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DEUTZ-FAHR veut gagner en notoriété

POWER TOUR Deutz-Fahr veut gagner en notoriété

Après un galop d’essai en 2018, le constructeur Deutz-Fahr a confirmé sa stratégie de communication en organisant le "Power Tour 2019". Une opération dotée de gros moyens pour la marque à la couleur verte, et assortie de quatre rendez-vous en France. Marge de progression

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Le 18 avril, elle a pris position dans le Grand Est, sur le circuit automobile de Chenevières, dans le Lunévillois (54). Elle était coordonnée par le responsable régional des ventes, Patrick Dodane, qui a motivé les dix-huit concessionnaires de Lorraine, d’Alsace, de Franche-Comté et de Haute-Marne à s’impliquer dans cette démarche. Environ quatre cents agriculteurs venus de ces territoires avaient fait le déplacement. A la clé, un accueil convivial pour la présentation de la gamme de vingt-cinq tracteurs et la prise en mains des modèles qui les intéressaient, le tout entrecoupé d’un bon repas. «Notre objectif n’est pas de réaliser des affaires directement sur le site, explique Patrick Dodane, il est de gagner en termes de notoriété. La marque souffre d’un déficit d’image. Nous sommes classés au cinquième rang national, avec 6 % de parts de marché tracteurs, alors que notre pénétration est de 12 % sur le marché européen. Nous avons donc une marge de progression».

L’essentiel de la fabrication de tracteurs est produit à Lauingen, en Allemagne, dans une usine entièrement renouvelée en 2017. Le constructeur y a consacré un investissement de 90 millions d’euros pour installer des zones de montage et de peinture utilisant des technologies de pointe. Même chose pour les essais électroniques, hydrauliques et des châssis. Les tracteurs des séries 6, 7 et 9 destinés à l’international y sont construits. Haut niveau de technologie

Deutz-Fahr France, installé à Châteaubernard, en Charente, revendique être une entreprise de cinquante salariés «animée d’un esprit familial» assure Nicolas Bédrune, chef de produit tracteur marketing. Un des hommes à orchestrer les présentations de Chenevières. «Notre gamme de 35 à 340 chevaux permet de répondre à toutes les attentes, avec un haut niveau de technologie, en particulier en matière de transmissions et de châssis». Parmi les tracteurs exposés, le 5110 G de 130 chevaux «mis à jour» avec un système dépollution «simple» ; la série 6, des quatre cylindres à forte puissance équipés de différents châssis ; ou encore la série limitée Warrior, avec ses finitions en «noir design», «tout équipée, avec peu d’options et dotée de freins à disques».

Sur le Power Tour, DeutzFahr bénéficie du concours de deux partenaires : les pneumatiques Alliance et le pilote de rallye Damien Meunier. Ce dernier accomplit plusieurs démonstrations, au volant de sa Citroën DS 3, avec laquelle il disputera quatre manches du championnat du monde cette année : Espagne, Suède, Norvège et France. Le Tourangeau âgé de 18 ans dispose d’une expérience de deux ans en rallye-cross en Super 1600 et Supercar. Il souhaite désormais se «faire remarquer» en vue d’un recrutement par les grandes écuries. Damien Meunier n’a pas de connaissances particulières du monde agricole. En revanche, il en apprécie «le côté relationnel familial». Il n’y avait qu’à observer l’attroupement autour de sa voiture, à l’issue des tours de circuits. Et les questions sur la mécanique fusaient. J.-L. M. Le tractoriste Deutz-Fahr déploie une communication pour améliorer son image auprès du monde agricole. Le Power Tour présentait vingt-cinq modèles le 18 avril, à Chenevières, devant près de quatre cents agriculteurs du Grand Est. Damien Meunier, pilote de rallye, assurait le spectacle. Un face à face alliant précision et puissance. La série 6, des quatre cylindres à forte puissance équipés de différents châssis. ABATTAGE Les conséquences d’une saisie totale

Suite à l’inspection vétérinaire post-mortem, la saisie totale d’une carcasse peut être prononcée (généralement après une période d’observation appelée «consigne»). L’éleveur doit être informé de la saisie par son acheteur au plus tard le lendemain de la saisie. Il peut venir constater la réalité de la saisie, dans un délai de deux jours francs à compter de son prononcé (cette visite s’effectue sur rendez-vous et après avoir contacté Interbev Grand Est).

Le vendeur a l’obligation de délivrer et garantir à l’acheteur un animal dont les caractéristiques et les qualités correspondent à ce qui a été convenu lors de la conclusion du contrat de vente entre les parties. Par conséquent, le vendeur d’un animal doit garantir les vices cachés occasionnant une saisie.

La garantie du vendeur sera engagée si l’acheteur apporte la preuve de : la réalité de la saisie (certificat de saisie) ; la correspondance entre la carcasse ayant subi la saisie et le bovin ; l’antériorité du vice caché avant le transfert de propriété ; du respect de la destination commerciale pour l’abattage.

En cas de saisie totale de carcasse pour vice caché, le vendeur doit rembourser le prix payé par l’acheteur pour l’acquisition du bovin. Il doit aussi verser la somme forfaitaire de 100 € Ht (Tva 20 %) à l’abatteur pour les frais d’abattage et de destruction de la carcasse. Si un doute persiste sur la réalité de la saisie, l’éleveur dispose de 48 heures (suivant la notification écrite de la saisie) pour adresser, par écrit ou par fax, une demande de recours administratif à la Dd(Cs)Pp dont dépend l’abattoir.

Pour obtenir plus de renseignements, contacter Interbev Grand Est, tél. 03 83 96 68 04 ; mail : accueil@interbevgrandest.fr.

La gamme en exposition après le défilé, au premier plan la série limitée Warrior.

TRACTEURS EN 2018 Forte progression des immatriculations lorraines Les immatriculations de tracteurs se sont contractées fortement en France en 2018, en baisse de 9,5 %, après le léger recul de 0,8 % en 2017. Avec 24.722 immatriculations (dont 21.123 tracteurs standards), le nombre est proche de celui de 2010, soit les deux années les plus basses depuis 2005. La contraction par rapport au pic de 2013 est de 35 %. Toutefois, l’évolution des prises de commandes de l’ensemble des matériels neufs en valeur a été estimée entre + 2,5 % et + 3,5 % au second semestre 2018 à un an. La région Lorraine-Alsace a globalement réalisé une meilleure performance en 2018 que France entière. Elle ressort avec une progression de + 1,5 %, largement pénalisée d’ailleurs par les deux départements alsaciens qui accusent respectivement une baisse de - 32,5 % (Bas-Rhin) et -13,1 % (Haut-Rhin). Les lorrains font plutôt bonne figure. La Meuse, avec 156 réalisations progresse de 54,5 %, avec toutefois un fort rattrapage par rapport au mauvais chiffre de 2016. La Moselle gagne 17,3 % (190 tracteurs), les Vosges 14,9 % (216) et la Meurthe-et-Moselle 10,6 % (156).

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