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dermatologie actualité

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N°

décembre 2016 - janvier 2017 Bimestriel Bureau de dépôt : Leuven

© Giovanni Cancemi - Fotolia.com

Sclérodermie: du neuf, enfin...

Cas clinique : Tumeur d’Abrikossoff du sillon intermammaire Oedème palpébral et virus d’Epstein-Barr

Cicatrices hypertrophiques ou chéloïdes : quel traitement choisir

[practice]

dermatologie actualité

© jutaphoto- Fotolia.com

© master1305- Fotolia.com

le supplément de la dermatologie esthétique

Le point sur l’épilation définitive

gestion des effets indésirables des procédures esthétiques echos des congrès

Pistes, recherche et innovations à l’aube de 2017 154 décembre 2016/janvier 2017

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DÉCOUVERTE DERMATOLOGIQUE POUR LES PEAUX TRÈS SÈCHES À TENDANCE ATOPIQUE

Sécheresses, démangeaisons?

Les crises s’espacent.

Le calme s’installe.

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EDITORIAL

décembre 2016-janvier 2017 - N°154

editorial

Professeur J.M. LACHAPELLE

Retour sur 2016 et innovations prometteuses à l’aube de 2017...

L

’année 2016 restera gravée dans nos mémoires. Tant d’évènements déplorables se sont accumulés : la guerre en Syrie et la destruction d’Alep, les centaines de milliers de civils tués dans les combats, et, dans nos pays, les attentats meurtriers commis par les djihadistes, touchant notre pays mais aussi la France et l’Allemagne. Quel sinistre gâchis !

Sur le plan politique, les surprises n’ont pas manqué ; le Brexit et l’élection de Donald Trump nous plongent dans l’expectative concernant notre vie de demain.

Néanmoins, le présent éditorial, écrit durant la période solsticiale d’hiver, se veut à la fois rassurant et optimiste.

Les numéros de DermActu 2016 ont été, d’après les multiples échos recueillis, très appréciés.

Les nouveautés thérapeutiques ont occupé une place privilégiée.

Mais nous pourrons encore faire mieux en 2017, car nous aborderons plus que jamais les pistes, recherches et innovations prometteuses dans le domaine de la santé, nous appuyant sur les programmes de recherches qui explorent de plus en plus, notamment, les innombrables possibilités de l’ingénierie du vivant.

Pour mieux appréhender et décoder toutes ces innovations qui peuvent, parfois, poser question, nous ne serons jamais assez nombreux.

A cet égard, une excellente nouvelle : nous avons conclu une alliance avec la revue française : Dermatologie Pratique*, LEN MEDICAL, par l’entremise du Professeur Dominique Tennstedt.

Le Docteur Gérard Gertner, Directeur des rédactions LEN MEDICAL/Dermatologie Pratique est enchanté de cette collaboration qui nous permettra : 1.

2.

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d’échanger nos articles les plus intéressants et cumuler nos forces rédactionnelles d’ouvrir pour DermActu une nouvelle rubrique intitulée : « Formes trompeuses en dermatologie » (qui est en réalité un «super quiz»). d’élargir encore l’espace réservé aux articles scientifiques et aux Revues des Livres.

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EDITORIAL

L’Editorial du DermActu 155 s’étendra d’ailleurs longuement sur la parution de la sixième édition du Traité de Dermatologie, attendue depuis 2010 : Saurat J.H, Lipsker D., Thomas L., Borradori L., Lachapelle J-M. Dermatologie et infections sexuellement transmissibles.

6ième édit.

Elsevier-Masson, Paris, 2017, 1245 pages.

Cela vous permettra de faire la comparaison « version-papier » et la « version-EBook ». Le livre est un bel exemple de la transition automatique entre les deux sources d’information.

Beaucoup de nouveautés au programme comme vous le voyez. Mais par-dessus tout, DermActu se veut rester une source de convivialité entre confrères et, dans cette optique, toute l’équipe vous présente, chers lecteurs, ses meilleurs vœux de bonheur pour cette année 2017, tant dans le travail que dans les loisirs, aussi diversifiés, originaux ou proches de la nature soient-ils ! (...comme le font mon fils Pierre, psychiatre, et mon petit-fils Adrien, étudiant, qui ont créé cette mare aux canards (Fig.1) eux-mêmes au fond de leur jardin.)

N’hésitez pas à nous envoyer, vous aussi, des photos de vos occupations inspirantes ou de vos moments de loisirs originaux, nous nous ferons un plaisir d’en faire écho.

Tous nos voeux pour une Heureuse Année 2017 !

Fig. 1

* A titre d’information, l’adresse du LEN MEDICAL est la suivante : 56, Boulevard de la Mission Marchand - CS 50062 - F 92 418 Courbevoie, Cedex.

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décembre 2016-janvier 2017 - N°154

Magazine scientifique d’information aux dermatologues

Comité scientifique et de lecture

sommaire

Rédacteur-en-chef Pr J.M. Lachapelle Pr D. Tennstedt Pr H. Degreef Pr C. Franchimont Pr G.E. Pierard Prof. A. Goossens

3 EDITORIAL

Direction et relations commerciales Martine Verhaeghe de Naeyer

Advertising Manager Annick Mermuys 0478 60 30 21 annickmermuys@skynet.be

Coordination et production Gestion du rédactionnel : dermactu@gmail.com Dermatologie Actualité 10 rue Achille Fievez 1474 Ways

Direction graphique www.virginiecarlino.com

Service abonnements Joséphine Rocmans josephine.rocmans@skynet.be

impression Imprimerie Van der Poorten s.a.

Editeur responsable Martine Verhaeghe de Naeyer Over the Rainbow Productions 10 rue Achille Fievez 1474 Ways 0475/52 47 13 dermactu@gmail.com Les articles signés, publiés dans Dermatologie Actualité sont écrits sous la responsabilité de leurs auteurs.

En aucun cas le journal ne peut être tenu responsable du contenu rédactionnel.

Aucun article publié dans Dermatologie Actualité ne peut être reproduit en tout ou en partie sans l’autorisation de l’éditeur.

Imprimé 100% climat neutre

Retour sur 2016 et innovations prometteuses à l’aube de 2017

J-M. LACHAPELLE

10 SCLERODERMIE

La sclérodermie: du neuf, enfin

F. HOUSSIAU

13 CAS CLINIQUE

Le signe d’Hoagland

DEBOIS D, P.P. ROQUET-GRAVY

20 DOSSIER ANTI-AGE Innovation anti-âge : où en est-on ?

N. EVRARD

29 NEWS 32 ALOPECIE

Approches multiples pour causes multifactorielles

36 CICATRISATION

Gels de silicone ou crèmes réparatrices : quel produit cicatrisant choisir ?

40 NEWS 42 DERMATITE ATOPIQUE

Anticorps monoclonaux et dermatite atopique

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Paedriatic population: The safety and efficacy of Cosentyx in children below the age of 18 years have not yet been established. No data are available. Contraindications: Severe hypersensitivity reactions to the active substance or to any of the excipients. Clinically important, active infection (e.g. active tuberculosis). Undesirable effects: Summary of the safety profile: see full leaflet. Tabulated list of adverse reactions: ADRs from clinical studies clinical (Table 1) are listed by MedDRA system organ class.

Within each system organ class, the ADRs are ranked by frequency, with the most frequent reactions first. Within each frequency grouping, adverse drug reactions are presented in order of decreasing seriousness. In addition, the corresponding frequency category for each adverse drug reaction is based on the following convention: very common (≥1/10); common (≥1/100 to <1/10); uncommon (≥1/1,000 to <1/100); rare (≥1/10,000 to <1/1,000); very rare (<1/10,000). List of adverse reactions in clinical studies 1): Infections and infestations: Very common: Upper respiratory tract infections; Common: Oral herpes; Uncommon: Oral candidiasis; Uncommon: Tinea pedis; Uncommon: Otitis externa. Blood and lymphatic system disorders: Uncommon: Neutropenia. Immune system disorder: Rare: Anaphylactic reactions. Eye disorders: Uncommon: Conjunctivitis. Respiratory, thoracic and mediastinal disorders: Common: Rhinorrhoea. Gastrointestinal disorders: Common: Diarrhoea. Skin and subcutaneous tissue disorders: Uncommon: Urticaria. 1)Placebo-controlled clinical studies (phase III) in plaque psoriasis, PsA and AS patients exposed to 300 mg, 150 mg or placebo up to 12 weeks (psoriasis) or 16 weeks (PsA and AS) treatment duration. Description of selected adverse reactions: see full leaflet. Reporting of suspected adverse reactions: Reporting suspected adverse reactions after authorisation of the medicinal product is important. It allows continued monitoring of the benefit/risk balance of the medicinal product. Healthcare professionals are asked to report any suspected adverse reactions via the national reporting system. Mode of delivery: Medicinal product subject to medical prescription. Marketing authorisation holder and numbers: Novartis Europharm Limited, Frimley Business Park, Camberley GU16 7SR, United Kingdom; EU/1/14/980/001- EU/1/14/980/007 Date of revision of the text: 01.04.2016 BE1608511976 - 09/08/2016

full SmPC 19/11/2015 | Revicki DA et al., Dermatology 2008;216:260-270 | Mrowietz et al., Experimental Dermatology 2014;23:705-709 | Publication Belgisch Staatsblad / Moniteur belge 19/02/2016

décembre 2016-janvier 2017 - N°154

sommaire

suite

46 TUMEUR D’ABRIKOSSOFF Tumeur d’Abrikossoff du sillon intermammaire

H.RACHADI, K. ZNATI, B. HASSAMA

48 AGENDA CONGRES DERMATOLOGIE 57 PRACTICE 58 EDITO PRACTICE

La recherche en cosmétique : le miroir des sciences

F. GUIOT

60 CONGRES

Gestion des effets indésirables des procédures esthétiques : avant tout anticiper

F. GUIOT

64 EPILATION DEFINITIVE

Epilations de tous poils

N. EVRARD

66 JDP 2016

Echos des JDP 2016

68 NEWS PRACTICE

NOUVEAU TRAITEMENT DU MOLLUSCUM CONTAGIOSUM DE L’ADULTE ET DE L’ENFANT DE PLUS DE 2 ANS

Agir efficacement avec précision

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sclérodermie

Fig. 1 Phénomène de Raynaud

Fig. 2 Ulcères digitaux

La sclérodermie: du neuf, enfin…

Professeur Frédéric Houssiau Service de Rhumatologie - Cliniques Universitaires Saint-Luc 10, Avenue Hippocrate - 1200 Bruxelles E-mail : frederic.houssiau@uclouvan.be

Introduction La sclérodermie, plus correctement appelée aujourd’hui sclérose systémique, reste, dans sa forme diffuse, grevée d’une mortalité et d’une morbidité considérables [1]. Le pronostic des formes limitées, anciennement appelées syndrome de CREST, plus fréquentes, est heureusement plus favorable, car elles concernent moins souvent des organes vitaux comme les poumons, les reins ou le coeur.

Comme souvent, les progrès thérapeutiques reposent sur une meilleure compréhension de la maladie et sur la détection précoce des complications.

Une meilleure compréhension de la sclérose systémique La pathophysiologie de la SS est complexe et ses mystères ne sont pas encore percés [2]. Trois lésions élémentaires sont à l’oeuvre: fibrose, production d’autoanticorps et dommage vasculaire. Si le commun dénominateur est clairement la production excessive de matrice extracellulaire et donc de collagène (surtout de type 1) par les fibroblastes, il est probable que le primum movens soit une lésion endothéliale (déclenchée par les autoanticorps ?), une hypothèse compatible avec les observations que les phénomènes de Raynaud (Fig.1) précèdent souvent la fibrose et que les autoanticorps spécifiquement associés à la SS peuvent être détectés des années avant le diagnostic clinique. La lésion endothéliale cause la migration transendothéliale de cellules inflammatoires. De même, les péricytes et les cellules musculaires lisses vasculaires migrent vers l’intima, s’y différencient en myofibroblastes, qui acquièrent un phénotype activé et produisent un excès de matrice extracellulaire rétrécissant la lumière vasculaire. Le TGFβ et d’autres cytokines (comme le PDFG) dotées de propriétés profibrotiques contribuent à ces processus.

Un diagnostic précoce des complications Un phénomène de Raynaud ne peut pas être banalisé s’il apparaît tardivement, concerne les pouces ou s’accompagne

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d’ulcérations digitales (Fig.2) ou d’une sclérodactlylie sevère (Fig.3). La présence d’anticorps antinucléaires (avec des sous-spécificités particulières comme les anti-Scl-70 ou les anticentromères) et/ou d’anomalies capillaroscopiques (mégacapillaires, capillaires ramifiés, etc. (Fig.4)) confirmera le caractère secondaire du phénomène de Raynaud et doit évoquer le diagnostic de connectivite en général et de sclérose systémique en particulier. Une radiographie conventionnelle peut révéler une calcinose des houppes (Fig.5), dont il faudra rechercher les complications. Certaines sont aisément diagnostiquées car elle occasionnent des symptômes mais ne mettent pas en jeu le pronostic vital, comme les arthrites, les ténosynovites (éventuellement crépitantes) et la dysmotilité oesophagienne (plus d’un tiers des patients, également dans les formes limitées). D’autres engagent le pronostic vital. Jusqu’à l’avènement des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC), la crise rénale sclérodermique était la première cause de mortalité. Il s’agit d’une hypertension artérielle vasculaire d’apparition parfois brutale, souvent accompagnée de signes de microangiopathie (Fig.6) (hémolyse) et, bien entendu, d’insuffisance rénale rapidement progressive. Aujourd’hui, la fréquence de cette complication est réduite à quelques pourcents des patients. Par contre, l’atteinte interstitielle pulmonaire, typiquement une NSIP (non-specific interstial pneumonia), présente chez 25% des patients à des degrés variables, est devenue la première cause de décès (Fig.7). Parmi les autres complications graves, il faut citer la dysmotilité intestinale (6% des patients) responsable d’un syndrome de malabsorption

Fig. 3 Sclérodactylie sévère, flessum des articulations interphalangiennes

Fig. 4 Capillaroscopie : mégacapillaires (en haut) et suffusions hémorragiques (en bas)

Fig. 5 Radiographie conventionnelle : calcinose des houppes

grêle (Fig.8) et l’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP ; 8% des patients), d’origine vasculaire (non secondaire à de la fibrose pulmonaire), qui s’observe surtout dans les formes limitées de SS, souvent plusieurs décades après l’apparition des phénomènes de Raynaud inauguraux. Cette complication justifie la recherche régulière de signes indirects d’HTAP par mesure échocardiographique de la régurgitation tricuspidienne.

De nouveaux traitements vasodilatateurs Puisque l’ischémie est un phénomène central dans la sclérose systémique, on comprend l’importance des traitements vasodilatateurs. Jusqu’il y a 10 ans, nous ne disposions que de molécules peu efficaces, comme les anticalciques. Aujourd’hui, nous pouvons prescrire 4 classes thérapeutiques différentes aux patients sclérodermiques souffrant d’hypertension artérielle pulmonaire, en l’occurrence des antagonistes des récepteurs de l’endothéline-1, des analogues des prostacyclines, des inhibiteurs de la phosphodiestérase 5 (PDE5) et des stimulateurs de la guanylate cyclase. Les antagonistes des récepteurs de l’endothéline-1, présents sur les fibres musculaires lisses vasculaires (ET-A, ET-B) (bosentan: TracleerR, ambrisentan: VolibrisR, macitentan: OpsumitR) bloquent, comme leur nom l’indique, les effets de l’endothéline-1, une protéine produite par l’endothélium qui exerce essentiellement un effet vasoconstricteur. On comprend donc que des molécules qui bloquent l’endothéline aient prouvé leur efficacité dans des manifestations vasculaires de la sclérose systémique, comme l’hypertension artérielle pulmonaire et la prévention de la récidive des ulcères digitaux [3,4].

Les analogues des prostacyclines sont utilisés par voie intraveineuse (epoprostenol: FlolanR, ValetriR), en nébuliseur (iloprost: VentavisR; pas disponible en Belgique pour l’instant) ou voie orale (selexopag: UptraviR; pas disponible en Belgique pour l’instant). Les prostaglandines agissent directement sur la musculature qui entoure les petits vaisseaux sanguins en provoquant leur dilatation, améliorant ainsi l’afflux sanguin.

Pour bien comprendre les effets des deux dernières classes de vasodilatateurs, en l’occurrence les inhibiteurs de PDE5 et les stimulateurs de la guanylate cyclase, il est conseillé de se référer à la figure reproduite ci-dessous qui explique qu’il est possible d’augmenter les taux de cGMP, un vasodilatateur, soit en inhibant le PDE5 (qui transforme le cGMP en GMP inactif sur la plan vasculaire), soit en stimulant la guanylate cyclase (qui fait l’effet inverse). Un inhibiteur de PDE5 bien connu est le sildenafil (ViagraR), développé pour traiter les troubles de l’érection chez l’homme. Des molécules analogues ont été développées pour le traitement de l’hypertension artérielle pulmonaire, comme le RevatioR (sildenafil) et l’AdcircaR (ta-

Fig. 6 Biopsie rénale : crise rénale sclérodermique (artèriole rénale dont la lumière est obstruée)

Fig. 7 Scanner thoracique : atteinte pulmonaire interstielle

Fig. 8 Abdomen à blanc : iléus sur atonie grêle

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sclérodermie

dalafil). Le stimulateur de la guanylate cyclase actuellement développé dans la sclérose systémique s’appelle le riociguat et est commercialié sous le nom d’AdempasR. Guanylate cyclase

GMP

ADEMPASR

cGMP

Phosphodiestérase 5

REVATIOR ADCIRCAR

La flèche indique un effet stimulant. La double équerre indique un effet inhibiteur

De nouveaux traitements immunosuppresseurs Les résultats de l’étude ASTIS (Autologous Stem Cell Transplantation International Scleroderma trial) ont été publiés récemment [5].

La transplantation des cellules souches hématopoiétiques autologues consiste i): à prélever des cellules souches hématopoïétiques CD34+ autologues et les conserver congelées; ii) à éliminer ensuite tous les éléments cellulaires du sang et de la moelle osseuse du patient par une combinaison de chimiothérapie et de sérum antithymocytaires; et iii) à ré-injecter les cellules souches autologues CD34+ qui reconstitueront un nouveau système immunitaire, a priori dépourvu de cellules auto-immunes. L’idée est élégante mais la procédure reste grevée d’une très lourde mortalité, de l’ordre de 10%, liée aux complications de la procédure. Ceci dit, les résultats publiés, chez des patients très sélectionnés, souffrant d’une maladie particulièrement sévère, sont intéressants. Car s’il est vrai que la courbe de survie n’est pas influencée favorablement pendant les premiers mois, précisément en raison des effets secondaires, la survie à moyen terme est statistiquement meilleure chez les patients greffés. La différence en faveur du groupe greffé est encore plus significative chez les patients non-fumeurs.

Le rituximab (MabtheraR) est un anticorps monoclonal anti-CD20 dirigé contre les lymphocytes B. Bien qu’aucune étude contrôlée n’ait été réalisée jusqu’à présent dans la sclérose systémique, de nombreux cas particuliers et de petites séries non-contrôlées tendent à prouver son efficacité, parfois très spectaculaire, en particulier dans les formes diffuses compliquées de manifestations articulaires sévères et handicapantes.

Malheureusement, le brevet du rituximab étant tombé dans le domaine public, l’industrie pharmaceutique ne souhaite plus poursuivre des études cliniques avec ce médicament. Il est heureusement possible de l’obtenir, même en Belgique, pour des cas très sélectionnés.

Le tocilizumab (RoActemraR), un anticorps dirigé contre le récepteur de l’interleukine 6, suscite beaucoup d’intérêt depuis la publication des résultats de l’étude fascinante qui l’a comparé à un placebo chez 87 patients souffrant de sclérose systémique débutante [6]. La différence est clairement en faveur du tocilizumab mais elle n’atteint (de justesse) pas le seuil de signification statistique. De manière intéressante, les investi-

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gateurs ont noté un effet bénéfique (statistiquement significatif celui-ci) sur les tests respiratoires. Une étude de confirmation devrait démarrer.

Enfin, des médications antifibrotiques L’agence des médicaments des Etats-Unis (FDA) a récemment approuvé deux médications antifibrotiques dans la fibrose pulmonaire idiopathique (c’est-à-dire sans maladie sousjacente). Il s’agit du nintedanib (OfevR) et de la pirfenidone (EsbrietR). Dans des études contrôlées contre un placebo, ces deux molécules ont démontré une dégradation moins rapide des paramètres respiratoires [7,8]. Le nintedanib appartient à la catégorie des inhibiteurs des tyrosines kinases, des enzymes indispensables au transfert des signaux à travers la membrane cellulaire. L’avantage du nintedanib réside dans le fait que la molécule bloque plusieurs tyrosines kinases, donc la transmission de nombreux signaux. La molécule est actuellement testée dans une étude clinique (SenscisR) chez des patients souffrant de sclérose systémique et d’une atteinte pulmonaire. La pirfenidone régule l’activité du TGF-β, une des cytokines impliquées dans la fibrose, notamment par son rôle sur la production de collagène, et inhibe la prolifération des fibroblastes et la synthèse du collagène.

Conclusion Des avancées thérapeutiques se dessinent progressivement.

Certaines ne seront pas confirmées. D’autres ne conviendront pas à certains patients. D’autres encore s’accompagneront d’effets secondaires. Mais il n’empêche que, pour la première fois, plusieurs essais cliniques sont en cours avec des molécules spécifiquement ciblées pour les formes sévères de sclérose systémique.

Références 1.

Vanthuyne M, Smith V, De Langhe E, Van Praet J, Arat S, Depresseux G, et al. The Belgian Systemic Sclerosis Cohort : correlations between disease severity scores, cutaneous subsets, and autoantibody profile. J Rheumatol 2012 ; 39 : 2127-33.

2.

Gabrielli A, Avvedimento EV, Krieg T. Scleroderma. N Engl J Med 2009 ; 360 : 1989-2003.

3.

Korn JH, Mayes M, Matucci Cerinic M, Rainisio M, Pope J, Hachulla E, et al. Digital ulcers in systemic sclerosis : prevention by treatment with bosentan, an oral endothelin receptor antagonist. Arthritis Rhuem 2004 ; 50 : 3985-93.

4.

Matucci-Cerinic M, Denton CP, Furst DE, Mayes MD, Hsu VM, Carpentier P, et al. Bosentan treatment of digital ulcers related to systemic sclerosis : results from the RAPIDS-2 randomised, doubleblind, placebo-controlled trial. Ann Rheum Dis 2011 ; 70 : 32-8.

5.

van Laar JM, Farge D, Sont JK, Naraghi K, Marjanovic Z, Larghero J, et al. Autologous hematopoietic stem cell trnasplantation vs intravenous pulse cyclophosphamide in diffuse cutaneous systemic sclerosis : a randomized clinical trial. JAMA 2014 ; 311 : 2490-8.

6.

Khanna D, Denton CP, Jahreis A, van Laar JM, Frech TM, Anderson ME, et al. Safety and efficacy of subcutaneous tocilizumab in adults with systemic sclerosis (faSScinate) : a phase 2, randomized, controlled trial. Lancet 2016 ; 387 : 2630-40.

7.

Richeldi L, du Bois RM, Raghu G, Azuma A, Brown KK, Costabel U, et al. Efficacy and safety of nintedanib in isiopathic pulmonary fibrosis.

N Engl J Med 2014 ; 370 : 2071-82.

8.

King TE Jr, Bradford WZ, Castro-Bernardini S, Fagan EA, Glaspole I, Glassberg MK, et al. A phase 3 trial of pirfenidone in patients with idiopathic pulmonary fibrosis. N Engl J Med 2014 ; 370 : 2083-92.

cas clinique

Le signe d’Hoagland D. Debois1, P.P. Roquet-Gravy2 1 Assistante dermatologie UCL 2 Dermatologue chef de service (GHDC) Correspondance pproquetgravy@yahoo.fr.

Introduction Une petite fille de 7 ans se présente à la consultation de dermatologie pour oedème palpébral bilatéral apparu de manière aiguë et persistant depuis 1 semaine. Son état général est excellent et elle ne présente aucun autre symptôme. Quant à ses antécédents médicaux, on note un asthme allergique traité par puffs de Ventolin® à la demande. Aucun autre médicament n’a été introduit récemment.

Examen clinique L’oedème atteint à la fois les paupières supérieures et inférieures. Il apparaît blanc à légèrement bleuté sur le bord des paupières supérieures. Aucune lésion cutanée n’est observée.

Les conjonctives sont normales. L’examen ORL est sans particularité.

Evolution Une semaine plus tard, elle développe de la fièvre associée à un syndrome grippal (myalgie, arthralgie, odynophagie, douleur cervicale, fatigue importante). Son examen clinique objective des adénopathies cervicales majoritairement postérieures, des pétéchies palatines ainsi qu’une amygdalite exsudative.

L’oedème est toujours présent et reste inchangé.

Investigations Une biologie est alors réalisée et montre un syndrome inflammatoire ( CRP = 15,5 mg/l) avec hyperleucocytose ( > à 25.000/ uL) à prédominance lymphocytaire ( 16.460/uL), de nombreux lymphocytes réactionnels, une atteinte hépatique ( GOT à 67 u/L, GPT à 39u/L). La sérologie pour le virus d’Epstein-Barr confirme le diagnostic de mononucléose infectieuse aiguë (VCA IGM : positif, VCA IGG à 144 u/ml, NA IGG négatif).

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cas clinique

14 /

Discussion

Conclusion

La présence d’un oedème périorbitaire dans un contexte d’infection par le virus d’Epstein-Barr constitue le signe d’Hoagland. Dans la majorité des cas, il est associé aux autres symptômes typiques de la maladie (fièvre, pharyngite, fatigue, arthralgie, myalgie, céphalée). Selon certaines études, il serait présent jusqu’à 1/3 des cas de mononucléose infectieuse.

Beaucoup plus rarement, il peut les précéder et rester un signe isolé pendant plusieurs jours rendant ainsi le diagnostic plus difficile.

Cet oedème est à différencier de ceux observés en cas d’eczéma de contact, de dermatite atopique, de cellulite ou de maladie de Basedow pour lesquels l’aspect inflammatoire est plus prononcé.

D’autre part, un angioedème peut également être exclu de part la persistance de l’oedème ( > 24h).

Il doit également être distingué de celui d’une néphropathie, cardiopathie, dysthyroïdie ou hépatopathie par son apparition plus aiguë et l’atteinte isolée des paupières.

La maladie de Kawasaki, vascularite systémique, peut être aussi responsable d’oedèmes palpébraux mais s’en distingue par son association à d’autres symptômes (conjonctivite, pharyngite, chéilite, adénopathies, oedèmes et desquamation des extrémités, langue framboise) et touche en général les enfants en bas âge (majorité < 5 ans).

La trichinose, infection parasitaire par le nématode trichinella spiralis, fait également partie du diagnostic différentiel des oedèmes palpébraux mais sa présentation est généralement plus floride (oedème généralisé, état fébrile, myalgies, symptômes digestifs, hyperéosinophilie).

En cas d’oedème périorbitaire bilatéral chez l’enfant ou le jeune adulte, une mononucléose infectieuse doit être envisagée surtout en cas d’association à des manifestations systémiques (état fébrile, pharyngite, fatigue). Ce cas montre que s’il est isolé, il faudra également garder à l’esprit ce diagnostic tout en excluant d’autres causes d’oedèmes palpébraux (cardiopathie, néphropathie, hépatopathie, angioedème, etc.) Une anamnèse détaillée ainsi qu’un examen clinique attentif constituent des éléments essentiels du diagnostic différentiel.

154 décembre 2016/janvier 2017

Références 1.

McCarthy J.T. , Hoagland R.J. Cutaneous Manifestations of Infectious Mononucleosis. JAMA. 1964; 187:153-4.

2.

van Hasselt W., Schreuder R.M. , Houwerzijl E.J. .

Periorbital edema. The Netherlands. Journal of Medicine.

2009; 67: 338-9.

3.

Long SS. Periorbital edema as the initial sign of infectious mononucleosis. Journal of Pediatrics. 2004;145 : 127.

4.

Hoagland RJ. Infectious mononucleosis. Am J Med. 1952;13:158-71.

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etude

Patient perspectives in the management of psoriasis: Results from the population based Multinational Assessment of Psoriasis and Psoriatic Athritis Survey (MAPP) - Lebwohl et al.

J Am Acad Dermatol. 2014;70:871-881 Plan de l’étude L’étude MAPP était une enquête téléphonique systématique menée auprès de ménages sélectionnés par composition aléatoire du numéro afin d’obtenir un échantillon probabiliste. L’enquête a été réalisée en 2012 aux États-Unis, au Canada, en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni. Les membres du ménage âgés de >18 ans ont été invités à y participer si un PsO et/ou une PsA avaient, à un moment quelconque, été diagnostiqués chez eux par un médecin.

139.948 ménages ont été sélectionnés et 3.426 patients ont répondu à l’enquête.

Introduction Bien que l’on dispose de données concernant l’impact du psoriasis sur la vie des patients et les modalités thérapeutiques, les preuves actuellement disponibles sont variables et insuffisantes dans de nombreux domaines; il subsiste en outre de nombreux besoins non satisfaits, entre autres un sous-diagnostic et un traitement sous optimal. Pour mieux comprendre la manière dont le PsO affecte la vie des patients et les besoins thérapeutiques non satisfaits du point de vue des patients et des médecins, l’enquête MAPP se concentre sur le diagnostic et l’impact des diverses manifestations du PsO et du PsA sur la qualité de vie (QdV) liée à la santé, les relations médecin-patient et les besoins thérapeutiques non satisfaits. L’enquête explore également les perceptions et le niveau de satisfaction des patients concernant les soins

Mean age at onset of symptoms

30

31

32

médicaux, les traitements actuels et le souhait de traitements novateurs. Cette enquête unique a pour but de donner une image fidèle de la sévérité du PsO et du PsA et de leur impact sur la communauté.

Résultats Prévalence: La prévalence totale estimée du PSO et/ou du PsA était de 1,9% Historique de la maladie: Des patients chez qui un PSO et une PsA avaient été diagnostiqués, 72% avaient d’abord développé des symptômes cutanés et 21% des symptômes articulaires, tandis que 7% avaient développé simultanément des symptômes cutanés et articulaires. Chez 27% des répondants, le

Mean age at diagnosis

33

34

Mean number of years between onset and diagnosis: 2

35

Age PsO patients (n=2714)

HCP visitation within the past 12 months 16 /

154 décembre 2016/janvier 2017(n=2708)

by PsO patients

40

30

31

32

33

34 48%

35

40

Age

52%

PsO patients (n=2714)

Have not visited

Visited

HCP visitation within the past 12 months

by PsO patients (n=2708)

Most common reasons PsO patients did not visit a HCP in the last 12 months 40 30

Patients, %

48% 52%

35%

24%

19%

20 10

2% 0 Have not visited

Doesn’t believe HCP can help

Visited

diagnostic de PSO et de PsA a été posé au même moment.

Chez les patients psoriasiques, il y avait un délai d’environ 2 ans entre l’apparition des symptômes et le diagnostic.

Symptoms not bad enough

Had no symptoms

Unable to get an appointment

Symptômes: Les localisations les plus fréquentes des symptômes cutanées rapportées par les patients psoriasiques étaient:

Most common reasons PsO patients did not visit a HCP in Le symptôme cutané le plus dérangeant rapporté par les the lastsouffrant 12 months patients de PSO était le prurit (43%). Ce même symp-

Patients, %

Un peu plus de la moitié des patients psoriasiques ont déclaré avoir consulté un médecin au cours des 12 derniers mois.

Les taux de 40consultation d’un médecin étaient légèrement plus élevés en Amérique du Nord. Parmi les répondants qui avaient consulté un médecin au cours des 12 derniers mois, 55% avaient consulté un dermatologue et 34% un médecin généraliste.

30Les raisons pour lesquelles les patients psoriasiques ne consultaient pas un médecin étaient variées.

tôme était également cité par 38% des patients psoriasiques comme le facteur qui contribuait le plus à leur perception de la sévérité de leur maladie.

Plus de 4 patients PsO sur 10 faisaient état d’une sensibilité

35% ou de douleurs articulaires.

Des patients PsO qui présentaient 24%

une sensibilité/des douleurs articulaires, 12% présentaient une atteinte mono-articulaire et 42% une atteinte de >4 articulations. Les douleurs rapportées se situaient au niveau des genoux (45%), des doigts (19%), du dos/de la colonne vertébrale (14%), des chevilles (11%) et des poignets (8%).

19%

20 Most reported location for skin symptoms SCALP (48%)

10

2% 0

Doesn’t believe HCP can help

Symptoms not bad enough 50 ELBOWS (46%)

45

Had no symptoms

Unable to get an appointment

43

Itching

40 GENITALS (7%)

NAILS (11%)

Scales

35

Flaking

30 25

KNEES (31%)

20

Pain

23

Redness

20

10 5

Burning

15

15

Bleeding 5

4

3

0 PsO patients (n=2416)

Psoriasis

Incidence of Joint Pain/Soreness by Diagnosis 154 décembre 2016/janvier 2017

/ 17

Redness

20

20

etude

Burning

15

15

Bleeding

10

5

5

4

3

0 Psoriasis

Incidence of Joint Pain/Soreness by Diagnosis

Patients, %

100% 88%

Patients reporting a diagnosis of both PsO and PsA (n=407)

44%

Patients reporting a diagnosis of PsO only (n=2714)

0%

100

4

90

Conclusions

8

1

5 5

Current treatment by BSA in PsO and PsA

90

Patients (%)

0

>10 palm lesions (n=166)

154 décembre 2016/janvier 2017

Oral + biologic

Oral +/- topica Topical only

40

No Rx 41

≤3 palm lesions (n=2122)

1

37

4–10 palm lesions (n=393)

52

55

50

0

Body Surface Area 18 /

60

37

32 4–10 palm lesions (n=393)

>10 palm lesions (n=166)

Body Surface Area Biologic +/- topical Oral + biologic Oral +/- topical Topical only No Rx

≤3 palm lesions (n=2122)

53

10

30 32

1

Biologic +/- to

70

20

40 41

5 5

30

80

10

8

4 1

80

Plusieurs besoins non satisfaits ont été identifiés et justifient davantage d’attention et53 d’action, entre autres une meilleure 70 52 évaluation de la sévérité de la maladie, un 55 meilleur dépistage 60 du PsA, une plus grande sensibilisation des patients et de meilleures options 50 thérapeutiques.

20

2 1 4

100

Patients (%)

Traitement: Les modalités thérapeutiques actuelles et antérieures ont été évaluées chez tous les patients, qu’ils aient ou non consulté un médecin au cours des 12 derniers mois.

La plupart des patients PsO avec une BSA > 4 paumes ne recevaient aucun traitement ou ne recevaient qu’un traitement topique. Les traitements oraux classiques étaient le plus souvent arrêtés pour des problèmes de sécurité et de tolérance (43%) et un manque ou une perte d’efficacité (30%). Parmi les patients qui avaient déjà reçu un traitement biologique, les raisons les plus fréquentes d’interruption du traitement étaient également des problèmes de sécurité et de tolérance (25%) et un manque ou une perte d’efficacité (22%). Chez les patients qui avaient déjà reçu des biologiques, la peur, l’anxiété et/ou la préparation physique des injections étaient citées comme particulièrement pénibles par 31% des utilisateurs actuels et 18% des anciens utilisateurs tandis que les désagréments étaient cités par 20% des utilisateurs actuels et 10% des anciens utilisateurs. Globalement, 46% des patients considéraient que l’utilisation des traitements actuellement disponibles pour le PsOCurrent et le PsA pouvait être plus désagréable que la maladie treatment

by BSA in PsO and PsA elle-même et 85% estimaient qu’il existait un réel besoin de 2 1 4 meilleurs traitements.

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Inhibiteur de la PDE4 par voie orale1 Efficace sur la peau et les articulations1 Pas d’augmentation du risque d’infections sévères, de TBC ou de malignité vs placebo *2,3 Absence de bilan pré-thérapeutique ou de surveillance laboratoire **1

Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet indésirable suspecté.

Voir rubrique 4.8 du RCP pour les modalités de déclaration des effets indésirables. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT: Otezla 10 mg comprimés pelliculés, Otezla 20 mg comprimés pelliculés, Otezla 30 mg comprimés pelliculés. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE: Chaque comprimé pelliculé contient 10 mg d’aprémilast. Chaque comprimé pelliculé contient 20 mg d’aprémilast. Chaque comprimé pelliculé contient 30 mg d’aprémilast. Excipient(s) à effet notoire : Chaque comprimé pelliculé contient 57 mg de lactose (sous forme de lactose monohydraté). Chaque comprimé pelliculé contient 114 mg de lactose (sous forme de lactose monohydraté). Chaque comprimé pelliculé contient 171 mg de lactose (sous forme de lactose monohydraté). Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1 du RCP. FORME PHARMACEUTIQUE: Comprimé pelliculé (comprimé). Comprimé pelliculé de 10 mg rose en forme de losange d’une longueur de 8 mm portant la mention « APR » gravée sur une face et « 10 » sur l’autre face. Comprimé pelliculé de 20 mg marron en forme de losange d’une longueur de 10 mm portant la mention « APR » gravée sur une face et « 20 » sur l’autre face. Comprimé pelliculé de 30 mg beige en forme de losange d’une longueur de 12 mm portant la mention « APR » gravée sur une face et « 30 » sur l’autre face. DONNÉES CLINIQUES: Indications thérapeutiques: Rhumatisme psoriasique: Otezla, seul ou en association avec un traitement de fond antirhumatismal (DMARD), est indiqué dans le traitement du rhumatisme psoriasique (RP) actif chez les patients adultes ayant présenté une réponse insuffisante ou une intolérance à un traitement de fond antérieur (voir rubrique 5.1 du RCP). Psoriasis: Otezla est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques chronique modéré à sévère chez les patients adultes en cas d’échec, ou de contre-indication, ou d’intolérance aux autres traitements systémiques dont la ciclosporine, le méthotrexate ou la photothérapie UVA + psoralène (PUVA thérapie). Posologie et mode d’administration: Le traitement par Otezla doit être initié par des spécialistes expérimentés dans le diagnostic et le traitement du psoriasis ou du rhumatisme psoriasique. Posologie: La dose recommandée d’Otezla est de 30 mg deux fois par jour par voie orale, le matin et le soir à environ 12 heures d’intervalle, sans conditions de prise alimentaire. Un schéma d’initiation du traitement doit être appliqué comme indiqué dans le tableau 1. Aucun nouveau schéma d’initiation n’est nécessaire après ce schéma initial. Tableau 1 : Schéma d’initiation du traitement: Jour 1 Matin 10 mg, Jour 2 Matin 10 mg Soir 10 mg, Jour 3 Matin 10 mg Soir 20 mg, Jour 4 Matin 20 mg Soir 20 mg, Jour 5 Matin 20 mg. Soir 30 mg, A partir du Jour 6 Matin 30 mg Soir 30 mg. Si un patient oublie de prendre une dose, celle-ci doit être prise le plus rapidement possible. S’il est presque l’heure de la prochaine dose, la dose oubliée ne doit pas être prise et la prochaine dose doit être prise au moment habituel. Au cours des études pivots, l’amélioration la plus importante a été observée au cours des 24 premières semaines de traitement. En l’absence de signes de bénéfice thérapeutique après 24 semaines, la poursuite du traitement doit être reconsidérée. La réponse du patient au traitement doit être évaluée régulièrement. Il n’existe pas d’expérience clinique au delà de 52 semaines (voir rubrique 5.1 du RCP). Populations particulières: Sujets âgés: Aucune adaptation posologique n’est nécessaire pour cette population de patients (voir rubriques 4.8 et 5.2 du RCP). Patients atteints d’insuffisance rénale: Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère ou modérée. La dose d’aprémilast doit être diminuée à 30 mg une fois par jour chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min estimée par l’équation de Cockroft Gault). Pour le schéma d’initiation du traitement dans ce groupe, il est recommandé de prendre la dose d’Otezla en utilisant le schéma posologique du matin seulement présenté dans le tableau 1 et d’omettre les doses du soir (voir rubrique 5.2 du RCP). Patients atteints d’insuffisance hépatique: Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique (voir rubrique 5.2 du RCP). Population pédiatrique: La sécurité et l’efficacité de l’aprémilast chez les enfants âgés de 0 à 17 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible. Mode d’administration: Voie orale. Les comprimés pelliculés doivent être avalés entiers et peuvent être pris au cours ou en dehors des repas. Contre indications: Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 du RCP. Grossesse (voir rubrique 4.6 du RCP). Effets indésirables: Résumé du profil de sécurité Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans les études cliniques de phase III ont été des affections gastro intestinales (GI), incluant diarrhée (15,7 %) et nausées (13,9 %). Ces effets indésirables GI ont été généralement de sévérité légère à modérée, 0,3 % des cas de diarrhée et 0,3 % des cas de nausées étant décrits comme sévères. En général, ces effets indésirables sont survenus au cours des deux premières semaines de traitement et se sont résolus en quatre semaines. Les autres effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été : infections des voies respiratoires supérieures (8,4 %), céphalées (7,9 %) et céphalées de tension (7,2 %). Dans l’ensemble, les effets indésirables ont été en majorité jugés comme étant de sévérité légère ou modérée. Les effets indésirables les plus fréquents entraînant l’arrêt du traitement au cours des 16 premières semaines ont été la diarrhée (1,7 %) et les nausées (1,5 %). L’incidence globale des effets indésirables graves a été faible et n’a pas montré d’atteinte de systèmes d’organes spécifiques.

Des réactions d’hypersensibilité ont été observées peu fréquemment dans les études cliniques de l’aprémilast (voir rubrique 4.3). Liste tabulée des effets indésirables: Les effets indésirables observés chez les patients traités par l’aprémilast sont présentés ci dessous par classe de systèmes d’organes (SOC) et fréquence. Au sein de chaque SOC et groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité. Les effets indésirables ont été déterminés à partir des données du programme de développement clinique de l’aprémilast. Les fréquences des effets indésirables sont celles rapportées dans les groupes traités par l’aprémilast dans les quatre études de phase III menées dans le rhumatisme psoriasique (n = 1 945) ou dans les deux études de phase III menées dans le psoriasis (le tableau 2 présente la fréquence la plus élevée observée dans chaque regroupement de données). Les fréquences sont définies comme : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100); rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000). Tableau 2. Synthèse des effets indésirables rapportés lors du traitement du rhumatisme psoriasique (RP) et/ou du psoriasis (PSOR). Infections et infestations: Fréquent: Bronchite, Infection des voies respiratoires supérieures, Rhinopharyngite*. Affections du système immunitaire: Peu fréquent: Hypersensibilité. Troubles du métabolisme et de la nutrition: Fréquent: Appétit diminué*. Affections psychiatriques: Fréquent: Insomnie. Affections du système nerveux: Fréquent: Migraine*, Céphalées de tension*, Céphalées*. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales: Fréquent Toux. Affections gastro intestinales: Très fréquent: Diarrhée*, Nausées*. Fréquent: Vomissements*, Dyspepsie, Selles fréquentes, Douleur abdominale haute*, Reflux gastro œsophagien. Peu fréquent: Hémorragie gastro-intestinale. Affections de la peau et du tissu sous cutané: Peu fréquent: Rash. Affections musculo squelettiques et systémiques: Fréquent: Dorsalgie*. Troubles généraux et anomalies au site d’administration: Fréquent: Fatigue. Investigations: Peu fréquent: Perte de poids. * Au moins un de ces effets indésirables a été rapporté comme grave. Description de certains effets indésirables: Perte de poids: Le poids des patients a été mesuré de façon systématique dans les études cliniques. La perte de poids moyenne observée chez les patients traités par l’aprémilast pendant une durée allant jusqu’à 52 semaines a été de 1,99 kg. Au total, 14,3 % des patients traités par l’aprémilast ont présenté une perte de poids de 5 à 10 %, tandis qu’une perte de poids de plus de 10 % a été rapportée chez 5,7 % des patients. La perte de poids n’a eu de répercussions cliniques significatives chez aucun de ces patients. Au total chez 0,1 % des patients, le traitement par l’aprémilast a été arrêté en raison de l’effet indésirable de perte de poids. Se reporter à la mise en garde supplémentaire à la rubrique 4.4 concernant les patients présentant une insuffisance pondérale au début du traitement. Dépression: Pendant la période contrôlée versus placebo des études cliniques de phase III dans le psoriasis, une dépression a été rapportée chez 1,2 % des patients (14/1 184) traités par l’aprémilast versus 0,5 % des patients (2/418) recevant le placebo. Aucun de ces cas de dépression n’a été grave ni n’a entraîné la sortie de l’étude.

Populations particulières: Sujets âgés: Globalement, il n’a pas été observé dans les études cliniques de différences du profil de tolérance chez les patients âgés de 65 ans et plus et les adultes plus jeunes, âgés de moins de 65 ans. Patients atteints d’insuffisance hépatique: Le profil de tolérance de l’aprémilast n’a pas été évalué chez les patients atteints de rhumatisme psoriasique ou de psoriasis avec une insuffisance hépatique. Patients atteints d’insuffisance rénale: Dans les études cliniques menées dans le rhumatisme psoriasique et le psoriasis, le profil de sécurité a été comparable chez les patients présentant une insuffisance rénale légère et chez ceux ayant une fonction rénale normale. Le profil de tolérance de l’aprémilast n’a pas été évalué dans les études cliniques chez des patients atteints de rhumatisme psoriasique ou de psoriasis avec une insuffisance rénale modérée ou sévère. Déclaration des effets indésirables suspectés: La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Belgique: Agence fédérale des médicaments et des produits de santé : www.afmps.be - e-mail : adversedrugreactions@fagg-afmps.be. Luxembourg: Direction de la Santé : http://www.ms.public.lu/fr/activites/pharmacie-medicament/index.html.

TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ: Celgene Europe Ltd. 1 Longwalk Road, Stockley Park, Uxbridge, UB11 1DB, Royaume Uni. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ: EU/1/14/981/001-003. MODE DE DÉLIVRANCE: Médicament soumis à prescription médicale. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE: 08/07/2016. Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.

Références : 1. Résumé des caractéristiques du produit OTEZLA® (07/2016); 2. Mease P et al. Abstract THU0432; In 16th Annual EULAR Congress 2015; 3. E. D. Deeks. Drugs DOI 10.1007/ s40265-015-0439-1; * dans les études cliniques; **aucune surveillance clinique ou biologique particulière recommandée1; TBC : tuberculose; PDE4 : phosphodiestérase 4.

08/2016 BE-OTZ150013(1)a(1)a

dossier anti-âge

Innovation anti-âge : où en est-on ?

N.Evrard

L’anti-âge s’intéresse à de nombreux processus biologiques. Ces soins sont aujourd’hui formulés avec des principes actifs dont la définition progresse, et dont les modes d’action sont de plus en plus précis et de mieux en mieux maîtrisés. Quels sont les actifs qui ont démontré un effet sur le vieillissement cutané dans des travaux publiés dans la littérature internationale ?

A

vec l’âge, la peau subit une diminution de ses fonctions de défense, de cicatrisation, de perception et de thermorégulation. Les cellules qui soutiennent le tissu cutané ont une activité réduite et de nombreux mécanismes sont perturbés : la prolifération et le fonctionnement cellulaire sont ralentis, la communication intercellulaire est altérée, des modifications post-traductionnelles apparaissent et des radicaux libres sont produits. Ces phénomènes se traduisent cliniquement par une peau plus lâche dont le relief et la couleur sont hétérogènes. Prévenir ou limiter les effets délétères des facteurs de vieillissement extrinsèque semble un des moyens les plus efficaces pour retarder le vieillissement cutané, et il existe aujourd’hui un large éventail de moyens thérapeutiques plus ou moins invasifs pour lutter contre ce vieillissement.

Le collagène est un élément clé en formulation cosmétique.

Une grande variété de préparations à base de collagène est disponible. Ces préparations varient considérablement dans leur composition et leurs propriétés. Une objectivation de qualité aide à prendre une décision éclairée sur le choix du collagène à utiliser selon la fonctionnalité recherchée.

Pas une seule formulation

• les produits fonctionnant par analogie aux «fillers» : promoteur de GAG et d’acide hyaluronique en particulier, lipopeptide, extrait de plancton, vitamines, caroténoïdes, stimulation de la production de collagène, protection des fibres dermiques, protection ou reconstituants de la MEC, etc., sans oublier les produits dits «repulpants» agissant par stimulation de la lipogenèse

Les signes cliniques du vieillissement cutané sont nombreux et varient selon le type d’altérations cutanées. On comprend donc, qu’il existe de très nombreuses façons de formuler des soins anti-âge. Parmi ceux-ci, citons : - les produits s’intéressant à la prévention et incluant les systèmes de filtres UV, les photo-protecteurs, les antioxydants naturels et synthétiques permettant de piéger les radicaux libres, tels que les tocophérols, acide lipoïque, OPC, polyphénols,...

- les produit s’intéressant à la pollution : détoxification, autophagie, stimulation du système ubiquitaire,…

- les produits prévenant la glycation ou permettant la déglycation de protéines fonctionnelles : la glycation est un phénomène qui participe à la formation des rides et la perte d’élasticité caractéristiques des peaux âgées. Les sucres réagissent sur certaines aminoacides constitutifs des protéines, ce qui conduit à des modifications chimiques caractéristiques, appelées AGEs (produits de glycation avancée). Avec l’âge, de nombreux AGEs sont formés et s’accumulent sur les protéines dont le renouvellement est faible, en particulier l’élastine et le collagène.

- la protection du matériel génétique, incluant en plus de systèmes simples, filtres, OPC et polyphénols, des endonu cléases, des actifs agissant sur les télomérases, les sirtuines et les approches reposant sur l’épigénétique - les actifs permettant de compenser ou de remplacer ce qui «manque» : céramides, pro-céramides, collagène, élastine, silicium organique, acide hyaluronique, …

20 /

154 décembre 2016/janvier 2017

• la stimulation des systèmes biologiques impliqués dans le vieillissement : pour stimuler ce qui manque et les processus de réparation. Citons les matrikines, biopeptides, facteurs de croissance, caroténoïdes, …

• la dermocrispation qui s’inspire des mécanismes du Botox par des ingrédients ciblés

• les approches reposant sur la correction des dyschromies, soit en agissant sur la production de mélanine, soit en s’adressant à la structure de la peau En raison de la complexité du processus du vieillissement cutané, chaque catégorie de soin a une spécificité d’action étroite, et leur association est synergique.

Les rétinoïdes, chef de file des anti-âge Le chef de file des topiques antiâge est le groupe des rétinoïdes qui comprend la vitamine A (ou rétinol) et ses dérivés : acide rétinoïque (ou vitamine A acide ou trétinoïne) et le rétinaldéhyde et ses rétinyl esters, ainsi qu’un grand nombre de dérivés synthétiques. Les rétinoïdes induisent une grande variété de processus cellulaires et agissent par le biais de récepteurs nucléaires. Ainsi, la trétinoïne et ses analogues, par les effets biologiques qu’ils induisent, sont quasiment considérés comme des hormones et agissent via des récepteurs nucléaires appelés RAR de type α, β et γ contrairement à d’autres dérivés qui agissent sur RXR. C’est par cette voie que les rétinoïdes topiques améliorent le vieillissement cutané en

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modifiant différents programmes de différenciation cellulaire : initiation de l’augmentation de la prolifération épidermique, compaction du stratum corneum, et biosynthèse et dépôt de glycosaminoglycanes. Différentes études ont clairement démontré que la trétinoïne améliorait significativement les signes du vieillissement photo-induit. Cliniquement, on constate l’amélioration des ridules, la diminution de la rugosité cutanée, l’amélioration de l’élasticité et de l’hydratation, et la diminution de l’hyperpigmentation.

La trétinoïne en crème peut être utilisée à des concentrations variables allant de 0,025 à 1 %, sachant qu’aux fortes concentrations, les effets secondaires tels l’irritation, le prurit et les sensations de brûlures sont plus fréquents. C’est pour les éviter que d’autres formes galéniques ont été élaborées.

Le rétinaldéhyde est un précurseur de l’acide rétinoïque métabolisé dans la peau.

Plusieurs études cliniques et profilométriques ont montré que le rétinaldéhyde réduisait les rides et la rugosité cutanée par rapport à l’excipient. Il présente moins d’effets secondaires que les rétinoïdes.

Les alphahydroxyacides, forcer la peau à se renouveler Autre catégorie de topiques anti-âge, les alphahydroxyacides (AHA), acides glycolique, lactique, citrique, acétique induisent tous une normalisation de la kératinisation et une desquama-

tion. Une nouvelle génération, les polyhydroxyacides (PHA), ont les mêmes effets bénéfiques avec moins d’effets indésirables.

Alpha et polyhydroxyacides induisent une biosynthèse des glycosaminoglycanes et des fibres collagènes, permettant ainsi un « repulpage » de la peau et une augmentation de l’épaisseur du derme. Dans le vieillissement cutané photo-induit, les AHA sont associés aux rétinoïdes et à des agents antioxydants pour un maximum d’effets. Les PHA ont en plus des propriétés hydratantes et humectantes supplémentaires et des propriétés anti-oxydantes.

Un trio incontournable : A, C, E La vitamine C, ou acide ascorbique sous sa forme lévogyre, a fait l’objet de nombreux travaux dans la littérature. Le Professeur Humbert a démontré qu’il existait une diminution du taux de la vitamine C dans le derme en fonction de l’âge. La vitamine C fut le premier actif cosmétique à faire l’objet d’une preuve d’efficacité à la fois clinique et biologique. En effet, dans une étude versus placebo réalisée chez des femmes de 50 à 60 ans traitées pendant 6 mois par vitamine C topique au niveau du décolleté, il a été montré une modification significative du relief de la peau qui, d’anisotrope devenait isotrope, d’une part, et que, d’autre part, cette application permet l’induction d’une production de collagène I et III démontrée par des biopsies en microscopie électronique et par la mesure du taux des ARN messagers dans la peau. Par ailleurs, les taux de vitamine C cutanés s’effondrent dans la peau lors de l’exposition solaire et l’induction d’un érythème actinique.

L’utilisation de la vitamine E comme actif anti-âge est fortement associée à l’émergence du concept de la lutte contre les radicaux libres.

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dossier anti-âge

En matière d’anti-âge, on ne peut faire l’impasse sur la vitamine C et ses trois actions : éclaircissante, anti-oxydante et stimulant de la synthèse de collagène, car elle reste avec le rétinol et ses dérivés et le Tocophérol, les actifs présentant le plus de preuves d’efficacité.

Incontournable acide hyaluronique Synthétisé par les fibroblastes et les kératinocytes, l’acide hyaluronique est un constituant majeur de la matrice du derme.

Les rôles physiologiques au sein des tissus sont bien connus : il intervient dans toutes les phases de cicatrisation, il favorise son accélération et la réépithélialisation des lésions cutanées.

Aussi, son pouvoir hygroscopique permet de maintenir un environnement humide. HA est le principal agent de la matrice extracellulaire. Biologiquement, cette molécule est capable de se lier aux autres composants structuraux du derme : -aux récepteurs cellulaires : par l’intermédiaire des récepteurs RHAMM fixés sur le fibroblaste et CD44 fixés à la fois sur le kératinocyte et le fibroblaste, l’acide hyaluronique facilite la migration des fibroblastes et des kératinocytes, tout en stimulant l’angiogénèse et la prolifération fibroblastique. Le récepteur transmembranaire CD44, récemment utilisé en cosmétologie, stimule la sécrétion de collagène et d’acide hyaluronique -à d’autres éléments structuraux du derme, dont le collagène et la fibrine, composant ainsi une structure complexe plus stable en feuille de fougère.

Sa dégradation induit la formation de polymères de tailles décroissantes. Les fragments importants sont anti-angiogéniques, immunosuppresseurs, et entravent la différenciation cellulaire. Les petits fragments HA sont inflammatoires, angiogéniques, immunostimulante, stimulent la prolifération cellulaire.

L’acide hyaluronique est utilisé pour ses différentes propriétés dans les différents processus de cicatrisation, inflammation, migration, prolifération cellulaire, angiogénèse, réépithélisation et vieillissement.

Protéger l’écosystème cutané

Les multiples agressions subies au quotidien par la peau viennent fragiliser l’équilibre cutanéo-microbien en ouvrant des brèches facilitant l’invasion des bactéries indésirables.

Mais l’écoflore ne se limite pas à protéger la peau contre toute invasion des pathogènes. Elle agit également au niveau du métabolisme épicutané en sécrétant des lipases ou en entrainant la libération d’acides organiques. Ce dernier intervient dans la régulation du pH cutané et offre à la peau une véritable défense chimique pour diminuer l’implantation de bactéries opportunistes. La flore a également un rôle prépondérant dans le renforcement du système immunitaire. La lutte contre le vieillissement cutané passe inéluctablement par le renforcement de la fonction barrière et ne se limite pas à des actions sur la restructuration du tissu dermique. Puissant et complexe réseau de communication, les couches épidermiques et dermiques sont le siège de nombreuses réactions de synthèse ou de dégradation faisant intervenir des médiateurs cellulaires d’origine neuronale, cutanée ou immunologique, en réponse aux stimuli. Cette barrière biologique ne fonctionne pas indépendamment des couches supérieures de la peau et de ses autres barrières.

Des pistes à mieux investiguer L’approche des cellules souches ouvre d’extra­ordi­naires perspectives à la méde­cine, et la cosmétique est là, un peu à la traine. C’est peut-être en pro­tégeant les niches de ces cellules avec des molécules de la famille des sucres, vitales pour les cellules souches que se trouve le secret de longévité ! À côté de ce travail sur les cellules souches, un autre, est mené autour des protéines, notamment les protéines de jeunesse que sont les sirtuines et les gènes. Plusieurs années de recherche ont permis de démontrer que la jeu­nesse était inscrite à la façon d’un code-barres au niveau des protéines à la surface de la peau, et que des gènes spécifiques codaient les protéines en assurant l’état de jeunesse de la peau. La piste mitochondriale est aussi source d’innovation. Les mitochondries fournissent l’essentiel de l’énergie nécessaire au fonctionnement des cel­lules, et pourrait être « un vrai levier de rajeunissement; c’est l’une des plus impor­tantes causes du vieillissement sur lesquelles il faudrait se pencher.

Références •

Glaser DA, Rogers C. Topical and systemic therapies for the aging face. Facial Plast Surg Clin North Am 2001 ; 9 : 189-96.

•

Pavicic T et al. Evidence based-cosmetics: concepts and applications in photoaging of the skin and xerosis. Wien Klin Wochenschr 2009 ; 121 : 431-9.

•

Kligman D. Cosmeceuticals. Dermatol Clin 2000 ; 18 : 609-15.

•

Humbert P et al. In the shadow of the wrinkles: theories. J Cosmet Dermatol 2012 ; 11 : 72-8.

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Saurat JH et al. Topical retinaldehyde on human skin: biologic effects and tolerance. J Invest Dermatol 1994 ; 103 : 770-4.

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Humbert P. Topical vitamin C in the treatment of photoaged skin. Eur J Dermatol 2001 ; 11 : 172-3.

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Humbert PG et al. Topical ascorbic acid on photoaged skin. Clinical, topographical and ultrastructural evaluation: double-blind study vs. placebo. Exp Dermatol 2003 ; 12 : 237-44.

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Stiller MJ, Bartonlone J, Stern R, Smith S. Topical 8 % glycolic acid and 8 % lactic acid creams for the treatment of photo damaged skin. A double blind vehicle-controlled clinical trial. Arch Dermatol 1996; 132:631-6.

Lire aussi l’édito de Françoise Guiot dans la partie Practice : La recherche en cosmétique : le miroir des sciences en page 58

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RALENTIR L’APPARITION DU VIEILLISSEMENT : UN NOUVEL AXE ANTI-ÂGE

EXPOSÉES AUX RAYONS UV, À LA POLLUTION, AU STRESS OU TABAC VOS CLIENTES SONT NOMBREUSES À SE PRÉOCCUPER DES MÉFAITS DE CES AGRESSIONS SUR LE VIEILLISSEMENT DE LEUR PEAU. QUELS CONSEILS LEUR APPORTER ? COMMENT LEUR PROPOSER UN SOIN ADAPTÉ ?

LE VIEILLISSEMENT SILENCIEUX DE LA PEAU Soumise à l’Exposome à l’origine d’un vieillissement silencieux de l’organisme, la peau se modifie : altération des fibroblastes et des kératinocytes, maillons clés de l’architecture de l’épiderme, dégradation des fibres de collagène et d’élastine, augmentation de la synthèse de la mélanine, stress oxydatif, inflammation.

Ces microphénomènes invisibles à l’oeil nu participent au vieillissement silencieux de la peau. Àlong terme, les signes de l’âge apparaissent : la peau devient rugueuse, perd sa fermeté, les rides se creusent, le teint se ternit, perd de son homogénéité, des taches brunes peuvent apparaître. Une préoccupation qui concerne toutes les femmes, dès l’âge du 25 ans.

Fort de ce constat, les Laboratoires Vichy mettent l’Exposome au centre des problématiques de son nouvel anti-âge: Slow Âge, un soin qui réduit l’impact de l’Exposome sur la peau et ainsi ralentit l’apparition des signes du vieillissement de la peau.

DES ACTIFS PUISSANTS, AUX PROPRIÉTÉS DÉMONTRÉES SCIENTIFIQUEMENT Pour lutter contre les facteurs de l’Exposome, le soin visage Slow Âge des laboratoires Vichy, associe des actifs innovants, aux propriétés démontrées scientifiquement.

La racine de Baïcaline, aux propriétés antioxydantes large spectre, lutte contre les effects es particules fines et des rayons UV. Issu de la médecine traditionnelle chinoise, le pouvoir de cet actif est supérieur à celui de la vitamine C et de la vitamine E**, souvent citées en référence vis-à-vis de certaines espèces de radicaux libres.

De son côté, le Bifidus dérivé de probiotiques, aux vertus fortifiantes vis-à-vis de l’épiderme, lutte contre l’inflammation et contribue au maintien d’une peau jeune et saine. l’Eau Termale Minéralisante de Vichy, née au coeur des volcans Français et chargée en 15 minéraux, perment de rendre la peau plus forte contre les agressions de l’Exposome.

Enfin, un système filtrant jusqu’aux UVA long (SPF 25, PPD 12.4) complète la formule de Slow Âge. Une formule non grasse et non collante. Une vraie prouesse formulatoire !

L’EXPOSOM : UN ENJEU DE SANTÉ PUBLIQUE Le concept d’exposome a été proposé en 2005* par Christopher Wild, puis a été précisé jusqu’à intégrer en 2015 la nouvelle loi Santé française. Il est défini comme la mesure cumulative des influences de l’environnement, de l’alimentation, du comportement ou encore des procédés endogènes, associées aux réponses biologiques. Contrairement au génome, l’Exposome est un enité variable qui évolue tout au long de la durée de la vie de l’individu.

RÉSULTATS VISIBLE*** RIDES DES YEUX :

PIGMENTATION :

PLIS DE JOUES :

VISIBILITÉ DES PORES :

REBONDI :

+15%

+10%

0%

Utilisatrice de Slow Âge Routine habituelle

-10%

-10% -19%

-10%

-9%

-20%

-24%

COMMENT CONSEILLER VOS CLIENTES ?

Pour potentialiser les bénéfices de Slow Âge rappelez à vos clientes les consils essentiels pour la santé de la peau : boire 1,5 litres d’eau par jour, respecter de horaires de coucher et un temps de

sommeil réguliers, privilégier une alimentation équilibrée, veiller à bien nettoyer sa peau et à la protéger quotidiennement des rayons UV. Le tabac est à bannir, à remplacer par du sport et de la relaxation.

*Wild, C. (August 2005). Complementing the genome with an <<Exposome>> : the outstanding challenge of environmental exposure measurement in molecular epidemiology. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev., 1847-50. **Sur le radical OHo. ***Protocole vie réelle sur 127 femmes. 1 groupe utilisant Slow Âge versus contrôle par mesures cliniques et instrumentales.

dossier anti-âge

PhysioLift : un savoir-faire anti-âge signé Avène Contre les rides installées, la perte de fermeté et de luminosité, les Laboratoires Dermatologiques Avène redéfinissent l’efficacité anti-âge à travers une approche inédite, centrée sur l’architecture du visage.

Un trio gagnant…

Physiolift restaure l’architecture cutanée, grâce à un trio breveté d’actifs exclusifs Ascofilline, un anti-âge architecte L’Ascophyllum Nodosum, algue brune est riche en fucanes sulfatés. Connus pour leurs propriétés hydratantes, ces fucanes sulfatés de haut poids moléculaire, révèlent en version poids plume des protéines anti-âge. La dépolymérisation permet aujourd’hui d’obtenir à partir de l’Ascophylum Nodosum, une fraction active de très petite taille des fucanes de très bas poids moléculaire, Ascofilline. Ce bas poids moléculaire garantit une pénétration optimale dans la peau, pour une action anti-âge renforcée. Ce principe actif unique augmente de 80 % la synthèse de collagène I dans le derme, et de 42 % de collagène IV au niveau de la jonction dermo-épidermique.

Les mono-oligomères d’acide hyaluronique, un anti-âge redensifiant Les mono-oligomères d’acide hyaluronique (120kDa), induisent la synthèse maximalisée d’acide hyaluronique (AH) naturel.

Le rétinaldéhyde, un anti-âge rajeunissant L’efficacité du rétinaldéhyde (284 DA) est aujourd’hui reconnue par les scientifiques. Cet actif se transforme physiologiquement en la seule forme de vitamine A biologiquement active selon les besoins de la peau et relance l’activité cellulaire et induit un épaississement de l’épiderme.

Un programme soin 24 heures La gamme PhysioLift réapprend à la peau à déjouer le temps, en respectant la physiologie cutanée et en relançant les mécanismes naturels. En 24 heures, une diminution significative des rides (-22%), l’amélioration significative de la fermeté (+19.4%) et une peau plus lumineuse (+48.7%) sont décrits par les patients.

Des galéniques innovantes et sensorielles Au-delà de l’efficacité de la formulation, Physiolift propose une diversité de textures très différentes : - PhysioLift Jour émulsion et crème lissante les soins architectes du matin : l’émulsion pour les peaux normales à mixtes pour assouplir et matifier ; tandis que la crème onctueuse répond aux besoins des peaux sèches pour hydrater et lisser. Les textures innovantes sont spécialement étudiées pour renforcer l’efficacité « soin » grâce à un maillage 3 D qui épouse et soutient les courbes du visage.

- PhysioLift Nuit : sa texture en baume enveloppe tout au long de la nuit, pour une diffusion des actifs progressive. Ce

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« Les soins PhysioLift apportent des réponses précises aux besoins de toutes les femmes, de toutes les peaux »

Le vrai + Avène ne serait pas Avène sans son eau thermale ! Et c’est pourquoi chaque soin en est enrichi pour apporter un effet apaisant à toutes les peaux même les plus sensibles.

soin contient également de l’hespéridine Methyl Chalcone qui stimule la microcirculation cutanée pour une peau detoxifiée et lumineuse.

- PhysioLift Yeux : spécialement dédié pour atténuer les poches et les cernes. Au trio d’actifs est ajouté du Sulfate de Dextran pour une action décongestionnante.

- PhysioLift Précision est le soin innovant. Technique, la texture mousse expansive épouse le creux des rides et des sillons profonds, et libère le trio d’actifs. Délivré à la dose correcte grâce à son applicateur haute précision, PhysioLift offre une correction sur mesure au plus près de la ride.

reportage

Prise en charge du psoriasis : tenir compte des atteintes arthritiques pour choisir le traitement le plus adapté Dr Pierre-Paul Roquet-Gravy Chef de Service de Dermatologie au Grand Hôpital de Charleroi

Le psoriasis est une maladie chronique inflammatoire, à médiation immunitaire et caractérisée par une évolution alternant des périodes de poussée inflammatoire et des périodes de rémission. [1] Le présent article fait état des recommandations dans la prise en charge du psoriasis selon qu’il existe une atteinte articulaire ou non.

Lorsque le psoriasis atteint les articulations Au-delà des manifestations dermatologiques du psoriasis, une inflammation des articulations, nommée arthrite psoriasique (PsA) est fréquemment décrite [1]. La PsA pourrait se développer chez 25 à 40% des patients atteints de psoriasis. [2] Les manifestations cliniques sont variées; l’arthrite périphérique, la spondylarthrite, les enthésites et l’arthrite digitale sont les plus fréquentes. [1] Dans 80% des cas, les manifestations cutanées sont antérieures aux problèmes arthritiques, ce qui explique la prise en charge fréquente de ces patients par un dermatologue. [3]

Le rôle central du dermatologue La prise en charge du psoriasis doit aller au-delà du traitement des symptômes dermatologiques. Face à un psoriasis, les dermatologues sont placés en première ligne pour détecter l’arthrite psoriasique. En cas d’atteintes arthritiques, un traitement approprié devra être rapidement initié afin de prévenir la progression de la maladie et les dommages arthritiques. [1] En effet, un retard de diagnostic de 6 mois contribue à de mauvais résultats fonctionnels et radiographiques. [4] C’est pourquoi un screening des atteintes arthritiques est recommandé annuellement par l’Organisation Mondiale de la Santé chez

tous les patients psoriasiques. [1] Différents outils existent pour favoriser la détection des premiers signes d’une inflammation articulaire (pour plus d’informations: www.biopso.be).

Que disent les guidelines ?

En présence d’une arthrite psoriasique, la prise en charge thérapeutique du psoriasis sera spécifique. Les guidelines émanant de la Ligue Européenne contre le Rhumatisme (EULAR), mises à jour en 2015, rappellent les objectifs de la prise en charge du patient atteint d’une arthrite psoriasique, parmi eux : améliorer la qualité de vie par le contrôle des symptômes, prévenir les dommages structurels, et normaliser la mobilité ainsi que la vie sociale tout en visant la rémission. Pour ce faire, le contrôle de l’inflammation est crucial et l’algorithme de traitement est fonction du stade de la maladie arthritique. [5] Le but du traitement est de viser la rémission, ou tout du moins de minimiser l’activité de la maladie. Les patients atteints d’arthrite psoriasique peuvent être soulagés efficacement avec des AINS ou des injections intra-articulaires de corticoïdes.

Les csDMARDS (conventional synthetic disease-modifying antirheumatic drugs) doivent être considérés à un stade précoce de la maladie, avec une préférence pour le méthotrexate en présence de manifestations cutanées. [4] Les recommandations de l’EULAR considèrent les traitements

Fig. 1 Prise en charge du patient psoriasique souffrant ou non d’arthrite psoriasique.

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reportage

Fig. 2 NNT pour atteindre un répondeur PASI75 additionnel [Sur base de Strand et al.2015 (8)]

Fig. 3 NNT pour atteindre un répondeur ACR20 additionnel [Sur base de Strand et al. 2015 (8)]

anti-TNF en première ligne, en cas de réponse inadéquate à au moins un csDMARD. Elles se basent sur l’expérience à long-terme, la balance bien établie au niveau efficacité et profil de sécurité ainsi que sur la pratique courant des anti-TNFα.

Si les guidelines ne pointent pas de différence, il semble que l’étanercept soit moins efficace, ou moins rapidement efficace, sur les manifestations dermatologiques (il n’existe cependant pas d’études comparatives directes). [5] Si un agent anti-TNFα n’est pas approprié, c’est un agent visant l’IL12/23 ou l’IL 17 qui est recommandé. Enfin, si un traitement biologique n’est pas approprié, on envisagera un traitement ciblé de type inhibiteur de la phosphodiestérase-4 (PDE4) pour les patients atteints de PSA. [5] Un arbre décisionnel peut être proposé sur base des recommandations de l’EULAR [5] et de l’AAD (American Association of Dermatology) [6,7] (figure 1). Cet arbre permet d’optimiser le traitement global du psoriasis en fonction des manifestations articulaires et cutanées.

Comparaison de l’efficacité des différents traitements systémiques ciblés Un certain nombre de traitements, visant l’inhibition du TNFα, d’interleukines ou de la PDE-4 sont indiqués pour le traitement du psoriasis et de l’arthrite psoriasique. On ne dispose cependant pas de comparaisons directes suffisantes entre ces agents dans l’une ou l’autre pathologie. Une méta-analyse a dès lors été effectuée sur base de 14 études cliniques de phase III, pour comparer indirectement les agents systémiques ciblés (anti-TNF, inhibiteurs d’interleukines et inhibiteur de la PDE4) étudiés dans l’arthrite psoriasique. [8] Les critères évalués étaient les scores ACR20 (American College of Rheumatology, l’ACR20 correspondant à une diminution d’au moins 20% de cet indice composite évaluant les manifestations de la PSA [9]) et PASI75 (Psoriasis Area Severity Index), obtenus après 24 semaines de traitement. [8] Afin d’être pragmatique, seules les molécules utilisées couramment en dermatologie sont reprises dans cet article : adalimumab, apremilast, etanercept, secukinumab et ustekinumab (1).

Les résultats sont exprimés en NNTs (Number Needed to Treat),

à savoir le nombre de patients à traiter versus placebo pour obtenir un répondeur additionnel (PASI75 ou ACR20). [8] Plus ce score est bas, plus la molécule est efficace.

A la semaine 24, dans cette analyse, les NNTs relatifs au score PASI75 les plus bas (<2) sont également observés avec l’anti-TNF adalimumab et l’anti-IL17 secukinumab (Figure 2). Les NNTs relatifs au score ACR 20 les plus bas (< 3) sont observés pour l’adalimumab et le secukinumab (Figure 3). [8]

En conclusion Le psoriasis est une maladie chronique complexe, le plus souvent prise en charge par le dermatologue [1]. Cependant, le tableau clinique présente fréquemment d’autres symptômes.

Parmi eux, les plaintes articulaires de l’arthrite psoriasique sont particulièrement importantes, par leur prévalence et la nécessité de les traiter [1,3]. Le spécialiste devra donc adopter une prise en charge globale. Les recommandations les plus récentes pour le traitement de la PsA considèrent les traitements anti-TNFα en première ligne, après échec des csDMARDs, et ils constituent un traitement de choix du psoriasis modéré à sévère [5]. Parmi eux, l’adalimumab est un traitement de choix en raison de son efficacité établie à long-terme dans la pratique quotidienne, tant au niveau articulaire que cutané [2].

Références 1.

Global report on psoriasis, WHO, 2016

2.

Chiricozzi A et al. J Eur Acad Dermatol Venereol. 2016 Jun 21. doi: 10.1111/jdv.13771.

3.

Gottlieb AB et al. J Dermatol Treat 2006; 17:343-52.

4.

Haroon M et al. Ann Rheum Dis. 2015 Jun;74(6):1045-50

5.

Gossec L et al. Ann Rheum Dis. 2016 Mar;75(3):499-510.

6.

Menter A et al. J Am Acad Dermatol 2008;58:826-50.

7.

Based on: www.aad.org/practice-tools/quality-care/clinical-guidelines/psoriasis

8.

Strand V et al. Abstract nr 2848 presented at the ACR 2015/AHRP annual meeting.

9.

Felson D et al. Arthritis & Rheumatism 1995; 38(6), 727-735

(1) Ainsi il n’est pas discuté de l’infliximab, du certolizumab, du golimumab et du secukinumab 75 mg.

AbbVie SA/NV - BEHUD160528 – Nov 2016

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news

Plan anti-âge

Des grands formats pour encore plus de soins La marque experte en dermocosmétique a choisi d’augmenter la contenance de ses flacons de soins nettoyants du visage. Ainsi, dans sa gamme DermatoCLEAN, la Lotion Micellaire 3 en 1 DermatoCLEAN se décline désormais en un grand format de 400 ml. Avec sa formule à base de complexe actif nettoyant ultra doux, ainsi que du Gluco-Glycérol et de l’Acide Hyaluronique, cette solution pour les yeux et le visage laisse la peau sensible nettoyée, fraîche et éclatante. Et au sein de la gamme DermoPURIFYER, dédiée aux peaux à tendance acnéique, le Gel Nettoyant DermoPURIFYER s’offre, quant à lui, aussi un flacon de 400 ml. Enrichie en tensioactifs (6%), cette formule sans savon et sans parfum élimine l’excès de sébum tout en retirant les impuretés et le maquillage.

Résultat, la peau est propre, fraîche et souple.

Avec l’âge, la peau perd peu à peu sa capacité à stocker l’humidité. Son élasticité et son taux d’hydratation diminuent. Les soins intensifs anti-âge de Louis Widmer luttent contre les effets du temps sur tous les fronts.

Regard fatigué? La Crème Contour des Yeux régénère les tissus cutanés. L’émulsion E/H pénètre dans les couches les plus profondes et ne provoque ni irritations, ni enflures au contour des yeux, tandis que des biostimulateurs hydratent la peau et la rendent souple, élastique et soyeuse. Le panthénol améliore la rétention d’eau et apaise la peau irritée. La vitamine A favorise la microcirculation et normalise la kératinisation et la vitamine E neutralise les effets néfastes des radicaux libres.

Pour des taches dues à l’âge, Pigmacare® Skin Tone Balance réduit efficacement les taches de pigmentation, utilisé sous forme de cure d’une durée de huit semaines. Besoin d’un coup d’éclat ? L’Extrait liposomal est d’une efficacité sans pareille tandis que pour une approche renforcée, le Complexe Intensif Anti-Age protège durablement contre le vieillissement prématuré de la peau et contre les effets néfastes de l’environnement. L’aspect de la peau est plus frais, plus jeune, après quelques jours déjà, la surface de la couche cornée est plus souple et plus élastique.

Redonner au visage une apparence et un toucher naturels La gamme Juvéderm® VYCROSS® des laboratoires pharmaceutiques américains Allergan offre une manière particulière de soigner l’ensemble du visage pour lui redonner une apparence et un toucher naturels. Fondée sur la technologie VYCROSS® et composée de quatre références, cette palette de produits de comblement injectables assure une capacité liftante maximale et une bonne intégration tissulaire pour des résultats durables.

Le gel Juvéderm® Volbella® (15 mg/ml AH – 0,3% lidocaïne) remodèle les lèvres. Les gels Juvéderm® Volift® et Juvéderm® Volift®Retouch (17,5 mg/ml AH – 0,3% lidocaïne) corrigent les rides des joues, du menton, du bas du visage et des sillons nasogéniens. Et le gel Juvéderm® Voluma® (15 mg/ml AH – 0,3% lidocaïne) restaure le volume du visage. Enfin, les seringues colorées avec aiguilles Easyflow vous aident à différencier les produits VYCROSS® pour éviter toute confusion en pré ou en post procédure de dermatologie esthétique pour nettoyer la peau.

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Une peau plus souple pour toute la famille Les laboratoires Avène viennent de lancer TriXera NUTRITION, une gamme hygiène et soin dédiée aux épidermes en quête de nutrition et de (ré)confort.

Disponible depuis octobre 2016, elle s’adresse à tous les membres de la famille, avec pour seul but une peau plus hydratée, plus souple et plus douce, et ce durablement. TriXera NUTRITION se compose d’un nettoyant nutri-fluide visage et corps (en flacon-pompe de 400 ml), d’un lait nutri-fluide visage et corps (en flacon-pompe de 400 ml et en tube de 200 ml), et d’un baume nutri-fluide visage et corps (en flacon-pompe de 400 ml et en tube de 200 ml). Dotée d’une nouvelle génération de texture, cette gamme assure nutrition, efficacité et douceur grâce à l’association du trio lipidique (huile d’onagre, soja, acides gras essentiels) et du Sélectiose, combinée à de l’Eau thermale d’Avène.

20 ans d’expertise contre la chute de cheveux Aminexil Clinical 5, la dernière version des laboratoires DERCOS, est l’aboutissement de 20 années d’expertise contre la chute de cheveux. A côté de l’Aminexil, du SP94 et de l’Arginine, les laboratoires DERCOS ont identifié deux nouveaux actifs pour leur capacité à agir sur le cuir chevelu interfolliculaire. Il s’agit de l’octéine, qui réduit les micro-inflammations et la peroxydation lipidique,... sans oublier l’eau thermale minéralisante de Vichy. Résultat, Dercos Aminexil Clinical 5 permet d’agir sur 5 cibles déterminantes dans les phénomènes de chute de cheveux. Elle renforce l’ancrage de la racine dans le cuir chevelu.

Elle améliore la microcirculation, grâce à l’embout massant. Elle favorise une fibre forte et résistante.

Elle diminue les micro-déséquilibres. Et elle renforce la fonction barrière. Aminexil Clinical 5 est disponible en coffret de 21 et 42 ampoules/ homme ou femme.

Une crème réparatrice pour combattre l’eczéma La crème réparatrice apaisante Dexyane MeD, des laboratoires dermatologiques Ducray, est indiquée pour le traitement des peaux présentant un eczéma atopique, de contact ou même chronique des mains. Innovation majeure pour 2017, cette crème se compose d’une formule spécialement conçue pour restaurer le film hydrolipidique de la peau tout en la protégeant des allergènes et des bactéries. Le maillage polysaccharidique et la phase hydra-nutritive (hydroxydecine + glycérine + vaseline + beurre de karité) favorisent l’hydratation tout en limitant l’adhésion bactérienne, tandis que l’enoxolone (acide bétaglycyrrhétinique) apaise les démangeaisons et diminue les signes d’inflammation.

Disponible en tube de 100 ml, elle convient pour une utilisation sur le visage et le corps, et s’utilise chez l’adulte, l’enfant et même le nourrisson dès 3 mois.

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DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT : Minoxidil Biorga 2 % solution pour application cuta- Peu fréquent : allergie (sensibilité, rhinite, dyspnée, née - Minoxidil Biorga 5 % solution pour application cutanée. COMPOSITION QUALITATIVE éruption cutanée, rougeur généralisée, gonflement Minoxidil Biorga 5% ET QUANTITATIVE : Minoxidil Biorga 2 % contient en tant que substance active 20 mg/ml de de la face). Affections du système nerveux : Peu fré3 x 60ml: 42,00 € minoxidil. Minoxidil Biorga 5 % contient en tant que substance active 50 mg/ml de minoxidil. quent : picotements, névrite, maux de tête, vertige, 60ml: 25,86 € Excipients : éthanol à 96 %, propylène glycol, eau purifiée. FORME PHARMACEUTIQUE : sensation d’étourdissements, vertiges. Affections Solution pour application cutanée. INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES : Minoxidil Biorga est oculaires : Troubles de la vision, notamment dimiindiqué pour le traitement de l’alopécie androgénique. POSOLOGIE ET MODE D’ADMI- nution de la capacité de perception visuelle, irritation oculaire. Affections de l’oreille et du NISTRATION : Application cutanée. EXCLUSIVEMENT DESTINÉ AUX ADULTES. Appliquer labyrinthe : Peu fréquent : otite (plus particulièrement otite externe). Affections cardiaques : deux fois par jour une dose de 1 ml sur le cuir chevelu, en débutant au centre de la zone à Quelques cas de douleur au niveau de la poitrine, de palpitations cardiaques, d’irrégulatraiter. Respecter cette dose quelle que soit la taille de la zone à traiter. La dose journalière rités de la fréquence cardiaque et de fluctuations de la tension artérielle ont été mentiontotale ne doit pas dépasser 2 ml. Etendre le produit du bout des doigts de manière à couvrir nés. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Peu fréquent : essoufflement. entièrement la zone Affections hépatobià traiter (voir mode liaires : Il est possible d’administration). Se que l’on constate des laver soigneusement anomalies des parales mains avant et mètres biologiques de après application de la fonction hépatique. la solution. Appliquer Affections de la peau et uniquement lorsque du tissu sous-cutané : les cheveux et le cuir Les effets indésirables chevelu sont parfailes plus fréquents tement secs. Ne pas sont des réactions appliquer sur d’autres cutanées bénignes : parties du corps. Eviter irritation locale avec tout contact avec en particulier desquales yeux ou d’autres mation, rougeur, dermuqueuses sensibles. matite, sécheresse de Chez les patients la peau, hypertrichose (1) chez qui la repousse (à distance), sensades cheveux s’avère tion de brûlure, prurit, insuffisante sur le éruption cutanée et plan esthétique avec eczéma. Effets indésila solution à 2 % ou rables rares : dermatite chez qui l’on souhaite de contact allergique, une repousse rapide folliculite, alopécie des cheveux, on peut (chute des cheveux) prescrire la solution et séborrhée. Suite à (2) à 5 %. Mode d’admila présence d’éthanol : nistration : Le mode l’utilisation topique fréd’application dépend quente peut provoquer Un eet de l’applicateur utiune irritation et une lisé. Pulvérisateur : Ce sécheresse de la peau. visible dès le système est indiqué Suite à la présence 2ème mois(1) lorsque les zones à de propylène glycol : traiter sont de grande risque d’eczéma de Ne N eg graisse taille. 1. Retirer le cacontact. Quelques cas pas pa les puchon du flacon. - 2. de pousse irrégulière cheveux Moins gras Orienter la pompe vers des cheveux ont été que le centre de la zone à mentionnés. Une accétraiter, pulvériser 1 fois lération de la chute de le produit et étendre le produit du cheveux peut survenir comparé bout des doigts de masuite au fait que le nière à couvrir entièreminoxidil a pour effet ment la zone à traiter. de remplacer les cheRépéter cette procéveux se trouvant en dure à 6 reprises pour phase télogène par des administrer une dose cheveux en phase anaProduit (3) de 1 ml (soit un total de gène (les cheveux les comparé 7 pulvérisations). Eviter plus anciens tombent l’inhalation du produit et sont remplacés par pulvérisé. - 3. Replacer de nouveaux cheveux). le capuchon sur le Cette accélération flacon après usage. temporaire se maniPulvérisateur avec apfeste généralement 2 plicateur : Ce système à 6 semaines après 1) RCP MINOXIDIL Biorga 5% AMM BE365513 est indiqué lorsque les le début du traitement 2) Source IMS Juli 2013 zones à traiter sont et disparaît après 3) Vanneste D. Mesure objective des qualités cosmétiques de lotions destinées au cuir chevelu et contenant du Minoxidil. Dermatologie Actualité 2011; 127 de petite taille ou sont quelques semaines (il encore recouvertes de s’agit en fait d’un precheveux. 1. Retirer le mier signe d’efficacité capuchon du flacon. - 2. Retirer la partie supérieure de la pompe. Fixer l’applicateur et du minoxidil). Troubles généraux et anomalies au site d’administration : Peu fréquent : appuyer fermement. - 3. Procéder ensuite comme décrit pour le pulvérisateur. CONTRE- faiblesse, gonflement, altérations du goût, dysfonctionnement sexuel. Il faut cependant INDICATIONS : Hypersensibilité au minoxidil ou à l’un des excipients. La sécurité et l’effi- faire remarquer que des phénomènes médicaux, en particulier ceux qui surviennent cacité de Minoxidil Biorga chez les patients de moins de 18 ans ou de plus de 65 ans n’ont rarement, ont été mentionnés sans que l’on n’ait pu constater une quelconque relation pas été évaluées. Ne pas appliquer Minoxidil Biorga sur une peau infectée, sur des plaques de cause à effet avec le traitement. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR de psoriasis, sur des coups de soleil importants ou des plaies cutanées importantes en LE MARCHÉ : Laboratoires Bailleul S.A., 10-12, Avenue Pasteur, L-2310 Luxembourg. raison du risque d’absorption accrue. EFFETS INDÉSIRABLES : Les effets indésirables NUMÉROS D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ : BE365504 - BE365513 dermatologiques sont de même nature et présentent le même degré de sévérité chez les MODE DE DÉLIVRANCE : Minoxidil Biorga 2 %: Médicament non soumis à prescription patients traités avec la solution à 5 % ou à 2 %, mais leur incidence est plus élevée en médicale. - Minoxidil Biorga 5 %: Médicament soumis à prescription médicale. DATE DE association avec l’utilisation de la solution à 5 %. Affections du système immunitaire : MISE À JOUR DU TEXTE : août 2015. Date d’approbation du texte : 02/2016.

MINOXIDIL BAILLEUL 5% DEVIENT

Alopécie androgénique chez l’homme et la femme

Dosage en Propylène glycol

70% des patients traités par une solution à Minoxidil 5% utilisent le Minoxidil Biorga 5% util

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alopécie

Alopécie : approches multiples pour causes multifactorielles 2 personnes sur 3 affirment perdre régulièrement leurs cheveux ! 52% des hommes et 76% de femmes seraient concernés. C’est la première préoccupation pour les hommes (54%), devant leur poids, et la deuxième source d’inquiétude pour les femmes, après leur poids, mais avant leurs rides !(1) Voici tout ce qu’il est bon de (se) rappeler concernant ce motif fréquent de consultation dermatologique et une synthèse des messages-clés à faire passer à votre patientèle, qui ne cerne pas toujours bien la problématique de l’alopécie.

Un petit rappel... au poil près Chaque individu possède, à sa naissance, un capital de 100.000 à 150.000 cheveux, avec une densité normale de 250 à 350 par cm². Au sein de notre société – surtout chez la femme – la chevelure occupe une place prépondérante dans l’image que l’on donne de soi. C’est une question de personnalité puisque son rôle initial, c’est-à-dire social, sexuel et individuel, a fortement diminué au fil du temps. D’où, d’ailleurs, la mode pour les hommes – souvent confrontés aux problèmes d’alopécie androgénique – d’arborer un crâne glabre. La durée de vie du cheveu est de 6 à 8 ans, alors que sa durée de pousse est de 2 à 6 ans. Le cheveu pousserait environ tous les jours de 0,35 mm, soit en moyenne 1 cm par mois. La perte physiologique du cheveu se situe entre 25 et 60 par jour. On parlera d’alopécie dès que le patient enregistre une perte de plus de 60 à 80 cheveux par jour. La modération dans les propos est toutefois de mise. En effet, il est indubitable que le volume de cheveux perdus peut paraître

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plus important si la patiente a des cheveux foncés et longs…

Une perte quotidienne supérieure à 60 cheveux entraînera très rapidement une diminution de la densité capillaire, qui avoisinera assez vite les 200 par cm².

On parlera de chute importante quand la proportion de cheveux télogènes franchit la barre des 20% (10% étant considéré comme un taux normal).

Facteurs influençant la chute de cheveux • Divers: Stress, chocs psychologiques, colorations trop agressives et trop fréquentes, certaines coiffures (tresses à répétition, chignons, etc.), utilisation d’un sèche-cheveux trop chaud, tractions capillaires trop nettes, brushing à répétition... Egalement, parfois, l’utilisation de produits ou de gels coiffants, une anesthésie, certaines médications, le sable (action abrasive qui peut irriter le cuir chevelu), le sel de l’eau de mer, qui peut

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La chute…saisonnière : vérité ou effet médiatique ?

L’ensoleillement, par action indirecte sur la synthèse des hormones stéroïdiennes, entraîne d’office deux pics physiologiques ou inter-saisonniers de chutes de cheveux : une en fin d’été et l’autre au printemps…. D’où l’amalgame populaire qui associe chute de cheveux à la chute des feuilles à la fin de l’été et la perte capillaire au sortir de l’hiver suite au port fréquent de bonnets et de chapeaux par temps froid !

asphyxier la chevelure et bloquer le sébum, ou encore les bigoudis, qui peuvent casser le cheveu...

• Sexuels et hormonaux Chez l’homme, l’afflux de testostérone peut lentement atrophier le follicule pileux sous l’effet d’une enzyme: la 5 alpha-réductase. Les hormones mâles sont transformées en DHT, qui accélère les cycles de vie du cheveu et tend donc à les raccourcir. La racine capillaire s’essouffle, le cheveu repousse de plus en plus mal et le crâne se dégarnit. On parlera d’alopécie androgénique.

Chez la femme, certains désordres hormonaux peuvent entrer en ligne de compte. Certaines pilules contraceptives jouent d’ailleurs, outre l’aspect contraceptif, un rôle important dans la protection cutanée et capillaire. La femme serait, par définition, épargnée d’alopécie androgénogénétique en raison des oestrogènes. Néanmoins, après une grossesse, le phénomène de l’effluvium post-partum se manifeste. C’est ainsi que 2 à 3 mois après l’accouchement ou après la fin de l’allaitement, la femme perd brutalement de grandes quantités de cheveux…tout simplement parce qu’elle n’en a quasiment pas perdu durant la gestation. Certains cas d’alopécie diffuse s’observent également après la ménopause ou lors d’un traitement par androgènes.

• Etat nutritionnel L’état nutritionnel d’un patient peut entrer en ligne de compte.

Pour s’en souvenir, il suffit de savoir que tous les oligo-éléments, à l’exception du fluor, et notamment le cuivre, interviennent dans la croissance du poil. Les vitamines et enzymes sont indispensables à la croissance du cheveu. L’étude de la constitution du cheveu peut donc en dire long sur l’état nutritionnel d’un sujet !

la femme, l’alopécie progressive est rare mais rencontrée par exemple suite à la prise de laxatifs, de tranquillisants ou suite à des traitements capillaires agressifs.

• Alopécie androgénique connue chez l’homme.

• Outre les alopécies congénitales, cicatricielles et médicamenteuses, citons les alopécies mécaniques dues à des tractions trop fortes.

• Alopécie aiguë : très inhabituelle mais soudaine. Alopécie réactionnelle survenant 2 à 4 mois après un facteur déclenchant : stress, accouchement, intervention chirurgicale, etc.

• Alopécie toxique : liée à la prise de médicaments comme les antimitotiques et de nombreux principes actifs des classes suivantes : oestroprogestatifs, anticoagulants, anticonvulsivants, bêtabloquants, métaux comme le lithium.

• Alopécie androgénique génétiquement programmée ou liée à une stimulation du follicule pileux par les androgènes (topographie bien particulière chez l’homme avec calvitie et golfes frontaux) accompagné d’hyperséborrhée. Chez la femme, raréfaction médiane.

• Alopécie révélant une pathologie générale : dysthyroïdie, lupus, carence en fer, zinc ou vitamine B12.

Traitements • En cas de chute de cheveux occasionnelle Locaux : shampooing revitalisant, restructurant, volumateur ou repulpant (si les cheveux se sont affinés), lotion capillaire, ampoules à base de concentré revitalisant anti-chute. Des molécules brevetées ou substances ont donné lieu à des traitements révolutionnaires en application locales, sprays, voire monodoses.

Per os : traitement à base d’acides aminés soufrés, de vitamines B5, B8, de minéraux comme le fer, le zinc, le cuivre et le silicium…

• Mauvais fonctionnement de la thyroïde

L’alopécie passée à la loupe Diverses catégories d’alopécies (liste non-exhaustive) • Alopécie diffuse : causes diverses : infection virale, stress, choc affectif, intoxication (thallium), actions médicamenteuses (cytostatiques, anticoagulants), radiothérapie, hormones progestatives dérivées de testostérone prescrites en cas d’endométriose,...

• Alopécie progressive d’origine nutritionnelle ou autre avec souvent carence en fer, vitamine B et protéines. Chez

Précautions à prendre •

Vérifier si le patient est sous traitement médicamenteux, s’il a subi un choc affectif, un stress particulier, s’il a été opéré ou a subi une radiothérapie.

•

Si le patient ou la patiente souffre d’une carence en fer (anémie, ulcère gastrique, port d’un stérilet, consécutive à une intervention chirurgicale, métrorragies,...).

•

Si la patiente est ménopausée ou a changé de contraception.

•

Si la patiente vient d’accoucher et/ou a cessé l’allaitement.

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alopécie

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Voici les 5 grands profils de chute capillaire chez l’homme et la femme • La chute héréditaire C’est la plus fréquente. Elle sous-entend qu’il existe une prédisposition génétique. Les hommes seraient plus touchés que les femmes.

• La chute post-partum Elle peut survenir progressivement ou de façon soudaine après l’accouchement.

Elle peut être excessive et brutale mais est heureusement réversible.

Des injections seront également prescrites en cas de chute sévère et impressionnante, sans oublier les préparations magistrales, entre autres à base de biotine, cystéine, méthionine, etc.

• La chute à la menopause La qualité du cheveu s’appauvrit avec une perte de volume et de densité.

• En cas de chute de cheveux androgénique un traitement local par minoxidil et/ou hormonothérapie anti-androgène per os peut donner des résultats probants en augmentant le nombre de cheveux de 30 à 40% après 6 à 12 mois de traitement. À utiliser en combinaison avec d’autres shampooings fortifiants.

• La chute en période de stress C’est, chez une personne sur deux, la cause de la chute des cheveux.

• La chute saisonnière On observe deux pics inter-saisonniers (début de l’automne et fin de l’hiver). Elle touche indifféremment les hommes et les femmes.

En cas de chute de cheveux, il convient d’accorder une importance toute particulière à 5 cibles spécifiques : - Le renforcement ou ancrage de la racine dans le cuir chevelu ; - La construction d’une fibre capillaire solide et forte : - La stimulation de la microcirculation, sans laquelle le cheveu ne peut pas obtenir les éléments nécessaires à sa croissance ; - L’impact des influences au niveau du cuir chevelu interfol- liculaire ;

-

Le renforcement du cuir chevelu dans la protection contre les influenceurs externes (pollution, UV, tabac etc.) et internes (stress, médicaments, etc.). Identifier des micro-capteurs pour éviter des micro-déséquilibres du cuir chevelu.

Références

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1.

Panel Health & Beauty – IPSOS 2003. Etude Vichy/ Sofres 1998.

2.

Dercos/Vichy

3.

C. JAWORSKY, A.M. KLIGMAN, G.F. MURPHY, Characterization of inflammatory infiltrates in male pattern alopecia: implications for pathogenesis. Br J Dermatol., 1992, 127, 239-46

4.

C.DELOCHE, O. DE LACHARRIERE, C. MISCIALI, B. M. PIRACCINI, C. VINCENZI, P. BASTIEN, I. TARDY, B.A. BERNARD, A. TOSTI, Histological features of peripilar signs associated with androgenetic alopecia, Arch Dermatol Res., 2004, 295 (10), 422-8

5.

Agorapharma

6.

Laboratoires Vichy, Ducray, Dercos, Furterer, etc.

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Dossier Cicatrisations

Gels de silicone ou crèmes réparatrices: quel produit cicatrisant choisir ?

Le saviez-vous ? Environ 59% des patients attachent de l’importance à l’apparence de leurs cicatrices [1].Certains sur-utilisent ou appliquent mal des topiques cicatrisants. Recommandations d’usage à donner aux patients en cas de cicatrice hypertrophique ou de chéloïde.

Les crèmes cicatrisantes ou réparatrices : une indication à (re) préciser - Les crèmes cicatrisantes réparatrices sont, de nos jours, encore trop souvent mal appliquées par les patients à des fins qui ne sont, en fait, pas celles qui justifient leur place, à la base, dans l’arsenal thérapeutique.

- Le grand public/patient y recourt ainsi le plus souvent, en première intention, pour gommer toutes les imperfections cutanées : cicatrice d’acné, couperose, érythème, irritations cutanées avec démangeaisons, rougeurs localisées, urti caire, bouton qui ne sèche pas assez vite, etc.

- Elles sont généralement très grasses avec comme indications principales des actions réparatrices de l’épi- derme, cicatrisantes et antibactériennes. De plus, elles renferment, le plus souvent, des agents adoucissants et hydratants.

- Leur utilisation doit donc être localisée, limitée et surtout réservée à un problème spécifique.

- De tels produits ne seront donc généralement pas prescrits sur le long terme, sauf en cas de chéloïdes ou de cicatrices hypertrophiques concernant une surface cutanée restreinte.

Il convient, toutefois, de conseiller aux patients de les appliquer en douceur.

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Un choix dicté par quels résultats ?

Les résultats, en matière de cicatrisation, sont surtout qualifiés de patients dépendants. En effet, certains patients cicatriseront très bien et très rapidement, même sans utilisation de traitement, alors que chez d’autres, c’est l’inverse.

Les crèmes cicatrisantes réparatrices et les gels de silicone ont chacun leur justification. Le facteur coût n’est, de nos jours, plus déterminant. Le corps médical prescrira, tantôt un gel, tantôt une crème. Tout dépend du cas clinique qui se présente.

Des zones de localisation à risque Pour qu’une plaie ou cicatrice ne soit rapidement plus qu’un mauvais souvenir, la qualité de la peau, l’état de santé général du patient, la régularité des soins apportés entrent en ligne de compte, mais également d’autres facteurs. En tête, la localisation de la cicatrice/plaie. Les localisations hypertrophiques ou chéloïdiennes les plus à risques sont, pour information, les zones pré-sternales, inter-scapulaires, mais aussi le thorax et les articulations. Parmi d’autres facteurs déterminants, citons des facteurs raciaux. Ainsi, les peaux noires cicatrisent-elles moins bien. Des facteurs génétiques ne sont pas à négliger : un risque accru de chéloïde peut être observé en cas d’anté-

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Dossier Cicatrisations

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Cicatrice hypertrophique ou chéloïde ?

•

Les cicatrices hypertrophiques sont surélevées, de couleur rouge et peuvent démanger. Elles se caractérisent par une croissance exagérée du tissu cicatriciel restant généralement limitée à la lésion d’origine. Elles se développent habituellement dans les semaines qui suivent l’intervention chirurgicale, le traumatisme ou la brûlure. La taille de ces cicatrices peut augmenter rapidement pendant 3 à 6 mois, puis, après une phase stationnaire, commencer à régresser.

•

Les cicatrices chéloïdes sont épaisses, boursouflées et de couleur rouge-brune. Ces cicatrices se composent de tissu cicatriciel s’étendant au-delà des limites de la lésion d’origine sur la peau saine avoisinante. Elles se forment plusieurs mois après la plaie initiale et ne régressent pas spontanément.

Comment appliquer, en règle générale, un gel de silicone ?

Deux applications quotidiennes sont indispensables. Une fine couche de gel de silicone est amplement suffisante. Il convient de la laisser sécher à l’air libre, sans réellement masser.

Quid après une intervention chirurgicale ?

Il n’y a pas de conseil particulier ni de prescription spécifique, voire systématique, en la matière. Tout est fonction du patient et de sa faculté à cicatriser vite et bien ou pas.

Toutefois, de nombreux dermatologues recommandent l’application préventive de gels de silicone ou de crèmes réparatrices/cicatrisantes juste après un acte chirurgical, surtout quand les zones suivantes sont touchées: visage, épaules, avant-bras ou décolleté. Il est bien entendu essentiel après tout traumatisme ou toute intervention - d’un point de vue purement cicatriciel - de conseiller aux patients d’éviter toute exposition solaire. Certains gels de silicone renferment d’ailleurs, dans cette optique, un SPF élevé. En vue d’une cicatrisation optimale, un traitement topique cicatrisant, quel que soit le produit, sera recommandé (toujours au cas par cas) sur une période de 2 à 3 mois.

Références Kelo Cote© Biocodex Etude Gallileo - Kelo Cote© Biocodex Les laboratoires La Roche Posay, Avène, Biocodex, Beiersdorf.

Dr. F. Willaert/DermActu 2015

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cédents familiaux. De même, les personnes diabétiques ont, en règle générale, une cicatrisation plus lente.

Crème cicatrisante/ réparatrice pour peau endommagée Les origines et/ou causes d’une peau endommagée peuvent être multiples : une lésion plus ou moins sévère, une intervention chirurgicale qui laisse une cicatrice, un traitement dermatologique (laser, peeling, etc.) ou encore une déshydratation sévère (xérose, eczéma atopique, etc.). Autant de justifications d’une sècheresse et/ou d’une irritation cutanée, avec des degrés de sévérité divers, qui peuvent difficilement être soignées à l’aide d’une crème hydratante traditionnelle. En effet, une peau endommagée nécessite un soin adéquat qui, non seulement hydrate en profondeur, mais répare la peau de l’intérieur.

De nombreux laboratoires dermocosmétiques proposent, de nos jours, des crèmes hydratantes réparatrices pour peaux traumatisées. Dans le cas d’une intervention dermatologique, certains topiques représentent un traitement post-intervention spécifique de choix et de première intention qui traite en profondeur, efficacement, mais aussi assez rapidement la peau irritée/endommagée. De nombreuses crèmes cicatrisantes/réparatrices créent ainsi une barrière protectrice sur la peau en vue d’une meilleure régénération de la région endommagée.

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Anticorps monoclonaux et dermatite atopique Au cours de l’EADV (Vienne, Autriche) deux études ont révélé l’intérêt des anticorps monoclonaux dans la prise en charge de l’eczéma atopique. Les études présentées, SOLO-1 et SOLO-2, sont randomisées contre placebo et ont comparé le traitement par dupilumab par rapport au placebo dans deux groupes équivalents d’adultes présentant une dermatite atopique modérée à sévère non contrôlés par des traitements topiques. Le dupilumab est un anticorps monoclonal dirigé contre les récepteurs de l’interleukine-4 alpha.

Il agit donc sur l’interleukine 4 et l’interleukine 13, deux cytokines essentielles dans l’atopie et l’allergie. L’objectif des deux études était de mesurer les différences entre les patients en ce qui concerne la perte de 2 points du score d’atopie à 16 semaines. Dans les deux études, les patients ont été divisés en 3 groupes équivalents. Le premier a reçu le placebo, le deuxième une injection SC de dupilumab (300 mg) 1 fois par semaine et le troisième, une injection SC de dupilumab toutes les deux semaines.

SOLO1 a accueilli 671 patients et SOLO2 708.

Les résultats de SOLO1 montrent que 38% du groupe 2 et 37% du groupe 3 ont atteint l’objectif contre seulement 10% du groupe placebo. Dans SOLO2, 36% des deux groupes ont bénéficié d’une diminution de 2 points du score d’atopie à la semaine 16 contre 8% chez les patients traités par placebo. De plus, à la semaine 16, les investigateurs ont constaté une amélioration d’au moins 75% du score Eczema Area and Severity Index chez beaucoup plus de patients traités que chez les patients placebo. Le traitement a aussi permis une amélioration d’autres aspects cliniques incluant une réduction du prurit, de l’anxiété ou de la dépression ainsi qu’une amélioration de la qualité de vie. Le recours à un traitement de secours a été moins fréquent également dans les groupes traités par l’anticorps monoclonal. Les infections n’ont pas été plus importantes en revanche il y a eu plus de réaction au site d’injection et de conjonctivite dans le groupe traité. L’article est paru simultanément dans le New England Journal of Medicine.

Référence : Two Phase 3 Trials of Dupilumab versus Placebo in Atopic Dermatitis

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Jeunesse des mains Finies les mains sèches, gercées, qui font mal pendant les frimas.

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DONNEES CLINIQUES : Indications thérapeutiques : Veregen est indiqué pour le traitement cutané des verrues génitales et périanales externes (condylomata acuminata) chez les patients immunocompétents âgés d’au moins 18 ans. Posologie et mode d’administration: Posologie chez l’adulte : Jusqu’à 250 mg de Veregen pommade comme dose unique totale, ce qui équivaut à environ 0,5 cm de ruban de pommade à appliquer trois fois par jour sur toutes les verrues génitales et périanales externes (dose journalière totale de 750 mg). Durée d’utilisation : le traitement avec Veregen doit être poursuivi jusqu’à l’élimination complète de toutes les verrues mais ne doit cependant pas dépasser 16 semaines au total (durée maximale), même si de nouvelles verrues se développent durant la période de traitement. Population pédiatrique : La sécurité et l’efficacité de Veregen chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n’ont pas encore été établies. Aucune donnée n’est disponible. Personnes âgée : Le nombre de personnes âgées traitées avec Veregen pommade est insuffisant pour déterminer s’ils répondent de manière différente par rapport aux sujets plus jeunes. Patients atteints d’insuffisance hépatique : Les patients souffrant d’un dysfonctionnement hépatique sévère (p.ex. augmentation cliniquement significative des enzymes hépatiques, augmentation de la bilirubine, augmentation de l’INR) ne doivent pas utiliser Veregen en raison du manque de données d’innocuité (voir rubriques 4.4 et 4.8). Mode d’administration : Une petite quantité de Veregen doit être appliquée sur chaque verrue avec les doigts, en tamponnant le produit par petites touches pour assurer la couverture complète et en laissant une fine couche de pommade sur les verrues (max. 250 mg au total pour toutes les verrues / par dose unique). Appliquer uniquement sur les zones atteintes ; il faut éviter toute application dans le vagin, l’urètre ou l’anus. Ne pas appliquer sur les muqueuses. Destiné à un usage cutané uniquement. Si une dose est oubliée, le patient doit poursuivre le schéma normal de durant le traitement (hommes traitement. Il est recommandé 20,8 %/femmes 33,5 %). Le pourde se laver les mains avant et centage de sujets ayant présen1 après l’application de Veregen. té au moins une réaction locale Il n’est pas nécessaire de rincer sévère liée au médicament était 2 la pommade de la région traide 26,3 % (87/331) pour les sujets tée avant l’application suivante. souffrant de verrues génitales Veregen doit être rincé de la uniquement, de 23,1 % (6/26) pour zone traitée avant un rapport les sujets souffant de verrues sexuel. Les femmes qui utilisent anales et de 32,6 % (14/43) pour des tampons doivent introduiles sujets souffrant de verrues re le tampon avant d’appliquer anales et génitales. Les légères Veregen. Contre-indications : réactions cutanées locales sont Hypersensibilité à la substance liées au mode d’action du médicaactive ou à l’un des excipients ment et ne doivent pas entrainer mentionnés à la rubrique 6.1. l’arrêt du traitement. Les femmes Effets indésirables: Dans le souffrant de verrues dans la vulve cadre des études cliniques ont présenté une plus grande pivot, 400 sujets ont été exposés incidence de réactions cutanées à Veregen Pommade par voie locales et au site d’application. cutanée. (De plus, 397 sujets Quatre femmes (1 %) ont interont été exposés à Veregen 15% rompu une fois leur traitement Pommade). Les effets indésien raison d’une douleur, anesthérables liés au médicament les sie et dermatite au niveau du site plus fréquemment rapportés d’application. Une femme (0,3 étaient des réactions cutanées %) a arrêté son traitement avec locales et au site d’application Veregen Pommade en raison au niveau de la zone de traited’une sensation de brûlure, de ment des verrues. Globalement, douleur et de démangeaisons 83,5 % des patients ont manifespérinéales. Un cas de vulvovagité des effets indésirables de ce nite grave a été rapporté chez type. On a observé le plus une femme sous traitement avec souvent un érythème, un Veregen Pommade. Un phimosis prurit, une irritation (prins’est manifesté chez 1,9 % (4/212) cipalement brûlure), une des hommes non circoncis. Une douleur, un œdème, un hypersensibilité a été observée ulcère, des indurations chez 5/209 sujets (2,4 et des vésicules. Les réacti%) dans le cadre d’une ons locales étaient d’intensité étude de sensibilisatilégère chez 24,8 % des patients, on dermique. En cas d’intensité modérée chez 32,0 d’hypersensibilité à % (hommes 36,3 %/femmes Veregen, le traitement 27,1 %) ; des réactions sévères doit être arrêté. Effets ont été rapportées chez 26,8 % indésirables observés avec le des patients au moins une fois dosage plus élevé (Veregen 15% Pommade) uniquement. Peu fréquent (≥1/1000 à <1/100) : Pyodermite, vulvite, sténose du méat urétral et pertes vaginales. Les effets indésirables se manifestent avec une incidence plus élevée en conditions occlusives (voir rubrique 4.4). Évolution dans le temps des réactions locales : La sévérité moyenne maximale des réactions locales a été observée au cours des premières semaines de traitement. Effet de classe : Les données de la littérature décrivent des cas d’hépatotoxicité suite à la prise orale de doses élevées d’extraits de thé vert. Les études cliniques, les données de pharmacovigilance et les études non cliniques portant sur Veregen n’ont révélé aucun effet indésirable sur la fonction hépatique. Néanmoins, afin d’améliorer la base de données sur l’innocuité de Veregen, tout signe de dysfonctionnement hépatique durant le traitement avec Veregen doit être rapporté au titulaire de l’autorisation de mise sur le marché. Déclaration des effets indésirables suspectés : La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration. Agence fédérale des médicaments et des produits de santé - Division Vigilance EUROSTATION II - Place Victor Horta, 40/ 40 - B-1060 Bruxelles. Site internet: www.afmps.be - e-mail: adversedrugreactions@fagg-afmps.be TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE : WILL-PHARMA, Avenue Monplaisir 33, 1030 Bruxelles, Belgique NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE : BE424383 DELIVRANCE : médicament soumis à prescription médicale DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION 19/07/2012 DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE : 28/10/2013

• Seulement 6.5% de récidives • 64.5% de clearance complète après 16s

Verrues ano-génitales?

1 Tatti et al. Polyphenon E(R): A new treatment for external anogenital warts(2010) British Journal of dermatology 162, p176-184.

2 Tatti S. & al. Sinecatechins, a Defined Green Tea Extract, in the Treatment of External Anogenital Warts. Obstetrics & Gynecology 111:6; 2008. p1371-1379.

2014/42 – VERE - PUBL - 8/2014.

NNT4.4

cas clinique

THERAPEUTIC HOTLINE: LETTERS

Recalcitrant molluscum contagiosum successfully treated with sinecatechins L. Padilla España1, A. Mota-Burgos2, J.L. Martinez-Amo2, F. Benavente-Ortiz2, A. Rodrıguez-Bujaldon2 & C. Hernandez-Montoya2 1 Dermatology Department, Hospital Costa del Sol, Marbella, Spain 2 Dermatology Department, Hospital de Poniente, El Ejido, Almeria, Spain Address correspondence and reprint requests to: LauraPadilla-España, Dermatology Department, Costa del Sol Hospital, km 187, 29603, Marbella, Spain, or email: laura.padilla.espana@gmail.com.

Conflicts of interest : We declare to have no conflict of interest Funding sources : We declare no founding sources for this work

Dear editor, Molluscum contagiosum (MC) is a common and benign contagious viral skin condition of childhood that accounts for approximately 1% of all diagnoses of skin disorders and up to 10% of skin disorder diagnoses in the pediatric population 0 years of age [1]. However, the current treatment options involve some degree of pain and discomfort and cause irritation to the patient – with accompanying distress to the parents of small children [2]. Therefore, the need exists for a safe, painless, effective, and rapid treatment option [3]. We used sinecatechins ointment to treat a 5-year-old female with a 2 years history of more than 50 MC lesions on her back and abdomen (fig. 1).

The patient was originally treated with potassium hydroxide 10% for 1 month, with minor improvement in some areas and the appearance of new lesions in other areas. The patient was treated with sinecatechins 10% ointment, applied to the top of the lesion twice daily for 4 weeks. The patient returned to the clinic 1 month with the minor complaints of redness and irritation of the skin but resolution of the lesions (fig. 2). There were no signs of recurrence at 3 months of follow-up.

Sinecatechins are a standardized extract of green tea leaves from Camellia sinensis, a species of the family Theaceae [4].

The main components of sinecatechins are tea polyphenols, particularly flavonoids, 85% of which are catechins. Catechins bind to enzymes involved in the generation of inflammatory mediators, proteases that promote tumor invasion, and kinases involved in tumor cell signaling, modification of the cell

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cycle, and the induction of apoptosis. The therapeutic effects of sinecatechins have been attributed to these immunomodulatory, antioxidative, antiviral, and antitumor properties.

Epigal-locatechin gallate is the main catechin contained in the commercial product, and has the greatest biological activity of this group of compounds [5].

Sinecatechins ointments are effective in the treatment of viral warts located on the genital [5] and extragenital area [6] with clearance rates ranging from 64.9 to 45.5% [7] but not yet used to treat MC. This treatment is generally well tolerated; local skin reactions are the most commonly reported adverse effect.

Many nonsurgical therapeutic alternatives have been used to treat recalcitrant MC, including, topical cidofovir [8], cantaridin [9], ingenol mebutato [3], and intralesional inmunotherapy [10] with a wide range of response. Moreover as spontaneous regression of MC is well documented [2], we cannot completely rule out this possibility in this case presented here. This is unlikely, however, given the failure of previous therapies and the fact that the observed improvements coincided with the beginning of sinecatechins ointment treatment. Further studies with a larger number of patients will be required to fully assess the effectiveness and safety of sinecatechins ointment for the treatment of MC.

References

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Many nonsurgical therapeutic alternatives have 3. Javed S, Tyrin been used to treat recalcitrant MC, including, top-with ingenol ical cidofovir (8), cantaridin (9), ingenol mebutato105.

(3), and intralesional inmunotherapy (10) with4. aRosen T. Gr posed mech wide range of response. Moreover as spontaneousJ Drugs Derm regression of MC is well documented (2), we can5. Stockfleth E, not completely rule out this possibility in this casement for trea presented here. This is unlikely, however, givenfuture indica the failure of previous therapies and the fact that1043.

6. Clouth A, Sc the observed improvements coincided with therucae vulgar beginning of sinecatechins ointment treatment.ointment. J Further studies with a larger number of patients179. ~ oz-Santo 7. Mun will be required to fully assess the effectiveness and safety of sinecatechins ointment for the treat-human pap 2013: 104: 88 ment of MC. 8. Baxter KF, Hi combination giosum in a matol Venere 9. Moye VA, Ca retrospective 1. Basdag H, Rainer BM, Cohen BA. Molluscum contagio-dren with m sum: to treat or not to treat? Experience with 170 chil-2014: 31: 450 dren in an outpatient clinic setting in the northeastern 10. Na CH, Kim United States. Pediatr Dermatol 2015: 32: 353–357. treatment of 2. Olsen JR, Gallacher J, Finlay AY, Piguet V, Francis NA.immunother Time to resolution and effect on quality of life of mollus-cine: a repor FIG.Fig.2.2 Complete response after twice daily Sinecatechins FIG.Fig.1.1 Multiple MC lesions on her back, some of them cum contagiosum in children in the UK: a prospective376.

10% ointment for 4after weeks.

MC lesions on her back, some of them with Complete response twice daily Sinecatechins 10% Infect Dis 2015: 15: withMultiple inflamatory signs. community cohort study. Lancet inflamatory signs. ointment for 190–195.

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10% ointment for 4 weeks.

References

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cas clinique

Tumeur d’Abrikossoff du sillon intermammaire H.Rachadi1, K. Znati2, B. Hassama1 Service de dermatologie-vénéréologie, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc 2 Laboratoire Central d’Anatomie Pathologique, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc 1

Correspondance hananerachadi@gmail.com

Mots clés : tumeur d’Abrikossoff ; tumeur à cellules granuleuses ; sillon intermammaire Conflit d’intérêt : aucun Introduction La tumeur d’Abrikossoff ou tumeur à cellules granuleuses (TCG) est une entité tumorale rare qui survient le plus fréquemment sur une muqueuse. Nous rapportons un cas de TCG de topographie inhabituelle.

Observation Mme G.D, âgée de 41 ans, sans antécédent pathologique particulier, avait une formation tumorale cutanée présternale, augmentant progressivement de taille, évoluant depuis 1 an dans un contexte d’apyrexie et de conservation de l’état général. Son examen clinique objectivait une tumeur du sillon intermammaire (fig. 1), ferme, peu sensible, à base d’implantation plus large que le nodule saillant en surface (fig. 2), mesurant 2 cm de grand axe, sans caractère ulcéré ni hémorragique. Il n’y avait pas d’adénopathie palpable et le reste de l’examen somatique était sans particularité.

L’examen histologique d’une biopsie de la tumeur objectivait un revêtement cutané tapissé par un épiderme régulier alors que le derme réticulaire et l’hypoderme étaient le siège de prolifération tumorale faite de cordons anastomotiques de cellules de grande taille dotées d’un cytoplasme granulaire et de noyaux de petite taille à chromatine dense (fig. 3). En immunohistochimie, les cellules tumorales exprimaient le PS 100 et il existait de faible proportion de noyaux positifs au marqueur de prolifération Ki67 (moins de 2%). Le diagnostic de TCG ou tumeur d’Abrikossoff était retenu. Une exérèse chirurgicale complète de la tumeur était réalisée. On ne notait pas de récidive un an après l’exérèse.

Discussion Cette localisation cutanée, au niveau du sillon intermammaire, de la tumeur d’Abrikossoff ou TCG est très rare. En fait, la TCG survient plus fréquemment sur une muqueuse, notamment de la sphère ORL, que sur la peau. La tête et le cou sont concernés dans 45 à 65 % des cas. La littérature rapporte seulement deux cas de localisations cutanées thoraciques antérieures dont un cas de TCG du sillon intermammaire comme chez notre patiente.[1] La TCG est une entité tumorale rare (0,019 a` 0,03 % de toutes

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les tumeurs), décrite pour la première fois par Abrikossoff au niveau de la langue en 1926 [2]. Elle a été initialement considérée comme d’origine musculaire striée mais des études récentes s’orientent vers une origine nerveuse, à partir des cellules de Schwann. [3] C’est une tumeur bénigne dans la majorité des cas. Elle peut survenir à tout âge avec un pic entre 20- 60 ans et un sex ratio de ½ avec une prédominance féminine [4] Il s’agit d’une tumeur de petite taille, ferme, habituellement nodulaire, à surface lisse, granulaire ou verruqueuse, polypoïde ou sessile, de couleur variable rosée ou jaunâtre. La palpation est généralement indolore. La peau ou la muqueuse sus-jacente peut être d’aspect normal ou ulcéré [5].

Les autres localisations sont plus rares : l’ongle, la vessie, la vulve, le sein, les glandes salivaires, le nasopharynx, l’orbite, les méninges. [6] Bien que le plus souvent unique, des formes multifocales ont été décrites dans 16 à 25 % des cas [7] et elles s’associent alors volontiers à une neurofibromatose ou un syndrome polymalformatif. [5] Histologiquement, la TCG se caractérise par une prolifération de cellules de grande taille, polygonales ou fusiformes, regroupées en amas d’aspect syncitial, séparées par un stroma grêle avec un cytoplasme abondant chargé de fines granulations éosinophiles. Les noyaux sont de petite taille, ronds ou ovales, souvent centraux, hyperchromatiques et réguliers, sans atypies ni mitoses. En immunohistochimie, les marqueurs nerveux et histiocytaires sont positifs : sont exprimés la protéine S100 à des degrés variables, le CD63 (NK1C3), la neurone spécifique enolase (NSE), et le CD68 (KP1) [5].

Il existe des formes malignes dans moins de 2 % des cas [8].

Dans ces cas, la symptomatologie peut être marquée par une ulcération, des signes de compression ou d’obstruction tumorale, une hémorragie, ou par une infection secondaire [6].

Le caractère malin est retenu devant la présence de trois des

Fig. 1 Tumeur du sillon intermammaire, à surface lisse et erythémateuse

Fig. 2 Tumeur du sillon intermammaire à base d’implantation large

critères histologiques suivants : la nécrose tumorale, les cellules fusiformes, le noyau vésiculeux avec de gros nucléoles, l’index mitotique > 2/10 champs, le rapport nucléo-cytoplasmique élevé et le pléomorphisme. Une forte positivité (> 10% des cellules tumorales) pour Ki-67 est également reconnue comme associée à un facteur de mauvais pronostic par certains auteurs mais elle est contestée par d’autres. [9] Les formes malignes nécessitent un bilan radiologique à la recherche de localisations secondaires lymphatiques ou systémiques (poumon, foie, os). [1] Les principaux diagnostics différentiels des TCG sont le schwannome épithélioide, le neurofibrome, le dermatofibrome, le rhabdomyome et l’épulis congénitale du nouveau-né. Seule l’anatomopathologie associée aux immunomarqueurs apporte le diagnostic.

Le traitement curatif de cette tumeur est chirurgical, nécessitant l’exérèse complète en marges saines [1]. Dans les formes malignes, des marges de sécurité de 2 à 3 cm sont recommandées à cause des risques de récidive locale (32 à 41 %) et de métastases (50 à 63 %) [4,10]. Le traitement au laser peut être préconisé pour les tumeurs de la cavité buccale de petite taille [11]. L’efficacité de la radiothérapie et de la chimiothérapie n’est pas prouvée [4].

L’évolution est souvent favorable en cas de résection complète [4].

Mais le risque élevé de récidive oblige à une surveillance au long cours [1]

Conclusion La particularité de notre observation réside dans la localisation inhabituelle de la TCG, une entité tumorale rare dont la recherche et le diagnostic précoce ne devraient pas être réservés aux seuls cas typiques.

Fig. 3 Prolifération tumorale de cellules de grande taille à cytoplasme granulaire et à noyaux de petite taille à chromatine dense (coloration standard, fort grossissement)

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Agenda Congrès Dermatologie JANVIER IMCAS – Congrès mondial 2017 Du jeudi 26 janvier au dimanche 29 janvier 2017

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[ Réduit le besoin de cortisone [ [ Périodes sans démangeaison plus longues [ [ Le risque de souffrir d’une poussée d’eczéma est réduit de 37 % [ [ Texture non grasse, pénètre rapidement [

SANS PARFUM – SANS PARABÈNES

Une triple action unique agissant sur 3 couches lipides différentes Une combinaison: • d’une huile minérale (paraffine) • d’une huile végétale (huile de colza) • d’humectants (5 % d’urée)

Temps normal entre 2 poussées

prolonge la période asymptomatique de 50 %

TEMPS

CONVIENT AUX BÉBÉS, AUX ENFANTS & AUX ADULTES Akerstrom et al. Comparison of Moisturizing Creams for the Prevention of Atopic Dermatitis Relapse: A Randomized Double-blind Controlled Multicentre Clinical Trial. Acta Derm Venereol, 2015, 95(5): 587-592

1

Une étude portant sur la CRÈME HYDRATATION INTENSE DERMALEX a examiné son effet sur les poussées d’eczéma et la qualité de vie des patients atteints de dermatite atopique.

La dermatite atopique (DA) est une affection cutanée inflammatoire chronique courante, qui touche jusqu’à 10 % des adultes et 20 % des enfants en Belgique. Cette maladie multifactorielle est influencée aussi bien par la génétique que par l’environnement. La DA est une maladie caractérisée par des épisodes de poussée et de rémission, avec des périodes d’aggravation. Elle a un impact considérable sur la qualité de vie (QdV) des patients. Chez les patients atteints de DA, la fonction de barrière cutanée fonctionne mal, ce qui donne lieu à une diminution de la rétention d’eau.

L’usage de produits hydratants est encouragé par les professionnels de la santé, comme faisant partie du traitement de la DA. La thérapie par l’hydratation est proposée pour favoriser la guérison des eczémas et prolonger l’amélioration clinique à l’arrêt de la thérapie anti-inflammatoire, ce qui permet de réduire la nécessité de recourir à des traitements supplémentaires.

La Crème Hydratation Intense Dermalex est de facture suédoise. Le climat rude et froid est à l’origine de la fréquence élevée d’eczéma et de peau extrêmement sèche.

LA CRÈME HYDRATATION INTENSE DERMALEX PRÉSENTE UNE TRIPLE ACTION ET SUR 3 COUCHES. 1. Les huiles minérales déposent une couche semi-perméable sur la peau.

Celle-ci recouvre la peau, maintient l’hydratation à l’intérieur et a une action protectrice.

2. L’huile de colza est une huile végétale qui aide à soutenir le stratum corneum (la barrière) 3. De l’urée comme humectant, pour hydrater les couches su périeures et les couches plus profondes grâce à son effet favorisant la pénétration.

Comparison of Moisturizing Creams for the Prevention of Atopic Dermatitis Relapse: A Randomized Double-blind Controlled Multicentre Clinical Trial (2).

Akerstrom, U., Reitamo, S., Langeland, T., Berg, M., Rustad, L., Korhonen, L., Loden, M., Wiren, K., Grande, M., Skare, P., Svensson, A. Acta Derm Venereol, 2015, 95(5): 587-592

Le premier objectif de cette étude clinique multicentrique randomisée en double aveugle était de montrer que la Crème Hydratation Intense Dermalex* à 5 % d’urée était supérieure à une crème de référence dans la prévention des rechutes d’eczéma chez les patients atteints de dermatite atopique (DA).

Dans un premier temps, 198 patients atteints de DA et présentant un eczéma corporel visible ont été enrôlés dans l’étude. Après la sélection, 172 patients sont entrés en phase de stabilisation: ils ont été traités avec une crème au furoate de mométhasone 0,1 % et/ou avec une crème à l’hydrocortisone 1 %, combinée à une crème hydratante contenant 20 %

de glycérol. Les patients dont l’eczéma avait disparu ou pratiquement disparu sont entrés en phase d’entretien, cette phase a constitué la partie la plus importante de l’étude. Ces 172 patients ont été divisés en deux groupes: 87 patients ont utilisé la crème test (Crème Hydratation Intense Dermalex) et 85 patients ont utilisé la crème de référence, au moins deux fois par jour, sur les zones cutanées faisant l’objet de l’étude et sur d’autres zones sèches. Ils ont poursuivi le traitement jusqu’à la réapparition de l’eczéma ou jusqu’à la fin de la phase d’entretien d’une durée de 6 mois, selon ce qui était atteint en premier. Dix patients ont interrompu le traitement ou n’ont plus pu être suivis (6) suite à la prise de médicaments interdits (3) ou à la survenue d’effets secondaires (1).

L’étude a montré que la Crème Hydratation Intense Dermalex est supérieure à une crème de référence dans la prévention des rechutes d’eczéma chez les patients souffrant de DA: • Le risque de rechute d’eczéma a été réduit de 37 %.

• Le délai médian de rechute d’eczéma était 50 % plus long pour le groupe qui a utilisé la crème test par rapport au groupe qui a utilisé la crème de référence (22 jours contre 15 jours, respectivement).

• À la fin de l’étude d’entretien, après 6 mois, 26 % des patients du groupe Crème Hydratation Intense Dermalex n’avaient toujours pas d’eczéma, comparativement à 10 % dans le groupe ayant utilisé la crème de référence. La qualité de vie (QdV) a augmenté durant les périodes sans eczéma.

• La Crème Hydratation Intense Dermalex a également été bien tolérée par les patients atteints de DA.

Prolonge la période entre 2 poussées d’eczéma de 50 %.

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International Study of Asthma and Allergies in childhood et www.eczemanet.be (2010); Business Insights et www.eczema.dermis.net (2010) Akerstrom et al. Comparison of Moisturizing Creams for the Prevention of Atopic Dermatitis Relapse: A Randomized Double-blind Controlled Multicentre Clinical Trial. Acta Derm Venereol, 2015, 95(5): 587-592

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dermatite atopique

Xémose : le soin multi-cibles de la peau atopique La modulation des peptides antimicrobiens, des lipoxines et de la marésine dans l’inflammation atopique: études in vitro, ex vivo et étude clinique dans une série de 72 enfants atopiques

Marius-Anton Ionescu1, Géraldine Robert2, Luc Lefeuvre2 1 Polyclinique de dermatologie, Hôpital Saint-Louis, Paris 2 R&D Laboratoires Dermatologiques d’Uriage Correspondance Dr Marius-Anton IONESCU Polyclinique de dermatologie - 1 Avenue Claude Vellefaux - 75010 Paris dr.toni.ionescu@gmail.com

Les Laboratoires Dermatologiques d’Uriage ont développé une approche holistique des dysfonctions des barrières cutanées et ont associé plusieurs principes actifs de la nouvelle gamme Xémose afin d’agir sur le déficit de la barrière physique de l’épiderme atopique (en filaggrine, en claudines, en céramides et acides gras essentiels), sur les modifications de la barrière immune (notamment de l’immunité innée liée aux récepteurs Toll Like et au déficit en peptides antimicrobiens) et sur les changements de la barrière du microbiome (dominé pendant les poussées d’eczéma par le Staphylococcus aureus). Les théories inside–out et outside-in de l’inflammation dans l’atopie ont fusionné, les médiateurs de l’inflammation et de la résolution du processus inflammatoire (résolvines, lipoxines, marésine) font aussi l’objet des publications récentes[1,2]. La nouvelle gamme Xémose cible aussi les différentes étapes de l’inflammation et notamment la stimulation rapide de la phase résolutive du processus inflammatoire: les lipoxines et la marésine.

Introduction La dermatite atopique (DA) est une dermatose inflammatoire chronique qui touche en Europe environ 20% des enfants et 15% des adultes. Les mécanismes physiopathologiques de la DA sont complexes[1]: le déficit de barrière cutanée de l’atopique est bien connu et il est lié dans un tiers des cas à un déficit du gène codant pour la filaggrine, protéine-clé de la différentiation de l’épiderme[1-3], ainsi qu’à un déficit des jonctions serrées entre les kératinocytes la couche granuleuse (déficit en claudines)[4]. Ce primum movens de la physiopathologie de la dermatite atopique explique le versant externe de la théorie outside-inside-outside[5].

Dans la dermatite atopique l’immunité innée est aussi impliquée et notamment les récepteurs Toll Like 2 (TLR2) qui sont activés par des peptidoglycanes des structures du S.aureus et qui induisent d’un côté une inflammation (notamment par l’expression des interleukines IL-8, IL-4 et autres) et d’un autre côté une faible expression de peptides antimicrobiens de type béta-défensines hBD2, hBD36.

L’inflammation non-spécifique a été aussi décrite dans la peau atopique avec des étapes successives qui impliquent

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l’initiation via l’IL-8 et les prostaglandines E2 (PGE2), étape suivie par la sécrétion de résolvines, lipoxines et marésine qui évincent progressivement le processus inflammatoire[2].

Aux éléments physiopathologiques décrits plus haut s’ajoute le profil lymphocytaire prédominant de type Th2 chez l’atopique avec l’implication des interleukines IL-4, IL-5, IL-107 qui induisent la cascade inflammatoire et aussi la sensibilisation progressive aux allergènes médiée par les immunoglobulines E (IgE)[1,7].

La prise en charge de la dermatite atopique est complexe et tient compte de la forme, de la gravité et des éventuelles complications de la maladie. Les émollients font partie intégrante du traitement de la maladie hors poussées, ils sont aussi utilisés en association ou en relais des médicaments topiques pendant ou après les périodes de poussées.

On présente ici les études in vitro et ex vivo focalisant sur les principaux facteurs physiopathologiques de la dermatite atopique, ces études ont été basées sur les principes actifs (brevetés et brevets déposés par Uriage) de la nouvelle gamme Xémose. L’efficacité et la tolérance de l’association de ces principes actifs ont été évaluées dans plusieurs études cliniques sur les enfants et adultes atopiques.

Xémose Cérat J0

Etude in vitro Introduction: Les résolvines, les lipoxines et la marésine sont des médiateurs lipidiques provenant des acides gras essentiels polyinsaturés et font partie des signaux anti-inflammatoires de la dermatite atopique.

Objectifs: analyser l’activité de la Chronoxine (alkyl glycérol amide) est un lipide modifié par biotechnologie - brevet déposé – sur la sécrétion de lipoxines et de marésine dans un modèle in vitro d’inflammation.

Méthodes: dans des co-cultures de cellules humaines dendritiques et kératinocytes l’expression des médiateurs pro-inflammatoires a été induite par la mise en contact avec du phorbol myristate acétate (PMA) et calcium ionophore A23187. Les effets de la Chronoxine ont été étudiés sur l’expression des cytokines pro-inflammatoires IL-1β, IL-6, IL-8 et PGE2 et aussi sur l’expression des médiateurs anti-inflammatoires: lipoxines A4 / B4 et marésine[1].

Résultats: la Chronoxine a significativement diminué l’expression de l’IL-1β, IL-6, IL-8 et PGE2 induites par les activateurs de l’inflammation (PMA, calcium ionophore A23187). L’expression de lipoxines A4 /B4 et de marésine 1 a été augmentée (Fig.1).

Conclusions: dans ce modèle in vitro, la Chronoxine a diminué les médiateurs pro-inflammatoires IL-8 et PGE2 et a stimulé les médiateurs anti-inflammatoires lipoxines A4/B4 et marésine (Fig. 2).

Xémose Cérat J30

Dosage (pg/puit) 400 350 300 250 200 150 100 50 0 Marésine

Lipoxine A4 Témoin

Lipoxine B4 Chronoxine

Fig. 1 L’expression de lipoxines dans les co-cultures de cellules dendritiques et kératinocytes traitées par Chronoxine.

Etude ex vivo

AVANT

Dosage (pg/puit)

Processus inflammatoire** Prostaglandines E2

IL-8

Temps

Sécrétion de Lipoxines et Marésine PHASE DE RÉSOLUTION NATURELLE

APRÈS

APPORT DE CHRONOXINE

Dosage (pg/puit)

Objectifs de l’étude: étudier les effets du complexe TLR2-regul™ (extrait végétal d’Ombellifères et lipide de synthèse brevet Uriage) sur la libération de l’IL-8 induite par le contact de la peau avec S.aureus.

Méthodes: À T0, des explants de peau humaine (ont été mis à pré-incuber une heure à 37°C en l’absence (témoin contrôle) ou en présence de l’anticorps anti-TLR2 (à 20 µg/ ml par explant), ainsi qu’en présence d’une solution contenant le complexe TLR2-regul™ (20 µg/ml par explant). À T1 heure, des peptidoglycanes (PGN) de S.aureus (5 mg/ml) ont été déposées à la surface des explants. Après 24 heures d’incubation des dosages de l’IL-8 et de béta-défensine 2 (hBD2) ont été réalisés (ELISA) pour les explants sans extrait microbien (témoin contrôle), les explants + extrait microbien seul (contrôle exposé), les explants + extrait microbien + anticorps anti-TLR2, les explants + extrait microbien + complexe TLR2-regul™.

Résultats: les PGN de S.aureus ont induit une augmentation significative de la sécrétion de l’IL-8 (témoin + extrait seul, contrôle exposé). Les anticorps anti-TLR2 appliqués sur les

Prostaglandines E2

IL-8

Temps

Avec la CHRONOXINE : stimulation de la sécrétion de Lipoxines et Marésine PHASE DE RÉSOLUTION PLUS RAPIDE AVEC LA CHRONOXINE **Modèle in vitro : co-cultures de kératinocytes et cellules dendritiques

Fig. 2 La dynamique de l’inflammation et de sa résolution en présence de Chronoxine* (co-cultures cellulaires).

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dermatite atopique

TLR2

Production de hBD-2 des explants en présence de PGN de S.aureus

Regul

7

apprécié la diminution rapide du grattage dans 89% des cas.

Conclusions: dans une série de 72 enfants atopiques d’âge moyen 2 ans, ayant utilisé Xémose Crème en monothérapie pendant 30 jours, les scores de gravité ainsi que la qualité de vie ont été significativement améliorés à J30 par rapport à J0 (p<001).

NS

hBD-2 (ng/ml)

6 5 4

35,0

3

1 0

2,77

p<0,05

2 0,92 Témoin contrôle

25,0

1,46 Explant + PGN + Anti-TLR2

06

29,5

05 J0

20,0

0,62 Explant + PGN

30,0

Explant + PGN + Complexe TLR2-Regul

Fig. 3 L’expression de béta-défensine hBD2 dans des explants de peau traités par TRL2-RégulTM en contact avec S.aureus.

J30

15,0

14,3

10,0 5,0

Etude clinique Objectifs: évaluer l’efficacité de la crème Xémose (Chronoxine, TLR2-Régul ™, Cérasterol 2F ™ dans une émulsion H/E) dans une série de nourrissons et enfants porteurs de dermatite atopique.

Méthodes: dans cette étude prospective multicentrique en ouvert sous contrôle dermatologique ont été inclus des enfants (> 4 mois) ayant une peau atopique sèche, hors poussée.

L’application biquotidienne de Xémose Crème a été effectuée pendant 1 mois. Une hygiène non-détergente a été associée (Xémose Syndet). Dans cette étude n’ont pas été inclus des enfants atopiques ayant un traitement topique ou systémique médicamenteux en cours.

Critères d’évaluation (par le dermatologue investigateur) J0J30: le SCORAD[9], le score SRRC (Squames, Rougeurs, Rugosité, Craquelures)[10], le prurit, la perte de sommeil et la qualité de vie (Children’s Life Quality index) [11].

Résultats: ont été inclus 72 enfants atopiques d’âge moyen 2 ans (5 mois-4 ans), 40 garçons, 32 filles (SR 1,9) ayant à l’inclusion un SCORAD moyen de 30, un SRRC de 6 et un score QdV de 9. Après 30 jours d’application biquotidienne de Xémose Crème (monothérapie) le SCORAD, le SRRC et le score QdV ont été significativement diminués p<001(Fig 4). La tolérance a été très bonne dans 100% des cas, les parents ont

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J0

04

J30

03

03

02 01

0,0

00 SCORAD

explants en contact avec S.aureus ont inhibé significativement la production d’IL-8 (p<0,01). En présence du S.aureus les explants traités par le complexe TLR2-regul™ ont montré une inhibition significative de la sécrétion de l’IL-8 induite et une augmentation de l’expression de hBD2 par rapport à la peau témoin (Fig.3). La viabilité des explants a été maintenue durant l’étude.

Conclusions: dans cette étude ex vivo, dans les explants de peau humaine en contact avec les peptidoglycanes de S.aureus et traités par TLR2-regul™, l’expression d’IL-8 induite a été significativement diminuée et l’expression de la béta-défensine hBD2 a été significativement augmentée[8].

06

score srrc

Fig. 4 Le SCORAD et le SRRC dans une série de 72 enfants atopiques ayant utilisé Xémose Crème 2X/jour pendant 30 jours.

Conclusions La Chronoxine (ciblant les médiateurs de l’inflammation) a été associée avec des principes actifs qui modulent l’expression des peptides antimicrobiens (TLR2-Régul™), des oméga-3-6céramides (Cérastérol 2F ™) et de l’Eau Thermale d’Uriage, dans formule de la nouvelle gamme Xémose qui a montré - dans plusieurs études cliniques - une bonne efficacité et une excellente tolérance chez les nourrissons, enfants et adultes atteints de dermatite atopique.

Références 1.

Eichenfeld LF, et al. J Am Acad Dermatol 2014;70:338-51.

2.

Wu S, et al. Br J Dermatol 2013;168(1):172-8.

3.

Osawa R, et al. Allergology International. 2011;60:1-9.

4.

De Benedetto A, et al. J Allergy Clin Immunol 2011;127(3):773-86.

5.

Elias PM, et al. J Invest Dermatol. 2008;128(5):1067-70.

6.

Boguniewicz M, et al. Immunol Rev 2011;242(1):233–246.

7.

Brandt EB, et al. J Clin Cell Immunol. 2011;2(3).pii:110.

8.

Ionescu MA, et al. J Am Acad Dermatol 2009; (60)3: AB84 (P1625).

9.

SCORAD : Scoring Atopic dermatitis.

10. SRRC : Squames Rougeurs Rugosité Craquelures (fissures) 11. Lewis-Johns MS, et al. Br J Dermatol. 1995;132(6):942-9.

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Gestion des effets indésirables des procédures esthétiques Echos des congrès

EDITO

[edito]

Françoise Guiot

La recherche en cosmétique : le miroir des sciences La peau est le seul organe dont le vieillissement se voit. De tout temps, les femmes ont été préoccupées par l’accompagnement du vieillissement, sa «dissimulation», voire son «traitement».

Portée par le vieillissement de la population et le développement de la médecine esthétique, la recherche fondamentale sur l’anti-âge s’active, et de nombreux soins sont formulés pour traquer la moindre trace du temps qui passe. La popu­­lation mondiale vieillit. Les 60 ans et plus représentent 22 % des habitants des pays les plus développés, et ils seront même 33 % en 2050. Au vu de ces chiffres, les acteurs de la cos­mé­tique redoublent d’effort de recherche afin d’accompagner cette population en demande de jeunesse !

L’évolution des sciences cosmétiques est particulièrement spectaculaire depuis ces 20 dernières années. En témoigne les symposiums organisés dans nos congrès dermatologiques, ils démontrent combien les programmes de recherche suivent les innovations scientifiques, comme par exemple la protection des télomères ou les cellules souches pour n’en citer que deux. L’ingénierie tissulaire et les technologies omiques (génomiques, protéomiques, métabolique, …) sont parmi les grandes avancées de ces dernières années. De plus, le soin cosmétique aujourd’hui bénéficie des avancées dans le domaine des galéniques, des vecteurs, des nouvelles matières première mais aussi de de packagings innovants (système de conservation, …). La fertilisation croisée avec des technologies issues d’autres industries s’amplifie.

Dans l’anti-âge, on constate donc une multiplication d’initiatives pour les deux sexes, pour tous les types de peaux et tous les âges.

L’un des facteurs clés de succès de toute cette approche repose sur une meilleure connaissance de la physiologie cutanée. C’est ainsi que de nombreux principes actifs nouveaux reposent sur la mise en évidence de processus impliqués dans le vieillissement. Mais un autre aspect a contribué fortement au progrès et à la mise au point de nouveaux concepts et de nouveaux actifs. Il s’agit de l’ingénierie cutanée. En effet, la mesure des caractéristiques biophysiques et biologiques de la peau a permis de comprendre précisément les mécanismes qui sous-tendent les modifications observées. Cette science relativement nouvelle propose régulièrement des avancées permettant de compléter la panoplie des concepts ou des actifs utilisables.

Cette ingénierie cutanée permet de confirmer des notions importantes concernant la physiologie de la peau, comme la présence et les caractéristiques du réseau microdépressionnaire. Elle permet également de mesurer de façon objective les effets de certains produits à la surface de l’épiderme voire du derme. Au-delà de son utilisation comme mode de revendication, elle permet de faire des progrès significatifs dans la compréhension de ces mécanismes.

Grâce à ces différentes innovations, certains soins cosmétiques en arrivent à revendiquer une action « thérapeutique », tout comme un médicament. Pour contourner cette frontière, une troisième catégorie de produits entre le médicament et la cosmétique a été créée : le cosméceutique. Mais attention, multiplier les référentiels multiplie aussi les produits frontières et crée la confusion : on traite l’acné avec un médicament, qui doit présenter des preuves d’efficacité clinique et peut avoir des effets indésirables, on réconforte les peaux sensibles, améliore les peaux grasses, et corrigent les peaux fatiguées et âgées avec un soin cosmétique, et dans ce cas aucun risque n’est accepté !

Voir aussi le Dossier Anti-âge dans la première partie du journal en page 20

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Gestion des effets indésirables des procédures esthétiques : avant tout anticiper 3rd Brussels Dermato-Esthetic Symposium Safety and Complications of esthetic procedures & What’s new in esthetics Vrije Universiteit Brussel (VUB), Brussels, Aud. Brouwer – 19 November 2016 F.Guiot

Le monde de l’esthétique médicale s’est métamorphosé au cours des dix dernières années.

En témoigne la croissance linéaire des actes de médecine esthétique, avec, au premier chef, les injections de botox et de produits de comblement de rides. La simplicité « apparente » des procédures ne peut faire oublier que ces technologies sont des actes médicaux et que certains effets indésirables viennent parfois inverser le résultat attendu. Lors du 3ème colloque Brussels Dermato-Esthetic Symposium, qui s’est tenu ce 19 novembre sur le campus de la VUB, différents experts ont mis en avant la sécurité et la bonne pratique de différentes technologies esthétiques.

«Aujourd’hui, une personne de 70 ans ressemble à un quinquagénaire d’il y a 30 ans», affirme le Professeur Jan Gutermuth, UZ Brussels et organisateur du colloque. «De nombreuses rides peuvent aujourd’hui être contrées à l’aide d’injections de toxine botulinique ou en les comblant. Nous voyons davantage de trentenaires qui commencent à utiliser ces techniques dans nos consultations». Les actes de médecine esthétiques sont progressivement entrés dans les mœurs des populations occidentales pour constituer actuellement un véritable phénomène de société, et ce pour plusieurs raisons : d’abord, les progrès de la médecine dans tous les domaines (techniques, technologiques, pharmacologiques….) permettent aujourd’hui de « traiter » un éventail de « demandes esthétiques » de manière efficace dans de bonnes conditions de sécurité. Ensuite, les caractéristiques sociologiques des populations occidentales se sont transformées avec l’apparition au cours de la deuxième moitié du 20ème siècle d’une certaine revendication qualitative au bien être, même esthétique enfin, et peut-être surtout, la mondialisation de la publicité et l’explosion des techniques de communication exercent une pression continue sur la population par medias interposés. L’avènement d’Internet et des nouvelles technologies démultiplient encore ce phénomène.

Cependant, «chaque intervention comporte des risques. Il est donc primordial d’informer suffisamment le patient» insiste Jan Gutermuth.

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Avant tout la compétence La compétence commence par l’apprentissage, théorique et pratique, d’autant plus s’il s’agit de techniques chirurgicales, mais aussi par une pratique continue. En effet, les connaissances et les techniques médicales changent rapidement, et ces changements doivent être suivis pour garder une « bonne pratique » par la mise à jour des connaissances. La coopération entre tous les médecins qui pratiquent la médecine esthétique est indispensable pour minimaliser les dérives des nouvelles techniques dans le futur. En témoignent les congrès de médecine esthétique qui ont des orateurs de plusieurs disciplines (IMCAS à Paris, American Society for Cosmetic surgery,…) comme les médecins esthétiques, les dermatologues et les chirurgiens plasticiens. Chaque discipline apporte des nouveautés et par les échanges de connaissance croisée on peut rendre la médecine esthétique plus sûre.

Informer le patient L’acte esthétique impose, comme tout acte médical, une prise en charge globale du patient, sans omettre le versant psychologique. «De nombreux patients considèrent leur apparence plus gravement qu’en réalité. Elles peuvent souffrir de troubles psychiques, de dysmorphophobie ou ‘laideur imaginaire’», note encore Jan Guthermuth. Il faut particulièrement insister

sur la qualité de l’information délivrée au patient, qui permet d’aboutir à un consentement libre et éclairé.

Celui-ci est véritablement un pré-requis afin d’optimiser les résultats du traitement, de faire face en toute lucidité et confiance à des complications éventuelles et d’éviter la déception d’un résultat postopératoire surestimé et, pour chacun de ces paramètres source de conflit potentiel.

Injections : avant tout connaitre l’anatomie du visage Il n’existe pas avec la toxine botulique de complications vraies durables, mais le respect des contre-indications (maladies neuromusculaires, grossesse, allaitement) s’impose. Les deux types de complications rapportées sont les complications liées à l’injection telles que douleur au point d’injection, ecchymoses, maux de tête, disparaissant spontanément, et les complications liées à la diffusion du produit, entraînant un effet non désiré sur un muscle anatomiquement proche. Des résultats insuffisants sont dus le plus souvent à une mauvaise évaluation clinique préalable à l’injection que la consultation de contrôle permettra de rectifier. Mais, pour obtenir des résultats optimaux avec le botox, il faut avoir une compréhension approfondie de l’anatomie du visage. Une connaissance objective des différents produits est également indispensable assure le Docteur K. De Boule, Aalst.

Les produits de comblement injectables soulèvent plus de questions de sécurité et de complications. Ils offrent certes des résultats assez intéressants et sûrs, à condition que soient injectés uniquement des produits entièrement résorbables.

Tout comme pour les injections de la toxine botulique, les cliniciens doivent être convenablement formés et expérimentés, et s’assurer des caractéristiques pertinentes de ces produits.

L’utilisation généralisée de produits de comblement pour le rajeunissement a conduit à une augmentation des rapports de complications associées. Leur prévention passe par un interrogatoire médical rigoureux à la recherche d’une éventuelle allergie, de maladies auto-immunes ou d’autres pathologies pouvant contre-indiquer le traitement. Une prise de médicaments et des antécédents de traitements cosmétologiques et/ ou esthétiques médicalisés, et en ce cas, avec quels produits, doivent être également précisés par le patient.

Ces complications peuvent être liées : - au produit ou au geste lui-même (technique, produit, volume) : érythème, hématomes punctiformes, œdème, signes transitoires disparaissant sans séquelles en 3 à 10 jours - au patient porteur d’un terrain auto-immune non identifié lors de l’interrogatoire - au choix d’un produit non adapté à la zone à traiter - à la stérilité Les cliniciens doivent être conscients des symptômes liés à des complications et avoir à disposition dans le cabinet médical des agents pour leur permettre d’agir rapidement et de manière proactive. Le traitement de choix est l’injection de hyaluronidase dans la région injectée, par la dissolution de l’acide hyaluronique en cas d’injection intravasculaire, évitant ainsi autant que possible la nécrose de ce territoire.

Même s’il s’agit d’actes esthétiques, le médecin n’oubliera jamais son « background » médical insiste Koen De Boule.

Un groupe international de médecins actifs dans le domaine de l’esthétique s’est constitué pour partager leurs connaissances et expériences et initier des recommandations, compte tenu de la littérature et mais aussi de leur propre expérience clinique. Cette analyse documentée publiée dans Clinical, Cosmetic and Investigational Dermatology résume les indications, les effets indésirables et leur prise en charge des injections des fillers. [1]

Peelings : contrôler le geste Les altérations contrôlées de la peau induites par les exfoliants chimiques sont plus ou moins profondes et la classification distingue des peelings superficiels, moyens et profonds. Le but n’est pas seulement de « peler » et d’obtenir un relissage de la surface cutanée, mais aussi et surtout d’induire une régénération de meilleure qualité des couches détruites et une stimulation anabolisante des couches sous-jacentes.

Ainsi, une néocollagenèse est obtenue dans les peelings moyens et profonds et même pour les peelings superficiels, où la pénétration n’est qu’épidermique, il y a des arguments, surtout histologiques en faveur de l’induction d’une néocollagenèse, sans doute par le biais de cytokines. Si les peelings superficiels comportent très peu de risques, la pratique des peelings moyens et surtout des peelings profonds nécessite un opérateur bien formé, sachant évaluer correctement le

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niveau de pénétration de ces produits chimiques dans la peau et ses variables. Les complications sont plus fréquentes selon le phototype de peau, avec certains agents, et l’exposition au soleil. (voir encadré) L’érythème persistant sera traité par des corticostéroïdes, les croutes par du fucidin, la douleur par la prise d’aciclovir par voie orale et du fucidin, et l’hyperpigmentation par une solution de Kligman et une photoprotection renforcée. Quel que soit le type de peeling, insiste C. Dierckxsens, la meilleure façon de traiter les complications est d’anticiper et de prévenir les effets indésirables en se rappelant les recommandations essentielles résumée en « 4P » : - sélectionner son Patient : en excluant les contre-indications, en mettant en balance les bénéfices/risques, en échangeant avec les patients, - En accordant de l’importancz au traitement Pré-peeling : prophylaxie contre herpès, traitement avec AHA, …

- Pendant le peeling : connaitre le produit et la procédure, respect temps d’application, protection des yeux, …

- Après le peeling : détailler au patient les soins Post-peelings, insister sur la photoprotection.

Le laser : des complications souvent «opérateurs dépendants» La diversité et la sophistication des appareils fractionnés ablatifs aux caractéristiques techniques particulières imposent une parfaite connaissance et une maîtrise du dermatologue dans ce domaine.

Selon les indications, la localisation et l’expérience de l’opérateur, l’efficacité de la technique peut être très importante (épilation laser, couperose, détatouage…), ou significative mais incertaine ou incomplète (angiomes plans, taches de naissance, cicatrices…), ou enfin plus modeste (traitement du relâchement). Les patients doivent être informés des résultats attendus et des effets secondaires potentiels de la technique afin d’éviter toute déception insiste le Docteur Johan Snauwaert, Brasschaat.

«Des effets secondaires transitoires et modérés mais gênants peuvent survenir en relation avec l’efficacité même de la technique» explique le Docteur Muriel Creusot, Plancenoit.

L’œdème, lié à la vasodilatation induite par l’effet thermique du laser, se résout spontanément en 2-3 jours. Le recours à une corticothérapie orale de quelques jours reste exceptionnel. L’érythème en rapport avec la vasodilatation induite par l’effet thermique du laser, se résout spontanément également en moins de 5 jours. Il peut être amélioré par LED. L’hyperpigmentation souvent causée par une exposition solaire après traitement, peut être spontanée chez les phototypes foncés. La résolution survient spontanément en quelques semaines. La protection solaire est incontournable et des crèmes dépigmentantes peuvent être utilisées si nécessaire.

A l’opposé, une hypopigmentation peut survenir en cas de mauvaise évaluation de la couleur de la peau principalement liée au bronzage, de refroidissement excessif ou d’abrasion trop profonde (en cas de laser ablatif). Une épidermabrasion et des bulles peuvent s’observer en cas de mauvaise évaluation de la couleur de la peau (bronzage…) ou d’utilisation d’une énergie trop importante. Equivalentes à une brûlure du 2e degré superficiel, leur traitement repose sur des soins locaux et une protection solaire. Les cicatrices dues à un mauvais

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Classification des effets indésirables des peelings 1. Pré-opératoire - Mauvaise indication - Choix inapproprié d’agents de peeling 2. Postopératoire - Infection locale - Dermatite de contact - cicatrisation Basé sur le moment de l’apparition, les complications peuvent être immédiates ou différées.

1. Immédiate (quelques minutes à quelques heures après le peeling) - Irritation, brûlure, prurit et douleur - érythème persistant - Œdème 2. Différée (en quelques jours à quelques semaines): - Infections (bactérienne, herpétique, et candidose) - Cicatrices, retard de cicatrisation, Milia, ...

- Hyperpigmentation, hypopigmentation, et lignes de démarcation - Perte de barrière cutanée, lésion tissulaire - éruptions acnéiformes - réactions allergiques, toxicité, et ectropion 3. Accidentel - Les complications oculaires.

paramétrage de l’appareil sont exceptionnelles et doivent être traitées au cas par cas. Les hyperpilosités paradoxales s’observent lors d’épilation laser du visage en raison d’une stimulation du duvet dormant. Elles sont plus fréquentes sur certaines zones du visage, chez les patients à peau foncée et/ou ayant des problèmes hormonaux. Il est indispensable de bien expliquer au patient ce risque souvent imprévisible avant de débuter l’épilation et de ne pas épiler les duvets.

L’épilation doit être poursuivie en changeant éventuellement de laser ou en ayant recours à l’épilation électrique.

La survenue d’un purpura est liée à certains modes de fonctionnement du laser. Il est très souvent inévitable en cas de traitement des vaisseaux fins, de rougeurs diffuses et d’angiomes plans de l’enfant, mais disparait spontanément en une quinzaine de jours.

Références 1.

Patient factors influencing dermal filler complications: prevention, assessment and tretment De Boulle K, Heydenrych Clinical, Cosmetic and Investigational Dermatology. 2015;8:205-214

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partir des connaissances des interactions laser-tissus et des données morphologiques et biologiques du poil, on peut estimer que, pour effectuer une épilation photonique, la machine doit produire un rayonnement dont : - La longueur d’onde est dans le spectre d’absorption de la mélanine - La pénétration est de quelques millimètres dans la profon deur de la peau - L’énergie est suffisante pour induire une élévation de tem pérature qui altérera les kératinocytes du follicule pileux dans le poil - Avec un temps d’impulsion adapté au temps de relaxation thermique des poils que l’on veut traiter.

Des demandes pour tout type de poils L’épilation laser est un motif fréquent de consultation en dermatologie. Depuis les premiers essais réalisés par Zaias en 1991, cette technique a beaucoup évolué, et grâce à l’apparition de nouvelles générations de laser et à des systèmes de refroidissement performants, il est maintenant tout à fait possible de proposer une épilation laser à tous les phototypes cutanés. Certaines localisations restent plus difficiles à traiter (seins, genoux, sourcils). Pour les zones androgéno-dépendantes, le ou la patient(e) doit être prévenu(e) du caractère

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Plus d’une vingtaine année de recul et une utilisation à large échelle permettent de considérer l’épilation laser, lorsqu’elle est correctement effectuée, comme une méthode efficace sans observation d’effets indésirables à long terme.

non définitif de l’épilation et éventuellement de la nécessité d’une prise en charge médicamenteuse associée s’il existe une hyperandrogénie. La demande croissante d’épilation par les hommes nécessite d’être attentif aux caractéristiques particulières sur ce terrain. Les jeunes adolescentes sont souvent très séduites par la photo-épilation et il semble raisonnable de fixer un âge limite en accord avec les parents.

Si les peaux foncées ne représentent plus un obstacle majeur du fait des améliorations technologiques, l’épilation des poils clairs requiert toujours des énergies plus importantes, des temps d’impulsion spécifiques et un plus grand nombre de séances avec parfois une moindre efficacité.

Pour un résultat optimal, il reste important de sélectionner correctement le choix de l’appareil en fonction de son patient : - Laser RUBY 695 nm : c’est avec ce laser qu’a été effectuée la première étude publiée en 1996 par Anderson, Dierickx et Alster, avec un suivi publié en 1998. Les photons sont rapidement absorbés par la mélanine et n’ont donc pas de grande pénétration.

Le risque de stimulation ou de repousse paradoxale sur le visage des femmes et sur le dos et les épaules des hommes est beaucoup plus élevé avec ce type d’appareillage.

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• - Laser Alexandrite 755 nm : ce laser est très utilisé en Europe.

Différentes tailles de spots, de longueur d’impact, de taux de répétition sont possibles en fonction des différentes marques.

Il doit être réservé aux phototypes clairs, sans aucun bronzage. En effet, sa bonne absorption dans la mélanine en fait un laser extrêmement performant, les achromies, toujours réversibles, sont possibles.

- Laser Diode 800 nm : il peut être utilisé pour des peaux un peu plus foncées, mais jamais bronzées, sous peine de brûlures et d’achromies résiduelles (réversibles), même à des temps d’impact plus longs.

- Laser Nd : YAG Long Pulse (LP) 1064 nm : il s’agit du seul laser permettant de traiter les peaux foncées ET bronzées, sans aucun effet indésirable. Des fluences élevées sont nécessaires, obligeant à adapter un système de refroidissement.

Le laser diode 810 nm et le Nd-Yag long pulse 1064 nm ont été approuvés par la FDA pour l’épilation des phototypes foncés.

- Lumière intense pulsée L.I.P ou Lampe-Flash : les lampes polychromatiques pulsées (500-550 nm à 950 nm) sont classiquement indiquées sur les phototypes les plus clairs, bien que les appareils de dernière génération dotés de bandes spectrales allant jusqu’à 1 200 nm puissent être utilisés sur les peaux foncées.

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Une information écrite et un devis sont remis au patient qui doit signer son consentement. Il faut s’entretenir avec le patient de la programmation des séances (trois ou quatre séances à quatre ou six semaines d’intervalle. Les séances suivantes se feront en fonction de la repousse), du résultat espéré (une diminution de la pilosité mais pas toujours complète), des risques possibles, en rapport avec les expositions solaires, …

Il faut bien définir avec le patient la délimitation de la zone d’intervention En cas d’épilation du visage chez la femme ou du dos et des épaules chez l’homme, il est conseillé de garder un document photographique dans le dossier du patient.

En cas de douleur, le recours à un anesthésique de contact sous occlusion peut s’avérer nécessaire.

Les séances doivent être effectuées sur une peau rasée le plus nettement possible, afin de limiter l’absorption par le poil à l’extérieur de la peau. La peau doit être parfaitement démaquillée car des reliquats de poudre ou de crème teintée peuvent provoquer des brûlures superficielles.

La décoloration et l’épilation par arrachage (cire, pince à épiler, épilateur électrique) doivent être évitées dans les 3 à 4 semaines qui précèdent la séance.

Le rasage entre les séances est tout à fait permis.

Suites immédiates Dans les minutes qui suivent le traitement, le patient ressent une sensation de chaleur et apparaissent un érythème et un œdème périfolliculaire. Cet aspect correspond aux critères d’efficacité et témoigne d’un bon paramétrage. L’érythème disparait progressivement en quelques heures, jusqu’à parfois 24 à 48 heures. A la fin de la séance, on conseillera des sprays d’eau thermale et/ou des soins apaisants.

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Conseils pratiques généraux

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JDP 2016

Echos des JDP 2016 4783 congressistes, dont 38 % de participants étrangers étaient présents au traditionnel RDV de la dermatologie à Paris !

Une édition riche en présentations de très haut niveau, dont nous vous proposons quelques échos dans ce dernier Dermactu de l’année.

Vitiligo : des traitements efficaces sous-utilisés

Un sentiment de fatalité est encore trop fréquent face au vitiligo et beaucoup de patients atteints s’entendent dire qu’il n’y a rien à faire. « C’est dramatique, car c’est une maladie qui entraîne une grande souffrance morale, déplore le Pr Khaled Ezzedine (Créteil). Il est important de rechercher une association à d’autres maladies auto-immunes, thyroïdiennes, en particulier, puisque 25 à 30% des personnes atteintes d’un vitiligo auront une thyroïdite auto-immune au cours de leur vie ». La dépigmentation est due à la disparition des mélanocytes, mais des cellules souches persistent, essentiellement localisées dans les follicules pileux. La stimulation du follicule pileux, par la photothérapie par exemple, permet la production de mélanocytes. Quand les surfaces atteintes sont limitées, la photothérapie est localisée aux zones dépigmentées. Elle est associée à un immunomodulateur topique, dermocorticoïde ou tacrolimus. « Le tacrolimus est le gold standard », a estimé le Pr Laila Benzekri (CHU Ibn Siba, Rabat). Il a l’avantage d’être dépourvu des effets secondaires cutanés observés avec les corticoïdes, et peut donc être utilisé sur le visage et le cou, contrairement à la corticothérapie. Les applications doivent se faire deux fois par jour pendant au moins six mois. « Une application bihebdomadaire pendant six mois supplémentaires permet de diminuer le risque de repigmentation secondaire », a remarqué le Pr Benzekri. Lorsque les lésions sont étendues, la photothérapie générale est indiquée. En phase de poussée, ce traitement peut être associé à des immunosuppresseurs, corticoïdes par voie orale par exemple. « Des études ont

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montré qu’une dépigmentation en motte en périphérie d’une lésion signifie que celle-ci est active. Dans ce cas, il est possible de freiner la propagation du vitiligo avec des corticoïdes par voie orale à petites doses », précise le Pr Ezzedine. Deux voies moléculaires ont été bien identifiées, qui pourraient conduire à la mise à disposition de biothérapies efficaces.

L’un d’elle est la voie Jak/Stat. Des inhibiteurs de cette voie ont l’AMM dans la polyarthrite rhumatoïde et le psoriasis, et quelques cas cliniques isolés indiquent que le tofacitinib pourrait être intéressant dans le vitiligo, en provoquant une bonne repigmentation de lésions très anciennes. « Il y aura probablement des essais dans les années à venir, car le vitiligo est une maladie relativement fréquente, qui touche presque 1% de la population », indique le Pr Ezzedine.

D’après la session de FMC : La prise en charge du vitiligo en 2016 L. BENZEKRI, Y. GAUTHIER, J.M. MEURANT - Coordonné par K. EZZEDINE

Dermatoses infectieuses : des pathologies en évolution et de nouveaux agents infectieux Plusieurs publications apportent des précisions sur les modalités des traitements antibiotiques et soulignent l’émergence de nouveaux agents infectieux. La maladie de Lyme a fait l’objet de polémiques cet été, avec la publication d’articles dans la presse grand public accusant le corps médical de

sous-estimer cette maladie. Une étude bien menée avait pourtant était publiée quelques mois auparavant montrant qu’une antibiothérapie prolongée ne fait pas mieux qu’un traitement de 15 jours sur les symptômes chroniques attribués à une maladie de Lyme (Berende A et coll.N.Engl.J.Med 2016). « Cela n’autorise pas à dire que les syndromes post-Lyme n’existent pas, mais simplement qu’un traitement antibiotique prolongé n’a pas d’intérêt chez ces patients », explique le Dr Pascal Del Giudice (Fréjus). Toujours dans le cadre des borrélioses, l’équipe de la Mayo clinic a décrit récemment une nouvelle borrelia, Borrelia Mayonii, responsable de formes sévères de la maladie de Lyme. Ces formes peuvent entraîner des difficultés diagnostiques, dans la mesure où les examens sérologiques peuvent être négatifs. Une étude publiée dans le Journal of American Academy of Dermatology témoigne de dérives importantes dans le traitement de l’acné. Elle révèle notamment que 30 % des patients ont reçu plus d’un an d’antibiothérapie, en contradiction complète avec les recommandations. « Les pratiques sont probablement comparables en France », a estimé le Dr Del Giudice, en rappelant que l’acné n’est pas une maladie infectieuse. « Le rôle de Propionibacterium acnes est aujourd’hui très discuté, donc la prescription d’antibiotiques est contestable». Les abcès cutanés sont en augmentation du fait de l’émergence de staphylocoques dorés résistant à la méthicilline. L’intérêt d’associer une antibiothérapie au drainage n’était pas clair. Une étude permet de clore le débat,

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JDP 2016

en montrant que le traitement antibiotique par Bactrim® a un intérêt, bien que modeste, par rapport au drainage seul : le taux de guérison passe de 87 % sous placebo à 93 % sous Bactrim® (Talan DA N.Engl.J.Med.2016). Un travail encore très préliminaire permet d’espérer l’arrivée de vaccins recombinants antitoxiniques pour les bactéries qui, comme le staphylocoque doré, agissent par l’intermédiaire de toxines.

La preuve de concept vient d’être apporté, grâce à une protéine recombinante anti-TSTT-1 (toxine responsable du toxic choc syndrome), dont l’immunogénécité a été évaluée chez des sujets volontaires.

L’émergence de résistances bactériennes aux antibiotiques concerne essentiellement les entérobactéries, avec des résistances multiples croissantes. En revanche, la situation est beaucoup plus favorable pour les bactéries à Gram positif, qui concernent davantage les dermatologues, et l’on observe même dans certains cas, un recul des résistances. Echappent à ce tableau plutôt rassurant les gonocoques et la syphilis.

Un nouveau vaccin contre le zona, bien plus efficace que celui actuellement commercialisé, devrait être prochainement disponible. Une étude, menée chez des sujets âgés de 70 ans ou plus, montre que ce vaccin réduit de 90 % l’incidence du zona et des douleurs post-zostériennes. Cette immunogénicité,

persistante même au grand âge serait liée, pensent les auteurs, à l’induction d’une réponse CD4, plus stable avec l’âge.

D’après la FMC : actualité en dermatologie infectieuse et tropicale.

Vous retrouverez la suite des présentations dans le premier numéro de DermActu 2017

news Lasers : de nouvelles fonctions pour le Invasix INVASIX étend son InMode. La société israélienne spécialisée dans le matériel médical dédié à la dermatologie et à l’esthétique a ajouté une série de nouvelles fonctions à une plateforme déjà très complète. Elles sont au nombre de quatre. Il y a tout d’abord le laser ND:YAG, pour l’épilation de phototypes foncés. Ensuite, le laser ALEXANDRITE, pour l’épilation des peaux claires et poils clairs et fins, ainsi qu’un V-LASE, pour le traitement des troubles vasculaires. Et finalement un FORMA V. Il s’agit d’une sonde vaginale pour le rajeunissement et le raffermissement de la paroi vaginale, par exemple à la suite d’un accouchement ou encore pour le traitement de pertes urinaires.

InMode était notamment déjà pourvu d’un DIOLASE, le laser à diode le plus rapide du marché, pour l’épilation de tous les phototypes et types de poils, et d’un BODYFX et MINIFX, une solution non invasive aux problèmes de dépôts de graisses disgracieux, cellulite et perte d’élasticité cutanée.

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-AV tabulĂŠe des Prix PublicAT O LO MARS U M e respiratoire. Liste S 3L\]L 11,80 â&#x201A;Ź )PTLZ[YPLL K D ER ciĂŠes Ă une dĂŠtress Le tableau suivant prĂŠsente les tW [ ! \ K t mod. ordinaire buvable. COMPOSI)\YLH effets indĂŠsirables: rapportĂŠs, quelles que soient la Ticke 3,75 mg/ml, solution g de chlorhydrate de NT: HEMANGIOL t 4,28 m 7,80 â&#x201A;Ź effets indĂŠsirables traitement, dans trois ĂŠtudes clide solution contien MACEUTIQUE: Solution N DU MĂ&#x2030;DICAME t mod. prĂŠfĂŠr. traitĂŠs par HETITATIVE: 1 ml dose et la durĂŠe du chez 435 patients de 3 mg/kg/ Ticke TIVE ET QUAN propranolol base. FORME PHAR fruitĂŠe. INDICATIONS es conduit ou niques de avec une odeur prolifĂŠrat (â&#x2030;ĽÂ 1/10) ; de 1 mg/kg/jour ndant Ă 3,75 mg Ă lĂŠgèrement jaune, ent des hĂŠmangiomes infantiles ent de 6 mois.

MANGIOL Ă la dose suivante : très frĂŠquen très rare HĂŠmantraitem maximale de traitem dĂŠfinie en utilisant la convention vable limpide, incolore  000 Ă < 1/1000) ; Compte vital ou fonctionnel, est indiquĂŠ dans le est jour sur une durĂŠe < 1/100) ; rare (â&#x2030;ĽÂ 1/10 effets indĂŠsirables UES: HEMANGIOL HĂŠmangiomes entrainant un risque giomes avec un risque de cis disponibles).

La frĂŠquence des < 1/10) ; peu frĂŠquent (â&#x2030;ĽÂ 1/1000 Ă < ;. sur la base des donnĂŠe 5 semaines Ă raitement systĂŠmique: ant pas Ă des soins simples, HĂŠman = ';L< ;*;. 7. <87= 9*ordre peut ĂŞtre estimĂŠe les enfants âgĂŠs de frĂŠquent (â&#x2030;ĽÂ 1/100 ce indĂŠterminĂŠe (ne 5.< ,*=J08;2.< %*;. . ĂŠs par ĂŞtre instaurĂŠ chez ent doit ĂŞtre instaurĂŠ par un oureux et/ou ne rĂŠpond . Le traitement doit (< 1/10 000) ; frĂŠquen*<. -. -877J.< -.< .<<*2< ,5272:>.<es, les effets indĂŠsirables sont prĂŠsent52=. ';8>+5.< s, dans infantile es ou de dĂŠfiguration Dâ&#x20AC;&#x2122;ADMINISTRATION: Le traitem -. 5* + dâ&#x20AC;&#x2122;organ ;87,128 es iomes 5* =*255. >.7= systèm =.7> -. des hĂŠmang ;L< /;J:>.7= >.7= ;87,12=. ;J: de chaque classe de LOGIE ET MODE le traitement et la prise en charge pour la prise en charge des rĂŠacprĂŠsentĂŠes. Au sein 7/.,=287< .= 27/.<=*=287< ';L< /;J: 5 *99J=2= //.,=287< 9<B,12*=;2:>.< '>A ;J:>.7= tic, tĂŠ dans le diagnos lequel des installations adĂŠquates disponibles. Posologie: La poso-J,;82<<*7= -. 0;*?2=J 5* 7>=;2=287 ;J:>.7= 2627>=287 -. ;2=*+252=J //.,=287< -> <B<=L6. 7.;?.ues: Peu frĂŠclinique contrĂ´lĂŠ dans itant des mesures dâ&#x20AC;&#x2122;urgence, sont 1 mg/kg/jour, rĂŠpartie en deux . .= -.

6*;< ; cardiaq ns *+852<6 *>,1.

-> 6J= e). Affectio nce, ;J:>.7= 02=*=287 andĂŠe est de 62=J< /;82-.< utique, sous ive hypoglycĂŠmiqu y compris celles nĂŠcess 66.25 < -> <8 La dose initiale recomm la dose jusquâ&#x20AC;&#x2122;Ă la dose thĂŠrape ';8>+5.tir inĂŠe (Crise convuls /.,=287< ?*<,>5*2;.< ;J:>.7= A=;J ĂŠsis-ta ns respipendant enter en propranolol base.

FrĂŠquen ent ce indĂŠterm TERRORIS ;*-B,*;-2. / de Raynaud). Affectio Mul lence)ffem ine, puis 2 mg/kg/jour (Somno recommandĂŠ dâ&#x20AC;&#x2122;augm ME >.7,. 27-J=.;627J. e, Vasoconstriction, Syndrome 0*<=;8 27=.<=27*5.< ';L< /;J e 0,5 mg/kg. Il est suivante : 1 mg/kg/jour pendant 1 semade 3 mg/kg/jour, administrĂŠe en au ;J: EN BELGIQ :>.7= est //.,=287< rĂŠch 58, ) s entre ue, inĂŠe (Hypotension artĂŠriell cale, de la manière dâ&#x20AC;&#x2122;entretien. La dose thĂŠrapeutique ns de la peau et du indĂŠterm ;87,18<9*<6. ceiq dâ&#x20AC;&#x2122;au moins 9 heure - FrĂŠquen =27*5.< ;J:>.7= r abdominale). Affectio tanĂŠ: HOMMAG UE : avec un intervalle ne mange pas ou vomit, FrĂŠquent .= 6J-2*< tio clim at >.< ns  mg/kg/jour en dose =18;*,2: sous-cu et en fin dâ&#x20AC;&#x2122;après-midi, E res, ) ir- ?FrĂŠquent (Constipation, Douleu tissu ;*=82;.< Si lâ&#x20AC;&#x2122;enfant bora ai ements (Urticaire, le mĂŠdit tout lla in Vomiss de 1,5 mg/kg, le matin pendant ou juste après un repas. pas es, frĂŠquen DES GRAN AU CENTRE Peu pl prend quentco(DiarrhĂŠisci pris dose ou ne (Erythème) t (DiDS BRĂ&#x203A;LE Lâ&#x20AC;&#x2122;aven ĂŠdicament doit ĂŞtre trer la dose. Si lâ&#x20AC;&#x2122;enfant recrache une dose suivante prĂŠvue. Au cours de tid ..

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DurĂŠe constricteur du at P )\YLH\ K mois. yco son de lâ&#x20AC;&#x2122;effet broncho ont dans de rimin ociales autres pat ses et sc effets GIOL doit ĂŞtre adminis Ces di olol. propran -s hol mois.

ALITĂ&#x2030; Ă lâ&#x20AC;&#x2122;arrĂŞt dĂŠfinitif du une pĂŠriode de 6 pas ycho s jeunes joueurs de ogies des ATOL OGIE ACTU rares cas conduit il ps ite DERM somme nĂŠcess du ne N° le tement traitement. Les troubles les consei tennis : dose. chez nie, un sommeil de n progressive de la prĂŠls du RE 2016 recouvrent lâ&#x20AC;&#x2122;insom et lâ&#x20AC;&#x2122;hypersomnie.

NOVEMBRE-DĂ&#x2030;CEMB mĂŠdec oritĂŠ de patients qui mes : in AcnĂŠ mauvaise qualitĂŠ du système nerdes er symptĂ´ Dossi Tourno des ns rechute )PTLZ[YPLS du Gra Les autres affectio 3L\]LU celui-ci nd Chelem is les adultes )\YLH\ KL KtW [ ! principalement ĂŠtĂŠ t du traitement, ont quand central veux mĂŞmes de traitement. Des ntroduit dans les sont concernĂŠs observĂŠes en dĂŠbut frĂŠquemment rapvec une rĂŠponse satisfaiEn diarrhĂŠes ont ĂŠtĂŠ systĂŠmatiquement ĂŞtre ulations particulières: clisans portĂŠes gastro-intese donnĂŠes dâ&#x20AC;&#x2122;efficacitĂŠ ne 1991- 2016 e: associĂŠes Ă une maladie GIOL survenue de diarsis e sĂŠcuritĂŠ, HEMAN et psoria roniquGross tinale infectieuse. La ĂŠpendante entre âgĂŠ is, esse re utilisĂŠ chez lâ&#x20AC;&#x2122;enfanta pas aire ch rhĂŠes semble dose-d nâ&#x20AC;&#x2122;y Aucun cas nâ&#x20AC;&#x2122;a ĂŠtĂŠ Urtic stic prĂŠc de 5 semaines. Il sĂŠcuritĂŠ 1 et 3 mg/kg/jour. nâ&#x20AC;&#x2122;a conduit Ă lâ&#x20AC;&#x2122;aret s dâ&#x20AC;&#x2122;efficacitĂŠ et de diagno iptions s dâ&#x20AC;&#x2122;intensitĂŠ sĂŠvère Les ĂŠvĂŠnements avec cr ent. ssais cliniques menĂŠs rĂŞt du traitem pres eutique recomSunrise at rapportĂŠs au cours OL permettant de Matilda Bay, cardiovasculaires ent Australia ZONA inhabi thĂŠrap s ont ĂŠtĂŠ asymptonstauration dâ&#x20AC;&#x2122;un traitem des ĂŠtudes clinique 4 heures de surâgĂŠ de de lâ&#x20AC;&#x2122;enfan tuel ANGIOL chez lâ&#x20AC;&#x2122;enfant sants matiques. Lors des HĂŠmangiomes t /1 , asculaire rĂŠalisĂŠe et 5 mois. Enfants insuffi ce de SclĂŠrodermie: veillance cardiov titration, une di*;0* infantiles : avancĂŠes de 16 es ou rĂŠnaux: En lâ&#x20AC;&#x2122;absenproduit 79( pendant les jours ue du RIL 20 neuf, du cardiaq enfin... ce /AV istration frĂŠquen RS ment la lâ&#x20AC;&#x2122;admin traite MA minution de lâ&#x20AC;&#x2122;enfant 150 79(*; et de la pression s recommandĂŠe chez Mode (dâ&#x20AC;&#x2122;environ 7 bpm) (< 3 mm Hg) a ĂŠtĂŠ 0*, nt hĂŠpatique ou rĂŠnal. artĂŠrielle systolique HEMANlâ&#x20AC;&#x2122;administration du Cas clinique : stration. Voie orale.

Oncologie et effets observĂŠe après ue pendant ou tĂŠ ment. Un cas de bloc cardiaq it ĂŞtre administrĂŠ dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠviter le mĂŠdica Tumeur dâ&#x20AC;&#x2122;Abrikossoff n secondaires : toxici du second degrĂŠ près un repas afi auriculoventriculaire des troubles de la avec ique doit ĂŞtre adIl . du sillon intermammaire atolog lycĂŠmie derm duits dâ&#x20AC;&#x2122;hypog chezs un patient aveccents a entraĂŽnĂŠ la bouche Propies ciblĂŠe nt ĂŠ directement dans bleme les thĂŠra conduction sous-ja e pour de com et analyse traitement. Des cas ant Ă lâ&#x20AC;&#x2122;aide de la seringu Test de lâ&#x20AC;&#x2122;arrĂŞt dĂŠfinitif du mg en matique e sympto graduĂŠ rdie stration orale isolĂŠs de bradyca Oedème palpĂŠbral avec le flacon e ont ĂŠtĂŠ rapnolol base fournie les instrucet dâ&#x20AC;&#x2122;hypotension artĂŠriell re. Les baisses et virus dâ&#x20AC;&#x2122;Epstein-Barr Lâ&#x20AC;&#x2122;anti-aging ution buvable (voir e 3 de la ct : sans bistou portĂŠs dans la littĂŠratues au cours des Le point sur ri Allergies de conta dâ&#x20AC;&#x2122;utilisation Ă la rubriquĂŞtre agitĂŠ technologiesles nouvelles de la glycĂŠmie observĂŠĂŠtĂŠ asymptomaons injectables pas ). Le flacon ne doit aire, le mĂŠdiagnostic et soluti ĂŠtudes cliniques ont 95><2.>;< ,*< - 1B utilisation. Si nĂŠcess dans une ues =2:>.< '8>=./82< e Ă une crise pratiq diluĂŠ ment peut ĂŞtre poglycĂŠmie associĂŠcĂŠmique ont ĂŠtĂŠ bĂŠbĂŠ ou de quantitĂŠ de lait pour e adaptĂŠ convulsive hypogly du programme e pomme et/ou dâ&#x20AC;&#x2122;orang rapportĂŠs au cours aire dâ&#x20AC;&#x2122;utilisation pas verser le ge de lâ&#x20AC;&#x2122;enfant. Ne plein. Le mĂŠdâ&#x20AC;&#x2122;autorisation tempor notamment en SclĂŠrose de la littĂŠrature, uit dans un biberon maladie avec une tĂŠlangiectasies etcasdans e peut ĂŞtre effectuĂŠ5 ml) de lait de jeĂťne lors dâ&#x20AC;&#x2122;une concomiuse veine et thrombose concomitante. Le traitementiques ĂŠrĂŠe Ă cafĂŠ (environ jusquâ&#x20AC;&#x2122;Ă 5 kg peut systĂŠm pesant enfants les r tant par corticoĂŻdes Cicatrices . Une profonde Ă soupe (environ le risque dâ&#x20AC;&#x2122;hypoglycĂŠmie avec une cuillerĂŠe majorer pour fruit de hypertrophiques rapportĂŠe dans la ml) de lait ou de jusde 5 kg et adhyperkaliĂŠmie a ĂŠtĂŠ s patients avec plus quelque pesant ou chĂŠloĂŻdes : chez enfants littĂŠrature DĂŠcla. Le mĂŠlange 79(*;0*, Peau sensible : cause iome ulcĂŠrĂŠ ĂŠtendu. nistrĂŠ dans un biberon un dĂŠlai de hĂŠmang un quel traitement choisir suspec bles t ĂŞtre utilisĂŠ dans et le repas multifactorielle et enjeu ration des effets indĂŠsira indĂŠsieffets GIOL des tion HEMAN dĂŠclara heures. du de qualitĂŠ de vie tĂŠs: Lasuspec par la mĂŞme pertĂŠs après autorisationperivent ĂŞtre donnĂŠs rables nte. Elle risque dâ&#x20AC;&#x2122;hypoglynne afin dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠviter le personnes sont mĂŠdicament est importa continue du rapĂŠmie. Si plusieurs met une surveillance du mĂŠdicament. communicabĂŠnĂŠfice/risque mpliquĂŠes, une bonne pour garantir la de santĂŠ dĂŠclarent B 79(*;0*, D port on est essentielle Les professionnels ><9.,=J ?2* .5 TRE-IN.CON s dĂŠtatouage 2;*+5. < lâ&#x20AC;&#x2122;enfant et Tatouages ĂŠcuritĂŠ de =8>= .//.= 27-J< Rendre le visible invisible des mĂŠdicaPrĂŠmaturĂŠ nâ&#x20AC;&#x2122;ayant DICATIONS: gique : Agence fĂŠdĂŠrale Dossier Lasers s de santĂŠ DivicorrigĂŠ de 5 se * en Pratique quotidienne pas atteint lâ&#x20AC;&#x2122;âge ments et des produit dermatologie ĂŠtant calculĂŠ en .= @@@ */69< +. maines (lâ&#x20AC;&#x2122;âge corrigĂŠ de semaines de cie ;>A.55.< &2=. 27=.;7 8;=* n de la SantĂŠ â&#x20AC;&#x201C; Division de la PharmaDE soustrayant le nombre ;J.5 G "8> TION : Directio ' ' #" $5*,. )2,=8; <287 )2025*7,. (%#& ctions@fagg-afmps.be Luxembourg TITULAIRE DE Lâ&#x20AC;&#x2122;AUTORISA 8>5807.

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â&#x20AC;ş Psoriasis : grandes avancĂŠes â&#x20AC;ş Dermatite atopique - XĂŠroses : Soins et solutions â&#x20AC;ş [Practice] : â&#x20AC;ş Dossier Toxine botulique

â&#x20AC;ş IMCAS : Compte-rendu en direct de Paris

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154 dĂŠcembre 2016/janvier 2017

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reportage

BOCOUTURE® à présent disponible en flacon de 100 unités Merz Aesthetics, une division de Merz Pharmaceuticals GmbH, qui appartient au groupe mondial Merz Pharma, est heureuse d’annoncer que BOCOUTURE® (toxine botulinique de type A) est désormais disponible en flacon de 100 unités, qui s’ajoute au flacon de 50 unités déjà commercialisé en Europe*.

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n lançant le nouveau flacon de 100 unités de BOCOUTURE®, Merz répond à l’intérêt des patients pour un traitement combiné et aide les médecins dans leur pratique clinique. La nouvelle taille de flacon offre aux médecins une commodité accrue et la possibilité d’obtenir des résultats optimaux en répondant à la demande de traitement combiné des patients[1].

BOCOUTURE® est à l’heure actuelle la seule neurotoxine approuvée* pour le traitement combiné des rides faciales supérieures, y compris les rides horizontales du front, les rides latérales périorbitaires et les rides glabellaires, en une séance thérapeutique. L’approbation de l’extension de l’indication thérapeutique se base sur les résultats d’une étude pivot de phase III, randomisée, à double insu, contrôlée par placebo portant sur 156 patients. Cet essai clinique est la première étude de phase III contrôlée par placebo sur le traitement des rides faciales supérieures par BOCOUTURE® démontrant une efficacité significative, un bon profil de sécurité et d’efficacité thérapeutique durant jusqu’à 120 jours[2].

BOCOUTURE® est stable à température ambiante et exempt de protéines complexantes ; il montre un profil d’immunogénicité favorable susceptible de diminuer le risque d’échec thérapeutique secondaire imputable à la production d’anticorps neutralisants[3].

La disponibilité de plusieurs tailles de flacon de BOCOUTURE® dans l’UE* garantit plus de flexibilité aux médecins, qui peuvent choisir le format approprié pour chaque séance thérapeutique, et facilite le traitement de l’ensemble des rides faciales supérieures en une seule séance.

À propos de Merz Aesthetics Merz Aesthetics est une division de Merz Pharmaceuticals GmbH, qui appartient au groupe mondial Merz Pharma, une société pharmaceutique privée basée à Frankfurt avec le siège social en Allemagne. Forte de plus d’un siècle d’expertise dans les soins de santé, elle a pour ambition de devenir l’entreprise la plus admirée, la plus fiable et la plus novatrice du secteur de l’esthétique et des neurotoxines. Merz Pharmaceuticals GmbH propose une gamme complète de traitements esthétiques minimalement invasifs tels que les agents de comblement dermique Radiesse® et Belotero®, la neurotoxine botulinique BOCOUTURE®, le dispositif de lifting par ultrasons Ultherapy®. En s’appuyant sur son éventail de services au client et de formations professionnelles, Merz Aesthetics s’efforce de permettre aux médecins d’obtenir des résultats optimaux pour leurs patients. Conçus pour améliorer la qualité de vie, le bien-être et l’aspect physique des patients, ces produits sont utilisés par des professionnels de santé de plus de 90 pays.

Pour plus d’information, consultez www.merzpharma.be

Merz Aesthetics est spécialisée dans les solutions thérapeutiques innovantes et de haute qualité dans le domaine de l’esthétique. De plus amples informations sont disponibles sur www.merzpharma.be.

Références 1.

Étude de marché internationale commandée par Merz Aesthetics en 2015. 2899 utilisateurs de traitements esthétiques et 2080 personnes envisageant un traitement âgés de 18 à 64 ans ont pris part à l’enquête. Le groupe d’utilisateurs traités comptait 2329 femmes et 570 hommes qui s’étaient soumis à des traitements cosmétiques, entre autres avec des agents de comblement dermique et la toxine botulinique. Les répondants venaient de 10 pays du monde entier : Allemagne, Argentine, Australie, Brésil, Chine, Corée du Sud, France, Mexique, Royaume-Uni et Russie.

2.

Kerscher M, et al. Efficacy and safety of IncobotulinumtoxinA in the treatment of upper facial lines: results from a randomized, double-blind, placebo-controlled, Phase III study. Dermatol Surg. 2015, vol. 41, p. 1149-1157

3.

Frevert J. Difference between botulinum products. Cosmet Med. 2013, vol. 156, p. 156-159.

* Pays dans lesquels l’indication de traitement des rides faciales supérieures par BOCOUTURE® est approuvée : Allemagne, Autriche, Belgique, Finlande, France, Pays-Bas, Pologne, République tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Suède.

PQC BEFR 1459 DEC16

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154 décembre 2016/janvier 2017

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50 U ET 100 U LA TOXINE BOTULINIQUE DE TYPE A

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DENOMINATION DU MEDICAMENT: BOCOUTURE 50 ou 100 unités poudre pour solution injectable. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE: 1 flacon contient 50 ou 100 unités de toxine botulinique de type A (150 kD), sans protéines complexantes*. 1 ml de solution contient 40 unités de toxine botulinique de type A (150 kD), sans protéines complexantes, une fois reconstituée avec 1,25 ml ou 2,5 ml. * Neurotoxine botulinique de type A purifiée à partir de cultures de Clostridium botulinum (souche Hall). Excipients: albumine humaine, saccharose.

FORME PHARMACEUTIQUE: Poudre pour solution injectable. Poudre blanche. Indications thérapeutiques: BOCOUTURE est indiqué dans la correction temporaire de l’apparence des rides supérieures du visage chez les adultes de moins de 65 ans, lorsque la sévérité de ces rides entraîne un retentissement psychologique important chez le patient: - rides verticales intersourcilières modérées à sévères observées au maximum du froncement (rides glabellaires) et/ou rides latérales périorbitaires modérées à sévères observées au maximum du sourire (rides de la patte d’oie) et/ou rides horizontales du front modérées à sévères observées à la contraction maximale. Posologie et mode d’administration: En raison de différences d’unités de tests d’activité, les unités de BOCOUTURE ne sont pas interchangeables avec les autres préparations de toxine botulinique. Pour une information détaillée sur les études cliniques comparant BOCOUTURE à la toxine botulinique de type A conventionnelle (900 kD), voir rubrique 5.1 du RCP. BOCOUTURE ne peut être administré que par des médecins ayant les qualifications adéquates et l’expérience nécessaire de l’utilisation de la toxine botulinique. Posologie: Rides verticales intersourcilières observées au maximum du froncement (rides glabellaires): Après reconstitution de BOCOUTURE, le volume d’injection recommandé est de 0,1 ml (4 unités), dans chacun des 5 sites d’injection: 2 injections dans chaque muscle corrugator et une injection dans le muscle procerus, soit une dose standard de 20 unités. Le médecin peut augmenter cette dose selon les besoins individuels du patient jusqu’à 30 unités. Un délai d’au moins 3 mois doit être respecté entre les traitements. Une amélioration des rides verticales intersourcilières observées au maximum du froncement (rides glabellaires) est généralement observée en 2 à 3 jours, l’effet maximal étant observé au 30ème jour. L’effet persiste jusqu’à 4 mois après l’injection. Rides latérales périorbitaires observées au maximum du sourire (rides de la patte d’oie): Après reconstitution de BOCOUTURE, le volume d’injection recommandé de 0,1 ml (4 unités) est injecté bilatéralement dans chacun des 3 différents sites d’injection. Une injection de 0,1 ml est réalisée à environ 1 cm du rebord orbitaire en position latérale. Les deux autres injections de 0,1 ml chacune sont réalisées à environ 1 cm au-dessus ou au-dessous du 1er point d’injection. La dose totale standard recommandée par séance d’injection est de 12 unités par côté (soit une dose standard globale de 24 unités). Une amélioration des rides latérales périorbitaires observées au maximum du sourire (rides de la patte d’oie) est observée la plupart du temps au cours des 6 premiers jours avec un effet maximal au 14ème jour. L’effet persiste jusqu’à 3 mois après l’injection. Aucune donnée d’efficacité ou de sécurité du traitement des rides latérales périorbitaires observées au maximum du sourire n’est actuellement disponible au-delà de deux injections espacées de 4 mois. Rides horizontales du front observées à la contraction maximale: La dose totale recommandée est de 10 à 20 unités en fonction des besoins individuels des patients, avec un intervalle d’au moins 3 mois entre les traitements. Après reconstitution de BOCOUTURE, un volume total d’injection de 0,25 ml (10 unités) à 0,5 ml (20 unités) est injecté dans le muscle frontal dans cinq sites d’injection alignés horizontalement au moins 2 cm au-dessus du rebord orbitaire. Un volume d’injection de 0,05 ml (2 unités), 0,075 ml (3 unités) ou 0,1 ml (4 unités) est appliqué par point d’injection, respectivement. Une amélioration des rides horizontales du front observées à la contraction maximale est généralement observée dans les 7 jours, l’effet maximal étant observé au 30ème jour. L’effet persiste jusqu’à 4 mois après l’injection. Les données d’efficacité et de sécurité actuellement disponibles dans les rides horizontales du front observées à la contraction maximale sont limitées à deux cycles d’injection séparés par un intervalle de 4 à 5 mois. Toutes les indications: Si aucun effet du traitement se produit endéans un mois après l’injection initiale, les mesures suivantes doivent être prises: - analyse des causes de non-réponse, par exemple injection dans les mauvais muscles, technique d’injection, dose insuffisante, formation d’anticorps neutralisant la neurotoxine - ajustement de la dose, en tenant compte de l’analyse de l’échec le plus récent du traitement - réévaluer la pertinence du traitement par la toxine botulinique de type A - en l’absence d’effets indésirables lors du traitement initial, pratiquer un traitement additionnel en respectant un intervalle minimal de 3 mois entre le traitement initial et le suivant. Populations spéciales: Les données d’études cliniques de phase 3 avec BOCOUTURE chez des sujets de plus de 65 ans sont limitées. Jusqu’à ce que des études soient conduites dans ce groupe d’âge, l’utilisation de BOCOUTURE chez des patients de plus de 65 ans n’est pas recommandée. Population pédiatrique: La sécurité et l’efficacité de BOCOUTURE pour le traitement des rides verticales intersourcilières observées au maximum du froncement, des rides latérales périobitaires observées au maximum du sourire et les rides horizontales du front modérées à sévères observées à la contraction maximale n’ont pas été étudiées chez les individus de moins de 18 ans. Dans ces conditions, l’utilisation de BOCOUTURE chez des sujets de moins de 18 ans n’est pas recommandée. Mode d’administration: Toutes les indications: Le BOCOUTURE reconstitué est destiné à être injecté par voie intramusculaire. Après reconstitution, BOCOUTURE doit être immédiatement utilisé et ne peut être utilisé qu’à traiter un seul patient au cours d’une même séance. Le BOCOUTURE reconstitué doit être injecté à l’aide d’une aiguille stérile fine (p. ex. : aiguille de 30 gauge). Pour les instructions sur la reconstitution du médicament avant l’administration et les instructions pour l’élimination des flacons, voir rubrique 6.6 du RCP. Les intervalles entre deux sessions de traitement ne doivent pas être inférieurs à 3 mois. En cas d’échec thérapeutique ou de diminution de l’effet après des injections répétées, il convient d’envisager d’autres alternatives thérapeutiques. Rides verticales intersourcilières observées au maximum

Référence: 1. Frevert J. Differences between botulinum products. Cosmet Med. 2013; 14.3:156-159.

du froncement (rides glabellaires): Avant et pendant l’injection, le pouce ou l’index doivent être fermement placés sous le rebord orbitaire afin d’éviter la diffusion de la solution dans cette région. L’aiguille doit être orientée vers le haut et vers la ligne médiane pendant l’injection. Afin de réduire le risque de ptose, les injections à proximité du muscle releveur de la paupière supérieure et dans la portion crânienne du muscle orbiculaire doivent être évitées.

Les injections dans le muscle corrugator doivent être effectuées dans la partie médiane de ce muscle et dans la partie centrale du ventre du muscle à au moins 1 cm au-dessus du bord osseux de l’orbite de l’oeil. Rides latérales périorbitaires observées au maximum du sourire (rides de la patte d’oie): Pour éviter la diffusion de BOCOUTURE, les injections doivent être réalisées par voie intramusculaire au niveau des muscles orbiculaires, directement sous le derme. Les injections trop proches du muscle zygomatique majeur doivent être évitées de manière à prévenir une ptose de la lèvre. Rides horizontales du front observées à la contraction maximale: La paralysie des fibres musculaires inférieurs en injectant BOCOUTURE près du rebord orbitaire doit être évitée afin de réduire le risque de ptose du sourcil. CONTRE-INDICATIONS: Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients.Troubles généralisés de l’activité musculaire (p. ex. : myasthénie grave, syndrome de Lambert-Eaton). Infection ou d’une inflammation au site d’injection proposé. EFFETS INDESIRABLES: En général, les effets indésirables sont observés au cours de la première semaine qui suit l’injection et sont transitoires. Ils peuvent être liés à la substance active et/ou à la technique d’injection. Effets indésirables indépendants de l’indication: Effets indésirables liés à l’injection: Des douleurs localisées, une inflammation, des paresthésies, une hypoesthésie, une sensibilité, un gonflement, un œdème, un érythème, un prurit, une infection localisée, un hématome, un saignement et/ou des écchymoses peuvent être associés à l’injection. La douleur liée à la piqûre et/ou à l’anxiété pourrait induire une réponse vagale, avec hypotension symptomatique transitoire, nausées, acouphènes et syncope. Effets indésirables liés à la classe toxine botulinique de type A: Une faiblesse musculaire localisée est un effet pharmacologique attendu de la toxine botulinique. La blépharoptose, qui peut être causée par la technique d’injection, est en relation avec l’effet pharmacologique de BOCOUTURE. Diffusion de la toxine: Lors du traitement d’autres indications avec la toxine botulinique, des effets indésirables en relation avec la diffusion de la toxine à distance du site d’administration ont rarement été rapportés (faiblesse musculaire exagérée, dysphagie et pneumopathie d’inhalation avec issue fatale dans certains cas) (voir rubrique 4.4 du RCP). Des effets indésirables tels que ceux-ci ne peuvent pas être complètement exclus avec l’utilisation de BOCOUTURE. Réactions d’hypersensibilité: Des réactions d’hypersensibilité graves et/ ou immédiates incluant des chocs anaphylactiques, une maladie sérique, un urticaire, un œdème des tissus mous et une dyspnée ont rarement été rapportées. Certaines de ces réactions ont été décrites à la suite d’utilisation de toxine botulinique de type A conventionnelle soit seule soit en association avec un autre agent connu pour causer des réactions similaires. Effets indésirables de l’expérience clinique: L’information sur la fréquence des effets indésirables pour les indications individuelles, basée sur l’expérience clinique, est donnée ci-dessous. Les catégories de fréquence sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10); fréquent (≥ 1/100 à < 1/10); peu fréquent (≥ 1/1.000 à < 1/100), rare (≥ 1/10.000 à < 1/1.000); très rare (< 1/10.000). Rides verticales intersourcilières observées au maximum du froncement (rides glabellaires): Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec BOCOUTURE. Infections et infestations: Peu fréquent: bronchite, rhino-pharyngite, symptômes pseudo-grippaux. Affections psychiatriques: Peu fréquent: dépression, insomnie. Affections du système nerveux: Fréquent: maux de tête. Peu fréquent: parésie de la face (ptose du sourcil). Affections oculaires: Peu fréquent : œdème palpébral, ptose palpébrale, vision trouble. Affections de la peau et du tissu sous-cutané: Peu fréquent: prurit, nodule de la peau. Affections musculo-squelettiques et systémiques: Fréquent: troubles musculaires (élévation du sourcil). Peu fréquent: tressautements musculaires, crampes musculaires, sensation de lourdeur. Troubles généraux et anomalies au site d’administration: Peu fréquent: hématome au site d’injection, douleur au site d’injection, sensibilité, fatigue. Rides latérales périorbitaires observées au maximum du sourire (rides de la patte d’oie): Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec BOCOUTURE: Affections oculaires: Fréquent: œdème palpébral, sécheresse oculaire. Troubles généraux et anomalies au site d’administration: Fréquent: hématome au site d’injection. Rides faciales supérieures: Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec BOCOUTURE: Affections du système nerveux: Très fréquent: maux de tête. Fréquent: hypoesthésie. Troubles généraux et anomalies au site d’administration: Fréquent: hématome au site d’injection, douleur au site d’injection. Affections oculaires: Fréquent: ptose palpébrale, sécheresse oculaire. Affections musculo-squelettiques et systémiques: Fréquent: asymétrie faciale, sensation de lourdeur. Affections gastro-intestinales: Fréquent: nausée. Expérience après commercialisation: Des symptômes pseudo-grippaux et des réactions d’hypersensibilité telles qu’un gonflement, un œdème (même à distance du site d’injection), un érythème, un prurit, un rash cutané (localisé ou généralisé) ainsi que des cas d’essoufflements ont été rapportés. Déclaration des effets indésirables suspectés: La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé, Division Vigilance, EUROSTATION II, Place Victor Horta, 40/ 40, B-1060 Bruxelles - Site internet: www.afmps.be - e-mail: adversedrugreactions@fagg-afmps.be TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE: Merz Pharmaceuticals GmbH, Eckenheimer Landstraße 100, 60318 Frankfurt/Main, Allemagne,Tél : +49 69 1503-1, Fax : +49 69 1503-200 NUMERO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE: BE383311 et BE500977 MODE DE DELIVRANCE: Médicament soumis à prescription médicale. DATE D’APPROBATION DU TEXTE: 09/2016

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