© 2025 MAP Centre for Urban Health Solutions, Unity Health Toronto. Ce rapport peut être reproduit à des fins éducatives et non lucratives, avec mention de l’éditeur.
Comment citer ce contenu : Le système de soins primaires du Canada est-il à la hauteur? Conclusions tirées du Sondage national NosSoins. Toronto, Canada. MAP Centre for Urban Health Solutions, 2025.
Au Canada, tout le monde devrait avoir accès à des soins primaires de grande qualité, peu importe son parcours ou son lieu de résidence.
C’est le message qui nous a été répété à maintes reprises quand nous avons discuté avec des patients(-es), ainsi qu’avec le grand public, partout au pays.
NosSoins a été la plus grande initiative nationale visant à faire participer les gens à une conversation sur l’avenir des soins primaires au Canada. Entre 2022 et 2023, nous avons écouté pendant 16 mois près de 10 000 personnes nous faire part de leurs expériences et de ce qu’elles souhaitaient voir dans un système amélioré, grâce à un sondage national, cinq panels provinciaux sur les priorités et dix tables rondes communautaires.
Des personnes de partout au Canada ont participé à cette initiative, venant d’horizons divers et ayant vécu des expériences variées. Malgré ces différences, elles s’accordaient remarquablement sur ce qui importait le plus.
Nous avons synthétisé toutes les informations recueillies sous la forme de ce que nous avons appelé le standard NosSoins, un cadre composé de six éléments décrivant ce que chaque personne au Canada devrait attendre de son système de soins primaires.
Un an et demi après sa publication, le standard NosSoins influence les politiques à travers tout le pays. Il est remarquable de constater qu’il constitue désormais la base de la nouvelle loi sur les soins primaires de l’Ontario, la première législation de ce type au Canada.
Quelle est la perception du public à l’égard des soins primaires par rapport à la réalité?
En avril 2025, notre équipe a mis en ligne un nouveau sondage national afin de répondre à cette question. Pendant quatre mois, plus de
16 000 personnes ont partagé leur expérience des soins primaires, offrant ainsi un aperçu de notre capacité actuelle à respecter le standard NosSoins.
Bonne nouvelle : les points les plus importants s’améliorent.
Selon notre sondage de 2022, plus de 6,5 millions d’adultes au Canada n’avaient pas de médecin de famille ou d’infirmière praticienne. Les résultats du sondage de 2025 suggèrent que ce nombre est passé à un peu plus de 5,9 millions d’adultes sans médecin de famille, infirmière praticienne ou équipe de soins primaires.
Au cours des dernières années, l’amélioration de l’accès aux soins primaires a été une priorité pour le gouvernement fédéral et de nombreux gouvernements provinciaux et territoriaux. Il est encourageant de voir que ces efforts se traduisent par une augmentation du nombre de personnes déclarant avoir accès à des soins. Mais il reste encore beaucoup à faire, car des millions de personnes n’y ont toujours pas accès.
Par ailleurs, les personnes qui ont un(une) médecin de famille continuent d’éprouver des difficultés à obtenir des rendez-vous en temps opportun : seuls 37 % d’entre elles ont déclaré pouvoir obtenir un rendez-vous le jour même ou le lendemain pour un problème urgent.
Dans le cadre de NosSoins, les personnes interrogées nous ont clairement indiqué que l’accès aux soins devrait être basé sur les besoins et non sur la capacité de payer. Cependant, 11 % des personnes interrogées qui n’ont pas de médecin de famille ou d’infirmière praticienne ont déclaré payer de leur poche pour des services de soins primaires, le plus souvent pour un rendez-vous ou une consultation.
Notre sondage 2025 fournit également de nouvelles données sur des aspects de la qualité souvent négligés, tels que les cas de discrimination, les problèmes d’accessibilité physique, de respect culturel et de diversité au sein du personnel de soins primaires. Il met en lumière la manière dont les patients(-es), ainsi que le public, participent généralement à l’élaboration des soins primaires, leur connaissance des mesures à prendre en cas de problème de qualité et leur capacité à accéder à leurs propres données de santé en ligne.
L’une des conclusions les plus marquantes de notre sondage : seuls 28 % des personnes interrogées se disent satisfaites ou très satisfaites du fonctionnement de notre système de soins primaires — une invitation claire à agir pour améliorer les soins prodigués à la population canadienne.
Ce rapport présente les principales conclusions nationales du sondage 2025, regroupées selon les six éléments du standard NosSoins. Conformément à la demande du public pour une plus grande transparence, notre équipe s’engage à rendre ces données accessibles. Pour explorer les résultats plus en détail, consultez notre tableau de bord interactif à l’adresse data.ourcare.ca
Ce rapport se concentre sur la situation nationale. En 2026, nous publierons un rapport complémentaire comparant les résultats des provinces et des territoires par rapport au standard NosSoins.
Le sondage national NosSoins 2025 a été réalisé en collaboration avec Vox Pop Labs, une importante entreprise nationale spécialisée dans les sondages d’opinion publique. Nous sommes également très reconnaissants envers les nombreuses personnes et organismes qui ont rendu ce travail possible, notamment nos partenaires de l’Association médicale canadienne, d’autres organismes de financement, ainsi que les nombreux patients(-es), aidants(-es), membres du public, professionnels(-les) de la santé, chercheurs(-euses), administrateurs(-trices) et législateurs(-trices) qui ont conseillé et soutenu ce travail.
Nous souhaitons que les données issues du sondage national NosSoins 2025 contribuent à maintenir au premier plan la vision du public en matière de soins primaires et à responsabiliser notre système envers les communautés qu’il dessert.
Dre Tara Kiran Fondatrice et dirigeante nationale, NosSoins
Dre Tara Kiran est médecin de famille au St Michael’s Hospital Academic Family Health Team, chercheuse au MAP Centre for Urban Health Solutions du St Michael’s Hospital, Unity Health Toronto, et titulaire de la chaire Fidani en amélioration et innovation à l’Université de Toronto.
Le standard NosSoins fournit un cadre permettant de comparer les différents modèles de soins primaires et de les niveler par le haut afin d’offrir de meilleurs soins primaires à toutes les personnes vivant au Canada.
Chaque personne reçoit des soins continus auprès de son équipe de soins primaires et peut y accéder en temps opportun. 1 2
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Chaque personne est en relation avec un(e) professionnel(le) de soins primaires qui collabore avec d’autres professionnels(-les) de la santé au sein d’une équipe financée par le gouvernement.
Chaque personne a une équipe de soins primaires qui est en contact avec les services communautaires et sociaux qui, ensemble, soutiennent son bien-être physique, mental et social.
Chaque personne peut avoir accès à son dossier médical en ligne et le partager avec ses professionnels(-les).
Chaque personne est prise en charge par un système de soins primaires qui est imputable auprès des communautés qu’il dessert. 5 6
Chaque personne reçoit des soins adaptés à ses besoins et culturellement sûrs par des professionnels(-les) de la santé qui représentent la diversité des communautés desservies.
Les résultats du sondage national NosSoins 2025 offrent un aperçu de la manière dont les expériences des gens en matière de soins se comparent au standard NosSoins en six éléments qui décrivent ce que chaque personne devrait pouvoir espérer du système de soins primaires.
Chaque personne est en relation avec un(e) professionnel(le) de soins primaires qui collabore avec d’autres professionnels(-les) de la santé au sein d’une équipe financée par le gouvernement.
En 2025, davantage de personnes ont déclaré avoir un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne attitrés par rapport à 2022. En 2025, 81 % des personnes interrogées ont déclaré avoir un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne, contre 77 % en 2022. En 2025, ce sont 1,4 % de personnes supplémentaires qui ont déclaré recevoir des soins d’une équipe de soins primaires ou d’une clinique connue pour fournir des soins continus.
Malgré les améliorations apportées à l’accès aux soins au cours des trois dernières années, nous estimons qu’il y a encore 5,9 millions de personnes qui n’ont pas de médecin de famille, d’infirmière praticienne ou d’équipe de soins primaires qu’elles peuvent consulter pour obtenir des soins ou des conseils sur leur santé.
L’accès aux soins primaires variait selon les attributs démographiques des personnes. Les jeunes, les personnes qui ne s’identifiaient pas comme des femmes et celles dont le revenu était inférieur à 20 000 dollars étaient moins nombreuses à déclarer avoir de médecin de famille ou d’infirmière praticienne.
Parmi les personnes ayant un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne, une petite proportion seulement a déclaré avoir un membre de l’équipe autre qu’un(e) médecin dans sa clinique. Plus précisément, seuls 38 % ont déclaré avoir une infirmière, 21 % un(e) pharmacien(ne) et 12 % un(e) travailleur(-euse) social(e).
Autant les personnes ayant un(e) professionnel(le) de soins primaires régulier(-ère) que celles qui n’en avaient pas ont déclaré payer des frais pour accéder aux services de soins primaires, mais les raisons de ces frais variaient. Les personnes sans professionnel(le) de soins primaires régulier(-ère) payaient le plus souvent pour un rendez-vous ou une consultation, tandis que celles qui en avaient un(e) d’attitré(e) déclaraient le plus souvent payer pour remplir un formulaire.
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Chaque personne reçoit des soins continus auprès de son équipe de soins primaires et peut y accéder en temps opportun.
Les personnes ayant un(e) médecin traitant(e) ont déclaré bénéficier d’une grande continuité des soins, mais il reste difficile d’obtenir des soins urgents en temps opportun et des soins en dehors des heures d’ouverture. Seuls 37 % d’entre elles ont pu obtenir un rendez-vous le jour même ou le lendemain lorsqu’elles avaient un problème urgent, et seuls 31 % ont déclaré que leur médecin ou un membre du personnel de leur clinique était disponible pour les aider en cas d’urgence en dehors des heures d’ouverture (du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h).
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Chaque personne a une équipe de soins primaires qui est en contact avec les services communautaires et sociaux qui, ensemble, soutiennent son bien-être physique, mental et social.
67 % des personnes ayant un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne se sont déclarées satisfaites ou très satisfaites de la manière dont leur clinique soutient leur bienêtre général, contre seulement 29 % de celles qui n’ont pas de médecin de famille ayant exprimé leur satisfaction quant au soutien qu’elles reçoivent de leur lieu de soins habituel.
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Chaque personne peut avoir accès à son dossier médical en ligne et le partager avec ses professionnels(-les).
L’accès aux dossiers médicaux en ligne semble limité et peu clair : la plupart des personnes interrogées ont déclaré que les résultats de laboratoire étaient disponibles, mais beaucoup moins ont mentionné d’autres documents, et plusieurs ne savaient pas à quoi elles pouvaient accéder en ligne. 56 % ont dit pouvoir accéder aux résultats de laboratoire en ligne, tandis que seuls 7 % ont dit pouvoir accéder aux notes de leur médecin de famille ou de leur infirmière praticienne.
Chaque personne reçoit des soins adaptés à ses besoins et culturellement sûrs par des professionnels(-les) de la santé qui représentent la diversité des communautés desservies.
Les personnes qui n’ont pas de médecin de famille ont plus souvent déclaré avoir été victimes de discrimination lorsqu’elles ont essayé d’accéder aux soins primaires et ont moins souvent déclaré que le milieu était physiquement accessible, respectueux de la culture ou diversifié, par rapport aux personnes qui ont un(e) médecin traitant(e). Les raisons les plus fréquemment invoquées pour justifier la discrimination étaient le genre, le poids, l’âge et la santé mentale.
Chaque personne est prise en charge par un système de soins primaires qui est imputable auprès des communautés qu’il dessert.
Seuls 28 % des personnes interrogées ont déclaré avoir la possibilité de participer à l’élaboration des services de soins primaires et seuls 22 % ont déclaré savoir quoi faire en cas de problème lié à la qualité des soins reçus.
Seuls 28 % des personnes interrogées se sont déclarées satisfaites ou très satisfaites du fonctionnement de notre système de soins primaires.
Découvrez toutes les données à l’aide de notre tableau de bord au data.ourcare.ca
Les principales conclusions suivantes, classées selon les six éléments du standard NosSoins, soulignent que l’accès aux soins primaires s’est amélioré, mais que de nombreuses personnes ont encore du mal à obtenir les soins dont elles ont besoin.
Sondage 2025 : Résultats nationaux
Élément 1: Médecin de famille, infirmière praticienne ou équipe de soins
En 2025, les adultes étaient plus nombreux qu’en 2022 à déclarer avoir un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne attitrés.
Dans le sondage de 2025, 81,0 % des personnes interrogées ont déclaré avoir un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne, contre 77,0 % en 2022.
En 2025, nous avons demandé aux personnes qui n’avaient pas de médecin de famille ou d’infirmière praticienne si elles avaient un endroit attitré où elles recevaient des soins. Les données issues de cette nouvelle question suggèrent que 1,4 % de plus de l’ensemble des personnes interrogées recevaient des soins d’une équipe ou d’une clinique connue pour fournir des soins primaires continus.
Malgré les améliorations apportées à l’accès au cours des trois dernières années, nous estimons qu’il y a encore plus de 5,9 millions d’adultes qui n’ont pas accès à un(e) médecin de famille, à une infirmière praticienne ou à une équipe de soins primaires qu’ils peuvent consulter pour obtenir des soins ou des conseils sur leur santé.
*notamment les Centres de santé communautaire, un Centre local de services communautaires (CLSC), une organisation autochtone de soins de santé primaires, une clinique dirigée par une infirmière praticienne spécialisée, tout autre type de pratique familiale (ex. Family Health Team, Groupe de médecine de famille) ou un poste de soins infirmiers .
Graphique 1. Pourcentage de personnes interrogées déclarant avoir un(e) médecin de famille, une infirmière praticienne ou une équipe en 2022 par rapport à 2025
Question posée :
77,0 %
oui, j’ai un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne
23,0 %
non, je n’ai pas de médecin de famille ou d’infirmière praticienne*
Avez-vous présentement un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne qui peut vous procurer des soins ou des conseils sur votre santé?
81,0 %
oui, j’ai un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne
Questions posées : Avez-vous présentement un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne qui peut vous procurer des soins ou des conseils sur votre santé? Si la réponse est non, avez-vous un établissement de soins où vous pouvez habituellement vous rendre lorsque vous avez besoin de soins ou de conseils concernant votre santé? Si oui, à quel endroit vous rendezvous habituellement pour recevoir des soins?
1,4 %
oui, j’ai une équipe de soins primaires**
17,6 %
non, je n’ai pas de médecin de famille, d’infirmière praticienne ou d’équipe de soins primaires*
*comprend ceux qui ne savaient pas s’ils avaient un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne ** comprend les Centres de santé communautaire, Centre local de services communautaires, Organisation autochtone de soins de santé primaires, Clinique dirigée par une infirmière praticienne spécialisée, Poste de soins infirmiers ou tout autre type de pratique familiale (ex. Family Health Team, Groupe de médecine de famille)
: Résultats
L’accès à un(e) médecin de famille ou à une infirmière praticienne variait selon le profil des personnes interrogées. Les jeunes, les personnes qui ne s’identifiaient pas comme des femmes et celles dont le revenu était inférieur à 20 000 dollars étaient moins nombreux à déclarer avoir un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne.
Seuls 74,7 % des personnes interrogées âgées de 18 à 29 ans ont déclaré avoir un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne, contre 87,7 % des personnes âgées de 65 ans et plus.
Graphique 2. Pourcentage des personnes interrogées déclarant avoir un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne, par tranche d’âge
87,7 %
des personnes interrogées âgées de 65 ans et + ont déclaré avoir un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne
84,2 %
des personnes interrogées âgées de 50 à 64 ans ont déclaré avoir un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne
78,1 %
des personnes interrogées âgées de 40 à 49 ans ont déclaré avoir un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne
77,5 %
des personnes interrogées âgées de 30 à 39 ans ont déclaré avoir un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne
74,7 %
des personnes interrogées âgées de 18 à 29 ans ont déclaré avoir un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne
Question posée : En quelle année êtes-vous né(e)?
83,5 % des femmes ont déclaré avoir un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne comparativement à seulement 79,4 % des hommes et 72,7 % des personnes qui s’identifient à un autre genre.
Graphique 3. Pourcentage des personnes interrogées déclarant avoir un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne, par genre
83,5 %
des femmes ont déclaré avoir un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne
79,4 %
des hommes ont déclaré avoir un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne
72,7 %
Question posée : Quel est votre genre?
des personnes de diverses identités de genre ont déclaré avoir un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne
*Les personnes qui ne sont pas des hommes et des femmes cisgenres sont confrontées à des obstacles supplémentaires pour accéder aux soins primaires. Nous avons regroupé les personnes qui ont sélectionné les réponses suivantes afin de pouvoir analyser les écarts d’accès à grande échelle : femme transgenre, homme transgenre, non binaire ou non conforme au genre, et bispirituel(le).
84,9 % des personnes interrogées déclarant un revenu familial brut total de 200 000 $ ou plus ont déclaré avoir un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne comparativement à seulement 69,6 % des personnes qui déclarent un revenu de moins de 20 000 $.
Graphique 4. Pourcentage des personnes interrogées déclarant avoir un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne, par tranche de revenu
% 200 000 $ ou plus
%
entre 150 000 $ et 199 999 $
%
entre 120 000 $ et 149 999 $
%
entre 90 000 $ et 119
%
entre 70 000 $ et 89
%
entre 50 000 $ et 69 999 $
%
entre 30 000 $ et 49 999 $
%
entre 20 000 $ et 29 999 $
%
moins de 20 000 $
Question posée : Lequel des énoncés suivants décrit le mieux le revenu total de votre ménage avant impôts?
Parmi celles qui ont un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne, 92,7 % des personnes ont déclaré avoir un(e) médecin de famille comme principal prestataire de soins primaires, tandis que 7,3 % ont déclaré avoir une infirmière praticienne.
Graphique 5. Pourcentage de personnes déclarant avoir un(e) médecin de famille plutôt qu’une infirmière praticienne
94,6 % ont déclaré avoir un(e) médecin de famille
2022
2025
5,4 % ont déclaré avoir une infirmière praticienne
92,7 % ont déclaré avoir un(e) médecin de famille
7,3 % ont déclaré avoir une infirmière praticienne
Question posée : Est-ce que la personne qui vous prodigue habituellement des soins est médecin de famille ou infirmière praticienne? (Si vous voyez les deux professionnels(-les), choisissez le(la) plus fréquent)
: Résultats
Parmi les personnes ayant un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne, seule une petite proportion a déclaré avoir un membre de l’équipe autre qu’un(e) médecin dans leur clinique. Plus précisément, seuls 38,1 % ont déclaré avoir une infirmière, 21,0 % un(e) pharmacien(ne), et à peine 11,8 % un(e) travailleur(-euse) social(e).
Graphique 6. Qui travaille dans la même clinique que votre médecin de famille ou votre infirmière praticienne?
Plus fréquent
67,6 %
Médecin de famille
38,1 % Infirmière
34,5 %
Infirmière praticienne
21,0 %
Pharmacien(ne)
Question posée : À votre connaissance, quels sont les autres spécialistes qui travaillent dans la même clinique que votre médecin de famille ou infirmière praticienne? (Les personnes interrogées pouvaient choisir plus d’une option)
Figure 6 suite. Qui travaille dans la même clinique que votre médecin de famille ou votre infirmière praticienne?
Moins fréquent
15,0 %
Nutritionniste/Diététiste
12,5 %
Psychologue ou thérapeute en santé mentale
11,8 %
Travailleur(-euse) social(e)
7,4 %
Adjoint(e) au médecin
7,1 %
Physiothérapeute
Autre
12,0 %
Je ne sais pas
5,3 %
Autre
4,9 %
Aucun(e)
Rare 3,5 %
Agent(e) en santé communautaire
2,6 %
Ergothérapeute
0,8 %
Prestataire de services culturels autochtones
0,8 %
Sage-femme
0,3 %
Spécialiste de l’aide au revenu
Question posée : À votre connaissance, quels sont les autres spécialistes qui travaillent dans la même clinique que votre médecin de famille ou infirmière praticienne? (Les personnes interrogées pouvaient choisir plus d’une option)
Seuls 45,1 % des personnes ayant un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne ont déclaré pouvoir toujours ou généralement obtenir des soins auprès d’un(e) autre professionnel(le) de la santé dans la même clinique lorsque leur prestataire de soins s’absente, contre 51,2 % en 2022.
Graphique 7. Fréquence à laquelle les personnes ayant un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne ont déclaré pouvoir obtenir des soins auprès d’un(e) autre professionnel(le) de la santé dans la même clinique lorsque leur prestataire de soins s’absente.
51,2 %
Ont toujours ou généralement accès à des soins
29,6 %
Ont parfois, rarement ou jamais accès à des soins
19,2 %
Ne savent pas
45,1 %
Ont toujours ou généralement accès à des soins
32,1 %
Ont parfois, rarement ou jamais accès à des soins
22,8 %
Ne savent pas
Question posée : Si votre médecin de famille ou infirmière praticienne s’absente, à quelle fréquence pouvez-vous obtenir des soins auprès d’un(e) autre professionnel(le) de la santé de la même clinique?
Résultats nationaux
Qu’elles aient ou non un(e) médecin de famille régulier(-ère), les personnes interrogées ont déclaré payer des frais liés aux services de soins primaires. Mais les raisons de ces paiements étaient différentes.
Graphique 8. Pourcentage de personnes interrogées déclarant avoir payé des frais pour accéder à des services de soins primaires
14,4 %
Oui, j’ai payé des frais
Avec un(e) médecin de famille*
Sans médecin de famille**
84,1 %
Non, je n’ai pas payé de frais
1,5 %
Aucune réponse
*Question posée aux personnes ayant un(e) médecin de famille : Au cours des 12 derniers mois, avez-vous dû payer des honoraires pour des services offerts par votre médecin de famille ou infirmière praticienne?
11,2 %
Oui, j’ai payé des frais
88,5 %
Non, je n’ai pas payé de frais
0,3 %
Aucune réponse
**Question posée aux personnes qui n’ont pas de médecin de famille : Devez-vous payer des frais pour accéder aux soins primaires dans ce lieu?
Les personnes qui n’ont pas de médecin de famille ont le plus souvent payé pour un rendez-vous ou une consultation, tandis que celles qui ont un(e) médecin de famille ont le plus souvent déclaré avoir payé pour remplir un formulaire.
Table 1. Raisons pour lesquelles les personnes ayant déclaré payer des frais l’ont fait, selon qu’elles ont ou non un(e) médecin de famille Personnes ayant un(e) médecin de famille*
À quoi correspondent ces frais?
Un rendez-vous ou une consultation
Obtenir un billet médical
Remplir un formulaire exigé par une compagnie d’assurance
Remplir un formulaire exigé par le gouvernement provincial ou fédéral
Renouvellement d’une ordonnance
Consulter ou obtenir une copie de mon dossier
Service téléphonique après les heures de bureau
Communiquer avec la clinique par courriel ou par messagerie texte
Frais mensuels ou annuels couvrant les services en dehors des rendez-vous individuels
Frais mensuels ou annuels pour être patient(e) à la clinique
Être en retard ou avoir manqué un rendez-vous
Autre
%
%
0,6 %
% 1,2 %
% 10,5 % 4,4 % 3,7 % 17,4 %
*Question posée aux personnes ayant un(e) médecin de famille : Au cours des 12 derniers mois, avez-vous dû payer des honoraires pour des services offerts par votre médecin de famille ou infirmière praticienne?
**Question posée aux personnes qui n’ont pas de médecin de famille : Devez-vous payer des frais pour accéder aux soins primaires dans ce lieu? (Les personnes interrogées pouvaient choisir plus d’une option)
: Résultats
Les personnes ayant un(e) médecin de famille ont déclaré bénéficier d’une grande continuité des soins, mais l’accès à des soins urgents en temps opportun et à des soins après les heures normales reste difficile.
Parmi les personnes ayant un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne et ayant consulté leur clinique au moins une fois au cours des 12 derniers mois, 86,8 % ont déclaré avoir toujours ou généralement pu consulter leur propre médecin plutôt qu’un autre membre du personnel de la clinique.
Graphique 9. Fréquence à laquelle les personnes ayant un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne ont consulté leur propre médecin plutôt qu’un autre membre du personnel de la clinique
86,8 %
J’ai toujours ou habituellement pu consulter mon(ma) médecin de famille
Toutes les personnes interrogées
13,0 %
J’ai parfois, rarement ou jamais pu consulter mon(ma) médecin de famille
0,2 %
Aucune réponse
Question posée : Au cours des 12 derniers mois, combien de fois avez-vous pu consulter votre médecin de famille ou infirmière praticienne plutôt qu’un ou une autre professionnel(le) de la santé, à la clinique de votre médecin de famille ou infirmière praticienne? La question précédente : Au cours des 12 derniers mois, combien de fois vous êtes-vous rendu à la clinique de votre médecin de famille ou infirmière praticienne? Tenez compte des consultations en personne, au téléphone et par vidéoconférence.
Parmi les personnes qui ont essayé de prendre rendez-vous avec leur médecin de famille ou leur infirmière praticienne, ou avec quelqu’un de leur clinique au cours des 12 derniers mois pour une urgence, seuls 36,9 % ont pu obtenir un rendez-vous le jour même ou le lendemain. 22,8 % de celles qui ont essayé d’obtenir un rendez-vous urgent ont dû attendre deux semaines ou plus, ou n’ont jamais pu en obtenir un. 50,9 % se sont déclarées satisfaites du délai entre la prise de rendez-vous et la prestation des soins.
Graphique 10. Délai d’obtention d’un rendez-vous pour un problème urgent
20,1 %
Le jour même
16,8 %
Le lendemain
19,2 %
Dans un délai de 2 à 3 jours
5,2 %
1 mois ou plus
9,0 %
De 4 à 6 jours
12,1 %
Entre 1 et 2 semaines
9,6 %
Entre 2 semaines et 1 mois
8,0 %
Je n’ai jamais pu obtenir de rendez-vous
Question posée : Combien de temps s’est-il écoulé entre le moment où vous avez essayé de prendre un rendez-vous [pour le problème URGENT] et celui où vous l’avez obtenu (en personne, par téléphone ou par vidéoconférence)?
La question précédente : Au cours des 12 derniers mois, avez-vous essayé d’obtenir des soins auprès de votre médecin de famille ou infirmière praticienne ou quelqu’un de sa clinique parce que vous aviez un besoin URGENT de soins?
Parmi les personnes qui ont essayé de prendre un rendez-vous non urgent avec leur médecin de famille, leur infirmière praticienne ou tout autre professionnel(le) de leur clinique au cours des 12 derniers mois, 66,1 % se sont déclarées satisfaites ou très satisfaites du délai entre le moment où elles ont essayé d’obtenir des soins et celui où elles les ont reçus.
Graphique 11. Niveau de satisfaction quant au délai d’obtention d’un rendez-vous pour un problème non urgent
Niveau de satisfaction quant au délai d’obtention d’un rendez-vous
66,1 %
Satisfait(e) ou très satisfait(e)
33,9 %
Neutre, insatisfait(e) ou très insatisfait(e)
Question posée : Dans quelle mesure êtes-vous satisfait(e) du temps qui s’est écoulé entre le moment où vous avez demandé des soins et le moment où vous les avez reçus [pour les problèmes non urgents]?
La question précédente : Au cours des 12 derniers mois, avez-vous essayé d’obtenir des soins auprès de votre [médecin de famille ou infirmière praticienne] ou un(e) membre de sa clinique pour quelque chose qui n’était PAS URGENT?
Seuls 31,2 % des personnes ayant un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne ont déclaré que leur praticien(ne) ou un membre du personnel de leur clinique était disponible pour les aider en cas d’urgence en dehors des heures d’ouverture, soit du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h.
Graphique 12. Pourcentage des personnes ayant un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne déclarant avoir accès à des soins en cas d’urgence en dehors des heures d’ouverture normales (du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h)
13,3 %
Avant 9 h au moins un jour de semaine
21,2 %
Après 17 h au moins un jour de semaine
17,1 %
Le samedi ou le dimanche
31,1 %
Aucun de ces horaires
Question posée : Est-ce que votre médecin de famille ou infirmière praticienne ou autre professionnel(le) de la santé dans sa clinique est disponible pour vos besoins urgents aux heures suivantes? (Les personnes interrogées pouvaient choisir plusieurs plages horaires en dehors des heures normales, sauf s’ils choisissaient « Aucun de ces horaires » ou « Je ne sais pas », auquel cas aucune autre option ne pouvait être sélectionnée)
37,7 %
Je ne sais pas
Élément 3: Soutien du bien-être
La plupart des personnes ayant un(e) médecin de famille ont déclaré que leur clinique favorisait leur bien-être général. Cependant, moins d’un tiers des personnes sans médecin de famille estimaient que leur lieu de soins habituel favorisait leur bien-être.
67,2 % des personnes ayant un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne se sont dites satisfaites ou très satisfaites de la façon dont leur clinique favorise leur bien-être général, contre seulement 28,7 % des personnes n’ayant pas de médecin de famille qui se sont dites satisfaites du soutien qu’elles reçoivent de leur lieu de soins habituel.
Graphique 13. Pourcentage des personnes se déclarant satisfaites de la façon dont leur médecin de famille, leur infirmière praticienne ou leur lieu de soins favorise leur bien-être général
67,2 %
Satisfait(e) ou très satisfait(e)
Avec un(e)
médecin de famille*
Sans médecin de famille**
32,6 %
Neutre, insatisfait(e) ou très insatisfait(e)
0,2 %
Aucune réponse
*Question posée aux personnes ayant un(e) médecin de famille : Dans quelle mesure êtes-vous satisfait(e) de la façon dont la clinique de votre médecin de famille ou infirmière praticienne contribue à votre bien-être?
28,7 %
Satisfait(e) ou très satisfait(e)
51,8 %
Neutre, insatisfait(e) ou très insatisfait(e)
19,0 %
Je n’ai pas pu obtenir de soins
0,5 %
Aucune réponse
**Question posée aux personnes qui n’ont pas de médecin de famille : Concernant votre lieu de soins habituel, dans quelle mesure êtes-vous satisfait(e) de la façon dont la clinique de votre médecin de famille ou infirmière praticienne contribue à votre bien-être?
Élément 4: Accès au dossier médical
L’accès aux dossiers médicaux en ligne semble limité et peu clair : la plupart des personnes interrogées ont déclaré que les résultats d’analyses étaient disponibles, mais un nombre bien moindre a mentionné l’accessibilité à d’autres dossiers, et de nombreuses personnes ne savaient pas ce qu’elles pouvaient consulter en ligne.
Lorsqu’on leur a demandé quels dossiers médicaux elles pensaient pouvoir consulter en ligne, les personnes interrogées ont le plus souvent sélectionné les résultats d’analyses de laboratoire (56,0 %), les antécédents de vaccination (34,8 %), les résultats d’imagerie médicale (34,5 %) et les dossiers de médicaments (31,5 %). Une proportion notable (25,5 %) a déclaré ne pas savoir ce qui était disponible, tandis que 9,6 % ont déclaré qu’aucun de ces dossiers n’était accessible. L’option la moins souvent sélectionnée était les notes de leur médecin de famille ou de leur infirmière praticienne (6,8 %).
Graphique 14.
Pourcentage des personnes déclarant avoir accès aux dossiers médicaux suivants en ligne
34,8 %
Historique de vaccination
31,5 %
Dossiers de médicaments
34,5 %
56.0 %
Résultats de tests de laboratoire
(par exemple, résultats d’une analyse sanguine)
Résultats d’imagerie (par exemple, rapport de radiographie, d’échographie ou de tomodensitométrie)
12,3 %
Notes d’une visite chez un spécialiste
11,6 %
Dossiers d’une intervention chirurgicale ou d’une procédure
9,7 %
Documents relatifs à un séjour à l’hôpital
9,8 %
Notes d’une visite au service des urgences
6,8 %
Notes de votre médecin de famille ou de votre infirmière praticienne
1,2 %
Autre
1.2%
Other
9,6 %
Aucun
: Résultats
25,5 %
Je ne sais pas
Question posée : À votre connaissance, parmi les dossiers médicaux suivants, quels sont ceux auxquels vous pouvez accéder personnellement en ligne?
(Les personnes interrogées pouvaient choisir plus d’une option)
Élément 5: Soins culturellement sûrs
Les personnes qui n’ont pas de médecin de famille ont plus souvent déclaré avoir été victimes de discrimination lorsqu’elles ont tenté d’accéder à des soins primaires que celles qui ont un(e) médecin de famille. De plus, celles qui n’ont pas de médecin de famille ont moins souvent déclaré que les établissements de soins étaient physiquement accessibles, respectueux de leur culture ou diversifiés.
64,2 % des personnes ayant un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne ont déclaré que les professionnels de santé et le personnel de leur clinique reflétaient la diversité de la communauté qu’ils servaient, contre 46,3 % des personnes n’ayant pas de médecin de famille qui ont déclaré la même chose à propos du lieu où elles se font habituellement soigner.
Graphique 15. Pourcentage de personnes interrogées qui ont déclaré que les professionnels de santé et le personnel de leur clinique ou de leur lieu de soins reflétaient la diversité de la communauté qu’ils servaient
64,2 %
D’accord ou tout à fait d’accord
Avec un(e) médecin de famille*
Sans médecin de famille**
: Résultats
35,6 %
Neutre, pas d’accord ou pas du tout d’accord
0,2 %
Aucune réponse
Pensez aux soins que vous recevez à la clinique de votre médecin de famille ou infirmière praticienne, ou à l’endroit où vous avez l’habitude de vous faire soigner. Êtes-vous d’accord ou non avec les affirmations suivantes?
*Question posée aux personnes ayant un(e) médecin de famille : Les professionnels(les) de santé et le personnel de la clinique de mon(ma) médecin de famille ou infirmière praticienne reflètent la diversité de la communauté qu’ils desservent
46,3 %
D’accord ou tout à fait d’accord
53,0 %
Neutre, pas d’accord ou pas du tout d’accord
0,7 %
Aucune réponse
Pensez aux soins que vous recevez à la clinique de votre médecin de famille ou infirmière praticienne, ou à l’endroit où vous avez l’habitude de vous faire soigner. Êtes-vous d’accord ou non avec les affirmations suivantes?
**Question posée aux personnes qui n’ont pas de médecin de famille : Les médecins et le personnel de l’endroit où je me fais habituellement soigner reflètent la diversité de la communauté qu’ils desservent.
69,5 % des personnes interrogées ayant un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne ont déclaré que leur prestataire et le personnel de la clinique comprenaient et respectaient leur culture, tandis que 49,2 % des personnes n’ayant pas de médecin de famille ont déclaré que les prestataires et le personnel de leur lieu de soins habituel le comprenaient et le respectaient.
Graphique 16. Pourcentage de personnes interrogées ayant déclaré que les professionnels de santé et le personnel de leur clinique ou lieu de soins comprenaient et respectaient leur culture
69,5 %
D’accord ou tout à fait d’accord
Avec un(e) médecin de famille*
30,2 %
Neutre, pas d’accord ou pas du tout d’accord
0,3 %
Aucune réponse
Pensez aux soins que vous recevez à la clinique de votre médecin de famille ou infirmière praticienne, ou à l’endroit où vous avez l’habitude de vous faire soigner. Êtes-vous d’accord ou non avec les affirmations suivantes?
*Question posée aux personnes ayant un(e) médecin de famille : Mon médecin de famille ou infirmière praticienne et le personnel de sa clinique comprennent et respectent mes origines culturelles.
49,2 %
D’accord ou tout à fait d’accord
Sans médecin de famille**
50,1 %
Neutre, pas d’accord ou pas du tout d’accord
0,7 %
Aucune réponse
Pensez aux soins que vous recevez à la clinique de votre médecin de famille ou infirmière praticienne, ou à l’endroit où vous avez l’habitude de vous faire soigner. Êtes-vous d’accord ou non avec les affirmations suivantes?
**Question posée aux personnes qui n’ont pas de médecin de famille : Les médecins et le personnel de l’établissement où je me fais habituellement soigner comprennent et respectent mes origines culturelles.
77,6 % des personnes ayant un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne ont déclaré que leur clinique, les toilettes et l’équipement étaient faciles d’accès pour les personnes à mobilité réduite, contre 60,8 % des personnes n’ayant pas de médecin de famille qui ont déclaré la même chose à propos de leur lieu de soins habituel.
Graphique 17. Pourcentage de personnes interrogées qui ont déclaré que leur clinique ou leur lieu de soins disposait de toilettes et d’équipements faciles d’accès pour les personnes à mobilité réduite.
77,6 %
D’accord ou tout à fait d’accord
Avec un(e) médecin de famille*
22,2 %
Neutre, pas d’accord ou pas du tout d’accord
0,2 %
Aucune réponse
Pensez aux soins que vous recevez à la clinique de votre médecin de famille ou infirmière praticienne, ou à l’endroit où vous avez l’habitude de vous faire soigner. Êtes-vous d’accord ou non avec les affirmations suivantes? *Question posée aux personnes ayant un(e) médecin de famille : À ma connaissance, la clinique, les toilettes et l’équipement de mon médecin de famille ou infirmière praticienne sont faciles d’accès pour les personnes à mobilité différente.
60,8 %
D’accord ou tout à fait d’accord
31,5 %
Sans médecin de famille**
Neutre, pas d’accord ou pas du tout d’accord
7,4 %
Je reçois uniquement des soins virtuels
0,3 %
Aucune réponse
Pensez aux soins que vous recevez à la clinique de votre médecin de famille ou infirmière praticienne, ou à l’endroit où vous avez l’habitude de vous faire soigner. Êtes-vous d’accord ou non avec les affirmations suivantes? **Question posée aux personnes qui n’ont pas de médecin de famille : À ma connaissance, les toilettes et les équipements du lieu où je me fais habituellement soigner sont faciles d’accès pour les personnes à mobilité différente.
Lorsqu’on leur a demandé si elles avaient été victimes de discrimination lors de la prestation de soins au cours des 12 derniers mois, 11,6 % des personnes ayant un(e) médecin de famille ou une infirmière praticienne ont déclaré avoir subi une forme de discrimination, contre 22,8 % de celles qui n’avaient pas de médecin de famille. Parmi les personnes n’ayant pas de médecin de famille régulier(-ère), 10,3 % supplémentaires ont déclaré ne pas pouvoir obtenir de soins. Les raisons les plus fréquemment invoquées pour justifier la discrimination étaient le genre, le poids, l’âge et la santé mentale.
Graphique 18. Raisons les plus courantes pour lesquelles les personnes interrogées ont déclaré avoir été victimes de discrimination, qu’elles aient ou non un(e) médecin de famille
Avec un(e) médecin de famille*
3,3 %
Poids
3,2 %
Problème de santé mentale
2,6 %
Âge
2,5 %
Genre
1,9 %
Mode de vie
1,8 %
Façon de communiquer
1,1 %
Une situation de handicap physique ou visible
1,1 %
Croyances
1,0 %
Emploi ou revenus
*Question posée aux personnes ayant un(e) médecin de famille : Repensez aux soins que vous avez reçus à la clinique de votre médecin de famille ou infirmière praticienne au cours des 12 derniers mois. Avez-vous eu l’impression d’avoir été victime de discrimination pour l’une des raisons suivantes?
(Les personnes interrogées pouvaient choisir plus d’une option)
Sans médecin de famille**
7,0 %
Genre
6,2 % Âge
6,2 %
Poids
5,3 %
Problème de santé mentale
3,5 %
Race, ethnie ou culture
3,1 %
Façon de communiquer
3,0 %
Mode de vie
3,0 %
Expression du genre
2,1 %
Orientation sexuelle
**Question posée aux personnes qui n’ont pas de médecin de famille : Repensez aux soins que vous avez reçus à la clinique de votre médecin de famille ou infirmière praticienne au cours des 12 derniers mois. Avez-vous eu l’impression d’avoir été victime de discrimination pour l’une des raisons suivantes? (Les personnes interrogées pouvaient choisir plus d’une option)
: Résultats
Élément 6: Imputabilité auprès de la communauté
Peu de personnes ont déclaré avoir eu l’occasion de participer à l’élaboration des services de soins primaires, et rares étaient celles qui savaient quoi faire en cas de problème lié à la qualité des soins reçus.
Interrogées sur les possibilités de partager leurs idées pour améliorer les soins primaires dans leur communauté ou leur région, seuls 28,4 % des personnes interrogées ont identifié au moins une possibilité. Les options les plus fréquemment mentionnées comprenaient la possibilité de donner son avis dans le cadre de sondages sur l’expérience des patients(-es) (18,3 %), de participer à des discussions sur la santé dans les médias sociaux, les bulletins d’information sur la santé communautaire ou les blogues (12,0 %), de faire pression pour que des changements soient apportés à la politique gouvernementale (10,8 %) et de participer à des réunions ou à des forums communautaires (10,4 %).
Graphique 19. Pourcentage de toutes les personnes interrogées qui ont déclaré que les possibilités suivantes étaient offertes dans leur communauté
58,8 %
Je ne sais pas quelles sont les possibilités qui s’offrent à moi 18,3 %
Donner son avis dans le cadre de sondages sur l’expérience des patient(es)
12,8 %
Aucune de ces possibilités ne m’est offerte
12,0 %
Participer à des discussions sur la santé dans les médias sociaux, les bulletins d’information sur la santé communautaire ou les blogues
10,8 %
Faire pression pour que des changements soient apportés à la politique gouvernementale
10,4 %
Participer à des réunions ou à des forums communautaires
5,6 %
Faire partie d’un comité consultatif de patient(es) ou de soignant(es)
3,9 %
Siéger au conseil d’administration d’une organisation de soins primaires ou d’une région sanitaire
1,0 %
Autres
: Résultats
Question posée : Quelles sont, parmi les possibilités suivantes, celles qui vous sont offertes au sein de votre communauté? (Les personnes interrogées pouvaient choisir plus d’une option)
Seuls 22,3 % des personnes interrogées ont déclaré savoir quoi faire si elles avaient un problème avec la qualité des soins qu’elles recevaient.
Graphique 20. Pourcentage de l’ensemble des personnes interrogées qui ont déclaré savoir quoi faire si elles avaient un problème avec les soins qu’elles recevaient
22,3 %
Oui, je sais quoi faire
Toutes les personnes interrogées
77,6 %
Non, je ne sais pas quoi faire
0,1 % Aucune réponse
Question posée : Connaissez-vous vos recours en cas de problème avec la qualité des soins que vous recevez à la clinique de votre médecin de famille ou infirmière praticienne ou à l’endroit où vous recevez des soins?
Seuls 27,8 % des personnes interrogées se sont dites satisfaites ou très satisfaites du fonctionnement de notre système de soins primaires.
Graphique 21. Satisfaction globale à l’égard du fonctionnement du système de soins primaires
Toutes les personnes interrogées
27,8 %
Satisfait(e) ou très satisfait(e)
72,2 %
Neutre, insatisfait(e) ou très insatisfait(e)
Question posée : Dans l’ensemble, quel est votre degré de satisfaction par rapport au fonctionnement de notre système de soins primaires?
Ce rapport s’appuie sur les données du sondage national NosSoins 2025 réalisé entre le 16 avril et le 30 juillet 2025 dans le cadre d’une initiative plus large visant à mobiliser le public sur les soins primaires au Canada. Ce sondage intersectoriel bilingue en ligne a été conçu pour évaluer dans quelle mesure les expériences des gens en matière de soins primaires correspondent au standard NosSoins, un cadre qui décrit ce que toute personne au Canada devrait pouvoir espérer du système de soins primaires.
Le sondage a été élaboré avec la participation de professionnels(-les) de la santé, de chercheurs(-euses), de législateurs(-trices) et de personnes défendant les intérêts des patients(-es) et des aidants(-es) naturels(-les). Le questionnaire final comprenait 69 questions, avec une structure conditionnelle basée sur l’expérience des répondants(-es) en matière de soins primaires. Les répondants(-es) devaient être âgés(-ées) d’au moins 18 ans et résider au Canada pour pouvoir participer au sondage.
La collecte des données du sondage a été réalisée par Vox Pop Labs. Les personnes participantes ont été recrutées par le biais du panel en ligne exclusif de Vox Pop Labs et de campagnes de diffusion auprès du grand public, notamment à la télévision, à la radio, dans les journaux, sur les réseaux sociaux et auprès de réseaux partenaires.
22 308 adultes ont répondu à au moins une question du sondage. Nous avons analysé les
données des 16 299 personnes interrogées qui ont répondu à l’intégralité du sondage, y ont consacré plus de six minutes et ont répondu à plus de 90 % des questions.
Toutes les analyses ont été réalisées à partir de données pondérées. Les données ont été pondérées afin d’aligner les caractéristiques de l’échantillon sur celles de la population adulte canadienne en fonction des caractéristiques suivantes (obtenues à partir du recensement de 2021 ou des estimations démographiques de 2024) : genre, âge, niveau de scolarité, région, langue parlée à la maison, lieu de naissance (Canada ou autre pays) et origine ethnique. Les estimations démographiques du nombre d’adultes sans médecin de famille, infirmière praticienne ou équipe de soins ont été calculées à partir des estimations démographiques de 2024 de Statistique Canada. Toutes les estimations basées sur des sondages sont sujettes à des variations (ou erreurs) d’échantillonnage. L’erreur estimée modélisée pour l’échantillon global est de 1,5 %, 19 fois sur 20. Les résultats basés sur des sous-échantillons des données devraient contenir une erreur plus importante.
Au moment de la rédaction du présent rapport, la collecte de données dans les Territoires était toujours en cours. Les données spécifiques aux provinces et aux territoires seront publiées au début de 2026.
Le sondage NosSoins 2025 est dirigé par Dre Tara Kiran du MAP Centre for Urban Health Solutions de l’hôpital St Michael’s, Unity Health Toronto en collaboration avec l’Association médicale canadienne.
Organismes de financement
Le sondage NosSoins 2025 a été rendu possible grâce au soutien généreux des organismes suivants :
• Association canadienne médicale
• Fond CN en hommage à Maureen Kempston Darkes pour souligner l’amélioration des soins primaires, St.Michael’s Foundation
• Département de médecine familiale, Providence Health Care (Vancouver)
• Ontario College of Family Physicians
• Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec
• BC Family Doctors
Dre Tara Kiran est titulaire de la chaire de recherche Fidani en amélioration et en innovation en matière de médecine familiale, Université de Toronto et est également rémunérée par les départements de médecine familiale et communautaire de l’hôpital St.Michael’s et de l’Université de Toronto. Les fonds de la fondation FDC soutiennent le programme de recherche du Dr Kiran, y compris certains aspects de ces travaux.
Les opinions exprimées dans ce rapport ne reflètent pas nécessairement celles de nos organismes de financement.
Les personnes suivantes ont participé directement à la préparation du présent rapport : Tara Kiran, Maryam Daneshvarfard, Samira Prasad, Emily Holton, Goldis Mitra, Rita McCracken and Erin Plenert.
Tara Kiran (chercheuse principale)
MAP Centre for Urban Health Solutions et Université de Toronto
Maryam Daneshvarfard
MAP Centre for Urban Health Solutions
Rick Wang
MAP Centre for Urban Health Solutions
Samira Prasad
MAP Centre for Urban Health Solutions
Emily Holton
MAP Centre for Urban Health Solutions
Vanesa Berenstein
Université de Toronto
Erin Plenert
Université de Toronto
Équipe Vox Pop Labs du sondage NosSoins 2025
Clifton van der Linden fondateur et directeur général
Jessica Nordlander directrice des opérations
Timothy B. Gravelle directeur de la recherche
Cara Poblador chercheuse principale
Membres du groupe de travail du sondage NosSoins 2025 :
Hina Ansari MAP Centre for Urban Health Solutions
Mylaine Breton Université de Sherbrooke
Danielle Brown-Shreves Université d’Ottawa
Archna Gupta
Upstream Lab et MAP Centre for Urban Health Solutions
Maggie Keresteci
Association canadienne pour la recherche sur les services et les politiques de la santé
Ruth Lavergne Université Dalhousie
Rita McCracken Université Simon Fraser
Goldis Mitra Université de la Colombie-Britannique et BC Family Doctors
Andrew Pinto
Upstream Lab et Université de Toronto
Membres du comité aviseur du sondage NosSoins 2025 :
Michelle Acorn Nurse Practitioners’ Association of Ontario
Karen Appel
Manitoba College of Family Physicians et University of Manitoba
Muhammad Azam gouvernement de la Nouvelle-Écosse
Lisa Bagonluri Saskatchewan College of Family Physicians
Marie-Dominique Beaulieu professeure émérite, Université de Montréal
Mandy Buss Indigenous Physicians Association of Canada
Krista Butt Newfoundland and Labrador Health Services
Michael Redhead Champagne Manitoba Health Coalition
Ashley Chisholm Association médicale canadienne
Amanda Condon University of Manitoba et Shared Health Manitoba
Sarah Cook NWT Health and Social Services Authority et le Collège des médecins de famille du Canada
Colleen Ferris Excellence en santé Canada
Liam Foley gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador
Melissa Fuerst Shared Health Manitoba
Francis Garwe Durham Community Health Centre
Samantha Graham Doctors Nova Scotia
Karin Kausky Doctors of BC
Melissa Kimens Primary Care Branch, Saskatchewan Ministry of Health Neb Kovacina, Université McGill
Kim J. Lawn Health PEI
Isabelle Leblanc Université McGill
Jiwei Li
Département de médecine familiale, Providence Healthcare (Vancouver)
Andrew MacLean New Brunswick Department of Health
Danielle Martin Université de Toronto
Jeremy McLay BC Ministry of Health
Sarah Newbery Northern Ontario School of Medicine
Kamila Premji Université d’Ottawa
Janet Reynolds Calgary Foothills Primary Care Network
Jess Rogers Association of Family Health Teams of Ontario
Kathleen Ross Fraser Health Authority
Ashley Stacewicz Primary Care Alberta
Trina Stewart Collège des médecins de famille du Canada
Abhimanyu Sud Centre d’excellence sur la douleur chronique pour les vétérans canadiens
Deepy Sur Ontario College of Family Physicians
Moira Teed Association médicale canadienne
Anika van Diepen Santé Canada
Andrea Wile Health PEI
Laura Wentzell Nova Scotia Health Authority
Sabrina Wong Canadian Primary Care Research Network et Université de la Colombie-Britannique
Kyla Wright Northwest Territories Health and social services
Partenaires et organismes dédiés aux patients(-es) et aux aidants(-es) naturels(-les)
Personnes participantes aux panels sur les priorités provinciales de NosSoins
Improving Primary Care Public Advisors Council, MAP Centre for Urban Health Solutions
Groupe consultatif de patients Voix des patients, Association médicale canadienne
Imagine Citizen’s Network
Greg’s Wings Foundation
Patients pour la sécurité des patients du Canada
Association des aidants naturels de l’Ontario
Two Steps Forward
Centre d’excellence sur le partenariat avec les patients et le public
Conception graphique du rapport
Kate Hall, Gravy Co. Design Studio gravyco.com
Conception graphique du tableau de bord
PIVOT Design Group pivot.design
Analyse des données du tableau de bord
Rick Wang, MAP Centre for Urban Health Solutions
Soutien au développement du sondage
Patient and Family Education Team, Unity Health Toronto
Paul Krueger, Université de Toronto
Soutien à la traduction
Geneviève Codère
Lucie Mayer
MAP Centre for Urban Health Solutions
Le MAP est le plus grand centre de recherche au Canada axé sur l’équité en matière de santé et les déterminants sociaux de la santé. Le MAP est basé au St Michael’s Hospital, un hôpital universitaire affilié à l’Université de Toronto, spécialisé dans l’enseignement et la recherche, et qui constitue un centre de soins dans le centre-ville de Toronto. Le St Michael’s Hospital fait partie du réseau Unity Health Toronto, un réseau hospitalier qui offre une gamme complète de soins aux patients, aux résidents et aux clients.
Department of Family & Community
Medicine, Université de Toronto
Le département de médecine familiale et communautaire (DFCM) de l’Université de Toronto est l’un des plus grands départements universitaires de médecine familiale et communautaire au monde. Il compte plus de 2300 enseignants reconnus internationalement pour leur excellence dans l’enseignement, la recherche et les soins cliniques.
L’Association médicale canadienne est à l’origine d’un regroupement national de médecins qui croient en un avenir meilleur pour la santé.
Vox Pop Labs est une entreprise sociale fondée et dirigée par des universitaires qui crée des outils numériques innovants et réalise des études d’opinion publique rigoureuses afin de renforcer la participation et la représentation démocratiques. Vox Pop Labs dirige l’un des plus grands panels de recherche sur les affaires publiques au Canada comme en Australie, fournissant ainsi des informations novatrices et de grande qualité aux gouvernements, aux agences de presse, aux universitaires, aux associations professionnelles et aux organismes de la société civile.