscurité, qui trouve touche les murs et permet de voir le temps. les rayons solaires. Elle soustrait la matière de ses surfaces pour qu’ils puissent entrer et éclairer En conclusion, c’est l’architecture de la grotte, l’intérieur. Ça veut dire, l’architecture qui laisse les la plus utilisé dès ça fait longtemps. Celle qui rayons solaires modeler l’espace. soustrait la matière pour s’ouvrir.

Qu’est-ce que c’est?

Genèse

Aménagement

Gravité (Espace)

Lumière (Temps)

Masse

Soustraire

Structure continue

Trouver

Rapport au contexte

Vision

Lum ière

© DMB

Lum ière

Contexte Vision

Espace intérieur vers l’extérieur

Coupe

© DMB

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Hadrien, Le Panthéon, Rome © Giovanni Paolo Panini

Mauricio Pezo, Maison Poli, Concepción, Chili © Cristobal Palma

Jorn Utzon, Maison Can Lis, Porto Preto, Espagne © Flemming Bo Andersen

L’architecture tectonique

Mies Van der Rohe, Maison Farnsworth, Illinois, États-Unis © Jon Miller/ Hedrich Blessing

L

a tectonique vient des mots grecs «tecton» et «-ikos» qui signifient charpentier et relatif à. C’est l’architecture de la trame, légère et osseuse. Elle est plutôt liée au ciel qui se pose sur la terre, qui se détache d’elle et qui fait la limite entre eux. C’est l’immatérialité de la masse. On dit, c’est l’architecture de la cabane

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Si l’on parle de la structure, elle a un système discontinu à cause de qu’elle est composé par plusieurs éléments. Ça veut dire, que toutes ses parties sont articulées par des nœuds. Toute la force de la gravité est transmise à travers des lignes ou vecteurs qui la partagent. Cette trame comprend des poteaux, des poutres et des portiques. Toute fonction à la compression, flexion et tension.

Les matériaux plus communes qui la compose sont principalement le bois, le bambou et l’acier.

Ils sont considérés des matériaux éphémères avec quelques exceptions.

Par rapport au contexte, c’est l’architecture qui s’approche au paysage, qui le laisse entrer, qui fait partie de l’architecture même. Elle prend la nature comme une autre matière, elle dialogue et s’enrichit avec elle. C’est l’architecture qui puisse se prolonger vers la ligne d’horizon, vers l’infinie. À cause de la manque de limites physiques, elle fait que le sol, ou plan horizontal, et l’horizon s’adaptent pour configurer un seul espace infinie.

Elle ne cache rien du contexte, on peut voir tout.

C’est l’architecture qui est capable de flotter sur le site. À l’intérieur, quelques murs isolés configurent l’espace et maîtrisent la lumière.

Par rapport à la lumière qui la touche, on dit que c’est l’architecture inondé par elle. Elle additionne des éléments verticaux pour la régler, En conclusion, c’est l’architecture de la cabane qui servent pour arriver à un équilibre intérieur la plus jeune et qui caractérise l’architecture lumineux. moderne. Celle qui additionne la matière.

Qu’est-ce que c’est?

Genèse

Aménagement

Gravité (Espace)

Lumière (Temps)

Trame

Additionner

Structure discontinue

Régler © DMB

Rapport au contexte Lum ière

Contexte

Espace intérieur vers l’extérieur

n Visio

Coupe

© DMB

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Le Corbusier, Villa Savoye, Poissy, France © Paul Kozlowski, Fondation Le Corbusier

Oscar Niemeyer, Palacio da Alvorada, Brasilia, Brésil © Nilton Suenaga

Analyse des Projets Bâtis

© Alberto Campo Baeza

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La caisse

© DMB

O

18

n commence par la forme la plus essentiel de l’architecture, une caisse. Campo Baeza considère qu’il ne fait que «des caisses, des petites caisses et des caissons». Ces caisses qui peuvent être modelées par la lumière, faisant référence à l’architecture stéréotomique. Des caisses massives ou légères, opaques ou transparentes. Ça veut dire, ce sont à travers des caisses que l’on peutêtre traduire les concepts de stéréotomique et tectonique le plus littérale possible. Les «boîtes à miracles» comme Campo Baeza les noms, où il peut passer de choses extraordinaires, grâce à la lumière qui entre et le contexte qui regarde, sans importer la taille.

Partant de ce que Campo Baeza affirme, tous les projets de lui seraient dans cette partie de l’analyse. Pourtant, on a choisi ces quatre projets parce que l’on considère qu’ils se approchent le plus possible à cet idée de faire une caisse. Des caisses avec de différentes tailles, usages et lieux d’emplacement.

Maison Turégano

Maison García Marcos

Pozuelo de Alarcón, Madrid, Espagne 1988

Valdemoro, Madrid, Espagne 1991

© www.campobaeza.com

La caisse générale de Grenade Grenade, Espagne 2001

© www.campobaeza.com

Maison Moliner Saragosse, Espagne 2008

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© www.campobaeza.com

© www.campobaeza.com

Plan situation

La caisse

Maison Turégano

Pozuelo de Alarcón, Madrid, Espagne 1988

Lagune

École

Parc de las Minas

Plan situation

1:2500 © DMB

Maison García Marcos Valdemoro, Madrid, Espagne 1991

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Plan situation

1:2500 © DMB

La caisse La caisse générale de Grenade

Autoro ute

Grenade, Espagne 2001

Parc des Sciences Musée de la Mémoire de l’Andalousie

Plan situation

1:5000 © DMB

Maison Moliner Saragosse, Espagne 2008

21

Plan situation

1:2500 © DMB

Idée

La caisse

Maison Turégano

Pozuelo de Alarcón, Madrid, Espagne 1988 ocalisé sur un endroit résidentiel et entouré de végétation, la maison est une cube blanche qui se ouvre vers la nature. C’est une boîte stéréotomique qui est perforé par la lumière qui conforme l’espace intérieur, un espace diagonal.

L

Grâce à sa situation en pente, l’architecte propose l’entrée de la maison par l’étage intermédiaire. Le cube de 10 x 10 x 10 mètres se divise en deux parties par l’escalier au centre. Au nord, vers la rue, les chambres, les salles de bains et la cuisine. Au sud, vers la nature, le séjour et la salle à manger en double hauteur, et le studio plus haut.

Les trois espaces conforment un seul diagonal de triple hauteur. La lumière qui entre par des creux accentue considérablement la sensation d’espace diagonal et aussi la temporalité de l’espace. Un espace qui s’ouvre à l’extérieur et qui remarque la nature par ses fenêtres. © Alberto Campo Baeza

Maison García Marcos

Valdemoro, Madrid, Espagne 1991 itué à 25 kilomètres de Madrid dans un quartier conventionnel et résidentiel, la maison s’érige comme une petite caisse blanche presque fermée. Il n’y a rien d’important autour de la parcelle en coin où elle se situe.

S

22

L’architecte décide de clôturer la parcelle par un mur et dedans il propose une boîte de 8 x 14 x 8.40 mètres entouré par un espace vide qui s’ouvre vers le ciel. La maison est organisée par un espace central de double hauteur qui est traversé par une lumière zénithale et une autre horizontale. La première à travers d’un creux linéaire au plafond et l’autre par une grande fenêtre horizontale. Autour de cet espace se situent toutes les pièces. Le seul registre de l’extérieur est donné par la lumière qui entre et le ciel. Grâce à la tension crée par les deux lumières, il semble que la maison soit plus grande.

«Une boîte à miracles» comme dit Campo Baeza. © Alberto Campo Baeza

La caisse La caisse générale de Grenade

Grenade, Espagne 2001 itué dans la périphérie de la ville et entre des grandes routes, ce grand cube a été projeté pour accueillir les bureaux de la banque le plus important de la région et pour être une référence de cette partie de la ville. L’idée était de faire une grande caisse stéréotomique, massive, qui est perforé par la lumière pour éclairer à l’intérieur une caisse tectonique, plus transparent. Campo Baeza nom ce projet «impluvium de Lumière».

S

Sur le terrain, l’architecte propose de mettre un grand socle de parkings sur lequel se situera la grande boîte avec tout le programme de la banque.

La caisse, fait en béton, a une trame de 3 x 3 x 3. Sur les deux façades au sud, la trame fonction comme un brise-soleil qui éclaire les bureaux collectifs situés dans la boîte tectonique. Le patio intérieur reçoit la lumière par le plafond, grâce à laquelle il nom ce projet «Impluvium de Luz». © Alberto Campo Baeza

Maison Moliner

Saragosse, Espagne 2008 ocalisé à la périphérie de Saragosse, cette maison comprend le coté stéréotomique et tectonique. La parcelle en coin se situe dans un quartier résidentiel où il n’y a rien d’exceptionnelle.

L’idée du projet était de partager la maison en trois parties: pour rêver, vivre et dormir.

L

L’architecte propose de clôturer la parcelle par un mur et situe au milieu une caisse blanche qui flotte. Une boîte tectonique notamment. Les trois parties de la maison sont divisés en trois étages.

Au sous-sol, pour dormir, se situent les chambres qui comme une grotte, elles obtiennent la lumière à travers des ouvertures. L’étage pour vivre, où la caisse est toute vitré, se situent les pièces principales qui sont parties de un grand jardin. En haut, pour rêver, la boîte se ferme sauf le côté nord à travers duquel le studio profit la lumière. Enfin, la cabane sur la grotte qui abrite les chambres.

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© Alberto Campo Baeza

Plans et coupes

La caisse

Maison Turégano

A

Pozuelo de Alarcón, Madrid, Espagne 1988

B

N

Plan

1:500

Coupe A

1:500

Coupe B

1:250 © DMB

Maison García Marcos

A

Valdemoro, Madrid, Espagne 1991

N

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Plan

1:500

Coupe A

1:500

Coupe A

1:250 © DMB

La caisse La caisse générale de Grenade

A

Grenade, Espagne 2001

N

Plan

1:1000

Coupe A

1:1000 © DMB

Maison Moliner Saragosse, Espagne 2008

1:500

B

Coupe A

N

25 1:500

Plan Sous-sol

1:500

B

Plan RDC

N

A

Coupe B

1:250 © DMB

Axonométries

La caisse

Maison Turégano

Pozuelo de Alarcón, Madrid, Espagne 1988

1:1000

1:1000

Genèse

1:1000

Projet

O/S O

SE / S / SO

SE / S / SO

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Axonométrie

1:500

Coupe axonométrique

1:250 © DMB

La caisse Maison García Marcos Valdemoro, Madrid, Espagne 1991

1:1000

1:1000

Genèse

1:1000

1:1000

Projet

Axonométrie

1:500

SE /

E

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Coupe axonométrique

1:250 © DMB

La caisse La caisse générale de Grenade Grenade, Espagne 2001

1:2000

1:2000

Projet

Genèse

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Axonométrie

1:1000

Coupe axonométrique

1:500 © DMB

La caisse Maison Moliner Saragosse, Espagne 2008

1:1000

Genèse

Axonométrie

1:500

1:1000

S

SE / E

29 1:1000

Projet

Coupe axonométrique

1:250 © DMB

Photos

La caisse

Maison Turégano

Pozuelo de Alarcón, Madrid, Espagne 1988

© www.campobaeza.com

© www.campobaeza.com

Maison García Marcos Valdemoro, Madrid, Espagne 1991

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© www.campobaeza.com

© www.campobaeza.com

La caisse La caisse générale de Grenade Grenade, Espagne 2001

© www.campobaeza.com

© www.campobaeza.com

Maison Moliner Saragosse, Espagne 2008

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© www.campobaeza.com

© www.campobaeza.com

L’enceinte

© DMB

L

e dispositif de l’enceinte, appelé par Campo Baeza comme «Hortus Conclusus», est utilisé pour se clôturer du contexte, pour créer un nouveau paysage artificiel et calme. Les seules références de l’extérieur seraient le ciel, les parties hautes des arbres ou les montagnes.

32

Il utilise l’enceinte dans deux cas: quand le contexte du site est mal aménagé par l’architecture environnante, et quand le contexte a une architecture historique qui doit être respecté. Dans le premier cas, avec l’enceinte il cache tout ce qui est mauvaise pour produire un nouveau paysage avec la nature du contexte que l’on regarde encore.

Il l’utilise quand «la nature est presque insulté». La maison Gaspar et Guerrero sont des exemples.

Dans le deuxième cas, il mit l’enceinte pour maintenir une harmonie du contexte historique que lui permet à l’intérieur faire une architecture différente. Dedans il crée aussi le paysage artificiel avec quelques creux sur l’enceinte qui permettent d’encadrer des vues sur l’extérieur.

Maison Gaspar

Maison Guerrero

Zahora, Cadix, Espagne 1992

Zahora, Cadix, Espagne 2005

© www.campobaeza.com

© www.campobaeza.com

Bureaux du conseil de Castilla y León Zamora, Espagne 2011

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© www.campobaeza.com

Plan situation

L’enceinte

Maison Gaspar Zahora, Cadix, Espagne 1992

Champ plat

Église

Zone de camping

Plan situation

1:2500 © DMB

Maison Guerrero Zahora, Cadix, Espagne 2005 Hotel

Champ plat

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Zone de camping

Plan situation

1:2500 © DMB

L’enceinte Bureaux du conseil de Castilla y León Zamora, Espagne 2011

Église de San Isidoro

Jardins de la Cathédrale

Place de la Cathédrale

Cathédrale de Zamora

Le Douro

Plan situation

1:2500 © DMB

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Idée

L’enceinte

Maison Gaspar

Zahora, Cadix, Espagne 1992 itué dans un endroit plutôt naturel mais très proche de quelques maisons et d’un route important, l’idée de la maison était de se clôturer par une enceinte et de créer une nouveau paysage à partir de l’intérieur. C’est une autre maison notamment stéréotomique.

S

L’architecte part d’un carré de 18 x 18 mètres autour duquel il crée un mur de 3.50 mètres, l’enceinte. La parcelle se divise en trois parties égales. Au centre, il mit un volume qui se divise en quatre parties égales: les deux centrales pour mettre l’espace principal avec une hauteur de 4.50 mètres, et les deux latéraux pour mettre les autres pièces. L’espace principal s’éclaire horizontalement à travers de quatre ouvertures latérales qui font une continuité entre l’extérieur et l’intérieur. Sur les patios, il mit quatre arbres qui produisent avec le ciel et la nature extérieure un nouveau paysage. © Alberto Campo Baeza

Maison Guerrero

Zahora, Cadix, Espagne 2005 itué à quelques dizaines de mètres de la maison Gaspar, le caractéristiques de son contexte sont similaires. C’est une autre maison notamment stéréotomique.

S

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L’architecte part d’un rectangle de 33 x 18 mètres autour duquel il crée un mur de 7.50 mètres. Au centre de la parcelle il mit un carré de 9 x 9 mètres avec la même hauteur des murs de l’enceinte. Là, il situe la pièce principale. L’espace est éclairé par deux grandes ouvertures horizontales est-ouest qui permettent d’avoir la lumière toute la journée, et aussi créent une continuité avec l’extérieur. Un espace en pénombre éclairé par la lumière qui marque la temporalité. Les chambres et les services sont sur les latérales, et ils existent deux espaces ouvertes qui permettent l’éclairage.

Sur les deux patios, il mit des arbres qui produisent avec le ciel un nouveau paysage. © Alberto Campo Baeza

L’enceinte Bureaux du conseil de Castilla y León

Zamora, Espagne 2011 ocalisé au centre historique de la ville, en face de la cathédrale, le projet a comme point de départ le contexte. L’architecte propose de faire un grand mur épais en pierre autour de la parcelle irrégulier et de mettre à l’intérieur une caisse transparente qui accueille le programme.

L’enceinte stéréotomique et la boite tectonique.

L

D’abord, l’enceinte en pierre de 9 mètres de hauteur et 1 mètre de épaisseur permet de faire une continuation d’échelle et matérielle par rapport à l‘extérieur. Dedans, la boîte tectonique vitrée de 6 mètres de hauteur s’inscrit dans une trame de 2.70 x 2.70 mètres. La boîte s’adapte à la parcelle. Sur l’espace ouvert, il mit quelques arbres qui conforment avec le ciel un nouveau paysage isolé du contexte urbain. Par contre, l’architecte propose quelques creux sur l’enceinte qui font la seule relation avec le contexte bâti. © Alberto Campo Baeza

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Plans et coupes

L’enceinte

Maison Gaspar

A

Zahora, Cadix, Espagne 1992

1:500

Coupe A

1:250

N

Coupe A

Plan

1:500

© DMB

Maison Guerrero Zahora, Cadix, Espagne 2005

1:500

Coupe A

1:250

A

Coupe A

N

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Plan

1:500

© DMB

L’enceinte Bureaux du conseil de Castilla y León

N

A

Zamora, Espagne 2011

Plan

1:1000

Coupe A

1:1000

Coupe A

1:500

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© DMB

Axonométries

L’enceinte

Maison Gaspar Zahora, Cadix, Espagne 1992

1:1000

1:1000

1:1000

Projet

SE / E

Genèse

1:1000

Axonométrie

1:500

O/

SO

40

Coupe axonométrique

1:250 © DMB

L’enceinte Maison Guerrero Zahora, Cadix, Espagne 2005

1:1000

Genèse

1:500 SE / E

Axonométrie

1:1000

41 1:1000

O/

Projet

SO

Coupe axonométrique

1:250 © DMB

L’enceinte Bureaux du conseil de Castilla y León Zamora, Espagne 2011

1:2000

1:2000

Genèse

1:2000

Projet

O

/ / SO

S/

/ SE

E

S

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Axonométrie

1:1000

Coupe axonométrique

1:250 © DMB

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Photos

L’enceinte

Maison Gaspar Zahora, Cadix, Espagne 1992

© www.campobaeza.com

© www.campobaeza.com

Maison Guerrero Zahora, Cadix, Espagne 2005

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© www.campobaeza.com

© www.campobaeza.com

L’enceinte Bureaux du conseil de Castilla y León Zamora, Espagne 2011

© www.campobaeza.com

© www.campobaeza.com

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Le plan horizontal

© DMB

P

ar rapport au plan horizontal, Utzon disait que «un toit plat seul n’exprime pas la condition d’une plate-forme plat». Campo Baeza l’utilise comme limite entre l’architecture stéréotomique et la tectonique, entre la terre et le ciel. Il considère que l’on peut l’utiliser dans des sites qui ont un paysage d’horizon lointain comme face à la mer ou sur une colline. Sinon, l’opération sera hors de contexte. C’est un espace qui sert à la contemplation de la nature.

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Il commence ses expérimentations en faisant un socle stéréotomique pour créer le plan horizontal sur lequel il pose la pièce tectonique légère et vitrée. Exemple de ce type d’architecture est la maison De Blas. Plus tard, il commence à faire évoluer le dispositif, il est plus radical. Dans les projets de Entre Cathédrales et la maison de l’Infinie, il crée un plan horizontal nu, sans presque aucune intervention. Le premier correspond à un plan tectonique qui flotte et l’autre à un socle stéréotomique attaché à la terre.

Maison De Blas

Entre cathédrales

Sevilla la Nueva, Madrid, Espagne 2000

Cadix, Espagne 2009

© www.campobaeza.com

© www.campobaeza.com

Maison de l’Infinie Cadix, Espagne 2014

47

© www.campobaeza.com

Plan situation

Le plan horizontal

Maison De Blas

Sevilla la Nueva, Madrid, Espagne 2000

Colline

Plan situation

1:2500 © DMB

Entre cathédrales Cadix, Espagne 2009

Cathédrale de Cadix

48 Église de Santa Cruz

Site archéologique Océan Atlantique

Plan situation

1:2500 © DMB

Le plan horizontal Maison de l’Infinie Cadix, Espagne 2014

Plage des Allemands

Océan Atlantique

Plan situation

1:5000 © DMB

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Idée

Le plan horizontal

Maison De Blas

Sevilla la Nueva, Madrid, Espagne 2000 ur une colline au sud-ouest de Madrid et entouré par la nature, cette maison est une réponse au site. Sa situation en hauteur lui donne une vue excellente vers les montagnes et la campagne. Donc, l’idée de la maison est de projeter un socle sur lequel il y aura une petite structure légère pour profiter de la vue. Ça veut dire, la cabane sur la grotte.

S

Il propose un socle en béton très attaché à la terre dans lequel se situera tout le programme de la maison. Toutes les pièces s’orientent vers le paysage avec des petites fenêtres qui l’encadrent.

Ici, le paysage s’éloigne de la maison. Au-dessus, sur le plan horizontal bâti, il propose une petite caisse tectonique pour qu’elle sert à la contemplation du paysage. Ici, le paysage s’approche et fait partie de cet espace. Une solution presque littérale de ce qui est l’architecture stéréotomique et tectonique. © Alberto Campo Baeza

Entre cathédrales

Cadix, Espagne 2009 itué entre les deux cathédrales de Cadix, sur un site archéologique et face à la mer, le projet doit mettre en valeur le site historique de la ville. L’idée de l’architecte était de créer un plan horizontal qui couvre le site mais qui fonction comme place publique et espace de contemplation de l’océan.

S

50

L’architecte décide de faire un plan qui occupe toute la parcelle à 3.90 mètres du sol pour que la vision soit propre, sans aucune obstruction créée par les voitures. Ce plan horizontal sera soutenu par des piliers fins dans une trame de 3 x 3 mètres.

On accède par une rampe au niveau supérieur. Audessus, il met une structure qui sert de refuge, très fine. Tout est en couleur blanche pour augmenter la légèreté, comme un tapis qui flotte, une architecture tectonique. Il voulait que le projet soit beau et capable de mettre en valeur le site. © Alberto Campo Baeza

Le plan horizontal Maison de l’Infinie

Cadix, Espagne 2014 itué sur la plage Des Allemands à Cadix, une endroit face à la mer qui semble un paradis sur la Terre, la maison doit s’insérer assez doucement pour garder la qualité du contexte.

Pour tel raison, l’idée de l’architecte était de faire «un plan horizontal infinie face à la mer infinie».

S

L’architecte propose de faire un podium en pierre dont le plan horizontal supérieur servira pour contempler la mer. L’horizon et le plan se mélangent pour créer un seul espace infinie.

C’est l’espace principal de la maison. À l’arrière, il propose des murs épais pour se réfugier du vent.

En-dessous, dans le podium, tout le programme de la maison se développe. Pour laisser la lumière entrer, il mit des creux qui encadrent le paysage.

En fait, une maison stéréotomique qui comprend une seul pièce en pierre, comme une grande roche attaché à la terre. © Alberto Campo Baeza

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Plans et coupes

Le plan horizontal

Maison De Blas

Sevilla la Nueva, Madrid, Espagne 2000

N

A

Plan RDC

Coupe A

1:500

Coupe A

1:250

N

A

1:500

Plan Terrase

1:500

© DMB

Entre cathédrales Cadix, Espagne 2009

Coupe A

1:250

Coupe A

1:500

N

52 A

Plan

1:500

© DMB

Le plan horizontal Maison de l’Infinie

Plan RDC

1:500

N

A

N

A

Cadix, Espagne 2014

Plan Premier Étage

Coupe A

1:500

1:500

53

© DMB

Axonométries

Le plan horizontal

Maison De Blas

Sevilla la Nueva, Madrid, Espagne 2000

1:1000

1:1000

1:1000

Projet

Genèse

S/ / SE E

O

O

54 Axonométrie

1:500

Coupe axonométrique

1:250

© DMB

Le plan horizontal Entre cathédrales Cadix, Espagne 2009

1:2000

1:2000

Genèse

1:2000

1:2000

Projet

Axonométrie

1:1000

55

Coupe axonométrique

1:500

© DMB

Axonométries

Le plan horizontal

Maison de l’Infinie Cadix, Espagne 2014

1:1000

1:1000

Genèse

Projet

O/S O

O/S O

56

Axonométrie

1:500

Coupe axonométrique

1:250 © DMB

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Photos

Le plan horizontal

Maison De Blas

Sevilla la Nueva, Madrid, Espagne 2000

© www.campobaeza.com

© www.campobaeza.com

Entre cathédrales Cadix, Espagne 2009

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© www.campobaeza.com

© www.campobaeza.com

Le plan horizontal Maison de l’Infinie Cadix, Espagne 2014

© www.campobaeza.com

© www.campobaeza.com

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Conclusion

A

près avoir fait le mémoire, en commençant par la pensé d’Alberto Campo Baeza et sa obsession pour faire une architecture essentiel très lié aux concepts du stéréotomique et tectonique.

Passant pour une explication sur les deux concepts avec des graphiques démonstratifs et projets référentiels. Et finissant pour l’analyse de dix projets de l’architecte regroupés en trois types ou figures dans lesquels chaque projet a été exprimé avec des plans, des coupes et des axonométries.

On conclue que l’obsession de l’architecte pour introduire ces concepts a un soutien assez fort.

Il est cohérent avec son utilisation avec chaque site sur lequel il conçoit ses projets, qu’à la fois, ils montrent d’une manière claire et notable l’idée qu’il voulait donner. Donc, Il réussit grâce à l’utilisation de concepts très architecturaux qui traduisent le plus essentiel de l’architecture et qui donnent des pistes assez simple pour savoir comment il faut formuler l’idée d’un projet, très important pour que le projet réussit, en prenant en compte le contexte du site. Ça veut dire, c’est le contexte plutôt qui décide la figure, ici les trois figures de l’analyse, à utiliser pour construire l’idée.

Enfin, à mon avis, bien que l’architecture de Campo Baeza soit propre, plein de lignes droites et blanche, pour donner quelques caractéristiques, il faut comprendre l’essentiel des concepts et pas forcément le côté physique, c’est à dire, que l’on peut réinterpréter sans importer le style même.

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Annexes

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Plans Maison Turégano

Pozuelo de Alarcón, Madrid, Espagne 1988

Maison García Marcos Valdemoro, Madrid, Espagne 1991

1:1000

Maison De Blas

Sevilla la Nueva, Madrid, Espagne 2000

Maison Gaspar

Zahora, Cadix, Espagne 1992

1:1000

1:1000

La caisse générale de Grenade Grenade, Espagne 2001

1:1000

64

1:1000

© DMB

Maison Guerrero Zahora, Cadix, Espagne 2005

Maison Moliner

Entre cathédrales

Saragosse, Espagne 2008

Cadix, Espagne 2009

1:1000

Bureaux du conseil de Castilla y León Zamora, Espagne 2011

1:1000

1:1000

Maison de l’Infinie Cadix, Espagne 2014

1:1000

65

1:1000 © DMB

Coupes Maison Turégano

Pozuelo de Alarcón, Madrid, Espagne 1988

Maison García Marcos Valdemoro, Madrid, Espagne 1991

1:1000

Maison De Blas

Sevilla la Nueva, Madrid, Espagne 2000

Maison Gaspar

Zahora, Cadix, Espagne 1992

1:1000

1:1000

La caisse générale de Grenade Grenade, Espagne 2001

1:1000

1:1000

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© DMB

Maison Guerrero Zahora, Cadix, Espagne 2005

Maison Moliner

Entre cathédrales

Saragosse, Espagne 2008

1:1000

Cadix, Espagne 2009

1:1000

Bureaux du conseil de Castilla y León

1:1000

Maison de l’Infinie

Zamora, Espagne 2011

Cadix, Espagne 2014

1:1000

1:1000

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© DMB

Axonométries Maison Turégano

Pozuelo de Alarcón, Madrid, Espagne 1988

Maison García Marcos Valdemoro, Madrid, Espagne 1991

1:1000

Maison De Blas

Sevilla la Nueva, Madrid, Espagne 2000

Maison Gaspar

Zahora, Cadix, Espagne 1992

1:1000

1:1000

La caisse générale de Grenade Grenade, Espagne 2001

1:1000

68

1:1000 © DMB

Maison Guerrero Zahora, Cadix, Espagne 2005

Maison Moliner

Entre cathédrales

Saragosse, Espagne 2008

Cadix, Espagne 2009

1:1000

1:1000

Bureaux du conseil de Castilla y León Zamora, Espagne 2011

1:1000

Maison de l’Infinie Cadix, Espagne 2014

69 1:1000

1:1000 © DMB

Bibliographie

Livres • CAMPO BAEZA Alberto, Aprendiendo a Pensar, Nobuko, Madrid, 2008 • CAMPO BAEZA Alberto, Campo Baeza, Murilla-Lería, Madrid, 1997 • CAMPO BAEZA Alberto, Alberto Campo Baeza, Idea, Light and Gravity, TOTO, Tokyo, 2009 • CAMPO BAEZA Alberto, Pensar con las Manos, Nobuko, Buenos Aires, 2010 • CAMPO BAEZA Alberto, Penser l’Architecture, Éditions de l’Espérou, Montpellier, 2010 • CAMPO BAEZA Alberto, Principia Architectonica, Diseño, Buenos Aires, 2013 Magasins • BURGOS Alberto, Alberto Campo Baeza, Arquitectura 2001-2014, TC Cuadernos, 112, 2014 Internet • www.campobaeza.com

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S

téréotomique et Tectonique, deux concepts qui ont existé de débuts de la humanité et qui montrent le côté essentiel de l’architecture.

Dès Gottfried Semper qui propose de les nommer comme ça, en passant pour Kenneth Frampton qui les revendique dans ses écrits, et maintenant c’est Alberto Campo Baeza qui les utilise comme une obsession dans ses œuvres dès il y a plus de vingt ans. Architectes comme Mies Van der Rohe, Le Corbusier ou Jorn Utzon, les ont utilisés dans leurs projets comme des pièces fondamentales.

Ce mémoire veut démontrer, en partant de l’analyse de l’œuvre bâti de Campo Baeza, comment les deux concepts peuvent-ils contribuer à concevoir une idée assez forte capable de concrétiser une architecture soutenu et justifié et qui mit en valeur le site duquel elle part.