REPORTAGE DH : CH ALPES - LEMAN (Haute-Savoie)
Restauration de la confiance
L’ouverture du nouvel hôpital a restauré la confiance des patients Le début de l’année a été marqué par notre déménagement dans une nouvelle structure engendrant quelques perturbations. Au fils du temps, les craintes se sont dissipées et nous avons très rapidement regagné la confiance de nos patients. DH MAGAZINE – Quels sont les projets ou les
Quelles sont les atouts du service gynécologie-
perspectives pour votre service ?
obstétrique du CHAL ?
Entretien avec Witold GERTYCH − Il faudrait améliorer nos moyens Dr Witold Gertych, chef du service de communication modernes et faire savoir ce qu’on gynécologie-obstétrique
article paru dans le « Dauphiné libéré » a amené un
internet sont beaucoup utilisés par les établissements
flux de patientes dont certaines venues d’Annecy, uni-
« concurrents ». Les patients se renseignent et
quement parce qu’elles ont lu le journal. L’information
information sur les sites internet. L’hôpital doit soigner particulièrement son image à travers son site. On doit y trouver l’information, la déclinaison des spécialités qu’on y exerce, les parcours professionnels des praticiens, leurs domaines d’expertises, le nombre d’actes qu’ils réalisent. On
Dr Paul Vignoli, radiologue
graphe équipé de tomosynthèse du département. Un
fait au service gynécologie-obstétrique. Les moyens
vérifient la notoriété d’un praticien, ils recherchent cette
Dr Gaël Piquilloud, chirurgien plasticien
Paul VIGNOLI − Le CHAL possède le seul mammo-
apporte forcément un retour positif. WG − Le CHAL emploie également
plasticien à temps plein alors que dans les autres établissements ils sont vacataires ou à temps partiel. GP − La chirurgie plastique à l’hôpital permet dans certains cas de pratiquer, en collaboration avec
pourrait même y mettre leur photo pour que les patients
les
se familiarisent avec leurs visages. Je pense que ce
mammaire immédiate. En termes de reconstruction du
type de communication deviendra rapidement tout à
sein, nous nous démarquons également en pratiquant la
fait normal. Et j’estime qu’on est en retard par rapport
microchirurgie, une technique innovante et unique parmi
aux établissements privés qui mettent un peu plus de
chirurgiens
gynécologues,
une
reconstruction
les hôpitaux du département.
moyens dans la communication promotionnelle.
et extraits de la lettre Pensez-vous que les établissements doivent faire gynécologie-obstétrique de la publicité pour leurs praticiens ? éditée par le service
WG − Il ne s’agit pas de publicité pour les praticiens mais pour l’établissement qui met en avant les compétences médicales. L’hyper spécialisation va distinguer certaines activités et attirer la patientèle pour faire gagner des parts de marché au CHAL.
Avez-vous des projets de coopération ou de partenariat avec d’autres établissements dans le domaine de la prise en charge des pathologies de la femme et de la parturiente ? WG − Au niveau de la CHT, c’est difficile car chaque établissement
veut
augmenter
son
activité
pour
rentabiliser sa structure.
Gaël PIQUILLOUD − Cette communication n’a rien de
PV − Le mammotome® (mammographe équipé de
publicitaire, c’est de l’information et de la visibilité sur
tomosynthèse) est un appareil performant. Nous
des activités. L’hôpital public ne peut plus dire que la
souhaitons partager son utilisation avec les autres
communication ne relève pas de ses attributions.
praticiens de la CHT mais pour l’instant ce dossier est resté sans suite.
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un chirurgien
DH Magazine 145 / 1er trimestre 2013
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