Datacenter Magazine n°04

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DATACENTER MAGAZINE

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Dossier DCmag Un datacenter dans un container

Le parcours tortueux vers des datacenters durables

Les Rencontres cloud, datacenters, territoires & données souveraines - édition 2024

Le mainframe, 60 ans, et pas de retraite en vue…

L’art s’invite dans le datacenter

Virage stratégique pour Cap DC et CAP INGELEC

numéro 4 - avril 2024

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Le 13 juin 2024, Data Center Forum Afrique se déroulera au Haytt Regency de Casablanca.

La deuxième édition abordera les évolutions liées aux plateformes technologiques dans le monde de lʼinfrastructure cloud, du datacenter et de la sécurité.

Cette manifestation sʼadresse aux spécialistes des technologies de lʼinformation et de la communication et entend permettre aux décideurs africains francophones dʼappréhender les derniers développements dans le monde de lʼinfrastructure cloud, du datacenter et de la sécurité.

INSCRIVEZ-VOUS ICI ! >> datacenter-forum.eu <<

13 juin 2024

Hyatt Regency de Casablanca

Collaboration

Vous découvrez le numéro 4 de Datacenter Magazine. Quatre numéros, déjà, et une nouveauté pour ce dernier en date : notre premier dossier technique, consacré au datacenter en container. Tout cela est largement perfectible, mais nous évoluons de numéro en numéro.

Quel est notre objectif ? Lʼécosystème du datacenter mérite un écrin à la hauteur de ses ambitions et de ses acteurs, cʼest la proposition de Datacenter Magazine, qui élève la qualité du contenu et du support avec ce nouveau média conçu comme un vrai magazine. Ce qui nous manque aujourdʼhui ? Votre participation active à notre média, avec vos témoignages, vos retours dʼexpériences, vos experts, et vos pages de publicité.

En parallèle, vous nous retrouvez sur nos événements, la quatrième édition de la Journée du datacenter se tiendra en virtuel le 23 mai, le DCIM User Day sur Paris le 30 mai, et la seconde édition du Forum Data Center Afrique aura lieu à Casablanca (Maroc) le 13 juin. Les liens pour nous rejoindre sont dans les pages de présentation qui suivent.

Et le numéro 5 est déjà en préparation…

Bonne lecture.

Yves GRANDMONTAGNE

Rédacteur en chef de Datacenter Magazine yves@datacenter-magazine.fr

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Edito
Datacenter Magazine n°4 - Avril 2024 Prix au numéro : 25 € 10 numéros par an - Impression PDF Une publication Human, Business & Technology (HBT) CPPAP 1123 X 95016 Directeur de publication Sébastien GRANDMONTAGNE sebastien@datacenter-magazine.fr Edité par HBT, 5 rue Charles Maillier, 28100 DREUX
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5 06 Les petites phrases 08 1 000 datacenters hyperscale 09 Top 3 des tendances 2024 dans le datacenter 10 Quelles technologies vont apporter le plus de croissance en 2024 ? 12 Dossier Dcmag : Un datacenter dans un container 22 Les Rencontres cloud, datacenters, territoires & données souveraines - édition 2024 26 Virage stratégique pour Cap DC et CAP INGELEC 28 Le mainframe, 60 ans, et pas de retraite en vue… 33 Nominations 34 Lʼart sʼinvite dans le datacenter 36 Les chiffres du datacenter 38 Kohler lance un nouveau groupe électrogène industriel KD Series 40 Vertiv ajoute de nouveaux modèles dʼonduleurs monophasés avec voltage européen à sa gamme Lithium-Ion 42 Metal Deploye Resistor équipementier du test & commissioning 45 La croissance de la consommation énergétique de lʼIA 46 Maximiser la sécurité des Data Centers : la technologie de détection d'intrusion par Securitas Technology 48 Le défi énergétique de lʼIA pour les data centers 50 Le parcours tortueux vers des datacenters durables 53 Projets

Les petites phrases

“ L’industrie des data centers aime l’innovation tant qu’elle existe depuis dix ans. ”

Peter Gross, expert en ingénierie et conception de systèmes électriques appliqués aux datacenters. Il est co-fondateur de PMG Associates et membre du board de Bloom Energy, Cato, Chilldyne, Edgevana, i3 Solutions, etc.

“ Les premières personnes à gagner de l’argent dans une ruée vers l’or sont celles qui fournissent l’infrastructure. Donc, les premiers à effectuer les dépenses à l’heure actuelle sont ceux qui préparent l’infrastructure. ”

John-David Lovelock, Vice-président et Distinguished Analyst du Gartner, expliquant que les équipements pour lʼIA représenteront probablement 60% des dépenses en serveurs des hyperscalers en 2024.

“ L’IA stimulera l’utilisation supplémentaire des datacenters, l’expansion des data centers actuels et la création de nouveaux data centers. ”
Tom Coughlin, Président de lʼIEEE 2024
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1 000 datacenters hyperscale

Les hyperscales franchissent la barre des 1 000 datacenters dans le monde

Selon Synergy Research Group, le nombre des datacenters hyperscale est passé de 992 fin 2023 à plus de 1 000 début 2024.

Le nombre de datacenters hyperscale et leur capacité ne cessent d'augmenter. Ainsi de 120 à 130 de ces datacenters deviennent opérationnels tous les ans.

• L'inventaire proposé par Synergy Research Group fin 2023 affichait 992 datacenters hyperscale.

• La barre des 1 000 datacenters hyperscale dans le monde a été franchie en ce début d'année.

• 60% de la capacité totale des datacenters hyperscale est occupée par Amazon, Microsoft et Google.

Si les Etats-Unis continuent de dominer le marché, l'Asie progresse rapidement et l'Europe n'est pas à la traîne, classement reposant sur la mesure en MW de capacité électrique.

• 51% - Etats-Unis

• 17% - Europe

• 16% - Chine

• 10% - Reste Asie-Pacifique

• 5% - Reste de monde

Synergy Research Group prévoit qu'il faudra 4 ans pour doubler la capacité totale des datacenters hyperscale, une augmentation d'échelle principalement portée par l'IA générative.

Synergy aurait identifié 440 futures installations hyperscale, planifiées, en cours de développement ou d'aménagement.

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Top 3 des tendances 2024 dans le datacenter

Les experts de l'industrie des datacenters ont identifié trois tendances majeures qui vont influencer le paysage des infrastructures numériques en 2024. Ces prédictions émergent alors que les entreprises cherchent à s'adapter aux demandes croissantes de traitement des données et à relever les défis de durabilité et d'automatisation.

Informatique distribuée

Les entreprises abandonnent les architectures centralisées au profit de modèles distribués, afin d'améliorer la résilience des systèmes, de réduire la latence et de répondre à l'explosion des données et ses traitements.

Durabilité

La durabilité devient une préoccupation majeure, avec un accent particulier sur l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables pour réduire l'empreinte carbone des datacenters.

IA et automatisation intégrées

L'intelligence artificielle (IA) et l'automatisation sont de plus en plus utilisées pour optimiser les performances, prévenir les pannes et accélérer les processus de prise de décision.

Les prédictions pour 2024 indiquent un changement significatif dans la manière dont les datacenters sont conçus et gérés. Dans un environnement numérique en constante évolution, ces tendances sont essentielles pour garantir une infrastructure performante, robuste et durable.

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Quelles technologies vont apporter le plus de croissance en 2024 ?

Intelligence Artificielle

Cloud computing

Cybersécurité

Connectivité avancée

IA Générative

Edge et IoT

Manufacturing avancé

Technologies durables

Web 3 et blockchain

Réalité augmentée/virtuelle

Informatique quantique

Source : TMT Center de Deloitte qui a interviewé 122 leaders technologiques fin 2023

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Dossier DCmag

Un datacenter dans un container

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Le nouveau datacenter de Lorient Agglomération

Alain Cottencin, DSI de Lorient Agglomération

“Le tout nouveau datacenter que l'on vient de construire va avoir des vertus environnementales puisqu'il a été construit à partir de containers recyclés, d'une ombrières, de panneaux photovoltaïques, de récupération d'eau de pluie, de free cooling pour la climatisation et la ventilation d'air pour refroidir la salle. Et donc il se veut vertueux.”

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Modular Container Data Center

Micro datacenter, Edge, module, container… Peu importe le nom quʼon lui donne, la demande de datacenters ʻen containersʼ est réelle et ne cesse de progresser. Certes, ce marché est loin, en chiffres et en volumes, de celui des datacenters hyperscale ou de colocation. Il répond cependant à des attentes grandissantes de la part des utilisateurs. Cʼest pourquoi Datacenter Magazine y consacre son premier dossier ʻtechniqueʼ.

Un datacenter en container combine tous les éléments d'un datacenter traditionnel - notamment l'alimentation électrique et le refroidissement, les racks, la sécurité, etc. - dans une unité autonome et fermée, un container, livrée prête à l'emploi et pouvant être installée n'importe où l'espace est disponible.

26,38 milliards $ en 2029

Datacenter Magazine a enquêté sur ce phénomène que dʼaucun qualifie de ʻmarginalʼ : le datacenter en module ou container (Modular Container Data Center). Nous avons rencontré des constructeurs, des équipementiers, des services, et des clients. Et ces derniers sont nombreux, dans la chimie, la banque, lʼassurance, la défense, les services publics, lʼinternational (transport et logistique), etc. Tout autant certainement que leurs motivations. Au point que la projection de ce marché est loin dʼêtre ʻanecdotiqueʼ : 26,38 milliards de dollars en 2029 selon une étude de QYResearch.

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“Les clients ne veulent plus passer trois ans à construire un datacenter pour l’introduction de nouvelles technologies tout en répondant aux besoins de performance, d’énergie, de sécurité, etc. Ils veulent trouver des solutions clé en main accessibles entre 3 et 6 mois. Ils veulent des modules transportables, accessibles et sans pression.”

Pourquoi un datacenter en container ?

Le datacenter en container est une réponse aux attentes de salles informatiques de nouvelle génération, de conception identique aux datacenters modulaires, adaptées sur mesure aux besoins de lʼentreprise, livrées complètes et clé en main, exploitables en appliquant les bonnes pratiques des datacenters, avec des shelters techniques adaptés, livrés en quelques mois, évolutifs ʻà chaudʼ, à coût raisonnable et sans surprise.

Les utilisateurs des datacenters en conteneurs y voient de nombreux avantages :

• Clé en main - Le modèle repose sur une infrastructure transportable maîtrisée, conçue selon les règles de lʼart et en respect des normes, adaptée sur mesure aux besoins même spéciaux, dans laquelle les composants sont spécialement choisis et optimisés pour des environnements confinés.

• Délais - La conception dʼun datacenter en container repose sur un savoir-faire, avec des technologies et des délais maîtrisés et sans surprise, et sur un nombre dʼinterlocuteurs réduit qui permettent une mise à disposition de lʼordre de 4 à 6 mois.

• Evolutif - Plus que les datacenters ʻclassiquesʼ, les datacenters en container, avec les délais réduits tant dans la conception que la livraison, se prêtent à lʼintégration dʼoutils et dʼinfrastructures électriques, de refroidissement et de secours récents, plus faciles également à faire évoluer à chaud, et sans surdimensionnement.

• Efficace - La DSI peut ainsi facilement intégrer dans un datacenter à jour des technologies les plus adaptées aux besoins de son informatique, à proximité de ses usages et/ou de la donnée, avec les puissances au rack et les refroidissements (free cooling, liquid cooling, immersion) qui vont bien, et la capacité dʼhybridation pour réduire les temps de latence ou accéder aux clouds.

• Coût - Une infrastructure maîtrisée sur un délai de construction et de livraison réduit participent à réduire Capex et Opex du datacenter en container. Les solutions sont industrialisées, préfabriquées, assemblées, testées en usine, et elles affichent une consommation plus réduite, ce qui est le garant dʼun coût maîtrisé et également plus réduit.

• Eco-responsable - En intégrant des technologies récentes, avec des solutions innovantes et green, jusquʼà la récupération de chaleur et son usage local, et une consommation plus faible, le datacenter en container se montre également éco-responsable. Comme nous lʼavons évoqué en introduction, il peut embarquer les technologies les plus avancées en matière de refroidissement et dʼefficacité énergétique, ainsi que dʼévolution, de remplacement et gestion du cycle de vie de ses composants.

On notera quʼen matière de sécurité, un datacenter en container nʼa rien à envier à ses grands frères : la construction acier est robuste, les portes sont blindées, contrôle d'accès, caméras de surveillance intérieures / extérieures, alarmes anti-intrusion, détection et extinction incendie, systèmes de supervision, rien ne manque.

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PDG du Groupe IPenergy qui conçoit et fabrique les datacenters

Modulʼ Data Center

“Le datacenter prend place à l’interface des métiers et des enjeux, et doit associer le service informatique et les services généraux (immobilier). Il doit répondre à tous les enjeux de l'informatique actuelle et future, tout en proposant les solutions les plus écologiques.”

C’est aussi une histoire de câbles

Pour regarder de plus près les aspects technologiques du datacenter en container, nous nous sommes penchés sur un des composants essentiels des datacenters, le câblage réseau, en compagnie de Bruno Demouron, du fabricant allemand Rosenberger-OSI. Le premier constat porte sur la qualité des produits : lʼoffre nʼest pas dégradée, elle est la même que pour un datacenter standard. Par contre, les solutions retenues font largement appel à une pratique industrielle, la préfabrication en usine. “Nous faisons un parallèle avec le Edge : la préfabrication répond de la même logique. Les câbles sont des produits technologiques fabriqués en usine dans un environnement exempte de poussière, assemblés, avec leurs tests d’atténuation à la norme et au-delà, et avec des budgets optiques bas”.

Lʼintérieur du datacenter modulaire est pré-équipé, avec des équipements préconnectorisés, montés et testés en usine, des densités (par exemple 192 fibres sur 1U), des dimensionnements de chemins de câble, le choix du cuivre (à différents diamètres possibles) et/ou de la fibre qui sont fixés avec le client. “Dans un environnement confiné, on cherche à optimiser, à offrir la capacité d’intervenir sans que cela soit trop compliqué, et surtout à rendre les solutions utilisables dans le temps, sans se limiter parce que l’on dispose de peu d’espace”. Cʼest pourquoi, par exemple, le labeling sur des plaques placées devant les équipements est utilisé plus que dans le datacenter standard.

Ces équipements répondent également aux objectifs dʼévolutivité et de durabilité du secteur. “Un module n’est pas figé, il doit être évolutif et nous arrivons aux densités des meet-meroom. Nous pouvons le faire évoluer à chaud selon les besoins du client. Sur l’écoresponsabilité, il est plug-and-play, et réutilisable afin de ne rien jeter.”

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Containers, cloud et IA

Le marché des datacenters en container connaît une croissance forte depuis plusieurs années, stimulée par la demande croissante de solutions de stockage et de traitement de données évolutives, efficaces et de proximité. On évoque les infrastructures de cloud hybride, le Edge, lʼInternet des Objets (IoT), la numérisation, lʼaugmentation des trafics, la réduction de la latence, la reprise après sinistre, le déménagement et la continuité dʼactivité, et aujourdʼhui lʼIA, comme autant de moteurs qui alimentent ce marché.

Trouvant sa place au plus proche de la source de la donnée et de son traitement, le datacenter en container est désormais considéré comme une solution économique (de 20 à 30% moins cher que son homologue en dur), compacte, évolutive, agile, qui peut supporter tous les modèles de refroidissement, qui réduit la complexité opérationnelle des infrastructures, et durable également. Cʼest aussi une solution politique, capable de répondre par la facilité de ses déplacements jusquʼen des lieux où son emprise sera faible, à des attentes de souveraineté.

Solution préfabriquée en bois massif

Qui a dit quʼun datacenter préfabriqué est moche et nʼest pas écolo ?

Vertiv a présenté Timbermob, une solution modulaire préfabriquée en bois massif. A la base, Vertiv intègre une solution Power Module, dont les éléments structurels clé en acier sont remplacés par du bois massif, tout en restant conforme aux exigences structurelles applicables aux bâtiments.

Le bois relève de lʼusage écologique dʼun matériau de construction renouvelable et plus respectueux de lʼenvironnement, qui participe au soutien des objectifs de développement durable des entreprises. En comparaison avec lʼacier, lʼempreinte carbone du data center peut ainsi être réduite jusquʼà trois fois.

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Les Rencontres cloud, datacenters, territoires & données souveraines - édition 2024

Emmanuel PASSILLY

Responsable « Infrastructures et données territoriales »

Groupe Caisse des Dépôts

Lʼédition 2024 des Rencontres cloud, datacenters, territoires et données souveraines sʼest tenue le 3 avril dernier, en partenariat avec la Banque des Territoires. La troisième édition de notre événement, co-organisé avec Smart City Mag et dédié aux collectivités territoriales et au secteur public, a rencontré un franc succès, que nous relayons dans ce reportage photos. Vous retrouverez également nos vidéos des Rencontres sur DCmag.fr et sur notre chaîne YouTube DCmag TV.

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Joë DI MARCO, Autorité Organisatrice des Infrastructures

Numériques, Toulouse Métropole

Rachid ADDA, Directeur général de VONum Directeur général du GIPC

Mauna TRAIKIA, Conseillère territoriale en charge du développement numérique de Plaine Commune

Hervé STASSINOS, vice-président de Toulon Provence Méditerranée, maire du Pradet

Cyril LE VIENT, Directeur de la BU Conseil et Ingénierie IT chez APL Data Center

Mauna TRAIKIA, Conseillère territoriale en charge du développement numérique de Plaine Commune

Didier ARZ, Directeur Général des Services, Morbihan Energies

Pascal SAUBION, directeur commercial secteur public chez Orange Business

Gabriel CHENEVOY, directeur général de Terralpha

Philippe ROUILLER, Chef du Service Numérique / Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté

Alain COTTENCIN, Directeur des Systèmes d Information chez Lorient Agglomération

Antoine FOURNIER, Président de Thésée Datacenter

Anwar SALIBA, CEO d'Euclyde Data Centers

Jérôme LAMACHE, Directeur des Services numériques aux territoires / Manche Numérique

Dominique TURPIN, Maire de Nezel (78)

Sébastien MOROSI, directeur du numérique Adjoint, Université de Lorraine

Sylvie LE ROY, Business Development Director, Uptime Institut

Damien DESANTI, Fondateur & CEO de PHOCEA

DataCentres

Audrey MAUREL, avocate associée INLO Avocats

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Retrouver toutes nos vidéos sur la chaine

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Youtube DCmag TV

Virage stratégique pour Cap DC et CAP INGELEC

Matthieu Calès et Olivier Labbé annoncent un nouveau virage stratégique : CAP INGELEC

intègre les Cap DC européens ; Via DC devient la spin-off développement de projets de Cap DC en Europe ; et BLUESUN DC, créée par Olivier Labbé, reprend les activités de Cap DC en Afrique.

En 2015, Jean-Paul Calès (à lʼépoque Président de CAP INGELEC) et Olivier Labbé cofondaient lʼentreprise Cap DC, afin de porter le déploiement international du groupe CAP INGELEC sur le marché du Datacenter. Le plan stratégique retenu couvrait les géogra-

phies de lʼEurope du Sud et de lʼAfrique francophone.

Le déploiement en Europe du Sud a été couronné de succès, et représente désormais près de 25% du chiffre dʼaffaires du groupe, dans des pays majeurs tels que lʼEspagne, le Portugal, lʼItalie et plus récemment la Grèce. Le déploiement en Afrique sʼest avéré plus lent, avec une arrivée des acteurs de la colocation toute récente et dans des modèles contractuels encore éloignés de la conception-réalisation, qui est désormais lʼapproche privilégiée par le groupe.

Exclusivité DCmag - Olivier Labbé annonce la création de Via DC et BLUESUN DC

Virage stratégique pour Cap DC et CAP INGELEC : Via DC devient la spin-off développement de projets de Cap DC en Europe ; et BLUESUN DC, créée par Olivier Labbé, reprend les activités de Cap DC en Afrique. Dans cette interview accordée en exclusivité à DCmag.fr, Olivier Labbé revient sur l'évolution stratégique de Cap DC et la création de deux nouvelles structures, Via DC pour l'Europe et BLUESUN DC pour l'Afrique.

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https://youtu.be/3fo1VFcVEnM

Enfin, la stratégie de CAP INGELEC ne se limite plus au marché du Datacenter et adresse de plus en plus la conception-réalisation de bâtiments industriels, les industries de pointe, les clean rooms, les usines agroalimentaires et leurs utilités critiques (eau, HTB, énergie).

En ce début 2024, Matthieu Calès et Olivier Labbé annoncent donc un nouveau virage stratégique

Les Cap DC européens deviennent des entités directes de CAP INGELEC, afin de permettre le développement sur lʼensemble du portefeuille du groupe.

Une spin-off de Cap DC est créée, nommée Via DC, pour reprendre lʼexpertise de conseil technique pour le développement de projets de Datacenters en Europe. Cette société sera extérieure au groupe CAP INGELEC.

Enfin, CAP INGELEC cède ses parts dans les Cap DC africains à une nouvelle structure française, BLUESUN AFRICA, détenue par Olivier Labbé et 2 ingénieries européennes spécialisées dans le Datacenter.

Cap Ingelec affiche donc son ambition de poursuivre sa croissance spécifiquement en Europe sur les marchés du clé en main industriel, déjà solidement établis en France et en Espagne.

Avec Via DC et BLUESUN DC, Olivier Labbé reprend plusieurs activités de Cap DC, qui de manière indépendante, pourront collaborer avec CAP INGELEC sur le marché du Datacenter.

Exclusivité DCmag - Matthieu Calès et le virage stratégique de CAP INGELEC Après l'annonce par CAP INGELEC d'un nouveau virage stratégique, Matthieu Calès, récemment nommé à la tête du groupe dont il est le directeur général depuis de nombreuses années, revient sur son évolution et l'extension de ses marchés. En particulier, avec Olivier Labbé, dont nous publions également l'interview, Matthieu Calès évoque en exclusivité pour DCmag.fr, l'intégration des Cap DC européens dans CAP INGELEC, la création de Via DC qui devient la spin-off développement de projets de Cap DC en Europe, ainsi que la création de BLUESUN DC pour reprendre les activités de Cap DC en Afrique.

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https://youtu.be/6Ly2C1Bosds

Le mainframe, 60 ans, et pas de retraite en vue…

Le 7 avril dernier, le mainframe a fêté ses 60 ans. Cet anniversaire nʼest pas seulement un clin d'œil au rôle historique quʼa joué le mainframe, cʼest également le témoignage de la robustesse, de lʼadaptabilité et de la pertinence de ce vénérable outil informatique qui continue de miser sur lʼavenir.

Cʼest le 7 avril 1964 quʼIBM a introduit le premier mainframe commercial, le System/360 (photos), une plateforme qui a unifié une famille dʼordinateurs sous une architecture unique. Il sʼest appelé « mainframe » en référence à la grande armoire qui abritait ses circuits imprimés. Le modèle 30 était livré avec 8 à 64 Ko de mémoire, les modèles haut de gamme pouvaient embarquer jusqu'à 8 Mo. Mais plus que le matériel, cʼest la portabilité du logiciel, via le langage COBOL, qui a créé la révolution dans une informatique encore naissante : le code écrit sur une machine peut sʼexécuter sur toutes les autres, et cela jusquʼà aujourdʼhui.

Un programme mainframe qui fonctionnait il y a 60 ans peut fonctionner aujourdʼhui sans rien changer.

Bien sûr, la boîte où sʼexécute le code, lʼinfrastructure sous-jacente a bien changé au fil des décennies. Mais ce code qui sʼexécutait il y a soixante ans est toujours utilisable. Reconnaissons à IBM et ses partenaires la capacité de faire évoluer le matériel du mainframe, jusquʼau system Z dʼaujourdʼhui (lʼactualité est au Z16 sorti il y a 2 ans) rendu plus rapide, plus puissant, plus agile, et même plus séduisant.

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Certes, lʼattention sʼest tournée au fil des années vers les infrastructures de serveurs x86, mais le mainframe a su évoluer au même rythme et sʼadapter aux attentes nouvelles de ses utilisateurs et des DSI. Même le cloud, qui continue de grignoter des parts de marché, jusquʼà près de 40%, est encore loin de lʼavoir dévoré ! Selon Gartner, la moitié des applications critiques résideront en dehors du cloud public dʼici 2027. Et si un client exploite un mainframe, à presque 100% les tâches les plus critiques continueront de sʼexécuter sur le mainframe. Voilà pourquoi, selon Forrester, 54% des entreprises qui utilisent un mainframe s'attendent à augmenter leur utilisation au cours des prochaines années,

• Les mainframes sont utilisés par 71 % des entreprises Fortune 500 et gèrent 68 % des charges de travail informatiques de production mondiales.

• Ils sont utilisés dans 44 des 50 plus grandes banques, et gèrent 90 % de toutes les transactions par carte de crédit.

• Les mainframes ne représentent que 6 % des coûts informatiques.

Source : IBM 2024

Constructeurs, éditeurs et intégrateurs jouent la carte de lʼinteropérabilité entre cloud et mainframe, et misent sur une approche hybride. Le mainframe sait parler Linux (depuis 1999), bases de données, ERP, CRM, big data, analytiques, et même IA générative. Et il parle efficacité énergétique largement au-dessus de tous ses concurrents (à ressources égales, un mainframe consomme 60% dʼénergie en moins que des serveurs x86), de même que sécurité. Et nʼoublions pas la roadmap dʼIBM sur le system Z : avec trois mises à jour annoncées, le mainframe anticipe 10 années de mises à niveau matérielles. Sʼy ajoutent les engagements des éditeurs de logiciels à fournir des mises à jour jusquʼen 2050. Seule une plateforme unifiée et centralisée peut se le permettre, personne ne peut faire mieux !

Les compétence, le point faible du mainframe

Quelle que soit lʼinfrastructure, elle a son point faible, et le mainframe nʼy échappe pas. Sa faiblesse est connue, depuis deux décennies déjà : si la pile technologique et lʼinfrastructure sur laquelle elle sʼexécute ne risquent pas de sʼeffondrer de sitôt, cʼest sur la main-dʼœuvre

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mainframe que se portent sous les regards. Avec lʼâge vient la retraite… des experts chevronnés. Et les compétences en administration système sont difficiles, car il sʼagit de compétences spécifiques qui nʼexistent pas pour dʼautres infrastructures informatiques.

Dans les deux ou trois années à venir, nous allons assister à un changement de génération au sein du système mainframe.

Le déficit de compétences en matière dʼexploitation des mainframes est lʼune des faces du problème. Lʼautre face vient des compếtences en programmation COBOL. Certes, le mainframe est capable de développer et dʼexécuter nʼimporte quel langage. Mais le COBOL demeure le langage de base de milliards de lignes de code, mais nʼest quasi plus enseigné ni pratiqué. Pour IBM, lʼavenir repose sur la création dʼune plateforme de formation, sur la convocation dʼun conseil de compétences mainframe, et sur les outils dʼIA générative tels que WatsonX Code Assistant for Z.

Une enquête Arcadi Mainframe 2024 a révélé que dans la plupart des datacenters mainframe, celui-ci reste un coffre-fort contenant la majorité des données dʼentreprise, et cela même lorsque ces entreprises exploitent le Cloud à un rythme croissant. Pour 56 % des responsables

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Le marché du mainframe, 2,46 milliards $ en 2022, devrait continuer de progresser au rythme annuel de 8,41% pour atteindre 3,99 milliards $ en 2028.

Source : IRB industry Report Analysis 2024

dʼentreprises disposant de mainframe, les données les plus importantes restent sur le mainframe, et près des deux tiers lʼutilisent comme stockage principal. Lʼavenir ne peut donc être mis en question…

Depuis sa création, il y a 60 ans, le mainframe a traversé toutes les crises et toutes les révolutions technologiques. Et malgré les attaques répétées du cloud, il est toujours là quand vous sortez votre carte bancaire. Sur la question des compétences, lʼintérêt pour le mainframe semble repartir, le pourcentage de travailleurs mainframe, et de femmes, de moins de 30 ans augmente, tandis que les plus de 50 ans vont quitter le marché du travail. Quant à sa disparition imminente régulièrement annoncée, elle est et reste grandement exagérée.

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Le mainframe côté utilisateurs

La maintenance et l'évolution des systèmes mainframe sont cruciales pour de nombreuses entreprises. Lʼétude utilisateurs Arcati Mainframe 2024 a évalué les tendances et les défis dans ce domaine. Les résultats de lʼenquête fournissent des informations précieuses sur la manière dont les organisations gèrent aujourdʼhui leurs systèmes mainframe et les défis auxquels elles sont confrontées.

Complexité et coûts

• 62% - La complexité est le principal défi en matière de maintenance mainframe.

• 54% - Les coûts élevés associés à la maintenance sont un défi majeur.

Modernisation et transformation numérique

• 48% - La modernisation du mainframe est une priorité élevée.

• 65% - Ont entrepris des initiatives de transformation numérique impliquant des systèmes mainframe.

Cybersécurité

• 76% - La cybersécurité est une préoccupation majeure pour les systèmes mainframe.

• 41% - Ont subi une violation de sécurité au cours de l'année écoulée.

Compétences et main-d'œuvre

• 71% - La disponibilité des compétences mainframe dans lʼorganisation est une préoccupation.

• 60% - Le renouvellement de la main-d'œuvre mainframe est un défi.

Innovation et évolutivité

• 58% - Les systèmes mainframe sont un moteur d'innovation pour lʼentreprise.

• 47% - La scalabilité des systèmes mainframe est un défi.

L'enquête sur les utilisateurs mainframe de 2024 met en évidence les défis et les priorités des organisations concernant la gestion et l'évolution de leurs systèmes mainframe. Alors que la complexité, les coûts élevés et les préoccupations en matière de cybersécurité persistent, il est clair que la modernisation, l'acquisition de compétences et l'innovation restent au cœur des préoccupations des entreprises pour garantir la pertinence continue des systèmes mainframe dans un paysage technologique en constante évolution.

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Nominations

Directeur Général.

Telehouse

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Kenkichi Honda
Europe
CEO Zayo Europe
Colman Deegan
Technical
Pure Storage
Carmen Derlinchan
Director

L’art s’invite dans le datacenter

IXAfrica NBOX1, premier datacenter hyperscale neutre et IA dʼAfrique de lʼEst, fondé par d'anciens ingénieurs d'Equinix et d'Interxion, a orné le datacenter dʼœuvres dʼart et de peintures murales réalisées par des artistes locaux, Wisetwo, Sanjana Deshpande, Vikart Mwangi.

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La sculpture de rhinocéros a été réalisée par Ocean Sole, une organisation qui rémunère des gens pour nettoyer les plages et créer ces sculptures à partir des déchets de tongs !

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Les chiffres du datacenter

70 000

Le déficit de collaborateurs dans les datacenters

• Marc Garner, vice-président de l'énergie chez Schneider Electric

4,4 milliards $ en France

Les investissements dans les datacenters en 2029

• La dernière étude dʼArizton évalue le marché français des datacenters à 4,4 milliards de dollars en 2029.

• Le taux de progression annuelle entre 2023 et 2029 est estimé à 4,93%.

• Arizton estime que le France est en train de devenir un acteur clé dans le secteur des datacenters en Europe occidentale, attirant des investissements importants de la part des opérateurs mondiaux et locaux.

12,24 milliards $ en Allemagne

Les investissements dans les datacenters en 2029

• La dernière étude dʼArizton évalue le marché allemand des datacenters à 12,24 milliards de dollars en 2029.

• Le taux de progression annuelle entre 2023 et 2029 est estimé à 9,35%.

• Arizton estime que les investisseurs considèrent lʼenvironnement commercial stable de lʼAllemagne comme une opportunité sûre et rentable pour les investissements dans les datacenters.

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10,13 milliards $ en Grande-Bretagne

Les investissements dans les datacenters en 2029

• La dernière étude dʼArizton évalue le marché anglais des datacenters à 10,13 milliards de dollars, pour une capacité de puissance de 183 MW en 2029.

• Le taux de progression annuelle entre 2023 et 2029 est estimé à 2,37%.

• Les revenus attendus de la colocation en 2029 sont de 5 milliards de dollars.

• Avec environ 200 datacenters et une quarantaine en préparation, et 56 câbles sous-marins, la Grande-Bretagne reste le marché du datacenter européen le plus stratégique, marqué par une forte augmentation des investissements.

500 MW nucléaire

Engagement dʼachat dʼénergie nucléaire par Equinix

• Equinix sʼest engagé à acheter 500 MW dʼénergie produite par les futurs petits réacteurs à fission dʼOklo.

• Lʼengagement sur 20 ans au format PPA prévoit une première période de 36 mois avec au moins 100 MW pour un prépaiement de 25 millions $.

• Oklo est la start-up des SMR nucléaires créée par Sam Altam, le CEO dʼOpenIA (chatGPT).

62% pour la prise de risques

Pour les grandes entreprises, cʼest le moment de prendre

des risques

• 62% des leaders américains pensent que cʼest le bon moment pour leurs entreprises de prendre de plus grands risques.

• Source : TMT Center de Deloitte qui a interviewé 122 leaders technologiques fin 2023.

59 jours

Délai moyen de paiement des entreprises en Europe

• En 2023, le délai moyen de paiement des entreprises en Europe a enregistré sa plus forte hausse depuis 2008, pour atteindre 59 jours.

• LʼEurope travaille à un projet de règlement dont lʼobjectif est de ramener les délais de paiement à 30 jours maximum.

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Kohler lance un nouveau groupe électrogène industriel KD Series

Kohler Power Systems, une division de Kohler Energy, étend sa gamme leader de groupes électrogènes industriels KD Series avec le nouveau modèle KD800 pour applications 50 Hz.

Le KD800 intègre un moteur avancé (KD18L06) et peut fonctionner avec de l'huile végétale hydrotraitée (HVO), un carburant renouvelable, stable et durable pouvant réduire les émissions de carbone jusqu'à 90%.

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Ce modèle se distingue par sa haute densité de puissance et une consommation de carburant optimisée, ciblant des installations critiques comme les datacenters de taille moyenne. La série KD est reconnue pour sa durabilité et sa fiabilité, avec un réseau global de plus de 800 points de service assurant un support continu.

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Vertiv ajoute de nouveaux modèles d’onduleurs monophasés avec voltage européen à sa gamme Lithium-Ion

La famille dʼonduleurs Vertiv Liebert GXT5 Lithium-Ion sʼenrichit de modèles 5kVA à 10kVA avec voltage européen (Global Voltage ‒ GV) pour les déploiements critiques en périphérie en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique.

Vertiv, fournisseur mondial de solutions de continuité et dʼinfrastructures numériques critiques, annonce lʼextension de sa gamme de systèmes dʼalimentation sans interruption (ASI) Vertiv Liebert GXT5 Lithium-Ion on line double conversion pour les applications 5kVA à 10kVA avec voltage européen (GV) (200V-240V ; 230V par défaut).

Cette extension de la gamme Liebert GXT5 Lithium-Ion à 10kVA (de 1-3kVA) complète le portefeuille Vertiv de systèmes ASI et de solutions dʼonduleurs lithium-ion pour la périphérie du réseau. Vertiv accepte dès à présent les commandes pour les nouveaux modèles GV de 5 à 10kVA en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique (EMEA), et livre à partir des stocks actuels.

Les modèles Liebert GXT5 Lithium-Ion sont conçus pour les espaces limités spécifiques à la périphérie des réseaux, avec une conception compacte rack/tour et seulement une hauteur de rack 3U (onduleurs 5kVA à 10kVA). Ces modèles GXT5 Lithium-Ion GV comprennent une armoire bypass de maintenance intégrée qui préserve lʼespace U supplémentaire du rack. Tous les onduleurs Liebert GXT5 Lithium-Ion bénéficient dʼune garantie de cinq ans.

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La densité de puissance supérieure des batteries lithium-ion a permis à Vertiv dʼaugmenter lʼautonomie dans un espace réduit par rapport à une ASI classique équipée de batteries plomb étanches (VRLA), et cette autonomie peut être prolongée avec jusquʼà huit armoires de batteries externes.

Avec des performances améliorées à des températures de fonctionnement plus élevées et une durée de vie plus longue, les batteries lithium-ion du Liebert GXT5 Lithium-Ion réduisent le coût total de possession jusquʼà 50 % par rapport aux solutions VRLA. En outre, les batteries lithium-ion durent généralement de huit à dix ans, contre trois à cinq ans pour les batteries VRLA, ce qui réduit ou élimine les coûts et les inconvénients liés au remplacement des batteries pendant la durée de vie de lʼonduleur.

« Avec cette offre élargie, Vertiv est prêt à capitaliser sur la croissance rapide prévue pour les batteries lithium-ion », a déclaré Karsten Winther, président de Vertiv pour la région EMEA. « Lʼonduleur Liebert GXT5 Lithium-Ion est compact, polyvalent et nécessite peu dʼentretien, ce qui en fait une solution efficace parfaitement adaptée aux sites distants où lʼassistance technique sur place est minimale. »

Selon Omdia, lʼadoption des batteries au lithium pour les onduleurs dans les datacenters devrait poursuivre sa croissance rapide et bientôt dominer le marché des batteries dʼonduleurs, atteignant 65 % des recettes mondiales dʼici à 2030.

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Metal Deploye Resistor équipementier du test & commissioning

Metal Deploye Resistor est lʼun des principaux fabricants de bancs de charge pour le test et lʼentretien des sources dʼalimentations électriques, en particulier dans les datacenters où la continuité de service est un enjeu crucial.

Interview dʼAntoine SOUVIGNET, Responsable de la Division Banc de Charge chez Metal Deploye Resistor

DCmag - Présentez-nous Metal Deploye Resistor…

Metal Deploye Resistor est une société française qui conçoit et fabrique des équipements

résistifs de puissance depuis plus de 80 ans. Notre PME fabrique ses produits en France sur le site de Montbard (21) avec des équipes techniques dédiées. Nous réalisons un chiffre dʼaffaires dʼenviron 20 millions dʼeuros dont 80% à lʼexport.

Quelle est votre activité dans le datacenter ?

Le marché du datacenter est un segment clé chez nous. Nous avons conçu et imaginé une gamme de produit standard de 100kW à 6MVA pour répondre aux besoins de plus en plus croissants. Nos équipements sont utilisés principalement pour tester les groupes électrogènes de secours (en phase de commissioning ou lors de tests périodiques) ou bien les équipements de salles. Nos clients sont variés : fabricants de groupes électrogènes, EPC, loueurs dʼéquipements ou bien exploitants ayant à leur charge lʼentretien du datacenter.

Le banc de charge a pour objectif de simuler une charge électrique pour tester les caractéristiques techniques de tous type de sources (groupes électrogènes, UPS, batteries). Les phases de commissioning, tout comme les

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tests périodiques, sont primordiaux pour sʼassurer que lʼénergie, quelque soit son origine, sera disponible en cas de besoin. Par exemple, un groupe électrogène qui ne tourne pas pendant une longue période, ou bien qui tourne à moins de 30% de sa charge nominale, se dégradera dans le temps. Le risque premier étant que sa disponibilité ne soit assurée en cas de besoin. Nos équipements peuvent assurer des cycles de tests et collecter les données pour avoir une vision claire sur lʼétat des équipements.

Et sur la salle informatique, des baies aux serveurs ?

Les bancs de charge testent la régularité de lʼalimentation électrique et permettent de vérifier que les circuits dʼalimentation électriques sont correctement dimensionnés par rapport à la charge que devra supporter la salle en exploitation. Cʼest également une manière de tester les systèmes de climatisation puisque les bancs de charge dégagent de lʼair chaud quʼil faut évacuer de la salle.

Quand on regarde votre catalogue, votre offre se révèle large…

Nous avons effectivement une offre de produits et services large. Nous adressons des clients partout dans le monde avec des besoins variés en fonction de lʼapplication (datacenter, nucléaire, centrale de production dʼénergies renouvelables…) et des caractéristiques techniques des réglementations / réseaux électriques locales. Nous sommes en mesure dʼaccompagner nos clients avec des solutions en BT/MT/HT et avec des puissances à facteur de puissance variables jusquʼà plus de 10MVA.

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Banc de charge LARA 10R de 2500 kW

Quelles tendances percevez-vous sur le marché du datacenter ?

Il y a de plus en plus de projets, le marché est en plein boom. La demande sur les bancs de charge évolue avec une demande accrue sur les bancs de charge résistive / réactif pour simuler un facteur de puissance précis. Notre équipe après-vente est fortement sollicitée, elle assure lʼinstallation et la mise en service des bancs de charge des groupes électrogènes dans des containers installés en toiture.

Et quels sont vos enjeux pour demain ?

Nos bancs de charge sont des produits éprouvés et fiable techniquement. Nous considérons le banc de charge comme un organe de test qui se doit de fournir un diagnostic de plus en plus précis. Nous travaillons avec nos équipes internes au développement dʼune solution intelligente qui permettrait de donner des instructions précises sur les besoins en maintenance de la source testée en fonction des résultats obtenus. Lʼobjectif étant toujours le même : assurer la continuité électrique dans les moments clés.

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La croissance de la consommation énergétique de l’IA

“It’s

not a crisis”

Jesse Jenkins, professeur à l'Université de Princeton évoquant la pression exercée par lʼIA sur la consommation énergétique aux USA

Après être restée stable pendant des années, la demande dʼélectricité augmente fortement, tirée par les voitures électriques et lʼIntelligence Artificielle (IA). Si celle de lʼautomobile a été anticipée, il nʼen est pas de même de lʼIA. La demande dʼélectricité aux Etats-Unis

pourrait connaître une croissance jusquʼà quatre fois sa moyenne récente.

Le professeur Jesse Jenkins, de lʼUniversité de Princeton, dont les travaux portent sur la modélisation des moyens de décarbonation, a déclaré que lʼIA et les datacenters qui la soustendent n'exerceront pas autant de pression sur les réseaux électriques.

Démonstration :

• De 1980 à 2005, la demande annuelle dʼélectricité aux Etats-Unis a affiché une progression moyenne de 2,3%.

• Depuis cette date, la progression moyenne nʼest plus que de 0,04%.

• Multipliée par 4, elle est très loin de revenir sur le rythme de croissance de lʼépoque.

Une voix rassurante et raisonnable face aux discours alarmistes de lʼexplosion de la consommation énergétique liée à lʼIA…

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Maximiser la sécurité des Data Centers : la

technologie

de

détection

d'intrusion par Securitas Technology

Dans un monde numérique en constante évolution, la sécurité des data centers est un sujet de préoccupation majeur pour les entreprises et les organisations. Les attaques cyber sophistiquées et les menaces physiques représentent des défis permanents pour la protection des données sensibles. Dans cette optique, Securitas Technology leader dans le domaine de la sécurité électronique, offre des solutions avancées de détection d'intrusion spécifiquement conçues pour les data centers les plus exigeants.

Des systèmes de détection d'intrusion de pointe : assurer une protection infaillible

Securitas Technology propose une gamme complète de systèmes de détection d'intrusion qui intègrent les toutes dernières avancées technologiques. Ces systèmes combinent des capteurs de pointe, des algorithmes d'analyse comportementale et des techniques de surveillance périmétrique avancées pour détecter et prévenir toute tentative d'intrusion, qu'elle soit physique ou cyber.

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Grâce à leur expertise technologique et à leur engagement envers l'innovation, les solutions de détection d'intrusion de Securitas Technology offrent une détection précoce des menaces, permettant ainsi aux équipes de sécurité des data centers d'intervenir rapidement et efficacement pour protéger les données sensibles et les infrastructures critiques.

Une approche proactive de la sécurité grâce à une surveillance continue

L'un des principaux avantages des systèmes de détection d'intrusion de Securitas Technology réside dans leur capacité à fournir une surveillance continue et une réponse rapide aux incidents. En combinant des capteurs hautement sensibles avec des logiciels d'analyse avancés, ces systèmes sont capables de détecter les signaux d'alerte et de déclencher des réponses appropriées en temps réel.

Cette approche proactive de la sécurité permet aux équipes de sécurité des data centers d'anticiper les menaces potentielles et de prendre des mesures préventives pour protéger les données et les infrastructures critiques. De plus, les solutions de détection d'intrusion de Securitas Technology sont conçues pour s'intégrer de manière transparente avec d'autres systèmes de sécurité, offrant ainsi une protection globale et cohérente.

“La force de Securitas Technology est de pouvoir compter sur une équipe d’experts entièrement dédiée aux data centers et de travailler en collaboration avec les fabricants les plus renommés du marché. Nos clients savent qu'ils peuvent compter sur un véritable partenaire de confiance.” Pierre Barret, Sales Director High Risk Markets Securitas Technology.

En faisant appel à ces solutions, les data centers peuvent avoir l'assurance de bénéficier d'une expertise technologique de pointe, d'une surveillance continue et d'une réponse rapide aux menaces émergentes. Lʼexpertise de Securitas Technology est un gage dʼexcellence et de fiabilité.

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Le défi énergétique de l’IA pour les data centers

Avec lʼémergence dʼoutils technologiques tels que ChatGPT, il devient évident que notre dépendance à lʼégard de lʼintelligence artificielle (IA), en particulier de lʼIA générative (GenAI), est sur le point de connaître une croissance significative.

Jean-Pierre Tournemaine, directeur régional pour l'Europe du Sud chez Vertiv

LʼIA est déjà profondément intégrée dans de nombreux aspects de notre quotidien, et les dernières recherches soulignent que la puissance de calcul de lʼIA double tous les six à dix mois. Bien que lʼattention se soit portée sur la manière dont lʼIA va transformer les en-

treprises, les carrières et les modes de communication, il est crucial de reconnaître que tout cela ne sera possible quʼavec une infrastructure conçue pour répondre à cette demande croissante.

Les data centers et les réseaux périphériques sont essentiels au fonctionnement des applications dʼIA, utilisant des grappes de calcul à haute performance, interconnectées par des réseaux à faible latence. Cela permet un traitement parallèle et des temps dʼapprentissage rapides pour gérer efficacement les données complexes de lʼIA. Cependant, cette activité intense nécessite une énergie stable et dégage une chaleur plus importante, nécessitant une infrastructure spéciale pour refroidir et alimenter électriquement efficacement lʼinfrastructure.

Une augmentation de la demande d’électricité qui souffle le chaud et le froid

Le calcul haute performance a transformé notre monde, et lʼinfrastructure numérique critique doit suivre le rythme. Chaque acteur de cet écosystème sʼefforce de relever ce défi et de montrer lʼexemple, surtout lorsque la technologie et le développement durable se

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rencontrent. Cela implique notamment de promouvoir lʼutilisation dʼénergies alternatives, de développer des réseaux hybrides et intelligents, ainsi que de concevoir des data centers innovants pour fournir des solutions fiables, tout en réduisant lʼimpact sur notre planète.

Selon le rapport 2022 Data Center Thermal Management Market Analysis dʼOmdia, la demande énergétique des baies informatiques des data centers devrait passer de 5 à 7 kW à 50 kW ou plus. Cette augmentation représente une évolution significative.

À mesure que les supercalculateurs se miniaturisent, notre industrie sʼattelle continuellement à résoudre le défi du refroidissement tout en améliorant lʼefficience et en explorant lʼutilisation de sources dʼénergie alternatives pour répondre à la demande croissante. Plusieurs approches émergent dans ce contexte.

• Une approche courante est le refroidissement à air, où lʼon utilise des échangeurs de chaleur de porte arrière en combinaison avec le refroidissement à air. Cette méthode permet de transférer la chaleur à lʼextérieur des serveurs.

• Le refroidissement par immersion implique dʼimmerger les serveurs et autres composants dans un liquide ou un fluide diélectrique thermo-conducteur.

• Le refroidissement liquide direct-to-chip fonctionne en faisant circuler un liquide de refroidissement à travers des plaques froides situées au-dessus des sources de chaleur à lʼintérieur des ordinateurs. Ces plaques évacuent la chaleur lorsque le liquide circule, permettant ainsi de refroidir plus efficacement les composants.

Face à la croissance continue de lʼIA, les centres de données doivent coordonner étroitement le refroidissement par liquide et par air, en adoptant une stratégie hybride pour optimiser lʼefficacité et les performances.

IA et data centers : un couple indissociable

Les défis posés par la montée en puissance de lʼIA mobilisent les ingénieurs. Certains data centers pourraient opter pour des rénovations, tandis que les futures installations exploreront vraisemblablement diverses conceptions pour relever les défis liés à la densité et à la dissipation de la chaleur.

LʼIA est une technologie qui promet de transformer notre monde, mais son évolution exacte et ses implications restent à découvrir. Pour évaluer son potentiel, nous devons tenir compte de la capacité des data centers mondiaux à soutenir lʼintelligence « informatique » croissante quʼelle nécessitera. Notre industrie doit donc continuer à évoluer en fournissant des solutions de refroidissement et dʼalimentation dynamiques et innovantes, adaptées aux nouveaux défis des data centers, afin de soutenir le potentiel de lʼIA.

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Le parcours tortueux vers des datacenters durables

On oppose aux datacenters leur conception émettrice de CO2 et leur consommation énergétique. Cʼest oublier que tous les acteurs de ce marché stimulent le développement dʼinfrastructures écologiques et de datacenters durables.

Tribune par Yves Grandmontagne, rédacteur en chef de Datacenter Magazine

On commence à lʼoublier, mais au cours de la première décennie du nouveau millénaire, le marché des datacenters sʼest montré particulièrement vertueux : alors que le nombre de datacenters a plus que doublé, leur consommation énergétique nʼa augmenté que de 6%. Le mérite en revient à lʼadoption massive du Free Cooling et de nouvelles approches de la climatisation des salles informatiques (comme lʼadiabatique ou le confinement). Elles ont permis de réduire sensiblement la consommation électrique du refroidissement, qui lors du passage à lʼan 2000 était supérieur à celle des serveurs avec à lʼépoque des PUE supérieurs à 2,5.

Depuis, la tendance sur les datacenters demeure à lʼabaissement continu du PUE et du WUE, de la consommation dʼélectricité et dʼeau. Jusquʼà certaines limites physiques, quʼil semble cependant difficile de franchir sans changer les règles. Pourtant, tout milite pour aller dans ce sens, et sʼimpose aux investisseurs comme aux opérateurs de data-

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centers. Ont-ils dʼautres choix, dʼailleurs ? La marche vers des datacenters durables est engagée depuis longtemps, leurs opposants lʼont-ils compris ?

Les facteurs politiques et réglementaires sʼimposent aujourdʼhui, accompagnent les pactes pour le climat, et resserrent la pression sur les datacenters invités à se diriger à marche forcée vers toujours plus de durabilité. Lʼadhésion à lʼAccord de Paris, lʼadoption de certifications comme ISO50001, ou encore les engagements sectoriels comme le Climate Neutral Data Centre Pact, viennent montrer les engagements de lʼécosystème en faveur du développement durable. Ce qui a cependant peu dʼeffet sur les gouvernements qui continuent de pousser vers la durabilité sans bien en comprendre les contraintes, à lʼexemple du développement problématique voire inadaptable des chauffages urbains.

Au regard des énergies renouvelables, et aux engagements de la majorité des opérateurs de datacenters a être 100% énergies renouve-

lables dans les prochaines années, les hyperscalers, et les opérateurs de colocation et dʼhébergement, stimulent cet engagement. Parfois par des biais qui peuvent être discutables, comme les PPA (Power Puschase Agreement), où ils compensent la faiblesse de lʼoffre dʼénergie verte par des engagements dans la construction de producteurs éoliens ou solaires, sans pour autant être alimentés par ces énergies nouvelles. Mais peuvent-ils faire autrement dans lʼimmédiat pour soutenir la pression ?

Remarquons cependant que ce sont les équipementiers des datacenters plus que les opérateurs qui supportent les développements qui accompagnent le déploiement de technologies et de méthodes plus durables. En particulier avec des bétons verts, les systèmes UPS à base de lithium-ion, les piles à combustible, les générateurs à gaz naturel, les réacteurs nucléaires, ainsi que des solutions de réseau intelligent et de nouveaux appareillages de commutation compatibles avec différentes sources dʼalimentation.

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Quant aux clients, ils continuent de mettre la pression sur les opérateurs… pas toujours avec des motivations avouables. Leurs priorités demeurent lʼabaissement des coûts et la contrainte de la réalisation de leurs objectifs RSE, ce qui dans les deux cas se traduit de nouveau par un excédant de pression sur les fournisseurs équipementiers. Tant que cela va dans le bon sens, on leur pardonnera ces écarts.

Un mouvement est déjà largement engagé : le carburant à base dʼhuile végétale hydrotraitée (HVO) fait partie des tendances émergentes sur le marché des datacenters durables. Des compagnies pétrolières sont également impliquées dans le développement de stationsservice HVO qui devraient faciliter lʼintroduction du HVO dans les installations. Mais soyons réalistes, la majorité des groupes électrogènes en place nʼacceptent que le diesel, et en dehors des projets nouveaux lʼadoption du HVO reste liée au renouvellement du parc installé, qui se fera à un rythme… lent.

Nonobstant ces problématiques, certains sʼorientent vers le déploiement de datacenters modulaires intégrant des matériaux du-

rables. Qui se révèlent être dʼexcellents substituts aux datacenters traditionnels, et cela malgré lʼarrivée de bétons durables. Et ils sont hautement prévisibles, efficaces et flexibles, ce qui nʼest pas le moindre de leur intérêt.

Ils nécessitent moins ou pas dʼutilisation de béton et peuvent être construits de manière progressive. Ils peuvent également intégrer des matériaux dʼorigine végétale et dʼautres matériaux durables tels que le bois, le chanvre et le mycélium, qui peuvent révolutionner le processus de construction et dʼexploitation des datacenters. Lʼimpact environnemental du déploiement dʼun datacenter modulaire est donc moindre. Et le coût dʼexploitation est environ 30 % moindre quʼune installation de centre de données traditionnelle.

Au final, le parcours des datacenters vers la durabilité est pavé de difficultés, mais aussi et surtout de potentiels et dʼespoir pour des technologies, comme lʼIA, qui devraient les accompagner dans leurs objectifs. Reste à le faire comprendre à leurs opposants, et cʼest là une mission bien ingrate qui reste à endosser par lʼécosystème.

Belgique - LCL va construire un cinquième datacenter

• LCL investit 30 millions € dans un cinquième datacenter.

• Situé à Diegem, il agrandit LCL Brussels-North, le complexe le plus connecté de la région.

• La conception du nouveau datacenter a été certifiée Tier III par Uptime Institute.

Belgique - 1 milliard € pour le datacenter de Google à Farciennes

• Google a le projet d'investir 1 milliard € dans la construction d'un nouveau data center à Farciennes, près de Charleroi.

• La chaleur résiduelle du data center sera dirigée vers un réseau de chaleur.

• Google prévoit également d'investir dans la modernisation de son site de Saint-Ghislain, près de Mons, ainsi quʼune extension de son parc solaire.

Portugal - AtlasEdge acquiert 2 datacenters

• AtlasEdge a acquis deux sites adjacents à Lisbonne, disposant de 20 MW.

• Les sites sont situés à proximité immédiate de Carcavelos, point d'atterrissage de plusieurs câbles sousmarins.

• AtlasEdge prévoit dʼinvestir 500 millions € sur le marché portugais des datacenters.

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Projets

Pays-Bas - Quatrième datacenter de Google

• Google a lancé la construction dʼun quatrième datacenter neerlandais, à Groningen.

• Un investissement de 600 millions dʼeuros sur 8 ha de bâtiments.

• Ce sera le quatrième datacenter néerlandais de Google, après Eemshaven et Eemshaven, et Winschoten en construction.

Irlande - Un premier campus pour Vantage

• Vantage Data Centers va construire un premier campus de datacenters, DUB1, à Dublin.

• Le campus de 38 000 m² comprendra deux installations, de 32 MW et 20 MW, et cible un PUE de 1,2.

• Un terrain et l'électricité disponibles permettront dʼajouter une troisième installation.

Finlande - Un campus de 250 MW pour XTX Markets

• Le trader britannique XTX Markets construit un site dans le district de Kajaani, au centre de la Finlande.

• Le campus disposera dʼune capacité de 250 MW, pour alimenter 25 000 GPU

• XTX Markets conclut chaque jour 250 milliards $ de transactions.

54 Projets

Grande-Bretagne - Colt DCS va étendre son campus Hayes

• Colt Data Centre Services a acquis un terrain à côté de son site existant à Hayes, dans l'ouest de Londres.

• Le site initial est en cours de développement, avec deux bâtiments offrant 60 MW de puissance informatique, la première phase devant être achevée au troisième trimestre 2025.

• Lʼextension fera du campus de Colt DCS l'un des plus grands du Royaume-Uni.

Suisse - Un deuxième campus à Zurich pour Vantage

• Vantage Data Centers va ouvrir ZRH2 cet été à Zurich.

• Dʼune surface de 21 000 m² dʼespace informatique, il offrira 24 MW.

• Un investissement de 370 millions de CHF.

Pologne - Atman finance l’expansion de ses datacenters

• Atman a obtenu un financement de 1,35 milliard de PLN.

• Lʼinvestissement portera principalement sur WAW-3 à Duchnice, près de Varsovie, dont la construction s'achèvera au quatrième trimestre 2024.

• Le campus abritera plus de 50 000 serveurs dans 3 bâtiments d'une superficie de près de 19 000 m², et dʼune capacité informatique de 14,4 MW.

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